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Formation Continue du Supérieur

3 février 2020

La formation continue dans les établissements de l’enseignement supérieur (DGESIP)

3 février 2020

FCU - Co-construction de partenariats - A. INTRODUCTION - 1. Cadre législatif

ESR enseignementsup-recherche gouv frLes EPSCP, et plus spécifiquement les universités françaises, se trouvent actuellement dans
un contexte de profondes mutations. Depuis une dizaine d’années, les lois successives
concernant l’enseignement supérieur et la recherche ont en effet modifié les missions et le
fonctionnement des établissements.
Deux évolutions réglementaires sont particulièrement importantes :
o La loi n° 2007-1199 du 10 août 2007 relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (dite loi LRU ou loi Pécresse) :
- Emergence de nouveaux modes de développement des ressources propres et importance de leur diversification (création d’entités de type fondations, SATT (Sociétés d'Accélération du Transfert de Technologies), filiales, services colloques et location d’équipements d’excellence, prestations de conseil, taxe d’apprentissage et alternance…) ;
- Mise en valeur du rôle économique des établissements universitaires dans le développement et l’attractivité d’un territoire (en tant qu’employeurs, en tant que viviers de recrutement de diplômés et appui aux démarches de GPEC des entreprises, en tant qu’experts en innovation organisationnelle, mutation numérique et R&D…) ;
- Création des bureaux d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants.
o La loi n°2013-660 du 22 juillet 2013 pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche (dite loi ESR ou loi Fioraso) :
- Schémas régionaux de l’ESRI : les Régions deviennent des interlocuteurs majeurs des universités ;
- Mise en valeur du rôle des universités dans l’attractivité territoriale, le développement économique, social et environnemental et rappel de leur responsabilité sociale ;
- Renforcement de la place des personnalités extérieures dans les structures de gouvernance des établissements.
Ces deux réformes ont bouleversé la conception que les universités avaient d’elles-mêmes, de leur rapport à la société, à leurs territoires et à leurs partenaires socio-économiques.
L’Université s'est alors retrouvée positionnée comme un acteur dans un large réseau partenarial.
Le contexte est aussi celui de la prise en compte grandissante de la dimension territoriale des politiques publiques, y compris dans le domaine de l'ESR.
Les EPSCP, et plus particulièrement les universités, se doivent par conséquent, de jouer un rôle majeur au sein de leur territoire.
Si ce rôle relève de leurs missions, il présente aussi un caractère symbolique et rassembleur, comme en témoigne le rôle grandissant des universités dans les stratégies territoriales et urbaines.
En complément de ces réformes liées à l'ESR, la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi NOTRe, a également changé l'écosystème pour les collectivités territoriales et a renforcé le poids de certains acteurs dans le domaine de l’ESR, du développement économique, de l’emploi ou de la formation. Ainsi régions, métropoles et intercommunalités, sont devenues des interlocuteurs incontournables des universités et des services en charge de formation continue. En effet, la reconfiguration des régions a impliqué un changement dans les politiques de formation qui ont dû s’adapter à une nouvelle vision territoriale induisant, en particulier, de nouvelles modalités dans la gestion de certaines subventions dédiées à la formation professionnelle.
Aux transformations institutionnelles engendrées par ces différentes réformes successives s'ajoutent celles, actuelles et à venir, induites par les loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale8 et n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui impactent directement l'organisation et le fonctionnement des services en charge de la formation professionnelle continue au sein des universités ; notamment par la création du Compte Personnel de Formation (CPF) et la mise en place d'une nouvelle architecture de financement pour les actions de formation qui permettent de développer les compétences.
Ainsi, avec la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, de nouveaux acteurs sont apparus et les rôles d’anciens acteurs sont amenés à se reconfigurer.
Dans ce nouvel environnement, et en lien direct avec la formation continue, on identifie plus spécifiquement :
o Instances de gouvernance et financeurs :
- Pouvoirs publics : services déconcentrés de l’Etat, les Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (DIRECCTE), les Rectorats ou les collectivités territoriales (régions, départements, intercommunalités, communes) ;
- France Compétences : cette entité remplace le Comité Paritaire interprofessionnel National pour l’Emploi (COPANEF), le Conseil national de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelles (CNEFOP), et la Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNCP), et se substitue au Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) ;
- L’URSSAF, amenée à collecter les fonds de la formation professionnelle et de l’apprentissage ;
- La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), en charge de la gestion des financements du CPF.
o Partenaires privés :
- Opérateurs de compétences (OPCO), ex OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) ;
- Les entreprises de toutes tailles ;
- Les clusters et pôles de compétitivité.
o Administrations publiques (APU) et acteurs de l’emploi :
- Autres acteurs publics ou parapublics du territoire telles les Chambres consulaires, agences d’urbanisme et/ou de développement et autres associations territoriales ;
- Les acteurs de l’insertion et de l’évolution professionnelle comme Pôle Emploi,
Association Pour l'Emploi des Cadres (APEC), Cap Emploi, missions locales emploi, et les autres organismes en charge du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP).
L’environnement dans lequel se déploient les activités de formation professionnelle continue de l’ESR est donc de plus en plus complexe, et les acteurs plus nombreux et diversifiés.
Télécharger le guide La formation continue dans les établissements de l'enseignement supérieur Co-construction de partenariats entre les EPSCP (Universités et écoles sous tutelle de l'Etat) et les acteurs socio-économiques. Plus...
3 février 2020

Oups.gouv - Je poursuis des études supérieures

oups.gouv.frErreurs à éviter
  • Mes parents (ou moi-même), allocataires de la CAF ou de la MSA, oublient de déclarer à la caisse que je travaille en parallèle de mes études.
  • Si je travaille pendant mes études, mes parents allocataires (ou moi-même si je suis allocataire) doivent le déclarer à la Caf ou à la MSA.
  • Je ne fournis pas l'avis fiscal de la bonne année (N-2) lors du dépôt de mon dossier social étudiant (DSE)
  • Je fournis une déclaration de ressources à la place de l'avis fiscal lors du dépôt de mon dossier social étudiant (DSE)
  • J'indique un nombre d'enfants à charge différent de celui mentionné sur celui de l'avis fiscal joint à mon DSE
  • Je transmets un relevé d'identité bancaire ou postale (RIB/RIP) qui n'est pas le miens mais celui de mes parents
  • Je transmets au CROUS mon certificat de scolarité pour mise en paiement de ma bourse
  • Je n'effectue pas mon inscription pédagogique à temps ou je ne suis pas assidu aux cours
  • J'adresse un recours gracieux directement au CNOUS
  • J'ai mal déclaré à la CAF ou à la MSA mes enfants à charge, en cas de divorce ou de séparation
  • J'ai oublié de déclarer que je vivais en concubinage. Plus...
3 février 2020

Oups.gouv - Les documents administratifs

oups.gouv.frLes documents administratifs (courriers, e-mails, formulaires…) vous semblent difficiles à comprendre ? Aidez-nous à les simplifier en envoyant une copie (scan, photo) à simplifions@modernisation.gouv.fr
Et si …
… vous cherchez de l’aide pour une démarche spécifique, contactez l’administration concernée ici… vous souhaitez donner votre avis sur une démarche, c’est ici. Plus...
3 février 2020

OUPS.gouv.fr - Pour quoi faire ?

oups.gouv.frLe droit à l’erreur permet à l’ensemble des administrations de s’inscrire dans une démarche pédagogique à l’égard de l’usager : elle ne sanctionne plus mais s’engage à lui expliquer comment ne plus se tromper dans ses démarches.
OUPS.gouv.fr incarne cette nouvelle posture de l’administration, plus bienveillante et dans le conseil, en vous donnant accès :
  • à l’ensemble des principales erreurs actuellement commises par les usagers, présentées par évènements de vie ;
  • aux conseils pratiques des administrations vous donnant les clefs pour éviter de commettre ses erreurs et mieux comprendre vos obligations ;
  • à des liens vous permettant d’approfondir chaque thématique. Plus...
3 février 2020

Oups.gouv - Des exceptions de bon sens

oups.gouv.frDes exceptions de bon sens
  • Les fraudeurs et les récidivistes ;
  • Toute erreur qui porte atteinte à la santé publique, à la sécurité des personnes ou des biens ;
  • Toute erreur qui conduit à contrevenir aux engagements européens et internationaux.
Attention, le droit à l’erreur vous permet d’éviter une sanction financière, mais ne vous exonère pas du remboursement de sommes perçue à tort (indu). Plus...
3 février 2020

Oups.gouv - Le droit à l’erreur, qui est concerné ?

oups.gouv.frLe droit à l’erreur, qui est concerné ?
  • Toutes les catégories d’administrés, qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales (particuliers comme entreprises) ;
  • Dans l’ensemble des champs de politique publique dès lors qu’une sanction financière peut être prononcée ;
  • À partir du moment où l’erreur commise l’est de bonne foi. Plus...
3 février 2020

Oups.gouv - Le droit à l’erreur, qu’est-ce que c’est ?

oups.gouv.frLe principe du droit à l’erreur repose sur un a priori de bonne foi et atteste de la possibilité pour chaque Français de se tromper dans ses déclarations à l’administration, sans risquer une sanction dès le premier manquement.
Chaque usagers, particulier ou entreprise, peut alors rectifier - spontanément ou à la demande de l’administration - son erreur lorsque celle-ci est commise de bonne foi et pour la première fois.
Le droit à l’erreur s’inscrit ainsi dans une démarche globale visant à impulser une véritable relation de confiance entre le service public et les usagers autour des principes de bienveillance, de proactivité, de transparence et d’accessibilité. Plus...
3 février 2020

Oups.gouv

oups.gouv.frLa loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance (ESSOC) prévoit plusieurs mesures destinées à rénover les relations entre le public et l’administration, à travers notamment la mise en œuvre du droit à l’erreur. Plus...

3 février 2020

Les synthèses départementales - Édition Janvier 2020

Direccte PACA-SudLes synthèses départementales - Édition Janvier 2020 sont téléchargeables sur le site internet de la Direccte Paca, rubrique « Études et statistiques ». Plus...

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