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Formation Continue du Supérieur

23 novembre 2019

Une évolution essentielle de l'organisation territoriale des deux ministères

ESR enseignementsup-recherche gouv frLe décret n° 2019-1200 du 20 novembre 2019 relatif à l'organisation des services déconcentrés des ministres chargés de l'éducation nationale et de l'enseignement entrera en vigueur le 1er janvier 2020 :
  • Il renforce le rôle et les compétences des recteurs de région académique qui disposeront de tous les leviers nécessaires pour exercer les nouvelles missions qui leur sont confiées.
  • Dans les huit régions académiques comportant plusieurs académies, le recteur de région académique sera le garant de la cohérence des politiques publiques des ministres chargés de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
  • Le recteur de région académique exercera une autorité sur les recteurs d'académie et définira les orientations stratégiques pour sa région. Pour cela, il disposera de services régionaux et de services inter académiques, dont l'organisation sera arrêtée par chaque recteur de région en fonction des territoires. À partir du 1er janvier 2020, le recteur de région académique sera responsable de plusieurs champs de l'action publique déconcentrée des deux ministères, l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation, la formation professionnelle, l'orientation et l'apprentissage (politiques partagées avec les collectivités régionales).
  • A noter, la création d'une nouvelle académie par la transformation du vice-rectorat de Mayotte en académie de plein exercice. Plus...
23 novembre 2019

Création d'un emploi de recteur délégué à l'ESRI dans sept régions académiques

ESR enseignementsup-recherche gouv frLe décret relatif à l'organisation des services déconcentrés des ministres chargés de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a été présenté en conseil des ministres le 20 novembre 2019. Il renforce, à compter du 1er janvier 2020, le rôle et les compétences des recteurs de région académique et prévoit la création d'un emploi de recteur délégué à l'ESRI dans sept régions académiques qui sera l'interlocuteur privilégié des universités, des écoles et des organismes de recherche sur le territoire. Plus...
23 novembre 2019

74 millions d'euros supplémentaires pour les Instituts hospitalo-universitaires (IHU)

ESR enseignementsup-recherche gouv frAgnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et Guillaume Boudy, secrétaire général pour l'investissement, annoncent 74 millions d'euros supplémentaires pour les Instituts hospitalo-universitaires (I.H.U.). Plus...
23 novembre 2019

L'Union européenne et ses langues régionales et minoritaires

Accueil - Vie PubliqueL’Union européenne (UE) compte actuellement 24 langues officielles et environ 60 langues régionales et minoritaires dites indigènes. Le nombre des locuteurs est difficile à évaluer, mais on estime qu’entre 40 et 50 millions de citoyens européens sur environ 512 millions d’habitants parlent l’une des langues non "officielles" de l’UE.
Qu’en est-il de cette diversité linguistique dans une Union qui, par ailleurs, garantit une communication institutionnelle dans toutes ses langues officielles, et finance nombre de projets et programmes dans le domaine de l’apprentissage des langues ? Ce soutien vaut-il également pour ses langues non "officielles" ?

Les 24 langues officielles au sein de l'Union européenne
L’allemand, l’anglais, le bulgare, le croate, le danois, l’espagnol, l’estonien, le finnois, le français, le grec, le hongrois, l’irlandais, l’italien, le letton, le lituanien, le maltais, le néerlandais, le polonais, le portugais, le roumain, le slovaque, le slovène, le suédois et le tchèque. Plus...

23 novembre 2019

Le Second Empire (1852-1870). Du souvenir d'Austerlitz à la défaite de Sedan - De l’Empire autoritaire à l’Empire libéral

Accueil - Vie PubliqueLe Second Empire (1852-1870) est traditionnellement divisé en deux périodes, « autoritaire » puis « libérale ». En effet, si jusqu'en 1860 la vie politique est pratiquement inexistante, Napoléon III doit ensuite chercher de nouveaux appuis, libéraux et républicains, dans la société, car il a perdu le soutien des catholiques (par sa politique favorable à l’Italie mais hostile à l’Autriche) et celui des milieux d’affaires.
  • Le régime évolue alors progressivement par un renforcement des droits du Parlement : restauration du vote de l’Adresse au discours du Trône (1860) ;
  • publication in extenso des débats parlementaires au Journal officiel et vote du budget par chapitres et sections (1861) ;
  • allongement de la durée des sessions (1866) ;
  • lois sur la liberté de la presse et sur la liberté de réunion (1868).
En 1869, après des élections qui permettent l’arrivée de 125 députés libéraux, un nouveau sénatus-consulte (8 septembre) introduit le partage de l’initiative des lois entre l’Empereur et le Corps législatif, les ministres peuvent être membres des assemblées… autant de conditions favorables à l’instauration d’un régime parlementaire.
Cette évolution s’achève par le sénatus-consulte du 20 avril 1870 : soumis au peuple, qui l’adopte à une très large majorité, ce texte consacre un régime de type parlementaire avec deux assemblées législatives, le Corps législatif et le Sénat, mais l’Empereur continue de nommer et révoquer des ministres qui « sont responsables », sans qu’il soit précisé devant quel organe.
Cependant, quelques mois plus tard, la défaite militaire de Sedan, le 2 septembre 1870, contraint Napoléon III, alors prisonnier, à l’abdication. C’est encore une guerre qui a accéléré le changement de régime constitutionnel. Plus...
23 novembre 2019

Le Second Empire (1852-1870). Du souvenir d'Austerlitz à la défaite de Sedan

Accueil - Vie PubliqueLouis-Napoléon Bonaparte, Prince-Président puis Empereur
Le Second Empire est installé après un coup d’État, réalisé durant la nuit du 1er au 2 décembre 1851, en souvenir de la victoire d’Austerlitz. Louis-Napoléon Bonaparte édicte à cette date six décrets proclamant la dissolution de l’Assemblée nationale, le rétablissement du suffrage universel masculin, la convocation du peuple français à des élections et la préparation d’une nouvelle constitution pour succéder à celle de 1848. Le suffrage universel est ainsi opposé à la Constitution.
Il y eut assez peu de réactions populaires pour défendre la République.
Le pouvoir constituant est délégué, par un plébiscite du 20 décembre 1851, à une commission qui rédige la Constitution du 14 janvier 1852. Bonaparte a, en quelque sorte, gagné son pari contre les institutions.
Ce nouveau texte constitutionnel se caractérise par sa volonté d’imiter les institutions du régime de l’an VIII. Bien que le suffrage universel soit la source apparente du pouvoir, notamment de celui du Président, la Constitution met en place toutes les caractéristiques d’un régime autoritaire ou césariste.Comme le Premier consul en l’an VIII, le chef de l’État – qui est encore président de la République en 1852 – est le centre du pouvoir, les autres organes se contentant de graviter autour de lui. Un mandat de dix ans lui est confié, et il n’est responsable que devant le peuple ; les ministres ne sont responsables que devant lui, fermant la porte à un régime de type parlementaire.
Autres rappels des institutions consulaires : un Conseil d’État composé de membres nommés et révocables par le président de la République, ainsi qu’un Sénat, assurant la fonction de gardien de la Constitution et des libertés publiques, dont les membres, inamovibles, sont les cardinaux, les maréchaux, les amiraux et des citoyens qu’il juge convenable d'élever à cette dignité. Le Corps législatif, seul organe élu au suffrage universel (pour six ans), discute et vote la loi, mais ne dispose pas du pouvoir d’initiative des lois qui appartient au président de la République.
Au-delà de ces institutions taillées sur mesure, le sénatus-consulte du 7 décembre 1852 propose d’approuver par plébiscite populaire le rétablissement de la dignité impériale et héréditaire. Louis-Napoléon devient ainsi Napoléon III, et la Constitution de 1852 est adaptée aux nouvelles conditions impériales par le sénatus-consulte du 25 décembre 1852. Plus...
23 novembre 2019

Louis-Napoléon Bonaparte, du président au coup d'État

Accueil - Vie PubliqueAux élections législatives de mai 1849, un « parti de l’ordre » dominé par des conservateurs obtient la majorité. Il adopte des lois restreignant la liberté de la presse. Le 31 mai 1850, les déptés limitent le droit de vote (le corps électoral passe de près de 10 millions à moins de 7 millions de votants). Pour voter, il faut désormais pouvoir justifier de trois années de résidence au même endroit : cela exclut une bonne partie des ouvriers, souvent contraints de changer d’emploi et de domicile régulièrement.
En mars 1850, la loi Falloux sur l’instruction publique, au nom de la « liberté de l’enseignement », renforce l’influence de l’Église catholique dans le primaire et le secondaire.
L’Assemblée constituante refuse à Louis-Napoléon Bonaparte toute modification de la Constitution (qui lui permettrait de briguer un second mandat). Avec la complicité de chefs militaires, Bonaparte prend le pouvoir : c’est le coup d’État du 2 décembre 1851. Plus...
23 novembre 2019

Adoption de la Constitution et élection du premier président de la République (novembre-décembre 1848)

Accueil - Vie PubliqueLe 4 novembre 1848, la Constitution est adoptée. Elle prévoit l’élection d’un président de la République au suffrage universel pour un mandat de quatre ans (il n’est pas immédiatement rééligible). Le président de la République dispose du pouvoir exécutif, il nomme et révoque les ministres. L’Assemblée de 750 membres, élus au suffrage universel pour trois ans, dispose du pouvoir législatif.
Le 10 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, est élu avec 75% des suffrages exprimés contre Louis-Eugène Cavaignac (20 %) et Alexandre Ledru-Rollin (5%). Le Président constitue un gouvernement de conservateurs, composé des deux familles issues du monarchisme, légitimistes et orléanistes. Plus...
23 novembre 2019

L’assemblée nationale constituante (4 mai 1848-26 mai 1849)

Accueil - Vie PubliqueLes 23 et 24 avril 1848, 84% des inscrits (soit environ 9 millions d’électeurs) participent à la désignation des députés. Sont élus environ 500 républicains libéraux proches du gouvernement provisoire, dont Lamartine, 150 républicains radicaux et socialistes, dont Louis Blanc, et 250 monarchistes.
La décision de l’Assemblée de supprimer les ateliers nationaux entraîne des émeutes à Paris. Durant ces « journées de juin », un millier de soldats périssent tandis que, du côté des insurgés, les pertes se comptent en milliers. En trois jours, l’insurrection est matée par le général de Cavaignac.
Le bilan répressif est particulièrement lourd : 1 500 fusillés et 15 000 prisonniers, jugés par des conseils de guerre (5 000 seront déportés en Algérie). Plus...
23 novembre 2019

Le gouvernement provisoire (février-mai 1848)

Accueil - Vie PubliqueLe suffrage universel (masculin) est instauré par le décret du 5 mars 1848 (tous les Français âgés de 21 ans pourront participer aux élections des 900 députés chargés d’élaborer la Constitution), la peine de mort en matière politique, abolie, la loi de censure de 1835, abrogée.
Une série de douze décrets du 27 avril 1848 abolit l’esclavage dans les colonies, à l’initiative du ministre des Colonies Victor Schoelcher, et organise la vie dans ces territoires.
Le gouvernement provisoire prend également des mesures sociales telles que la création d’ateliers nationaux pour procurer aux chômeurs un petit revenu en échange d’un travail symbolique. Il proclame le « droit au travail », tandis qu’un décret du 2 mars limite la journée de travail des adultes à dix heures à Paris et à onze en province (une mesure éphémère, puisqu'un décret du 9 septembre annule le précédent et fixe la durée journalière de travail maximum à 12 heures). Plus...
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