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Formation Continue du Supérieur

6 février 2020

OPCO-EP-Qu'entend-t-on par "action de formation" ?

La loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » modifie la définition de l’action de formation à partir du 1er janvier 2019 et supprime les 14 catégories jusqu’à présent prévues par le code du travail. L’action de formation est désormais définie comme un parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel.
L’action de formation devra en outre répondre à l’un des objectifs prévus par le Code du travail, c’est-à-dire : 
- permettre à toute personne sans qualification professionnelle ou sans contrat de travail d’accéder dans les meilleures conditions à un emploi,
- favoriser l’adaptation des travailleurs à leur poste de travail, à l’évolution des emplois ainsi que leur maintien dans l’emploi et de participer au développement des compétences,
- réduire les risques d’une qualification inadaptée à l’évolution des techniques et des structures de l’entreprise,
- favoriser la mobilité professionnelle.
Il peut s’agir d’une action de formation, de bilan de compétences, de validation des acquis de l’expérience (VAE) ou de formation par apprentissage.
L’action de formation peut être réalisée, en tout ou partie, à distance ou en situation de travail.
La mise en œuvre d’une action de formation en tout ou partie à distance comprend :
- une assistance technique et pédagogique appropriée pour accompagner le bénéficiaire dans le déroulement de son parcours,
- une information du bénéficiaire sur les activités pédagogiques à effectuer à distance et leur durée moyenne,
- des évaluations qui jalonnent ou concluent l’action de formation. 
La mise en œuvre d’une action de formation en situation de travail comprend :
- l’analyse de l’activité de travail pour, le cas échéant, l’adapter à des fins pédagogiques,
- la désignation préalable d’un formateur pouvant exercer une fonction tutorale,
- la mise en place de phases réflexives, distinctes des mises en situation de travail et destinées à utiliser à des fins pédagogiques les enseignements tirés de la situation de travail, qui permettent d’observer et d’analyser les écarts entre les attendus, les réalisations et les acquis de chaque mise en situation afin de consolider et d’expliciter les apprentissages,
- des évaluations spécifiques des acquis de la formation qui jalonnent ou concluent l’action.
Si l’action est financée par un organisme extérieur (OPCO, CPIR…), elle doit faire l’objet d’une convention conclue entre l’acheteur et l’organisme qui la dispense, d’un bon de commande ou d’un devis précisant :
- l’intitulé, 
- l’objectif,
- le contenu, 
- les moyens prévus, 
- la durée 
- la période de réalisation, 
- les modalités de déroulement, de suivi et de sanction de l’action,- le prix de l’action et les modalités de règlement. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Élaborer et mettre en oeuvre le plan de développement des compétences

6 février 2020

OPCO-EP-Quand les premiers états des lieux récapitulatifs doivent-ils être organisés ?

Le Code du travail indique que l’état des lieux récapitulatif doit permettre d’apprécier si le salarié a, au cours de la période de 6 années écoulées, bénéficié de mesures en faveur de son évolution professionnelle (voir « Quels éléments prendre en compte lors de l’état des lieux récapitulatif ? »).  
Cette obligation est effective depuis la publication de la loi du 5 mars 2014, le 6 mars 2014. En conséquence, mécaniquement, les salariés qui comptent 6 ans d’ancienneté dans l’entreprise au 6 mars 2020 doivent avoir bénéficié, à cette date, de l’état des lieux récapitulatif.
Toutefois, à titre d’assouplissement et conformément à l’ordonnance du 21 août 2019, il est possible de réaliser les états des lieux récapitulatifs de ces salariés jusqu’au 31 décembre 2020. Plus...
6 février 2020

OPCO-EP-Quelle est la nature des actions de formation permettant à l’employeur de remplir ses obligations de formation ?

Les actions prise en compte dans le cadre de l’état des lieux récapitulatif du parcours professionnel (réalisé tous les 6 ans) doivent répondre à la définition légale des actions de formation (voir la question « Qu’entend-t-on par « action de formation » ? »).
Les actions ne répondant pas à cette définition (par exemple, actions d'information) ne permettent pas à l’employeur de remplir ses obligations de formation. Plus...

6 février 2020

OPCO-EP-Est-il possible de provisionner dans les comptes de l’entreprise les abondements correctifs liés au non-respect...

Est-il possible de provisionner dans les comptes de l’entreprise les abondements correctifs liés au non-respect des obligations attachées à l’entretien professionnel ?
Tous les 6 ans, un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel doit être réalisé, afin de vérifier et d’apprécier si le salarié a :
• suivi au moins une action de formation ;
• acquis des éléments de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expérience ;
• bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.
Par ailleurs, depuis la loi du 5 septembre 2018, tout salarié doit avoir bénéficié durant les 6 ans précédant l’état des lieux récapitulatif des entretiens professionnels et d’au moins une formation autre que celle mentionnée à l’article L. 6321-2 (action de formation qui conditionne l’exercice d’une activité ou d’une fonction, en application d’une convention internationale ou de dispositions légales et réglementaires). Si ces conditions ne sont pas remplies, l’entreprise qui compte au moins 50 salariés devra procéder à un abondement correctif du compte personnel de formation (CPF) du salarié, à hauteur de 3 000 €.
Toutefois, jusqu’au 31 décembre 2020, l’employeur peut justifier du respect de ses obligations si les salariés ont bénéficié des entretiens prévus sur la période des 6 années écoulées et s’ils ont bénéficié de 2 des 3 mesures d’évolution professionnelle (formation / certification / évolution salariale ou professionnelle).
Dans la mesure où les dépenses correspondant à cet abondement répondent à la définition et aux conditions de comptabilisation d’un passif, il semble possible d’envisager que les abondements « correctifs » liés au CPF puissent être provisionnés dans les comptes de l’entreprise. Ce point appelle à une confirmation de la part de l’Administration fiscale. Plus...

6 février 2020

OPCO-EP-Dans le cadre de l’obligation de formation tous les six ans, les formations à la sécurité peuvent-elles être prises...

Dans le cadre de l’obligation de formation tous les six ans, les formations à la sécurité peuvent-elles être prises en compte ?
Les formations prises en compte au titre de l’obligation de formation de l’employeur dans le cadre de l’état des lieux réalisé tous les 6 ans doivent répondre à la définition légale de l’action de formation professionnelle continue (voir la question « Qu’entend-on par « action de formation » dans la mesure où la notion d’imputabilité n’existe plus ? »).
Ainsi, s’agissant des formations à la sécurité entrent dans cette définition légale les actions qui participent de la sécurité collective, qui portent sur l’acquisition d’un savoir-faire particulier, liées à un métier ou à une technique spécifique. Dès lors, ces formations peuvent être prises en compte dans le cadre de l’état des lieux récapitulatif. Plus...

6 février 2020

OPCO-EP-Dans le cadre de l’examen tous les 6 ans de l’obligation de formation de l’employeur, une formation faite sur le CPF...

Dans le cadre de l’examen tous les 6 ans de l’obligation de formation de l’employeur, une formation faite sur le CPF peut-elle être prise en compte ?
Dans le cadre d'une formation réalisée en mobilisant le compte personnel de formation (CPF), il est important de distinguer selon que l'employeur est associé ou non à la démarche :
- si la formation se déroule en tout ou partie pendant le temps de travail (demande d’autorisation d’absence acceptée par l’employeur) ou bénéficie d’un cofinancement sur le  plan de formation, la formation réalisée dans le cadre du CPF peut figurer parmi les formations suivies par le salarié dans l’état des lieux récapitulatif du parcours professionnel,
- si la formation est réalisée en totalité en dehors du temps de travail, le salarié n'a pas l'obligation de l'évoquer lors des entretiens professionnels ou de l'état des lieux récapitulatif. Plus...

6 février 2020

OPCO-EP-Dans le cadre de l’obligation de formation tous les six ans, la formation interne peut-elle être prise en compte ?

La formation interne peut être prise en compte pour apprécier si l’employeur remplit son obligation de formation (voir « Quels éléments prendre en compte lors de l’état des lieux récapitulatifs ? ») dès lors qu’elle répond à la définition légale de la formation (voir « Qu’entend-t-on par « action de formation ? »), c’est-à-dire un parcours pédagogique permettant d'atteindre un objectif professionnel.
Dès lors, une action de formation organisée par l’entreprise en interne peut être prise en compte pour apprécier la progression professionnelle à l’occasion de l’état des lieux récapitulatif. Plus...

6 février 2020

OPCO-EP-L'état des lieux récapitulatif doit-il faire l'objet d'un formalisme particulier ?

L'état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié est réalisé tous les 6 ans, à l'occasion de l’entretien professionnel.
Cet entretien donne donc lieu à la rédaction d'un document récapitulatif dont une copie est remise au salarié.
En termes de contenu, le compte-rendu d’entretien doit revenir sur les différents éléments examinés dans le cadre de l'état des lieux du parcours professionnel, à savoir, au cours des 6 dernières années :
- les dates des entretiens professionnels réalisés,
- les actions de formation suivies,
- les éléments de certification obtenus par la formation ou la validation des acquis de l’expérience (VAE),
- l’évolution salariale et/ou professionnelle du salarié. Plus...

6 février 2020

OPCO-EP-Que doit-on entendre par « progression salariale ou progression professionnelle » dans le cadre des entretiens pros ?

Que doit-on entendre par « progression salariale ou progression professionnelle » dans le cadre des entretiens professionnels ?
La notion de « progression salariale ou professionnelle » n’est pas définie par la loi.
Dans l’accord national interprofessionnel (ANI) qui avait précédé l’adoption de la loi, les partenaires sociaux visaient à la fois, s’agissant de la progression salariale, les « augmentations individuelles et collectives ».
Afin d’expliciter ces notions, le ministère du Travail a également indiqué que la progression salariale d’un salarié s’appréciait à la fois au niveau individuel et/ou au niveau collectif (augmentation de la valeur du point décidée par la branche professionnelle, augmentation individuelle ou collective décidée par l’entreprise…). Par ailleurs, la progression professionnelle inclut la progression « verticale », au niveau des différents échelons hiérarchiques, et la mobilité « horizontale », qui consiste en une progression en termes de responsabilités ou en un changement de métier.
Il importe de formaliser dans le compte-rendu des entretiens professionnels tous les éléments objectifs contribuant à établir le contenu et les évolutions du poste et/ou de la rémunération du salarié. Plus...

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