L’employeur reste tenu de veiller à l’adaptation de ses salariés à leur poste de travail, ainsi qu’au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations. Pour satisfaire son obligation, l’employeur peut, notamment, mobiliser le nouveau plan de développement des compétences,
via les formations dites « obligatoires » ou les autres.
L’entreprise peut toujours, notamment au travers du nouveau plan de développement des compétences, proposer des formations qui participent au développement des compétences, y compris numériques, ainsi qu’à la lutte contre l’illettrisme, notamment des actions d’évaluation et de formation permettant l’accès au socle de connaissances et de compétences.
Entretiens professionnelsLe rythme d’un entretien professionnel tous les deux ans est maintenu, ainsi que l’organisation d’un état récapitulatif du parcours tous les six ans afin de vérifier si le salarié a bénéficié au cours des six dernières années :
- d’une action de formation,
- d’un élément de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expérience,
- d’une progression salariale ou professionnelle.
Des aménagements sont cependant possibles, par accord de branche ou d’entreprise. Peuvent désormais être adaptés :
- les critères d’appréciation du parcours professionnel du salarié (3 critères énoncés ci-dessus),
- la périodicité des entretiens (tous les 2 ans),
- le cadre, les objectifs et les critères collectifs d’abondements du CPF. Plus...