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Formation Continue du Supérieur

22 juin 2018

CDD, CDI : comment évoluent les embauches et les ruptures depuis 25 ans ?

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En France, 88 % des salariés (hors intérim) sont en contrat à durée indéterminée (CDI) et 12 % en contrat à durée déterminée (CDD) en 2017. Cette part de CDD dans l’emploi salarié a augmenté fortement entre 1982 et 2002, puis plus modérément.
Au sein des flux d’embauches en CDD et CDI, la part des CDD a nettement progressé en vingt-cinq ans, notamment à partir des années 2000, passant de 76 % en 1993 à 87 % en 2017. Cette évolution structurelle dans les mouvements de main-d’œuvre s’accompagne d’une forte hausse des contrats de très courte durée ; en 2017, 30 % des CDD ne durent qu’une seule journée.
Le phénomène est particulièrement marqué dans certains secteurs d’activité, comme l’hébergement médicosocial, l’audiovisuel ou la restauration. Il est moins marqué dans l’industrie et la construction, où l’emploi temporaire passe avant tout par l’intérim.
En 2017, 40 % des salariés ont un contrat de moins d’un mois au cours d’un trimestre donné, sans avoir ce trimestre-là ni CDI ni CDD plus long et signent en moyenne 3,5 CDD de moins d’un mois dans le trimestre.
En matière de rupture de contrats, les pratiques ont évolué suite, notamment, à l’instauration des ruptures conventionnelles en 2008. Ces dernières se seraient substituées principalement aux démissions et également en partie aux licenciements économiques. Ceux-ci voient donc leur baisse tendancielle accentuée par cette nouvelle forme de rupture.
Le taux de rotation de la main-d’œuvre augmente fortement en vingt-cinq ans, passant de 29 % en 1993 à 96 % en 2017. Cette hausse résulte essentiellement du développement des CDD très courts, alors que le recours au CDI reste relativement stable. Les pratiques contractuelles font ainsi apparaître une dualisation du marché du travail plus marquée, entre des salariés en CDI et d’autres multipliant les contrats très courts.

- Dares Analyses 2018-026 - CDD, CDI : comment évoluent les embauches et les ruptures depuis 25 ans ?

22 juin 2018

Comparaisons européennes des durées du travail : illustration pour huit pays

JPEG - 6.7 koLes comparaisons européennes en matière de durée du travail sont complexes, en premier lieu en raison d’une grande diversité législative et institutionnelle sur le temps de travail entre les pays. Dans certains pays, la législation détermine fortement la durée du travail ; dans d’autres, elle est quasi-inexistante ; dans d’autres enfin, le temps de travail est du ressort de la négociation collective. Au-delà de ces différences, les caractéristiques de la population en emploi (part de femmes, de jeunes, de seniors en emploi, de cadres, d’ouvriers, du tertiaire dans les secteurs d’activité…) peuvent différer entre les pays et faire varier le temps de travail et la part de salariés à temps partiel.
En second lieu, les difficultés inhérentes à la mesure s’ajoutent à cette complexité, de par les lacunes de l’harmonisation des concepts de durée du travail et des modes de collecte dans les enquêtes entre pays. Ainsi, la comparaison des durées annuelles de travail reste encore aujourd’hui fragile. L’étude compare, en s’appuyant sur les informations présentes dans les enquêtes sur les Forces de travail (Labour Force Survey ou LFS) et en prenant les précautions nécessaires dans l’analyse au vu des éléments méthodologiques limitant les comparaisons, les durées habituelles hebdomadaires de travail en 2016 de huit Etats membres de l’Union Européenne (UE) : l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni. Les durées habituelles sont moins sensibles que les durées effectives à la façon dont l’enquête est conçue ; les comparaisons internationales sont alors plus robustes.
En 2016, la durée hebdomadaire habituelle de l’ensemble des salariés, qui s’applique à une semaine normale sans évènement particulier, est plus élevée en France, en Suède et au Royaume-Uni relativement aux autres pays étudiés. Celle des salariés français à temps complet, égale à celle des Pays-Bas, est cependant parmi les plus faibles avec 39,1 heures en moyenne. En France, la proportion de salariés à temps partiel (18,3 %) se rapproche de celle de l’ensemble de l’UE (19,5 %). Elle avoisine celle observée en Italie ; alors que celles de l’Allemagne, du Danemark et du Royaume-Uni sont supérieures à 25 %. Aux Pays-Bas, la moitié des personnes ayant un emploi sont à temps partiel. La durée hebdomadaire des salariés à temps partiel en France est en outre parmi les plus élevées d’Europe (23,7 heures en moyenne). Dans tous les pays européens, le taux de temps partiel des femmes est nettement supérieur à celui des hommes. Le temps partiel concerne généralement plus souvent les jeunes, en particulier dans les pays nordiques et anglo-saxons (Danemark, Pays-Bas, Suède, Royaume-Uni) où le nombre d’étudiants qui travaillent est relativement élevé. Enfin, les professions peu qualifiées et les employés travaillent plus fréquemment à temps partiel en Europe, de façon générale.
En termes d’organisation du temps de travail, on compare les moments pendant lesquels le travail s’effectue et la part de salariés travaillant en horaires qualifiés d’atypiques (le soir, la nuit, le samedi, le dimanche). Sur ce sujet également, les législations et les informations collectées dans les enquêtes varient entre les pays mais des enseignements assez robustes peuvent tout de même être tirés des enquêtes LFS. Les salariés travaillent plus souvent le soir dans les pays du nord de l’Europe (Pays-Bas, Danemark). Le travail de nuit est plus répandu au Royaume-Uni. Le travail du samedi est le plus élevé aux Pays-Bas et le travail du dimanche est un peu plus faible dans les pays du sud de l’Europe. En France, relativement aux autres pays considérés, le travail en horaires atypiques est assez peu répandu. De plus, les salariés français qui travaillent en horaires atypiques ont une durée habituelle hebdomadaire de travail parmi les plus élevées des pays européens retenus, avec le Royaume-Uni, et plus élevée que la moyenne nationale car les salariés à temps partiel pratiquent moins souvent des horaires atypiques, en particulier le soir et le dimanche.

- Document d’études 2018-220 - Comparaisons européennes des durées du travail : illustration pour huit pays

22 juin 2018

Why our brains see the world as ‘us’ versus ‘them’

Screenshot-2018-5-7 Education – Views Research – The ConversationAnti-immigrant policies, race-related demonstrations, Title IX disputes, affirmative action court cases, same-sex marriage litigation. More...

22 juin 2018

What the US can learn from other countries in dealing with pain and the opioid crisis

Screenshot-2018-5-7 Education – Views Research – The ConversationWith all the recent news on opioid overuse in the U.S., it’s not surprising that Americans consume the vast majority of the global opioid supply. Daily opioid use in the U.S. is the highest in the world, with an estimated one daily dose prescribed for every 20 people. That rate is 50 percent higher than in Germany and 40 times higher than in Japan. More...

22 juin 2018

How the Trump Foundation could undercut the public trust in charitable giving

Screenshot-2018-5-7 Education – Views Research – The ConversationWhen New York State Attorney General Barbara Underwood recently sued the Donald J. Trump Foundation and four Trump family members who serve on its board of directors, she alleged the foundation was “little more than a checkbook for payments” that personally benefited the Trump family rather than supporting good causes. More...

22 juin 2018

Les dispositifs spécifiques d’emploi aidé et de formation au 1er trimestre 2018 - Forte baisse des effectifs

À la fin du 1er trimestre 2018, le nombre de bénéficiaires d’emplois aidés en France métropolitaine s’élève à 1,21 million, en baisse de 98 000 par rapport au 4e trimestre 2017.
Sur un an, le nombre d’emplois aidés est en diminution de 307 000 (-20,2 %). Comme au dernier trimestre 2017, cela s’explique par une forte baisse du nombre de contrats aidés (-35,2 %) et des autres emplois aidés (-37,6 %), alors que le nombre de contrats en alternance est en hausse (+4,4 %).
Le nombre de personnes en recherche d’emploi qui suivent une formation baisse de 33 000 au 1er trimestre 2018. 230 000 personnes en recherche d’emploi sont en formation fin mars 2018, soit 61 000 personnes de moins que fin mars 2017 (-21,1 %).

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22 juin 2018

Publication de la loi relative à la protection des données personnelles

Loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles

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22 juin 2018

EVOLUTION DU Projet de loi POUR LA liberté de choisir son avenir professionnel

526 amendements adoptés lors de son examen à l’Assemblée nationale
L’adoption de cette loi est prévue fin juillet / début août 
SENAT : PROJET DE LOI ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE APRÈS ENGAGEMENT DE LA PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE,
Voir le document en ligne

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22 juin 2018

Installation et composition du Comité de suivi de la loi relative à l'Orientation et la Réussite des Etudiants

Screenshot-2018-4-21 Journal de mise en ligne - ESR enseignementsup-recherche gouv frFrédérique VIDAL, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a annoncé, jeudi 21 juin 2018, la composition du Comité de suivi de la loi du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants. Plus...
22 juin 2018

Installation du comité de suivi de la loi Orientation et réussite des étudiants : discours de Frédérique Vidal

Screenshot-2018-4-21 Journal de mise en ligne - ESR enseignementsup-recherche gouv frFrédérique Vidal s'est exprimée lors de l'installation du comité de suivi de la loi Orientation et réussite des étudiants, jeudi 21 juin 2018. Plus...
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