ARFTLV - La formation des salariés - Les congés et droits individuels des salariés du secteur privé
Depuis les années 70, les salariés ont la possibilité de demander à leur employeur une autorisation d'absence pour suivre une formation de leur choix, indépendamment du plan de formation de leur entreprise. A ce droit qui s'est traduit par la création du congé individuel de formation (CIF), se sont ajoutés en 1990 et 2002 un congé de bilan de compétences, un congé de VAE et en 2009, un CIF CDD.
Avec la réforme de 2004, un Droit Individuel à la Formation (DIF) est venu compléter les possibilités des salariés de conduire leur projet professionnel en accord avec leur employeur.
Il s’agit d’un système de capitalisation d’heures de formation, devenu avec l’ANI du 14 décembre 2013 et la loi du 5 mars 2014, le Compte Personnel de Formation (CPF) en 2015. Ce dispositif de (co)financement mobilisable tout au long de la vie professionnelle est centré sur l’acquisition d’une certification ou du socle de connaissances et de compétences.
Le conseil en évolution professionnelle (CEP) et l’entretien professionnel ont également été mis en place pour aidrer les salariés à définir et mettre en oeuvre leur projet professionnel.
Les trois congés individuels (CIF, bilan et VAE) sont financés par des OPACIF (Fongecif, ...). Les salariés ayant un an d'ancienneté dans leur entreprise peuvent en outre demander à l'OPACIF une prise en charge du coût de certaines formations suivies hors temps de travail (donc sans autorisation d'absence). Cette possibilité existe aussi pour les congés de bilan de compétences et de VAE.
A tout cela s’ajoute la période de professionnalisation qui permet aux employeurs de mobiliser des fonds auprès de leur OPCA pour favoriser le maintien dans l'emploi des salariés en finançant des formations qualifiantes ou des actions permettant l'accès au socle de connaissances et de compétences. Plus...