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Formation Continue du Supérieur
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10 mai 2014

Dans une optique de réussite, pensez à la VAE à l'Université

Osez la VAE dans l’enseignement supérieur !
Trouvez, dans la Région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur) et dans toute la France,
l'Université qui vous permettra de valider vos acquis dans l’enseignement supérieur.
En Provence-Alpes-Côte d'Azur, cinq établissements peuvent valider vos acquis dans l’enseignement supérieur :

Voir les détails et les coordonnées de ces établissements dans l'article Trouvez l'Université où vous pourrez valider vos acquis.

En France, plus de 80 autres universités peuvent valider vos acquis dans l’enseignement supérieur : Université Angers, Université d'Artois, Université d'Auvergne, Université de technologie de Belfort-Montbéliard, Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand, Université de Bordeaux, Université Bordeaux 1 - Sciences Technologies, Université Bordeaux Segalen, Université Montesquieu - Bordeaux IV, Université Bordeaux Montaigne, Université de BourgogneRéUniva4, Université Européenne de Bretagne (UEB), Université de Bretagne Occidentale (UBO), Université de Bretagne-Sud (UBS), Université Caen Basse-Normandie, Université de Cergy-Pontoise, Centre Universitaire Jean-François Champollion (CUFR), Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), Université de technologie de Compiègne, Università di Corsica Pasquale Paoli, Université d'Évry-Val d'Essonne, Université de Franche-Comté, Université de Grenoble, Université Joseph-Fourier - Grenoble 1, Université Pierre-Mendès-France, Université Stendhal-Grenoble 3, Université de Haute-Alsace - Mulhouse-Colmar, Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), Université de La Réunion, Université de La Rochelle, Université du Havre, Université Lille 1 - Sciences et Technologies, Universite Lille 2 - Droit et Santé, Université Charles de Gaulle - Lille 3, Universite de Limoges, Université du Littoral Côte d'Opale, Université de Lorraine, Université Claude-Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, Université du Maine, Université Montpellier 1, Université Montpellier 2 Sciences et Techniques, Université Paul-Valéry Montpellier 3, Université de Nantes, Université de Nîmes, Université de la Nouvelle-Calédonie, Université d'Orléans, Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Université Panthéon-Assas (Paris 2), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Université Paris-Sorbonne, Université Paris Descartes, Université Pierre et Marie Curie, Université Paris Diderot Paris 7, Université Paris 8, Université Paris-Dauphine, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Université Paris-Sud, Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, Université Paris 13 Nord, Université Paris-Est Marne-la-Vallée, Université de Pau et des Pays de l'Adour, Université de Perpignan Via Domitia, Université de Picardie Jules Verne, Université de Poitiers, Université de la Polynésie française, Université de Reims Champagne-Ardenne, Université Rennes 1, Université Rennes 2, Université Jean Monnet Saint-Étienne, Université de Savoie, Université de Strasbourg, Université Toulouse 1 Capitole, Université de Toulouse II - Le Mirail, Université Toulouse III – Paul Sabatier, Université François-Rabelais de Tours, Université de Technologie de Troyes, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

9 mai 2014

Université de Lorraine

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L'Université de Lorraine promeut la mutualisation des savoirs. Des sciences fondamentales aux sciences humaines, elle crée des éco-systèmes trans-disciplinaires au service de l’innovation, qui accélèrent le passage de la connaissance aux applications.
Université de toute une région, l’Université de Lorraine est actrice du développement économique et social du territoire. Elle développe des liens interculturels et intergénérationnels au cœur de la région campus, mène une politique scientifique coordonnée à l’échelle régionale et favorise l’accès du plus grand nombre à l’enseignement supérieur.
Université de toutes les formations, l’Université de Lorraine offre une couverture complète des domaines de la connaissance : sciences, santé, technologies, sciences de l'ingénieur, sciences humaines et sociales, droit, économie, gestion, arts, lettres et langues ; et des passerelles toujours plus nombreuses entre établissements et entre disciplines, qui permettent aux étudiants d'adapter leur parcours au fur et à mesure de leur évolution personnelle.
Au cœur de l’Europe, l’Université de Lorraine s’appuie sur un réseau d’universités partenaires dans la Grande Région et dans le monde. Elle fonde son rayonnement international sur la mobilité des chercheurs, enseignants chercheurs et étudiants et l’internationalisation de ses formations.
Riche de 5 siècles d’histoire, l’Université de Lorraine est une université pionnière dans la collaboration entre arts, technologies et industrie, dont l’action s’incarne aujourd’hui dans des projets novateurs tels ARTEM, l’Institut Jean Lamour, l’Institut Lafayette, le Biopôle, … Suite...

9 mai 2014

"Chercheurs et enseignants sont inquiets de l'avenir de l'université"

VousNousIlsPar Frédéric Magnan. Les per­son­nels, ensei­gnants et cher­cheurs de l'université sont inquiets pour l'avenir du ser­vice public. Et ils le disent. Commentaires de Claudine Kahane, co-secrétaire géné­rale du SNESUP-FSU.
La péti­tion lan­cée en avril der­nier « Le chan­ge­ment à l'Université et dans la Recherche, c'est main­te­nant ? », viru­lente à l'égard de la poli­tique menée par le gou­ver­ne­ment, a été signée par plus de 11 000 per­sonnes à ce jour. Que vous ins­pire cette mobilisation ?
C'est un signe posi­tif : au-delà de la ques­tion de l'attitude de Geneviève Fioraso à l'égard des per­son­nels de l'enseignement supé­rieur et du monde uni­ver­si­taire, cette mobi­li­sa­tion révèle com­bien les per­son­nels, cher­cheurs et ensei­gnants, se sentent inquiets et concer­nés par l'avenir de l'université et de la recherche en France. Suite de l'article...
9 mai 2014

Vous voulez faire évoluer votre carrière professionnelle, pensez VAE à l'Université

Osez la VAE dans l’enseignement supérieur !
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8 mai 2014

Les cinq raisons du regain d’intérêt pour l’université

Orientations : études, métiers, alternance, emploi, orientations scolairePrès d'un jeune de Terminale sur deux souhaite - pour le moment - se diriger vers un établissement universitaire, affirme un premier bilan de la procédure APB. Décryptage des principaux éléments pour lesquels les lycéens ont tendance à se diriger massivement vers l'université.
L'université semble retrouver de son attrait et de son attractivité auprès des lycéens. Les premiers signes doivent encore être confirmés, mais ils commencent à se multiplier et à s'accumuler. Nouvelle preuve en est avec le premier bilan de la plateforme APB (Admission Post Bac), qui vient d'être réalisé - quelque peu prématurément, la procédure étant loin d'être terminée - par le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Suite...

8 mai 2014

Vous êtes-vous informé sur la Validation des acquis à l'Université ?

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7 mai 2014

La VAE est ouverte à tous à l'Université

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6 mai 2014

Le service commun de la documentation de l’université de Bretagne Occidentale dans le Rapport annuel de l'IGB

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
3.4. Le service commun de la documentation de l’université de Bretagne Occidentale

Inscrite au programme 2012 de l’Inspection générale des bibliothèques, la mission d’inspection du Service commun de la documentation (SCD) de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) a été effectuée, sur trois jours, à la fin du mois d’octobre 2012. Cette bibliothèque universitaire n’avait pas été inspectée depuis 1994. Cette mission présentait, en particulier, l’intérêt de dresser un bilan des actions du SCD de l’UBO un an avant le départ à la retraite de son directeur.
De constitution relativement récente, l’université de Bretagne occidentale (UBO) s’est d’abord formée, au cours des années 1960, sous forme de collèges rattachés à l’Université de Rennes. Elle prend son autonomie en 1971, à la suite de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur (loi « Edgard Faure ») du 12 novembre 1968. C’est donc par agrégats successifs de composantes que l’UBO est devenue pluridisciplinaire. Avec 16 683 étudiants à la rentrée 2012, elle appartient à la catégorie des grandes universités pluridisciplinaires avec santé (sauf pharmacie) et, par sa taille, s’apparente à des universités comme Besançon (19 629 étudiants), Angers (19 090 étudiants), ou encore Saint-Etienne (16 076 étudiants). L’université est passée aux responsabilités et compétences élargies en janvier 2010 et a fait l’objet d’une évaluation par l’AERES en 2011. Par ailleurs, elle fait partie des membres fondateurs du pôle de recherche et d’enseignement « Université européenne de Bretagne » (UEB). L’UBO compte aujourd’hui 13 composantes répartis principalement sur 3 villes (Brest, Quimper, Morlaix).
Le SCD de l’UBO est donc confronté à la difficulté d’une forte dispersion géographique. Jusqu’au début de l’année 2012, il s’étendait sur 12 sites. On observe depuis peu l’émergence d’une réflexion sur l’intérêt que présenteraient des solutions de regroupement et de rationalisation : cette approche est souhaitée par la direction du SCD et encouragée par la gouvernance de l’UBO. Au coeur de Brest, deux bibliothèques importantes se partagent le secteur santé et le secteur lettres à peu de distance : moyennant construction, un fonctionnement mutualisé pourrait être envisagé et autoriserait des progrès sensibles, notamment en terme d’attractivité et d’extension des horaires d’ouverture. A Quimper coexistent trois bibliothèques distinctes : celle du pôle Pierre Jaquez Hélias, celle de l’IUT et celle de l’IUFM : leur regroupement serait souhaitable et favoriserait une meilleure qualité des services.
Les bibliothèques associées entretiennent des degrés très divers de coopération avec le SCD. Si modestes que soient les collections de certaines d’entre elles, il faut rappeler qu’il est de bonne gestion que l’ensemble des ressources des bibliothèques d’une université soit visible et accessible. Il est donc souhaitable qu’elles rejoignent toutes, à terme, le catalogue commun du SCD et qu’un partenariat soit établi sur la base de conventionnements. Dans le domaine des lettres et sciences humaines, la plupart des bibliothèques de composantes ont été intégrées, à l’exception notable de la bibliothèque Yves Le Gallo dépendant du Centre de Recherche bretonne et celtique (CRBC) qui est doté d’un statut d’unité mixte de service (UMS). Ses collections imprimées (environ 50 000 volumes) ne sont pas signalées dans le SUDOC et ne figurent pas au catalogue du SCD, ce qui constitue une anomalie à laquelle il est urgent de remédier.
L’examen des bâtiments de bibliothèque révèle une situation contrastée. La bibliothèque du Bouguen, ancienne bibliothèque « centrale » (Sciences, Droit et Sport), dispose d’un bâtiment de qualité édifié à la fin des années 1960. Il mériterait toutefois d’être réhabilité dans le cadre du CPER de façon à offrir des services plus adaptés, notamment par l’introduction de salles dédiées au travail en groupe ou au travail individuel. La bibliothèque des lettres et sciences humaines a bénéficié d’une construction dans le cadre du CPER 2000 – 2006. Idéalement située en centre ville, elle devait à l’origine être prolongée par la nouvelle bibliothèque municipale dans le cadre d’un bâtiment aux services mutualisés. Ce projet a été abandonné et il est désormais question de lui adjoindre une construction abritant la bibliothèque de santé qui est aujourd’hui, du point de vue des bâtiments, le véritable point noir du réseau : saturée et plus que vétuste. Il convient de réserver une place à part à la bibliothèque La Pérouse, située à Plouzané, dont le statut est régi par une convention tripartite conclue entre l’Institut français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER), l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’UBO. Cette bibliothèque, qui a bénéficié d’une construction ouverte au public en 2003, offre des espaces fonctionnels et bien équipés.
Afin de faire face à la dispersion des sites, la direction du SCD mène une réflexion approfondie de façon à faire émerger un organigramme qui donne toute sa place à la transversalité et, partant, rende plus lisibles les actions qu’elle porte. Au 1er septembre 2012 l’effectif du SCD totalisait 74 agents correspondant à 64,20 équivalents temps plein. En termes de personnes physiques employées (74), le SCD de Brest se situe légèrement au-dessus de la moyenne des SCD des universités de même catégorie, moyenne qui se situe autour de 70. Pour ce qui est des personnels de la filière bibliothèque, il affiche même un chiffre supérieur à la moyenne : 52 contre 33. Ces données brutes sont néanmoins trompeuses. Ici encore, la dispersion géographique oppose une force centrifuge qu’exprime de façon significative la répartition par ETP et par sites. A elle-seule, la Bibliothèque de la Formation des maîtres, répartie sur 5 sites, consomme 18 emplois et 15,70 ETP.
Le passage aux RCE, intervenu en 2010, n’a pas eu de conséquences significatives sur le mode de répartition budgétaire et le SCD a même bénéficié en 2012 d’une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente. La compensation des étudiants boursiers, dont le poids est important (30 %) est prise en compte par l’UBO. Pour 2013, la situation se présente un peu autrement. A l’instar des autres universités, l’UBO est notamment confrontée à la prise en compte et en charge du « glissement vieillesse technicité » (GVT). Elle impose donc à l’ensemble des composantes de l’université, dont le SCD, une diminution budgétaire de l’ordre de 10 %. Le budget documentaire global du SCD de l’UBO est néanmoins satisfaisant à plusieurs égards. Il représente 73 % des recettes, ce qui est élevé et conforme aux missions qui doivent être les siennes. Il est supérieur au budget documentaire moyen des SCD relevant de la même catégorie : 1 150 000 € contre 873 800 €. Il est nettement supérieur à celui du SCD de Saint-Etienne (782 000 €), comparable à celui du SCD d’Angers (1 182 000 €) et inférieur – mais on pouvait légitimement s’y attendre compte tenu de sa taille– à celui du SCD de Besançon (1 434 000 €). Cette bonne santé générale ne saurait toutefois dissimuler certaines faiblesses : les moyens documentaires « papier » limités des secteurs Santé et Lettres ne sont pas suffisants pour répondre à la pratique actuelle de leurs usagers.
Parmi les points forts du SCD de l’UBO, on peut notamment relever des indicateurs d’activité qui restent convenables - que ce soit en matière d’acquisitions, d’inscriptions ou de prêts -, des horaires d’ouverture attractifs (la bibliothèque de lettres et sciences humaines offre des nocturnes jusqu’à 22 heures, quatre jours par semaine), une adaptation maîtrisée à la documentation électronique ainsi qu’un dispositif efficace de formation des usagers.
Quelques fragilités subsistent néanmoins. Les outils d’évaluation dont elle dispose sont encore perfectibles et le rapport d’activité annuelle gagnerait à être sensiblement étoffé, publié sur le site web du SCD et à faire l’objet d’une présentation devant le Conseil d’administration de l’université. Les relations du SCD avec la gouvernance de l’université et avec ses composantes sont bonnes et témoignent d’un climat de confiance et de dialogue. Toutefois, la documentation ne pouvant être reléguée au rang d’une simple fonction support et devant au contraire être tenue pour un instrument stratégique au service de la pédagogie et de la recherche, il serait souhaitable que l’intégration du SCD à l’université et à ses instances de décision soit davantage formalisée. Enfin, au moment de l’inspection, plusieurs défaillances informatiques ont pu être observées. Or il est essentiel que soit fluidifié l’accès public à l’information, ce qui nécessite probablement que l’université soit en mesure d’affecter des moyens humains supérieurs, voire un poste d’ingénieur, auprès du service d’informatique documentaire du SCD. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.

6 mai 2014

Le service commun de la documentation de l’université de Haute-Alsace dans le Rapport annuel de l'IGB

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
3.3. Le service commun de la documentation de l’université de Haute-Alsace
 
Inscrite au programme de l’inspection générale des bibliothèques au titre de l’année 2013, l’inspection du SCD de l’université de Haute-Alsace, à Mulhouse, s’est déroulée du 5 au 7 mars.
Cette inspection se place dans le contexte du schéma directeur de la politique documentaire du contrat du site alsacien de l’enseignement supérieur. Ce contrat a été signé en juin 2013 entre l’Université de Strasbourg, l’Université de Haute-Alsace, l’INSA de Strasbourg et la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg et le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour la période 2013-2017.
L’UHA est implantée sur cinq campus (Illberg, Collines et Fonderie à Mulhouse et Grillenbreit et Biopôle à Colmar). Elle compte plus de 7 700 étudiants (30 % de boursiers) dont 65% sont originaires du Haut-Rhin et 15 % étrangers, 575 enseignants-chercheurs, 448 personnels administratifs, techniques et de bibliothèques et 1 395 vacataires.
Le SCD comprend une bibliothèque sur chacune des implantations universitaires :
- la bibliothèque de l’Illberg, sur le campus historique de Mulhouse, pour les lettres, sciences humaines et sociales et les sciences et techniques ;
- La BU Fonderie, au centre de Mulhouse, pour le droit, les sciences économiques et sociales et l’histoire de niveau L, ouverte en 2007 ;
- La BUSIM [Bibliothèque de l'Université et de la Société Industrielle de Mulhouse], bibliothèque spécialisée dans l’histoire industrielle, également dans les locaux de la Fonderie, dans un espace jouxtant celui de la BU (20 places assises sur une superficie de 400 m² d’espace public) ;
- La bibliothèque de l’IUT des Collines à Mulhouse, à proximité du campus de l’Illberg, pour 1 150 étudiants ;
- La bibliothèque de l’IUT de Colmar, sur le campus du Grillenbreit (superficie hors oeuvre de 1 710 m² pour les services au public), destinée à 1 300 étudiants.
Le SCD est également en relation avec les bibliothèques associées des 3 écoles d’ingénieurs de l’Université.
Ses effectifs sont de 39 agents dont 34 titulaires (32 ETP) et 5 contractuels. De par sa taille modeste et la relative stabilité des personnels, l’équipe travaille de manière très collective, renforçant ainsi la cohésion du personnel. Elle fait un excellent usage de la visioconférence entre les différents sites pour tenir des réunions de service, pour mettre en commun des pratiques professionnelles et pour des actions de formation continue.
Avec 170 000 monographies et près de 1 000 titres vivants de périodiques recensés fin 2011, les collections imprimées sont modestes, en raison de la jeunesse de l’université. D’après l’ESGBU 2010, elles se classent au 14ème rang sur les 23 bibliothèques de petites et moyennes universités pluridisciplinaires.
Le budget du SCD a subi une érosion de 8 % entre 2009 et 2012. En 2012, il s’élevait à 1 012 655 €, hors masse salariale, cette dernière s’élevant à 1 517 602 €. La documentation a été le poste sacrifié, avec une baisse de 13 %. La part des dépenses consacrée aux acquisitions documentaires représentait 58 % du budget hors masse salariale en 2009, 52 % en 2012 et moins de 50 % en 2013. Le nombre de volumes acquis était de 0,6 par étudiant et de 1,01 par lecteur inscrit, plaçant le SCD de l’UHA au 21ème rang du classement ESGBU en 2011. La tendance n’a pu s’inverser depuis.
En raison du coût des ressources numériques, la part consacrée à la documentation pour la recherche est deux fois plus importante que celle consacrée à l’enseignement (respectivement 65 % et 35 % en 2011). Ceci mériterait d’être infléchi, d’autant plus que les effectifs du niveau L représentent 75 % des effectifs étudiants et les doctorants seulement 2,4 %.
Les ressources électroniques payantes, accessibles à distance depuis 2008, comprennent actuellement 12 500 livres électroniques, 25 000 revues et 54 bases de données. Le SCD se mobilise pour faire connaître ces ressources électroniques à la communauté universitaire, en animant des présentations de ressources, et en mettant en valeur chaque semaine 14 ressources sur le portail documentaire, grâce à un travail de veille assuré par 7 agents. Il propose aussi des services documentaires personnalisés aux enseignants-chercheurs et aux équipes des laboratoires de recherche.
Parallèlement, en collaboration avec l’Ecole doctorale, le SCD est très actif dans la production, l’archivage et la valorisation des travaux de recherche : depuis 2009, à l’issue d’un travail expérimental avec des laboratoires, les travaux de l’UHA sont déposés dans l’archive patrimoniale HAL (Hyper articles en ligne), soit, début 2013, 446 thèses et mémoires électroniques et 400 photos numérisées, relatives au chemin de fer à Mulhouse ; on note la montée en puissance du dépôt d’articles, avec près de 1 300 textes déposés fin 2012 par cent enseignants-chercheurs.
Les ressources produites par l’UHA sont « moissonnées » par le portail régional Alsatica, ce qui amplifie leur l’audience. Il serait intéressant que le portail Internet du SCD établisse un lien avec celui des principales bibliothèques alsaciennes (BNU, SCD de l’université de Strasbourg, bibliothèque municipale de Mulhouse), avec celui de l’ABES et ceux des bibliothèques du réseau de l’Université du Rhin supérieur (EUCOR).
Le SCD s’investit beaucoup pour ce qui concerne l’accueil et les services sur place aux usagers, notamment en direction des étudiants primo-arrivants à l’université. Anticipant le décloisonnement entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur souhaité par les ministères de tutelle (« continuum de formation de l’enseignement scolaire à l’enseignement supérieur »), il accueille les élèves de lycée pour qu’ils se familiarisent avec les ressources documentaires de l’Université.
La moyenne d’ouverture hebdomadaire est passée de 50 heures en 2011 à 53 heures en 2012. La bibliothèque de l’IUT de Colmar a la plus grande amplitude d’ouverture avec 54h30, ce qui engendre un nombre d’entrées moyen par étudiant élevé. La bibliothèque de l’Illberg est quant à elle ouverte jusqu’à 20 heures trois soirs par semaine de novembre à mai.
Le SCD a une expertise reconnue pour la formation des usagers et se classe au premier rang des petites et moyennes universités pluridisciplinaires dans ce domaine : il pratique une politique volontariste en intégrant au maximum la formation à la recherche documentaire dans les cursus : les maquettes des enseignements de L comprennent toutes une unité d’enseignement en documentation. Il intervient dans les UFR, les IUT et dans les écoles d’ingénieurs. Il s’insère aussi dans le « parcours soutien » pour l’aide à la réussite des étudiants, en liaison avec le service d’information et d’orientation (SIO) et le centre de certifications et langues par apprentissage multimédia (CLAM) pour les certifications informatique et internet (C2I). L’activité de formation aux usagers est inscrite sur la fiche de poste de chaque agent, qui y consacre entre 5 % et 30 % de son temps de travail, ce qui représente au total deux équivalents temps plein.
Tout naturellement, fort de cette excellence, le SCD de l’UHA a été désigné pilote pour la formation des usagers parmi ses partenaires dans le cadre de la politique documentaire du site alsacien. Tous les supports de formation élaborés ont été déposés sur le portail du SCD de l’UHA, constituant une « mallette du formateur », accessible par un identifiant, permettant de mutualiser les supports et d’offrir des formations harmonisées à l’échelle régionale.
En ce qui concerne la fréquentation des usagers, le SCD connait un nombre d’entrées élevé, avec une moyenne qui s’établit à 80,7 entrées par an et par usager inscrit. Par contre, le nombre d’inscrits est à la baisse, que ce soit les étudiants (46 % en 2012 contre 57 % en 2010) ou les enseignants-chercheurs (à peine la moitié sont inscrits). Pour le prêt à domicile, la moyenne est de 13 documents empruntés par an et par usager inscrit, avec de grandes différences selon les bibliothèques, puisque celle de la Fonderie et celle de l’Illberg totalisent à elles deux 75 % des emprunts. A noter l’augmentation spectaculaire du nombre de prêts à la BU Fonderie depuis son ouverture (plus de 28 % entre 2008 et 2012), ce qui démontre le rôle joué par un nouvel équipement doté de collections enrichies et mises à jour.
La bibliothèque de l’Illberg (pour les LSH et les sciences et techniques), qui date de la création du campus, est totalement sous-dimensionnée avec seulement 216 places assises et très peu de libre-accès, les espaces internes - pour le personnel de la section et pour l’équipe de direction du SCD - sont aussi très exigus. Sa rénovation et son transfert sur un emplacement voisin ont conduit l’université à orienter le projet vers un Learning centre, qui regroupera en un fonctionnement unifié le service universitaire de pédagogie (SUP), le CLAM et la bibliothèque.
Ce Learning-centre MOSAIC (Maison Ouverte des savoirs, de l’Information et des Sciences) proposera une nouvelle approche de l’apprentissage, axée non seulement sur la formation initiale, mais aussi sur la formation tout au long de la vie (dont l’UHA est un acteur important). Autoformation, innovation pédagogique, compétences linguistiques, usages documentaires s’interpénètreront, au service de la communauté universitaire, mais aussi de l’environnement extérieur – habitants du quartier de l’Illberg et plus largement de Mulhouse, secteur industriel et entreprises locales, etc. Son ouverture est prévue en 2016. D’un montant total estimé à 13,3 M€, le projet est actuellement inscrit au contrat de projets Etat-Région 2014-2020 et son financement total s’élève à 14,7 M€.
Les mois à venir seront décisifs pour le SCD, avec deux projets structurants : son intégration dans le Learning-centre et sa place dans le schéma directeur de la documentation en Alsace. Ceci représente une forte mobilisation des équipes, mais aussi un défi stimulant pour un service de documentation ouvert à l’innovation et à l’écoute des usagers. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.

6 mai 2014

Le service commun de la documentation de l’université de Strasbourg dans le Rapport annuel de l'IGB

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
3.2. Le service commun de la documentation de l’université de Strasbourg
 
L’inspection du service commun de documentation de l’université de Strasbourg, qui s’est déroulée en mars 2013, se situe dans le contexte du contrat de site des établissements d’enseignement supérieur d’Alsace, qui s’est concrétisé par la signature du contrat quinquennal 2013-2017 entre les établissements et l’Etat en juin dernier.
Cette inspection a eu lieu après quelques années particulièrement décisives pour le SCD, résultat de la fusion des bibliothèques des trois universités strasbourgeoises en 2008 (regroupées en SICD) et de l’intégration du SCD de l’IUFM fin 2009.
L’université de Strasbourg se trouve dans une situation singulière, avec la coexistence du SCD et de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU), établissement public à caractère administratif, qui lui a été rattachée par décret du 8 septembre 2010. Les deux entités forment le plus gros équipement documentaire de l‘enseignement supérieur français. Les modalités de l’association de la BNU à l’université seront précisées par une convention avant la fin de l’année 2013.
Les collections du SCD se composent de 1 340 000 monographies, 20 000 périodiques, 87 000 thèses, couvrant l'ensemble des domaines et des disciplines d'enseignement et de recherche, auxquels s’ajoutent cartes, partitions musicales, collections photographiques, manuscrits et documents audiovisuels. L’offre de ressources en ligne se décline en 30 000 revues, 66 bases de données et 16 000 livres électroniques.
En termes de services offerts aux usagers, le SCD dispose de 5 200 places assises et du WIFI généralisé dans ses 32 bibliothèques, réparties sur 7 campus. Ses effectifs sont de 160 emplois (151 ETP) dont 90 % d’agents titulaires. 58 moniteurs étudiants (16 ETP) complètent l’effectif pour assurer l’ouverture en soirée dans les quatre bibliothèques labellisées noctamBU. Le SCD fait partie des bibliothèques universitaires les plus largement ouvertes en France (73 heures d’ouverture par semaine en moyenne en 2012).
Le SCD a développé des partenariats plus ou moins étroits avec les autres bibliothèques de l’université, dites "associées". Les 13 plus importantes d’entre elles (sur 48 recensées) offrent 320 places de lecture. Leurs collections sont estimées à 210 000 volumes, avec un accroissement d’environ 2 000 titres par an. Elles emploient 18 ETP.
Ces atouts ne sauraient masquer certaines fragilités et contraintes, telles que la dispersion des locaux et leur extrême hétérogénéité, générant des coûts de gestion et de management élevé, et l’absence de système de gestion informatisé unifié (un appel d’offre est en cours pour remplacer par un système unique les quatre SIGB obsolètes hérités des SCD antérieurs à la fusion). Le budget du SCD, de 4 370 000 € en 2013 (hors masse salariale et en intégrant le budget de l’URFIST) est en diminution constante (-18 % sur 4 ans).
Le SCD est actuellement confronté à de nombreux chantiers :
Dans le domaine de la gestion des collections : inventaire et désherbage de nombreux fonds, rédaction d’un plan d’urgence pour préserver le patrimoine, catalogage rétrospectif de collections, rationalisation du circuit d’acquisition et de traitement des livres imprimés, formalisation de la politique documentaire.
Dans le domaine informatique, les délais de mise en oeuvre du futur système de gestion devraient être mis à profit par les équipes du SCD pour optimiser la gestion interne. Il ne s’agit pas en effet d’un changement informatique stricto sensu et d’une reproduction des méthodes de travail existantes, mais d’approches renouvelées de l’exercice du métier et de l’harmonisation des pratiques entre bibliothèques. C’est pourquoi plusieurs chantiers bibliothéconomiques d’importance doivent être lancés sans tarder, selon des méthodes de conduite de projet (chef de projet, comité de pilotage, calendrier etc.) : étude sur le circuit du document, étude sur l’harmonisation des prêts, mise en place systématique de la RFID etc.
Par ailleurs, une réflexion sur la place de la numérisation et sur la politique documentaire afférente doit être lancée au plus vite, dans le cadre du contrat quinquennal 2013-2017, en relation avec la BNUS et les autres services documentaires alsaciens.
Dans le cadre du schéma directeur immobilier de l’université, plusieurs opérations sont programmées pour regrouper différentes structures et pour améliorer l’attractivité des équipements documentaires. L’opération la plus importante et la plus emblématique, inscrite au Plan campus, concerne la construction d’une « maison de l’étudiant - Learning centre » de 9 000 m2 à l’emplacement de la bibliothèque Blaise Pascal, qui ne répond pas aux normes de sécurité incendie. Le programme détaillé de l’opération reste à définir. Cette opération doit constituer une opportunité pour intégrer les nouvelles pratiques documentaires des étudiants et des enseignants-chercheurs, en particulier les usages numériques et les évolutions pédagogiques, et pour passer d’une logique de stockage de collections à celle de lieu de vie et d’apprentissage.
La coopération documentaire entre les acteurs du site alsacien a évolué favorablement à partir de 2006, avec l’arrivée d’un nouvel administrateur à la BNU, la perspective du chantier immobilier « BNU Nouvelle », et le rapprochement programmé des universités strasbourgeoises. Les initiatives communes ont été nombreuses, telles que la mise en oeuvre d’une carte documentaire associant la BNU et les SCD des universités de Strasbourg et de Haute-Alsace portant sur les acquisitions courantes effectuées de mai 2006 à juin 2007, l’utilisation depuis 2009 de la carte « Pass campus Alsace » comme carte de lecteur commune à tous les établissements. En 2012, le schéma directeur de la documentation universitaire, proposé pour accompagner le contrat de site, a donné lieu à un partage des compétences et des responsabilités entre les quatre structures documentaires : BNU, SCD de Strasbourg et de Haute-Alsace et INSA.
Doté d’un fort potentiel humain et de nombreuses bibliothèques situées au plus près des usagers, offrant des services sans cesse renouvelés et de riches collections pluridisciplinaires, le SCD de l’université de Strasbourg est un atout pour la communauté universitaire. Depuis 2009, il a franchi plusieurs étapes pour améliorer son organisation et pour développer son offre de services aux publics.
Compte-tenu des échéances induites par le futur système informatique et les chantiers immobiliers, il convient de rassembler les équipes sur des priorités affichées au niveau du SCD, déclinées ensuite par département et par bibliothèque, avec pour chacun un chef de projet et un calendrier validé. Le SCD doit en toute priorité se mobiliser sur ces actions fortes, qui faciliteront la coopération avec les autres partenaires documentaires du site universitaire alsacien. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.

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