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Formation Continue du Supérieur

4 mars 2014

Accompagner les demandeurs d'emploi - Pour en finir avec le retard français

Accompagner les demandeurs d'emploiPar François Fontaine, Franck Malherbet. Depuis trente ans, le chômage n'a jamais reflué durablement sous la barre des 8%. Sans doute est-ce là le signe qu'il est nécessaire de réformer nos politiques de l'emploi.
Les mesures d'accompagnement sont essentielles pour réduire le chômage. Pourtant, la France est à la traîne. Ses politiques sont enserrées dans un millefeuille administratif dans lequel l’État, les régions, les départements et les communes interviennent, mobilisant acteurs privés comme publics, selon une palette de dispositifs malcoordonnés et encore trop rarement évalués.
Or, les vertus et les limites de ces dispositifs sont aujourd’hui bien appréhendées. Il existe une très vaste littérature scientifique sur le sujet. Elle permet de dresser les contours des politiques qui fonctionnent et d’identifier les publics pour lesquels il est souhaitable de les mobiliser. Ce sont ces résultats que cet ouvrage souhaite faire découvrir.

Sommaire

Introduction

Chapitre 1 L'ÉVOLUTION DES POLITIQUES DE L'EMPLOI
La place de l'accompagnement dans les politiques de l'emploi en France
Quelques expériences étrangères de réformes des politiques de l'emploi
L'externalisation du service public à des opérateurs privés de placement

Chapitre 2 LA FRANCE, UN SYSTÈME COMPLEXE EN MUTATION
La réforme du service public de l'emploi : un objectif d'efficacité
La gouvernance du service public de l’emploi
La gouvernance de Pôle Emploi : le rôle prépondérant de l’État

Chapitre 3 LA PLURALITÉ DES DISPOSITIFS D’ACCOMPAGNEMENT
Définir et actualiser un projet personnalisé
Mobiliser les dispositifs d’accompagnement
Des dispositifs mobilisés différemment en fonction du public cible

Chapitre 4 COMMENT ÉVALUER ? PROBLÈMES ET MÉTHODES
Les biais de sélection : comparer ce qui est comparable
Comment remédier à ce problème ?
Interpréter les résultats
Quels critères choisir pour évaluer l’accompagnement ?

Chapitre 5 CE QUE DISENT LES ÉTUDES
De l’utilité d’un accompagnement différencié
De l’efficacité d’un suivi régulier
L’intensification du contrôle et l’effet des sanctions
Un contrôle renforcé peut modifier les choix de méthodes de recherche
Les effets agrégés des politiques d’accompagnement
La formation des demandeurs d’emploi

Chapitre 6 AMÉLIORER LE TRAVAIL DES CONSEILLERS
Les conseillers et l’hétérogénéité de traitement des demandeurs d’emploi
Les objectifs des pouvoirs publics au travers du filtre des conseillers
Une allocation des demandeurs d’emploi peu efficace
Donner aux conseillers et aux agences des critères objectifs
Quelle place pour les conseillers ? Essentielle !

Chapitre 7 L'EXTERNALISATION EN QUESTION
Les modalités de la délégation du placement en France
Les évaluations en France
Que disent les évaluations étrangères ?
Quels enseignements pour la France ?

Chapitre 8 ET EN TEMPS DE CRISE ?
Les effets d’enfermement seraient moins importants en récession
Redéployer les moyens vers les formations

Conclusion

4 mars 2014

MOOC, quand les profs font leur cinéma

Par . Les cours en ligne vont transformer le savoir et la façon d'enseigner.
Un prompteur, des images en surimpression. Une cadreuse, cinq assistants, des invités rassemblés autour d'un homme. Le tournage d'une émission télé ? Pas du tout. Celui d'un cours d'une grande école française du XXIe siècle. C'est la réalisation d'un MOOC (Massive Open Online Course), un cours consultable sur Internet gratuitement. En cette fin janvier, dans le studio flambant neuf du campus d'HEC, la star qui crève l'écran s'appelle Alberto Alemanno. Titulaire de la chaire Jean-Monnet en droit européen dans la prestigieuse école de commerce, il est le premier à s'être lancé dans l'expérience des cours virtuels à HEC, alors que, depuis quelques années, toutes les grandes universités du monde - américaines en tête- mettent en ligne les préceptes de leurs professeurs et, pour la majorité, gratuitement.

4 mars 2014

Formation professionnelle : ce qui va changer

La loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale a été définitivement adoptée le 27 février 2014. S’inspirant de l’Accord national interprofessionnel du 14 décembre dernier, elle établit une rupture en matière de formation professionnelle, passant d’une logique de dépenses sans obligation de former à une logique de maintien des compétences et d’élévation du niveau de qualification des collaborateurs. Objectifs : sécuriser le parcours professionnel de chacun tout en renforçant la compétitivité des entreprises. Explications en 5 points clés.
Compte personnel de formation : une portabilité tout au long de la vie professionnelle
Mesure phare de la nouvelle loi, le compte personnel de formation se substitue au DIF. Il entérine la possibilité pour chaque bénéficiaire de recourir aux heures acquises, quelle que soient les étapes successives de son parcours (changement d’employeur, période de chômage).

  • Objectif :  favoriser la qualification en continu des collaborateurs.
  • Bénéficiaire :  toute personne dès l’âge de 16 ans, en emploi, en recherche d’emploi ou travaillant en ESAT.
  • Acquisition : l’acquisition est proportionnelle au temps de travail, à raison de 24 h par an pendant 5 ans puis de 12 h par an dans la limite de  150 h (contre 120h dans le cadre du DIF).
  • Application : 1er janvier 2015

A noter : les heures de DIF acquises jusqu’au 31/12/2014 pourront être mobilisées dans le cadre du CPF jusqu’au 31/12/2021. Voir l'article...

4 mars 2014

Quelles règles s’appliquent au recouvrement des contributions d’assurance chômage ?

Unédic, le coeur de l'Assurance chômage  - Le coeur de l'assurance chômageDepuis le 1er janvier 2011, les contributions d’assurance chômage sont recouvrées et contrôlées par les Urssaf (ou les CGSS dans les DOM), pour le compte de l’Unédic.
Ce recouvrement s’effectue selon les mêmes règles, garanties et sanctions que celles applicables au recouvrement des cotisations de sécurité sociale.
Par dérogation, ce recouvrement est effectué :

  • par Pôle emploi, lorsque les contributions sont dues au titre de l’emploi de salariés expatriés (hors UE, Espace économique européen et Suisse) et de salariés intermittents du spectacle, ainsi que pour les contributions dues au titre du Contrat de sécurisation professionnelle (CSP) ;
  • par les Caisses de mutualité sociale agricole (CMSA), pour l’emploi de salariés relevant du régime social agricole ;
  • par la CCVRP, pour l’emploi de VRP multicartes (c’est-à-dire qui travaillent au moins pour le compte de deux employeurs) ;
  • par la Caisse de prévoyance sociale (CPS), pour l’emploi de salariés à Saint-Pierre et Miquelon ;
  • et par la Caisse maritime d’allocations familiales (CMAF), pour l’emploi de marins salariés.

Précision ⇒ avant le 1er janvier 2011, l’employeur déclarait et versait ses cotisations de sécurité sociale aux Urssaf puis déclarait et versait ses contributions d’assurance chômage à Pôle emploi, selon des règles différentes. Le transfert du recouvrement aux Urssaf a permis aux employeurs de bénéficier d’un interlocuteur et d’une réglementation uniques.

Pour aller plus loin

4 mars 2014

La fidélisation, au cœur du projet d'entreprise

http://leblogrh.recruteurs.apec.fr/wp-content/uploads/PMarzin.jpgPar Pierre Marzin. Dans l'ambiance de crise que nous vivons, où nous pensons que les salariés n'ont qu'une préoccupation, s'accrocher à leur poste, il peut paraître étonnant que la fidélisation des salariés, soit une de vos préoccupations centrales à vous DRH. Pour y parvenir, vous êtes nombreux à encourager le développement d'un fort sentiment d'appartenance.
Au milieu des nombreuses questions que vous devez résoudre en tant que DRH, la fidélisation des talents n'est pas la moindre. D'elle dépend la capacité de votre entreprise à se développer et à se renouveler. Ce qui explique que vous soyez nombreux à vous poser la question : "comment retenir mes collaborateurs". Hier encore, la DRH d'une grande entreprise de conseil m'expliquait comment elle avait du développer un dispositif favorisant la fidélisation au risque de voir partir ses meilleurs éléments. Suite...
4 mars 2014

Les Régions désignées chef de file de l’attractivité

Lors d’une rencontre le 26 février à Bercy, la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq et les Président(e)s de Région ont consacré la Région comme la collectivité responsable de l’attractivité des territoires pour les entreprises.
Le 18 septembre 2012, L’Etat et les Régions actaient leur volonté d’agir ensemble pour atteindre l’objectif national de résorber le déficit du commerce extérieur hors énergie à la fin du quinquennat.
La loi du 27 janvier 2014 a confirmé le rôle de chef de file des Régions en matière d’internationalisation des entreprises. A l’occasion de leur troisième rencontre, la Ministre et les Présidents de Région ont fait le point sur les actions mises en oeuvre ainsi que sur les coopérations à venir notamment:

  • la poursuite de la dynamique engagée par les plans régionaux d’internationalisation des entreprises (PRIE). Véritables feuilles de route régionales pour l’international, ils fixent des objectifs et des actions en matière d’accompagnement des entreprises et organisent sous le pilotage des Régions le dispositif d’appui à l’export sur le territoire en associant l’ensemble des acteurs concernés (CCI, Ubifrance, Bpifrance, pôles de compétitivité…). 17 plans ont déjà été adoptés. Les PME et ETI bénéficient ainsi d’un accompagnement et de services plus performants grâce aux plates-formes mises en place. En 2013, les Régions ont financé 235 VIE soit 14% des jeunes volontaires placés auprès des PME françaises.
  • l’implication des Régions dans le développement du portail www.france- international.fr qui fédère les acteurs de l’internationalisation des entreprises. Une prochaine version renforcera encore les services disponibles et l’intégration entre le portail national et les dispositifs régionaux pour faciliter le parcours de l’entrepreneur. Suite...
4 mars 2014

Provence-Alpes-Côte d’Azur: l’Etat et la Région ensemble pour l’avenir des jeunes

Pour préparer l’avenir des 800 000 jeunes de Provence-Alpes-Côte d’Azur, âgés de 16 à 29 ans, la Région et l’État renforcent leurs actions communes pour améliorer leurs conditions de vie d’étude et de travail. Soumis au vote des élus, cet engagement partenarial se concrétise par la signature d’une convention entre l’État, la Région et les deux Rectorats du territoire.
L’engagement se porte sur trois enjeux majeurs :

  • Offrir à tous les jeunes un parcours vers la qualification et l'emploi, 
  • Faciliter l’accès à l'autonomie dans toutes ses dimensions,
  • Promouvoir la citoyenneté, l’engagement et la mobilité internationale.

L’ouverture d’un « forum Jeunesse 2020 » permettra de recueillir l’opinion des jeunes eux-mêmes, de mobiliser les initiatives et développer des actions innovantes sur l’ensemble du territoire. Ce forum sert de cadre de travail aux collectivités, aux acteurs associatifs et aux jeunes. Suite...

4 mars 2014

Rhône-Alpes: la Région fête son 100 000ème étudiant boursier d’Explo’RA Sup

Créée en 2004 par la Région Rhône-Alpes, la bourse Explo’RA Sup a facilité le départ à l’étranger de 100 000 étudiants.
Issus de près de 100 établissements conventionnés, représentant toutes les filières d’enseignement supérieur proposées par la Région, les étudiants ont en moyenne 22 ans lors de leur départ et partent pour des séjours aux quatre coins du monde. Voir l’article d’origine.
Rhône-Alpes : la Région fête son 100 000ème étudiant boursier d'Explo'RA Sup
Bourse Explo’RA Sup : la Région fête les 100 000 étudiants rhôinalpins qui ont bénéficié de ce coup de pouce pour leur départ à l'étranger
La bourse Explo’RA Sup a facilité le départ de 100 000 étudiants de Rhône-Alpes, aux profils et aux destinations variés, qui sont devenus au fil du temps des ambassadeurs de la Région. Issus de près de 100 établissements conventionnés, représentant toutes les filières d’enseignement supérieur proposées par la Région, les étudiants ont en moyenne 22 ans lors de leur départ et partent pour des séjours aux quatre coins du monde.
Ils ont contribué à faire de Rhône-Alpes la deuxièm e région de France en termes de mobilité internationale (après l’Ile-de-France), et la première en nombre de bourses régionales attribuées : près de 10 000 bourses Explo’RA Sup sont distribuées en moyenne chaque année aux étudiants par la Région, sans conditions de ressources. Suite...

3 mars 2014

Campagne d’évaluation 2014-2015 (vague A)

AERESDans le cadre de la campagne d’évaluation 2014-2015 (vague A), l’AERES a rencontré lors de quatre réunions les établissements des académies de Bordeaux, Grenoble, Lyon et Toulouse, courant janvier et février 2014.
Ainsi, plus de 1500 participants ont assisté aux réunions qui se sont déroulées en deux temps forts :

  • Une présentation plénière. Didier Houssin, président de l’AERES, a explicité le contexe de transition entre l’AERES et le futur HCERES ainsi que les principales évolutions relatives à l’évaluation. Puis, Jean-Marc Geib, directeur de la section des formations et diplômes, Pierre Glaudes, directeur de la section des unités de recherche, et Philippe Tchamitchian, directeur de la section des établissements, ont présenté les modalités d’évaluation pour la vague A, issues des dispositions de la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et la recherche.
  • Trois ateliers thématiques. Organisés par type d’évaluation (établissements/entités de recherche/formations), ces ateliers ont permis aux équipes de l’AERES de détailler chaque processus d’évaluation, et aux participants d’avoir des éclairages spécifiques et de poser leurs questions. Suite...
3 mars 2014

« Les présidents d’université sont de bons gestionnaires » : Gérard Blanchard, président de l’université de La Rochelle

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgBlog "Il y a une vie après le bac" d'Olivier Rollot. Président de l’université de La Rochelle depuis 2008, Gérard Blanchard est également vice-président de la Conférence des présidents d’université (CPU), notamment en charge des questions financières. Le regard du président d’une université récente et en bonne santé financière sur un système en pleine évolution.
Olivier Rollot :
L’université de La Rochelle a fêté ses 20 ans en 2013. Comment la définiriez-vous ?
rard Blanchard: Comme une belle université de petite taille – 7500 étudiants –, pluridisciplinaire qui sait faire réussir ses étudiants en les accompagnant. Sur le passage de 1ère en 2ème année de licence nos résultats sont par exemple de 15% supérieurs à la moyenne nationale. Notre taux de réussite en licence en trois ans est également de 10% supérieur à la moyenne. Le tout avec pas moins de 46% de boursiers : nous sommes un bel ascenseur social. Sur le plan budgétaire et financier, malgré le contexte très difficile et les décisions que cela impose au sein de l’établissement, nous faisons en sorte de ne pas être en déficit. Notre priorité était de réussir le passage à l’autonomie depuis 2009. Suite de l'article...
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