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Formation Continue du Supérieur

6 mai 2014

On native education, Atleo retreats, Ottawa follows

Go to the Globe and Mail homepageFor a brief moment, Canada had a window of opportunity to improve education for native children at on-reserve schools with the First Nations Control of First Nations Education Act, which sets minimum standards and secure levels of funding.
Ottawa’s decision to put Bill C-33 on ice in the wake of Shawn Atleo’s resignation as national chief of the Assembly of First Nations is deeply regrettable, but understandable. Mr. Atleo’s support of the bill was the linchpin of its legitimacy. Without him, the government needs renewed buy-in from native leadership. More...

6 mai 2014

Le service commun de la documentation de l’université de Bretagne Occidentale dans le Rapport annuel de l'IGB

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
3.4. Le service commun de la documentation de l’université de Bretagne Occidentale

Inscrite au programme 2012 de l’Inspection générale des bibliothèques, la mission d’inspection du Service commun de la documentation (SCD) de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) a été effectuée, sur trois jours, à la fin du mois d’octobre 2012. Cette bibliothèque universitaire n’avait pas été inspectée depuis 1994. Cette mission présentait, en particulier, l’intérêt de dresser un bilan des actions du SCD de l’UBO un an avant le départ à la retraite de son directeur.
De constitution relativement récente, l’université de Bretagne occidentale (UBO) s’est d’abord formée, au cours des années 1960, sous forme de collèges rattachés à l’Université de Rennes. Elle prend son autonomie en 1971, à la suite de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur (loi « Edgard Faure ») du 12 novembre 1968. C’est donc par agrégats successifs de composantes que l’UBO est devenue pluridisciplinaire. Avec 16 683 étudiants à la rentrée 2012, elle appartient à la catégorie des grandes universités pluridisciplinaires avec santé (sauf pharmacie) et, par sa taille, s’apparente à des universités comme Besançon (19 629 étudiants), Angers (19 090 étudiants), ou encore Saint-Etienne (16 076 étudiants). L’université est passée aux responsabilités et compétences élargies en janvier 2010 et a fait l’objet d’une évaluation par l’AERES en 2011. Par ailleurs, elle fait partie des membres fondateurs du pôle de recherche et d’enseignement « Université européenne de Bretagne » (UEB). L’UBO compte aujourd’hui 13 composantes répartis principalement sur 3 villes (Brest, Quimper, Morlaix).
Le SCD de l’UBO est donc confronté à la difficulté d’une forte dispersion géographique. Jusqu’au début de l’année 2012, il s’étendait sur 12 sites. On observe depuis peu l’émergence d’une réflexion sur l’intérêt que présenteraient des solutions de regroupement et de rationalisation : cette approche est souhaitée par la direction du SCD et encouragée par la gouvernance de l’UBO. Au coeur de Brest, deux bibliothèques importantes se partagent le secteur santé et le secteur lettres à peu de distance : moyennant construction, un fonctionnement mutualisé pourrait être envisagé et autoriserait des progrès sensibles, notamment en terme d’attractivité et d’extension des horaires d’ouverture. A Quimper coexistent trois bibliothèques distinctes : celle du pôle Pierre Jaquez Hélias, celle de l’IUT et celle de l’IUFM : leur regroupement serait souhaitable et favoriserait une meilleure qualité des services.
Les bibliothèques associées entretiennent des degrés très divers de coopération avec le SCD. Si modestes que soient les collections de certaines d’entre elles, il faut rappeler qu’il est de bonne gestion que l’ensemble des ressources des bibliothèques d’une université soit visible et accessible. Il est donc souhaitable qu’elles rejoignent toutes, à terme, le catalogue commun du SCD et qu’un partenariat soit établi sur la base de conventionnements. Dans le domaine des lettres et sciences humaines, la plupart des bibliothèques de composantes ont été intégrées, à l’exception notable de la bibliothèque Yves Le Gallo dépendant du Centre de Recherche bretonne et celtique (CRBC) qui est doté d’un statut d’unité mixte de service (UMS). Ses collections imprimées (environ 50 000 volumes) ne sont pas signalées dans le SUDOC et ne figurent pas au catalogue du SCD, ce qui constitue une anomalie à laquelle il est urgent de remédier.
L’examen des bâtiments de bibliothèque révèle une situation contrastée. La bibliothèque du Bouguen, ancienne bibliothèque « centrale » (Sciences, Droit et Sport), dispose d’un bâtiment de qualité édifié à la fin des années 1960. Il mériterait toutefois d’être réhabilité dans le cadre du CPER de façon à offrir des services plus adaptés, notamment par l’introduction de salles dédiées au travail en groupe ou au travail individuel. La bibliothèque des lettres et sciences humaines a bénéficié d’une construction dans le cadre du CPER 2000 – 2006. Idéalement située en centre ville, elle devait à l’origine être prolongée par la nouvelle bibliothèque municipale dans le cadre d’un bâtiment aux services mutualisés. Ce projet a été abandonné et il est désormais question de lui adjoindre une construction abritant la bibliothèque de santé qui est aujourd’hui, du point de vue des bâtiments, le véritable point noir du réseau : saturée et plus que vétuste. Il convient de réserver une place à part à la bibliothèque La Pérouse, située à Plouzané, dont le statut est régi par une convention tripartite conclue entre l’Institut français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER), l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’UBO. Cette bibliothèque, qui a bénéficié d’une construction ouverte au public en 2003, offre des espaces fonctionnels et bien équipés.
Afin de faire face à la dispersion des sites, la direction du SCD mène une réflexion approfondie de façon à faire émerger un organigramme qui donne toute sa place à la transversalité et, partant, rende plus lisibles les actions qu’elle porte. Au 1er septembre 2012 l’effectif du SCD totalisait 74 agents correspondant à 64,20 équivalents temps plein. En termes de personnes physiques employées (74), le SCD de Brest se situe légèrement au-dessus de la moyenne des SCD des universités de même catégorie, moyenne qui se situe autour de 70. Pour ce qui est des personnels de la filière bibliothèque, il affiche même un chiffre supérieur à la moyenne : 52 contre 33. Ces données brutes sont néanmoins trompeuses. Ici encore, la dispersion géographique oppose une force centrifuge qu’exprime de façon significative la répartition par ETP et par sites. A elle-seule, la Bibliothèque de la Formation des maîtres, répartie sur 5 sites, consomme 18 emplois et 15,70 ETP.
Le passage aux RCE, intervenu en 2010, n’a pas eu de conséquences significatives sur le mode de répartition budgétaire et le SCD a même bénéficié en 2012 d’une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente. La compensation des étudiants boursiers, dont le poids est important (30 %) est prise en compte par l’UBO. Pour 2013, la situation se présente un peu autrement. A l’instar des autres universités, l’UBO est notamment confrontée à la prise en compte et en charge du « glissement vieillesse technicité » (GVT). Elle impose donc à l’ensemble des composantes de l’université, dont le SCD, une diminution budgétaire de l’ordre de 10 %. Le budget documentaire global du SCD de l’UBO est néanmoins satisfaisant à plusieurs égards. Il représente 73 % des recettes, ce qui est élevé et conforme aux missions qui doivent être les siennes. Il est supérieur au budget documentaire moyen des SCD relevant de la même catégorie : 1 150 000 € contre 873 800 €. Il est nettement supérieur à celui du SCD de Saint-Etienne (782 000 €), comparable à celui du SCD d’Angers (1 182 000 €) et inférieur – mais on pouvait légitimement s’y attendre compte tenu de sa taille– à celui du SCD de Besançon (1 434 000 €). Cette bonne santé générale ne saurait toutefois dissimuler certaines faiblesses : les moyens documentaires « papier » limités des secteurs Santé et Lettres ne sont pas suffisants pour répondre à la pratique actuelle de leurs usagers.
Parmi les points forts du SCD de l’UBO, on peut notamment relever des indicateurs d’activité qui restent convenables - que ce soit en matière d’acquisitions, d’inscriptions ou de prêts -, des horaires d’ouverture attractifs (la bibliothèque de lettres et sciences humaines offre des nocturnes jusqu’à 22 heures, quatre jours par semaine), une adaptation maîtrisée à la documentation électronique ainsi qu’un dispositif efficace de formation des usagers.
Quelques fragilités subsistent néanmoins. Les outils d’évaluation dont elle dispose sont encore perfectibles et le rapport d’activité annuelle gagnerait à être sensiblement étoffé, publié sur le site web du SCD et à faire l’objet d’une présentation devant le Conseil d’administration de l’université. Les relations du SCD avec la gouvernance de l’université et avec ses composantes sont bonnes et témoignent d’un climat de confiance et de dialogue. Toutefois, la documentation ne pouvant être reléguée au rang d’une simple fonction support et devant au contraire être tenue pour un instrument stratégique au service de la pédagogie et de la recherche, il serait souhaitable que l’intégration du SCD à l’université et à ses instances de décision soit davantage formalisée. Enfin, au moment de l’inspection, plusieurs défaillances informatiques ont pu être observées. Or il est essentiel que soit fluidifié l’accès public à l’information, ce qui nécessite probablement que l’université soit en mesure d’affecter des moyens humains supérieurs, voire un poste d’ingénieur, auprès du service d’informatique documentaire du SCD. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.

6 mai 2014

Le service commun de la documentation de l’université de Haute-Alsace dans le Rapport annuel de l'IGB

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
3.3. Le service commun de la documentation de l’université de Haute-Alsace
 
Inscrite au programme de l’inspection générale des bibliothèques au titre de l’année 2013, l’inspection du SCD de l’université de Haute-Alsace, à Mulhouse, s’est déroulée du 5 au 7 mars.
Cette inspection se place dans le contexte du schéma directeur de la politique documentaire du contrat du site alsacien de l’enseignement supérieur. Ce contrat a été signé en juin 2013 entre l’Université de Strasbourg, l’Université de Haute-Alsace, l’INSA de Strasbourg et la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg et le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour la période 2013-2017.
L’UHA est implantée sur cinq campus (Illberg, Collines et Fonderie à Mulhouse et Grillenbreit et Biopôle à Colmar). Elle compte plus de 7 700 étudiants (30 % de boursiers) dont 65% sont originaires du Haut-Rhin et 15 % étrangers, 575 enseignants-chercheurs, 448 personnels administratifs, techniques et de bibliothèques et 1 395 vacataires.
Le SCD comprend une bibliothèque sur chacune des implantations universitaires :
- la bibliothèque de l’Illberg, sur le campus historique de Mulhouse, pour les lettres, sciences humaines et sociales et les sciences et techniques ;
- La BU Fonderie, au centre de Mulhouse, pour le droit, les sciences économiques et sociales et l’histoire de niveau L, ouverte en 2007 ;
- La BUSIM [Bibliothèque de l'Université et de la Société Industrielle de Mulhouse], bibliothèque spécialisée dans l’histoire industrielle, également dans les locaux de la Fonderie, dans un espace jouxtant celui de la BU (20 places assises sur une superficie de 400 m² d’espace public) ;
- La bibliothèque de l’IUT des Collines à Mulhouse, à proximité du campus de l’Illberg, pour 1 150 étudiants ;
- La bibliothèque de l’IUT de Colmar, sur le campus du Grillenbreit (superficie hors oeuvre de 1 710 m² pour les services au public), destinée à 1 300 étudiants.
Le SCD est également en relation avec les bibliothèques associées des 3 écoles d’ingénieurs de l’Université.
Ses effectifs sont de 39 agents dont 34 titulaires (32 ETP) et 5 contractuels. De par sa taille modeste et la relative stabilité des personnels, l’équipe travaille de manière très collective, renforçant ainsi la cohésion du personnel. Elle fait un excellent usage de la visioconférence entre les différents sites pour tenir des réunions de service, pour mettre en commun des pratiques professionnelles et pour des actions de formation continue.
Avec 170 000 monographies et près de 1 000 titres vivants de périodiques recensés fin 2011, les collections imprimées sont modestes, en raison de la jeunesse de l’université. D’après l’ESGBU 2010, elles se classent au 14ème rang sur les 23 bibliothèques de petites et moyennes universités pluridisciplinaires.
Le budget du SCD a subi une érosion de 8 % entre 2009 et 2012. En 2012, il s’élevait à 1 012 655 €, hors masse salariale, cette dernière s’élevant à 1 517 602 €. La documentation a été le poste sacrifié, avec une baisse de 13 %. La part des dépenses consacrée aux acquisitions documentaires représentait 58 % du budget hors masse salariale en 2009, 52 % en 2012 et moins de 50 % en 2013. Le nombre de volumes acquis était de 0,6 par étudiant et de 1,01 par lecteur inscrit, plaçant le SCD de l’UHA au 21ème rang du classement ESGBU en 2011. La tendance n’a pu s’inverser depuis.
En raison du coût des ressources numériques, la part consacrée à la documentation pour la recherche est deux fois plus importante que celle consacrée à l’enseignement (respectivement 65 % et 35 % en 2011). Ceci mériterait d’être infléchi, d’autant plus que les effectifs du niveau L représentent 75 % des effectifs étudiants et les doctorants seulement 2,4 %.
Les ressources électroniques payantes, accessibles à distance depuis 2008, comprennent actuellement 12 500 livres électroniques, 25 000 revues et 54 bases de données. Le SCD se mobilise pour faire connaître ces ressources électroniques à la communauté universitaire, en animant des présentations de ressources, et en mettant en valeur chaque semaine 14 ressources sur le portail documentaire, grâce à un travail de veille assuré par 7 agents. Il propose aussi des services documentaires personnalisés aux enseignants-chercheurs et aux équipes des laboratoires de recherche.
Parallèlement, en collaboration avec l’Ecole doctorale, le SCD est très actif dans la production, l’archivage et la valorisation des travaux de recherche : depuis 2009, à l’issue d’un travail expérimental avec des laboratoires, les travaux de l’UHA sont déposés dans l’archive patrimoniale HAL (Hyper articles en ligne), soit, début 2013, 446 thèses et mémoires électroniques et 400 photos numérisées, relatives au chemin de fer à Mulhouse ; on note la montée en puissance du dépôt d’articles, avec près de 1 300 textes déposés fin 2012 par cent enseignants-chercheurs.
Les ressources produites par l’UHA sont « moissonnées » par le portail régional Alsatica, ce qui amplifie leur l’audience. Il serait intéressant que le portail Internet du SCD établisse un lien avec celui des principales bibliothèques alsaciennes (BNU, SCD de l’université de Strasbourg, bibliothèque municipale de Mulhouse), avec celui de l’ABES et ceux des bibliothèques du réseau de l’Université du Rhin supérieur (EUCOR).
Le SCD s’investit beaucoup pour ce qui concerne l’accueil et les services sur place aux usagers, notamment en direction des étudiants primo-arrivants à l’université. Anticipant le décloisonnement entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur souhaité par les ministères de tutelle (« continuum de formation de l’enseignement scolaire à l’enseignement supérieur »), il accueille les élèves de lycée pour qu’ils se familiarisent avec les ressources documentaires de l’Université.
La moyenne d’ouverture hebdomadaire est passée de 50 heures en 2011 à 53 heures en 2012. La bibliothèque de l’IUT de Colmar a la plus grande amplitude d’ouverture avec 54h30, ce qui engendre un nombre d’entrées moyen par étudiant élevé. La bibliothèque de l’Illberg est quant à elle ouverte jusqu’à 20 heures trois soirs par semaine de novembre à mai.
Le SCD a une expertise reconnue pour la formation des usagers et se classe au premier rang des petites et moyennes universités pluridisciplinaires dans ce domaine : il pratique une politique volontariste en intégrant au maximum la formation à la recherche documentaire dans les cursus : les maquettes des enseignements de L comprennent toutes une unité d’enseignement en documentation. Il intervient dans les UFR, les IUT et dans les écoles d’ingénieurs. Il s’insère aussi dans le « parcours soutien » pour l’aide à la réussite des étudiants, en liaison avec le service d’information et d’orientation (SIO) et le centre de certifications et langues par apprentissage multimédia (CLAM) pour les certifications informatique et internet (C2I). L’activité de formation aux usagers est inscrite sur la fiche de poste de chaque agent, qui y consacre entre 5 % et 30 % de son temps de travail, ce qui représente au total deux équivalents temps plein.
Tout naturellement, fort de cette excellence, le SCD de l’UHA a été désigné pilote pour la formation des usagers parmi ses partenaires dans le cadre de la politique documentaire du site alsacien. Tous les supports de formation élaborés ont été déposés sur le portail du SCD de l’UHA, constituant une « mallette du formateur », accessible par un identifiant, permettant de mutualiser les supports et d’offrir des formations harmonisées à l’échelle régionale.
En ce qui concerne la fréquentation des usagers, le SCD connait un nombre d’entrées élevé, avec une moyenne qui s’établit à 80,7 entrées par an et par usager inscrit. Par contre, le nombre d’inscrits est à la baisse, que ce soit les étudiants (46 % en 2012 contre 57 % en 2010) ou les enseignants-chercheurs (à peine la moitié sont inscrits). Pour le prêt à domicile, la moyenne est de 13 documents empruntés par an et par usager inscrit, avec de grandes différences selon les bibliothèques, puisque celle de la Fonderie et celle de l’Illberg totalisent à elles deux 75 % des emprunts. A noter l’augmentation spectaculaire du nombre de prêts à la BU Fonderie depuis son ouverture (plus de 28 % entre 2008 et 2012), ce qui démontre le rôle joué par un nouvel équipement doté de collections enrichies et mises à jour.
La bibliothèque de l’Illberg (pour les LSH et les sciences et techniques), qui date de la création du campus, est totalement sous-dimensionnée avec seulement 216 places assises et très peu de libre-accès, les espaces internes - pour le personnel de la section et pour l’équipe de direction du SCD - sont aussi très exigus. Sa rénovation et son transfert sur un emplacement voisin ont conduit l’université à orienter le projet vers un Learning centre, qui regroupera en un fonctionnement unifié le service universitaire de pédagogie (SUP), le CLAM et la bibliothèque.
Ce Learning-centre MOSAIC (Maison Ouverte des savoirs, de l’Information et des Sciences) proposera une nouvelle approche de l’apprentissage, axée non seulement sur la formation initiale, mais aussi sur la formation tout au long de la vie (dont l’UHA est un acteur important). Autoformation, innovation pédagogique, compétences linguistiques, usages documentaires s’interpénètreront, au service de la communauté universitaire, mais aussi de l’environnement extérieur – habitants du quartier de l’Illberg et plus largement de Mulhouse, secteur industriel et entreprises locales, etc. Son ouverture est prévue en 2016. D’un montant total estimé à 13,3 M€, le projet est actuellement inscrit au contrat de projets Etat-Région 2014-2020 et son financement total s’élève à 14,7 M€.
Les mois à venir seront décisifs pour le SCD, avec deux projets structurants : son intégration dans le Learning-centre et sa place dans le schéma directeur de la documentation en Alsace. Ceci représente une forte mobilisation des équipes, mais aussi un défi stimulant pour un service de documentation ouvert à l’innovation et à l’écoute des usagers. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.

6 mai 2014

Le service commun de la documentation de l’université de Strasbourg dans le Rapport annuel de l'IGB

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
3.2. Le service commun de la documentation de l’université de Strasbourg
 
L’inspection du service commun de documentation de l’université de Strasbourg, qui s’est déroulée en mars 2013, se situe dans le contexte du contrat de site des établissements d’enseignement supérieur d’Alsace, qui s’est concrétisé par la signature du contrat quinquennal 2013-2017 entre les établissements et l’Etat en juin dernier.
Cette inspection a eu lieu après quelques années particulièrement décisives pour le SCD, résultat de la fusion des bibliothèques des trois universités strasbourgeoises en 2008 (regroupées en SICD) et de l’intégration du SCD de l’IUFM fin 2009.
L’université de Strasbourg se trouve dans une situation singulière, avec la coexistence du SCD et de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU), établissement public à caractère administratif, qui lui a été rattachée par décret du 8 septembre 2010. Les deux entités forment le plus gros équipement documentaire de l‘enseignement supérieur français. Les modalités de l’association de la BNU à l’université seront précisées par une convention avant la fin de l’année 2013.
Les collections du SCD se composent de 1 340 000 monographies, 20 000 périodiques, 87 000 thèses, couvrant l'ensemble des domaines et des disciplines d'enseignement et de recherche, auxquels s’ajoutent cartes, partitions musicales, collections photographiques, manuscrits et documents audiovisuels. L’offre de ressources en ligne se décline en 30 000 revues, 66 bases de données et 16 000 livres électroniques.
En termes de services offerts aux usagers, le SCD dispose de 5 200 places assises et du WIFI généralisé dans ses 32 bibliothèques, réparties sur 7 campus. Ses effectifs sont de 160 emplois (151 ETP) dont 90 % d’agents titulaires. 58 moniteurs étudiants (16 ETP) complètent l’effectif pour assurer l’ouverture en soirée dans les quatre bibliothèques labellisées noctamBU. Le SCD fait partie des bibliothèques universitaires les plus largement ouvertes en France (73 heures d’ouverture par semaine en moyenne en 2012).
Le SCD a développé des partenariats plus ou moins étroits avec les autres bibliothèques de l’université, dites "associées". Les 13 plus importantes d’entre elles (sur 48 recensées) offrent 320 places de lecture. Leurs collections sont estimées à 210 000 volumes, avec un accroissement d’environ 2 000 titres par an. Elles emploient 18 ETP.
Ces atouts ne sauraient masquer certaines fragilités et contraintes, telles que la dispersion des locaux et leur extrême hétérogénéité, générant des coûts de gestion et de management élevé, et l’absence de système de gestion informatisé unifié (un appel d’offre est en cours pour remplacer par un système unique les quatre SIGB obsolètes hérités des SCD antérieurs à la fusion). Le budget du SCD, de 4 370 000 € en 2013 (hors masse salariale et en intégrant le budget de l’URFIST) est en diminution constante (-18 % sur 4 ans).
Le SCD est actuellement confronté à de nombreux chantiers :
Dans le domaine de la gestion des collections : inventaire et désherbage de nombreux fonds, rédaction d’un plan d’urgence pour préserver le patrimoine, catalogage rétrospectif de collections, rationalisation du circuit d’acquisition et de traitement des livres imprimés, formalisation de la politique documentaire.
Dans le domaine informatique, les délais de mise en oeuvre du futur système de gestion devraient être mis à profit par les équipes du SCD pour optimiser la gestion interne. Il ne s’agit pas en effet d’un changement informatique stricto sensu et d’une reproduction des méthodes de travail existantes, mais d’approches renouvelées de l’exercice du métier et de l’harmonisation des pratiques entre bibliothèques. C’est pourquoi plusieurs chantiers bibliothéconomiques d’importance doivent être lancés sans tarder, selon des méthodes de conduite de projet (chef de projet, comité de pilotage, calendrier etc.) : étude sur le circuit du document, étude sur l’harmonisation des prêts, mise en place systématique de la RFID etc.
Par ailleurs, une réflexion sur la place de la numérisation et sur la politique documentaire afférente doit être lancée au plus vite, dans le cadre du contrat quinquennal 2013-2017, en relation avec la BNUS et les autres services documentaires alsaciens.
Dans le cadre du schéma directeur immobilier de l’université, plusieurs opérations sont programmées pour regrouper différentes structures et pour améliorer l’attractivité des équipements documentaires. L’opération la plus importante et la plus emblématique, inscrite au Plan campus, concerne la construction d’une « maison de l’étudiant - Learning centre » de 9 000 m2 à l’emplacement de la bibliothèque Blaise Pascal, qui ne répond pas aux normes de sécurité incendie. Le programme détaillé de l’opération reste à définir. Cette opération doit constituer une opportunité pour intégrer les nouvelles pratiques documentaires des étudiants et des enseignants-chercheurs, en particulier les usages numériques et les évolutions pédagogiques, et pour passer d’une logique de stockage de collections à celle de lieu de vie et d’apprentissage.
La coopération documentaire entre les acteurs du site alsacien a évolué favorablement à partir de 2006, avec l’arrivée d’un nouvel administrateur à la BNU, la perspective du chantier immobilier « BNU Nouvelle », et le rapprochement programmé des universités strasbourgeoises. Les initiatives communes ont été nombreuses, telles que la mise en oeuvre d’une carte documentaire associant la BNU et les SCD des universités de Strasbourg et de Haute-Alsace portant sur les acquisitions courantes effectuées de mai 2006 à juin 2007, l’utilisation depuis 2009 de la carte « Pass campus Alsace » comme carte de lecteur commune à tous les établissements. En 2012, le schéma directeur de la documentation universitaire, proposé pour accompagner le contrat de site, a donné lieu à un partage des compétences et des responsabilités entre les quatre structures documentaires : BNU, SCD de Strasbourg et de Haute-Alsace et INSA.
Doté d’un fort potentiel humain et de nombreuses bibliothèques situées au plus près des usagers, offrant des services sans cesse renouvelés et de riches collections pluridisciplinaires, le SCD de l’université de Strasbourg est un atout pour la communauté universitaire. Depuis 2009, il a franchi plusieurs étapes pour améliorer son organisation et pour développer son offre de services aux publics.
Compte-tenu des échéances induites par le futur système informatique et les chantiers immobiliers, il convient de rassembler les équipes sur des priorités affichées au niveau du SCD, déclinées ensuite par département et par bibliothèque, avec pour chacun un chef de projet et un calendrier validé. Le SCD doit en toute priorité se mobiliser sur ces actions fortes, qui faciliteront la coopération avec les autres partenaires documentaires du site universitaire alsacien. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.

6 mai 2014

La documentation interuniversitaire parisienne dans le Rapport annuel de l'IGB

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
3.1. La documentation interuniversitaire parisienne

Cette étude fait suite à d’autres rapports récents sur les bibliothèques interuniversitaires (rapport IGB n° 2009-018 de septembre 2009 intitulé Autonomie universitaire et mutualisation : le cas des bibliothèques interuniversitaires ; rapport IGB n° 2010-023 de mars 2011 exposant les conclusions d’un groupe de travail sur les bibliothèques interuniversitaires).
Au moment où étaient en négociation les contrats de la vague D qui comprend la plupart des universités contractantes à une ou plusieurs bibliothèques interuniversitaires parisiennes et où sont en cours de préfiguration les communautés d’universités et d’établissements instituées par la loi n°2013-660 du 22 juillet 2013, il a paru en effet nécessaire d’examiner la situation de chacune des bibliothèques interuniversitaires (BIU) parisiennes et de rechercher les solutions les mieux adaptées à leur contexte.

Dans le cadre du calendrier contractuel, la question de la documentation interuniversitaire a semblé devoir être traitée en priorité, devant l’analyse monographique des structures documentaires de chaque université. Le paysage parisien et francilien impose en effet un traitement large de la question de l’accès à l’offre documentaire, compte tenu de deux facteurs : la multiplicité des acteurs en présence (l’État, bien sûr, ainsi que les universités et les grands établissements, mais aussi la Région et la Ville de Paris), et l’évolution des usages des bibliothèques. La mobilité des étudiants ne cesse de croître et leurs pratiques traversent chaque jour un peu plus les frontières institutionnelles. Un récent rapport de l’Inspection a confirmé ces constats.
Si les BIU constituent l’essentiel de la documentation interuniversitaire, il existe également d’autres entités qu’il est utile de prendre en compte dans la réflexion. Ainsi, la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC) est un groupement d’ intérêt public fondé par des universités, de grands établissements et l’Etat (MESR). Dans le cadre du campus Condorcet, un grand équipement documentaire réunissant des collections de plusieurs établissements est également en projet : son statut définitif n’est pas fixé. Par ailleurs, d’autres bibliothèques au sein des services communs de documentation ou dans des instituts d’université peuvent, de par le public qu’elles desservent et les services qu’elles rendent, jouer des fonctions de nature interuniversitaire. Les projets documentaires mutualisés élaborés dans le cadre des PRES (et donc des futures communautés d’universités et d’établissements) sont également des éléments de ce paysage. Enfin, il importe de prendre en compte l’existence d’un centre de conservation partagée des collections, le CTLes, d’autant plus important pour l’analyse que le stockage de collections peu utilisées au centre de Paris représente pour la collectivité une lourde charge.
La mission constituée au sein de l’IGB a ré uni les inspecteurs chargés du suivi des BIU parisiennes. Elle a demandé en avril 2013 aux établissements de rattachement de renseigner un état des lieux. Puis elle a rencontré de juin à septembre 2013 chacun des présidents des universités contractantes. Ces rencontres ont été suivies d’échanges avec chacun des directeurs de BIU en septembre 2013.
La documentation interuniversitaire parisienne est constituée principalement par six bibliothèques (Sorbonne, Cujas, Sainte-Geneviève, Sainte-Barbe, BIU Santé, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), qui réunissent une part importante du patrimoine documentaire des universités franciliennes. Ces bibliothèque s ont le statut de services inter-établissements de coopération documentaire, et sont gérées dans le cadre de conventions entre plusieurs universités contractantes, l’une d’entre elle s étant l’université de siège, à laquelle sont délégués les moyens. Le nombre d’universités contractantes va de deux pour Cujas à cinq pour la Sorbonne ou Sainte-G eneviève, ce qui rend parfois difficile un pilotage effectif de ces services et peut déresp onsabiliser certains des partenaires. A côté de ces bibliothèques à statut interuniversitaire, on trouve d’autres bibliothèques au sein des universités qui, par leur vocation spécialisée ou leur fréquentation, sont de fait interuniversitaires.
Le statut de la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civ ilisations), qui est un groupement d’intérêt public constitué par neuf établissements fondateurs - dont le CNRS - et l’Etat, est une exception dans le paysage documentaire parisien. Ce statut, reconduit jusqu’en 2018, doit toutefois évoluer en prenant en compte les caractéristiques de la BULAC et leur évolution : des moyens provenant principalement de l’Etat, une proximité forte avec deux PRES (Sorbonne Paris Cité et héSam), un lectorat de plus en plus diversifié.
La constitution de communautés d’universités et d’établissements et la négociation de contrats de site amènent à rechercher des solutions qui permettraient de simplifier la gestion de ces BIU et de responsabiliser leurs tutelles. Comme le paysage universitaire parisien va connaître de fortes évolutions dans les cinq à dix prochaines années, dont le fait majeur est le campus Condorcet, et que les conséquences futures de ces évolutions sur la fréquentation des bibliothèques existantes sont difficiles à évaluer, le présent rapport formule des recommandations à court et moyen terme, dont la mise en oeuvre constituerait une amélioration notable du réseau documentaire parisien.
La première condition est de rendre cet ensemble plus visible et accessible à l’ensemble de la communauté universitaire francilienne. Notamment, il est éminemment souhaitable que les universités parisiennes établissent en commun des règles d’accès aux bibliothèques gérées par les services communs de la documentation, aux BIU ainsi qu’à leurs importantes bibliothèques spécialisées. Ces règles d’accès seraient valablement fondées sur deux principes complémentaires :
- l’accès de toute la communauté universitaire parisienne à l’ensemble des bibliothèques ;
- un accès prioritaire à certaines de ces bibliothèques, compte tenu des contraintes de locaux, en fonction de critères de niveau d’étude et de recherche ou de critères disciplinaires.
La question de l’accueil des publics et de l’ouverture des bibliothèques concerne par ailleurs un périmètre plus large que l’enseignement supérieur, du fait que les étudiants fréquentent aussi des établissements dépendant du ministère de la Culture (BnF, BPI, Universcience), ou des bibliothèques publiques, de la Ville de Paris, mais aussi d’autres communes de la périphérie. Cette question appelle un effort de concertation et d’organisation, autour d’une instance commune, dont la Chancellerie des universités de Paris pourrait assurer la coordination. La mise en place d’une telle instance, ouverte à des représentants du MCC, de la BnF, de la BPI, de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France nécessite que soit confiée à la Chancellerie des universités de Paris une mission de coordination de la documentation universitaire parisienne. Si la question de l’accueil est prioritaire, d’autres questions documentaires justifieraient une coordination renforcée entre communautés d’universités à l’échelle parisienne, notamment en matière de développement des collections, de numérisation ou d’accès aux ressources électroniques.
Concernant les pistes d’évolution envisagées pour chaque BIU, elles reposent sur une analyse qui a permis d’identifier : des bibliothèques à vocation principale de recherche ayant un public national important (la BIU Santé, la BDIC) ; des bibliothèques à vocation à la fois pédagogique et de recherche (la Sorbonne, Cujas) ; des bibliothèques à vocation principale pédagogique (Sainte-Geneviève, Sainte-Barbe - la bibliothèque Sainte-Geneviève ayant un rayonnement large en Ile-de-France).
Les solutions envisagées sont de trois types :
- transfert à la Chancellerie des universités de Paris de la gestion des bibliothèques qui accueillent un large public ;
- délégation nationale de gestion dans le cadre d’une convention entre l’Etat et une université porteuse (ou à terme une communauté d’universités et d’établissements) pour les bibliothèques de recherche à vocation nationale ;
- conventions entre un nombre restreint d’universités desservant en majorité un public extérieur (ou à terme de communautés d’universités) pour les bibliothèques dont les universités contractantes constituent la plus grande partie du public.
Par ailleurs, la répartition des charges entre universités, assise actuellement sur des reversements de droits de bibliothèque déconnectés de la fréquentation et des usages réels, doit évoluer vers une participation aux charges calculée sur la fréquentation par université (la moyenne des lecteurs inscrits sur trois ans glissants étant un critère pertinent). Plus globalement, il est urgent de revoir la prise en compte des emplois et des crédits des BIU dans le modèle d’allocation des moyens.
Rapporteurs : Pierre Carbone, Yves Alix. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.

6 mai 2014

Les Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche dans le Rapport annuel de l'IGB

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
Les inspections réalisées en 2013 auront permis de confirmer la manière dont les bibliothèques universitaires s’inscrivent dans les grandes évolutions connues au plan national, mais aussi de souligner quelques points d’attention qui freinent la « capitalisation » des initiatives :
• Le pilotage des services, le management de s personnels et la transversalité dans les organigrammes sont d’actualité, mais l’intégration de toute la documentation dans les SCD est insuffisamment formalisée ; d’autre part, les sites physiques restent trop dispersés,
• La gestion de la tension entre qualité des ressources et services offerts aux publics, l’implication des agents dans l’archivage et la valorisation des travaux de recherche sont des axes de progrès confirmés,
• L’érosion de la dépense documentaire et, par ailleurs, les collections et les ressources non signalées dans le SUDOC font peser une incertitude sur la mise à disposition des moyens documentaires, électroniques comme « papier »,
• Les projets de Learning centres, en lien avec les services de pédagogie et d’apprentissage, l’aide à la réussite des étudiants confirment les efforts de modernisation des bibliothèques ; toutefois le nombre de salles dédiées au travail en groupe ou au travail individuel demeure insuffisant,
• L’évolution favorable de la coopération documentaire, la mutualisation des compétences et des responsabilités entre les bibliothèques, l’optimisation de la gestion et des pratiques ne suffisent pas à enrayer la baisse du nombre d’inscrits, même si la fréquentation et le nombre des prêts, ou des téléchargements, augmentent. Télécharger le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.
3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche
3.1. La documentation interuniversitaire parisienne
3.2. Le service commun de la documentation de l’université de Strasbourg
3.3. Le service commun de la documentation de l’université de Haute-Alsace
3.4. Le service commun de la documentation de l’université de Bretagne Occidentale

6 mai 2014

Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013

En 2013, dans le cadre de son programme d'activité fixé par lettre de mission des ministres de l'enseignement supérieur et de la recherche et de la culture et de la communication, l'Inspection générale des bibliothèques (I.G.B.) a exercé sa mission d'évaluation et de contrôle sur la documentation interuniversitaire parisienne principalement constituée par 6 bibliothèques ; 3 services communs de la documentation des universités ont été inspectés et 11 bibliothèques des collectivités territoriales. Conformément à ce programme, l'I.G.B. a également publié des rapports sur les thèmes suivants : les bibliothèques départementales de prêt, la situation de la lecture publique en Corse, les relations des bibliothèques des collectivités territoriales avec les bibliothèques scolaires, les indicateurs documentaires pour les sites universitaires. Voir le Rapport annuel de l'Inspection générale des bibliothèques 2013.

Sommaire du rapport

Introduction

1. Etudes thématiques

2. Evaluation du contrat de performance 2008-2013 de la Bibliothèque nationale de France

3. Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche

4. Bibliothèques des collectivités territoriales

5. Ressources humaines et formation.

6. Fonctionnement de l’Inspection générale des bibliothèques

Annexes

  • Annexe 1 : Lettre de mission du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministre de la Culture et de la Communication
  • Annexe 2 : Répartition des zones d'inspection en 2013
  • Annexe 3 : Répartition des zones d'inspection en 2014
  • Annexe 4 :  Informations pratiques concernant l’I.G.B
  • Annexe 5 : Table des sigles et abréviations. Voir l'article...
6 mai 2014

Réponse de Geneviève Fioraso à la question d'Alfred Marie-Jeanne, député de la Martinique

Geneviève Fioraso est revenue sur la situation de l'université Antilles-Guyane lors des questions d'actualité au gouvernement du 6 mai 2014.
Monsieur le député, vous évoquez deux problèmes différents. Le premier porte sur l'évolution des structures de l'université Antilles-Guyane (U.A.G.), et le second, sur des pratiques frauduleuses identifiées à l'occasion d'un contrôle récent de la Cour des comptes.
Sur le premier sujet, le gouvernement a souhaité la création d'une université de Guyane afin de tenir compte des spécificités de ce territoire, où seuls 5% des jeunes, étaient inscrits à l'Université. Cela entraîne effectivement une évolution des structures de l'UAG. Dans ce contexte, le gouvernement partage votre souhait de maintenir une université unique des Antilles. Cette solution correspond d'ailleurs aux attentes de toutes les forces vives de l'Université. C'est aussi le sens des textes qui sont en préparation et qui seront adoptés dans les prochaines semaines, après que les personnels aient été consultés, ainsi que le CNESER.
Sur le second sujet, je peux vous assurer que le gouvernement partage votre souci d'exemplarité dans la gestion des établissements d'enseignement supérieur. On ne peut pas affirmer que les conséquences du contrôle de la Cour des comptes seraient restées lettre morte. Sur le plan judiciaire, le procureur de la République a bien été saisi, dès la remise du rapport définitif de la Cour début 2013. Une enquête préliminaire a été ouverte en avril 2013 et la procédure suit son cours. Par ailleurs, une mission de l'Inspection générale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a été diligentée. Ses conclusions seront connues bientôt et permettront de tirer toutes les conséquences de cette affaire sur le plan administratif.
En conclusion, je peux vous assurer qu'il n'y a ni démantèlement, ni imbroglio, mais il y a la même volonté que la vôtre, Monsieur le député, du gouvernement de défendre la qualité de l'enseignement supérieur dans les Antilles, dont nous savons tous qu'il est décisif pour l'avenir de ces territoires et des jeunes. Voir l'article...

6 mai 2014

Contribution à l'évaluation du 2ème Plan national santé environnement 2009-2013

L’évaluation du deuxième plan national santé-environnement (P.N.S.E. 2), menée avec l’IGAS et le C.G.E.D.D., a porté sur le degré de réalisation des actions du plan, sa gouvernance et son organisation notamment au regard des autres politiques publiques, sa déclinaison au niveau territorial, les moyens financiers et humains qui lui sont consacrés avec un volet "recherche" traité spécifiquement. Enfin, le traitement des problématiques de santé-environnement (S.E.) dans quelques autres pays a été abordé. Voir le rapport : Evaluation du 2ème plan national santé environnement et les Annexes du rapport Evaluation du 2ème plan national santé environnement. Voir l'article...

6 mai 2014

Coursera picks up steam in China as more students take MOOCs on mobile

By . It’s just been just over half a year since massive-open-online-course (MOOC) portal Coursera partnered with China’s online media giant Netease to create a fully localized version of its service, Coursera Zone. Today, China downloads the Coursera Android app more than any other country, and it’s the number two country in terms of iOS download apps. China is Coursera’s fastest growing market after the United States, according to founder Andrew Ng. Ng gave a keynote at the Global Mobile Internet Conference talking about Coursera’s progress. Read more...

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