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Formation Continue du Supérieur

11 juillet 2012

Création d'un Institut du service civique

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Martin Hirsch a annoncé le lancement de l'Institut du service civique. Cet Institut vise à favoriser l'insertion des jeunes sur le marché du travail. L'objectif étant de les former pour qu'ils intègrent des postes à responsabilité.
Il s'adresse à des volontaires ayant un fort potentiel pour exercer des responsabilités ou mener à bien un projet original. Il leur permet d'accéder à des formations, des emplois, des soutiens pour réaliser ce potentiel. Par ailleurs, il permet à des entreprises et des établissements de formation d'identifier et d'accueillir des jeunes talentueux et motivés.
750 volontaires se sont portés candidats; la première promotion en comptera 150.
Plus d'informations : www.institut-service-civique.fr/.

Le service civique est ouvert aux 16-25 ans: des volontaires travaillent pour une durée de six mois à un an dans une association, une collectivité territoriale ou un établissement public pour une cause d'intérêt général.
Voir aussi Les masters de langues étrangères appliquées et de négociation internationale et interculturelle de l'Université d'Aix-Marseille ouverts au Service civique et Service civique - impact sur l’indemnisation et les aides.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Martin Hirsch announced the launch of the Institute of civic service. This Institute aims to foster the integration of youth into the labor market. The objective is to train them to integrate positions. It targets volunteers with a high potential for assuming responsibilities or carrying out an original project. It allows them to access training, jobs, support to realize this potential. It also allows companies and training institutions to identify and foster young talented and motivated. More...
11 juillet 2012

Transition professionnelle des salariés en CIF

Retour à la page d’accueil de FongecifLe Congé Individuel de Formation pour sécuriser son emploi Comptant parmi les moins qualifiés et majoritairement issus de PME, les salariés en Congé Individuel de Formation aspirent à une nouvelle orientation, se spécialisent et renforcent leur employabilité, selon l’analyse de plus de 40 000 parcours de salariés.
L’Observatoire des Transitions Professionnelles® (OTP) publie sa deuxième étude sur les parcours de transition professionnelle de 40 607 salariés ayant bénéficié d’un Congé Individuel de Formation (CIF).
L’OTP®, qui réunit sept Fongecif (Alsace, Bretagne, Centre, Ile-de-France, Pays-de-la-Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes), a analysé en profondeur le parcours de l’emploi vers la formation de ces salariés. Il a étudié les changements de domaine et les montées en qualification qui s’opèrent, dans une démarche à la fois quantitative, appuyée sur des analyses chiffrées détaillées, et qualitative par le récit de 25 parcours de salariés. Retrouvez l'étude complète et ces 25 portraits.
Des salariés au départ très peu qualifiés

41% des 40 607 salariés ont au mieux un BEP (niveaux V et VI). Ils sont issus à 70% d’une petite ou moyenne entreprise, contre 49% des salariés en France.Pour Bernard Richard, vice-président du Fongecif Bretagne, et Vincent Pigache, vice-président du Fongecif Ile-de-France, s’exprimant au nom des sept Fongecif membres de l’OTP®: « Les salariés issus de PME font partie du public prioritaire dans les financements des Fongecif ainsi que les salariés de plus faible niveau de qualification, potentiellement plus fragiles sur le marché de l’emploi. En près de trente ans, le réseau des Fongecif a pris en charge près de 1 million de parcours individualisés de formation. »
L’étude OTP® illustre le passage d’un métier à un autre via la formation

L’étude révèle que les salariés bénéficiaires de CIF ont en moyenne 14 ans d’ancienneté professionnelle au moment d’entrer en formation. En souhaitant se former, 81% ont recherché un changement de domaine de compétences. 36% aspiraient en plus à augmenter leur niveau de diplôme. « Majoritairement, ces salariés aspirent à sécuriser leur parcours professionnel. Ce changement envisagé renforcera parfois leurs compétences par une spécialisation, et souvent leur employabilité », observent les deux porte-parole.
La moitié des salariés provient de trois secteurs d’activité: « le commerce, la réparation automobile et domestique »; « l’industrie manufacturière »; « le transport et l’entreposage ».
Trois spécialités de formation sont plus souvent sollicitées: « transport, manutention et magasinage » (20%); « la santé » (8%); « le travail social » (6%).Cette étude est la première, en France, à montrer le lien entre le métier exercé et la formation envisagée par ces salariés en CIF.
La situation du salarié après sa formation fera l’objet de la prochaine étude de l’OTP.
Intervenants à la Conférence de Presse du 5 juillet 2012: M. Bernard Richard, Vice-Président Fongecif Bretagne; M. Vincent Pigache, Vice-Président Fongecif Ile-de-France; Mme Frédérique Dorgère, Chargée d’études, Fongecif Bretagne; témoignage de M. Philippe Dole, Responsable programme Contrat de sécurisation professionnelle de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS).
Conclusions
Cette étude s’appuyant sur une base de données des salarié(e)s en CIF financés par sept Fongecif constitue une avancée dans l’analyse des transitions métier–formation–métier spécifiques aux salarié(e)s en CIF. Elle décrit les différences de parcours en fonction des caractéristiques individuelles des salarié(e)s et de leur métier d’origine. Elle permet d’observer la manière dont les Fongecif adaptent leur accompagnement à ces demandes; les moins diplômés, et plus âgés bénéficiant d’un accompagnement plus important au regard de la durée et des services utilisés.
En mettant en évidence quatre types de transition professionnelle, l’étude souligne que les salarié(e)s envisagent majoritairement un changement de domaine de compétences plus qu’une recherche de montée en qualification.
À cette étape de l’analyse et dans l’attente de pouvoir disposer de données relatives à la situation des salarié(e)s une fois leur formation terminée, plusieurs pistes d’études se dessinent. La principale est celle qui permettra de comprendre les liens existants entre:
• le domaine de la formation et celui du métier exercé à l’issue de la formation,
• le lien existant plus largement entre le domaine de métier d’origine et celui du métier exercé à l’issue de la formation.
À partir de là, et au préalable, l’exercice consistera à définir, via les données dont on dispose, ce que signifie un parcours sûr (sécurité de l’emploi, celle du parcours). Ensuite, l’étude tentera de déterminer parmi les quatre formes de transition définies ici, celle qui s’avère être plus facilement une transition “sécurisée”.
Ainsi, par exemple, on pourra se demander si le fait d’envisager un changement professionnel sans sortir de son domaine (transition interne) constitue un parcours plus sécurisé (par la connaissance du milieu et la construction d’un réseau professionnel) qu’un changement total de domaine? L’étude s’intéressera aussi au lien, d’une part, entre les services d’accompagnement apportés par les Fongecif et le recours au bilan de compétences, ou à la VAE et, d’autre part, la sécurisation de l’emploi ou du parcours qui suit la formation.
Ces questions pourront trouver leurs réponses dans une prochaine étude de l’OTP®.
Pour en savoir plus consultez:
Le dossier de presse.
L'étude de l'observatoire des transitions professionnelles (OTP) 2012.
Voir aussi L’Observatoire des Transitions Professionnelles - 7 Fongecif rassemblés pour analyser les parcours des salariés.
Επιστροφή στην αρχική σελίδα Fongecif Η ατομική εκπαίδευση Αφήστε να εξασφαλίσει τη δουλειά του ως ένα από τα λιγότερο ειδικευμένων και οι περισσότεροι από αυτούς από τις ΜΜΕ, οι εργαζόμενοι σε επιμέρους εκπαιδευτική άδεια προσβλέπουν σε μια νέα κατεύθυνση, να ειδικευτεί και να ενισχύσουν την απασχολησιμότητά τους, σύμφωνα με την ανάλυση της διαδρομής πάνω από 40.000 των εργαζομένων. Περισσότερα...
11 juillet 2012

Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche - une ambition partagée pour l'avenir de notre pays

Lancement des Assises de l'enseignement sup et de la rechercheGeneviève Fioraso a annoncé, mercredi 11 juillet 2012, le lancement des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les trois objectifs prioritaires en seront: la réussite des étudiants, la réorganisation de la Recherche et la révision de la gouvernance des établissements et des politiques de sites et de réseaux.
Le Président de la République a fait de la jeunesse la priorité du projet pour la France. La tenue des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche sera une étape importante vers une telle ambition. Elles seront conduites avec la contribution de tous ceux qui en seront les acteurs et les bénéficiaires: les communautés universitaires et scientifiques, les étudiants et les forces vives du pays, en particulier les entreprises.
Les assises de l'enseignement supérieur et de la recherche seront animées par un comité de pilotage indépendant présidé par madame Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel, avec le Professeur Vincent Berger comme Rapporteur Général.
Après une phase de Consultation Nationale de Juillet à septembre 2012, des Assises Territoriales se réuniront en octobre, puis les Assises Nationales fin novembre et le rapport sera rendu en décembre. La loi relative aux libertés et responsabilités des universités (L.R.U.) et la loi d’orientation et de programme pour la recherche seront alors corrigées et les nouvelles dispositions seront soumises au Parlement dès le début 2013.
Ces Assises vont permettre de replacer l’élévation du niveau de formation pour le plus grand nombre, la science et la recherche, au cœur des enjeux sociétaux, culturels, environnementaux et économiques de notre pays et d’en faire des leviers pour la croissance.Trois thèmes y seront débattus:
- la réussite de tous les étudiants sera la première priorité, avec une attention spécifique portée au premier cycle, comme à l’orientation et à l’insertion professionnelle et un plan national pour la vie étudiante. Conformément à l’engagement présidentiel, les 5000 emplois supplémentaires pour l’enseignement supérieur, dont 1000 en 2013, seront affectés prioritairement au premier cycle. Un nouveau cadre de formation des enseignants au sein des universités sera mis en œuvre à la rentrée 2013, en lien étroit avec le Ministère de l’éducation nationale
- la réorganisation de la recherche, de ses institutions, de sa stratégie internationale, de son rôle dans l’économie, de son impact sociétal, sanitaire, environnemental sera le deuxième objectif. Les rôles respectifs des universités, des organismes  nationaux de recherche et des écoles, ainsi que des agences et alliances nationales récemment créées seront reprécisés ou redéfinis. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le ministère du Redressement Productif soutiendront une initiative nationale en faveur de la recherche technologique, immédiatement transférable dans le tissu industriel, notamment les P.M.E.-P.M.I. et E.T.I.
- la révision de la gouvernance des établissements et des politiques de sites et de réseaux constitue le troisième objectif. Les formes et modalités de l’autonomie des établissements, ainsi que les nouvelles formes de coopération entre établissements seront réexaminées.
Cette nouvelle politique de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche agira comme un levier de croissance en Europe et permettra à la France de jouer pleinement son rôle de soutien à la construction et au renforcement de l’espace européen de la recherche dans toutes ses dimensions.
Launch of Audience sup teaching and research Genevieve Fioraso announced Wednesday, July 11, 2012, the launch of Audience higher education and research. The three priorities will be: student success, the research reorganization and revision of the governance of institutions and policies of sites and networks.
The President of the Republic has made youth a priority project for France.
The holding of the Assizes of higher education and research will be an important step towards this ambition. They will be conducted with input from all who are stakeholders and beneficiaries: the academic and scientific communities, students and forces of the country, particularly businesses. More...
11 juillet 2012

Bernard Belloc rejoint SKEMA Business School

Le GREP RH, site des relations Ecoles-EntreprisesBernard Belloc, ancien conseiller pour l’enseignement supérieur et la recherche auprès de Nicolas Sarkozy, deviendra à compter du 1er septembre 2012 le conseiller stratégique de la direction générale de l'école de commerce SKEMA.
Ce docteur en sciences économiques a été choisi pour développer et diriger trois projets stratégiques pour l’école de management. Il s’occupera ainsi de l’évolution du campus chinois de l’école, basé à Suzhou, et du montage d’une institution commune avec un partenaire chinois. Il devra aussi assurer le déploiement du campus parisien de SKEMA, et renforcer les relations politico-diplomatiques de l'établissement à l’international.
Deux doctorats et une agrégation

Titulaire d’un doctorat d’Etat en sciences économiques, Bernard Belloc dispose également d'un doctorat de troisième cycle en économie mathématique et économétrie, ainsi qu’une agrégation de droit et de sciences économique.
Il a ainsi commencé sa carrière en tant que professeur à l’université de Bordeaux 1 puis de Toulouse 1, pour ensuite s’orienter vers une carrière administrative. Très investi dans l’université de Toulouse, il occupera de nombreux postes à responsabilité entre 1989 et 2003, et deviendra d’ailleurs le président de l’université de 1998 à 2003.
Des fonctions importantes à l'international
En parallèle, il est membre de plusieurs groupes d’experts auprès du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et, à partir des années 2000, il remplit plusieurs missions aux Etats-Unis et en Asie. Entre 2005 et 2007, il a occupé un poste de conseiller pour la science et la technologie auprès de l’ambassade de France en Chine, avant d’être appelé à l’Elysée pour conseiller Nicolas Sarkozy sur l’enseignement supérieur et la recherche.
GREP ΥΕ ιστοσελίδα Σχέσεις Σχολείου-Επιχειρήσεων Bernard Belloc, πρώην σύμβουλος για την τριτοβάθμια εκπαίδευση και την έρευνα στο Νικολά Σαρκοζί, θα τεθούν σε ισχύ 1 του Σεπτεμβρίου 2012 στρατηγικός σύμβουλος με τη γενική κατεύθυνση της SKEMA σχολείο των επιχειρήσεων. Περισσότερα...
11 juillet 2012

La position des UROF à la Conférence sociale

Conférence sociale: la Fédération des Unions Régionales des Organismes de Formation (UROF) prend position. Dans le champ spécifique de la formation des demandeurs d’emploi et des publics précaires, la Fédération des Urof a, dès 2004, développé une analyse et fait des propositions auxquelles les faits donnent aujourd’hui une actualité renouvelée.
Les éléments de contexte:

Le chômage reste à un niveau très élevé alors que la demande de compétences des entreprises repousse dans la précarité les plus jeunes qui peinent à trouver un premier emploi et les plus fragiles, salariés seniors et ceux maitrisant mal les savoirs de base.
L’application des règles des marchés publics a fragilisé les opérateurs y compris l’Afpa et ceux d’entre eux qui ont appliqué à ce champ de l’intervention publique, des stratégies opportunistes, ont souvent entrainé dans leur déconfiture, des acteurs historiques de dimension plus modeste, sur lesquels ils s’appuyaient en leur sous-traitant une activité qu’ils étaient incapables de mettre en œuvre. Il faut donc redessiner les contours d’un outil stable, professionnalisé et évolutif au service de missions d’intérêt générale.
Les éléments de diagnostic:

Il est tout à fait remarquable de noter que les innombrables rapports qui ont été consacrés ces quinze  dernières années à la formation professionnelle ou aux acteurs qui concourent  à ces dispositifs parviennent de façon quasi unanime aux mêmes conclusions sans qu’il ait été possible de réformer des dysfonctionnements qui génèrent des pertes d’efficience considérables malgré un effort financier très important de la nation.
Les problèmes identifiés liés au cloisonnement des compétences et des financements, au pilotage et à la gouvernance du système doivent donc  être abordés.
Une architecture rénovée (I) doit s’appuyer sur des acteurs au service  de missions d’intérêt général dans le cadre du service public de la formation (II).

I) Pour une architecture rénovée:
Régionalisation des compétences

Malgré des avancées, la loi de 2009 n’apporte des gains d’efficience qu’à la marge. Le service public de l’orientation reste à construire en spécifiant le rôle de ses différentes composantes. Nous sommes sur ce point favorable au pilotage de ce service public par les Régions qui outre la labellisation devra mettre en place des conventions d’objectifs et de moyens garantissant la mise en synergie-aujourd’hui très insuffisante au plan des prescriptions- avec le service public de la Formation ce qui suppose le transfert de compétences et de moyens de ce champ aux Régions.
Régionalisation des fonds

Le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels doit être largement régionalisé tant son fonctionnement actuel est insatisfaisant. Les Régions doivent être associées au pilotage régional du fonds. Actuellement  les appels à projets du FPSPP exposent  les fonds destinés aux demandeurs d’emploi et aux publics fragilisés  à être « préemptés » par les OPCA les plus importants  et donc in fine à privilégier une logique de branche à une logique de territoire alors que selon nous il faut parvenir à un certain équilibre entre ces deux logiques. Par ailleurs les OPCA ne sont pas les mieux à même pour mener ces missions, il suffit d’observer les difficultés de mise en œuvre des formations destinées aux publics salariés maitrisant mal les savoirs de base pour en être convaincu.
En outre nous partageons la proposition de l’ARF d’abonder le Fonds Régional des Fonds de l’UNEDIC destinés aux demandeurs d’emploi.
Cibler les missions de Pôle Emploi

Pôle Emploi souffre d’une image dégradée aussi bien auprès des entreprises que des demandeurs d’emploi et des partenaires qui travaillent avec  lui ou pour lui. On a le sentiment que les procédures internes, que son mode de gouvernance et ses implications managériales ont  vidé de son sens sa mission qui selon nous doit être restaurée à savoir le traitement facilitateur du dossier administratif du demandeur, l’accueil et l’orientation du demandeur, la supervision de son parcours et le rapprochement  de l’offre et de la demande d’emploi. Son rôle doit se cantonner à ces missions.
Rapprocher Pôle Emploi des territoires

Dans ce cadre nous estimons nécessaire  de rapprocher  l’institution des territoires en maintenant une structure nationale; Ce modèle qui existe dans l’univers mutualiste doit permettre de concilier les missions liées aux impératifs de l’Etat de pilotage de la politique nationale de l’emploi tout en rapprochant l’établissement  public des besoins des territoires. Il semble donc  nécessaire de régionaliser  Pôle Emploi au travers de contrats d’objectif et de moyens fondés non pas sur des actes administratifs mais sur l’atteinte d’objectifs en cohérence avec la politique de l’emploi , de l’orientation et de la formation en associant  à sa gouvernance au niveau régional  l’Etat, les Régions  et les partenaires sociaux.
Il ne s’agit donc pas d’hypertrophier un établissement déjà ingouvernable en lui ajoutant des moyens mais d’interroger ses missions, son mode de gouvernance et  in fine son management au service de ses missions de service public.
Les prestations d’accompagnement seront confiées à des opérateurs associés au service public sur lesquels pèseront  aux moyens de mandatement par octroi de droits spéciaux des obligations d’implantation ,de compétences des intervenants, de connaissance des territoires, d’évaluation permanente des performances. Ce mode d’intervention outre qu’il évite tout effet de cliquet sur les finances publiques, permet un pilotage conjoncturel mieux adapté et plus exigeant. La mise en œuvre des marchés publics par Pôle Emploi sur ce champ est l’exemple de ce qu’il faut selon éviter.
II) Le service public de la formation
est composé de l’ensemble des opérateurs qui peuvent attester des moyens nécessaires à sa mise en œuvre, du professionnalisme et de la stabilité de leurs équipes, de leur ancrage territorial et de leur volonté de se soumettre aux obligations spécifiques qui le caractérisent.
Mandatement par droits spéciaux

Il est financé au travers d’un mandatement par octroi de droits spéciaux et nous proposons avec l’ensemble du collectif SSIG France la mise en place d’une convention de partenariat d’intérêt général CPIG (cf contribution spécifique jointe).
Dans le respect des règles communautaires

Il s’agit d’un service public fonctionnel qui se définit par les missions qu’il met en œuvre et non par la nature des opérateurs. L’AFPA en est un membre éminent mais elle ne peut occuper de position nodale dans le système car sa culture d’entreprise et son positionnement historique l’incline peu à nouer des liens collaboratifs avec les autres acteurs quels qu’ils soient (financeurs-orientation-organismes de formation)  mais plutôt à demander que l’on travaille pour elle. A ce titre, elle ne peut  siéger au SPE.
Transfert des compétences et des ressources

Le service public de la formation est placé sous l’autorité des Régions et réunit l’ensemble des missions concernant la formation des demandeurs d’emploi et des publics précaires dont une partie est actuellement assurée par l’Etat (personnes sous main de justice-compétences clés),par Pôle Emploi et par l’Agefiph. Ces compétences et les ressources afférentes doivent donc être transférées.
Une concertation Régionale renouvelée

Le gain de rationalité du système confère aussi des responsabilités importantes aux Régions qui ont perdu durant ces dernières années, le lien collaboratif que certaines avaient su créer et que la pratique des marchés publics a délité. Nous proposons donc, conjointement à ces transferts, la création d’une instance de concertation réunissant les représentants de l’ensemble des acteurs de l’orientation et de la formation y compris les représentants des opérateurs ainsi que des représentants des partenaires sociaux et du Carif-Oref.  Cette instance consultative peut être réunie une fois par an au niveau Régional. Il est important que l’achèvement de la décentralisation ne débouche pas sur un « patchwork » de situations sans cohérence et il incombe à la loi de prévoir les instances décisionnaires et consultatives dont la conférence territoriale incluant les représentants des opérateurs que nous appelons de nos vœux.
La sécurité sociale professionnelle: Une logique exigeante

Compte tenu de l’évolution visant à créer légitimement une sécurité sociale professionnelle permettant à chacun de se former tout au long de la vie, les UROF soutiennent ces changements et leurs adhérents sont fortement impliqués dans ceux ci. Ces mutations ne sont pas sans conséquences sur la gestion des organismes qui doivent déployer une ingénierie pédagogique adaptée à cette individualisation et à la nécessaire modularisation des actions de formation. L’obligation de garantir un haut niveau de qualité des services induit des contraintes tant au niveau de la gestion des dispositifs que de la qualification des formateurs qui ont été insuffisamment prises en compte ces dernières années.
Qualité et pluriannualité

Un service public exigeant doit être fondé sur des relations stables avec les opérateurs dans le cadre d’une convention cadre pluriannuelle (CPIG). Les Régions sont trop souvent aujourd’hui, les seuls financeurs publics de formation remettant en cause chaque année leurs opérateurs ce qui est de plus en plus incompatible avec la complexification croissante des dispositifs et de leur gestion.
La prise en compte des coûts réels dans le cadre de la compensation financière des missions de service public du SIEG de formation doit être fondée sur l’élaboration concertée d’un « référentiel de coûts d’une entreprise moyenne bien gérée » de façon à mettre ce service public en conformité avec les exigences de la Commission Européenne.
Nos propositions s’articulent donc autour d’une simplification du système au profit de services publics de l’orientation et de la formation Régionalisés.
Social Conference: Federation of Unions of Regional Training Organizations (UROF) takes place.
Unemployment remains very high while the demand for skills in business pushes the precarious younger who struggle to find their first job and the most fragile, older workers and those evil mastering basic skills.
The application of procurement rules has weakened operators including the AFPA and those of them who have applied to this field of public intervention, opportunistic strategies have often resulted in their defeat, the historical actors smaller-scale, on which they relied in their subcontractor activity they were unable to implement.
Therefore redraw the contours of a stable tool, professionalized and scalable to serve general interest missions. More...
11 juillet 2012

We need young people who are able to make a job, not just take a job

The Guardian homeBy Peter Jones, guardian.co.uk. Something has gone horribly wrong with our education system. Earlier this year I read a damning report that showed the university dropout rate across Britain had soared. The number of students failing to complete their courses jumped from 28,210 to 31,755 last year – a rise of almost 13%. It was the first time since records began, a decade ago, that the rate had crept above 30,000.
Worryingly, that drop-out rate is likely to continue rocketing in coming years, while the demand for university courses in the UK is falling. Figures show that applications for degree courses are down by almost 9% in just 12 months. This is, in part, due to the rising costs of actually studying for a degree. But while a university course might be the right option for many young people, increasing numbers of students are realising the benefits of alternative forms of education.
Throughout my career, some of my best hires have been people who have bypassed the traditional route of university and learned their skills through apprenticeship schemes or alternative education courses. They have come to the workplace with a solid understanding of the real world and a steely determination to succeed. Those are the characteristics we need in order to build an entrepreneurial Britain. Knowledge-based apprenticeships kickstart careers. Just look at British fashion designer Karen Millen, for example, who learned her craft through an apprenticeship scheme. They can also generate sustainable economic growth: the National Audit Office found that for every £1 spent on apprenticeships £18 is generated for the economy.
I'm constantly blown away by the ambition and talent of this country's young people – many of whom elect not to attend university. Take these three examples I have worked with: 17-year-old Robert Nunn, who runs the Young Aviation Fund, a social enterprise that provides young people with funding to start a career in aviation.
Or 20-year-old Nick Bannister who has developed an educational toy called Mind Bloxx, which helps children to learn arithmetic, or 19-year-old Henna Mushtaq, who runs an Indian tattoo business and has patented her own henna machine. We need to equip more young people with the confidence and skills to turn their business dreams into reality. We need to kickstart Britain's economy by encouraging the next generation of Richard Bransons and Vivienne Westwoods to go for it in business.
For many young people on-the-job training and hands-on experience is the real route to employability, not a university education.
I'm determined to create a nation of "doers"
, to instil a go-getting approach in our young people. In today's tough climate, they need to create opportunities for themselves and have the confidence to make a job, not just take a job. Britain lacks that fundamental belief that anyone can make it. What we need is a British dream. Let's give young people the courage and ambition to go for it.
10 juillet 2012

Precipice or Crossroads?

By Scott Jaschik. The land-grant universities of the United States are this year celebrating the sesquicentennial of the Morrill Act, which not only led to the creation of many of the universities, but arguably was instrumental in the development of public higher education broadly. A new book, Precipice or Crossroads? Where America's Great Public Universities Stand and Where They Are Going Midway Through Their Second Century (State University of New York Press), features essays related to public universities' history and current challenges. Essays mix the history of the universities with questions about their financing, their education and research missions, and their role in the world. The editors of the collection are Daniel Mark Fogel, a professor of English and former president of the University of Vermont, and Elizabeth Malson-Huddle, a lecturer in English at the university. Fogel responded via e-mail to questions about the book's essays and themes:
Q: What do you consider the most significant features of the Morrill Act of 1862 in terms of how public higher education was promoted in the United States?

A: The Morrill Act set the paradigm for public higher education in America. It reshaped existing institutions and set in motion the creation of new ones. In the depths of the worst crisis in our history, it was a signal moment in the building of the nation. It drove curricular transformation, elevating practical studies, especially agriculture and engineering, as essential and central additions to — not replacements for — what American colleges had taught previously (classics, literature, theology).
It did so for the benefit of ordinary people, the "industrial classes," who by and large had had little or no access to higher education: "the leading object shall be," the act reads, "without excluding other scientific and classical studies, and including military tactics, to teach such branches of learning as are related to agriculture and the mechanic arts, in such manner as the legislatures of the States may respectively prescribe, in order to promote the liberal and practical education of the industrial classes in the several pursuits and professions in life." The public purpose of higher education was thus forged in the Morrill Act, based on a belief that value would accrue not only to the citizens who benefited from the chance to study in the land-grant colleges but also to their states, their regions, and the nation in building agriculture, industry, know-how, and what some like to call "human capital."
The democratic implications of the act were amplified in the second Morrill Act of 1890, which insisted that postsecondary opportunity be extended to African Americans in states where the original land-grant schools were segregated. Moreover, the 1862 Act, which might have federalized higher education, instead confirmed the decision of the nation’s founders not to establish a national university, leaving the curriculum, management, and primary funding responsibilities to the states ("in such manner as the legislatures of the states may respectively prescribe"). The act thus promoted a distinguishing feature of American public higher education, its decentralization, a key to its strength and its genius. The ramifications over the last 150 years of all of these features of the act are hard to exaggerate. As I observe in Precipice or Crossroads?, for example, the GI Bill may be considered a secondary effect of the act, since without the capacity created by the state universities we never could have absorbed the huge influx of students after 1945, taking a nation that had gone to war with only 7 percent of its people studying beyond high school to 45 percent by 1960 and to over 70 percent in 2009.
Today, public research universities educate some 85 percent of the students who receive bachelor’s degrees at all American research universities, and 70 percent of all graduate students; perform more than 60 percent of the nation’s academic R &D; and award more than 50 percent of the doctorates in 11 of 13 disciplines the secretary of education identified in 2008 as national needs categories, including between 60 and 80 percent in computer and information sciences, engineering, foreign languages and linguistics, mathematics and statistics, and physical sciences. Take a bow, Justin Morrill.
Q: Do you think American higher education developed in different ways than, say, European higher education because of the land-grant movement?
A:
As noted, the act reinforced the decentralized (non-federalized) character of American higher education, a major distinction between our "system" and systems in other countries, including the highly centralized postsecondary systems in Europe. The land-grant movement, moreover, coincided with, and was a powerful element in, the evolution of the American research university as a hybrid of the English model of residential undergraduate education and the Germanic model of research married to graduate education. Arguably, the two greatest experiments that determined the emergent shape of the modern American research university were Daniel Coit Gilman’s at Johns Hopkins University (founded 1876) and Andrew Dickson White’s at Cornell University (founded 1865). One of those two, Cornell, was founded as a land grant, and its founder’s intention, democratizing with respect to access and comprehensive with respect to curricula, is encapsulated in an institutional motto deeply resonant with the ethos of Justin Smith Morrill and the intent of the Morrill Act, Ezra Cornell’s "I would found an institution where any person can find instruction in any study." More generally, the mass nature of American higher education without question has drawn impetus, and built capacity, from the land-grant movement. As Cornell wrote, "any person," not just a white male member of the elite, and "any study," not just the classical curriculum of America’s early colleges.
Q: At many land-grant universities, even those with outstanding agriculture colleges and extension services, agriculture is less central today than it was in the era when those institutions were founded. How significant is this shift?
A:
Well, here are four observations, partially against the grain of the question. First, in Justin Morrill’s own state, the University of Vermont (chartered 1791) accepted the land-grant designation in 1865 but did not appoint any agricultural faculty or grant any agriculture degrees for a quarter of a century. At Cornell, founded as a land-grant in 1865, the trustees were initially hostile to agriculture, and the College of Agriculture was not created, with a very small faculty, until 1888 (designated the New York State College of Agriculture only in 1904). So the agricultural component wasn’t always big or central at first, and it grew — as did many of the institutions — only slowly. Second, in 1900, well over half the population lived on farms and in rural areas — 41 percent worked in the agricultural sector — and agriculture was a huge component of gross domestic product (GDP). Today, agriculture, though far more productive per acre than in 1900 — largely due to land-grant based research and innovation — represents well under 2 percent of GDP.
But the great agriculture colleges are larger and more productive of graduates and research than they were in earlier periods. In absolute terms, agriculture colleges have more often than not waxed, not waned. Third, centrality is another question, but it makes sense — and is consistent with the land-grant mission broadly conceived — that when agriculture and manufacturing were the mainstays of the economy, agriculture and the mechanical arts (engineering) took center stage, with agriculture yielding that place over time, despite its impressive growth, to engineering, the physical sciences, the biomedical sciences, and information technology, among other disciplines. And, fourth, even so, agriculture at our land-grant institutions remains extraordinarily important to most of the institutions, their regions, and the world — and, as President Peter McPherson of the Association of Public and Land-grant Universities points out in the foreword to Precipice or Crossroads, nearly everyone agrees that it is absolutely necessary to double food production by 2050 or "food prices at home and abroad will spike" well before that date, "and the world will be even less safe for us than today."
Q: Can land-grant (and other public research universities) fulfill their missions when their state support drops below 10 percent of their budgets?
A:
Without question the mission of these schools that do so much to build the human resources, prosperity, and competitiveness of the nation is at risk. Ergo, so is the nation. The reduction in state support is the chief threat, but other factors are in play as well, including the underfunding by granting agencies of the indirect costs of research (forcing universities to shift those costs to students and to patients in their healthcare systems). The most prestigious public research universities will soldier on despite sharply declining public support, but only by revising their missions away from the land-grant ideal of access and affordability. The Michigans and Berkeleys, that is, can compensate for state cuts by replacing resident students with revenue-rich non-residents, including many from other nations; but they can only do so by eroding or outright abandoning the historic mission of serving as portals to opportunity for resident students from all walks of life and as engines for developing the capacities and talents of the American people.
Consider that the pre-eminent public university system in the world, the University of California, has four campuses (Berkeley, UCLA, UCSD, and UC-Davis) each one of which has more Pell Grant recipients than all eight Ivy League schools combined. As tuitions rise along with non-resident enrollment (tuition was up 21 percent at the University of California last year, after a 23 percent cut in state funding), the number of low-income resident students on these campuses can only decline. Meanwhile, the middle class in California is already being squeezed out: in the last 10 years, middle-income enrollment in the University of California has declined at nearly twice the rate of California middle-income households.
So, as a result of the drop in state support, even the public universities best positioned to be competitive for students in the global higher education marketplace are compelled to compromise their historic mission of serving and building American democracy. And the majority of public research universities that are less well positioned may simply be unable to sustain across the board — with respect to educational access and also to their research and service functions — their missions as research universities. Many of those that survive may do so primarily as undergraduate technological and vocational schools, with master’s programs in professional curriculums. It is regrettable and sadly ironic that a period of destructive disinvestment in U.S. public research universities should coincide with a period in which other nations have stepped up targeted investment in their universities in order to emulate the American record of building higher education as the key driver of national prosperity, well-being, and competitiveness.
Q: Your chapter in Precipice or Crossroads is about the state of the arts and humanities in public research universities. How would you evaluate their health?
A:
The arts, the humanities, and also the classical social sciences are all suffering from the sheer utilitarian pressures of the times, intensified by the recession. Outside the universities, and increasingly inside them as well, support for instructional and research programs is tied to economic development and vocational training. The humanities are far more likely than the sciences and engineering, moreover, to become the domain of low-paid contingent faculty working without benefits or the expectation of doing scholarship, and the recurrent employment crises in fields like history, English, and the foreign languages only exacerbate those trends, making new Ph.D.s easy victims of destructive changes in faculty employment practices.
And I would caution our colleagues in science and engineering that subordination of the purposes of higher education to those of governments seeking economic growth is in the long run a threat to the STEM disciplines themselves, even though those disciplines are highly valued as economic drivers. For while STEM takes center stage in an age of philistine utilitarianism, basic scientific research for which applications are not readily apparent has the potential to be marginalized no less than disinterested scholarship in the humanities. Our missions in teaching and scholarship (that basic duo that it was the American genius to combine when the modern research university emerged on these shores after the Civil War as a marriage of the English and Germanic models) can only suffer when our disciplines are reduced to their immediate monetary benefits and when we and our students are reduced to being economic production units, and that is no less true for the STEM fields than for the arts and humanities. As that reductive trend intensifies, our humanity and democracy itself are in grave peril, as Martha Nussbaum has so eloquently argued in her book Not for Profit.
That is why I say in my chapter of Precipice or Crossroads? that the arts and the humanities are the canary in the coal mine for the rest of the academy. Justin Morrill recognized that a central mission of the institutions he sought to catalyze through the Morrill Act was the "liberal education" of the "industrial classes" in "all the offices ... of peace and war" (as Morrill said, quoting John Milton, on the 25th anniversary of the act). And so, once again, take a bow, Justin Morrill.

10 juillet 2012

Les non-recourants au Rsa - les diplômés surreprésentés

Logo caf.frL'e-ssentiel, cette publication valorise les principales données et les travaux d’études de la branche Famille de la Sécurité sociale. L'abonnement est gratuit avec une diffusion uniquement électronique. ISSN n° 1638 - 1769, Contact: lucienne.hontarrede@cnaf.fr.
L'e-ssentiel 124
- juillet 2012 - Les non-recourants au Rsa.
Par Pauline Domingo, avec la collaboration de Muriel Pucci - Cnaf - Dser. Fin 2010, plus d’un tiers des éligibles au revenu de solidarité active (Rsa) socle seul et au Rsa socle et activité ne recouraient pas à la prestation. De même, plus des deux tiers des éligibles au Rsa activité seul étaient en situation de non-recours. Parmi les foyers éligibles, le non-recours concerne davantage les couples, les hommes seuls et les foyers sans enfant. Il est aussi le fait des moins pauvres d’entre eux, plus proches du marché du travail et aux conditions de vie les moins dégradées. La méconnaissance du Rsa, ou sa mauvaise connaissance, explique pour l’essentiel le non-recours à la prestation. En revanche, les non-recourants n’évoquent que marginalement un faible intérêt financier de la prestation ou la peur de perdre des droits connexes comme motifs de non-recours.
Environ un tiers des personnes éligibles au revenu minimum d’insertion (Rmi) ou à l’allocation de parent isolé (Api) ne faisaient pas valoir leurs droits. La mise en place du Rsa dans ses différentes composantes s’est-elle accompagnée d’un meilleur recours des éligibles à la prestation? Les non-recourants au Rsa ont-ils des caractéristiques démographiques et sociales spécifiques qui les distinguent des bénéficiaires? L’enquête quantitative sur le Rsa apporte des premières réponses à ces questions. Elle permet en effet à la fois de quantifier l’ampleur du non-recours, de caractériser les non-recourants et enfin d’identifier les raisons de non-recours.
Près de la moitié des bénéficiaires potentiels au Rsa ne l’ont pas demandé

Le taux de non-recours varie fortement selon les composantes du Rsa. Au dernier trimestre 2010, le taux de non-recours au Rsa socle est de 35% en moyenne: 36% pour la composante socle seul et 33% pour la composante socle et activité. Le taux de non-recours au Rsa activité seul est près de deux fois plus important (68%). Au total, près de 1,7 millions de personnes éligibles au Rsa au dernier trimestre 2010 n’en étaient pas bénéficiaires, induisant un montant non distribué de l’ordre de 432 millions d’euros. Dans l’enquête, les montants mensuels de Rsa qui auraient dû être perçus au dernier semestre 2010 sont de l’ordre de 408 euros pour les non-recourants au Rsa socle seul et de 160 euros pour les non-recourants au Rsa activité seul alors que le montant moyen versé aux bénéficiaires s’élève respectivement à 439 euros et 160 euros.
Un non-recours plus fréquent pour les couples et les foyers sans enfant

Quelle que soit la composante du Rsa considérée, le non-recours est plus important pour les couples (62%) que pour les personnes seules. Les couples, en particulier lorsqu’ils n’ont pas d’enfant, peuvent en effet avoir le sentiment de mieux se débrouiller financièrement (mutualisation des dépenses, économies d’échelle sur les dépenses de logement, etc.).
Parmi les personnes seules (avec ou sans enfant), les femmes recourent davantage que les hommes. Avoir des enfants fait diminuer le taux de non-recours pour chaque composante du Rsa. Ainsi, le taux de non-recours passe de 52% pour les ménages sans enfant à 47% pour ceux ayant un enfant. L’hypothèse peut être faite que les familles avec enfant(s), notamment celles éligibles à la composante socle du Rsa, sont pour la majorité déjà en relation avec les caisses d’Allocations familiales (Caf) et donc probablement mieux informées sur leurs droits.
Le non-recours au Rsa a tendance à augmenter avec l’âge. Enfin, quelle que soit la composante considérée, le taux de non-recours est plus faible pour les éligibles sans diplôme que pour ceux en ayant un. Plusieurs hypothèses peuvent être formulées à l’égard de ce constat: le moindre lien aux institutions des plus diplômés, leur croyance plus forte dans le caractère transitoire de leur situation ou encore leur refus plus grand de dépendre de l’aide sociale compte tenu de leur diplôme.
Un non-recours plus marqué en cas d’instabilité de l’éligibilité

Un foyer éligible au Rsa récemment ou sur une courte durée risque davantage de ne pas y recourir. Ainsi, sept foyers sur dix éligibles au Rsa au dernier trimestre 2010 mais qui ne l’étaient pas en mai 2009 n’ont pas déposé de demande de Rsa; ce n’est le cas que de 45 % des foyers éligibles aux deux dates. Par ailleurs, une proportion importante de non-recourants en décembre 2010 sont devenus non éligibles un trimestre plus tard.
L’instabilité de l’éligibilité peut s’expliquer par des changements professionnels. Ainsi, une personne éligible au Rsa socle retrouvant un emploi au moment de faire sa demande de Rsa peut y renoncer. De fait, 60% des personnes seules éligibles au titre des revenus des trois mois précédents et en emploi au moment de l’enquête sont non-recourantes contre 32% de celles restées sans emploi. Le taux de non-recours au Rsa activité seul est, pour sa part, supérieur lorsque les bénéficiaires potentiels sont en contrat à durée indéterminée (Cdi) et/ou à temps plein au moment où ils auraient pu déposer une demande de Rsa.
Un non-recours plus fréquent lorsque les conditions de vie sont relativement moins dégradées

Toutes composantes du Rsa confondues, 48% des ménages éligibles à bas revenus (avant Rsa) n’ont pas recours à la prestation contre 70% des ménages éligibles au-dessus du seuil de bas revenus. La plus grande fréquence du non-recours parmi les foyers éligibles les moins pauvres pourrait s’expliquer par au moins deux facteurs: un intérêt financier moindre de la prestation (dont le montant versé est plus faible quand on a des ressources plus importantes) mais aussi leur sentiment d’avoir moins besoin d’aide que les autres. Les résultats de l’enquête quantitative permettent d’alimenter cette seconde hypothèse. Les non-recourants déclarent davantage que les bénéficiaires qu’ils s’en sortent financièrement, et moins souvent qu’ils s’imposent des restrictions. En outre, ils ont plus puisé dans leurs économies pour s’en sortir, ce qui sous-entend qu’ils en avaient encore. Enfin, les non-recourants expriment moins fréquemment le sentiment d’être pauvre (42% contre 62% des bénéficiaires).
La moitié des non-recourants n’a jamais bénéficié du Rsa mais déclare connaître la prestation

En 2011, plus d’un tiers des non-recourants (35%) connaissent le Rsa car ils l’ont déjà perçu depuis son instauration en juin 2009. En moyenne, ces non-recourants sont souvent des personnes seules, notamment des hommes, éligibles au Rsa socle. Leurs trajectoires professionnelles sont davantage marquées par des alternances d’emploi et de chômage les conduisant à être périodiquement éligibles au « socle seul » ou au « socle et activité ». Ces changements de situation peuvent être source de confusion et favoriser le non-recours.
En revanche, plus d’un non-recourant sur dix (11%) n’a jamais touché le Rsa et ne connaît même pas son existence. Il s’agit davantage d’hommes seuls, éligibles au Rsa socle seul, non diplômés et sans emploi à la date de l’enquête.
Plus de la moitié des non-recourants (54%) n’ont jamais bénéficié du Rsa mais savent son existence: 44% déclarent connaître « un peu » le Rsa tandis que 20% mentionnent « bien ou très bien ». La télévision ou la radio est le média principal par lequel ils ont connu la prestation (55%), devant l’entourage (ami et famille, 22%) et les administrations et associations (13%).
Comment les non-recourants appréhendent-ils leur éligibilité?

Les 54 % de non-recourants connaissant le Rsa sans l’avoir jamais perçu ont été interrogés sur l’appréciation de leur éligibilité à la prestation. Parmi eux:
- 19% sont convaincus de ne pas pouvoir bénéficier du Rsa. Cette certitude peut tenir au fait qu’ils sont plus nombreux qu’en moyenne à déclarer « bien ou très bien » connaître le Rsa. Il s’agit plus fréquemment de couples, de jeunes âgés de moins de 30 ans et de foyers vivant au-dessus du seuil de bas revenus;
- 35% n’excluent pas d’être éligibles au Rsa soit parce qu’ils ont même la conviction de pouvoir en bénéficier (7%) soit parce qu’ils pensent ne pas pouvoir le percevoir, mais sans en être sûrs faute d’avoir creusé la question (28%).
Les raisons de non-dépôt d’une demande de Rsa Parmi les 35% de non-recourants qui n’ont jamais bénéficié de la prestation, tout en connaissant son existence et sans exclure de pouvoir la percevoir, les deux tiers (68%) mentionnent néanmoins, comme raisons de non-dépôt d’une demande de Rsa, une certaine méconnaissance du dispositif et de ses conditions. En particulier, près du tiers (30%) pensent que le Rsa est destiné aux personnes sans emploi et la même proportion ne sait comment effectuer les démarches.
Les motifs de non-dépôt d’une demande reflétant un manque de connaissance sont davantage évoqués par les non-recourants éligibles au Rsa activité seul, ayant des enfants et ceux en couple.
Un peu plus de quatre non-recourants sur dix n’excluant pas d’être éligibles au Rsa n’ont pas déposé de demande parce qu’ils déclarent « se débrouiller autrement financièrement ». Il s’agit davantage d’hommes seuls et de foyers éligibles au Rsa socle et activité.
Un peu plus d’un quart des non-recourants interrogés n’ont pas fait valoir leurs droits pour une raison de principe: ils n’ont « pas envie de dépendre de l’aide sociale, de devoir quelque chose à l’État ». Ce motif va souvent de pair avec le fait de déclarer « ne pas être intéressé par la prestation » et « se débrouiller autrement financièrement ».
La complexité que représentent les démarches peut parfois être un frein au recours. Ainsi, un cinquième des non-recourants n’excluant pas d’être éligibles n’ont pas fait la demande au motif que « les démarches sont trop compliquées » sans que l’on puisse savoir si ce jugement est porté par des personnes s’étant effectivement renseignées sur ces démarches ou s’il s’agit de jugements d’ordre général sur les démarches administratives.
Le « manque de temps pour faire les démarches » n’est avancé que par 11% des non-recourants n’excluant pas d’être éligibles pour expliquer leur absence de demande. De même, l’anticipation d’un changement de situation est également peu citée (10%). En revanche, le faible intérêt financier de la prestation ou la peur de perdre des droits connexes apparaissent comme des motifs marginaux.

Logo caf.fr Το e-ssentiel, η έκδοση αυτή ενισχύει τα βασικά στοιχεία και τις μελέτες τις εργασίες του υποκαταστήματος Οικογένειας της Κοινωνικής Ασφάλισης. Η συνδρομή είναι δωρεάν με την ηλεκτρονική διανομή μόνο. Όχι ISSN 1638 - 1769.
Το e-ssentiel 124 - Ιούλιος 2012 - Οι μη-αναιρεσείοντες στα RSA.

Με την Pauline Ντομίνγκο, με τη συνεργασία της Muriel Pucci - CNAF -. SRAD τέλος του 2010, περισσότερο από το ένα τρίτο των επιλέξιμων ενεργό αλληλεγγύη εισοδήματος (RSA), αυτοδύναμη και RSA βάσης και δραστηριότητας δεν χρησιμοποιούν την υπηρεσία.
Ομοίως, τα δύο τρίτα των επιλέξιμων RSA δραστηριότητα ήταν μόνο σε μη προσφυγής. Περισσότερα...

10 juillet 2012

Accompagner les enseignants à la pédagogie universitaire numérique - Quelles compétences

https://ressources-infoglue.univ-rennes1.fr/CIRM/MINES/medias/images/video-live.pngJournées d'études de la DGESIP - MINES Direction Générale pour l'Enseignement Supérieur et l'Insertion Professionnelle. Mission numérique pour l'enseignement supérieur. Accompagner les enseignants à la pédagogie universitaire numérique: Quelles compétences?
Présentation
La Mission numérique pour l’enseignement supérieur (MINES) souhaite rassembler l’ensemble des acteurs universitaires afin d’engager la réflexion sur les questions d’accompagnement à la pédagogie universitaire numérique et dégager des pistes d’action à destination des établissements d’enseignement supérieur. La définition de cette notion d’accompagnement et des différentes dimensions qu’elle recouvre (compétences, appui, soutien, suivi, support, formation, etc.) permettra, notamment, d’identifier précisément le spectre des compétences que cet accompagnement mobilise. C’est tout l’objectif de ces deux journées d’études organisées en partenariat avec l’Université de Rennes 1.
Le développement des usages pédagogiques du numérique au sein de l’enseignement supérieur nécessite la mise en œuvre de dispositifs d’accompagnement des enseignants; dispositifs qui mobilisent des compétences très diverses. Gestion de projet, ingénierie pédagogique et technique, juridique… les domaines professionnels concernés par un même projet sont aussi variés qu’impossibles à réduire à un seul métier. Au sein d’un établissement comme en interU, de multiples intervenants (ingénieurs pédagogiques, techno-pédagogiques et de formation, ingénieurs et développeurs multimédias, documentalistes, enseignants intervenant au titre de conseillers ou de formateurs, etc.) se répartissent donc ces compétences et, d’une manière ou d’une autre, accompagnement les enseignants à l’utilisation du numérique dans leur enseignement.
Pour répondre de la manière la plus adaptée possible aux besoins des enseignants, il est nécessaire de réaliser, en amont, un travail précis de recensement et de définition de ces compétences, une cartographie de leurs répartitions aux échelles locale et régionale. Il est tout aussi impératif de réaliser l’inventaire des acteurs qui portent ces compétences et leur articulation entre eux.
Publics visés
    * Responsables politiques universitaires (VP CEVU, Formation, TICE et DRH)
    * Responsables de services universitaires de pédagogie ou de missions d’appui aux enseignants
    * Responsables de services ou cellules TICE
    * Responsables de la formation des personnels
    * Enseignants du supérieur,Ingénieurs et conseillers pédagogiques, engagés dans des innovations et/ou questionnant leur pédagogie à l’ère du numérique
    * Chercheurs du domaine
Télécharger le texte de présentation des journées d'étude.
Appel à contribution

Ces journées sont l’occasion de rassembler les acteurs universitaires afin d’engager la réflexion sur les compétences que mobilise l’accompagnement des enseignants aux usages pédagogiques du numérique.
Pour apporter des réponses adaptées et efficientes à ces besoins d’accompagnement, il est indispensable qu’un un travail soit mené sur la nature des activités mises en œuvre pour accompagner les enseignants, sur les compétences qu’elles mobilisent, sur leur cartographie au niveau local et régional, sur leur mise en œuvre par différents acteurs et sur leur articulation.
Le comité d’organisation de ces journées d’étude fait le choix d’ancrer au maximum la réflexion dans les expériences concrètes du terrain. Il choisit donc de lancer un appel à communication de ces expériences qui permettront de développer une dynamique d’échanges. Toutes les contributions sont bienvenues, qu’elles proviennent de services organisés ou d’initiatives plus individuelles : retour d'expériences de services (SUP, TICE, formation continue du personnel, DRH...) ou d’enseignants accompagnés; présentation de projets; éclairage de la recherche.
Elles pourront aborder diverses thématiques relatives à l’accompagnement des enseignants (liste non exhaustive):
    * modalités: coaching/accompagnement/conseil/formation-action, formation – recherche, etc.
    * projets d’accompagnement au niveau local ou régional accompagnement et formation pour les nouveaux enseignants
    * ingénierie pédagogique
    * réseaux/communautés de pratique
    * les acteurs qui assurent l’accompagnent des enseignants et leur formation
    * évaluation et indicateurs de réussite
    * innovation
Vos propositions de participation sont à envoyer sous format numérique (titre, auteurs, mots-clés et résumé, communication 2 pages maximum) avant le 3 septembre 2012, à l’adresse mail suivante: pun-mines@education.gouv.fr.
En fonction des réponses qui seront faites à cet appel et du programme prévisionnel, le comité d’organisation conviendra avec vous de la modalité d‘exploitation la plus adaptée de votre communication: table ronde de 3 à 5 participants, présentation en plénière ou en atelier, poster.
Préparez-vous donc à entrer en dialogue avec les membres du comité durant le mois de septembre.
Télécharger l'appel à contribution.

https://ressources-infoglue.univ-rennes1.fr/CIRM/MINES/medias/images/video-live.png Study Days of DGESIP - MINING Directorate General for Higher Education and Professional Integration. Digital Mission for Higher Education.Support teachers to university teaching digital: What skills?
Presentation

The Digital Mission for Higher Education (MINES) wants to bring together all stakeholders to engage the academic debate on the issues to support university teaching and digital release courses of action aimed at educational institutions higher.
The definition of this notion of support and it covers different dimensions (skills, support, support, monitoring, support, training, etc..) Will, in particular, to precisely identify the spectrum of skills that mobilize this support. This is the whole purpose of these two study days organized in partnership with the University of Rennes 1. More...
10 juillet 2012

Pourquoi il faut choisir l’université

Orientation mode d\\\'emploi: du lycée à l\\\'enseignement supérieurPar Olivier Rollot. Les résultats du bac c'est vendredi et, pour certains, ce sera le moment des choix définitifs d'orientation. Histoire de se faire une dernière opinion je vous propose chaque jour cette semaine un entretien avec un responsable d'un grand type d'institution. Aujourd'hui Farid Ouabdesselam, Président de 2007 à 2012 de l’université Joseph-Fourier de Grenoble, qui s’est attaché à ce titre à faire évoluer son université vers l’excellence tout en essayant de ne laisser personne sur le bord du chemin. Avec 15400 étudiants dans des disciplines très diverses (8500 en sciences et technologies, 4500 en santé et 2400 en sciences humaines et sociales) son université fait partie des plus reconnues (cet entretien est extrait de mon dernier livre "Orientation mode d'emploi: du lycée à l'enseignement supérieur", éditions Studyrama).
Pourquoi choisir aujourd’hui d’aller à l’université lorsqu’on sort du lycée et qu’on a le choix d’autres orientations?
Pour ceux qui en ont la possibilité se pose d’abord la question de savoir s’ils sont ou non faits pour la prépa. Or aujourd’hui une majorité de grandes écoles sont ouvertes à la diversité des recrutements. Un bachelier qui a envie de se construire un parcours diversifié peut aussi bien commencer ses études à l’université et, s’il est scientifique, y trouver d’excellents laboratoires de recherche avant de tenter ou pas les concours d’entrée en admission parallèle des grandes écoles.
De plus en plus d’universités, dont la vôtre, proposent des parcours de licence renforcés pour attirer les meilleurs profils.

À condition de se maintenir pendant toute sa licence à une moyenne supérieure à 15/20 nos meilleurs étudiants bénéficient en effet, dès le deuxième semestre de leur licence, de stages « d’excellence » en laboratoire de recherche en fin d’année universitaire. Ils peuvent aussi bénéficier d’enseignements complémentaires, type « magistère » ou spécifiques en vue d’accéder à une école d’ingénieurs (avec le réseau Polytech notamment). Ensuite, la moitié des étudiants de ce parcours renforcé poursuit son cursus chez nous et l’autre moitié entre dans une grande école. À tous nous avons donné la possibilité de faire de belles études sans avoir dû passer des années à bachoter.
Vous venez même de créer un programme de double diplôme avec l’École polytechnique.

Nos meilleurs étudiants de 3ème année de licence de licences du domaine « Sciences, Technologies, Santé » (mathématiques, informatique et mathématiques appliquées, etc.) peuvent effectivement suivre le cycle ingénieur de l’École polytechnique pendant 3 ans et obtenir en fin de cursus le diplôme d’ingénieur de l’Ecole polytechnique et un diplôme de master de l’UJF. C’est un programme dont nous sommes fiers comme nous le sommes de tous ceux qui permettent à nos étudiants d’intégrer les meilleures grandes écoles, et notamment les écoles normales supérieures.
Vous parlez des meilleurs mais que faites-vous pour ceux qui ont plus de mal à suivre? Et notamment à des bacheliers qui ne sortent pas des séries générales.
Ce sont souvent des problèmes de méthodologie qui les empêchent d’exprimer tout leur potentiel. Nous demandons donc à des étudiants de 3ème année de licence ou de master de venir tutorer les étudiants de 1ère année en difficulté. Ceux-ci ont tout particulièrement du mal à travailler en groupe car ils ne voient pas l’intérêt d’un partage d’expérience qui est pourtant l’un des fondamentaux de l’enseignement universitaire. Ces actions de tutorat nous ont permis de faire progresser les taux de réussite de manière significative.
Nous nous sommes appuyés depuis 2008 sur  le plan « Réussite en licence » dont les crédits ont été mis à profit  pour aider principalement des jeunes en difficulté en 1ère année dans tous les domaines de formation, y compris celui des études de santé qui en a largement bénéficié. Il est vrai que l’immense majorité des 3000 nouveaux bacheliers qui intègrent notre établissement chaque année est issue des séries générales (principalement S). Ceci ne nous empêche pas de faire un effort de soutien particulier pour les séries technologiques, en lien étroit avec notre IUT et les parcours de licence. Il n’y a pratiquement pas de candidatures de bacheliers professionnels, en dehors de l’ENEPS (Ecole Nationale de l’Enseignement Professionnel Supérieur) voie d’excellence destinée à valoriser à l’UJF les meilleurs bacs pro du secteur production.
Mais comment faites-vous pour mettre en garde ceux qui vous apparaissent vraiment trop faibles pour réussir à l’université et risquent d’y perdre leur temps?

Dans le cadre de la procédure admission-postbac, tous les futurs bacheliers peuvent solliciter un avis sur leur orientation et ont droit à un entretien préalable avec un enseignant-chercheur. On leur explique par exemple qu’il leur sera difficile de réussir en licence de mathématiques s’ils n’ont jamais eu la moyenne dans cette discipline en classe de terminale. Nous devons tout particulièrement mettre en garde ces étudiants « par défaut » - notamment issus de familles modestes - qui viennent à l’université sans s’être très bien renseignés, pour pouvoir leur proposer un accompagnement et parfois un rythme d’études adaptés . Nous renforçons donc nos collaborations avec les lycées pour mieux les informer. Dès l’année de première tous peuvent venir visiter l’université.
Numerus clausus oblige, les taux d’échec sont très élevés en première année d’études de santé. Une réforme est intervenue pour favoriser les réorientations des plus faibles. Quels en sont les premiers effets?

Sur les 1400 étudiants inscrits en première année commune des études de santé (PACES) il y en a à peu près 25% qui réussiront un des concours, souvent avec un redoublement. Face à cette sélectivité, nous faisons depuis longtemps des efforts importants pour réorienter de manière positive et valorisante dans nos autres filières scientifiques les « reçus-collés », qui sont souvent d’excellents étudiants.
En plus des tests d’auto-évaluation dont disposent les étudiants tout au long de cette année, la réforme leur donne maintenant la connaissance de leurs résultats à l’issue des épreuves communes du premier semestre. Ceci nous a permis de mettre en place une réorientation supplémentaire dans la foulée de ce semestre, avec un cursus de licence spécifique de février à juin.  En cas de réussite, les étudiants réorientés de PACES intègrent directement sans retard une deuxième année de licence. Cette politique, effective dès le début 2011, donne de très bons résultats, grâce à l’investissement des équipes pédagogiques qui en ont la charge, mais aussi au fait que les étudiants concernés ont pu faire ce choix en toute connaissance de cause.

Orientation mode d\\\'emploi: du lycée à l\\\'enseignement supérieur By Olivier Rollot. The results of the tank it's Friday and, for some it will be the moment of final choice of orientation. Just to make a final opinion I offer every day this week an interview with a manager of a large type of institution. Today Ouabdesselam Farid, President from 2007 to 2012 from the University Joseph Fourier of Grenoble, who has worked in that capacity to change his university to excellence while trying not to let anyone on the roadside . With 15,400 students in very diverse disciplines (Science and Technology 8500, 4500 and 2400 in healthy human and social sciences) the university is one of the most recognized (this interview is excerpted from my latest book "Guidance manual: the high school to higher education ", Studyrama editions). More...

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