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Formation Continue du Supérieur

20 mars 2013

Créateur d'emplois d'avenir: Et si c'était vous?

cre╠üateuremploiEn 2010, la population des 16-25 ans sans emploi, peu ou pas qualifiés ou sans formation, était estimée à 500 000 avec un taux de chômage de 22%.
Les emplois d’avenir, ce sont 150 000 emplois soutenus par l’Etat en faveur de ces jeunes pour leur permettre de rentrer avec succès dans la vie professionnelle. En contrepartie d’un soutien financier de l’Etat, vous créez un emploi et vous vous engagez à former la personne recrutée. Les emplois d’avenir sont conclus pour une durée de 3ans, pouvant être réduite par dérogation à 1 an. Ce sont des contrats uniques d’insertion (CUI), à temps plein, en CDI ou en CDD. Un site Uniformation consacré aux emplois d’avenir sera bientôt en ligne.
Puis-je recruter?

Oui si vous êtes:
- une association, un organisme à but non lucratif de l’économie sociale et solidaire, une collectivité territoriale, un établissement des secteurs sanitaires et médico-social.
- une entreprise, et vous vous développez dans un secteur créateur d’emplois et susceptible d’offrir des perspectives de développement durable (filières vertes et numériques, aide à la personne, animation et loisirs, tourisme…). La liste de ces secteurs est fixée dans chaque région.
Et si vous offrez une capacité d’encadrement et des perspectives de formation.
Qui recruter?

- Les jeunes de 16 à 25 ans (ou jusqu’à 30 ans s’ils sont reconnus travailleurs handicapés), sans diplôme ou titulaires d’un CAP/BEP en recherche d’emploi.
 Les jeunes de 16 à 25 ans titulaires d’un diplôme allant jusqu’à Bac+3 dans les zones géographiques considérées comme prioritaires (ZRR/ZUS/Départements d’Outre-Mer), en recherche d’emploi.
Comment recruter?

- Prenez contact avec votre agence Pôle emploi ou la Mission Locale la plus proche, ou Cap emploi pour les travailleurs handicapés. Votre interlocuteur vous renseignera sur les conditions dans lesquelles vous pouvez recruter en emploi d’avenir et vous proposera des candidats.
- Quand vous aurez choisi votre candidat(e), remplissez une demande d’aide Emploi d’avenir (imprimé CERFA).
Et à l’issue des 3 ans, quel avenir?

Vous pouvez pérenniser le poste occupé par le jeune ou encore permettre au jeune une prolongation à titre dérogatoire de 2 ans supplémentaires afin de lui permettre d’achever une action de formation.
Quels sont mes avantages?

    Embaucher un jeune motivé
    Les aides de l’Etat pour 3 ans à hauteur de 75% du SMIC. Toutefois, le salaire doit respecter les dispositions conventionnelles de votre branche professionnelle.
    La prise en charge des coûts de formation par Uniformation ainsi que des conseils sur les différents dispositifs de formation et les financements mobilisables.
    Votre Conseil régional peut également intervenir sur les frais annexes (hébergement, transport, repas), les coûts pédagogiques ou la rémunération. Renseignez-vous auprès de votre délégation Uniformation.
    L’accompagnement du jeune assuré par les conseillers des Missions locales.
Pour réussir votre projet, misez sur l’accompagnement!

Les Missions locales vous accompagnent dans le parcours d’intégration en amont de l’emploi, en cours d’emploi et avant la sortie de l’emploi d’avenir. Elles vous accompagnent également dans le montage des plans de formation nécessaires.
Uniformation, fort de sa connaissance des métiers de l’économie sociale depuis 40 ans, s’engage à vous accompagner pour:
    Identifier des parcours de formation possibles, pour des jeunes sans qualification, en appui des Missions locales
    Former le jeune avant son embauche en lien avec Pôle emploi
    Former le jeune une fois en poste
    Faire accompagner le jeune par un tuteur
Et Courant 2013?

    Des formations de tuteur financées par votre Opca pour vos tuteurs qui accompagnent les jeunes en emploi d’avenir,
    Des descriptions de fonction sur de nombreux postes avec des parcours de formation possibles,
    Des offres de formations possibles dans les territoires,
    Un calculateur permettant de déterminer immédiatement les conditions de financement de la formation professionnelle.
Quels financements par Uniformation?

Uniformation accompagne ses adhérents, entreprises versant à l’Opca leurs contributions Plan de formation et /ou Professionnalisation. Il accompagne également les primo-employeurs dès lors que ces derniers s’engagent à verser leurs contributions à Uniformation.
Former le jeune avant l’entrée en poste

Si vous envisagez de former avant l’embauche, Uniformation finance la préparation opérationnelle à l’emploi (POE), qui permet au futur salarié d’acquérir en amont de sa prise de fonction, les connaissances, compétences et savoir-être nécessaires à une entrée en poste.
Former le jeune quand il est en poste
Uniformation finance:
    Les actions inscrites dans votre plan de formation: prise en charge par le FIES, outil de financement de la politique transversale de l’Opca, du coût pédagogique dans la limite de 25€ de l’heure, pour toute formation inférieure à 80 heures.
    La période de professionnalisation peut être mobilisée dès lors que la formation est au moins égale à 80 heures: 12 €HT par heure de formation (complétés par des financements spécifiques jusqu'à 25€).
    Les frais annexes engagés dans le cadre des actions de formation, selon les barèmes en vigueur.
    L’accès aux offres de formation clés en main.
Apporter une réponse
Apporter une réponse personnalisée
aux besoins du nouvel embauché avec le soutien du FPSPP en matière de savoirs de base (lire, écrire, calculer…), d’informatique/bureautique et  de travail en équipe.
Accompagner le jeune
Uniformation finance le tutorat, un élément important dans la mise en œuvre des emplois d‘avenir qui permet de renforcer les chances d’intégration du bénéficiaire sur le marche du travail.
Quels parcours possibles pour quels métiers?

Uniformation accompagne les métiers de l’économie sociale depuis 40 ans et ses équipes en connaissent les spécificités. En capitalisant ce savoir-faire, Uniformation s’engage dans une démarche:
    D’identification des parcours de formation possibles pour des jeunes sans qualification,
    De définition des pré-requis pour que l’intégration du jeune dans l’emploi proposé soit opérante,
    D’identification d’emplois possibles à l’issue du contrat,
    Promotion des métiers de l’économie sociale, de l’habitat social et de la protection sociale.
Prochainement, des informations sur des métiers de l’économie sociale, de l’habitat social et de la protection sociale ainsi que les parcours de formation possibles vous seront proposés.

créateuremploi In 2010, the population of 16-25 year olds unemployed or low-skilled or untrained was estimated at 500,000 with an unemployment rate of 22%.
The jobs of the future are 150,000 jobs supported by the State for these young people to enable them to return with success in life. In return for financial support from the state, you create a job and you agree to train the recruit. More...

20 mars 2013

La POEC - POE Collective

Retours sur la POEC destinée aux créateurs d’entreprise et réalisée sur le bassin rennais
Rennes, le 12 mars 2013 – Les premiers résultats de l’expérimentation régionale de la POE Collective « FINALISER MON PROJET DE CRÉATION DE MICRO-ENTREPRISE », réalisée en Bretagne sur le bassin rennais sont encourageants. Dans ce cadre, 23 créateurs d’entreprise ont bénéficié d’une formation originale destinée à accompagner les créateurs d’entreprises dans la finalisation de leur projet d’entreprise afin de les rendre parfaitement opérationnels. Trois sessions de formation de 38 heures sur 2 semaines, regroupant entre 6 et 10 stagiaires chacune, se sont déroulées de décembre 2012 à février 2013. A l‘instar de Bastien Guhur, Fondateur de l’Atelier de mode Guhur (http://atelier-guhur.fr), les bénéficiaires de la formation, se sont déclarés particulièrement satisfaits de leurs acquis. La 4ème session de formation aura lieu du 8 au 19 Avril 2013. Elle sera précédée les 25 et 27 mars de réunions de présentation du dispositif suivies d’entretiens avec Pôle emploi et l’Adie afin de valider l’entrée en formation des bénéficiaires.
Lire le communiqué.

Torthaí ar CEOP atá beartaithe le haghaidh fhiontraithe agus rinne an cuan Rennes. Níos mó...
20 mars 2013

Call for evidence to inform national strategy for access and student success

http://www.hefce.ac.uk/media/hefce/st/i/hefce80.gifHEFCE and OFFA are interested to hear from universities and colleges, schools, and any other organisation involved in widening participation in higher education to inform the development of a national strategy for access and student success.
The deadline to submit evidence is 
23 April 2013.
We are looking for robust evidence about effective approaches and practices in widening access and ensuring success across the student lifecycle. The evidence may be qualitative, quantitative or a mixture of both, and should have been evaluated. For more details see the call for evidence.
To discuss the questions in the call for evidence or the wider national strategy, join the LinkedIn discussion group.

19 mars 2013

Séance plénière du CNFPTLV - Grâce au SIEG, les Régions « n’achèteront » plus de formation

Séance plénière du CNFPTLV. Dernier discours de Thierry Repentin comme Ministre chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage prononcé le 18 mars 2013:
Rénovation de la validation des acquis de l’expérience.
Grâce au SIEG, les Régions « n’achèteront » plus de formation.
La formation professionnelle ne peut à elle seule trouver la solution mais elle peut beaucoup si l’on sait être inventif, sans faire table rase du passé mais en sachant adapter notre système pour qu’il réponde mieux aux enjeux du pays et des personnes.

Merci de m’accueillir aujourd’hui pour cette réunion de votre conseil qui a eu à examiner deux textes majeurs:
- Le projet de loi de décentralisation, qui marque une nouvelle étape de décentralisation de la formation professionnelle et de l’apprentissage vers les Régions,
- Le rapport du groupe de travail constitué au sein de votre Conseil sur le compte individuel de formation.
J’avais saisi Madame la Secrétaire Générale en septembre, souhaitant que le rapport soit rendu début mars. Le délai a été tenu, malgré la difficulté du sujet, soyez en remerciée. Je salue par la même occasion l’arrivée de votre successeur, Hubert PATINGRE. Le projet de loi de décentralisation, cela vous a été exposé, s’inscrit dans un processus historique, celui de la responsabilisation croissante des territoires dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Ce mouvement historique, qui prend ses racines en 1982 au lendemain d’une autre alternance, se fonde sur deux convictions que je veux repartager avec vous aujourd’hui:
- Il y a tout d’abord la confiance dans les territoires et dans les équipes locales: l’Etat est d’autant plus fort qu’il s’inscrit dans un maillage d’acteurs publics eux-mêmes forts. L’essentiel n’est pas que l’Etat fasse tout, l’essentiel est que l’Etat assume pleinement son rôle de régulateur, de garant des solidarités, de maître du cadre légal, réglementaire et fiscal. Dès lors, il peut confier la mise en œuvre des politiques à des collectivités territoriales responsabilisées et dont le professionnalisme des équipes n’est plus à démontrer.
- Il y a ensuite la forte conviction que l’action publique est d’autant plus efficace qu’elle est conçue au plus près des besoins, c’est-à-dire au plus près des populations, au plus près des acteurs économiques, au plus près des acteurs sociaux qui oeuvrent chaque jour sur le terrain et sont en prise avec ses réalités.
Ces deux convictions ont toujours dicté les transferts de compétences et les différentes étapes de décentralisation. Elles ont, aussi, toujours guidé mon engagement politique et elles sont, aujourd’hui, un axe fort de l’action conduite par le Gouvernement de Jean-Marc AYRAULT. Ce sont ces mêmes convictions qui orientent le texte qui sera présenté en Conseil des Ministres le 10 avril prochain et dont l’un des principaux volets est la définition d’un bloc de compétence cohérent sur la formation professionnelle confié aux régions. Ce travail a été fait en dialogue constant avec les Régions, je tiens à le souligner. Les régions auront désormais, si le texte est adopté par le Parlement, la responsabilité du service public régional de la formation professionnelle. On entend par là qu’elles auront à organiser l’accès à l’apprentissage et à la formation professionnelle des jeunes et des publics fragiles sur l’ensemble de leur territoire, en garantissant le respect de ce que l’on appelle les « obligations de service public. » J’ai entendu les remarques relatives à la gratuité des formations de niveau III. Notre volonté n’est pas d’imposer une charge supplémentaire aux Régions, la plupart ont privilégié la gratuite pour les niveaux IV et V mais rien ne leur interdit ni leur interdira de rendre gratuit l’accès aux qualifications de niveau III, sous certaines conditions. Elles pourront s’appuyer pour cela sur un nouveau cadre juridique qui constitue une rupture philosophique majeure: le service d’intérêt économique général (SIEG). Derrière cet acronyme barbare, est créée la possibilité pour les Régions de sortir de la logique de l’achat de formation dans le cadre du code des marchés publics qui rend souvent difficile la prise en compte de critères autres que le prix. Grâce au SIEG, les Régions « n’achèteront » plus de formation. Elles pourront pour des formations spécifiques construire avec des partenaires habilités pour plusieurs années, des parcours combinant: offre pédagogique, nature de l’accompagnement de la personne sur l’ensemble de son parcours, répartition géographique de l’offre au sein du territoire régional, etc… Je le répète: c’est une rupture et je suis convaincu que les Régions se saisiront de ce nouvel outil pour adapter mieux encore leurs politiques de formation et s’assurer que ceux qui en ont le plus besoin y accèdent plus facilement : je pense bien sûr aux demandeurs d’emploi qui connaissent des difficultés particulières, mais aussi aux personnes en situation de handicap, les personnes sous main de justice, etc…
Autre nouveauté majeure introduite par le projet de loi de décentralisation: les Régions se verront confier la responsabilité de l’animation de l’orientation. Et quand je parle d’orientation, je pense bien à l’orientation tout au long de la vie. S’orienter, c’est aussi important à 15 ou 16 ans qu’à 25, 35 ou 50 ans. S’orienter, on le fait tout au long de son parcours professionnel: lorsqu’on choisit sa formation initiale mais aussi au moment de son premier emploi, ou encore lorsqu’on a envie de changer de travail voire de filière et aussi lorsque l’on est confronté au chômage ou lorsque l’on souhaite créer son activité. Or aujourd’hui, trouver des réponses aux questions que l’on se pose dans pareilles situations est complexe : les acteurs sont nombreux, ne travaillent pas forcément en réseau et ne sont pas toujours facilement identifiables. Les Régions auront demain à les coordonner et surtout à donner à voir un accueil de premier niveau qui permette de répondre aux questions des personnes, quel que soit leur statut, quelle que soit leur situation d’emploi, quel que soit leur niveau de formation initiale… Elles pourront s’appuyer pour cela sur les acteurs existants mais veilleront à animer ce maillage et à le rendre cohérent, avec un souci constant des besoins des personnes plutôt que des logiques institutionnelles. Dans le même état d’esprit, elles seront chargées de la coordination des plateformes régionales de lutte contre le décrochage scolaire. J’ai d’ailleurs demandé aux Présidents de Région de travailler à la réalisation de Pactes de réussite éducative à ce sujet. 18 Régions ont entamé ce travail et je les en remercie. Ce renforcement du rôle des Régions s’accompagne d’un renforcement des instruments de gouvernance régionale des politiques d’emploi et de formation. Notre vision est en effet qu’un dialogue élargi doit se décliner à tous les niveaux: cela implique de mieux associer les Régions au niveau national… et de mieux associer les partenaires sociaux au niveau régional. Cela implique de revoir nos espaces de gouvernance, aux deux niveaux. Forts de la conviction que la politique de formation professionnelle et la politique de l’emploi se rejoignent dans leur finalité, et donc doivent être associées dans une même réflexion, nous proposons de fusionner le CRE et le CCREFP au niveau régional, et de fusionner au niveau national votre conseil avec le CNE, cette nouvelle instance étant amenée également à intégrer la compétence orientation. J’ai entendu les remarques des partenaires sociaux sur le renforcement attendu de leur rôle. Ce renforcement est déjà présent dans le texte décentralisation: à travers le CCREFP renforcé et élargi à l’orientation, à travers la possibilité pour les partenaires sociaux de signer le CPREFP… Nous sommes prêts à aller plus loin et améliorer encore leur place dans le dialogue social régional, par exemple à travers un renforcement des COPIRE. Je vous invite à anticiper, Madame la Présidente, l’évolution de votre propre instance. Je souhaite qu’une réflexion s’engage rapidement au sein du Conseil sur cette évolution, afin que nous ne perdions pas de temps dans la mise en place de la nouvelle instance lorsque la loi sera votée. Les débats parlementaires s’annoncent longs car le texte est important, dense et engage beaucoup de réformes dans l’organisation des pouvoirs locaux et de l’action publique. Nous aurons très certainement à reparler de ces sujets ici au cours des prochains mois, en fonction de l’évolution du débat parlementaire.
Cette nouvelle loi de décentralisation marque une étape importante dans l’histoire de la formation professionnelle, puisqu’elle s’inscrit, comme je le soulignais il y a un instant, dans une perspective historique démarrée en 1982. Je suis persuadé aussi que le compte individuel de formation dont vous venez de débattre constituera lui aussi une évolution majeure de notre système de formation professionnelle. Les partenaires sociaux signataires de l’accord ont posé dans l’article 5 de l’ANI du 11 janvier 2013 un acte fondateur de ce compte, qu’ils appellent « compte personnel de formation ». Cette idée de compte personnel comme support de droits transférables vient de loin. On en trouve trace dans différents rapports dès les années 1990. Elle a repris de l’actualité au cours de ces dernières années, tant la question de la formation et de la qualification est devenue cruciale pour accéder et se maintenir dans l’emploi:
- Parce que les trajectoires professionnelles sont plus discontinues et que le niveau de qualification est inversement proportionnel à la durée du chômage
- Parce que, aussi, chacun a envie d’être plus autonome dans la construction de son projet professionnel et peut être amené à le faire évoluer selon son âge et son parcours.
Sécurisation et responsabilisation sont donc des enjeux majeurs de construction des politiques de formation. Votre rapport le souligne lorsqu’il indique: « Le Conseil fait de l’organisation et de l’accompagnement des parcours dans une perspective de sécurisation l’enjeu principal d’une politique de formation mettant l’individu au centre de ces préoccupations ». Mais responsabiliser, individualiser, ce n’est pas - comme vous le dites très bien – laisser les individus seuls face à leurs droits. En cela je souscris totalement aux principes dont vous entourez la création du compte:
• Le compte est un outil universel, utilisable tout au long de la vie, mais qui doit être compensateur des inégalités dans sa mise en œuvre;
• Le compte est un outil attaché à la personne, qui doit donc conduire à une plus grande responsabilisation dans la conduite du parcours de formation, mais sans pour autant exonérer les employeurs et les pouvoirs publics de leurs responsabilités;
• Le compte ne saurait être la voie exclusive d’accès à la formation; pour autant, il ne doit pas s’ajouter à un paysage déjà complexe mais contribuer à simplifier celui-ci;
• Le compte constitue un « réceptacle » pouvant agréger des abondements financiers de natures diverses: épargne liée à la personne, dotations, venant notamment des pouvoirs publics, droits de tirage en particulier sur des fonds mutualisés ou une offre de formation déjà financée;
• Son usage doit s’inscrire dans un cadre de garanties collectives en matière d’information, de conseil, de qualité de l’offre de formation, de financement, bref d’orientation. Cette condition est essentielle, à défaut de quoi le compte risque de nourrir, comme le montrent les exemples étrangers, les inégalités d’accès à la formation;
• Sa plus-value est la plus forte dans deux situations principales, reconnues aujourd’hui comme particulièrement bloquantes:
- L’absence d’un bagage minimum de savoirs et de connaissances sanctionné par une certification ou une qualification, après un échec en formation initiale;
- Les mobilités professionnelles subies – à savoir bien souvent un licenciement ou une fin de contrat – qui implique des transitions professionnelles voire des reconversions auxquelles la personne est peu préparée. Mais les principes s’ils sont importants, ne font pas tout. Et c’est vrai que beaucoup de questions redoutables sont devant nous pour ce qui est de leur déclinaison. Le compte nous oblige à repenser le système non plus dans une perspective collective mais dans une logique de « sur-mesure » adapté à chaque personne. Je dirais pour ma part qu’il s’agit de trouver la voie d’un usage adapté de droits individuels conçus dans un cadre collectif. Les « pistes pour aller plus loin » que vous pointez dans votre rapport, sous forme de questions à résoudre, l’illustrent parfaitement:
- Les marges de liberté laissées aux personnes dans l’usage des droits inscrits à leur compte: doivent-ils rester entièrement libres? Faut-il établir des critères, par exemple le caractère qualifiant ou certifiant de la formation suivie? un tiers, quel qu’il soit, doit il valider le projet?
- L’usage du compte: comment articuler mécanisme de dotation, d’épargne, et droit de tirage pour solvabiliser un projet de formation grâce à son compte? A ces questions s’ajoutent et vous les pointez aussi celles non moins redoutables qui ont trait à la gestion des comptes. Mais la difficulté, la complexité des questions à résoudre ne doit pas nous faire reculer. Le travail que vous avez fait est essentiel pour éclairer le cadre que nous avons à remplir, les différentes voies possibles, les compromis à trouver. La transcription actuelle du projet de loi est minimale. Il appartiendra au gouvernement et au Parlement de l’étayer, à partir de la volonté des signataires de l’accord, à partir des travaux de votre Conseil, à partir aussi de la volonté du Président de la République de voir engager une réforme de notre système de formation professionnelle afin d’en faire un élément clé de la bataille pour l’emploi. La France est en effet confrontée à des défis majeurs: retrouver la compétitivité de son économie, accroître l’emploi, lutter contre toutes les formes de rupture sociale et territoriale. Ces défis et l’impératif de solidarité qui en est la conséquence s’imposent à nous tous et nous obligent. C’est la Nation qui est interpellée et non uniquement l’Etat. C’est la Nation tout entière qui doit trouver les ressources de nature à relever ce défi. Trois principes intangibles devront guider notre réforme:
- Le dialogue social et la confiance dans les partenaires
- La justice dans la répartition de l’effort national
- Le souci constant de l’amélioration du service rendu aux bénéficiaires de la formation professionnelle, qu’ils soient salariés, demandeurs d’emploi ou entreprises.
L’objectif est, comme le Président de la République l’a annoncé, d’engager l’élaboration d’un projet de loi qui pourrait venir être présenté en Conseil des Ministres l’hiver prochain. Parallèlement, l’échéance de l’été tient toujours pour un projet de loi dédié à l’apprentissage dans le cadre de la Priorité Jeunesse définie pour le quinquennat. Je tiens en effet beaucoup à confirmer l’apprentissage comme une voie de réussite à développer. S’agissant de la réforme de la formation professionnelle, elle pourra s’organiser autour de deux axes:
- Former prioritairement les moins qualifiés pour les protéger contre le chômage: les moins qualifiés sont à la fois ceux qui sont le plus souvent et le plus longtemps confrontés au chômage et ceux qui accèdent le moins à la formation, que ce soit lorsqu’ils sont en emploi ou lorsqu’ils sont au chômage. Afin de sécuriser les parcours des personnes les moins qualifiées, il est nécessaire de leur permettre d’accéder prioritairement à la formation professionnelle, en particulier à visée qualifiante et ce, quel que soit leur statut: salarié, salarié précaire, demandeur d’emploi, indépendant… Cela passera notamment par:
• la mise en œuvre du compte personnel de formation dont les modalités de mise en œuvre doivent être précisées
• mais aussi par l’acquisition de diplômes ou certifications sans repasser par les bancs de l’école grâce à une rénovation de la validation des acquis de l’expérience
• ou encore par la priorisation dans tous les dispositifs de formation (qu’ils relèvent des entreprises, des territoires ou des partenaires sociaux) des personnes qui ne disposent pas d’un premier niveau de qualification.  Second axe: faire de la formation professionnelle un investissement décisif pour une meilleure compétitivité de la Maison France. En effet, la formation professionnelle est l’un des rares leviers de compétitivité sur lequel nous avons pleinement la main, contrairement à la parité euro-dollar, au prix des matières premières ou encore aux coûts de main d’oeuvre de pays en développement… En outre, la formation professionnelle permet d’anticiper l’évolution des métiers, de s’adapter aux nouveaux marchés et de soutenir l’innovation. Nous devrons pour cela examiner comment les PME – TPE peuvent être mieux accompagnées dans la stratégie de formation de leurs équipes, comment les filières d’avenir peuvent être soutenues, comment optimiser la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ou encore comment mieux prendre en compte le caractère d’investissement des fonds consacrés à la formation professionnelle. Nous le ferons dans le dialogue, en partant de nos acquis, en partageant les enjeux qui sont devant nous, et en tentant ensemble d’apporter des solutions pérennes. Nous avons donc devant nous plusieurs chantiers à engager qu’il nous faut articuler le mieux possible pour que tous fassent sens et s’inscrivent dans une cohérence d’ensemble. Des discussions seront engagées dès les prochains jours pour un peu préciser la rédaction de l’article relatif au compte dans le projet de loi de sécurisation de l’emploi. Les parlementaires y sont attachés et c’est le jeu de la démocratie que de permettre au Parlement d’apporter sa pierre à l’édifice législatif. Je veillerai toutefois à ce que la rédaction adoptée n’obère pas les discussions à venir sur les modalités de mise en œuvre du compte, dans les différents aspects évoqués tout à l’heure.
Ainsi, j’entendrai très prochainement à la fois les partenaires signataires et les partenaires non signataires de l’accord du 11 janvier pour définir les compléments à apporter à la rédaction actuelle du projet de loi de sécurisation de l’emploi. Je souhaite également qu’ait lieu assez rapidement une rencontre entre les représentants des Régions, les partenaires sociaux et les services de l’Etat concernés pour étudier les modalités de financement du compte, comme ils y sont invités par l’ANI du 11 janvier 2013. Je vous propose que cette concertation se déroule sous l’égide d’une personnalité indépendante, et si vous n’y voyez pas d’inconvénient, la Présidente du CNPTLV pourrait en être chargée.
Enfin, une concertation spécifique des partenaires sociaux sera engagée dès l’été. Au-delà de l’échéance du projet de loi – dont l’examen à l’Assemblée nationale démarre le 2 avril – une négociation plus large sera engagée dès les prochaines semaines comme le Président de la République a invité Michel SAPIN et moi-même à le faire. Et la Grande conférence sociale sera bien entendu un temps fort de dialogue avec l’ensemble des partenaires.
Voilà Mesdames et Messieurs les différents chantiers qui s’ouvrent devant nous et sur lesquels nous sommes attendus. Je souhaite que nous les abordions positivement, comme nous avons su le faire jusqu’à présent, dans le dialogue car il n’y a que comme cela que nous pourrons surmonter les défis qui sont devant nous: le redressement de nos comptes publics, le rétablissement de la croissance, et l’inversion de la courbe du chômage.
La formation professionnelle ne peut à elle seule trouver la solution mais elle peut beaucoup si l’on sait être inventif, sans faire table rase du passé mais en sachant adapter notre système pour qu’il réponde mieux aux enjeux du pays et des personnes.
Je vous remercie de votre attention.
Plenary CNFPTLV. Thierry Repentin last speech as Minister responsible for vocational training and learning delivered on 18 March 2013:
Renovation of the validation of acquired experience.
Thanks to SGEI Regions "will not buy" more training.
Vocational training alone can not find a solution but it can greatly if known to be inventive without clean slate but knowing adapt our system to better meet the challenges of the country and people. More...
19 mars 2013

Fête de l’Internet 2013: sous le signe de l'emploi et de la mobilité

Pour sa 14e édition, la Fête de l’Internet se tient cette année du 18 au 31 mars. La thématique retenue pour 2013 est "Emploi et mobilité". Des évènements sont organisés partout en France et de nombreux messages sont échangés sur les réseaux sociaux.
La Fête de l’Internet 2013 est une initiative de la Délégation aux Usages de l’Internet et de l’association Villes Internet, en partenariat avec le collectif de réseaux CREATIF et le réseau européen Telecentre Europe. Cette année, le partenariat est étendu au Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (CLEMI).
4 programmes de la Délégation aux Usages de l’Internet s’associent pour la fête de l’Internet: NetPublic, NetEmploi, Ordi 2.0 et le portail des métiers de l'Internet qui prévoit des animations en ligne en partenariat avec l’ONISEP.
La Délégation aux Usages de l'Internet (DUI) est chargée de proposer et de coordonner des mesures permettant la diffusion des technologies de l’Internet auprès de l’ensemble des citoyens ainsi que d’accompagner les entreprises de l’Internet face aux mutations du réseau. Elle assure ces missions auprès du ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur ainsi que du ministère chargé de l’Économie numérique.
Visiter le site de la délégation aux usages de l'Internet.

Do chuid eagrán 14, glacann an Féile Idirlíon siúl i mbliana ón 18-31 Márta. Is é an téama a roghnaíodh le haghaidh 2013 "Fostaíocht agus soghluaisteacht." Imeachtaí a eagrú ar fud an Fhrainc agus teachtaireachtaí go leor a mhalartú ar líonraí sóisialta. Níos mó...

19 mars 2013

Across-the-board support required for VAE procedures

Across-the-board support required for VAE proceduresBy N. Beaupère, G. Podevin. Across-the-board support required for VAE procedures, Training and Employment, n°102, 2013, 4 p.
VAE procedures are frequently perceived to be protracted,but their length is not the only reason why withdrawals areso frequent. Evaluation of an aims and means contract (AMC) for VAE in Brittany highlights the importance of across-theboardsupport, from initial guidance to the post-assessment period. It also emphasises the need for economic actors to beinvolved if VAE procedures are to succeed.
Assessments of the system for validation of experiential learning (VAE) have remained more or less unchanged for the past 10 years. They have reaffirmed the vital role it plays in placing individual careers on a more secure footing. They note that VAE has gradually developed ‘from a quasi-experimental system, championed by militants, into a procedure familiar to many’ (Merle Report, 2008). However, they also point to the persistent limitations of the system, including the large number of individuals withdrawing their applications in the course of the procedure.
Since the certification bodies use a range of different statistical information systems, it is seldom possible to observe an application procedure over its entire duration. However, some evaluations (Besson Report 2008) estimate that one third of individuals who submit an admissibility application obtain complete validation. The remaining two thirds – whose individual situations are not identified – either withdraw their applications or obtain partial validation. Between 2002 and 2010, 200,000 individuals in France obtained a qualification by having their experience recognised (DARES, 2012). In view of the withdrawals that take place in the course of the procedure, the number of those appearing before an assessment panel could be greater.
The VAE procedure is divided into a number of different stages and can appear lengthy and complex. It is sometimes compared to an assault course and requires applicants to surmount a number of major obstacles, both procedural and cognitive. On average across the country, approximately two years elapse between receipt of the initial information and appearance before an assessment panel. This lengthy process is often identified as a factor in withdrawal.
Download Across-the-board support required for VAE procedures.
19 mars 2013

How to avoid a bail-out from 'the bank of mum and dad'

http://bathknightblog.com/wp-content/uploads/2011/07/telegraph-logo.jpgOne-in-four students seek "bailouts" because of hidden course costs they hadn't been told about when enrolling, says Liam Burns. "It all adds up" is a refrain many a glum student will be heard to utter towards the end of their first year at university. As summer approaches and money situations grow ever more parlous, the likelihood increases that parents and even more distant family members, or even commercial lenders, will be approached for bailouts. One might respond to this by bemoaning the irresponsibility of today's students, cast as latter day Jack and the Beanstalks, woefully mismanaging their finances. And yet new analysis from our Pound in Your Pocket student finance research suggests other factors are at play. Read more...
19 mars 2013

Why competition isn't helping our universities

http://bathknightblog.com/wp-content/uploads/2011/07/telegraph-logo.jpgRemoving government price controls on university tuition fees won't help, says Gervas Huxley. Reputation trumps both economic cost and quality. The belief that students must pay for their own education has almost always been promoted in tandem with a second logically separate argument: the belief that higher education is a competitive market subject to government-enforced price controls. If these price controls are removed, the theory goes, Adam Smith's ‘invisible hand’ will work its magic: competition will in the long term reduce prices. Read more...
19 mars 2013

Trying to tap into the Chinese commitment to learning

By Clifford Coonan. Irish colleges establish series of links with Chinese institutions on trade mission.
Chinese parents prize education probably above all other gifts they can hand on to their children, and are keen for their kids to study abroad at the best universities.
Australia and the US have been wooing Chinese students, with strong degrees of national identity helping sell the product.
Ireland has a way to go. Minister for Education Ruairí Quinn was in Hong Kong, Beijing and Shanghai last week with an Enterprise Ireland trade delegation of more than 15 educational institutions, including University College Cork. Read more...
19 mars 2013

International alumni: enhancing universities' recruitment overseas

The Guardian homeInternational student recruitment is complex, costly and competitive. But universities can keep ahead by staying connected with overseas graduates, says Nik Miller.
Once a docile adjunct that in some small way contributed to fundraising, alumni engagement programmes are now adding institutional value in their own right. Smart institutions are investing, looking towards their growing alumni communities overseas to boost their international efforts. The cost of undervaluing (or underestimating) graduates' contributions in this area is becoming clear. In a recent report commissioned by the Higher Education Academy (HEA), colleagues and I outlined a range of programmes designed to engage alumni to support international activities. The case studies are categorised under three headings: promoting student employability; enhancing international recruitment; and supporting academic developments. Read more...
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