L'enseignement professionnel initial dans le supérieur (Note d'analyse 260-Janvier 2012). Auteur: Mohamed Harfi, département Travail Emploi. Télécharger Note d'analyse 260 - L'enseignement professionnel initial dans le supérieur et les Annexes de la Note d'analyse 260 - L'enseignement professionnel initial dans le supérieur.
Pour répondre au besoin croissant d’une main-d’œuvre plus qualifiée, les pays de l’OCDE mobilisent de plus en plus leurs systèmes éducatifs. C’est un défi majeur, notamment en France, où l’objectif d’atteindre 50% de diplômés du supérieur dans une génération a été fixé dès 2005.
L'enseignement professionnel initial dans le supérieur - Atteindre l'objectif de 50% de diplômés du supérieur tout en favorisant leur insertion professionnelle.
C’est en concentrant les efforts sur la réussite des étudiants, en particulier au niveau Licence à l’Université, que ce but peut être atteint. En effet, les taux de réussite au baccalauréat sont désormais élevés. La réforme de la filière professionnelle a conduit à augmenter les flux de bacheliers issus de cette filière, mais leur taux de poursuite dans le supérieur est faible et leur taux d’échec reste élevé. Les établissements d’enseignement supérieur ont, dès à présent, un double objectif: augmenter la proportion de diplômés du supérieur et améliorer leur insertion professionnelle. Cette note analyse dans quelle mesure le développement de l’offre de formation professionnelle, en particulier dans les universités, pourra y contribuer. Même si les propositions sont centrées sur les universités, c’est l’ensemble des établissements du supérieur qui est concerné. Elles visent à développer, tout en la rationalisant, l’offre de formation professionnelle, et à adapter les rythmes et les modes de formation dans les filières générales, pour une ouverture plus large de celles-ci à la professionnalisation.
Note d'analyse 260 - L'enseignement professionnel initial dans le supérieur
Pour répondre au besoin croissant d’une main d’oeuvre plus qualifiée, les pays de l’OCDE mobilisent de plus en plus leurs systèmes éducatifs. C’est un défi majeur, notamment en France, où l’objectif d’atteindre 50% de diplômés du supérieur dans une génération a été fixé dès 2005. C’est en concentrant les efforts sur la réussite des étudiants, en particulier au niveau Licence à l’Université, que ce but peut être atteint. En effet, les taux de réussite au baccalauréat sont désormais élevés. La réforme de la filière professionnelle a conduit à augmenter les flux de bacheliers issus de cette filière, mais leur taux de poursuite dans le supérieur est faible et leur taux d’échec reste élevé. Les établissements d’enseignement supérieur ont, dès à présent, un double objectif: augmenter la proportion de diplômés du supérieur et améliorer leur insertion professionnelle. Cette note analyse dans quelle mesure le développement de l’offre de formation professionnelle, en particulier dans les universités, pourra y contribuer. Même si les propositions sont centrées sur les universités, c’est l’ensemble des établissements du supérieur qui est concerné. Elles visent à développer, tout en la rationalisant, l’offre de formation professionnelle, et à adapter les rythmes et les modes de formation dans les filières générales, pour une ouverture plus large de celles-ci à la professionnalisation.
Cinq propositions
1- Développer l’offre de formation professionnelle, notamment à l’Université, et veiller à limiter, voire à réduire dans certains domaines, le nombre de spécialités.
2- Rapprocher les universités des instances de la formation professionnelle: permettre aux présidents d’université d’être membres des CCREFP et à leur Conférence, la CPU, d’être membre du CNFPTLV.
3- Permettre aux universités de créer, à leur initiative, des diplômes nationaux de formation professionnelle, sous réserve de l’accord du ministère et dans le cadre du contrat Étatétablissement.
4- Développer l’apprentissage dans les formations générales à l’Université: moduler les périodes de formation et celles de travail en entreprise durant le contrat d’apprentissage; permettre aux étudiants d’effectuer la majorité de leur temps en entreprise (80% au maximum) durant la dernière année d’un diplôme préparé en apprentissage; accorder un label “période d’apprentissage” aux stages inférieurs à de