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Formation Continue du Supérieur

12 mars 2013

Lancement de la 1ère édition du concours "Inventez 2020! La parole aux étudiants"

Inventez 2020 ! La parole aux étudiants Geneviève Fioraso fait part de son soutien au lancement de la 1ère édition du concours "Inventez 2020! La parole aux étudiants", organisé par le Cercle des économistes et France Culture Plus dans le cadre des 13e Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
Organisé avec le soutien du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche,  en partenariat avec la Conférence des Présidents d'Université (C.P.U.), la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d'ingénieurs (C.D.E.F.I.), la Conférence des Grandes Ecoles (C.G.E.), le CNOUS, l'Agence du Service Civique, Animafac et le Festival d'Aix-en-Provence, ce concours vise à donner la parole aux étudiants, recueillir leurs attentes et leurs idées pour inventer le monde de demain. Pour cela, les candidats devront proposer un texte original et force de proposition pour l'avenir. Les 100 lauréats seront invités aux Rencontres Économiques d'Aix-en-Provence les 5, 6 et 7 juillet 2013; où ils participeront à l'ensemble des sessions sur le thème "Le choc des temps. L'économie mondiale entre urgences et long terme".
La ministre, tient à rappeler tout son soutien à cette initiative: "Dans un monde en pleine mutation, nous avons plus que jamais besoin d'investir dans la jeunesse, de leur donner la parole pour imaginer les solutions à même de répondre aux grands défis économiques, environnementaux, sociétaux de ce 21e siècle."
Retrouvez toutes les informations relatives au concours "Inventez 2020! La parole aux étudiants" sur le site des Rencontres économiques d'Aix en Provence.
2020 a chumadh! Urlabhra do mhic léinn Genevieve Fioraso in iúl a thacaíocht don seoladh an chéad eagrán de "2020 Invent! Mic léinn Urlabhra", arna eagrú ag an Ciorcal eacnamaithe agus an Fhrainc Cultúr Plus san Fhóram 13ú Eacnamaíochta i Aix-en-Provence. Níos mó...

12 mars 2013

Université: le prix de la gratuité

http://static.lpcdn.ca/lpweb/img/img_appMobiles.pngPar Agnès Gruda. À la veille de l'ouverture du Sommet québécois sur l'enseignement supérieur, voici un coup d'oeil sur des expériences de gratuité universitaire dans le monde. Ce qu'on peut en retenir: la gratuité est possible. Mais... elle a un coût.
Jakob Ruggaard ne sait plus où donner de la tête, ces jours-ci. Lundi, le gouvernement danois a annoncé une série de compressions dans son programme de bourses universitaires.
Depuis, le président de l'Association nationale des étudiants du Danemark court d'une université à l'autre pour mobiliser les troupes. «Les étudiants sont furieux, nous ne laisserons pas passer ça en silence!», clame-t-il, indigné, quand je réussis enfin à l'attraper au téléphone.
Les études universitaires sont gratuites au Danemark. Mieux que ça: tout étudiant reçoit d'office une bourse qui peut atteindre 1000 $ par mois. De quoi assurer sa subsistance.
Cette bourse est renouvelable pendant six ans, soit une année de plus que le temps réglementaire pour décrocher une maîtrise. Les rumeurs voulant que cette aide soit réduite à cinq ans ont soulevé un débat houleux, cet hiver. Le sujet fait la une des journaux. Et l'opinion publique rejette le projet à plus de 80%! Suite de l'article...
http://static.lpcdn.ca/lpweb/img/img_appMobiles.png By Agnès Gruda. On the eve of the opening of the Quebec Summit on Higher Education, here's a look at the experiences of free university in the world. What we can remember: free is possible. But ... it has a cost.
Jakob Ruggaard do not know where to head these days
. More...
12 mars 2013

La mixité sociale dans l’enseignement supérieur a-t-elle vraiment progressé depuis 10 ans?

http://www.ozp.fr/local/cache-vignettes/L696xH200/siteon0-cd20e.pngMalgré l’objectif de 30% de boursiers, la proportion d’élèves de milieux modestes stagne à 12% depuis dix ans.
Au début, on n’y croit pas, on pense avoir mal lu. Mais, au détour de la note 12.02 des services statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur, le verdict tombe. En une décennie, l’origine sociale des élèves de classes préparatoires n’a pas bougé d’une virgule. Ouverture aux bacheliers de milieux défavorisés: néant. "En 2001, 51% d’élèves en CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) étaient issus d’un milieu favorisé et 12% étaient enfants d’ouvriers, d’inactifs ou de retraités. Dix ans plus tard, la proportion reste inchangée."
[...] depuis 2001, la proportion de boursiers s’est accrue en prépas, mais moins qu’ailleurs, révèle encore la note 12.02 du ministère: +6% contre +8% en moyenne. Encore s’agit-il d’un pur tour de passe-passe comptable sans effet sur l’ouverture sociale. En 2008, Valérie Pécresse, alors ministre de l’Enseignement supérieur, a modifié le barème d’attribution des bourses en créant l’"échelon zéro": Extrait de nouvelobs.com du 28.02.13 : Classes prépas; zéro pointé en ouverture sociale. Voir la grande rubrique sur le site de l’OZP Ouverture sociale (enseign. supérieur et entreprises). Suite de l'article...
http://www.ozp.fr/local/cache-vignettes/L696xH200/siteon0-cd20e.png In ainneoin an sprioc de cothromais 30%, marbhánta líon na mac léinn ó chúlraí measartha ag 12% ar feadh deich mbliana. Ar dtús, ní raibh muid ag chreideann sé, a cheapann tú go bhfuil tú misread. Níos mó...
12 mars 2013

English-language invasion troubles Finnish academia

http://static.yle.fi/global/api/ylefilogo.pngToday more and more university courses are being offered in English but not everyone's happy about the development, which is seen as undermining Finland's official languages. "It's hard to say what will happen if English continues to take over," said Taina Saarinen, who researches languages in higher education at Jyväskylä University.
Saarinen calls the phenomenon—which is also being seen in the other Nordics—"anglophone asymmetry".
"We're small countries who want to use attractive English-language programmes to draw in foreign students and researchers," she explained. Read more...
12 mars 2013

Bigger Proportion of U.S. Students Interested in Going Overseas

http://graphics8.nytimes.com/images/misc/nytlogo152x23.gifBy Joyce LauThe percentage of American students who say they want to study overseas is almost three times that of their British counterparts, according to a new study that the British Council’s research arm, Education Intelligence, released last week during the Going Global conference in Dubai. Only 20 percent of students in Britain said they would consider studying overseas, compared with 56 percent of U.S. students, according to an online poll of more than 10,000 students conducted in cooperation with the National Union of Students in Britain and Zinch, an online student network in the United States. Both British and American students cited similar hurdles: inadequate information about potential foreign destinations and the perception that overseas study would be too expensive. According to the new “Broadening Horizons” report, language and cultural barriers seemed to be less of a concern. Read more...
12 mars 2013

Berlin-Based iversity Relaunches As MOOCs Platform, Sets Its Sights On Becoming The Coursera Of Europe

http://tctechcrunch2011.files.wordpress.com/2013/03/screen-shot-2013-03-10-at-17-12-16.png?w=230By Natasha Lomas. The fast expanding universe of MOOCs has a new addition. Berlin-based startup iversity, founded in 2011 to offer online collaboration tools for learning management, has relaunched itself as a platform for massive open online courses. Its first batch of MOOCs are due to go live around September/October, at the start of the winter study term, with a view to steadily expanding the number of courses offered on its platform and ramping up student numbers from the initially expected six-digits. Course content will be provided by universities and individual professors — assuming iversity can convince Europe’s educators that MOOCs are the future and that its platform is the place to rethink their approach to education delivery. iversity won’t be creating any courses itself, so it needs others to buy in. Its first task is therefore to educate continental Europe about the MOOCs phenomenon and the “revolution” taking place in the U.S., says CEO Marcus Riecke.
Continental Europe is arguably lagging the U.K. too. The U.K.-based Futurelearn MOOC consortium, formed last December, is now backed by 19 institutions and plans to launch its first courses in mid 2013. ”It’s early days [for MOOCs in continental Europe],” says Riecke, a former VP at eBay Europe who has also held senior roles at Yahoo and Monster. ”MOOCs are still oddly a bit of an insiders’ topic and the majority of folks both in the education sector and the Internet sector haven’t yet heard about it. Read more...
12 mars 2013

UK universities face threat from online courses and for-profit colleges

The Guardian homeBy Jessica Shepherd. Pearson education adviser says British institutions must make themselves distinctive to stop 'avalanche of change'.
Traditional, middle-ranking universities face extinction within the next decade, a leading education expert has said. Sir Michael Barber, chief education adviser of the world's biggest education firm, Pearson, said even elite universities could struggle to survive in the face of competition from online courses and giant for-profit colleges. In a report for the Institute for Public Policy Research, a centre-left thinktank, Barber urges British universities to "mark themselves out of the crowd" to stop an "avalanche of change" sweeping them away. Read more...
12 mars 2013

L'orientation des filles vers les sciences - encore le désamour?

Les choix d'orientation des terminales S, un échantillon interrogé en PACALes filles s’orientent peu vers les formations supérieures techniques et scientifiques. Des données du Céreq et du ministère de l’Education nationale confirment largement ce phénomène. Pourtant les filles auraient bien des raisons de rejoindre ces filières, en particulier pour bénéficier de leurs perspectives d’emploi.
Les pouvoirs publics redoublent d’effort pour promouvoir ces carrières, et lutter contre les discriminations des femmes.
Le Céreq a été sollicité à ce sujet sur ses travaux passés et futurs.
Les enjeux d'une orientation des filles vers des carrières scientifiques
Des réservoirs d’emplois sur des postes techniques ou scientifiques mais des inégalités marquées entre hommes et femmes pour saisir ces opportunités. La population féminine pourrait bénéficier d’un vrai réservoir d’emplois sur des postes techniques ou scientifiques, mais la réalité est autre. En effet, les femmes vont moins facilement que les hommes vers les emplois dit scientifiques. Quelques chiffres issus de l'enquête Génération 2010 des sortants de formation de 2007 illustrent cette tendance. Parmi les jeunes hommes sortants de l'enseignement supérieur en 2007, 42% de ceux qui sont en emploi en 2010 occupent un emploi dit « scientifique ou technique ». Parmi les jeunes femmes sortants de l'enseignement supérieur en 2007, 21% de celles qui sont en emploi en 2010 occupent un emploi dit « scientifique ou technique ».
La mixité des métiers semble donc un enjeu important pour le déroulement de la carrière des femmes car leurs salaires  tendent à rejoindre ceux des hommes dès lors qu'elles parviennent à atteindre les mêmes postes.
Dominique Epiphane, chargée d'études du Céreq, interviendra sur ce thème lors du prochain colloque annuel organisé par l’association Femmes & Sciences le 12 avril 2013 sur les débuts de carrières des jeunes femmes scientifiques.
L’association Femmes & Sciences, créée en 2000 et membre de la Plateforme européenne des femmes scientifiques (EPWS), a pour objectifs de renforcer la position des femmes dans les métiers scientifiques et techniques du public ou du privé et d’inciter les jeunes, et plus particulièrement les jeunes filles, à s’orienter vers ces carrières. Programme du colloque et infos pratiques.
Les études du Céreq sur ce thème
« Hommes et femmes minoritaires dans leur profession : le bonheur à quel prix? »

Couppié T. et Epiphane D., 2008, in Guichard-Claudic Y., Kergoat D. et Vilbrod A. (dir.), L’inversion du genre. Quand les métiers masculins se conjuguent au féminin… et réciproquement, Presses Universitaires de Rennes, pp. 41-56.
Poser la question du bonheur au travail des hommes dans les métiers dits « féminins », et celui du bonheur des femmes dans les métiers « masculins », revient à présenter comme éventuellement problématique le rapport qu'entretiendraient le genre des professions et celui des individus qui les exercent. C’est une façon de réintroduire la question des processus de désenclavement de secteurs professionnels jusque-là très sexués et des risques encourus par les jeunes – hommes ou femmes – qui s’engagent dans des espaces professionnels où leur genre les singularise d’emblée. L’objet de cet article est d’alimenter la réflexion sur les conditions nécessaires au passage réussi à la mixité. Observe-t-on des difficultés symétriques chez les garçons et les filles en situation de forte minorité dans leur univers professionnel ? Ou au contraire, la logique de domination masculine s’impose t’elle pour supplanter la « logique majoritaire » permettant ainsi aux garçons des professions « féminines » de jouir de meilleurs conditions de travail que leurs consœurs? 
« Le chemin des femmes dans les métiers masculins »

Couppié T. et Epiphane D., 2007in Eckert H. et Faure S. (dir.), Les jeunes et l’agencement des sexes, La Dispute, pp. 173-193.
Du point de vue des conditions objectives d'emploi, l'hypothèse d'un rapprochement entre les deux sexes se trouve vérifiée lorsqu'on étudie les débuts de parcours professionnels des jeunes filles qui se sont « aventurées » dans les filières « masculines ». On observe une réduction tendancielle des inégalités et les bénéfices que peuvent retirer les filles d'un investissement dans une formation menant aux segments professionnels « masculins ». Gains objectifs donc, mais à quel prix? Les jeunes femmes qui parviennent à investir les différents bastions masculins en améliorant ainsi leurs conditions objectives d'emploi (en termes de reconnaissance salariale notamment) sont-elles heureuses dans leur travail?
« Les femmes et les sciences font-elles bon ménage? Parcours et destins professionnels de jeunes femmes scientifiques. »

Dominique Epiphane. in L'insertion professionnelle des femmes: entre contraintes et stratégies d'adaptation (2006)/Erika Flahault. Presses Universitaires de Rennes.
Cette étude montre la réduction tendancielle des inégalités et les bénéfices que peuvent retirer les filles d'un investissement dans une formation menant aux segments professionnels les plus « masculins », à savoir dans l’enseignement supérieur, aux emplois scientifiques et techniques, notamment à l’issue des formations d’ingénieurs. Leurs probabilités d'échapper au chômage, d'éviter un emploi à temps partiel contraint et d'accéder aux catégories socioprofessionnelles les plus valorisées sont proches de celles des jeunes hommes.  A ces niveaux de formation, la diversification des choix de formation des filles semble bel et bien fonctionner comme un levier d'égalisation des conditions d'insertion entre les sexes. Pourtant, les écarts de salaires entre hommes et femmes perdurent et l'on peut se demander si ces jeunes femmes « rentabilisent » de la même manière leur formation scientifique.
« La ségrégation des hommes et des femmes dans les métiers: entre héritage scolaire et construction sur le marché du travail. »

Couppié T. et Epiphane D., 2006, « La ségrégation des hommes et des femmes dans les métiers: entre héritage scolaire et construction sur le marché du travail », Revue Formation Emploi, n° 93, pp. 11-27.
La distribution des hommes et des femmes dans les différentes professions n’est pas un simple prolongement d’orientations scolaires sexuellement clivées. La ségrégation éducative se convertit – en partie – en ségrégation professionnelle au moment de l’entrée dans la vie active. Mais, dans bon nombre de professions, un second mécanisme de ségrégation, indépendant des qualifications scolaires acquises, prend forme sur le marché du travail. Une analyse suivant un processus en deux étapes permet donc de mieux comprendre comment les hommes et les femmes finissent par se trouver plus ou moins séparés dans les différents métiers. Lire l'article.
Mais aussi sur le thème des inégalités et discriminations.
De nouvelles études à paraître en 2013

- Rapport sur l’attractivité des carrières scientifiques et techniques – Etude menée pour le compte du Haut Conseil à la Science et à la Technologie, à paraître en 2013.
- Le Céreq a engagé une exploitation spécifique de l’enquête 2011 sur la génération sortie en 2004 sur le thème: « Les débuts de carrières des jeunes femmes scientifiques »  Dans la lignée des travaux menés sur les jeunes femmes qui exerçaient, pendant leurs premières années de vie active, une profession « masculine » et dont nous observions quelques années plus tard, pour certaines d’entre elles, une reconversion professionnelle (Couppié et Epiphane 2007, 2008 cité plus haut), il s’agira d'étudier les débuts de carrières professionnelles des jeunes femmes scientifiques et l’évolution de leur satisfaction professionnelle. A paraître fin 2013-début 2014.
Les choix d'orientation des terminales S, un échantillon interrogé en PACA Cailíní Little threorú ar an oideachas teicniúil agus eolaíochta. Sonraí Céreq agus an Aireacht Oideachais dhearbhú den chuid is mó an bhfeiniméan seo. Ach tá cailíní go leor cúiseanna a bheith páirteach ar na líonraí, go háirithe chun sochair a n-ionchais fostaíochta.
Rialtais chun dúbailt a n-iarrachtaí a chur chun cinn sna gairmeacha seo, agus an troid i gcoinne an idirdhealaithe na mban.
Iarradh ar Céreq faoi ar a chuid oibre am atá caite agus sa todhchaí.
Saincheisteanna de chailíní i slite beatha eolaíocht
Umair poist post ar neamhionannais theicniúla nó eolaíocha ach marcáilte idir fir agus mná a urghabháil na deiseanna seo. D'fhéadfadh daonra baineann leas a bhaint as foinse fíor de phoist ar phoist eolaíochta nó teicniúla, ach tá an réaltacht éagsúla. Go deimhin, tá mná níos lú seans ann ná fir le poist eolaithe a dúirt. Roinnt figiúirí ón suirbhé ar chéimithe Giniúint oiliúint 2010 2007 Léiríonn an treocht seo. Níos mó...
12 mars 2013

Allocation transitoire de solidarité pour les demandeurs d'emploi nés entre le 1er janvier 1952 et le 31 décembre 1953

Legifrance - Retour à l'accueilDécret n° 2013-187 du 4 mars 2013 instituant à titre exceptionnel une allocation transitoire de solidarité pour certains demandeurs d'emploi. JORF n°0054 du 5 mars 2013 page 3988, texte n° 21.NOR: ETSD1304547D
Publics concernés : demandeurs d'emploi nés entre le 1er janvier 1952 et le 31 décembre 1953.
Objet : création d'une allocation transitoire de solidarité.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le présent décret crée une allocation transitoire de solidarité et en définit les conditions d'attribution, de calcul et de versement par Pôle emploi. Elle est versée, sous conditions, aux demandeurs d'emploi nés entre le 1er janvier 1952 et le 31 décembre 1953 indemnisables au titre de l'assurance chômage ou de l'allocation spécifique de reclassement ou de l'allocation de transition professionnelle à la date du 31 décembre 2010, ayant validé le nombre de trimestres nécessaires pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein mais n'ayant pu bénéficier de l'allocation équivalent retraite.
Article 1
Une allocation transitoire de solidarité est attribuée aux demandeurs d'emploi nés entre le 1er janvier 1952 et le 31 décembre 1953 qui, cumulativement:
1° Soit sont indemnisés au titre de l'allocation d'assurance chômage mentionnée au 1° de l'article L. 5421-2 du code du travail ou de l'allocation spécifique de reclassement mentionnée à l'article 74 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale ou de l'allocation de transition professionnelle mentionnée à l'article 6 de l'ordonnance n° 2006-433 du 13 avril 2006 relative à l'expérimentation du contrat de transition professionnelle à la date du 31 décembre 2010, soit remplissent, à cette même date, les conditions pour l'ouverture d'un droit à ces mêmes allocations mais ne sont pas indemnisés en raison, notamment, de la suspension ou de l'interruption de ce droit ou de l'application du délai d'attente et des différés d'indemnisation;
2° N'ont pas atteint l'âge mentionné à l'article L. 161-17-2 du code de la sécurité sociale;
3° Justifient de la durée d'assurance définie au deuxième alinéa de l'article L. 351-1 du code de la sécurité sociale pour l'ouverture du droit à une pension vieillesse à taux plein à l'extinction de leurs droits à l'allocation d'assurance chômage.
Pour bénéficier de l'allocation, le demandeur doit justifier, à la date de la demande, de ressources mensuelles inférieures au plafond correspondant à 48 fois le montant de l'allocation transitoire de solidarité pour une personne seule et 69 fois le même montant pour un couple. Les ressources prises en considération pour l'application de ce plafond comprennent les ressources de l'intéressé et, le cas échéant, celles de son conjoint, de son concubin ou de son partenaire lié à lui par un pacte civil de solidarité, telles qu'elles doivent être déclarées à l'administration fiscale pour le calcul de l'impôt sur le revenu, avant déduction des divers abattements. Le montant pris en compte est le douzième du total des ressources perçues pendant les douze mois précédant celui au cours duquel la demande a été présentée. Les ressources perçues hors du territoire national sont prises en compte comme si elles avaient été perçues sur ce territoire. Les prestations familiales et l'allocation de logement prévue aux articles L. 831-1 et suivants du code de la sécurité sociale ne sont pas prises en compte pour la détermination des ressources. Il n'est pas tenu compte des allocations d'assurance ou de solidarité, des rémunérations de stage ou des revenus d'activité perçus pendant la période de référence lorsqu'il est justifié que leur perception est interrompue de manière certaine à la date de la demande et que le bénéficiaire de ces ressources ne peut prétendre à un revenu de substitution. Si le bénéficiaire peut prétendre à un revenu de substitution, un abattement de 30% est appliqué sur la moyenne des ressources auxquelles ce revenu se substitue.
Article 2
L'allocation transitoire de solidarité garantit aux bénéficiaires un montant journalier maximal de l'allocation égal à 34,33 euros. Le montant journalier maximal de l'allocation est révisé par décret une fois par an en fonction de l'évolution des prix hors tabac prévue dans le rapport économique et social annexé au projet de la loi de finances de l'année. Pour déterminer le montant d'allocation servie, les ressources prises en considération sont identiques à celles retenues pour l'ouverture des droits. Lorsque le total des ressources prises en considération, majoré du montant de l'allocation transitoire de solidarité à taux plein, est inférieur ou égal au plafond mentionné à l'article 1er, l'allocation est versée à taux plein. Lorsque le total des ressources prises en considération, majoré du montant de l'allocation transitoire à taux plein, excède le plafond mentionné à l'article 1er, une allocation différentielle est versée permettant à l'intéressé de porter le montant global de ressources au niveau du plafond. Néanmoins, si les ressources personnelles du bénéficiaire n'atteignent pas le montant de l'allocation à taux plein, celle-ci est majorée de manière à ce que ces ressources soient portées à ce niveau. Ne sont pas prises en compte, dans les ressources personnelles du bénéficiaire, les allocations d'assurance ou de solidarité, les rémunérations de stage ou les revenus d'activité du conjoint de l'intéressé, de son concubin ou de son partenaire lié à lui par un pacte civil de solidarité. L'allocation est cessible et saisissable dans les mêmes conditions et limites que les salaires.
Article 3
L'allocation transitoire de solidarité peut compléter l'allocation d'assurance chômage lorsque celle-ci ne permet pas d'assurer un total de ressources égal au montant de l'allocation transitoire de solidarité aux demandeurs d'emploi nés entre le 1er janvier 1952 et le 31 décembre 1953 qui, cumulativement:
1° Soit sont indemnisés au titre de l'allocation d'assurance chômage mentionnée au 1° de l'article L. 5421-2 du code du travail à la date du 31 décembre 2010, soit remplissent, à cette même date, les conditions pour l'ouverture d'un droit à cette allocation mais ne sont pas indemnisés en raison, notamment, de la suspension ou de l'interruption de ce droit ou de l'application du délai d'attente et des différés d'indemnisation;
2° N'ont pas atteint l'âge mentionné à l'article L. 161-17-2 du code de la sécurité sociale;
3° Justifient de la durée d'assurance définie au deuxième alinéa de l'article L. 351-1 du code de la sécurité sociale pour l'ouverture du droit à une pension vieillesse à taux plein.
Le montant des ressources prises en considération ne comprend pas les allocations d'assurance ou de solidarité, les rémunérations de stage ou les revenus d'activité du conjoint de l'intéressé, de son concubin ou de son partenaire lié à lui par un pacte civil de solidarité.
Article 4
Les allocataires bénéficient de l'allocation transitoire de solidarité jusqu'à l'âge mentionné à l'article L. 161-17-2 du code de la sécurité sociale. L'allocation est versée mensuellement à terme échu.
Article 5
L'allocation transitoire de solidarité est gérée par Pôle emploi, avec lequel l'Etat conclut une convention de gestion. La demande de paiement de l'allocation doit être déposée au plus tard le 31 décembre 2015.
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11 mars 2013

Relance du Campus Condorcet

Signature par G. Fioraso du foncier du futur Campus Condorcet - 11 mars 2013Geneviève Fioraso s'est exprimée sur la relance du projet du futur Campus Condorcet lors de la signature de l'achat des terrains du futur site à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
Je tiens d'abord à remercier tous les élus et particulièrement Jacques Salvator qui nous accueille dans cette belle mairie d'Aubervilliers. Vous vous êtes tous mobilisés pour porter ce projet avec détermination et espoir et je suis optimiste pour sa réussite car, d'expérience, les projets avancent d'autant mieux qu'ils sont portés par une motivation forte des élus et des collectivités territoriales. A cet égard, plusieurs d'entre vous m'ont, dès mon arrivée au Ministère, saisie sur l'urgence de statuer sur ce projet structurant à la fois pour le territoire de la Seine-Saint-Denis, pour Aubervilliers et pour la Métropole de Paris. Ce Campus sera un trait d'union très fort entre Paris et cette ville d'Aubervilliers jeune et pleine de vitalité et dont on constate qu'elle est en pleine mutation. Il sera un axe de développement et de rayonnement des S.H.S. au niveau national et international.
C'est dans cette ville en transformation que s'installera demain le Grand campus qui portera le nom prestigieux de l'auteur de l'Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, le Marquis de Condorcet, philosophe et mathématicien, représentant des Lumières, un siècle où l'on n'opposait pas les disciplines entre elles. En décembre 1989, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française, le président Mitterrand a transféré les cendres de l'auteur du "paradoxe de Condorcet" au Panthéon : hommage mérité à cet humaniste qui a défendu l'égalité pour tous, pour les femmes, pour les noirs, pour les juifs, qui a plaidé en faveur du droit de vote des femmes et contre la peine de mort bien avant que ces combats ne s'imposent.
Au-delà, Condorcet, cet esprit universel, embrassait un éventail très large de savoirs allant des mathématiques à la philosophie en passant par les sciences politiques, l'économie, le droit, les finances publiques...
C'est une illustration de la richesse qui sera celle de ce campus qui agrégera l'apport de nombreux établissements reconnus pour leur force de recherche et leur rayonnement, en matière de sciences sociales mais également ouverts sur l'interdisciplinarité. Je voudrais que cette interdisciplinarité s'incarne dans la stratégie de ce futur ensemble et que toutes les sciences exactes ou humaines entretiennent des liens étroits pour le progrès et l'innovation en matière de connaissance.
Relancer le projet de Campus Condorcet
Sur une telle base scientifique, voilà pourquoi nous pouvons nous féliciter de remettre en mouvement ce beau projet Condorcet. Je veux d'abord remercier Jean-Claude Waquet pour son engagement sur ce projet : sa détermination, sa patience aussi, ont construit le consensus nécessaire. Encore fallait-il, comme pour tous les projets du plan Campus, trouver les modalités de mise en œuvre. Comme vous le savez, dès mon arrivée, j'ai mis en place une mission présidée par Roland Peylet, Conseiller d'Etat, pour examiner les causes des retards des projets Campus. J'ai tenu à ce que Condorcet soit une priorité et, en septembre 2012, ce projet a été le premier à être évalué par les experts missionnés. Dans son analyse, le Rapport Peylet n'est pas très élogieux sur l'utilisation généralisée et inconsidérée des P.P.P.. L'inspection générale des finances, en décembre dernier, a conforté cette position. Dans la reconfiguration des opérations Campus, j'ai rompu avec ce dogmatisme du tout P.P.P. pour privilégier les procédures les plus efficaces, les plus collégiales, au service de l'intérêt général.
J'ai donc donné sans hésitation le feu vert, le 29 octobre dernier, à la première phase du projet Condorcet, dans une formule mixant P.P.P et la M.O.P..
Tout retard aurait été préjudiciable au projet et nous savons que, à la rentrée 2018, les enseignants-chercheurs et chercheurs ainsi que les étudiants et doctorants doivent pouvoir s'installer dans les locaux neufs du Campus. Mon objectif est de construire ce grand campus qui s'étendra à terme sur 7,4 hectares environ à la fois à Paris - Porte de La Chapelle et à Aubervilliers. Les deux ne sont plus séparés que par une station de métro au nom tout à fait symbolique: Front populaire.
La première phase consiste à réaliser deux types d'opération totalisant 105 000 m² SHON. Il s'agit d'une part d'un Grand équipement documentaire de 25 000 m² SHON et d'un bâtiment de recherche de 10 000 m² SHON destiné à l'E.H.E.S.S. et à d'autres équipes de recherche. La Région Ile de France assure la maîtrise d'ouvrage de ces deux équipements et je la remercie pour son effort d'investissement très important, à hauteur de 150 millions d'euros. L'Etat apporte à cette phase 450 millions d'euros sous forme de dotation en capital permettant de signer le contrat de partenariat et d'assurer sur le long terme l'entretien et la maintenance de l'ensemble. La procédure P.P.P. a été retenue pour cette première phase afin de ne pas retarder encore la réalisation du projet. Il concernera notamment la conception et la construction d'environ 50 000 m² SHON de bâtiments sur le site d'Aubervilliers, dont le siège de l'INED, des espaces mutualisés de recherche et de formation, un centre de colloques, une maison des chercheurs, un hôtel à projets et des équipements de soutien à la vie de campus.
Depuis 4 mois, le projet avance bien
et les candidatures en réponse à l'avis d'appel public à concurrence (A.A.P.C.) ont été réceptionnées le 7 janvier 2013. L'arrêté de déclaration d'utilité publique a également été obtenu. Cette première phase comprend également le site de la Porte de la Chapelle destiné aux premiers cycles (22 000 m²), financé à part égales (21 millions d'euros pour chaque partenaire) par la Ville de Paris, la Région et l'État. Les services du Ministère travaillent avec ceux de la Ville de Paris et de la Région, main dans la main, afin d'assurer la concomittance de livraison sur les 2 sites, Aubervilliers et Porte de la Chapelle.
Accueillir une grande communauté universitaire et tripler le nombre de logements étudiants
Tous les efforts que nous réalisons ensemble pour réussir ce projet seront demain au service d'une grande communauté universitaire.
Il s'agira en effet d'accueillir à terme plus de 15 000 personnes, dont 3 000 étudiants de licence, 3 300 étudiants en master, 4 600 doctorants, 3 600 enseignants-chercheurs, enseignants, chercheurs, 900 personnels administratifs. Une centaine d'unités de recherche, souvent contractualisées avec le CNRS sera présente sur le Campus.
L'investissement de l'Etat, de la Région et de la Ville de Paris avoisine donc 400 millions d'euros ,
hors acquisitions foncières. En outre, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'était engagé sur 40 millions d'euros  pour les acquisitions foncières. Il en a déjà versé 26 millions d'euros à l'A.F.T.R.P.  qu'il a mandaté à cet effet.  J'ai le plaisir de vous informer que cet engagement initial sera augmenté de 10 millions dès 2013 pour permettre l'ensemble des acquisitions foncières nécessaires. J'ai également accéléré les versements des intérêts A.N.R., à hauteur de 16 millions d'euros, déjà versés, pour accélérer la signature de l'acquisition du foncier qui nous réunit aujourd'hui.
Le projet bénéficie également du soutien du Département de la Seine-Saint-Denis, de la Communauté d'agglomération de Plaine Commune, de la Commune d'Aubervilliers, tous engagés dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région (C.P.E.R.), soit financièrement soit par l'apport de terrains par l'aménagement des environs du site, la construction de logements indispensables pour accueillir les futurs usagers du campus. A cet égard, lorsque j'ai relancé le projet, j'ai tenu à multiplier par trois le nombre de logements étudiants prévus initialement, de 150 à 450 logements. Je suis consciente de l'effort des collectivités pour l'offre de logement social mais il est essentiel que le campus soit un lieu de vie, urbain, accueillant tous les jours de la semaine. Je salue aussi la volonté de la Région de ne pas faire du Grand équipement documentaire un lieu réservé aux chercheurs. Démocratiser le savoir, c'est aussi donner l'accès au grand public, à un équipement aussi riche et moderne. J'ai inauguré la semaine dernière, en présence de Jean Paul Huchon, la bibliothèque des langues et civilisations et j'ai eu le plaisir de constater qu'au-delà des chercheurs, 14 000 lecteurs "extérieurs" sont déjà inscrits.
C'est le sens des Campus durables que le M.E.S.R. veut privilégier: des campus insérés dans le tissu urbain, ouverts sur leur environnement économique et social, vivants, des lieux d'ouverture, de partage et de culture.
Rien ne sera facile, car nous sommes dans un contexte où nous devons faire preuve de responsabilité dans la gestion de nos finances publiques. Il faut être imaginatif et solidaire pour que les projets avancent dans l'intérêt de tous. Ce sont ces principes que j'ai appliqués aux projets immobiliers universitaires parisiens. C'est l'objet des transformations que j'ai engagées pour relancer des projets en panne, sur une base saine et sécurisée.
La dotation parisienne s'élève à 700 millions d'euros. Elle avait été découpée, par mes prédécesseurs en 6 sous-dotations, de 50 et 200 millions d'euros, entre les 4 PRES, la Cité internationale universitaire et le CROUS de Paris. Ces sous-dotations, gérées séparément, produisent des flux de revenus annuels relativement faibles, en moyenne 4,5 millions d'euros avec un minimum de 2 millions d'euros, avec une force de frappe financière limitée.
J'ai donc décidé de réorganiser la gestion des opérations parisiennes, selon trois grands principes:
Le premier: les sous-dotations ont été regroupées en une seule,
dans l'intérêt de tous les établissements et de la réussite des projets. C'est aussi une façon de la sanctuariser, en la mettant définitivement à disposition des établissements parisiens. C'est l'Etablissement public Chancellerie de Paris, qui je le rappelle, a vocation à gérer les biens indivis des établissements parisiens qui centralisera cette dotation. Elle restera non consomptible mais produira chaque année 28 millions d'euros pour les projets parisiens.
Deuxième principe: un comité de programmation
associant le rectorat, le ministère, la direction du budget et les PRES ou les entités qui leur succéderont sera mis en place pour décider et suivre les projets. Je souhaite que la Région Ile-de-France et la Ville de Paris soit étroitement associées à ces décisions structurantes pour le territoire. D'ores et déjà, 13 projets sont proposés pour la programmation 2013-2018. C'est une première vague de projets, que le Rapport Peylet mais aussi les établissements eux-mêmes, ont identifiés comme stratégiques, prioritaires et prêts à partir. J'en cite quelques-uns : l'institut des civilisations du Collège de France, la restructuration du Centre Guy de la Brosse, la réhabilitation de la Faculté de pharmacie ou le Centre du droit de Paris 1 à Lourcine. Une attention particulière sera portée à la vie étudiante à Paris avec la poursuite de la construction et de la rénovation de restaurants universitaires, du Centre Sarailh, l'aménagement des terrains de la Cité internationale universitaire de Paris préalable à la construction de 1500 logements étudiants.
Troisième principe : en dehors d'une partie de la première phase de Condorcet, zéro P.P.P. à Paris.
La taille des projets, leur complexité réduite ne justifiait pas le recours aux contrats de partenariat. Lorsque les revenus de la dotation ne permettront pas certaines années de faire face aux paiements, j'ai ouvert, par décret, la possibilité de recourir à des prêts B.E.I. et C.D.C., prêts qui seront remboursés par ces mêmes revenus sur 25 à 30 ans. Au total, l'impact de ces mesures sur la dette consolidée permettra une économie de l'ordre de 10% par rapport à un montage tout P.P.P..
Voilà donc les principes de gestion nouvelle que je mets en place pour Paris, dans l'intérêt général des établissements et des étudiants
.
Donner une impulsion avec le projet Condorcet
Mais je reviens au sens du projet Condorcet. Dans ma démarche de réforme, j'ai décidé de donner une nouvelle impulsion aux sciences humaines et sociales: le projet Condorcet est emblématique de cette volonté politique. Vous le savez bien : les difficultés s'accumulaient, les acteurs doutaient, le plan de financement était loin d'être bouclé. Il aurait été facile, en cette période de contraintes budgétaires fortes, de surseoir ou même de renoncer à ce projet. Au contraire, j'ai choisi de faire exister le site Condorcet. C'est un signe fort de changement: les S.H.S. ne sont plus la marge d'ajustement quand les choses vont mal. Les S.H.S. sont porteuses d'un avenir dans lequel notre société, en proie au doute, a besoin de se projeter. Les S.H.S. pèsent lourd en France: plus de la moitié des étudiants français, 45% des enseignants-chercheurs et des chercheurs, 54% des doctorants. Mais seulement 10% des budgets de fonctionnement et d'investissement en recherche leur sont destinés. Pour changer durablement cette situation, il ne suffit pas d'augmenter ponctuellement et provisoirement les budgets. Il faut mettre les S.H.S. au cœur d'un grand projet politique, celui d'une société de la connaissance responsable.
Dans l'agenda de la recherche
que nous sommes en train de concevoir, l'entrée par les grands défis sociétaux, en cohérence avec les axes stratégiques du projet européen Horizon 2020, en sera la meilleure illustration. L'entrée par les défis sociétaux est en effet une main tendue aux S.H.S., qui pourront s'en emparer pour redéfinir le rôle et la place des S.H.S. dans les grands programmes pluridisciplinaires. La plupart des grands enjeux auxquels notre siècle est confronté impliquent soit en effet les S.H.S.: la lutte contre le réchauffement climatique, l'accès aux ressources, à l'énergie, à la santé, la transition énergétique, les droits de l'homme et des populations, l'innovation par les usages, etc. Il faut donc, en réponse à ces grands défis intégrer les S.H.S. dans les processus de décision, la gouvernance des systèmes, l'impact social, culturel, anthropologique des mutations à opérer.
Je souhaite que le Campus Condorcet, avec ses U.M.R. et ses Ecoles, soit le fer de lance national de cette politique. Le Campus Condorcet sera un investissement majeur en Ile-de-France, avec des équipes et des établissements d'Ile-de-France, mais ce sera un investissement national pour relever les défis tout à fait inédits du 21e siècle, pour promouvoir les interactions avec les autres champs disciplinaires, pour faire rayonner les S.H.S. françaises au niveau international, en français, en anglais, car la francophonie c'est d'abord l'élargissement des liens culturels, scientifiques, économiques de notre pays avec le reste du monde.
Signature by G. Fioraso land of the future Campus Condorcet - March 11, 2013 Genevieve Fioraso spoke on the revival of the future Campus Condorcet during the signing of the purchase of land for the future site Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
I want to thank all the elected officials and especially Jacques Salvator who welcomes us in this beautiful town hall Aubervilliers. You are all mobilized to bring this project with determination and hope, and I am optimistic about its success because of experience, projects advance the better they are supported by a strong motivation of elected local authorities. In this regard, many of you have me, upon my arrival to the Department before the emergency rule on this structuring project for both the territory of the Seine-Saint-Denis, Aubervilliers and for the Metropolis Paris. The Campus will be a very strong link between Paris and the city of Aubervilliers young and full of vitality which we see that it is changing. There will be a focus of development and influence of SHS at home and abroad. More...
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