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Formation Continue du Supérieur

17 juin 2012

AFPA - l’Etat et les régions mobilisés

http://www.arf.asso.fr/wp-content/themes/arf/timthumb.php?src=http://www.arf.asso.fr/wp-content/themes/arf/images/miniature-defaut.png&h=70&w=85&zc=1A l’occasion de séances exceptionnelles du Conseil d’orientation et du Conseil d’administration de l’AFPA tenues hier après-midi, Jean-Luc Vergne, Président de l’AFPA, a annoncé sa démission.
Le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Michel SAPIN, et le Président de la Commission Formation professionnelle de l’Association des régions de France, Jean-Paul DENANOT, saluent l’action déterminée menée par Jean-Luc VERGNE à la présidence de l’AFPA, dans un contexte délicat. Ils respectent son choix et soulignent le rôle central qu’il a joué pendant les quatre ans de son mandat, en particulier dans l’évolution de la gouvernance de l’AFPA.
L’AFPA connaît des difficultés importantes de positionnement et de financement, en grande partie liées aux choix désastreux effectués par les gouvernements successifs depuis 2004, avec un désengagement brutal de l’Etat, la gestion erratique du dossier de la dévolution du patrimoine à l’AFPA, le transfert mal préparé des missions d’orientation à Pôle Emploi, le transfert à l’AGEFIPH, sans contrepartie financière, des marchés de formation des personnes handicapées, etc.
Face à l’urgence et à l’inquiétude des salariés, il importe désormais d’œuvrer pour l’avenir de l’AFPA, acteur essentiel du service public de l’emploi et outil plus que jamais indispensable de la politique de formation professionnelle de notre pays. L’AFPA joue ainsi un rôle essentiel pour la qualification des demandeurs d’emploi et a vocation à s’inscrire pleinement dans les priorités nationales en faveur de la jeunesse et de la réindustrialisation.
L’Etat et les Régions sont résolus à y travailler ensemble, avec l’ensemble des parties prenantes de la gouvernance de l’AFPA, à commencer par les partenaires sociaux.
Cette volonté commune se traduira par des actions spécifiques à l’AFPA: à court terme face au désengagement de Dexia du pool bancaire, afin de sécuriser son accès aux financements en lien avec les services du Ministère de l’Economie; à moyen terme afin d’engager l’évolution de l’association, désormais indispensable pour assurer la pérennité de son modèle économique.
Il s’agira également, en lien avec des réformes plus globales, de définir un nouveau cadre stratégique pour l’action de l’association, lui ouvrant des perspectives nouvelles. Dans le cadre des travaux lancés par la grande conférence sociale de juillet (où une conférence thématique sera consacrée à la formation professionnelle) comme de la préparation d’une nouvelle étape de décentralisation, l’Etat, les régions et les partenaires sociaux pourront ainsi avancer sur la nature juridique de l’activité de formation, sur le partage des rôles s’agissant de la formation des demandeurs d’emploi, sur la création d’un compte individuel de formation, etc.
Voir aussi L'AFPA en crise ouverte.

Pri príležitosti mimoriadnych zasadnutí poradného zboru a Stredisko AFPA konala včera po-poludnie, Jean-Luc Vergne, prezident Stredisko AFPA, oznámil jeho rezignáciu.
Minister práce, zamestnanosti, odborného vzdelávania a sociálneho dialógu, Michel jedľa, a predseda vzdelávacieho výboru Asociácie krajov Francúzsko, Jean-Paul DENANOT, vítam rozhodnú akciu Jean-Luc Vergne na predsedníctvo Stredisko AFPA v delikátnej kontexte.
Rešpektujú jeho voľbu a zdôrazniť ústrednú úlohu, ktorú hral v priebehu štyroch rokov svojho mandátu, a to najmä vo vývoji na riadenie Stredisko AFPA. Viac...
17 juin 2012

Egalité professionnelle - l’insertion professionnelle des hommes et des femmes à la sortie des études supérieures

http://afij-actualites.org/wp-content/uploads/2012/02/1239216_23530759-300x225.jpgL’analyse sexuée de l’ensemble des données de l’enquête de l’AFIJ sur l’insertion professionnelle à fin avril 2012 des jeunes, diplômés en 2011, fait ressortir comme les années passées des résultats très significatifs.
Tous les chiffres doivent être mis en perspective du fait que le nombre de jeunes femmes diplômées est nettement supérieur à celui du nombre de jeunes hommes. Ceci signifie que même quand la proportion de femmes est plus faible que celle d’hommes, le nombre de femmes et d’hommes accédant au même type de poste peut paradoxalement être le même.
Les femmes ont un taux d’accès à l’emploi supérieur à celui des hommes (44% contre 40%).
D’une manière générale, le chômage des hommes a dépassé le chômage des femmes durant l’année 2011.
Mais, parmi des jeunes en emploi, les hommes sont plus nombreux à accéder à des CDI: 39% des hommes contre 24% des femmes.
L’écart se retrouve sur les temps de travail. Les femmes sont 24% à travailler à temps partiel contre seulement 5% des hommes. Ces temps partiels sont subis pour 89% des femmes contre 67% des hommes.
Le niveau de responsabilité est lui aussi très inégal: 49% des hommes accèdent à un emploi cadre ou de responsabilités contre seulement 28% des femmes en emploi (21 points d’écart). Conséquence logique, le salaire moyen des hommes se trouve supérieur à celui des femmes.
Hommes et femmes entrent en grande partie dans des métiers différents:
- 39% des jeunes femmes en emploi sont dans le secteur public contre 23% des hommes (16 points d’écart).
- Dans le secteur privé, 66% des femmes sont dans les services contre 47% des hommes et à l’inverse : 30% des hommes sont dans l’industrie ou le BTP contre 14% des femmes.
Les résultats de la récente « Enquête 2010 du CEREQ »: « quand l’école est finie » (page 11) atteste des écarts parfois très importants entre proportion d’hommes et de femmes dans les différentes filières de formation de l’enseignement supérieur. Cette réalité conditionne en grande partie les sorties dans la vie active.
L’orientation souhaitée, ou subie, semble en grande partie à l’origine de ces choix et de leurs conséquences dans l’accès à l’emploi. Contact: Aurélie Tricot, Directrice déléguée – tricot(at)afij(point)org.
http://afij-actualites.org/wp-content/uploads/2012/02/1239216_23530759-300x225.jpg The gender analysis of all data AFIJ survey on labor market to end in April 2012 of young graduates in 2011, as highlighted in previous years very significant results.
All figures must be put into perspective the fact that the number of young women graduates is much higher than the number of young men.
This means that even when the proportion of women is lower than that of men, the number of women and men accessing the same type of position may paradoxically be the same.
Women have higher rates of access to employment than that of men (44% against 40%)
. More...

17 juin 2012

Carte des territoires labellisés « Orientation Pour Tous »

http://www.orientation-pour-tous.fr/local_opt/cache-gd2/db9fe4b64be10c02aff409378ea3c8a5.pngL’usager, quels que soient son âge et sa situation, trouvera dans les lieux labellisés "Orientation pour tous" une information exhaustive et objective sur les métiers ainsi que les compétences et les qualifications nécessaires pour les exercer. Il trouvera aussi les informations sur les organismes de formation, les formations et les certifications proposées.
Dans les structures labellisées, l’usager pourra également obtenir des conseils personnalisés qui l’aideront à choisir un métier ou une formation, ou encore à envisager une évolution professionnelle tenant compte de ses aspirations, de ses aptitudes au regard de la situation de l’économie et du marché de l’emploi.
Liste des Territoires labellisés

    Alsace
        Mulhouse
    Aquitaine
        Agen
        Arcachon
        Blaye
        Bordeaux
        CUB Nord Ouest
        CUB Rive droite - Cenon
        Dax
        Libourne
        Langon
        Mont de Marsan
        Nontron
        Oloron Sainte-Marie
        Pauillac
        Périgueux
        Pessac
        Sarlat
    Auvergne

        Ambert
        Issoire
        Moulins
        Vichy
        Yssingeaux
    Bourgogne
    Bretagne

        Auray
        Brest
        Brocéliande
        Centre
        Centre ouest
        Cornouailles
        Dinan
        Fougères
        Guingamp
        Lorient
        Morlaix
        Ploërmel
        Pontivy
        Redon
        Rennes
        Saint-Brieuc
        Saint-Malo
        Trégor Goelo
        Vallons de Vilaine
        Vannes
        Vitré
    Centre

        Chinon
        Châteaudun
        Nogent-le-Rotrou
        Orléans
    Champagne-Ardenne
    Corse
    Franche-Comté

        Belfort
        Montbéliard
    Ile-de-France
    Seine-et-Marne

        Chelles
        Coulommiers
        Dammartin
        Fontainebleau
        Meaux
        Melun
        Montereau
        Nemours

        Pontault-Combault
        Provins
    Languedoc-Roussillon
    Limousin
    Lorraine

        Thionville
        Verdun
    Midi-Pyrénées
    Nord-Pas-de-Calais
    Basse-Normandie

        Cherbourg
        Valognes
    Haute-Normandie
    Pays-de-Loire
    Picardie

        Saint-Quentin
        Beauvais
    Poitou-Charentes
    Provence-Alpes-Côte-d’Azur

        Marseille
    Rhône-Alpes
    Guadeloupe
    Guyane
    Martinique
    Mayotte
    Réunion

http://www.orientation-pour-tous.fr/local_opt/cache-gd2/db9fe4b64be10c02aff409378ea3c8a5.png~~V Den bruger, uanset deres alder og situation, vil finde de steder mærket "Orientering for alle" objektive og dækkende oplysninger om karriere og de færdigheder og kvalifikationer er nødvendige for at udføre dem. Det vil også finde oplysninger om uddannelse organisationer, uddannelse og kvalifikationer, der tilbydes.
I de mærkede strukturer, kan brugeren også få personlig rådgivning, der vil hjælpe at vælge en karriere eller uddannelse, eller til at overveje en karriere udvikling under hensyntagen til deres ønsker, evner under de forhold, den økonomi og arbejdsmarked
. Mere...
17 juin 2012

Orientation - les pratiques d'information des jeunes changent la donne

http://www.injep.fr/skel/graph/banniere_23.jpgJeunesses : études et synthèses n°9 - Orientation: les pratiques d'information des jeunes changent la donne.
Que savons-nous sur l’information des jeunes dans le domaine de l’orientation? Les études réalisées par l’INJEP sur ce sujet donnent à voir des pratiques hétérogènes, selon les profils et les parcours, où l’estime de soi et les relations de proximité jouent un rôle essentiel.
Si certains jeunes se montrent autonomes dans leurs recherches, certains « manifestent des difficultés (…) à décoder ou à exploiter des informations ». Les spécificités de l’adolescence, l’importance de l’estime de soi, la place d’Internet et des réseaux sociaux jouent également sur les usages, et ce, de façon déterminante. Enfin, ces études pointent un système d’information trop descendant, trop cloisonné, imposant aux professionnels de repenser leurs pratiques. Télécharger Etudes et synthèses n°9 - Orientation: les pratiques d'information des jeunes changent la donne.
Depuis 2006, l’INJEP a réalisé plusieurs études principalement qualitatives dans le domaine de l’information sur l’orientation. À ces enquêtes ont succédé des évaluations, conduites dans le cadre du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse, autour du même sujet.
Ces différents travaux concernent d’une part les jeunes et leurs pratiques, d’autre part les pratiques professionnelles qui y sont liées, au sein des politiques publiques de l’éducation, de l’orientation, de l’information, de la jeunesse…
L’orientation des jeunes est étudiée dans la globalité de leur parcours personnel: mobilité, accès au logement par exemple. Ces études ont permis de poser un diagnostic, mais aussi de présenter des préconisations en lien avec les contextes locaux identifiés. Nous exposons dans cette synthèse quelques enseignements tirés de ces travaux.
Stratégies d’information: des jeunes autonomes, d’autres dépendants

L’âge, le genre, le contexte familial, l’environnement (le territoire), mais aussi – et de manière très significative – le parcours scolaire jouent un rôle essentiel dans les stratégies. Ces déterminants se conjuguent avec l’envie de construire un projet personnel et donc d’accéder à l’information et de se l’approprier. La question de l’appétence est ici fondamentale.
Cette diversité des profils nécessite des modes d’intervention différents partant d’une bonne connaissance des publics (et des non-publics) et de leurs caractéristiques, ainsi qu’une observation fine et actualisée. Une prise en compte des jeunes dans la globalité de leur parcours est indispensable. Elle appelle une réponse institutionnelle interactive et partenariale favorisant la présence d’acteurs sollicités dans le cadre scolaire et extrascolaire.
Lors d’une enquête réalisée dans l’agglomération du grand Angoulême auprès de professionnels de jeunesse et d’éducation, deux portraits de jeunes ont été ainsi distingués:
- les « jeunes stratèges » qui combinent différentes pratiques dans un temps donné et de manière organisée: sélection des premières informations recherchées sur Internet, maîtrise des ressources informatives ou documentaires, recherche de contacts avec des professionnels… Dans le parcours des jeunes stratèges, les professionnels n’interviennent de manière significative que dans la phase de confirmation de l’information et d’accompagnement et de conseil dans son exploitation;
- à l’opposé, les « jeunes dépendants » ont un parcours plus chaotique en matière de recherche d’information.
Leur démarche varie selon leur capacité à contrôler les différentes étapes du processus d’information. Ils manifestent des difficultés à rechercher, à décoder ou à exploiter les informations ou les propos de leurs proches ou de médias, souvent peu à même de délivrer une information fiable et pertinente.
Dans ces conditions, le rôle des professionnels de l’information et des personnes ressources apparaît déterminant ainsi que leur capacité à adapter leur posture en fonction des publics.
Le rôle crucial des pairs et des proches
Les enquêtes réalisées par l’INJEP mettent l’accent sur la priorité donnée aux adultes de confiance et aux pairs dans les stratégies d’information des jeunes. Les adultes rencontrés au quotidien sont concernés (parents, proches, enseignants, animateurs, éducateurs, entraîneurs sportifs…). Ils sont notamment sollicités par les jeunes qui privilégient les relations interpersonnelles, la qualité de l’accueil, la mise en confiance, la disponibilité, l’écoute. Ce mode d’accès à l’information pose néanmoins le problème de la qualité des renseignements reçus (champ trop limité, subjectivité…).
Toutes les enquêtes réalisées, qu’elles soient qualitatives ou quantitatives, insistent sur le rôle des pairs. À tout âge, pour les garçons et les filles, les pairs sont une source majeure d’information en vue du choix des études et des formations. Selon les moments du parcours et les situations, cette information a plus ou moins de poids. Parfois, c’est la seule ressource, en particulier pour les jeunes dont les familles ont elles-mêmes peu de moyens ou pour ceux qui se trouvent dans une période de décrochage.
Si le choix des pairs comme source unique d’information peut comporter un risque quant à la qualité des renseignements reçus, il n’en reste pas moins que la place de ces derniers doit être prise en compte dans les pratiques professionnelles (par exemple recevoir des groupes d’amis, guider les pratiques de transmission entre pairs).
Les évaluations en cours conduites par l’INJEP confirment l’intérêt porté par des lycéens lorsque des étudiants récemment engagés dans un cursus viennent témoigner de leur parcours.
Les spécificités de l’adolescence et l’importance de l’estime de soi

Les spécificités de l’adolescence et l’estime de soi sont des questions qui reviennent de manière récurrente dans les différentes études réalisées par l’INJEP. Dans une période de construction identitaire, la difficulté à trouver sa voie peut constituer un obstacle majeur à un parcours d’information actif ; ceci indépendamment des sources disponibles. Certains professionnels ont même pointé une montée de l’anxiété face aux échéances proches ou lointaines. Cette anxiété peut se traduire par un déni de toute nécessité à s’informer. C’est dire si la place de l’estime de soi est ici essentielle. L’évaluation de programmes centrés sur l’accompagnement des jeunes dans leur parcours d’orientation, tels que le programme Pollen de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC)3, nous montre qu’au-delà des apports de connaissances sur des filières ou des métiers, les jeunes apprécient tout particulièrement la qualité des rapports qu’ils peuvent nouer avec les adultes. Ces rapports permettent ainsi de faire évoluer la confiance en soi4, qui est essentielle pour s’informer et se mobiliser dans un parcours de formation choisi. La présence humaine, le professionnalisme, le travail sur l’estime de soi, la disponibilité sont déterminants lorsque les jeunes vivent un parcours difficile.
La place d’Internet et des réseaux sociaux

Les enquêtes montrent qu’Internet constitue l’une des principales sources d’information des jeunes. Cette pratique n’est néanmoins pas homogène. Elle est étroitement liée aux compétences des jeunes dans leur accès à l’information. Par ailleurs, une recherche d’information s’articule généralement avec l’utilisation d’une autre source. Beaucoup de jeunes doutent aussi de la fiabilité d’Internet, même s’ils utilisent cette ressource de manière régulière. « Avec Internet, l’inconvénient, c’est qu’il faut savoir sur quel site aller, parce que sinon, il y a tellement de choses qui sortent, on sait jamais si c’est vrai ou pas vrai », note un jeune de 15 ans, interrogé lors d’une enquête menée en Savoie.
L’utilisation d’Internet influe sur la posture et la compétence des acteurs de l’information et du conseil de l’orientation. Beaucoup de jeunes font une première recherche sur Internet qu’ils viennent vérifier auprès d’un professionnel. Leur demande devient plus pointue, plus ciblée. Ils sont plus critiques sur ce qu’on leur propose. La recherche de conseil prime, le jeune ayant l’impression d’être déjà informé. Les réseaux sociaux sont aussi des lieux où les jeunes échangent et s’informent auprès de leurs pairs.
Une conception élargie de l’information sur l’orientation
La complexité du rapport à l’information implique, de la part des professionnels, de décliner une panoplie d’outils différents. Il est nécessaire de développer chez les jeunes la capacité d’anticiper, de construire une culture de l’information vécue et désirée, et non plus subie et contrainte. Un professionnel de l’éducation spécialisée rencontré dans l’agglomération du grand Angoulême a élaboré des outils très concrets, préalables à un accès puis à une appropriation de l’information: « Nous avons mis en place un chantier éducatif pour que les jeunes restent en contact avec les adultes, qu’ils se confrontent aux questions auxquelles ils se posent. Le monde leur paraît incohérent… nous faisons un travail avec les familles, avec les institutions extérieures. Il faut les mettre en situation de réussite. » À Tours, l’évaluation d’un programme d’accompagnement dans le domaine de l’information des jeunes en classe de 3e (option découverte professionnelle 3h, dite DP3) a démontré qu’ils étaient avant tout demandeurs d’un contact privilégié avec le monde de l’entreprise. Ils souhaitent voir les métiers en action: les visites d’entreprises sont les plus appréciées par 70% des jeunes interrogés sur les activités proposées dans le cadre de leur option. L’organisation de rencontres avec de jeunes apprentis ou étudiants et l’immersion en entreprise sont par ailleurs suggérées en priorité par les jeunes parmi les activités non proposées.
Améliorer la lisibilité du service public de l’orientation et l’articulation entre ses acteurs

La mise en place du service public d’orientation tout au long de la vie vise à mieux articuler l’intervention des structures du champ de l’information et de l’orientation. Nos enquêtes ont révélé des situations contrastées dans ce domaine. Les acteurs ne connaissent pas toujours les modes d’intervention respectifs. Des projets très concrets favorisent de meilleures coopérations sur un territoire. Cela s’est vérifié lors d’actions de type forum des métiers ou dans le cadre des conseils d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) mis en place dans les collèges et lycées. Le bassin de vie est apparu comme un niveau de territoire pertinent pour développer des partenariats. L’une des dernières évaluations réalisées par l’INJEP porte sur la pertinence d’un outil partagé entre les différents acteurs de l’accueil de l’information et de l’orientation sur un territoire6. Elle confirme notamment l’importance de la durée et de la stabilité des acteurs pour la bonne construction d’un partenariat.
Un système d’information sur l’orientation trop centré sur l’offre

Si l’on s’interroge sur l’information en tant que « système », la synthèse des analyses menées montre que ce dernier reste très dirigé par l’offre. La réflexion des acteurs, rencontrés dans le cadre de nos études, est prioritairement centrée sur l’offre et moins sur les utilisateurs dont les pratiques demeurent floues. Il en résulte une information globalement descendante et l’on observe parfois une confusion entre information et communication. Beaucoup de professionnels estiment que, au vu de la richesse de l’offre, les jeunes sont bien informés. Les questions liées à la situation des jeunes, à leur parcours, à leur appétence, mais aussi à l’utilisation, l’accessibilité et l’appropriation de l’information restent en arrière-plan.
On retrouve cette « loi de l’offre » dans les forums d’information sur les métiers où se regroupent des filières de formation et des branches particulièrement dotées en moyens de communication. Un cadre au sein duquel beaucoup de jeunes ne se retrouvent pas.
Il paraît donc nécessaire de connaître et de reconnaître le rôle des jeunes dans la transmission, la production et la diffusion d’informations.

1. Remerciements à Cécile Delesalle et Jean-Pierre Halter pour leur contribution rédactionnelle et leurs précieux conseils.
2. Halter J.-P., Marquié G., avril 2009, « Les jeunes et l’information dans leur orientation et leur parcours personnel », INJEP. Enquête réalisée auprès de professionnels.
3. Le programme Pollen, mis en place par l’ESSEC, est un « outil d’accompagnement collectif » qui vise à « développer des capacités de coopération, d’initiative, de créativité et d’autonomie chez des lycéens issus de milieu modeste et à leur permettre d’aller au plus loin de leurs capacités en choisissant une orientation adaptée et ambitieuse ».
4. Analyse de focus groups constitués de l’ensemble des bénéficiaires du programme, ainsi que des entretiens réalisés avec les équipes éducatives des différents lycées concernés.
5. La loi n° 2009-1437 du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie a instauré le Service public de l’orientation tout au long de la vie (SPOTLV). Il comprend un service dématérialisé multimédia (SDM) et la labellisation d’organismes locaux.
6. « Espace métiers info, un lieu partagé et un lien entre les acteurs de l’accueil, information, orientation, accompagnement (AIOA) ». Cette expérimentation est portée par le bureau information jeunesse d’Indre-et-Loire dans le cadre du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse. Télécharger Etudes et synthèses n°9 - Orientation: les pratiques d'information des jeunes changent la donne.

http://www.injep.fr/skel/graph/banniere_23.jpg ~ ~ V Mládež: štúdie a syntézy č 9 - Orientácia: informačné praxe mladých ľudí zmeniť zmluvu.
Čo vieme o informovanosti mládeže v oblasti poradenstva?
Štúdie podľa INJEP na túto tému dá vidieť rôznorodé postupy, podľa vzorov a chodníkov, kde sebaúcta a blízke vzťahy sú dôležité. Viac...

17 juin 2012

The industry of (student) debt

http://uv-net.uio.no/wpmu/hedda/wp-content/themes/hedda/styles/blue/head-bg.jpgIn this post, Hedda associate Martina Vukasovic examines some of the puzzling features of the student loan system in the USA, highlighting the issues the system has been facing. Martina currently works at the Faculty of Education in Oslo where she is writing her doctoral dissertation on flagship universities in the Western Balkans.
On 12 May 2012 the New York Times website launched a series of articles, editorials, interactive graphs and video contributions called “Degrees of debt”, dedicated to “implications of soaring college costs and the indebtedness of students and their families” in the US. According to the series, nowadays about two thirds of bachelor level graduates borrow from public or private sources for their higher education, compared to approx. 45% in the early 90s. The average debt nationally is around 23,000 USD, but 10% of all borrowers owe more than 54,000 USD and 3% owe more than 100,000 USD.
The series includes portraits of 16 students from Ohio whose debt ranges from 15,000 to 100,000 USD, an article focusing on work as well as working conditions (salary, travel expenses, severance benefits) of the president of the Ohio State University whose graduates have on average more than 20,000 USD of debt, an editorial focusing on transparency of financial aid schemes, and an interactive graph focusing on average graduate debt and average cost of tuition and fees for a vast number of public and private higher education institutions across the US (for-profits and community colleges are not included, as well as a minor number of other institutions).
The latter is perhaps the feature most interesting to tinker with, especially since it offers a possibility to see changes from 2004 to 2010, select institutions based on their type (public or private), enrolment size, graduation rate, share of graduates with debt, and somewhat alien for a European – athletic conference. Through this tinkering, several interesting things come up:
- Not only has the average student debt increased from 2004 to 2010 (maximum average debt per institution, reached in 2009, was reported to be a bit less than 70,000 USD), but also the dispersion of institutions with respect to both annual costs and average student debt has increased. However, institutions seem to have become more different with respect to annual costs of tuition and fees than average graduate debt, i.e. the dispersion in fees and tuition increased more than dispersion in debt.
- High cost does not necessarily imply high graduate debt. The most costly institution in the sample (where annual tuition and fees is close to 42,000 USD) leaves its graduates with a bit more than 22,000 of debt, while the aforementioned maximum of almost 70,000 USD of average debt was recorded in an institution whose annual costs are a bit more than 20,000 USD.
- Institutions with higher average debt in general seem to have higher graduation rates. However, this is not a good argument for those in favour of increasing student debt through, for example, raising tuition fees, since the claim of causality between higher costs and higher effectiveness is spoiled by another piece of data: while the number of those borrowing and amounts borrowed increased from 1997 to 2003, so did the share of dropouts amongst the borrowers (from 23% to 30%).
- The graduates of 10 highest ranked institutions (according to ARWU 2012 ranking) in US are not amongst those with the highest average graduate debt (see table). Most of these institutions have approx. 50% of their graduates with some debt, while some have only 25% and with rather low average debt (at least compared to the others).
These “peculiarities” are first and foremost an indication of significant complexity with regards to funding of higher education in the US. This complexity is, amongst other, a result of (a) differences in terms of size of endowments for private institutions (e.g. Princeton University which has the lowest percentage of debt amongst the 10 highest ranked universities has reported an endowment of 17 billion USD in 2011, Harvard 32 billion USD, Stanford 16.5 billion USD), (b) state investment into public higher education (share of public funds per institution varies significantly between and within states), (c) availability of various forms of direct and indirect financial aid, from both public and private sources**, both need and merit based, and (d) outcomes of a complex process of student recruitment (or choice, depending on the perspective) in which affordability also plays an important role. When it comes to the latter, it is important to stress that there seems to be a substantial lack of transparency of financial aid information, making it extremely difficult for prospective students and their parents to successfully estimate how much they are likely to be in debt upon completion. This has led to a high level initiative spearheaded by US Vice President Joe Biden and a number of colleges and universities (including SUNY, U of Texas and U of North Carolina at Chapel Hill) to create first of all “user-friendly financial aid letters” as of 2013/2014, but also a national scorecard  rating colleges on value and affordability. Although this is seen as ensuring “basic transparency” (as Secretary of Education Arne Duncan put it), there is also an expectation that “colleges are unlikely to embrace this forthright approach to pricing unless the federal government makes it mandatory”.
The “peculiarities” continue in terms of student loans being a rather profitable business. They are generating profits for all involved (apart from students and their families) thanks to high interest and lifting of bankruptcy protection. It is also interesting to see a rather developed student loan industry, with a number of publicly traded corporations (such as Sallie Mae and Nelnet) some of which were initially non-profit agencies but turned for-profit. Some of these companies have been at the centre of the so-called “9.5 scandal”, which started when a former researcher of the Department of Education Jon Oberg in 2003 (18 months before his retirement) uncovered that a total of nine student loan companies were systematically overcharging the federal government for 9.5% of subsidies for low-cost student loans by inflating the volume of loans eligible for the subsidy. It is estimated that the nine companies overcharged the US government for a total of 1 billion USD.  It apparently took the Department of Education four years to react, with much of the time spent, as it seems, in discussing whether a congressional action is necessary or the Department can decide to stop the subsidies on its own. It took additional three years for the cases to get to the courts, where most of them ended in settlements in which the companies did not admit any wrongdoing, were expected to pay fines much lower than the amount they supposedly overcharged (in the case of Nelnet who supposedly overcharged more than 400 million USD, the settlement was 55 million) and will not be in the future eligible for the same subsidy.
In sum, the issue of increasing student debt goes beyond the discussion of why costs of higher education have increased 4 to 6 times more than the consumer price index from late 70s until 2010**. It also touches upon the questions of general affordability and accessibility of higher education, but also of whether it actually pays off to get higher education under such conditions if, in particular during an economic downturn, one is forced to work in several low-skilled jobs to pay off one’s debt. Finally, it also brings back the issue of steering mechanisms in higher education back on the table. If student debt and expanding student loan industry are perceived to be policy problems – and they are, at least by the current administration in Washington, the borrowers themselves (naturally) but also some of the higher education institutions – whose task is it to tackle the problem and with what policy instruments?
**  For an excellent overview of different types of aid see Franke, R. and W. Purdy (in press). Student Financial Aid in the United States: Instruments, effects and policy implications. In Vukasović et al. (Eds.) Effects of Higher Education Reforms: Focus on change dynamics. Sense Publishers
17 juin 2012

U-Multirank – The better approach for worldwide ranking?

http://uv-net.uio.no/wpmu/hedda/wp-content/themes/hedda/styles/blue/head-bg.jpgThis guest entry was written by Frank Ziegele. Frank Ziegele is the director of CHE (Centre for Higher Education), a German think tank for the higher education sector. In addition, he is also professor for higher education management at the University of Applied Sciences Osnabrueck. He was one of the leaders of the feasibility study-project on “U-Multirank”. In this post, he gives his insights about the project and a recent book on the topic, edited by Frank Ziegele and Franz van Vught
The impact of rankings – and their risks
Recently India’s University Grants Commission announced that foreign universities entering into agreement with their Indian counterparts for offering twinning programmes will have to be among the global top 500 in the Times Higher or Shanghai Ranking. The Commission says that the underlining objective is to ensure that only quality institutes are permitted for offering the twinning programmes to protect the interest of the students.
The assessment of quality based on research league tables – could this be too much impact?
Another proof that global rankings step by step gain influence going far beyond their initial ideas. And also a proof of how dangerous this development is: Could rankings help to protect students’ interests although they say almost nothing about teaching and provide insufficient information on the field level? Please keep in mind that there is no university in the world where all the fields perform equally good or bad. Students have to know what they could expect in the field they want to study. And I haven’t said anything about methodological problems of these rankings yet: field- and language biases of bibliometric databases, measurement of reputation instead of performance, outcomes sensitive to arbitrary weightings of indicators, just to mention a few of the problems.
U-Multirank as an alternative, elaborate ranking system.
Considering all these problems, I am deeply convinced that we need an alternative to the existing global rankings, and I am glad that I had the chance to be part of a challenging project to develop an alternative: the feasibility study for a new ranking system called “U-Multirank”, initiated by the European Commission. A new book is out now giving an overview on the results of this study: Van Vught, Frans & Ziegele, Frank, Eds. (2012): Multidimensional Ranking. The Design and Development of U-Multirank. Dordrecht, Springer.
The book presents an analysis of existing rankings and their effects, design principles, methods and instruments for a new ranking, the proposal for a set of indicators and the lessons learnt from a pilot test with 150 universities all over the world. It also develops first ideas for a long-term implementation of a new and unique ranking system.
The unique features of U-Multirank
Why is U-Multirank different from “orthodox” rankings? Let me briefly explain how this system is meant to function. The “core” of the ranking is an interactive web tool, leading to a user-driven instrument. The idea is a “democratisation” of rankings by allowing the users to adapt the ranking to their (very) own preferences. The user will first have an overview on the features of higher education institutions, shown by a number of descriptive indicators (such as degrees awarded, shares of bachelor/master, share of part time or mature students, expenditures on research, bachelors from the region, income structures, international students). This “mapping” leads to the identification of a set of comparable institutions, distinguishes apples from oranges.
Next the ranking is made within the apples and within the oranges, again on the self-selection of a number of performance indicators. The mapping deals with horizontal diversity and the ranking shows vertical differences. The ranking indicators cover five main dimensions: teaching and learning, research, knowledge transfer, regional engagement and international orientation. Each indicator is shown separately, the performance for each indicator becomes transparent in a multi-dimensional approach. There is neither theoretical nor empirical justification for assigning specific weights to individual indicators and aggregating them into composite indicators.
The data is available on the institutional and the field level, the multi-level approach offers stakeholders access to the level of information they are interested in. And last but not least, U-Multirank does not provide a league table because positions in such a table exaggerate differences. There is the story of the university that dropped 15 places in the Shanghai ranking just because their Nobel Prize winner became older…..Therefore, we distinguish 3-5 groups – within the groups the differences are small but between the groups we find significant differences in performance levels.
A challenging project
Of course this idea is discussed controversially. In debates after publishing the results of the feasibility study I often heard objections such as “this is a nice information system but not a ranking”, “people still want to know who is number one”, “universities will refuse to collect all the data you need”, “this is too complex for lay users” and “this system is too soft because everyone performs well somewhere, so every university will claim to be the best”.
We can deal with these concerns on the basis of empirical evidence because a ranking system with similar features already exists: The CHE Ranking for German, Dutch, Austrian and Swiss higher education institutions, following exactly the approach of field-based, multi-dimensional and group-oriented ranking. In Germany 95% of the faculties take part in the ranking, people perceive it as a real ranking and most of the orthodox league tables have disappeared from the German market. The associated web tool is used by more than 200.000 people per month, with up to 17 Million clicks per year. U-Multirank-type systems are accepted and being used, also by lay users!
Indeed, the burden of data collection for the universities is high, but they become more and more professional (and elaborate methods of data verification, which have also been tested for U-Multirank, deal with the danger of manipulation). And the system still reveals bad performance clearly, so it is not a soft one. Of course universities will pick their good results for advertising, this is beneficial for the public perception of the HE sector as a whole. So I would argue against all the objections mentioned: U-Multirank is a challenging project but it is worthwhile and will definitely change the scene of worldwide rankings (we could already see classic rankings adapting to our ideas, for instance by also introducing field-based information). It has the potential to promote diversity in missions and profiles of universities and for this reason it helps to get an understanding of multiple excellence instead of supporting the mere reputation race for the world-class research university.
Implementation phase to start soon
The three major challenges I see are long-term funding of the system, worldwide comparability of some of the data and openness of some regions to our model (especially China and the US). It will be the task of the implementation phase to cope with these issues. The European Commission has made a call for tender for this implementation and plans to start by September. Make up your mind about multi-dimensional and user-driven ranking by looking at the U-Multirank website (www.u-multirank.eu) and the aforementioned Springer book.

17 juin 2012

One third of young people with a tertiary degree from China by 2020?

http://uv-net.uio.no/wpmu/hedda/files/2012/06/GlobaltalentpoolOECD-300x253.jpgBy Marielk. There is a widespread assumption of the developed parts of the world being on the forefront of development and innovation – with occasional warnings of up-and-coming countries. However, when examining where the largest number of graduates is going to be by 2020, the image looks very different.
Pedro Garcia de León, Corinne Heckmann, and Gara Rojas González  from the OECD have compiled and visualised the prognosis on the developments in participation rates in OECD and G20 countries. Their prognosis indicates that almost one third of people with higher education in the OECD and G20 countries are going to be from China in 2020.
The growth in graduation rates has been particularly notable in the non-OECD G20 countries, such as Argentina, Brazil, China, India, Indonesia, the Russian Federation, Saudi Arabia and South Africa that have shown almost 65% increase in enrolments between 2000 to 2010. On the other hand, OECD countries only showed a growth of about 30%.
In essence, if this trend continues the OECD prediction argues that: “China and India will account for 40% of all young people with a tertiary education in G20 and OECD countries“. Logially, the question also raised by OECD is whether there is enough capacity in labour market for absorbition of graduates, and their analysis indicates to show that this might be the case, provided that science and technology in particular have not yet reached a saturation point.
However, one should also note that science and technology graduates might not be representative for the whole population of higher education graduates. Already now, we have heard various reports of issues of graduate unemployment in China, and a UWN article from 2009 indicates an approximately 70% employment  rate for graduates. One can question whether further expansion at the same  rate is likely in all areas of study.
In essence, the question is to what extent countries like China and India will also be able to shift their economies. On the one hand there is the pressures from knowledge econmy, on the other hand is the fact that in the Western world the economies are increasingly being based on trade and services – leading to organisations such as the CEDEFOP using the term “knowledge-based service economy”.
While Chinese service economy has been growing, reports indicate that it is still underdeveloped considering the overall size of Chinese economy, when compared to Western countries. While the science and technology graduates will not have problems finding jobs in China (or abroad for that matter) – would the further development of the service economy become the key factor in maintaining growth and absorbing a great number of the other graduates? Or – will China be able to develop a different path?
17 juin 2012

Journée thématique - les indicateurs d’internationalisation

http://www.campusfrance.org/sites/default/files/imagecache/evenement_image/ca_evenement/126882/logo-thematique.jpgJeudi 28 juin 2012. Journée thématique Campus France : les indicateurs d'internationalisation.
Une journée thématique dédiée aux indicateurs d'internationalisation sera organisée le jeudi 28 juin 2012 à l’Alliance Française de Paris.
Cette journée s’adresse spécifiquement aux établissements d’enseignement supérieur français qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur l’élaboration et l’utilisation d’indicateurs dans le cadre du développement de leur stratégie institutionnelle d’internationalisation.
Lors de ce rendez-vous, des experts internationaux et des représentants d’établissements français et européens partageront, majoritairement en français, leur expertise et expériences dans ce domaine.
La journée s’appuiera également sur l’expérience de l’Agence CampusFrance en tant que partenaire dans le projet européen IMPI (Indicators for Mapping and Profiling Internationalisation) financé par la Commission européenne.
Veuillez trouver ci-joint le programme prévisionnel de la journée. Pour vous inscrire, nous vous remercions par avance de bien vouloir nous envoyer l’engagement de participation ci-joint dûment rempli, au plus tard le lundi 30 avril 2012. Pour en savoir plus sur cette manifestation Campus France, n’hésitez pas à contacter Louise Watts (louise.watts@campusfrance.org) ou Johanna Rasplus (johanna.rasplus@campusfrance.org).
Eléments liés: Programme prévisionnel journée indicateurs, Engagement de participation, Règlement de participation. Adresse: Alliance Française de Paris, 101 boulevard Raspail, Paris cedex 06, 75270 France. Contact: Louise WATTS, Campus France Paris, France, louise.watts@campusfrance.org; Johanna RASPLUS, Campus France Paris, France, johanna.rasplus@campusfrance.org.
Programme prévisionnel
Journée thématique : les indicateurs d'internationalisation. Paris, le jeudi 28 juin. Lieu : Auditorium Marc Blancpain de l'Alliance Française - 101, boulevard Raspail, 75006 Paris.

Les indicateurs dans l'enseignement supérieur français, Christine Gavini-Chevet, Directrice des relations européennes et internationales et de la coopération, MESR, Patricia Pol, Conseillère aux Affaires internationales, AERES.
Indicateurs et politiques dans le contexte du 3e rapport "Internationalisation de l'éducation supérieure: Tendances globales, Perspectives régionales", Eva Egron-Polak, Secrétaire générale de l'AIU.
Initiatives européennes, Uwe Brandenburg, CHE Consult, Coordonnateur du projet européen IMPI.
Etudes de cas d'un établissement d'enseignement supérieur français, Frédéric Ogée, Vice-Président chargé des Relations internationales, Université Paris Diderot.
L'utilisation des indicateurs dans le développement de la stratégie internationale, Marina Casals Sala, Université Rovira i Virgili, Espagne.
Présentation de l'outil MINT, Adinda van Gaalen, Nuffic, Pays-Bas.
Thursday, June 28, 2012. Theme Day Campus France: indicators of internationalization.
A day dedicated to the theme of internationalization indicators will be held Thursday, June 28, 2012 at the French Alliance of Paris.

This day is specifically for French higher education institutions wishing to further their knowledge on the development and use of indicators in the development of their institutional strategy of internationalization.

At this meeting, international experts and representatives of French and European share, mostly in French, their expertise and experiences in this area.

The day will also draw on the experience of CampusFrance as a partner in the European project IMPI (Indicators for Mapping and Profiling Internationalization) funded by the European Commission
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17 juin 2012

Etudiants étrangers - le gouvernement tourne la page

http://www.campusfrance.org/sites/default/files/imagecache/actualite_image/ca_actualite/155644/marianne.jpgEtudiants étrangers: avec l’abrogation de la circulaire du 31 mai 2011, le gouvernement entend tourner une page.
Un an après la publication de la « circulaire Guéant » du 31 mai 2011 relative à l'accès au marché du travail des étudiants étrangers, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, le ministre du Travail Michel Sapin et la ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso ont officialisé l'abrogation de ce texte.
Le communiqué de presse interministériel souligne qu’il s’agit de proposer un « nouveau  pacte entre la République, ses universités et grandes écoles et les étudiants de toutes les nationalités [qui] doit permettre à ces jeunes diplômés d’exercer leurs talents au sein des entreprises françaises. »
Communiqué de Presse MESR sur la circulaire Guéant
Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche se réjouit de l’abrogation de la circulaire « Guéant » du 31 mai 2011.

C'était une priorité pour la recherche et l'économie de notre pays, mais c'était en premier lieu une nécessité humaine pour rester fidèle aux valeurs françaises d’accueil et d’intégration.
Cette nouvelle circulaire, fruit d'un travail interministériel très consensuel, tourne la page de dispositions administratives restrictives à l’égard des diplômés étrangers souhaitant accéder à une première expérience professionnelle en France ou souhaitant changer de statut. Elle va leur faciliter la vie et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.
Dans l'ère de l'économie de la connaissance et de la circulation internationale, il faut plus que jamais savoir attirer les talents et non les pénaliser avec des contraintes administratives et discriminatoires. Rappelons que 40% des doctorants sont d'origine étrangère et contribuent au dynamisme et au rayonnement la France.
Ce nouveau texte permettra de restaurer l’image de la France dans le monde et renforcer l’attractivité de notre système d’enseignement supérieur et de recherche.
En tournant cette page « Guéant », conformément aux engagements de campagne de François Hollande, la ministre souhaite rétablir le dialogue indispensable et la confiance avec les universités, les grandes écoles, les étudiants, les doctorants et les chercheurs de toutes les nationalités.
Communiqué de Presse interminsitériel 31 mai 2012 circulaire étudiants étrangers
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Michel Sapin, et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, ont officialisé, aujourd’hui, l’abrogation de la circulaire du 31 mai 2011 relative à l’accès au marché du travail des étudiants étrangers. Cette abrogation se fait par le biais d’une nouvelle circulaire, conjointement établie par les trois ministres.
Engagement du Président de la République, cette abrogation constitue un tournant significatif. La circulaire entend ainsi poser les bases d’une relation renouvelée entre la France et les étudiants étrangers qui viennent y poursuivre leurs études supérieures. Restaurant un climat de confiance, ce nouveau pacte proposé entre la République, ses universités et grandes écoles et les étudiants de toutes les nationalités doit permettre à ces jeunes diplômés d’exercer leurs talents au sein des entreprises françaises. Cette abrogation doit aussi renforcer l’image de la France au niveau international.
Cette nouvelle circulaire établit des règles précises et transparentes dans le cadre du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile et du code du travail. Il s’agit, en particulier, d’assurer l’égalité de traitement sur le territoire, de faciliter les démarches des étudiants et d’apporter une réponse rapide à leur demande de changement de statut. Pour cela, les délais d’instruction des demandes, par les agents de l’Etat, ne pourront excéder deux mois et ce, afin qu’aucun retard de l’administration ne vienne pénaliser les étudiants dans leurs recherches d’emploi et leur prise de poste.
Circulaire d'abrogation 31 mai 2012
Circulaire n° NOR : INTV1224696C
Objet :
Accès au marché du travail des diplômés étrangers
Annexe : examen individuel des demandes de changement de statut de droit commun
L’accueil des étudiants étrangers participe au rayonnement de la France, à l’attractivité nationale et internationale de nos écoles et universités ainsi qu’au dynamisme de notre économie. Ces étudiants, une fois diplômés, sont des atouts pour nos entreprises, qui souhaitent bénéficier des meilleures compétences et s’ouvrir à de nouveaux marchés. Ceux qui rejoignent leur pays d’origine après leur diplôme ou après une expérience professionnelle en France contribuent à l’essor de ces pays. Pour l’ensemble de ces raisons, la présente circulaire a pour objet d’opérer un profond changement d’orientation concernant les modalités de leur première expérience professionnelle sur le territoire national.
Conformément aux engagements du Président de la République, la circulaire n° IOC/L/11/15117/J du 31 mai 2011 relative à la maîtrise de l'immigration professionnelle et la circulaire n° IOC/L/12/01265/C du 12 janvier 2012 relative à l'accès au marché du travail des diplômés étrangers de niveau au moins équivalent au master sont en conséquence abrogées.
Vous veillerez à appliquer avec tout le discernement nécessaire à la prise en compte de chaque situation individuelle, les dispositions législatives et réglementaires relatives aux autorisations de travail, telles que fixées par le code de l'entrée et du séjour des étrangers et de l'asile (en particulier les articles L. 311-1 et L. 311-2, L. 311-11 et L. 313-10) et par le code du travail (en particulier les articles L. 5221-1 et suivants et les articles R. 5221-1, R. 5221-4, R. 5221-20 et R. 5221-32).
1.Vous porterez une attention particulière à l'instruction des demandes d'autorisation de travail concernant des procédures de changement de statut destinées à permettre à des étudiants étrangers non communautaires de s'engager dans une première expérience professionnelle.
En la matière, vous veillerez à ce que vos services donnent toute leur portée aux dispositions de l’article L. 311-11 du CESEDA, afin de faciliter la délivrance d'un titre de séjour autorisant l'exercice d'une première activité professionnelle, dès lors, notamment, que serait établi, par tout moyen, le respect du critère d'adéquation du diplôme et de l'emploi envisagé. Vous prendrez en compte favorablement toute attestation établie conjointement par le directeur ou le président de l’établissement d’enseignement supérieur et le chef d’entreprise certifiant que les conditions posées par l’article L. 311-11 sont respectées. En aucun cas ce dispositif ne doit être subordonné à l’examen préalable de la situation de l’emploi. Il convient, par ailleurs, de tenir compte des dispositions plus favorables prévues par les accords bilatéraux liant la France à certains pays étrangers.
Il est rappelé que l’étudiant n’est pas tenu de fournir l’attestation de réussite à ses examens dès le dépôt de sa demande d’autorisation provisoire de séjour. S’il remplit les conditions prévues par l’article L. 311-11, l’étudiant bénéficie d’une autorisation provisoire de séjour de six mois à compter de la date de décision du jury de diplôme concerné. La délivrance du titre de séjour autorisant l’exercice d’une première activité professionnelle pour les personnes satisfaisant aux conditions de l’article L. 311-11 peut être réalisée dès lors que l’intéressé bénéficie d’un emploi ou d’une promesse d’embauche et donc, le cas échéant, avant la délivrance de son diplôme.
Si les conditions qui ont présidé à la délivrance du premier titre de séjour annuel sont toujours réunies, celui-ci est renouvelé jusqu’à l’issue de la première expérience professionnelle.
2. S'agissant des étudiants engagés dans une procédure de changement de statut de droit commun, il revient aux services de la main d'oeuvre étrangère d'instruire, sous votre autorité, les demandes d'autorisation de travail.
L’examen des situations individuelles peut vous conduire à valoriser, notamment, la contribution à l'attractivité de notre enseignement supérieur et la réponse aux besoins de l'entreprise concernée. Vous pourrez le cas échéant vous référer aux critères annexés à la présente circulaire. Il est rappelé, en application de l’article R. 311-2 du CESEDA, que le dépôt des demandes est effectué dans les deux mois précédant l’expiration du titre de séjour, y compris jusqu’au dernier jour précédant l’expiration de ce titre. Par ailleurs, vous considérerez que la recherche effective de l’employeur a été réalisée si l’offre d’emploi auprès d’un des organismes concourant à un service public de placement n’a pas été satisfaite après trois semaines de publication.
3. Vous serez attentifs à fournir à l'étudiant l'ensemble des informations nécessaires au traitement de son dossier dès le premier contact qu'il aura avec les services.
Vous serez attentifs à maintenir une durée d’examen des demandes inférieure à deux mois dès lors que le dossier est complet, hors attestation de réussite des examens, afin d’éviter à l’étudiant étranger le risque de perdre l’emploi auquel il postule, quel que soit le fondement juridique de sa demande.
Vous réexaminerez prioritairement, au regard de la présente circulaire, les dossiers déposés depuis le 1er juin 2011 et qui vous auront été à nouveau présentés à compter de la signature de la présente circulaire. Aucune obligation de quitter le territoire français notifiée à ce titre après le 1er juin 2011 ne sera exécutée pendant le réexamen. Vous délivrerez aux intéressés une autorisation provisoire de séjour de six mois, non renouvelable, avec
autorisation de travail, ou, pour ceux qui ont une promesse d’embauche, un récépissé avec autorisation de travail durant l’instruction de leur dossier.
Vous voudrez bien me faire part de toutes difficultés que vous rencontreriez dans la mise en oeuvre de la présente instruction, qui s’applique aux dossiers en cours d’examen et doit, en toute circonstance, être considérée comme au moins aussi favorable aux intéressés, tant sur le fond qu’en matière de procédure, que le régime en vigueur avant sa signature.
Le ministre de l’intérieur, Manuel VALLS, Le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Michel SAPIN, La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève FIORASO.
Annexe: Examen individuel des demandes de changement de statut de droit commun

Lors de l’examen individuel des demandes de changement de statut de droit commun, l’autorité administrative pourra utilement se référer aux critères suivants, qui ne sont ni limitatifs, ni cumulatifs:
- l’entreprise qui souhaite procéder au recrutement dispose d’un établissement ou d’intérêts dans le pays d’origine, la zone géographique ou culturelle du ressortissant étranger;
- la formation de l’étudiant a été soutenue, hors barème de taxe d’apprentissage, par l’entreprise qui souhaite le recruter à la fin de ses études;
- le niveau des études suivies et les résultats obtenus dans ce cadre attestent la réalité d’un parcours d’excellence, notamment dans le contexte actuel de construction de profils aptes à affronter le marché international de l’emploi et des compétences;
- le parcours de l’étudiant s’inscrit dans le cadre d’une mobilité encadrée par une convention entre un établissement universitaire du pays d’origine et un établissement universitaire français, financée en partie par la France;
- l’étudiant a effectué tout ou partie de ses études secondaires en France, dans un établissement français à l’étranger ou dans un établissement étranger sous convention avec la France, avant de poursuivre un cursus universitaire en France.
Foreign students: the repeal of the circular of 31 May 2011, the government intends to turn a page.
One year after the publication of the "Circular Guéant" of 31 May 2011 on access to the labor market for foreign students, the Interior Minister Manuel Valls, Labour Minister Michel Sapin and Education Minister Genevieve higher Fioraso formalized the repeal of this text.

The press release stressed that this interministerial propose a "new deal between the Republic, its universities and colleges and students of all nationalities [who] should allow these graduates to exercise their talents in French companies.
" Press Release on the circular MESR Guéant. More...
17 juin 2012

From schooling to learning

http://www.iiep.unesco.org/fileadmin/v2/images/en/bg_banniere.gifExperts meet to discuss this topic on 13–14 June 2012 in Washington DC.
How to accelerate learning? This question is at the heart of a major challenge confronting national governments and development agencies, as investment priorities shift from creating facilities to improving gains in learning. There is now abundant evidence showing that, given an opportunity, all children can learn. What is needed now is to shift the focus of debate from equity in access, to equity in learning outcomes.
Ensuring learning for all requires systemic interventions, rather than a focus on various components. This calls for reforms that strengthen education systems and going beyond input orientation in investment to teaching learning processes, reinforcing accountability measures, and improving governance and management of institutions.
On 13–14 June 2012, these issues will be addressed by some 65 representatives of agencies and foundations* supporting education efforts in the developing countries, researchers and experts from universities, and professional organizations at the 2012 meeting of the International Working Group on Education (IWGE), in Washington DC.
The IWGE meeting will provide an important forum for agencies and foundations engaged in, and funding, education to exchange views, discuss issues in depth, develop a common understanding, and consider intervention strategies to maximize learning outcomes.
IWGE is an informal group of aid agencies and foundations. It was created in 1972 to enable donor agencies to exchange information and work closely together on education issues. Since 1982, it has devoted itself to the development and promotion of basic education. IWGE played a catalytic role in the Education for All (EFA) Conference in Jomtien. IIEP provides the secretariat for the IWGE.
Host organization: The World Bank, Washington, DC. Date: 13-14 June 2012. Venue: World Bank Headquarters, Washington, DC, USA
Contact: Kathryn Barrett. >> Download the programme.

* Association for the Development of Education in Africa - ADEA, FHI360 - formerly Academy for Educational Development - AED, Aga Khan Foundation, Australia - Australian Agency for International Development - AusAID, The Brookings Institution, Calouste Gulbenkian Foundation, Center for Global Development, Children’s Investment Fund Foundation, Centre for International Cooperation in Education Development - CICED, Commonwealth Secretariat, The Douglas B. Marshall, Jr. Family Foundation, Education International, Germany - Federal Ministry for Economic Cooperation & Development; Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit - GIZ, Global Partnerships for Education - GPE, IIEP, INTEL, Inter-American Dialogue, Ireland - Department of Foreign Affairs, Japan International Co-operation Agency - JICA, MasterCard Foundation, Norway - Norwegian Agency of Development Co-operation - NORAD, Organization of American States, Open Society Institution - Soros Foundation, Pôle de Dakar, Save the Children, Spain (US embassy representatives), Sweden - Swedish International Development Cooperation Agency - Sida, UNESCO, UNICEF, United Kingdom - The British Council; Department for International Development - DFID, University of Minnesota, USAID, US Department of Education, World Vision International, World Bank - IBRD.
Links:

Learn more on the International Working Group on Education
See more on the previous IWGE meeting, held in 2010, and focusing on “Financing education: redesigning national strategies and the global aid architecture” and download the report.
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