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Formation Continue du Supérieur

6 juin 2012

Essai de mesure des effets du Plan Réussite en Licence

http://pmbz.cereq.fr/pmb/opac_css/styles/cereq3/images/logo_cereq.gifAuteurs: Sophie Morlaix; Cathy Perret. Collection: Les documents de travail de l'IREDU.
Résumé:
Le premier cycle à l’université est caractérisé en France par une faible efficacité interne (proportion importante d’échecs et d’abandons notamment). En 2007, les pouvoirs publics annoncent le « Plan Réussite en Licence » (PRL) afin de réduire notamment le taux d’échec en première année. Cet article vise à évaluer l'efficacité des actions menées dans le cadre du PRL sur les résultats obtenus par les étudiants en première année. L'originalité de cette recherche tient non seulement dans le caractère novateur des analyses effectuées (peu de recherches sur l'efficacité du PRL), mais également à la multitude des facteurs de réussite pris en compte simultanément, certains se rapportant aux caractéristiques des étudiants, d'autres aux caractéristiques du contexte, telles que celles relatives au PRL. L'analyse est menée sur six cohortes d'étudiants inscrits en 1ère année et procède de manière comparative, les trois premières cohortes n'ayant pas bénéficié des actions PRL. Après avoir explicité nos choix méthodologiques, nous présentons les résultats des modèles économétriques réalisés. Ces derniers soulignent les difficultés à appréhender un effet positif des actions du PRL.
Les recherches s'intéressant à la réussite des étudiants dans le premier cycle de l’enseignement supérieur français font toutes le même constat: ce niveau du système éducatif est caractérisé en France par une faible efficacité interne (proportion importante d’échecs et d’abandons dans les premières années du cursus). En effet, à l’issue de la première année passée à l’université, seuls 48% des étudiants passent en 2ème année sans redoubler (MEN, 2010). Cela signifie donc que plus de la moitié des élèves ne valident pas leur année. En effet, 30% redoublent, 16% se réorientent et 6% abandonnent définitivement leurs études. Ainsi, la première année tient une place importante dans le processus de sélection qui s'opère à l’université, l'essentiel de la sélection universitaire se jouant à ce niveau du système (Michaut, 2000).
L’échec est donc massif en première année universitaire. Plusieurs auteurs mettent en lumière différents facteurs explicatifs. Pour Coulon (1997), « l'entrée et la réussite dans l'enseignement supérieur relèvent d'un apprentissage, d'une acculturation et ceux qui ne parviennent pas à s'affilier échouent ». C'est durant la première année que le processus d'affiliation se met en place, permettant aux étudiants de s'insérer dans le milieu universitaire, même si ces derniers présentent bien souvent de « grandes difficultés d'intégration » (Beaupère, 2007; Dubet, 1994). Ainsi si différents vocables sont utilisés pour traduire cette notion d'intégration, tous traitent de la difficile transition du secondaire vers le supérieur: l'étudiant étant confronté à un changement de statut, de rôle. Ces indicateurs d'adaptation à l'université seraient influencés par les caractéristiques d'entrée de l'étudiant, ces dernières se rapportant d'une part aux caractéristiques cognitives de départ (aptitudes intellectuelles, prérequis), et d'autre part au passé scolaire de l'étudiant (Romainville, 1997). Une recherche en cours (Morlaix et Suchaut, 2012), modère ces résultats: même si le passé scolaire, le niveau initial et la maitrise de prérequis semblent très fortement prédictifs de la réussite, l'effet des capacités cognitives n'apparait en effet pas significatif sur la réussite en fin d'année universitaire. Il est probable que cette variable ne soit plus discriminante à l'entrée à l'université, un tri des étudiants ayant été opéré avant l'entrée en première année. Mais cette capacité d’adaptation serait également influencée par d’autres facteurs comme les conditions d’études (Galland, 2009) et reste marquée par le poids des caractéristiques socio-démographiques (sexe, origine sociale, niveau de formation des parents, etc.) (Duru-Bellat, 1995; Euriat et Thélot, 1995; Langouët, 1994; Prouteau, 2009; Gruel, 2002). La prise en compte d'autres facteurs, de nature plus contextuelle cette fois, peut également expliquer cet échec en fin de première année, comme le rappelle Duru-Bellat (1995). Aussi l'impact du contexte universitaire dans lequel l'étudiant évolue doit être considéré avec attention: le site universitaire, les pratiques pédagogiques, les curricula, les dispositifs d'accompagnement sont autant d'éléments à prendre en compte pour expliquer les différences de réussite en fin de L1 (Romainville, 2002 ; Michaut, 2000).
De façon à favoriser la réussite du plus grand nombre d'étudiants en fin de première année, des politiques variées ont été mises en place dans différents pays (pré-sélection sur la base des aptitudes ; modulation des droits d’inscription en fonction des performances des étudiants ; instauration de parcours à la carte laissant une plus grande liberté de choix aux étudiants…). Toutes ces mesures ont pour objectif commun de maximiser le degré d’appariement entre les motivations et les capacités des étudiants et les caractéristiques des institutions universitaires Les enjeux apparaissent d’autant plus importants pour les acteurs universitaires français, qu’il est prévu que les taux de réussite deviennent des indicateurs d’efficacité des universités servant partiellement de base à leur financement; la dotation financière de l’Etat n’étant plus seulement allouée en fonction des effectifs étudiants (Adnot et Dupont, 2009). Or, l’accroissement des taux de réussite peut difficilement se faire par des actions cherchant seulement à attirer des étudiants s’adaptant sans difficultés aux exigences du système universitaire, compte tenu de l’absence de sélection à l’entrée des universités françaises. En effet, l’entrée à l’université est seulement conditionnée par le baccalauréat, diplôme sanctionnant la fin des études secondaires, et obtenu par 86,2% des lycéens (MEN, 2010). En France, la littérature semble pourtant assez pauvre pour savoir quel type de mesure semble le plus approprié pour agir avec le plus d’efficacité, ne serait-ce que parce que peu de recherches se concentrent sur les questions d’apprentissage (Fave-Bonnet, 2001). La France a, dans un premier temps, centré son action sur les possibilités de réorientations en cours d’année et sur l’aide à apporter aux étudiants, sous la forme de tutorat notamment. Mais les effets semblent mitigés (Danner, 2000; Borras 2011; Annoot, 2012), de par le ciblage difficile des étudiants fragiles. Depuis 2007, de nouveaux dispositifs voient le jour dans le cadre de l'instauration du Plan Réussite en Licence (PRL)....
Conclusion

Cette recherche exploratoire a tenté de mettre à jour d'éventuels effets du PRL sur la probabilité de réussite des étudiants néo-bacheliers, entrant en L1. Les résultats sont décevants, que ce soit au niveau de l'effet global du PRL appréhendé par des variables muettes sur l'ensemble de l'échantillon (modèles 1) ou filière par filière (modèles 2). Les effets ne semblent pas très significatifs et encore moins massifs. Ceci nous renvoie aux constats de Closset et Delfoge (2011) rappelant la difficulté d’évaluer rigoureusement et quantitativement, l’impact de certaines démarches pédagogiques.
Ces premiers résultats doivent être considérés avec précaution compte tenu des choix méthodologiques spécifiques faits. Ils posent cependant un certain nombre de questions, notamment par rapport au changement observé, sur six années, quant à la structure de la population étudiante arrivant en L1: la proportion de bacheliers non-généraux, aux résultats plus médiocres (moins de mention, souvent en retard) s'accroit année après année. Cette évolution du public devrait certainement être prise en compte de façon plus spécifique de façon à éliminer ces effets de structure de population et isoler les effets nets du PRL. De façon complémentaire, le choix de ne s'intéresser qu'aux néo-bacheliers a été fait ici, le fait d'intégrer dans l'échantillon les redoublants serait susceptible de donner des résultats peut être différents. Et encore, ces résultats rappellent ceux de la Belgique (Parmentier, 2011) dans un système universitaire comparable au système français, confronté lui aussi à l’arrivée de nouveaux étudiants: la réussite ne s’est pas améliorée avec l’introduction de dispositifs d’accompagnement des étudiants. Mais la situation n’aurait-elle pas été pire sans ces dispositifs pour les étudiants?
De la même façon, les résultats mettant en relation la réussite avec la fréquence des actions d'une part, leur type d'autre part interrogent sur plusieurs points. Le premier pose certainement la question du suivi des actions pour les étudiants (certaines actions étant obligatoires, d'autres non, certains étudiants étant volontaires pour assister à toutes les actions mises en place, d'autres non, certaines actions variant d'une année sur l'autre mais gardant le même intitulé). Une mesure plus fine de la fréquence et des types d'action suivies devrait être envisagée, sur le site de l'université concerné, mais peut être à plus large échelle sur un échantillon plus grand. Elle n’a jusqu’à présent pas été envisagée par les équipes pédagogiques. Nous retrouvons en effet l’un des freins à l’évaluation de toutes les actions pédagogiques dans l’enseignement supérieur: celle liée au fait que les contingents d’enseignants impliqués dans ces actions sont restreints et se consacrent en priorité aux actions et au suivi des étudiants (Cartier et Langevin, 2001).
De façon complémentaire, le point de vue des enseignants sur les différentes actions mises en place pourrait apporter des informations pertinentes dans la compréhension des choix réalisés au sein des différentes filières, quant à la nature des actions réalisées, à leur fréquence, et au type d'étudiants visé. Et enfin, l’examen des choix futurs des actions renouvelées ou abandonnées après trois années d’expérimentation serait également une source d’information sur l’efficacité de ces actions du point de vue des enseignants. En ligne: http://halshs.archives-ouvertes.fr/. Permalink: http://pmbz.cereq.fr/.
http://pmbz.cereq.fr/pmb/opac_css/styles/cereq3/images/logo_cereq.gif Autori: Sophie Morlaix, Cathy Perret týždeň Kolekcie: Pracovné dokumenty IREDU.
Zhrnutie: vysokoškolské univerzity vo Francúzsku sa vyznačuje nízkym vnútorným účinnosti (časť porúch a výpadkov najmä).
V roku 2007, vláda oznámila plán "pre úspech v licencii" (PRL), aby znížila poruchovosť, najmä v prvom roku. Viac...
6 juin 2012

Sensibiliser les étudiants scientifiques universitaires aux questions d'insertion

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/publications/bref/sensibiliser-les-etudiants-scientifiques-universitaires-aux-questions-d-insertion/44656-1-fre-FR/Sensibiliser-les-etudiants-scientifiques-universitaires-aux-questions-d-insertion_large.pngM. Baslé, J-M. Dubois, Bref , n° 296-2 , 2012 , 4p. Longtemps protégés du chômage, les étudiants scientifiques doivent aujourd’hui se préoccuper de préparer leur insertion.
Le projet Science Insert, retenu parmi les projets financés par le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse, les outille dans cet objectif. La méthode retenue pour son évaluation, dite des doubles différences, permet de montrer que les actions de sensibilisation élaborées dans ce cadre sont appropriées. Télécharger la publication.
Les étudiants scientifiques à l’université ont longtemps semblé à l’abri des difficultés d’insertion. Dans certaines disciplines, comme les sciences de l’ingénieur, la mécanique, l’informatique et l’électronique, l’insertion y était même comparable à celle des écoles d’ingénieurs. Les étudiants des sciences dites fondamentales s’orientaient souvent quant à eux, vers l’enseignement, ou s’inscrivaient en doctorat pour préparer une carrière de chercheur ou d’enseignant-chercheur.
Or, depuis le milieu des années 1990, plusieurs facteurs concourent à la désaffection des étudiants pour les carrières scientifiques: diminution du nombre d’admis aux concours d’enseignement, expansion continue des filières technologiques, concurrence des écoles, ou encore manque d’avantage décisif, perceptible au départ, du doctorat par rapport aux diplômes d’ingénieur. Le colloque de Palaiseau en 2005 rend bien compte de cette situation.
Certaines universités à dominante scientifique ont ainsi été incitées à développer des actions innovantes pour améliorer l’attractivité de ces filières. Ces actions prennent différentes formes: sensibilisation à l’insertion professionnelle des étudiant(e)s, suivi de cette insertion, création d’annuaires des diplômés etc. L’université de Rennes 1 s’est engagée dans la voie des innovations « de sensibilisation » auprès de ses 1 600 étudiants de masters scientifiques, en mettant en oeuvre un dispositif de préparation à une «insertion améliorée ». Ce projet, intitulé Science Insert, comporte trois dimensions. La première introduit une innovation organisationnelle avec la création d’un nouveau service unique d’aide à l’orientation et à l’insertion. La deuxième est une innovation de type « ouverture sur l’emploi », et vise l’intervention renforcée de professionnels dans les formations. Enfin, la dernière innovation est instrumentale, et fournit un outillage aux étudiants de masters dans leurs démarches d’insertion professionnelle. Science insert est un projet précurseur de ce type d’innovations.
Retenu dans le cadre des projets financés par le Fonds d’expérimentation sociale (FEJ), ce projet a été assorti d’une évaluation dite « embarquée » pour mesurer les effets de ces trois types d’innovations sur l’acculturation à l’insertion professionnelle des étudiants issus de filières scientifiques. L’évaluation « embarquée » présente la particularité de se dérouler tout le long du projet, dans le temps même de l’action. Ici, c’est la méthode non expérimentale dite des doubles différences, couplée à une économétrie de variables qualitatives, qui permet d’observer et de mesurer si le changement d’acculturation des étudiants scientifiques à l’insertion professionnelle peut être attribué à certaines
réalisations du programme.
L’application de cette méthode montre que les bénéficiaires d’innovations réalisées selon les protocoles de type Science Insert identifient mieux ex post les outils de professionnalisation, ce qui rend ces protocoles de sensibilisation des étudiants scientifiques à l’insertion professionnelle dignes d’intérêt.
Des masters scientifiques à la recherche d’attractivité

Á partir du milieu des années 1990, le nombre d’inscriptions dans les disciplines scientifiques a commencé à diminuer, mettant en lumière une certaine désaffection des étudiants pour ces filières. Les transformations de l’offre de formation, conjuguées à des changements sociodémographiques affectant la population étudiante, ont fait apparaître les études scientifiques comme de plus en plus difficiles. Un déplacement (non spécifique aux filières scientifiques) des étudiants des filières générales vers les filières professionnelles complétait l’explication.
L’université de Rennes 1, avant même le lancement de Science Insert, avait pris des initiatives visant à renforcer l’attractivité des filières scientifiques: professionnalisation des masters, transformation de certains masters à finalité recherche en masters à finalité professionnelle et recherche, augmentation du nombre et de la durée des stages obligatoires. Il convenait donc en 2010 d’encourager ces innovations vers plus de professionnalisation des formations. La première nouveauté pour les 1 600 étudiants de masters scientifiques potentiellement concernés, a été l’ouverture des dispositifs aux partenaires extérieurs à l’université.
Une expérimentation bâtie avec des partenariats innovants

L’objectif du projet Science Insert était de tester les effets de la mise en place de différentes actions visant la mobilisation des acteurs, la sensibilisation des étudiants à la thématique, et donc - si possible - l’amélioration à moyen terme de leur insertion professionnelle.
Pour professionnaliser l’offre de services en direction des étudiants, l’expérimentateur a cherché à fédérer les savoir-faire internes et externes à l’université. Pour cela, il a choisi de renforcer les partenariats institutionnels de l’université avec les branches professionnelles, les entreprises et les acteurs de l’insertion. La mobilisation de
l’ensemble des services internes de l’université ayant tissé des relations étroites avec l’environnement économique a été nécessaire, ainsi que, celle des responsables de filières et, enfin, il ne faut pas les oublier, celle des étudiants. Ce « cluster de compétences » a proposé plusieurs actions, ou réalisations, concrètes:
- le lancement d’une plateforme numérique d’insertion professionnelle et de relations entreprises (TRIPTIK) à destination de trois publics étudiants/diplômés/entreprises et proposant des fonctions dédiées: applicatifs avec accès réservé (dépôt et consultation des offres de stages et d’emplois, dépôt et consultation de CV d’étudiants authentifiés par l’université, annuaire des diplômés), guides des diplômes, fiches outils et conseils pour aider les étudiants et diplômés à construire leur projet professionnel, webographies détaillées, enquêtes sur les métiers exercés par les diplômés de l’université.
- la mise en place dans de nombreuses formations de modules de techniques de recherche d’emplois et/ou de stages (TRE/TRS) permettant d’accompagner les étudiants dans la définition de leur projet professionnel et dans leur stratégie de recherche de stage et d’emploi avec les outils de CV et lettres de motivation nécessaires.
- l’organisation d’un forum des masters scientifiques, lieu de rencontres privilégié entre étudiants, enseignants et entreprises ciblées en fonction de leur secteur d’activité. Des propositions directes d’offres de stages et d’emplois sont faites aux étudiants, leur permettant de mettre en oeuvre les enseignements pratiques acquis au cours des modules TRE/TRS.
L’originalité d’un tel projet est d’avoir eu recours à des compétences extérieures à l’université, notamment pour les coachs/consultants recrutés pour animer les modules TRE/TRS. En outre, la mise en oeuvre d’un service plus individualisé a permis d’adapter les compétences extérieures au plus près des besoins des étudiants.
Une évaluation par la méthode des doubles différences

Au départ, le protocole choisi était celui d’une évaluation quasi-expérimentale en recourant à la méthode des groupes de comparaison ex-ante et ex-post: deux groupes de mentions (parmi 12) sont formés par tirage au sort, chacun bénéficiant d’un programme spécifique. Dans les faits, les conditions quasi-expérimentales de réalisation du programme Science Insert sont apparues difficiles à créer. D’une part, la mise en place des modules TRE/TRS s’est faite au cas par cas en fonction des actions existantes et de l’intérêt que leur portaient ou non les responsables pédagogiques. D’autre part, les autres réalisations (forum, annuaire, plateforme) sont devenues accessibles à l’ensemble des étudiants, ce qui ne permettait plus de distinguer les bénéficiaires des non bénéficiaires. La méthode d’évaluation finalement choisie, dite des doubles différences, a tenu compte des réalités du contexte et de l’organisation des masters.
La méthode des doubles différences présente de multiples avantages. En recourant à l’économétrie de variables qualitatives et notamment au test du probit, elle permet d’attribuer, ou non, l’évolution des indicateurs liés à la connaissance de l’insertion professionnelle aux réalisations entre t0 et t1 pour chacun des quatre groupes identifiés. D’autre part, elle permet d’apprécier si l’évolution de ces mêmes indicateurs est significative selon que les étudiants ont bénéficié ou non de chacune des réalisations.
Premiers enseignements
Á ce jour, deux principaux enseignements ont été tirés. D’une part, l’ensemble des étudiants montrait, au départ, une relative méconnaissance des conditions d’accès à l’emploi, et identifiait des besoins réels en termes d’accompagnement et d’aide à l’insertion professionnelle. L’analyse a permis de mettre en évidence, à l’issue de la première année d’expérimentation, une meilleure identification des outils et des acteurs liés à leur insertion professionnelle, attribuable aux réalisations dont ils ont bénéficié.
D’autre part, le programme a fait émerger le besoin de « spécialistes » de l’insertion. À l’issue des différentes actions, les étudiants considèrent davantage les conseillers du service d’orientation (SOIE) comme les interlocuteurs les plus à même de les conseiller ou de les informer sur de nombreuses problématiques liées à leur insertion professionnelle. Ce repérage des spécialistes se fait au détriment des enseignants, qui restent pourtant leurs principaux référents en la matière.
D’une manière générale, les étudiants soulignent l’intérêt des différentes réalisations mises en place par le SOIE, qu’ils perçoivent comme des réponses adaptées à leurs besoins. Beaucoup cependant affirment qu’elles arrivent trop tardivement.
Il faut donc également compter avec un « effet calendrier » de l’acculturation des étudiants scientifiques à l’insertion professionnelle. Le projet d’insertion se construit sur deux ans: à la fin de la première année, l’étudiant choisit d’une spécialité sur laquelle il joue l’admission en M2, et ce n’est qu’à la fin de la seconde année qu’il vise le stage et l’entrée dans la vie active. Ces préoccupations immédiates, d’abord liées à la réussite au diplôme - mais aussi au financement des études pour certains d’entre eux - conduisent les étudiants à différer le moment où ils s’investiront réellement dans des actions liées à leur future insertion professionnelle. Les innovations de type Science Insert pendant le master sont donc les premiers jalons d’un processus progressif.
Mr. Basel, JM. Dubois, Kort, nr. 296-2, 2012, 4p. Lang beskyttet arbejdsløshed, skal studerende i naturvidenskab nu beskæftiger sig med forberedelse af deres integration.
Den foreslåede Science Indsæt, blandt de projekter, der finansieres af eksperimentet for unge, ruster til dette formål.
Den anvendte metode for sin vurdering, kendt som dobbelt forskelle, kan vise, at bevidstheden er udviklet inden for denne ramme er passende. Download publikationen.
Studerende i naturvidenskab på universitetet har længe syntes immune over for problemer med integration.
I nogle discipliner, ligesom teknik, mekanik, computere og elektronik indsættelsen var der endda sammenlignelig med tekniske skoler. Science studerende bevægede sig ofte kaldet afgørende for deres vedkommende, til uddannelse, eller var en del af ph.d.-forberedelse til en karriere inden for forskning eller forskning professor.
Men siden midten af ​​1990'erne, flere faktorer bidrager til elevernes faldende interesse for en videnskabelig løbebane: færre optaget til undervisningen konkurrence, fortsat udvidelse af teknologigrupper, skoler konkurrence, eller mangel på fordel afgørende, mærkbare i første omgang, i forhold til de ph.d.-tekniske grader.
Den konference på Palaiseau i 2005 er godt klar over denne situation. Mere...
6 juin 2012

L'atlas régional des effectifs étudiants disponible en version web mobile

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Atlas_2010-2011/79/2/ATLAS2011_Couv465px_207792.54.jpgLa nouvelle édition de l'atlas régional présente les effectifs d'étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l'enseignement supérieur. Nouveauté 2012: les données sont consultables sur smartphones et tablettes numériques.
Une approche territoriale des effectifs étudiants et des formations

L’atlas régional des effectifs étudiants présente une approche territorialisée des formations de l’enseignement supérieur français.
Des représentations cartographiques permettent une vision claire et globale de la répartition des effectifs et des formations, à l’échelle nationale et régionale.
Des tableaux donnent le détail des effectifs par grand type de formation, d’établissement ou par cycle, à tous les niveaux géographiques: pays, région, académie, département, unité urbaine, communes.
La qualité des données est garantie par le système d’information du suivi des étudiants (SISE) qui en permet une remontée annuelle fiabilisée.
Une attention particulière est portée à l’accompagnement de ces données pour faciliter leur compréhension (sources, définitions, lexique, sigles).
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Atlas_2010-2011/86/1/atlas_paysage_def2_216861.79.jpgL'atlas régional décliné pour la première fois en version web mobile
L’atlas, traditionnellement disponible en version papier et en version web − qui permet le téléchargement au format P.D.F. (atlas complet ou région) et au format Excel (tableaux) −, est maintenant disponible en version web mobile pour les utilisateurs de smartphones et de tablettes numériques.
Cette version mobile, qui permet de naviguer dans le détail des cartes et des données, comporte, en outre, un historique sur cinq ans et des déclinaisons supplémentaires (type d’établissements, sexe...).
Les cartes sont téléchargeables au format PDF ou au format image (JPEG). Ce site est compatible avec l’ensemble des smartphones et tablettes du marché et est bien sûr utilisable sur un ordinateur personnel.
Même s’il ne constitue pas une application, les utilisateurs de smartphones et tablettes peuvent aisément créer un raccourci sur leur écran d’accueil pour en faciliter l’accès.
Atlas régional - Version Web mobile

Version web mobile de l'atlas régional.
Atlas régional 2012 - Version PDF

Atlas régional  (présentation et télécharment au format PDF).
Feuilleter l'atlas régional.
Les effectifs des étudiants de l'Atlas 2010-2011 par région

Télécharger les données au format EXCEL.
Données au format PDF:

Enseignement supérieur en France.
Alsace.
Aquitaine.
Auvergne.
Basse-Normandie.
Bourgogne
.
Bretagne
.
Centre
.
Champagne-Ardenne
.
COM
.
Corse
.
DOM
.
Franche-Comté
.
Haute-Normandie
.
Ile de France
.
Languedoc-Roussillon
.
Limousin
.
Lorraine
.
Midi-Pyrénées
.
Nord-pas-de-Calais
.
Pays de la Loire
.
Picardie
.
Poitou-Charentes
.
Provence-Alpes-Côtes-d'Azu
r.
Rhône-Alpes
.

Nové vydanie regionálneho atlasu uvádza počet študentov v inštitúciách vzdelávania a vyššieho vzdelávania. Novinkou pre rok 2012: údaje sú k dispozícii na smartphonoch a digitálne tabliet.
Územný prístup v počte prihlásených študentov a školenia

Regionálne atlas študenta predstavuje územný prístup k odbornej príprave francúzskeho vysokoškolského vzdelávania.

Kartografické reprezentácie umožňuje jasný a komplexný predstavu o rozložení síl a odbornej prípravy, národnej i regionálnej úrovni
. Viac...

6 juin 2012

France Repeals Controversial Foreign-Student and Graduate Visa Restrictions

http://chronicle.com/img/photos/biz/Global-Ticker-logo.jpgThe new French government has annulled a controversial measure that imposed stiff visa restrictions on foreign students and graduates, as the newly elected president, François Hollande, had promised to do during his election campaign.
The move to abandon the so-called Guéant circular, named for the interior minister who introduced it, was to take place a year to the day after it came into force, and the “new circular is understood to tell the relevant officials not to deport students whose temporary right to stay has run out and to speed up the handling of requests for working papers,” RFI reports.
The original policy had “caused a storm of opposition from students’ unions, immigrants’ rights groups, and employers when it was issued,” according to RFI, and the previous government had already backed down from some of its most restrictive provisions.
France’s main student union welcomed the repeal but said in a statement on its Web site that the move alone was not sufficient and that it would continue to campaign for other measures to improve conditions for foreign students in France.
5 juin 2012

Création de l’Observatoire de la Responsabilité Sociale des Universités (ORSU)

http://www.universites-territoires.fr/images/logo-ut.gifPar Nina Schmidt chargée de mission de l'ORSU. Création de l’Observatoire de la Responsabilité Sociale des Universités (ORSU) par l’Afev et l’UNICEF avec le soutien de la MGEN.
Globalisation, individualisation, désindustrialisation : notre société est en train de changer. La connaissance, le savoir et l’éducation deviennent les enjeux majeurs de cette mutation vers une nouvelle organisation sociale. Dans ce contexte, le rôle de l’enseignement supérieur évolue lui aussi, et les universités développent leur responsabilité sociale, par exemple en favorisant l’engagement solidaire de leurs étudiants. Retour sur ce que proposent aujourd’hui les universités pour reconnaître et encourager l’engagement de leurs étudiants.
Qu’est ce que l’ORSU ?
L’Afev et l’Unicef ont initié une démarche de création d’un Observatoire de la RSU, en partenariat avec l’ARF, l’AVUF et la CPU, et avec le soutien de la MGEN.
Trois objectifs principaux sont au coeur de cette démarche:
1 - favoriser et reconnaître l’engagement solidaire des étudiants,
2 - promouvoir le rôle des universités comme ressource éducative pour les territoires (accès à l’Université, réussite des parcours, insertion dans la vie active, formation tout au long de la vie),
3 - développer le rôle des universités pour le développement durable des territoires.
À travers un Observatoire de la Responsabilité sociale des Universités (ORSU), les organisations partenaires pourraient mutualiser leurs efforts pour promouvoir l’engagement des universités et de tous leurs acteurs dans des initiatives de solidarité et de développement local ou international. Parmi ses missions pourraient notamment figurer:
• la promotion du concept de RSU auprès des établissements d’enseignement supérieur;
• le partage des bonnes pratiques en faveur de la participation des jeunes;
• la valorisation de l’engagement bénévole des étudiants dans leurs parcours universitaires. Info +: www.orsu.fr.
Selon l’enquête 2010 de l’Observatoire national de la vie étudiante, environ 37% des étudiants participent à une activité associative. Les motivations citoyennes des jeunes existent donc bel et bien. Et il est important que les organisations les soutiennent, comme le souligne Lynda Sedoud, chargée de programme Engagement des Jeunes de l’Unicef France: « Face aux difficultés d’accès au logement, à la santé, à l’alimentation, à l’éducation, les étudiants développent des alternatives intelligentes, collectives, telles que des épiceries solidaires ou des colocations solidaires. Charge à nous d’accompagner cette volonté d’agir des jeunes. »
Spécificité attractive

Les universités se sont engagées dans la réflexion sur les modalités de valorisation de l’engagement étudiant, afin d’en faire une spécificité attractive de leurs campus. « A l’heure actuelle, la CPU a bien quelque idée du rôle positif que joue l’engagement des étudiants dans leur insertion professionnelle, mais elle ne dispose pas de représentation générale », reconnaît Camille Galap, président de la commission Vie de l’étudiant et questions sociales à la Conférence des Présidents d’Université.
« La CPU souhaiterait réaliser un guide de l’engagement étudiant pour les universités, qui, à partir de l’identification des bonnes pratiques existantes, donnerait des outils pour la mise en oeuvre des dispositifs de valorisation de l’engagement étudiant dans les cursus universitaires », poursuit-il.
« La demande d’une reconnaissance de l’engagement solidaire par l’université, et plus largement la société, est forte chez les jeunes », souligne Elise Renaudin, directrice déléguée de l’Afev, une association qui mobilise plus de 7000 étudiants chaque année. Un quart des étudiants bénévoles à l’Afev valident leur engagement dans les cursus, dans 45 universités.
Charte dynamique

La signature, en mai 2011, de la Charte pour la dynamisation de la vie associative des universités et le développement et la valorisation de l’engagement étudiant, entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la CPU et les syndicats étudiants représentatifs, marque une avancée en matière de reconnaissance de l’engagement étudiant. La Charte prévoit en effet la promotion des actions étudiantes en mettant à disposition des locaux, en créant un Bureau de la Vie Etudiante, en développant le recours au Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE) pour financer les projets des étudiants, en établissant des systèmes de reconnaissance des compétences acquises.
À Valenciennes
Le module optionnel « Sport Culture Citoyenneté » permet aux étudiants de troisième année de licence de valoriser et valider leur engagement citoyen (associatif, humanitaire, sportif, culturel…) par la rédaction d’un mémoire puis une soutenance. Ce module donne lieu à des crédits ECTS. Seules les actions réalisées ou en cours de réalisation sont recevables.
De plus, à l’instar de 12 autres universités, l’Université de Valenciennes expérimente, depuis trois ans, le portefeuille d’expériences et de compétences (PEC), qui visait initialement l’accompagnement des étudiants « décrocheurs » dans la construction de leur projet personnel et professionnel. « Le PEC, ce n’est pas seulement un outil numérique, c’est une vraie réflexion que l’étudiant est invité à mener sur ses motivations, ses capacités, son projet », souligne Olivier Sénéchal, responsable du Service d’Information, d’Orientation et d’Insertion Professionnelle de l’Université de Valenciennes.
« La première phase consiste à recenser l’ensemble de ses expériences, à en faire une description détaillée, et à en extraire les compétences acquises. Toutes les initiatives étudiantes, y compris associatives et bénévoles, font partie de ces expériences valorisables dans le monde professionnel », conclut-il.
Ailleurs
Le Service Learning (ou apprentissage par le service), est un concept né aux Etats-Unis, qui consiste à lier les enseignements théoriques délivrés en classe à la pratique d’un service rendu à la communauté.
À l’Université du Michigan par exemple, les étudiants en médecine dispensent des soins dentaires gratuitement aux patients qui n’ont que de très faibles revenus.
Des étudiants en communication rédigent des communiqués de presse, réalisent des brochures de présentation, organisent des événements pour soutenir les associations locales en temps de crise économique. Ils perfectionnent leurs compétences professionnelles, aiguise leur sens civique. Et obtiennent 3 ou 4 crédits pour leur année universitaire.
L’Université Saint-Francis-Xavier est pionnière au Canada de l’Apprentissage par le Service à l’Université, puisqu’elle le propose depuis 1996. Ce sont 750 étudiants chaque année qui pratiquent le Service Learning. Par exemple, des étudiants en nutrition revoient les cartes des hôtels. D’autres, en science politique, cherchent des sources de financement pour une organisation féministe.
Ils reçoivent pour cela 3 crédits. Info + : Les actes du séminaire sur la RSU sont téléchargeables à l’adresse suivante: http://www.cpu.fr/.

http://www.universites-territoires.fr/images/logo-ut.gif By Nina Schmidt in charge of the mission Orsu. Creation of the Observatory of Social Responsibility of Universities (Orsu) by AFEV and UNICEF with the support of MGEN.
Globalization, individualisation, de-industrialization: our society is changing. Knowledge, knowledge and education become the major issues surrounding this transition to a new social organization. In this context, the role of higher education is also changing, and universities develop their social responsibility, for example by supporting the joint commitment of their students. Back on that now offer universities to recognize and encourage the commitment of their students. More...

4 juin 2012

La formation supérieure, un enjeu majeur du développement économique

http://www.orm-paca.org/images/E_elite.jpgLa formation supérieure, un enjeu majeur du développement économique. Les effectifs de l'enseignement supérieur 2009-2010 - Comparaison Paca - France, hors apprentissage. Réalisation: Séverine Landrier, en collaboration avec Cécile Reveille-Dongradi, Observatoire régional des métiers, Chrystelle Lagouanelle, PACA Mode d’Emploi, Émilie Calmes, Méditerranée Technologies. Télécharger le document.
Résumé
L’enseignement supérieur est l’un des leviers du développement économique. Il participe à la fois au renforcement de la compétitivité des régions et à la consolidation des systèmes régionaux d’innovation.
C’est pourquoi, l’Observatoire Régional des Métiers, Méditerranée Technologies et PACA Mode d’Emploi ont fait le choix de s’associer autour de cette réflexion afin de proposer aux acteurs institutionnels, aux établissements de formation ainsi qu’aux partenaires socio-économiques un panorama de l’enseignement supérieur en région. Ce premier document dresse un état des lieux des effectifs dans les établissements supérieurs publics en région et de quelques données relatives aux formations privées, qui seront complétées dans un second temps. L’objectif étant d’aboutir à un panorama complet de l’offre de formation publique et privée en apportant des regards complémentaires et croisés des trois organismes.
Préface
La formation constitue un enjeu majeur de développement économique et social et un facteur clé de réussite dans la capacité de notre territoire à rebondir face aux mutations économiques. Doter les jeunes de qualifications adaptées aux besoins nouveaux des entreprises est un sujet central.
L’enseignement supérieur est l’un des leviers du développement économique, notamment en termes de diversité de l’offre, volumétrie des étudiants accueillis, flux entrants et sortants et adéquation aux besoins économiques.
Il participe à la fois au renforcement de la compétitivité des régions et à la consolidation des systèmes régionaux d’innovation.
C’est pourquoi, l’Observatoire Régional des Métiers, Méditerranée Technologies et PACA Mode d’Emploi ont fait le choix de s’associer autour de cette réflexion afin de proposer aux acteurs institutionnels, aux établissements de formation ainsi qu’aux partenaires socio-économiques un état des lieux de l’enseignement supérieur en région.
Plus concrètement, cette collaboration répond à plusieurs objectifs:
· améliorer la connaissance en matière de formation supérieure en région grâce à la mutualisation d’informations, de sources et d’outils;
· identifier les forces de l’offre de formation sur lesquelles peut s’appuyer l’économie régionale et repérer les qualifications manquantes dans les secteurs stratégiques;
· apporter une réflexion éclairée à la stratégie régionale de l’innovation, à travers des regards experts et complémentaires;
· promouvoir les ressources du territoire.
Pour répondre à ces objectifs, ce premier document dresse un état des lieux des effectifs dans les établissements supérieurs publics en région et de quelques données relatives aux formations privées, qui seront complétées dans la seconde étape du travail. L’objectif étant d’aboutir à un panorama complet de l’offre de formation publique et privée en apportant des regards complémentaires et croisés des trois organismes.
INTRODUCTION

Les jeunes en région PACA représentent 18% de la population en 2009 (869 896 jeunes de 15 à 29 ans recensés), une part très légèrement inférieure à ce que l’on observe en France métropolitaine (19%).
157 372 étudiants inscrits en 2009-2010, accueillis dans 25 sites d’enseignement supérieur dont 12 sites ayant une ou plusieurs implantations d’universités. Parmi les étudiants, 84% sont inscrits dans le secteur public et 68% en université (IUT et IUFM compris).
1. Les étudiants du supérieur en PACA (universités et grandes écoles)

PACA est la 4e région en termes d’effectif étudiants, soit 157 372 étudiants, derrière l’Île-de-France, Rhône-Alpes et Nord-Pas-de-Calais. Cela représente 7% de l’ensemble des étudiants en France. Plus de 70% des jeunes étudiants sont concentrés dans deux pôles urbains (Aix-en-Provence – Marseille et Nice).
Près de 100 000 étudiants sont recensés dans l’académie d’Aix-Marseille et environ 62 000 dans l’académie de Nice. L’aire urbaine d’Aix-en-Provence – Marseille étant alimentée principalement par les échanges avec Toulon et les espaces ruraux.
Le nombre d’étudiants est en hausse en région depuis 2007: +3% entre 2007 et 2009. Cette évolution reste cependant en deçà de celle de l’ensemble des effectifs de la France. Cette dernière a augmenté de 4% entre 2007 et 2009, on voit donc la part de PACA diminuer.
2. Caractérisation des étudiants

En PACA, on observe une prédominance de femmes (58%) parmi les étudiants. Les femmes sont surreprésentées à l’université de Provence, qui propose des cursus en lettres et sciences humaines.
En PACA, 26 % des étudiants sont boursiers. Les étudiants boursiers sur critères sociaux en 2009 en PACA représentent 7% de l’ensemble des étudiants boursiers en France (10% pour Rhône-Alpes, 6% pour Midi-Pyrénées et 5% pour Languedoc-Roussillon). En PACA, une grande majorité des boursiers sont formés à l’université (65% contre 61% en France), ce qui s’explique probablement par les caractéristiques de l’offre de formation de la région.
Avec 16 000 étudiants étrangers en 2009, PACA occupe le 3e rang national en termes d’accueil d’étudiants étrangers.
Ils représentent 15% des étudiants universitaires sur la rentrée 2009. Près de la moitié des étudiants étrangers sont en provenance d’Afrique, environ 29% viennent d’Europe et 18% d’un pays asiatique. Au niveau des académies, on observe un niveau d’accueil des étudiants étrangers nettement supérieur dans l’académie de Nice par rapport à l’académie de Marseille (13% contre 18%).
3. La répartition des étudiants dans les établissements supérieurs en PACA (universités et grandes écoles)

En PACA, plus des deux tiers des étudiants suivent leurs études à l’université. Le tiers restant se répartit principalement entre les sections de techniciens supérieurs, les écoles de commerces et les écoles spécialisées. La proportion d’étudiants inscrits en écoles d’ingénieur en PACA est nettement inférieure à celle de la France (2% contre 4%). La proportion d’étudiants en écoles de commerce est supérieure en PACA par rapport à la France (7% pour 5%). L’académie de Nice en compte deux fois plus que l’académie d’Aix-Marseille. Les effectifs étudiants connaissent une évolution remarquable dans les écoles de commerce. On note également une forte chute des effectifs des « Autres écoles » pour l’année universitaire 2007-2008. Les « Autres écoles » comprennent les écoles d’architecture, les écoles supérieures artistiques et culturelles, les écoles paramédicales hors université, les écoles préparant aux fonctions sociales et des écoles de spécialités diverses.
4. La répartition des étudiants dans les universités de la région
Avec 107 224 étudiants en 2009, les universités accueillent 68% des étudiants de PACA.
60% des étudiants universitaires sont regroupés dans les trois universités d’Aix-Marseille (parmi les six universités présentes sur le territoire régional). L’augmentation est de 1,5% d’étudiants par rapport à la rentrée 2008-2009, mais reste en deçà de l’évolution observée au niveau national (+2,8%). L’ensemble des disciplines universitaires est représenté dans l’offre de formation des universités de la région. La répartition des effectifs entre les différents établissements universitaires est similaire à la France… mais il existe des différences entre les académies de Nice et d’Aix-Marseille, avec plus d’IUT sur l’académie de Nice. En PACA, les étudiants sont très présents en droit, sciences politiques et sciences économiques. Au second rang arrivent les filières lettres et sciences humaines, fréquentées par près de 31 000 étudiants. Les disciplines scientifiques n’arrivent qu’en 3e position, suivies de santé et Staps. La forte présence d’étudiants en droit et sciences politiques est soulignée par la comparaison avec les autres régions françaises. On observe un nombre d’étudiants en IUT et Staps comparable dans les académies d’Aix Marseille et Nice, en dépit de capacités d’accueil inégales.
5. Les imports et exports d’étudiants universitaires en région PACA

En 2009, on observait 19% de nouveaux entrants inscrits dans les universités de la région (soit 20 800 étudiants), dont 16% de nouveaux bacheliers. Cette tendance est similaire à ce que l’on observe en France et dans les régions limitrophes. 19% d’étudiants en université (soit 20 351 étudiants) sont originaires d’une autre région. Des variations importantes sont observées selon les grandes disciplines: de 10% en santé – Staps à 24% dans les disciplines scientifiques. Parmi les étudiants originaires d’une autre région qui viennent étudier en PACA, 35% d’entre eux rejoignent les filières sciences économiques et droit et 31% les filières lettres et sciences humaines. 16% des étudiants domiciliés en PACA (soit 16 432 étudiants) choisissent de s’inscrire dans une université d’une autre région. Là encore, on note des écarts importants selon les disciplines: de 12% en sciences économiques et droit à 20% dans les disciplines scientifiques. Parmi les étudiants partis étudier dans une autre région, 31% vont poursuivre leurs études dans les lettres et sciences humaines. Si l’on observe les filières dans le détail, on note que ce sont les lettres (29%) puis les sciences fondamentales appliquées (25 %) qui accueillent principalement les étudiants originaires d’une autre région. Parmi les étudiants originaires d’une autre région qui viennent étudier en PACA, 19% rejoignent les sciences fondamentales appliquées et 18% le droit et les sciences politiques. En ce qui concerne les étudiants qui partent étudier hors région, 22% le font pour les sciences fondamentales appliquées et 21% pour les lettres. Parmi les étudiants de la région qui vont étudier en dehors de PACA, 20% rejoignent les sciences fondamentales appliquées et 18% les sciences humaines et sociales.
6. Les effectifs étudiants des « Autres écoles » d’enseignement supérieur en PACA

10% de l’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur poursuivent leurs études dans les « Autres écoles » (paramédical et social, artistique, culturelle et architecture...). Après une rupture observée à la rentrée 2008 en PACA comme en France, les effectifs sont en évolution positive entre 2008 et 2009 (+4,6%), mais encore une fois légèrement en deçà du niveau national (+5,1%). Près de la moitié des effectifs « Autres écoles » fréquentent les écoles paramédicales.
 Une proportion d’étudiants dans les écoles paramédicales encore plus marquée en région qu’au niveau national. Entre les deux académies régionales, un niveau d’accueil dans les écoles supérieures artistiques et culturelles particulièrement notable sur l’académie de Nice. À noter également la part importante des étudiants en architecture sur l’académie d’Aix-Marseille. Une proportion importante d’étudiants inscrits dans les écoles artistiques en PACA en comparaison avec les régions limitrophes.
ANNEXE 1 : PRÉCAUTIONS MÉTHODOLOGIQUES

La plupart des sources disponibles sont relatives aux effectifs d’étudiants fréquentant les établissements universitaires (universités et assimilés). Ces informations sont d’autant plus pertinentes qu’en PACA, les deux tiers des étudiants poursuivent leurs études à l’université. Pour les autres établissements, les données disponibles sont relativement limitées.
L'enseignement supérieur français est marqué par une grande diversité de formations, dispensées dans des établissements de statut juridique extrêmement varié. L'information relative aux effectifs des établissements est collectée: par la DEPP (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) du ministère de l’Éducation nationale et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; par le SIES (sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au moyen de plusieurs enquêtes; et des enquêtes spécifiques aux ministères en charge de l’agriculture, de la santé, des affaires sociales et de l’agriculture. Ce document rassemble les résultats de ces enquêtes.
Le système d'information sur le suivi de l'étudiant (SISE)
Le système SISE recense actuellement, au travers des inscriptions prises, les étudiants inscrits dans les principaux établissements universitaires soumis à la loi d’orientation n° 84-52 du 26 janvier 1984, soit pour l’année universitaire 2009-2010:
· 82 universités;
· 2 centres universitaires de formation et de recherche.
L’enquête SISE recense également les inscriptions prises dans 15 établissements assimilés:
· trois instituts nationaux polytechniques (INP) : Grenoble, Lorraine (Nancy) et Toulouse;
· trois universités de technologie (Compiègne, Troyes, Belfort-Montbéliard);
· cinq établissements spécifiques à l’agglomération parisienne : l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), l’Institut d’études politiques (IEP), l’Observatoire de Paris, l’Institut de physique du globe de Paris, Paris Dauphine (anciennement Paris IX);
· l’École nationale du paysage de Blois;
· les trois IUFM non rattachés à une université (Guadeloupe, Guyane, Martinique).
Les tableaux statistiques mobilisés ne comptabilisent que les inscriptions prises dans les universités publiques françaises. Pour l’année universitaire 2009-2010, la date de remontée des informations est le 15 janvier 2010. L’enquête recense la totalité des inscriptions prises dans les formations dispensées à l'université (y compris IUT, IUFM, IUP, ingénieurs, formations paramédicales, enseignement à distance, etc.).
Entrent notamment dans le champ de l’enquête:
· les étudiants inscrits en formation continue diplômante donnant lieu à la délivrance d’un diplôme national ou d’un diplôme universitaire au terme d’une formation d’une durée d'au moins un an;
· les étudiants préparant le diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU A et B);
· les étudiants préparant certains diplômes (DUT, nouvelles formations d’ingénieurs...) en formation par alternance (stages en entreprise intégrés dans le cursus ou apprentissage);
· les étudiants français et étrangers inscrits dans le cadre des conventions et des échanges internationaux, inscrits dans un établissement public universitaire français, et qui, ayant payé des droits d’inscription dans cet établissement pour une formation d’un an, sont amenés à suivre une formation durant l’année universitaire à l’étranger pour une période de trois, six mois ou plus.
Le concept d'étudiant dans SISE englobe donc les statuts d'étudiant stricto sensu, de stagiaire, d'apprenti. C'est un concept qui permet de comptabiliser tous ceux qui préparent un diplôme d'enseignement supérieur, quel que soit le mode de préparation.
N'entrent pas dans le champ de SISE:
· les auditeurs-libres;
· les stagiaires français et les étrangers venant suivre des cycles de formation ou de perfectionnement d'une durée inférieure à l'année universitaire;
· les étudiants inscrits uniquement en IUFM ; ceux-ci font partie d’une enquête spécifique. Ainsi un étudiant inscrit en IUFM et suivant des cours à l'université uniquement pour préparer un concours d'enseignement (autre que l’agrégation) dans le cadre d'une convention passée entre l'IUFM et l'université n’est pas recensé ici. En revanche, un étudiant inscrit en première année d’IUFM et préparant une maîtrise dans une université doit être recensé par les universités au titre de la préparation de la maîtrise.
Les établissements publics et privés d'enseignement supérieur non rattachés aux universités entrent dans le cadre de SISE et de l'enquête n° 26 du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ils forment un ensemble hétérogène d'écoles regroupant:
· les écoles normales supérieures;
· les écoles d’informatique;
· les écoles de notariat;
· les écoles nationales de la marine marchande;
· les autres écoles juridiques, administratives et de la défense;
· les écoles d’ingénieurs non habilitées;
· les écoles d’architecture;
· les écoles d’accueil, de tourisme et d’hôtellerie;
· les écoles vétérinaires;
· les écoles de secrétariat et d’attachés de direction;
· les autres écoles dépendant du ministère en charge de l’agriculture;
· les écoles de logistique et de transport;
· les écoles de journalisme et de documentation;
· les formations d’enseignants non IUFM;
· les écoles de communication et d’audiovisuel;
· les spécialisations diverses;
· les écoles de management du groupe I;
· les écoles de management du groupe II;
· les écoles de management du groupe III.
Les instituts catholiques, les écoles d'ingénieurs habilitées, les écoles paramédicales et sociales, sont exclus du champ. Seuls sont pris en compte les étudiants en formation initiale.
Le problème des doubles comptes
Les « effectifs » de ce document comptabilisent les inscriptions administratives et non les personnes « physiques ». Le système statistique actuel ne permet pas de repérer avec précision les inscriptions multiples (déposées par une même personne auprès de deux établissements différents). Un étudiant inscrit simultanément à l'université et dans une classe préparatoire aux grandes écoles, par exemple, sera donc compté deux fois. Le nombre d’« étudiants » que l'on recense ne correspond donc pas exactement au nombre de personnes physiques qui suivent une formation supérieure, mais bien au nombre d'inscriptions reçues par les divers établissements concernés. Néanmoins, au sein d'une même université, les étudiants ayant pris plusieurs inscriptions ne seront comptés qu'une seule fois.
Les différents types d'enquêtes permettant une description longitudinale

Les chiffres utilisés sont produits à partir d’enquêtes annuelles de deux types : les enquêtes au format individuel où le SIES et la DEPP disposent d’informations au niveau de l’étudiant (SISE, Scolarité), les enquêtes agrégées, où le SIES dispose d’informations au niveau de l’établissement, par type de formation proposée:
· enquête détaillée sur les effectifs universitaires SISE. Enquête EFU avant 1994;
· enquête SISE sur une partie des écoles d'ingénieurs et des nouvelles formations d’ingénieurs depuis 2005;
· enquête sur les écoles d'ingénieurs publiques et privées ne remontant pas dans SISE avant 2008;
· enquête sur les nouvelles formations d’ingénieurs (NFI) publiques et privées ne remontant pas dans SISE;
· enquête Scolarité sur les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et les sections de techniciens supérieurs (STS), hors agriculture;
· enquête sur l'enseignement technique agricole public et privé (STS et CPGE) du ministère de l'Agriculture et de la Pêche;
· enquête sur les établissements privés d’enseignement universitaire. Enquête détaillée au format SISE depuis 2002-2003. Les données 2003 ne sont pas disponibles;
· enquête sur les écoles supérieures artistiques et culturelles menée conjointement par le SIES et par le ministère en charge de la culture;
· enquête sur les établissements de formation aux carrières sanitaires et sociales (réalisée par le ministère en charge de l’emploi et de la solidarité). L’enquête n’a pas été effectuée en 2001. Cette enquête a été scindée en 2003 entre le pôle sanitaire et le pôle social, l’enquête sanitaire passant à un format individuel d’enquête par étudiant et l’enquête sociale à partir de 2006. Ces enquêtes ne sont pas disponibles en 2009-2010;
· enquête SISE sur une partie des écoles de commerce depuis 2005 et sur les écoles vétérinaires depuis 2009;
· enquête sur les autres établissements d'enseignement supérieur (écoles de commerce ne remontant pas dans SISE, écoles juridiques et administratives, écoles normales supérieures, écoles d'architecture, etc.);
· enquête sur les instituts universitaires de formation des maîtres (réalisée par la direction des enseignements supérieurs jusqu'en 1993-1994, puis par la direction de la programmation et du développement depuis 1994-1995). Enquête détaillée au format SISE entre 1999-2000 et 2007-2008, avant d’intégrer l’enquête détaillée sur les effectifs universitaires SISE, sauf trois établissements.
Chacune de ces enquêtes donne lieu à diffusion d'un ou plusieurs recueils de tableaux statistiques (TS).
Définition des champs pour la description longitudinale
L'université
Outre les filières d'enseignement général, l'université comprend aussi les filières professionnalisantes courtes : les instituts universitaires de technologie (IUT), les licences professionnelles, les instituts universitaires professionnels (IUP). Certaines grandes écoles leur sont rattachées : écoles d'ingénieurs, instituts d’études politiques de province et deux écoles de commerce. En 2008, 17 écoles d’ingénieurs ont quitté le champ.
· Les Écoles d'ingénieurs dépendantes des universités sont recensées à la fois par l'enquête détaillée sur les effectifs universitaires SISE et par l'enquête sur les écoles d'ingénieurs publiques et privées. Les chiffres publiés sont issus de cette dernière enquête avant 2002, ceux de l’enquête SISE depuis. Dans les tableaux, ils apparaissent en général en deux endroits distincts (parmi les effectifs des écoles d'ingénieurs et avec ceux des universités), mais ne sont comptés qu'une seule fois dans le total.
· Les IUT : les chiffres officiels proviennent de l’enquête détaillée sur les effectifs universitaires SISE. Les effectifs recensés comprennent les formations post-DUT et les diplômes nationaux de technologie spécialisée (DNTS).
· Les IUFM : les chiffres officiels proviennent de l’enquête détaillée sur les effectifs universitaires SISE depuis 2008-2009. Les IUFM sont intégrés dans une université de rattachement, à l’exception de ceux de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique.
Les grands établissements
Ils recensent les étudiants scolarisés dans les grands établissements suivants : l’Institut d’études politiques de Paris (IEP), l’École nationale des Chartes, l’École pratique des hautes études, l’École des hautes études en sciences sociales, l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), l’Observatoire de Paris, l’Institut de physique du globe, l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, Dauphine (Paris IX), l’INP de Grenoble, l’INP de Bordeaux.
Les instituts universitaires de formation des maîtres
Les IUFM rassemblent les futurs enseignants du premier et du second degré général, technique et professionnel. Ils se sont substitués aux structures antérieures de formation des enseignants. Bien que rattachés aux universités, les IUFM font l'objet d'un dénombrement séparé. Depuis 2008-2009, les IUFM sont intégrés dans une université de rattachement, à l’exception de ceux de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique. En 1991-1992 n'ont pas été comptés les professeurs du second degré stagiaires dits « 16-18 heures ». Les formations professionnelles spécifiques dont ont bénéficié pendant cinq ans les 7 247 élèves instituteurs « envoyés sur le terrain » en 1991-1992 (7 002 pour la France métropolitaine) ne sont plus comptabilisées. Par convention, depuis la création des IUFM, les étudiants inscrits dans cette filière étaient considérés comme « Français », à partir de l’année 2000-2001 le dénombrement des élèves étrangers devient possible (essentiellement des ressortissants de l’Union Européenne).
Les établissements universitaires privés
Ils rassemblent les étudiants inscrits dans l’une des cinq facultés catholiques et dans les autres facultés privées.
Les instituts nationaux polytechniques
Les INP rassemblent les étudiants inscrits dans l’un des deux Instituts nationaux polytechniques (Nancy et Toulouse) ou dans leurs composantes.
Les universités de technologie
Les UT rassemblent les étudiants inscrits dans l’une des trois universités de technologie (Belfort-Montbéliar, Compiègne et Troyes) ou dans leurs composantes.
Les préparations intégrées
Elles rassemblent : d'une part, les cycles préparatoires intégrés à certaines écoles d'ingénieurs indépendantes des universités, des INP et des universités de technologie ; d'autre part, les classes préparatoires intégrées aux écoles supérieures de commerce (ESC, ex. ESCAE), dont les effectifs étaient dissociés jusqu’en 1994. Les classes préparatoires intégrées aux ESC n’existent plus depuis 1995.
Les formations d’ingénieurs
Elles rassemblent les étudiants poursuivant une formation conduisant au diplôme d’ingénieurs (hors formations d’ingénieurs en partenariat).
Les formations d’ingénieurs en partenariat
Elles rassemblent les étudiants poursuivant une formation conduisant au diplôme d’ingénieurs dans une Formations d’Ingénieurs en Partenariat.
Les sections de techniciens supérieurs et assimilés
Les classes de mise à niveau pour BTS et le DMA font partie de cette rubrique.
Les écoles paramédicales (non universitaires) et les écoles sociales
Elles sont recensées par les services statistiques du ministère en charge de l’emploi et de la solidarité. Ici sont prises en compte celles recrutant au niveau du baccalauréat ou au-delà qui ne sont pas déjà recensées par la DEPP ou par le SIES dans une autre enquête (SISE, Scolarité…) : écoles d'infirmières, de sages-femmes, de masseurs-kinésithérapeutes, d'assistantes sociales, d'éducateurs spécialisés, etc. On y inclut les effectifs des diplômes d’éducateur technique spécialisé et de moniteur éducateur (de niveau post-secondaire).
En 2001-2002, la DEPP a estimé les effectifs car l’enquête n’a pas été réalisée par la DREES. Les chiffres 2009 des écoles paramédicales et sociales ne sont pas connus.
Les écoles artistiques et culturelles
Leurs effectifs sont estimés pour 1995-1996.
L'amélioration du champ des enquêtes

Dans la première moitié des années 1990, l’augmentation du nombre d'étudiants des écoles de commerce et des écoles artistiques et culturelles est due en grande partie à l'amélioration du champ des enquêtes.
Par rapport à la synthèse publiée jusqu’en 2000-2001, la définition du supérieur a été enrichie. Ont été ajoutés:
· les nouvelles formations d’ingénieurs créées à la rentrée 1991;
· les mastères des écoles d’ingénieurs, repérés depuis 1994, que l’on a classés au sein des « autres écoles et formations ».
· à partir de 1994, certaines formations diverses post-bac ou post-niveau IV dispensés au sein des lycées et des établissements d’enseignement supérieur privés, que l’on a également classées au sein des « autres écoles et formations »;
· les effectifs des diplômes post-secondaires de niveau IV du secteur social (diplômes d’éducateur technique spécialisé et de moniteur éducateur).
Enfin, l’amélioration des champs des différentes enquêtes a permis un travail d’élimination des doubles recensements des formations entre l’enquête du ministère chargé de la santé et celle du ministère de l’Éducation nationale à partir de 1998.
Au total, le changement de définition augmente les effectifs de près de 11 000 étudiants sur la rentrée 2001. La nouvelle définition a été appliquée à toutes les années antérieures afin de constituer une nouvelle série homogène depuis 1990-1991.
Changement de définition des champs effectués depuis 2003
Plusieurs modifications de définition de champ ont été effectuées récemment. Ils sont résumés dans le tableau suivant.
ANNEXE 2 : GLOSSAIRE.
Télécharger le document, voir les graphiques et tableaux.

http://www.orm-paca.org/images/E_elite.jpg L'istruzione superiore, un importante sviluppo economico. Iscrizione nel settore dell'istruzione superiore 2009-2010 - Confronto Paca - Francia, ad esclusione di apprendimento. Direttore: Séverine Landrier, in collaborazione con Reveille-Cécile Dongradi, regionali mestieri Osservatorio, Chrystelle Lagouanelle, PACA Mode d'Emploi, Emilia Calmes, Tecnologia Mediterraneo. Scarica il documento.
Riassunto

L'istruzione superiore è una delle leve dello sviluppo economico.
Ha partecipato sia il rafforzamento della competitività delle regioni e consolidamento dei sistemi di innovazione regionali.
Pertanto, l'Osservatorio Regionale dei mestieri, della tecnologia e del Mediterraneo PACA Mode d'Emploi ha scelto di collaborare intorno a questa riflessione per offrire attori istituzionali, enti di formazione e le parti sociali un panorama economico di istruzione superiore nella regione.
Questo primo documento fornisce una panoramica di iscrizione nelle università pubbliche della regione e alcuni dati in materia di formazione private, che sarà completata in un secondo tempo. Più...

4 juin 2012

Move to register all tertiary institutions

http://www.jamaicaobserver.com/images/logo_alone.pngBy Nadine Wilson. THE island's education administrators are hoping that Parliament will this year pass legislation empowering them to ensure compulsory registration of all tertiary institutions and to close those performing below standard in order to protect students.
"We have in excess of 54 tertiary institutions for a population of 2.7 million and not all of them are meeting the standard, because it is possible to register your company as a university and begin offering [programmes] and these are some of the things that we hope to avoid," said Jean Hastings, director of the Education System Transformation Programme. Read more...
4 juin 2012

Venue de Geneviève Fioraso, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche à la CPU

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpgA la une cette semaine: un édito consacré à la venue de Geneviève Fioraso, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche à la CPU.
Pour l’une de ses premières interventions publiques, après celles devant le CNESER et le CNRS, la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, a accepté l’invitation de la CPU. Elle a consacré un long moment à la présentation des lignes qui vont guider sa politique, et à un échange très direct et très ouvert avec les présidents d’université et directeurs d’établissement d’enseignement supérieur et de recherche, présents en grand nombre.
Ce déplacement est un signe important pour la CPU. Malgré nos efforts, et en raison de la fin du mandat des  présidents qui la représentent  au CNESER, elle n’avait pu être représentée lors de l’intervention de la Ministre, le 21 mai.
La création d’un ministère spécifique à l’enseignement supérieur  et à la recherche, liant les deux missions  qui sont l’essence même de l’université, était une demande forte exprimée par la CPU. C’est donc avec beaucoup de satisfaction qu’a été accueillie sur ce point la structure  du gouvernement.
C’est avec la même satisfaction que les membres de la CPU ont entendu la ministre réitérer sa volonté de dialogue avec le milieu universitaire, de changement de temporalité, afin de permettre à la concertation de prendre place dans les meilleures conditions, dans le cadre des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche, annoncées à l’automne, en région, puis au niveau national. Ces réflexions doivent permettre l’élaboration puis l’adoption, au printemps 2013, d’une loi d’orientation pour l’enseignement supérieur et la recherche. Sur le plan des perspectives financières pour l’enseignement supérieur et la recherche, la ministre a rappelé qu’un audit a été demandé par le Gouvernement à la Cour des Comptes, et sera remis fin juin.
L’annonce du retrait quasi-immédiat de la « circulaire Guéant » répond également à une forte attente des présidents d’université, très investis tout au long de cette dernière année dans la défense individuelle de leurs diplômés étrangers, pour le respect de leurs droits, de leur personne, et la préservation  de l’image internationale de la France et de ses formations.
Soulignant les enjeux portés par son ministère pour notre pays, pour sa jeunesse, mais aussi pour la planète, la ministre a souligné l’importance des principaux autres chantiers qu’elle souhaite reprendre, en lien avec ses collègues du Gouvernement, en particulier avec le Ministre de l’Education nationale: la formation des maîtres; l’organisation d’un continuum bac -3/bac +3;  la réussite en licence;  la diffusion de la culture scientifique et technique;  le rôle des universités en matière de développement durable et la désignation d’un interlocuteur sur ce sujet au sein de son Cabinet; les conditions de logement, de vie et de santé des étudiants. Elle a souligné, à cette occasion, combien  l’expertise et l’expérience des présidents et anciens présidents d’université seront utiles pour l’y aider.
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpg~~V Hvad er nyt i denne uge: en redaktionel dedikeret til ankomsten af Genevieve Fioraso, minister for højere uddannelse og forskning til CPU'en. Mere...
4 juin 2012

Geneviève Fioraso se réjouit du retrait de la circulaire Guéant

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Etudiants/91/5/etudiant-groupe-exterieur_132915.79.jpgGeneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se réjouit de l’abrogation de la circulaire "Guéant" du 31 mai 2011.
C'était une priorité pour la recherche et l'économie de notre pays, mais c'était en premier lieu une nécessité humaine pour rester fidèle aux valeurs françaises d’accueil et d’intégration.
Le nouveau texte, fruit d'un travail interministériel très consensuel, tourne la page de dispositions administratives restrictives à l’égard des diplômés étrangers souhaitant accéder à une première expérience professionnelle en France ou souhaitant changer de statut. Il va leur faciliter la vie et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.
Dans l'ère de l'économie de la connaissance et de la circulation internationale, il faut plus que jamais savoir attirer les talents et non les pénaliser avec des contraintes administratives et discriminatoires. Rappelons que 40% des doctorants sont d'origine étrangère et contribuent au dynamisme et au rayonnement de la France.
La nouvelle circulaire permettra de restaurer l’image de la France dans le monde et de renforcer l’attractivité de notre système d’enseignement supérieur et de recherche.
En tournant cette page "Guéant", conformément aux engagements de campagne de François Hollande, Geneviève Fioraso souhaite rétablir le dialogue indispensable et la confiance avec les universités, les grandes écoles, les étudiants, les doctorants et les chercheurs de toutes les nationalités.
Genevieve Fioraso, Minister of Higher Education and Research welcomes the repeal of the circular "Guéant" of May 31, 2011.
It was a priority for research and the economy of our country, but it was primarily a human need to remain faithful to French values ​​and home integration.

The new text, the result of an interdepartmental working very consensual, turn the page of administrative restrictions on the foreign graduates wishing to access a first professional experience in France or wishing to change status.
It will make their lives easier and enable them to work in good conditions. More...
3 juin 2012

Plus de 82 200 organismes de formation recensés

http://nsi.errefom.fr/mesuresEtDispositifs/img/bandeau.gifPlus de 82 200 organismes de formation recensés sur le portail officiel des prestataires de formation   
La liste des organismes de formation déclarés auprès de l'administration et à jour de leur obligation de transmettre leur bilan pédagogique et financier est rendue publique, conformément à l'article L. 6351-7 du code du travail. Mise à jour une fois par semaine, elle recense désormais plus de 82 200 organismes de formation.
Cette liste donne la raison sociale de l'organisme et ses effectifs. Sont communiquées également les trois principales spécialités de formation dans lesquelles l'organisme de formation intervient ainsi que le nombre de stagiaires formés dans ces spécialités et le nombre d'heures-stagiaires.
Pour rechercher un organisme de formation, différents critères peuvent être utilisés: le numéro de SIREN, le numéro de déclaration d'activité ou la raison sociale. Il est possible également d'obtenir la liste des organismes par secteur géographique (région ou département) ou par spécialités de formation. Consulter le portail officiel de la liste publique des organismes de formation: https://www.listeof.travail.gouv.fr.
Portail officiel de la liste publique des organismes de formation

Conformément à l’article L. 6351-7-1 du code du travail, la liste des organismes de formation déclarés auprès des Services régionaux de contrôle de la formation professionnelle (SRC) des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et à jour de leur obligation de transmettre le bilan pédagogique et financier (BPF) est rendue publique. Elle comporte les renseignements relatifs à la raison sociale de l'organisme, à ses effectifs, à la description des actions de formation dispensées et au nombre de salariés et de personnes formées.
La description des actions repose sur les spécialités de formation délivrées. Ces informations sont extraites des déclarations d’activité des nouveaux organismes de formation et des bilans pédagogiques et financiers.
pour plus d’information, consultez le site réservé aux organismes de formation (declarationof.travail.gouv.fr).
Vous pouvez effectuer différentes recherches:
- Une recherche par N° de SIREN, par N° de déclaration d’activité d’un organisme de formation ou par raison sociale pour vérifier qu’un organisme de formation figure sur la liste.
- Des recherches pour avoir la liste des organismes par secteur géographique (région, département) et par spécialités de formation.
La liste est mise à jour une fois par semaine. En cas de réclamation, veuillez vous adresser au SRC dont vous dépendez.
http://nsi.errefom.fr/mesuresEtDispositifs/img/bandeau.gif Mere end 82 200 organisationer, der træner registreret på den officielle portal for uddannelsesudbydere. Listen over de organisationer, der uddanner registreret med administration og dag om deres pligt til at videregive deres uddannelsesmæssige og økonomiske balance er offentliggjort i henhold til artikel L. 6351-7 af arbejdsloven. Opdateret ugentlig, nu indeholder over 82 200 uddannelsesorganisationer. Mere...
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