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Formation Continue du Supérieur

31 juillet 2012

Geneviève Fioraso, une femme de terrain pour renouer la confiance avec les chercheurs

http://www.la-croix.com/extension/lacroix_design/design/lacroix/images/contenu/logo_lacroix.gifPar Denis Peiron. La Croix publie une série de portraits des nouvelles femmes ministres. Aujourd’hui, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, une élue grenobloise, quasi inconnue du grand public, qui a été chargée de rétablir la confiance entre le pouvoir et la communauté scientifique.
Ce jour-là, dans l’écrin du Collège de France, à Paris, Geneviève Fioraso n’a qu’un mot à la bouche: « confiance ». Invitée, début juillet, d’un forum consacré aux avancées de la science, la ministre de l’enseignement supérieur et la recherche, en tailleur orange, ne fera pas d’annonce spectaculaire. Elle s’emploiera surtout à rendre hommage aux chercheurs, à leur travail, à leur créativité, au rôle essentiel qui est le leur dans la bataille pour la compétitivité de la France.
Pour la ministre, il est temps de rompre avec le « mépris manifesté à l’égard des chercheurs et des intellectuels tout au long du précédent quinquennat ».  Un mépris incarné selon elle par le discours qu’avait tenu Nicolas Sarkozy, un certain 21 janvier 2009.
Le chef de l’État avait alors reproché aux scientifiques français de publier 30 à 50% de moins que leurs confrères britanniques. « Évidemment, si l’on ne veut pas voir cela, je vous remercie d’être venus, il y a de la lumière, c’est chauffé », leur avait-il lancé sur le ton de provocation.
Rompre avec les effets d’annonce
Prenant le contre-pied, Geneviève Fioraso entend aussi rompre avec « la frénésie des effets d’annonce », qui caractérisait d’après elle le gouvernement précédent, prompt, par exemple, à accorder un 10e mois de bourse pour les étudiants, sans pour autant prévoir son inscription dans la loi de finances… « Prenons le Plan campus,  poursuit-elle. Quatre ans après son lancement, on n’a pas encore posé la moindre première pierre! », constate-t-elle.
Certes, Geneviève Fioraso n’a pas la stature politique d’une Valérie Pécresse ou d’un Laurent Wauquiez, ses deux prédécesseurs à ce poste. Mais, comme le suggère l’ancienne adjointe au maire de Grenoble, Michel Destot, chargé notamment de l’université et de la recherche, et députée de l’Isère, c’est là peut-être sa chance. « Moi, je viens du terrain. Et je ne vise pas de carrière nationale au sein d’un parti »,  assure-t-elle, convaincue que « la modestie n’empêche pas l’ambition ». 
Cette ancienne professeur d’anglais et d’économie de 57 ans qui a été cadre d’une start-up du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et a dirigé un campus d’innovation consacré aux nanotechnologies revendique comme modèle l’action de l’ancien ministre de la recherche et de l’espace Hubert Curien. Ministre dans les années 1980 et 1990, celui-ci n’avait pas attaché son nom à une loi mais avait su selon elle « jouer l’Europe et donner un élan à la coopération spatiale ».
Eviter la concurrence entre les universités
Dès sa nomination comme ministre, Geneviève Fioraso s’est employée avec son collègue de l’intérieur, Manuel Valls, à abroger la circulaire Guéant qui restreignait les possibilités d’embauche pour les diplômés étrangers. « Il s’agissait de conforter le caractère universel de notre pays », justifie-t-elle.
En octobre, la ministre lancera des assises régionales, suivies un mois plus tard par des assises nationales visant à préparer la loi d’orientation de l’enseignement supérieur et de la recherche qui devrait être soumise au Parlement début 2013 « Nous remplacerons la loi LRU (NDLR: loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités, adoptée en 2007) en gardant l’affirmation de l’autonomie mais en restaurant la collégialité. L’excellence ne nous fait pas peur, à condition qu’elle ne consiste pas à établir une concurrence entre les établissements », prévient-elle.
Geneviève Fioraso veut aussi interroger la pertinence des partenariats public-privé, simplifier et standardiser les procédures d’appels d’offres pour éviter notamment que les chercheurs n’y consacrent trop de temps, combattre l’échec en début de licence et améliorer l’insertion professionnelle de titulaires d’un doctorat.
Elle sait en tout cas que, dans la poursuite de ces objectifs, elle ne disposera guère de marges financières. Alors que, sous l’ère Sarkozy, son secteur était présenté comme prioritaire, elle pourra tout au plus effectuer « des redéploiements » au sein de son propre budget. Mais, veut croire celle qui multiplie les déplacements dans les laboratoires et dans les facultés, « renouer le dialogue avec le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur ne passe pas forcément par l’octroi de millions  supplémentaires ». 
http://www.la-croix.com/extension/lacroix_design/design/lacroix/images/contenu/logo_lacroix.gif Με Denis Peiron. Σταυρού δημοσιεύει μια σειρά από πορτρέτα των νέων γυναίκες υπουργούς.Σήμερα, η υπουργός Ανώτατης Παιδείας και Έρευνας, ένα εκλεγμένο Γκρενόμπλ, σχεδόν άγνωστη στο ευρύ κοινό, η οποία είχε αναλάβει την αποκατάσταση της εμπιστοσύνης μεταξύ της κυβέρνησης και της επιστημονικής κοινότητας. Περισσότερα...
30 juillet 2012

De l’importance d’une ingénierie des qualifications et des compétences

Cette situation découle en partie des traditions adéquationnistes en matière de relation formation/emploi qui ont privilégié les logiques et les filières spécialisées et une offre de formation plus adaptée à coller aux emplois existants qu’à anticiper et accompagner les mutations du travail et les mobilités professionnelles. Il y a donc à développer une ingénierie des qualifications et des compétences qui puisse travailler sur un prisme intersectoriel large et comprendre:
- ce qui rapproche et différencie les secteurs entre eux,
- ce qui est commun à des métiers différents,
- le rythme et la façon dont les innovations technologiques se diffusent dans les secteurs
- les modèles organisationnels dominants selon les secteurs et leurs incidences sur les compétences
- les différences d’exercice des mêmes métiers selon les tailles d’entreprise,
- les leçons à tirer des mobilités et des reconversions professionnelles,
- etc.
Tout cela va plus loin que l’élaboration nécessaire de fiches métiers et demande une vision plus systémique et plus prospective des secteurs et des technologies. Sans compter la dimension territoriale de ces processus du point de vue des marchés locaux de l’emploi. L’appropriation des innovations technologiques, de l’impact des normes environnementales sur les métiers ou de l’expérience des pôles de compétitivité est un élément central d’une telle ingénierie appelée à consolider la traduction de ces processus en compétences et en contenus souhaitables de formation.
Une telle ingénierie, centrée sur les évolutions qualitatives du travail, a vocation à alimenter les services d’information et d’orientation, les opérateurs de formation mobilisés dans les politiques publiques et paritaires de qualification des adultes, les travaux prospectifs des Observatoires régionaux emploi/formation (OREF) ou du Centre d’analyse Stratégique (CAS), les commissions professionnelles consultatives des Ministères valideurs ou les observatoires de branches… La prise en compte des transformations des qualifications professionnelles est un atout indispensable dans les arbitrages en matière de politique de formation et d’emploi.

29 juillet 2012

Commission des plaintes et réclamations de l’AERES

AERESCommission des plaintes et réclamations
Le président de l’AERES, par arrêté du 13 juin 2012, a nommé les nouveaux membres de la commission des plaintes et réclamations, créée en 2009, dans le prolongement du renouvellement des membres du conseil de l’agence.
L’AERES publie une nouvelle version du « régime des plaintes et réclamations touchant à la qualité des évaluations » et, dans un souci de transparence, la commission s’est dotée d’un règlement intérieur et d’une procédure d’instruction.
TELECHARGER

Arrêté de nomination des membres de la commission des plaintes et réclamations.
Régime des plaintes et réclamations touchant à la qualité des évaluations.
Règlement intérieur de la commission des plaintes et réclamations.
Procédure d’instruction de la commission des plaintes et réclamations.
AERES Commission and Complaints
President of the AERES, by order of June 13, 2012, appointed the new members of the Committee on complaints and claims, founded in 2009, following the renewal of the board of the agency.

AERES releases a new version of "Plan and Complaints concerning the quality of assessments" and, in the interests of transparency, the Commission has adopted rules of procedure and a procedure instruction
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29 juillet 2012

Les actes de la Rencontre nationale AFDET – AGEFOS PME 2012

Revenir à l'accueil d'AGEFOS PME PARTOUT EN FRANCEAGEFOS PME publie les actes de la Rencontre nationale AFDET – AGEFOS PME « Quelles ambitions pour la formation des adultes dans la société du XXIe siècle ? »
Retrouvez l'intégralité des riches échanges des 17 et 18 janvier derniers, au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), entre les 500 personnes présentes sur les 2 jours de la 1ère Rencontre nationale Emploi-Formation 2012. Téléchargez l'intégralité des actes. En savoir plus
Mardi 17 Janvier
Mot d’accueil par le Recteur Christian FORESTIER – Administrateur général du CNAM
Ouverture par Jacques LAIR – Président de l’AFDET et Jean-Philippe LEROY – Président AGEFOS PME
Intervention de Anne-Sophie GROUCHKA – ancienne Directrice de cabinet de Nadine MORANO – Ministre en charge de l’apprentissage et de la formation professionnelle
Quelles finalités pour la formation continue et pour quels publics ?
Introduction : Yves LICHTENBERGER – Professeur des Universités
Table ronde (Animateur : Gilbert AZOULAY – journaliste)

  • Quels sont les enjeux sociétaux et économiques ?
  • Quels sont les objectifs de la formation continue : emploi, compétitivité, épanouissement personnel, citoyenneté ?
  • Y a-t-il eu un déplacement des objectifs depuis la loi de 1971, celle-ci a-t-elle tenu ses promesses ?
  • Quels publics prendre en compte (salariés, demandeurs d’emploi, jeunes, adultes) ?
  • Quelles prestations (formation, conseil, bilan, positionnement, certification, etc.), quels contenus ?

Intervenants :

  • Gérard CHERPION, Député
  • Jean-Paul DENANOT, Président de la Commission Formation de l’Association des Régions de France, Président du Conseil Régional du Limousin-
  • Jean-Marc HUART, Sous directeur des lycées et de la formation professionnelle tout au long de la vie
  • Stéphane LARDY, FO
  • Bertrand MARTINOT, Délégué Général à l'Emploi et à la Formation  Professionnelle
  • Eric PIOZIN, Adjoint au Directeur Général pour l'Enseignement Supérieur et l'Insertion Professionnelle
  • Jean-Michel POTTIER, CGPME

Mercredi 18 Janvier
9h00 Comment optimiser la réponse aux besoins ?
Introduction : Jean-Luc FERRAND – Professeur au CNAM
Première Table ronde (Animatrice : Françoise AMAT – Secrétaire Générale du Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie)

L’évolution de l’offre de formation continue : conditions de l’efficacité

  • Quels acteurs sur le marché de la formation tout au long de la vie ?
  • Quelles réponses aux besoins des différents publics ?
  • Le système est-il organisé ?
  • Quels intermédiaires structurent l’offre de formation ?
  • Le marché laisse-t-il de côté des publics ? Quels sont ses effets sur la promotion sociale ?
  • Quelle place, quelle spécificité du service public de la formation tout au long de la vie ? Doivent-elles/peuvent-elles évoluer ?
  • Comment peut s’opérer la régulation du système ?
  • Quelle place respective pour l’État et pour les régions ?

Intervenants :

  • Paul DESAIGUES, CGT
  • François FALISE, Fédération Française du Bâtiment
  • François HOMMERIL, CFE-CGC
  • Gérald LEFEVRE, Président du Groupement des Acteurs et Responsables de la Formation
  • Catherine BEAUVOIS, Directrice adjointe de la direction de l'orientation et de la formation professionnelle à Pôle emploi
  • Francis PETEL, CGPME
  • Robert PIERRON, Conseiller technique au Conseil Régional d’Aquitaine

L’évolution de l’offre de formation continue : pratiques d’aujourd’hui, pratiques de demain

2e Table ronde (Animateur : Bernard LIETARD – Professeur honoraire au CNAM)

  • Quelle évolution des contenus, des démarches en formation continue ?
  • Quelles nouvelles formes pédagogiques pour la formation continue : le e-learning remplacera-t-il l’enseignement présentiel, les stages… ?
  • Secteur marchand, secteur public, mêmes réponses ou une nouvelle répartition des rôles ?
  • Éducation ou formation, un même métier ?
  • Jeunes, adultes, une même pédagogie ?
  • Quelle évaluation ?
  • Comment promouvoir la qualité de la formation continue ?
  • Peut-on imaginer l’instauration d’un contrôle qualité ?

Intervenants :

  • Pierre ALIPHAT, Délégué Général de la Conférence des grandes écoles
  • Philippe CAÏLA, Directeur Général de l’AFPA
  • Éric FAVEY, Secrétaire général de la Ligue de l’Enseignement
  • Jean-Marie FILLOQUE, Président de la Conférence des directeurs des services universitaires de formation continue
  • Jean-Yves LEDOUX, Président de l’Association des Délégués Académiques à la Formation Professionnelle Initiale et Continue, des Délégués Académiques à la Formation Continue
  • Jean WEMAERE, Président de la Fédération de la Formation Professionnelle

Comment relever les futurs enjeux de la formation tout au long de la vie ?
Introduction : Christian FORESTIER – Administrateur général du CNAM

Table ronde (Animateur : Stéphane BECHAUX – Journaliste)

  • Comment la formation continue peut-elle répondre aux attentes des individus aux différentes étapes de leur vie ?
  • L’individualisation des parcours de formation et la sécurisation des parcours professionnels ne conduisent-elles pas à terme vers un statut de l’Actif ?
  • Peut-on/doit-on situer l’offre de formation professionnelle continue dans le cadre de l’éducation permanente ?de la promotion sociale ?
  • Comment orienter les adultes ?
  • Faut-il repenser la formation initiale et l’organiser dans la perspective de la formation tout au long de la vie ?
  • À quelle condition l’éducation de base peut-elle être continuée ?
  • Quelle place et quels rôles pour les partenaires sociaux ?

Intervenants :

  • George ASSERAF, Président de la Commission Nationale de la Certification Professionnelle
  • Yves ATTOU, Président du Comité Mondial pour les Apprentissages Tout Au Long de la Vie
  • Anne FRAÏSSE, Vice-présidente de la Conférence des Présidents d’Universités
  • Audrey FRITH, Directrice de l’European Civil Society Platform on Lifelong Learning – Bruxelles
  • William MAROIS, Recteur de l’Académie de Créteil
  • Francis PETEL, CGPME
  • Jean-Pierre THERRY, CFTC

Paroles de clôture : Intervention de Jean-Luc CENAT – Président du Conseil d’Orientation de l’AFDET et Philippe ROSAY – Vice-président AGEFOS PME. Téléchargez l'intégralité des actes.

Back home to AGEFOS SME IN FRANCE AGEFOS SME publishes the proceedings of the National Meeting AFDET - AGEFOS SMEs "What ambitions for adult education in the XXI century society?"
Read the full rich exchange of 17 and 18 January last, at the Conservatoire National des Arts et Metiers (CNAM), among the 500 people on the two days of the first National Meeting Job Training in 2012
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29 juillet 2012

Soufflearning, nouvelle méthode de formation venue d'Allemagne

http://www.gref-bretagne.com/graphics/v2/jpg/header.jpgSoufflearning est le nom donné à cette nouvelle méthode de formation venue d'Allemagne qu'ont pu suivre les 6 salariés de trois entreprises de Lamballe Communauté. Financée par la Communauté européenne, ce type de formation vise à accompagner les PME dans leur professionnalisation et leur montée en compétences.
L'approche individualisée de la formation permet d'être formé sur son temps de travail, à raison de plusieurs demi-journées par semaine. L'initiative lamballaise a été mise en place par le GRETA des Côtes d'Armor et Agefos-PME.
Présentés mardi dernier, les résultats de cette session ont été jugés positifs car les formations sont "concrètes, adaptées au travail" et peuvent être directement mises en application par les salariés.
En savoir plus sur le Soufflearning.
Source: Ouest-France, 11/07/12; Le Télégramme, 12/07/12.
La formation tout au long de la vie est un facteur clé de la réussite professionnelle. Mais bien souvent, la formation est littéralement inaccessible dans le travail au quotidien.

Avec Soufflearning, les formateurs viennent à vous. Soufflearning est un concept de formation à destination des publics de PME qui s’adapte au personnel qui a besoin d’être formé.
Soufflearning – formations innovantes individualisées à destination des PME
- a un fort potentiel d’amélioration et de développement des ressources humaines et des organisations
- donne une réponse directe aux besoins individuels de formation du personnel, adaptée aux contraintes de l’entreprise
- offre de courtes périodes de formation pratique à faible coût sur le lieu de travail
- peut être adaptée de manière souple à vos activités professionnelles quotidiennes et être intégrée dans votre cycle de travail
- permet une action concrète en offrant des outils pour une application immédiate de la formation
- est un mode de formation agréable, en situation de travail avec un appui et une assistance personnelle tout au long de sa mise en œuvre.
http://www.gref-bretagne.com/graphics/v2/jpg/header.jpg~~V Soufflearning είναι το όνομα που δίνεται σε αυτή τη νέα μέθοδο κατάρτισης που μπορεί να ήταν από τη Γερμανία μετά τις έξι υπαλλήλους των τριών εταιρειών του Lambeth Κοινότητας. Χρηματοδοτείται από την Ευρωπαϊκή Κοινότητα, αυτό το είδος εκπαίδευσης στοχεύει στη στήριξη των ΜΜΕ για τον επαγγελματισμό τους και την αναρρίχηση των δεξιοτήτων τους. Περισσότερα...
29 juillet 2012

La flexisécurité, question de vie ou de mort pour la société française

FocusRHPar Alexandre Pham, président de Lynx RH. « La flexisécurité, une question de vie ou de mort pour la société française »: tels étaient les mots employés par François Fillon, alors conseiller politique de Nicolas Sarkozy durant sa campagne présidentielle de 2007.
Cette politique, consistant à allier flexibilité des contrats pour les entreprises et sécurité des revenus pour les salariés, était aussi promue par Ségolène Royal. Mise en place avec succès par les social-démocraties européennes aux Pays-Bas, dans les pays scandinaves ou en Allemagne sous le mandat du chancelier Schröder, la flexisécurité serait-elle la grande oubliée du gouvernement français actuel ? La taxation accrue des emplois dits précaires fait en effet partie des engagements de campagne de François Hollande...
Et pourtant, souplesse et flexibilité s’imposent aujourd’hui sur le marché de l’emploi en France. Elles sont même la condition d’un retour vers le plein emploi, l’alternative nécessaire au contrat à durée indéterminée (CDI) pour embaucher des seniors et des jeunes.
L’idée de taxer le recours à l’intérim et au contrat à durée déterminée (CDD) repose sur deux postulats: premièrement, le seul modèle de relation contractuelle souhaitable entre un individu et une entreprise serait le sacro-saint CDI. Ensuite, les contrats courts seraient des substituts à des emplois en CDI. Ces deux hypothèses paraissent pourtant peu en phase avec la réalité des salariés et des entreprises aujourd’hui.
Liberté et flexibilité

Côté entreprises, le recours à ces contrats, plus chers d’au moins 10% à des CDI, répond à un impératif opérationnel croissant. Dans le contexte actuel, les entreprises manquent de visibilité et leur niveau d’activité au-delà de quelques mois est difficilement prévisible. Le travail temporaire, même pour des profils pointus, est alors une solution. Accroître de façon pérenne leurs effectifs sans perspective, c’est risquer de compromettre leur avenir. Moins d’intérim et de CDD, c’est peut-être quelques CDI en plus, mais c’est surtout moins d’emplois.
Le point de vue des salariés sur les contrats courts a également évolué. Ainsi, les parcours professionnels et les formes d’emploi s’éloignent de plus en plus de l’emploi en CDI, la norme de référence jusqu’à présent. L’intérim n’est plus uniquement, comme il le fut, un tremplin vers un emploi durable. L’intérim apporte aussi la promesse d’une liberté et d’une flexibilité auxquelles nombre d’actifs aspirent en réalité. Y compris les cadres. Aujourd’hui, je constate qu’environ 30% des candidats de mon vivier refusent les CDI qu’on leur propose pour rester en intérim. La principale raison est d’ordre financier bien sûr. Mais il semble aussi que le schéma classique soit dépassé. Nombreux sont désormais les jeunes qui clament leur volonté de multiplier les expériences, les rencontres, et rejettent la perspective d’un chemin professionnel tracé et sans surprise dans une structure strictement hiérarchisée au sein de laquelle ils « feraient carrière ».
D’ailleurs, plutôt que d’emploi « précaire », ne devrait-on pas parler de "contrat court" ? Si l’on s’en réfère à la définition de la précarité, la terminologie « d’emploi précaire » est impropre ! Ainsi, la précarité serait « l’absence d’une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d’assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux ». Or, l’emploi qualifié injustement de « précaire » permet justement de casser la spirale de la précarité!
Expérience et compétences

Je voudrais enfin souligner quelques données mises en avant par les personnes directement concernées – les intérimaires – dans le cadre d’une étude récente de l’Observatoire des métiers et de l’emploi. 91% de ces personnes déclarent avoir une bonne opinion de l’intérim. Selon 46% d’entre elles, une logique de formation aurait prévalu à leur choix: acquisition d’une expérience professionnelle et de nouvelles compétences, multiplication des expériences avant de se « fixer », obtention d’un diplôme ou d’une qualification utile à leur carrière professionnelle… Pour près de 20% d’entre elles, c’est la logique individuelle avec une forte composante « liberté » qui l’emporte: liberté de travailler pour une période déterminée, liberté de s’offrir un équilibre de vie. L’intérim s’affirme donc dans ces cas comme une solution choisie comme mode de vie, comme construction d’un parcours professionnel, comme reprise d’une activité suite à une période d’inactivité, comme revenu d’appoint. Dans cette logique, 68% des intérimaires en moyenne déclarent envisager de continuer à travailler en intérim.
Alors non, définitivement, l’intérim ne favorise pas le développement de la précarité! Au contraire, il a de sérieux atouts à faire valoir.
Le nouveau gouvernement préconise de sanctionner les entreprises qui abuseraient des contrats à durée déterminée ou en intérim, par une augmentation de leurs cotisations chômage… Et s’il passait à côté d’une tendance économique et sociétale de fond? Ne devrait-il pas plutôt remettre au cœur du débat cette flexisécurité, « question de vie ou de mort » pour la société française?
FocusRH By Alexander Pham, president of Lynx HR. "Flexicurity as a matter of life or death for the French company": these were the words used by François Fillon, political adviser of Nicolas Sarkozy during his 2007 presidential campaign.
This policy, consisting in combining flexibility of contracts for business and income security for employees, was also promoted by Ségolène Royal. Successful implementation by the European social democracies in the Netherlands, the Scandinavian countries or in Germany under the mandate of Chancellor Schröder, flexicurity would it be the forgotten French government today? The increased taxation of so-called precarious jobs is indeed one of the campaign pledges of Francois Hollande. More...
29 juillet 2012

Quels dispositifs d'insertion pour les "inemployables"

Site web Rhone-Alpes OrientationArticle paru dans Formation Emploi du Céreq "Les politiques d'insertion: quelle pertinence pour les "inemployables" ?
L'auteur de l'article, Thérèse Levené, maître de conférences en sciences de l'éducation à l'université Lille 3, s'interroge sur la pertinence des programmes proposés aux adultes en parcours d'insertion.
Elle fait une présentation des dispositifs mis en place à l'attention des publics éloignés de l'emploi ainsi que de son enquête auprès des bénéficiaires de ces mêmes dispositifs.
Cet article rend compte d'une partie des résultats issus d'une recherche conduite par l'auteur dans le cadre d'un mécenat soutenant la lutte contre l'illettrisme, cette recherche a donné lieu à un rapport: "Expériences, parcours, contextes résidentiels et rapports à la formation des adultes peu qualifiés", consultable en libre accès sur les archives ouvertes du CNRS.
Thérèse Levené. Les politiques d'insertion : quelle pertinence pour les "inemployables" ?. Formation Emploi n°116, Céreq.

Ρήνος-Άλπεις Προσανατολισμός ιστοσελίδα Άρθρο στην Εκπαίδευση Απασχόλησης Céreq "Οι πολιτικές ένταξης: τι σημασία για την« απασχολήσιμο »;
Ο συντάκτης του άρθρου, η Τερέζα Levene, καθηγητής Επιστημών της Αγωγής στο Πανεπιστήμιο της Λιλ 3, αμφισβητεί την καταλληλότητα των προγραμμάτων που προσφέρονται σε ενήλικες στην οδό της ένταξης.

Έκανε μια παρουσίαση των συστημάτων σε θέση να την προσοχή του κοινού μακριά από την απασχόληση και την έρευνα της αποδέκτες αυτών των συσκευών
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29 juillet 2012

Panorama des mobilités professionnelles des cadres - APEC édition 2012

Site web Rhone-Alpes OrientationEnquête mobilité Apec : En 2011, la mobilité externe a progressé légèrement puisque 8% des cadres ont changé d'entreprise contre 7% l'année précédente. La mobilité interne, moins dépendante de la conjoncture, est stable pour la 3ème année consécutive.
Sommaire de cette étude :
    Bilan de la mobilité des cadres en 2011
    Perspectives de mobilite des cadres
    la mobilité interne
    la mobilité externe
    les cadres sans emploi
>> Consultez l'étude sur le site de l'APEC.
Rhone-Alpes website Orientation Apec mobility survey: In 2011, external mobility increased slightly since 8% of executives have changed jobs against 7% a year earlier. Internal mobility, less dependent on market conditions, is stable for the third consecutive year. More...
29 juillet 2012

Uniformation - des formations pour les salariés de l'ESS en Guadeloupe

cariforefUniformation, OPCA de l’économie sociale, souhaite renforcer son action en faveur de la formation des salariés guadeloupéens employés dans ses structures adhérentes ou futures adhérentes.
En action majeure à leur intention, Uniformation a conçu « les Essentiels ».
Il s’agit d’une offre de formation clé en main, à disposition des entreprises de l’économie sociale, qu’elles interviennent dans l’action sociale, le lien social ou l’habitat social, qu’elles soient structures de l’animation ou de l’insertion, associations de solidarité, mutuelles, coopératives, structures du tourisme social et familial, Missions locales ou régie de quartier…
Les Essentiels doivent permettre aux salariés les moins qualifiés d’acquérir les compétences de base qui leur permettront d’être plus autonomes dans le contexte professionnel et social. Ces compétences pourront également favoriser leur accès à un parcours qualifiant.
Ce dispositif, qui s’appuie sur un réseau d’organismes experts, est conçu pour simplifier au maximum l’accès à la formation. Uniformation, avec le soutien du FPSPP, prend en charge les coûts pédagogiques, les coûts de rémunération du salarié pendant ses heures de formation et les frais annexes (transport, repas et hébergement le cas échéant). L’inscription se fait aisément auprès de l’organisme choisi et Uniformation gère le règlement de la formation. Les informations et les modalités d’inscription sont disponibles à l’adresse suivante: http://www.lesessentiels.uniformation.fr/. Les projets de formation 2012-2013 sont à programmer avant le 30 novembre 2012. Contact: 0820 209 210, le matin du lundi au vendredi ou par mail essentiels@uniformation.fr. Télécharger le dépliant de présentation.
cariforef Uniformation, OPCA κοινωνική οικονομία, θέλει να ενισχύσει τη δράση της υπέρ της κατάρτισης των εργαζομένων των εργαζομένων στις δομές της Γουαδελούπης προσκολλημένη ή οπαδός μέλλον.
Σε σημαντική δράση για αυτούς έχουν σχεδιαστεί Uniformation "Essentials".

Αυτό είναι μια προσφορά κατάρτισης παροχή κλειδί στο χέρι των επιχειρήσεων της κοινωνικής οικονομίας, που εμπλέκονται στην κοινωνική δράση, τους κοινωνικούς δεσμούς και την κοινωνική στέγαση, εάν οι δομές κινουμένων σχεδίων ή την εισαγωγή ενώσεις αλληλεγγύης, τα ταμεία αλληλασφάλισης, οι συνεταιρισμοί, οι κοινωνικές δομές και τον οικογενειακό τουρισμό, τις τοπικές αποστολές ή διέπονται γειτονιά
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29 juillet 2012

Baisse des contrats d’alternance entre 2011 et 2012

Aquitaine Cap MétiersBaisse des contrats d’alternance entre 2011 et 2012
D’après les derniers chiffres publiés par la Dares (ministère du Travail), les contrats d’alternance n’ont cessé de décroître entre mai 2011 et mai 2012. Le nombre de contrats d’apprentissage a baissé de 21% sur cette période. Pour les contrats de professionnalisation, la baisse est de 32% en un an.
C’est ce qu’avait d’ailleurs présagé, en janvier 2012, la Fondation Apprentis d'Auteuil dans une enquête révélant que 40% des chefs d'entreprises avaient l'intention d'avoir moins recours à l'apprentissage en 2012.
D’après l’Anaf (Association nationale des apprentis de France), le contexte économique maussade et le manque d’accompagnement des jeunes avant, pendant et après un contrat d’alternance seraient à l’origine de ce déclin.
Et la perspective d'une évolution de la loi du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels (dite loi Cherpion) n’est pas pour rassurer l'association.
En savoir +.
Aquitaine Cap Trades Lower release contracts between 2011 and 2012
According to latest figures released by DARES (Ministry of Labour), the study contracts have continued to decline between May 2011 and May 2012.
The number of apprenticeships has declined by 21% over this period. For training contracts, the decrease is 32% in one year. More...
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