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Formation Continue du Supérieur

21 juin 2013

A la recherche d'un nouvel équilibre hommes-femmes dans l'enseignement supérieur et la recherche - Le rapport Laborde

http://www.senat.fr/fileadmin/templates/images/vignettes_doc/rapport_information.gifRapport d'information de Mme Françoise LABORDE, fait au nom de la délégation aux droits des femmes n° 655 (2012-2013) - 11 juin 2013. Le rapport. Le rapporteur. Le rapport en une page. Le rapport au format pdf. Pour commander le rapport.
En réponse à la saisine de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, et conformément à ses attributions, la délégation aux droits des femmes a examiné le projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche (n° 614, 2012-2013) en s'attachant plus particulièrement à la contribution qu'il peut apporter à l'amélioration de la place des femmes dans ce secteur.
La délégation est partie d'un constat: les filles sont plus nombreuses que les garçons à suivre des études supérieures; mais elles n'effectuent pas les mêmes choix d'orientation, se concentrent sur des filières qui ne sont pas les plus porteuses en termes d'insertion professionnelle. En outre, leur proportion diminue aux différentes étapes des parcours universitaires: les femmes qui constituent 57 pourcents des étudiants à l'université, ne représentent plus que 47 pourcents des doctorants, 42,4 pourcents des maîtres de conférences, 22,6 pourcents des professeurs d'université et 15 pourcents des présidents d'université.
Le projet de loi procède à un rééquilibrage dans la gouvernance de l'enseignement supérieur et de la recherche et introduit dans le code de l'éducation des dispositions favorisant la parité dans la composition des conseils d'administration et des conseils académiques des universités et des établissements d'enseignement supérieur.
La délégation formule plusieurs recommandations pour compléter ces dispositifs et assurer leur prise en compte dans les décrets statutaires des établissements auxquels ils doivent s'appliquer. Elle recommande en outre que les établissements d'enseignement supérieur spécialisés, auxquels ils n'ont pas juridiquement vocation à s'appliquer, ne soient pas dispensés de toute obligation de parité dans la composition de leurs instances de direction.
Elle formule également plusieurs recommandations pour assurer un meilleur équilibre entre les sexes dans les établissements d'enseignement supérieur, et pour mieux prendre en compte les interruptions de carrière liées à la maternité dans les parcours professionnels des enseignantes-chercheuses.
Enfin, elle formule quatre recommandations relatives à la prévention et à la répression des violences de genre et du harcèlement sexuel.
http://www.senat.fr/fileadmin/templates/images/vignettes_doc/rapport_information.gif Meith 11, 2013 - Eolas Françoise Laborde tuarascáil, thar ceann an tarmligean cearta na mban Uimh 655 (2012-2013). Tuarascáil. Rapóirtéir. Dtuarascáil ar leathanach. Tuarascáil i bhformáid pdf. A ordú an tuarascáil. Mar fhreagra ar an tarchur chuig an Coiste um Chultúr, Oideachas agus Cumarsáid, agus de réir a théarmaí tagartha, pléadh le tarmligean na cearta na mban ar an dréacht-dlí ar an ardoideachas agus ar thaighde (# 614, 2012-2013), ag díriú go háirithe ar an méid is féidir é a dhéanamh chun feabhas a chur ar staid na mban san earnáil seo. Níos mó...
21 juin 2013

Établissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires autorisés à délivrer un diplôme

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Autres/10/3/bulletin_officiel_253103.122.jpgÉtablissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires, notamment écoles supérieures de commerce et de gestion, autorisés à délivrer un diplôme visé par le ministre chargé de l'enseignement supérieur
Préambule
Ce bulletin officiel de l'enseignement supérieur et de la recherche (B.O.ESR) spécial vise à assurer une meilleure connaissance des établissements privés et consulaires autorisés à délivrer un diplôme visé par le ministre chargé de l'enseignement supérieur et notamment des écoles supérieures de commerce et de gestion.
Y figurent les renseignements suivants:
- la liste des établissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires autorisés à délivrer un diplôme visé par le ministre chargé de l'enseignement supérieur (formations de commerce et de gestion et autres secteurs de formation);
- la liste des diplômes de ces établissements conférant à leurs titulaires le grade de master;
- des informations sur les procédures d'admission dans ces établissements telles que:
. les dates des concours, les dates d'ouverture et de clôture des inscriptions pour les écoles relevant de banques d'épreuves communes. Concernant les écoles ne relevant pas de banques d'épreuves communes, les candidats sont invités à les contacter afin d'être informés de façon précise,
. le nombre de places offertes au titre de la session de concours 2013, dans les différentes voies d'admission - concours, admissions sur titres,
. les épreuves d'admissibilité et d'admission des concours (nature, durée et coefficients des épreuves). Il est toutefois conseillé aux candidats de se reporter au règlement pédagogique de l'établissement, afin de connaître de façon précise les conditions d'admission, de scolarité et de délivrance des diplômes propres à chaque école.
Sommaire
1. Liste des établissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires autorisés à délivrer un diplôme visé par le ministre chargé de l'enseignement supérieur

1.1 Formations de commerce et de gestion

1.2 Autres secteurs de formation

Liste des établissements
.
2. Liste des diplômes des établissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires visés par le ministre chargé de l'enseignement supérieur et conférant à leurs titulaires le grade de master

Liste des diplômes
.
3. Admissions

3.1 Banques et concours communs
3.2 Nombre de places offertes par école au titre de la session 2013 et regroupement des écoles par banque et concours communs
Admissions
.
4. Épreuves de sélection au titre de la voie principale d'admission

Nature, durée et coefficients des épreuves écrites d'admissibilité et orales d'admission
Épreuves de sélection
5. Procédure de gestion intégrée des affectations dans les écoles de management - calendrier 2013 - internet

Procédure de gestion

6. Procédure d'évaluation

6.1 Décret n° 2001-295 du 4 avril 2001 modifié portant création de la commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion
6.2 Arrêté du 8 mars 2001 relatif aux diplômes délivrés par les établissements d'enseignement supérieur technique privés et consulaires reconnus par l'État
6.3 Composition de la commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion
6.4 Mesures applicables aux écoles supérieures privées ou consulaires de commerce et de gestion relevant des articles L. 443-2 et L. 641-5 du code de l'éducation.
6.5 Bilan des évaluations 2011-2012
Textes de référence
.
Higher education institutions and private technical consular, including business schools and management authorized to issue a certificate endorsed by the Minister for Higher Education
Preamble
This special gazette of Higher Education and Research (BOESR) aims to provide a better understanding of private and consular establishments authorized to issue a certificate endorsed by the Minister responsible for higher education. More...
21 juin 2013

Ambassadeurs métier, formation, VAE

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/publications/net.doc/ambassadeurs-metier-formation-vae/70356-1-fre-FR/Ambassadeurs-metier-formation-VAE_large.pngPar Véronique Simon. Ambassadeurs métier, formation, VAE. Net.Doc, n°112, 2013, 77 p. L'expérimentation, portée par le conseil régional de Basse-Normandie, avait pour objectif d’améliorer l’information sur les métiers, faiblesse récurrente de l’orientation scolaire et professionnelle. Pour cela, elle a mis en place un réseau d'"ambassadeurs", accessibles et disponibles sur leur lieu de travail ou de formation afin de décrire leur métier, parcours de formation professionnelle ou expérience en matière de VAE. Les publics ciblés par l’expérimentation étaient les jeunes scolaires en classe de 3e de découverte professionnelle; les jeunes lycéens de terminale souhaitant s’orienter vers une filière professionnalisante; les jeunes sortant précocement du système éducatif sans qualification et les jeunes suivis par les missions locales.
L'évaluation, réalisée par le centre associé régional au Céreq de Bordeaux, portait sur la mise en oeuvre du processus de coordination, ses effets sur les pratiques des partenaires impliqués en région et les bénéficiaires finaux du dispositif. La méthode qualitative a été privilégiée. Que ce soit côté ambassadeurs ou bénéficiaires interrogés, le projet suscite l’adhésion et son utilité est largement reconnue. Cependant, une des difficultés rencontrées par cette expérimentation tient aux responsabilités entrecroisées sur les publics scolaires, entre le rectorat et la région.Tout l’enjeu repose sur la coordination de leurs actions. Télécharger la publication.
Note de synthèse

Le projet de la Région Basse-Normandie est né de multiples constats: celui d’un taux de sorties sans diplôme et sans qualification préoccupant; celui de secteurs professionnels ne rencontrant pas ou peu de main d’oeuvre; et celui de nombre de places vacantes dans des filières de formation pouvant conduire à ces secteurs. Il s’inscrit dans l’objectif de contribuer à décloisonner un champ des politiques scolaires - celui de l’orientation scolaire et professionnelle - et la nécessité de penser l’ensemble des enjeux qui le produisent et le façonnent à l’interface entre deux mondes, l’éducatif et l’économique. Par ailleurs, le contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP) instauré par la loi de 2009 comprend la définition des priorités relatives à l'information, l'orientation et la VAE. Sa signature est conjointe entre le Président de région et l'État, Préfet de région et Recteur au titre des autorités académiques. L’action du Conseil régional innove ainsi de par la coordination qu’elle engage.
I. L’expérimentation
1. Objectifs du projet et nature de l’action expérimentée

L’expérimentation a pour objectif de mettre en place à moyen terme sur l’ensemble des territoires bas-normands un réseau d’« ambassadeurs métiers », « ambassadeurs formation professionnelle » et « ambassadeurs validation des acquis de l’expérience (VAE) » accessibles et disponibles sur leur lieu de travail ou de formation afin de décrire leur métier, parcours de formation professionnelle ou expérience en matière de VAE, auprès de jeunes scolaires ou suivis en mission locale, mais aussi d’étudiants, de familles, demandeurs d’emploi et salariés en démarche de reconversion.
La gestion du projet a généré différentes séquences qui peuvent se recouvrir dans le temps. 1) Stabiliser la définition du projet: en comité technique toutes les parties prenantes (rectorat, branches professionnelles et acteurs de l’AIO) débattaient avec le porteur des différentes décisions afférentes à la mise en oeuvre des réseaux d’ambassadeurs. 2) Constituer le réseau: informer et mobiliser les secteurs professionnels. 3) Informer le public de son existence: informer et mobiliser les réseaux de l’AIO et les établissements scolaires, le présenter au cours de forums dédiés aux métiers et à l’orientation. 4) Mettre en relation l’offre et la demande d’information sur les métiers: concevoir et réaliser un site dédié à l’expérimentation. 5) Animer: organiser une réunion de lancement, adresser une lettre bimensuelle aux ambassadeurs, visites auprès des ambassadeurs. 6) Garantir la qualité de l’action des ambassadeurs: définir les chartes.
Notre équipe est investie dans le projet depuis sa conception dans un accompagnement au fil de l’eau de l’expérimentation. La logique était donc celle d’une « évaluation embarquée ». Sans aller jusqu’à rétroagir sur l’action, notre participation aux rencontres entre le porteur et ses partenaires, l’observation du processus en cours de construction, nos rencontres régulières avec le porteur, notre initiative de rapport intermédiaire restitué en comité technique, l’ensemble de ces interactions tendaient à rendre notre
approche participative. Toutes ces occasions mettaient à jour des points de vigilance permettant des ajustements réguliers de l’expérimentation. La nécessité d’améliorer la communication en direction des scolaires s’est ainsi confirmée, et une action de présentation du dispositif dans les établissements s’est engagée au printemps dernier.
2. Objectifs et modalités de l’évaluation

Les techniques utilisées pour conduire cette étude évaluative ne sont pas spécifiques à cette évaluation mais adaptées à son objet. Au regard de notre objectif - éclairer, renseigner la mise en oeuvre du processus de coordination, en apprécier les effets sur les pratiques des acteurs en région (partenaires impliqués) et les bénéficiaires finaux du dispositif - la méthode qualitative a été privilégiée. Pour comprendre les pratiques constitutives de l’expérimentation et les représentations qui les sous-tendent, nous avons principalement mobilisé la technique de l’entretien semi directif auprès des différentes parties prenantes: partenaires, ambassadeurs, bénéficiaires, acteurs de l’AIO. Ces entretiens ont été complétés d’analyses documentaires, d’observations de rencontres, réunions en comité technique, comité de pilotage ou autres types de rencontres (groupe de travail structures relais, réunion avec les organismes de formation). Complémentairement, par voie de questionnaire, nous nous sommes attachés à recueillir des données relatives à la perception du dispositif par les bénéficiaires (motivation à y entrer, effets identifiés, etc.) et aussi à mesurer leur satisfaction.
Ainsi, si l’ensemble de l’évaluation est nourrie par la partie qualitative, l’évaluation des effets perçus par les bénéficiaires croise les réponses au questionnaire et celle d’un entretien collectif réunissant cinq bénéficiaires en fin d’expérimentation sur la base du volontariat. L’analyse de la coordination se base sur l’exploitation des entretiens, sur certaines dimensions les réponses au questionnaire sont adjointes.
II. Enseignements de politique publique
1. Résultats de l’évaluation
Effets sur les publics

Tous volets confondus, les publics ciblés par l’expérimentation étaient les jeunes scolaires en classe de 3e de découverte professionnelle; les jeunes lycéens de terminale souhaitant s’orienter vers une filière professionnalisante; les jeunes sortant précocement du système éducatif sans qualification et les jeunes suivis par les missions locales bénéficiant d’un contrat d’accompagnement. Le volet actuellement le plus développé en nombre d’ambassadeurs est le volet Ambassadeurs métier. Aussi, les constats évaluatifs présentés dans cette partie seront centrés sur ce volet. S’ils sont à prendre avec précaution (taux de réponse 19%), les résultats du questionnaire montrent que les publics ayant eu recours au dispositif sont majoritairement des demandeurs d’emploi. Cette population constitue 63,6% des répondants. Par ailleurs, plus de moitié des répondants a plus de 25 ans (56,7%) et 12% déclare être sans diplôme.
Au regard des résultats d’évaluation, questionnaire et entretiens, l’attractivité du dispositif n’est pas en cause. Que ce soit côté ambassadeurs ou bénéficiaires interrogés, le projet suscite l’adhésion. Cependant, une des difficultés rencontrées par cette expérimentation tient aux responsabilités entrecroisées sur les publics scolaires, entre le Rectorat et le porteur de projet (la région) qui n’a pas de ce fait de capacité institutionnelle d’action pleine et entière. Tout l’enjeu repose sur la coordination de leurs actions.
Quant à l’utilité du dispositif, celle-ci est largement reconnue. Pour 94% des bénéficiaires, la rencontre ou l’échange a été utile pour l’obtention d’une « information concrète sur le métier » (1ère raison évoquée soit 57% des réponses) : débouchés, conditions de travail, avantages, contraintes, etc., autant d’informations que les bénéficiaires « n’auraient pas obtenues par ailleurs » (2nde raison évoquée, 50% des réponses); leur permettant de « confirmer le choix pour le métier » (30% des réponses), ou de « l’infirmer » (10% des réponses). Les effets perçus correspondent bien à la nature et au positionnement de l’outil tel que prévu par le porteur et ses partenaires.
Les résultats de l’évaluation font apparaître 1/ que le projet d’orientation avant la rencontre avec un ambassadeur diffère selon le niveau de formation. 2/ que plus ce niveau de formation est élevé, plus le projet d’orientation est avancé. Et 3/ que plus le projet est avancé, plus la rencontre ou l’échange avec l’ambassadeur sont sollicités. Dès lors, l’une des conditions pour garantir l’adhésion des moins diplômés au dispositif pourrait être d’accompagner la population de niveau de formation inférieur au baccalauréat dans la définition d’un projet d’orientation avant d’envisager une rencontre avec un ambassadeur. Se confirme ici le maillon essentiel que constituent les professionnels de l’AIO. Leur incontournable implication gagnerait sans doute à être appuyée par l’intervention du Service académique d'information et d'orientation (SAIO) aux cotés de la Délégation académique à l'enseignement technique (DAET) déjà impliquée dans l’expérimentation.
Gouvernance du projet et coordination d’acteurs

Le projet a bénéficié dès sa conception d’un portage politique régional et académique soutenu. Sur le volet communication, il faut noter le lancement officiel en janvier 2011 du réseau Ambassadeurs Métier, Formation, VAE, par Yanick SOUBIEN, 2ème Vice-président en charge de la Formation et de la Politique de l'emploi, avec la participation des organisations professionnelles et des autorités académiques. Sur le versant opérationnel, un poste de chargée de mission à temps plein a été attribué au projet.
Au service de la mise en cohérence des réseaux, différents leviers émergent des entretiens. En premier lieu, la non concurrence des dispositifs. Conçu pour être un outil complémentaire, et non en remplacement des outils existants, le dispositif étudié ne discrédite pas l’action des opérateurs de l’AIO. Le second gage de la qualité de la construction de l’action ressort de la clarté des objectifs et de leur perception relativement homogène. Cependant, la multiplicité des intérêts à coopérer et les registres d’implication différents constituent une difficulté récurrente à travailler dans un partenariat tripartite entre le Conseil régional, le Rectorat et les organisations professionnelles.
L’expérimentation inscrite au coeur de cette triangulation d’acteurs visait donc à réussir à transcender les logiques institutionnelles. Pour atteindre cet objectif, le porteur a pu s’appuyer d’une part sur des outils existants (telle la charte de l’orientation tout au long de la vie, signée avec l’Etat et les partenaires économiques), et une certaine habitude de travail en commun (telle la manifestation « Place aux métiers » qui mobilise chaque année ces mêmes partenaires autour de la découverte des métiers, etc.); et, d’autre part, sur les rencontres régulières qu’il générait et qui permettaient les ajustements nécessaires à la poursuite d’une collaboration qui ne soit pas que d’intention. La réussite du projet se signe par son institutionnalisation au sein du CPRDFP et des contrats d’objectifs.
Les résultats de l’évaluation montrent que l’expérimentation s’inscrit dans la lignée des voies d’amélioration de l’orientation scolaire et professionnelle pointées par de nombreux rapports publics. L’enjeu était d’améliorer l’information sur les métiers, faiblesse de l’orientation scolaire et professionnelle largement débattue. Le processus de coordination mis en oeuvre vise également à permettre d’aller vers une politique globale d’orientation tout au long de la vie, logique à l’oeuvre dans les autres pays de l’Union européenne. De par les contenus cognitifs et normatifs qu’il tisse et les réseaux d’acteurs qu’il implique, l’instrument peut être considéré comme un vecteur potentiel de changements.
2. Validité externe des résultats et perspectives de généralisation/essaimage

Le caractère expérimental de la démarche peut largement être affirmé. Le projet a été conçu et mis en oeuvre dans la temporalité d’une expérimentation. Aucun effet d’aubaine ni de substitution ne peut être relevé. De plus, sa dimension expérimentale tient à la nature de l’information délivrée d’une part, et tient d’autre part à la configuration des partenariats envisagés. Ici la découverte de l’entreprise se fait in situ. La rencontre avec un professionnel sur son lieu de travail accroît la dimension concrète de l’information délivrée. D’autre part, le projet, en définissant un cadre d’interactions entre acteurs publics et économiques privés, renforce le changement engagé dans la conduite de la politique considérée, celle de l’orientation. La création d’un instrument, le réseau « ambassadeurs » et son usage, montre qu’une certaine redéfinition des règles du jeu institutionnel est possible.
Comme toute expérimentation celle-ci s’appuie sur une dynamique de changement faite d’ajustements et d’apprentissages. In itinere, lors d’échanges informels avec le porteur nous rendions des résultats de nos observations. Ces échanges pouvaient être l’occasion de réajuster à la marge l’action en cours dans certaines de ses dimensions, reconnaissance des ambassadeurs, animation du réseau, etc. Plus formellement, à notre initiative, nous avons présenté un rapport d’évaluation intermédiaire au comité technique en novembre 2011 reprenant l’économie générale du projet depuis le lancement.
Pour faire vivre un projet similaire, des leviers et points de vigilance sont à relever. Parmi les premiers, pour l’implication des professionnels citons les contrats d’objectifs, les relations des professionnels avec les CFA, les formations de tuteurs et maîtres d’apprentissage. Parmi les seconds, relevons l’algorithme de recherche d’ambassadeurs sur le site dédié. Placer le secteur d’activité en clé d’entrée laisse échapper la transversalité de certains métiers et en laisse d’autres ignorés. Autre point de vigilance, la cohérence entre l’offre d’ambassadeurs métier et l’offre de formation, l’articulation entre l’offre d’ambassadeurs métier et l’offre d’ambassadeurs formation. Notons également que l’expérimentation entre en résonance avec ce que nous avons nommé « l’injonction de coordination » ou l’extrême valorisation des notions de réseau et de partenariat dans les politiques éducatives.
Conclusion

Les leviers dont il est fait état ici ne sont pas propres au territoire expérimental. Sur ceux-là, la transférabilité du dispositif peut s’appuyer. Au champ des difficultés à le mettre en oeuvre, le projet interroge les liens entre le Conseil régional, en charge de la formation professionnelle continue, de l’apprentissage et du développement économique et social du territoire; l’Etat, garant du droit à l’éducation; et les partenaires sociaux en charge du droit à l’emploi et à la qualification. Cette configuration prévaut dans l’ensemble des régions. L’expérimentation évaluée a engagé un peu plus d’horizontalité dans une politique jusqu’alors verticale et très sectorisée en France. Sur d’autres territoires, certains liens entre les acteurs de l’orientation existent, d’autres restent à construire ou à conforter. De leur configuration dépend l’inscription de ce type d’instrument dans les pratiques des acteurs.
De réir Véronique Simon. Ambasadóirí post, oiliúint, VAE. Net.Doc, Uimh 112, 2013, lch 77. An turgnamh, le tacaíocht na Comhairle Réigiúnach Íochtarach Normainn, atá dírithe chun feabhas a chur ar an eolas maidir le gairmeacha, laige athfhillteach na treoir oideachais agus gairme. Mar sin, tá sé ar bun le líonra de "ambasadóirí" inrochtana agus ar fáil ag a n-áit oibre nó oiliúint chun cur síos a gcuid gnó, taithí ghairmiúil gailf nó oiliúint i VAE. Ba iad an pobal a bhfuil an turgnamh mhic léinn óga sa rang 3 fionnachtain gairmoideachais, an deireadh an mac léinn scoile ard ar mian leo bogadh i dtreo professionalizing earnáil; óige go luath fágáil na scoile gan cháilíochtaí agus ina dhiaidh misin áitiúla óga. Níos mó...
20 juin 2013

Examen du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche au Sénat

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/2010/55/6/senat_160556.79.jpgA l'occasion de l’ouverture de la discussion en séance publique du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche devant le Sénat, mercredi 19 juin 2013, Geneviève Fioraso est revenue sur les grands objectifs du texte: améliorer la réussite étudiante, développer une véritable ambition pour la recherche.
C'est enfin une loi d'ouverture de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la société, sur les écosystèmes économiques, sociaux, culturels, institutionnels. Elle n'enferme pas l'enseignement supérieur sur lui-même. Ce qui compte, c'est bien l'avenir des jeunes, la formation tout au long de la vie des salariés, la qualité de toute la recherche, et nous avons besoin, pour eux, de toutes les compétences disponibles...
Le prestige d'une Nation, son rayonnement, sa place dans le monde, sa capacité à répondre aux grands défis du présent et à se projeter dans l'avenir se mesurent à la performance de son enseignement supérieur et de sa recherche. C'est cette conviction qui anime le gouvernement et qui porte le texte qui vous est présenté...
Cette loi a donc pour objectif d'inscrire la France dans le vaste mouvement de renforcement des capacités de formation et de recherche que nous observons à l'échelle internationale. C'est la stratégie des pays développés, c'est désormais aussi la stratégie des pays émergents. L'enseignement supérieur et la recherche y sont élevés au rang de priorité nationale, parce que ce sont devenus des avantages compétitifs déterminants, dans un monde où la connaissance est mondialisée. Ce monde bouge vite, nous devons nous adapter et parfois nous remettre en cause pour ne pas rester à l'écart...
Améliorer la réussite étudiante
La majorité précédente s'est contentée de faire de la "réussite étudiante" un slogan, et les 730 millions du plan "réussite étudiante" ont eu pour seul résultat un recul de 5% des résultats d'obtention de la licence en 3 ans, reculant de 37,5% à 33%. Selon la Cour des Comptes, le manque de pilotage et de suivi sont à l'origine de cet échec. Il y a donc un problème. Voilà pourquoi le gouvernement a voulu concentrer les 5 000 postes qui seront créés en 5 ans prioritairement au premier cycle. C'est un effort considérable dans un contexte budgétaire que tout le monde connaît, parce que l'amélioration de l'encadrement est une priorité pour lutter contre l'échec. Article entier...
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/2010/55/6/senat_160556.79.jpg Ar ócáid ​​na hoscailte ar an bplé i seisiún poiblí an dréacht-dlí ar an ardoideachas agus ar thaighde sa Seanad, Dé Céadaoin, 19 Meitheamh, 2013, d'fhill Genevieve Fioraso ar na príomhchuspóirí an téacs: feabhas a chur ar rath mac léinn, a fhorbairt uaillmhian fíor do thaighde. Níos mó...
20 juin 2013

Convention de partenariat entre l’URCA et l’Ordre des Architectes

http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-frc1/372959_238588272882356_833790808_q.jpgConvention de partenariat entre l’URCA et l’Ordre des Architectes en vue de la création de diplômes universitaires pour les professionnels
Jeudi 6 juin dernier, une convention a été signée au siège du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes de Champagne-Ardenne, (68 rue Léon Bourgeois à Châlons-en-Champagne), entre le Conseil National de l’Ordre des Architectes, le Conseil régional de l’Ordre des Architectes de Champagne-Ardenne et l’Université de Reims Champagne-Ardenne, en vue de la création de diplômes universitaires dans les domaines de l’architecture et à destination des professionnels.
Signée par Monsieur Lionel CARLI, Président du Conseil national de l’Ordre des architectes, Monsieur Patrick PLANCHON, Président Conseil régional Champagne-Ardenne de l’Ordre des architectes et Gilles BAILLAT, Président de l’Université de Reims Champagne-Ardenne, cette convention vise à promouvoir le rapprochement entre l’Ordre des architectes et l’Université de Reims Champagne-Ardenne sur les grands axes de développement de l’architecture, tout en permettant la personnalisation de l’offre de formation continue en fonction des besoins. Suite de l'article...
http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-frc1/372959_238588272882356_833790808_q.jpg Thursday, June 6, an agreement was signed at the headquarters of the Regional Council of the Order of Architects of Champagne-Ardenne (68 rue Léon Bourgeois in Chalons-en-Champagne) between the National Council of the Order of Architects, Regional Council of the Order of Architects of Champagne-Ardenne and the University of Reims Champagne-Ardenne, in the creation of university degrees in the fields of architecture and for professionals. More...
20 juin 2013

MOOC Research Underscores Importance of Engaged Participation (True Inside the Classroom Too, BTW)

http://hastac.org/files/imagecache/homepage_50/pictures/picture-79-873560aec16bee4b69793f2fa0fbd715.jpgBy Cathy Davidson. Steve Kolowich reports this morning on a new study of MOOC participation in Forums that suggests about 90% don't participate except by lurking---but those who do, and even better, those who actually engage in face to face conversations about the content of their MOOC courses, do much better on the tests than those who do not: http://chronicle.com/blogs/wiredcampus/mooc-students-who-got-offline-help-scored-higher-study-finds/44111. This is great news for all of us who believe in connected learning, where participation is important. It reminds everyone that participation is not "natural" or "easy" (even face to face) but that it matters. Read more...
19 juin 2013

Promotion du doctorat: les tâtonnements du gouvernement

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpgLe doctorat est le plus haut diplôme de l’enseignement supérieur, c’est le standard international qui atteste que son titulaire est un professionnel formé à et par la recherche. Le Président de la République lui-même a fait de la valorisation du doctorat dans la société française un des axes forts de sa politique d’enseignement supérieur et de recherche, déclarant lors de son allocution au Collège de France, le 5 février dernier « Comment accepter dans un grand pays comme le nôtre que le plus haut gradé dans l’enseignement supérieur – c’est-à-dire le docteur – soit aussi peu reconnu sur le marché du travail? […] l’Etat lui-même doit montrer l’exemple, il ne peut pas dire aux entreprises d’embaucher plus de docteurs et en même temps ne pas avoir des pratiques à la hauteur de cette ambition. »
Sur cette base, les députés ont amélioré la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche actuellement en discussion au Parlement en adoptant des amendements ouvrant l’accès aux grands corps de fonctionnaires aux docteurs ainsi que l’accès à l’ENA, à l’unanimité des groupes politiques et contre l’avis du Gouvernement.
Or un nouvel amendement gouvernemental déposé au Sénat aurait pour effet, s’il était adopté, d’annuler les avancées approuvées par les députés. La réécriture proposée reviendrait à se contenter de la situation actuelle et dégraderait la valeur du diplôme national en ne tenant compte que du statut contractuel de ces jeunes. Ceci illustre une fois de plus la puissance de la technocratie et des corporatismes sur le pouvoir politique!
Pour sortir la France de la récession, il faut investir dans la recherche, fondamentale et appliquée, dans l’enseignement supérieur, afin de permettre à la moitié d’une classe d’âge d’acquérir un diplôme du supérieur, seul rempart efficace contre le chômage. Mais il est aussi indispensable que la haute fonction publique, à l’image de nos homologues européens, s’enrichisse des qualités de rigueur des démarches scientifiques, et  prenne la mesure des enjeux que porte la recherche pour l’avenir de notre Nation. Les docteurs apporteront à la haute administration non seulement une culture de l’innovation, de la gestion de l’incertitude et de l’expertise scientifique, mais aussi une diversité disciplinaire, culturelle, sociale qui lui font encore défaut.
Le Président de la République l’a bien compris – et nous pensions que ces amendements au projet de loi traduisaient cette volonté.
Notre gouvernement ne saurait encourager la reconnaissance du doctorat par les branches professionnelles sans appliquer au secteur public une mesure nécessaire à sa modernisation et à la diversification du recrutement de ses cadres. Nous, présidents d’université, appelons solennellement les sénateurs à confirmer l’initiative des députés et repousser l’amendement gouvernemental, en montrant ainsi qu’ils participent à cette dynamique indispensable pour notre pays.
Télécharger le communiqué au format PDF.

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpg Is é an dochtúireacht an leibhéal is airde de ardoideachais, a bhfuil an caighdeán idirnáisiúnta a dheimhniú go bhfuil an sealbhóir i gairmiúil oilte agus taighde. Tá an Uachtarán na Poblachta é féin a rinne an cur chun cinn na dochtúireachta sochaí na Fraince i gceann de na príomhghnéithe i mbeartas taighde a cuid gníomhaíochtaí ardoideachais agus, ag lua ina óráid ag an gColáiste de France. Níos mó...
19 juin 2013

MOOC Research Initiative (MRI)

http://www.moocresearch.com/wp-content/uploads/2013/06/MOOC-logo-01.pngMOOC Research Initiative (MRI) is funded by the Bill & Melinda Gates Foundation as part of a set of investments intended to explore the potential of MOOCs to extend access to postsecondary credentials through more personalized, more affordable pathways. Grants will be made available in the range of $10,000 – $25,000. The grant is lead and administered by Athabasca University. The Bill & Melinda Gates Foundation supports Athabasca University and interested academic institutions through research grants to examine the efficacy of early MOOC models for various learner audiences and in a wide variety of contexts. Read more...
19 juin 2013

L'université technique d'Eindhoven reste la référence mondiale en matière de collaboration avec l'industrie

http://www.bulletins-electroniques.com/Resources/haut02pub01.pngPour la quatrième année consécutive, l'université technique d'Eindhoven (TU Eindhoven) se maintien au premier rang mondial en matière de collaboration avec l'industrie. C'est l'un des résultats du dernier classement du CWTS Leiden, le Centre for Science and Technology Studies de l'université de Leyde. Ce classement répertorie les 500 universités mondiales ayant la plus forte production scientifique selon une méthodologie qui prend en compte plusieurs indicateurs, dont celui de la collaboration avec l'industrie.
Sur l'ensemble des publications scientifiques réalisées en 2012, 15.6% d'entre elles ont été co-publiées avec un partenaire industriel. A titre de comparaison, en 2009 (pour les publications de l'année 2008) et alors que la TU Eindhoven était déjà en première place, ce pourcentage était de 10.5%; soit une amélioration d'environ 15% en quatre ans. Suite de l'article...
http://www.bulletins-electroniques.com/Resources/haut02pub01.png Don cheathrú bliain as a chéile, an Ollscoil Eindhoven Teicneolaíochta (TU Eindhoven) a choimeád ar bun ina cheannaire domhanda i dtéarmaí comhoibrithe leis an tionscal. Níos mó...
19 juin 2013

Many universities teach classes in English

http://www.thelocal.com/premiumjobs/media/img/logo.pngIn the latest instalment of My German Career, The Local spoke with Arpan Kava, who after coming to Berlin to do a Masters degree in engineering, stayed for the career opportunities.
In the latest instalment of My German Career, The Local spoke with Arpan Kava, who, after coming to Berlin to do a Masters degree in engineering, stayed for the career opportunities.
Originally from India, Kava arrived in Germany in 2010 and has been here ever since. Lucky enough to be offered a job in his desired industry at steel giant ThyssenKrupp, he is now based in Bremen.
Where are you located and what do you do?
I live in Bremen and work as a project engineer and site manager at ThyssenKrupp.
What brought you to Germany and how long have you been here?
Germany was not my first choice for studying abroad because of the language barrier. Initially I wanted to do my Masters in Mechanical Engineering in the United States. Later on though, I discovered through a DAAD (German Academic Exchange Service) seminar that Germany would be best for my career because of the huge opportunities in the field of engineering and that its universities offer courses in English. Read more...
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