Promotion sociale, qualification professionnelle, adaptation au changement des techniques de son métier, perfectionnement des connaissances, développement personnel, reconversion… les objectifs dévolus à la formation, une fois entré dans la vie active, sont très variés.
Et les modalités de cette formation dite continue également : cours classique, stage, enseignement à distance …
Tout dépendra en fait de votre situation et de votre projet.
Si vous êtes demandeur d'emploi, vous pourrez vous former dans le cadre d'un stage conventionné par le Conseil régional ou Pôle emploi, ou d'un contrat de formation en alternance. Les licenciés économiques peuvent aussi accéder à des périodes de formation, à un bilan de compétences ou une VAE (validation des acquis de l'expérience).
Si vous êtes salarié, vous pourrez suivre une formation à l'initiative de votre employeur, essentiellement dans le cadre du plan annuel prévu par l'entreprise, ou de votre propre initiative en mobilisant différents dispositifs : CIF (congé individuel de formation), DIF (droit individuel à la formation)... Il en va de même pour les fonctionnaires, même si les actions individuelles de formation ne sont pas totalement identiques dans leur forme et leur durée à celles en vigueur dans le secteur privé.
Ainsi, les salariés du secteur privé disposent d'un droit individuel à la formation (ou DIF), un capital de 20 heures de formation acquis chaque année et cumulable. Il s'ajoute au plan de formation que décide chaque année leur employeur en fonction de ses priorités et au congé individuel de formation (CIF). Tous ces cursus et actions de formation peuvent déboucher sur un diplôme, un titre professionnel, un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou une qualification reconnue par une convention collective. La plupart de ces certifications professionnelles sont recensées dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Ce répertoire permet aussi d'identifier le niveau de qualification correspondant à chaque diplôme, c'est-à-dire le niveau recherché par un recruteur. Sur le marché de l'emploi, cinq niveaux ont été identifiés :
- niveau V (CAP),
- niveau IV (bac, bac professionnel, brevet professionnel, brevet de technicien),
- niveau III (bac + 2 , par exemple un BTS, ou un DUT),
- niveau II (bac + 3 soit le niveau de la licence),
- niveau I (bac + 5, ce qui correspond à un diplôme d'ingénieur ou un master).
Les autres travailleurs (agriculteurs, artisans, commerçants, travailleurs indépendants, professions libérales) peuvent également s'engager dans des études ou des stages grâce aux contributions qu'ils versent aux organismes chargés de collecter les fonds dévolus à la formation.