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Formation Continue du Supérieur

28 avril 2014

Signature d'accords entre la France et la Tunisie

A l'issue de la visite de l'incubateur Agoranov, deux accords de coopération ont été signés entre la France et la Tunisie en présence de monsieur Mehdi Jomaa, Chef du gouvernement de la République de Tunisie, en déplacement en France.
Lundi 28 avril, Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a accueilli, à l'incubateur Agoranov, monsieur Mehdi Jomaa, Chef du Gouvernement de la République de Tunisie, en déplacement en France pour un voyage officiel de trois jours. A l'occasion de cette visite, Geneviève Fioraso a présidé à la signature de deux accords avec son homologue, Monsieur Taoufik Jelassi, ministre de l'enseignement supérieur et des technologies de l'information et de la communication :

  • Le premier accord, que la Ministre a signé avec le ministre tunisien de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie de l'information et de la communication et l'incubateur Agoranov, va renforcer les échanges de bonnes pratiques entre incubateurs tunisiens et français pour favoriser la création d'entreprises innovantes issues de la recherche. Fondé en 2000 par l'Université Pierre et Marie Curie, Paris Dauphine, l'E.N.S. et Paris Tech, rejointes en 2010 par l'INRIA, Agoranov est un incubateur public d'entreprises de technologies innovantes. Depuis 13 ans, Agoranov a incubé 238 projets, qui ont donné lieu à la création de plus de 210 entreprises, avec près de 2400 emplois et levé plus de 270 millions d'euros de fonds privés. 
  • Le deuxième accord vient renouveler et étendre le partenariat entre l'école d'ingénieurs, ENSTA - Paris Tech et l'école nationale des Ingénieurs Tunisiens (ENIT). L'accord initial, signé en 2010, a permis la création d'une filière "Techniques Avancées" à l'ENIT, au sein de laquelle les étudiants effectuent trois semestres en Tunisie avec des enseignants tunisiens et de l'ENSTA Paris Tech et trois semaines à l'ENSTA Paris Tech. Cette coopération est aujourd'hui étendue aux niveaux master et doctorat.

Sur le plan scientifique, la France est le premier partenaire de la Tunisie pour les coopérations entre laboratoires et les publications scientifiques. Avec près de 12 000 étudiants tunisiens accueillis chaque année dans l'enseignement supérieur français, la Tunisie représente la quatrième communauté d'étudiants étrangers en France. Voir l'article...

28 avril 2014

L’alliance européenne pour l’apprentissage

L’alliance européenne pour l’apprentissageL’alliance européenne pour l’apprentissage. N° de catalogue : KE-04-14-287-FR-N. Télécharger le PDF Deutsch English français.
Pourquoi remettre l’apprentissage à l’ordre du jour?
Alliant enseignement et formation professionnels (EFP) à l’école et en entreprise, l’apprentissage conduit à une qualification reconnue à l’échelle nationale. Grâce à l’expérience professionnelle certifiée et à l’acquisition des compétences inhérentes à ce dispositif, il est prouvé que l’apprentissage améliore sensiblement les perspectives d’emploi durable des jeunes. Dans les pays dans lesquels l’apprentissage est bien ancré, tels que l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark et les Pays-Bas, la transition entre l’école et la vie professionnelle se voit grandement facilitée. Or, le type de programmes d’apprentissage proposés et la proportion de jeunes placés en apprentissage varient fortement d’un État membre à l’autre. Les systèmes d’EFP dotés d’une composante de formation par le travail de qualité s’avèrent particulièrement efficaces pour produire les compétences professionnelles adéquates. Grâce à une collaboration étroite entre les écoles et les entreprises, les exigences des employeurs peuvent influencer directement les compétences acquises par les jeunes apprentis.
Compte tenu des répercussions redoutables de la crise économique sur les jeunes, à l’origine de taux de chômage des jeunes sans précédent aux quatre coins de l’Union, les bienfaits de l’apprentissage bénéficient d’un regain d’attention. Si la réforme de l’apprentissage compte parmi ses effets à long terme une compétitivité accrue et une meilleure mise en correspondance des compétences des jeunes et des besoins du marché du travail, elle peut également contribuer à endiguer à court terme les taux élevés de chômage des jeunes. Des estimations fondées sur des données entre pays indiquent qu’un recours accru à l’apprentissage chez les jeunes est corrélé à un taux d’emploi des jeunes (de 15 à 24 ans) plus élevé et à un taux de chômage des jeunes plus faible. Par conséquent, intensifier l’offre et la qualité des contrats d’apprentissage s’inscrit dans l’approche suivie par l’Union pour endiguer le chômage des jeunes, notamment aussi dans la mise en oeuvre de programmes de garantie pour la jeunesse.
L’alliance européenne pour l’apprentissage
L’alliance européenne pour l’apprentissage a été lancée le 2 juillet 2013 à l’occasion du concours WorldSkills, qui s’est tenu à Leipzig, en Allemagne. Elle vise à renforcer la qualité, l’offre et l’attrait de l’apprentissage en Europe et à faire évoluer les mentalités à l’égard de ce type de formation. L’alliance est une plateforme qui rassemble des acteurs clés des secteurs de l’emploi et de l’éducation dans l’optique de coordonner et d’améliorer les différentes initiatives qui permettront d’aboutir à des programmes fructueux fondés sur l’apprentissage. Parmi les étapes politiques importantes, citons la déclaration conjointe des partenaires sociaux européens, de la présidence lituanienne du Conseil de l’Union européenne et de la Commission européenne lors du lancement officiel, ainsi qu’une déclaration du Conseil sur l’alliance européenne pour l’apprentissage adoptée par le Conseil EPSCO le 15 octobre 2013.
Transfert ciblé de connaissances et soutien à la réforme des systèmes d’apprentissage
Dans ce volet de l’alliance, la Commission simplifie le transfert de connaissances par différentes mesures. En juin 2013, une première étape a consisté en la publication d’orientations sur la formation par le travail en Europe dans l’enseignement et la formation professionnels initiaux. Actuellement, la Commission apporte son concours à des aspects thématiques spécifiques, par l’intermédiaire d’un service d’orientation ciblé qui inclut également des ateliers paneuropéens ou par pays, tels qu’un séminaire sur les méthodes d’évaluation pour les programmes d’apprentissage qui s’est tenu les 4 et 5 février 2014. Au titre du programme pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, 29 agences nationales prennent part à l’analyse des résultats et des produits du projet, afin de constituer une boîte à outils en ligne à l’attention des parties prenantes qui développent des formations par le travail, y compris des apprentissages. En outre, un examen par les pairs réunissant plusieurs directions générales sur le thème de l’éducation et de la formation a facilité les enseignements mutuels entre les États membres au mois de novembre 2013, et un nouveau groupe de travail sur l’EFP a débuté ses activités en mars 2014. L’alliance alimente en outre le débat renouvelé sur les apprentissages de qualité au sein des forums internationaux. La Commission et six États membres de l’Union ont ainsi participé en décembre 2013 à un atelier sous-régional consacré à l’apprentissage, sous l’égide de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Promouvoir les bienfaits de l’apprentissage
Les entreprises qui engagent des apprentis peuvent s’attendre à enregistrer un retour net sur leur investissement, soit durant l’apprentissage même, soit peu de temps après, en engageant un travailleur parfaitement formé. De leur côté, les étudiants et apprentis en EFP pourront acquérir des compétences de travail très utiles dans un environnement professionnel, ce qui leur garantit un degré accru d’employabilité à l’avenir. À long terme, ces programmes devraient contribuer à augmenter les recettes fiscales, à diminuer les prestations d’aide sociale et à renforcer l’inclusion sociale de tous les citoyens.
La Commission a souligné la valeur ajoutée que les programmes d’apprentissage peuvent apporter; un examen des dispositifs d’apprentissage et de stages de l’UE-27 entre 2007 et 2013 et de leurs incidences sur le marché du travail, de même qu’un «Manuel à l’intention des décideurs politiques» y ont contribué. Qui plus est, l’examen de la littérature réalisé par le réseau européen d’experts en économie de l’éducation (EENEE) au sujet du retour sur investissement de l’apprentissage pour les entreprises représente un autre outil de choix à l’heure de promouvoir les programmes d’apprentissage dans l’Union européenne. En 2014, la Commission participe avec l’OCDE à des études devant permettre de mieux cerner la formation par le travail, y compris les coûts et avantages de l’apprentissage.
La garantie pour la jeunesse et l’apprentissage
Forts de leurs avantages substantiels, les apprentissages font partie intégrante de la garantie pour la jeunesse. La recommandation du Conseil d’avril 2013 appelait les États membres à veiller à ce que tous les jeunes de moins de 25 ans aient accès à une offre de qualité en matière d’emploi, de formation complémentaire, d’apprentissage ou de stage dans les quatre mois suivant la fin de leur scolarité ou la perte de leur emploi. Des programmes d’apprentissage de qualité, intégrant une formation par le travail et un enseignement à l’école, constituent un facteur important de la réussite de la garantie pour la jeunesse. La réforme de l’apprentissage est l’une des étapes cruciales du calendrier d’exécution de la garantie pour la jeunesse à long terme. Ce constat transparaît d’ailleurs dans les conseils formulés par la Commission tant dans la phase de planification qu’après la soumission par les États membres de leurs plans de mise en oeuvre de la garantie pour la jeunesse.
Pour offrir un apprentissage de qualité, différents facteurs entrent en jeu. La durée de l’apprentissage doit permettre à l’intéressé d’acquérir des compétences significatives et d’accumuler de l’expérience. En outre, un apprentissage certifié par une qualification reconnue à l’échelle nationale contribue à en accroître la valeur. Pour adapter véritablement les programmes d’apprentissage aux besoins du marché du travail, il est fondamental de nouer des partenariats avec les partenaires sociaux au niveau de la conception, de la mise en oeuvre et de la gestion des apprentissages, de même qu’avec d’autres parties prenantes pouvant être, le cas échéant, des intermédiaires tels que les chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat et les organisations professionnelles et sectorielles. L’apprentissage doit impérativement être perçu comme une mesure préventive de lutte contre le chômage des jeunes à moyen et à long terme. Il importe de mettre en oeuvre la réforme structurelle nécessaire pour concrétiser cette volonté. Dans ce contexte, il est essentiel d’établir des mécanismes de suivi et d’évaluation pour veiller à l’efficacité et à l’utilité constantes des programmes d’apprentissage.
Le financement de la réforme de l’apprentissage et des initiatives en la matière
Si l’Union prévoit une enveloppe financière significative pour les actions prises dans ce domaine, il faut, pour garantir un impact réel, que les États membres accordent une place prioritaire aux mesures en faveur de l’apprentissage dans leurs budgets nationaux. Le Fonds social européen (FSE) peut contribuer à soutenir la réforme de l’apprentissage et les initiatives visant à intensifier l’offre et la qualité de l’apprentissage. Un service d’orientation sur mesure relatif à la planification des dispositifs d’apprentissage et de stages a été mis sur pied, et peut également servir à améliorer l’utilisation stratégique du FSE. En outre, un financement dans le cadre de l’initiative pour l’emploi des jeunes peut également soutenir l’apprentissage, à titre d’aide directe ciblant les jeunes sans emploi et ne suivant ni études ni formation. Cette enveloppe de 6,4 milliards d’euros* vient en aide aux régions affichant un taux de chômage des jeunes (de 15 à 24 ans) de 25 % ou plus. Le programme Erasmus+ finance quant à lui des expériences de formation à l’étranger pour les étudiants, les apprentis et les formateurs de l’EFP. Il apporte également son concours financier à des partenariats stratégiques entre les prestataires de services d’éducation et de formation et les entreprises, de même qu’aux initiatives de réforme destinées à consolider les programmes d’apprentissage.
Futures actions de la Commission en faveur de l’apprentissage
• La Commission suivra les recommandations par pays en matière d’apprentissage à travers le processus annuel du semestre européen, notamment par l’analyse des plans de mise en oeuvre de la garantie pour la jeunesse et par le suivi des engagements pris au titre de l’alliance européenne pour l’apprentissage. Les rapports du Cedefop sur les systèmes d’EFP par pays mettront en évidence les progrès accomplis dans ce domaine.
• Le service d’orientation sur mesure sur les dispositifs d’apprentissage et de stages est disponible jusqu’en décembre 2014, de même que les cours et les activités de promotion organisés dans différents États membres.
• Le groupe de travail Éducation et formation 2020 sur l’EFP, qui fait partie de la méthode ouverte de coordination, facilite le dialogue entre les représentants des États membres, en vue d’encourager les échanges et de préparer des orientations sur les défis propres à l’apprentissage et à la formation par le travail. Il aborde des questions telles que la gouvernance et les cadres réglementaires, l’aide aux PME, les formateurs en entreprise et la qualité.
• Un appel ouvert à propositions cible les autorités nationales chargées des apprentissages s’inscrivant dans le système d’enseignement et de formation professionnels initiaux. Cela doit les aider à préparer et à mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour établir des systèmes d’apprentissage ou les revoir.
• Une conférence européenne sur l’apprentissage aura lieu les 7 et 8 mai 2014 à Thessalonique, sous l’égide du Cedefop. Elle facilitera la mise en correspondance des pays ayant des besoins de formation avec les pays qui proposent un appui en la matière.
Liens utiles
Alliance européenne pour l’apprentissage
http://ec.europa.eu/apprenticeships-alliance
Ligne d’assistance de l’alliance pour l’apprentissage
eafa@ec.europa.eu
Emploi des jeunes
http://ec.europa.eu/social/youthemployment
Coopération européenne en matière d’enseignement et de formation professionnels
http://ec.europa.eu/education/lifelong-learning-policy/vet_en.htm
Service d’orientation sur mesure sur les dispositifs d’apprentissage et de stages
http://ec.europa.eu/social/youthtraining
Groupe LinkedIn sur l’apprentissage en Europe
http://bit.ly/esfnetwork.

28 avril 2014

Lancement d'Erasmus+ à Berlin

Go to EUROPA homepage. EUROPA logoLancement d'Erasmus+ à Berlin
Erasmus+, le nouveau programme de financement de l'UE pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport, sera lancé demain (24 avril) à Berlin par Mme Androulla Vassiliou, commissaire européenne à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, et Mme Johanna Wanka, ministre fédérale de l'éducation et de la recherche. Erasmus+ sera doté d'un budget total de 14,7 milliards € pour les sept prochaines années, soit 40 % de plus que les programmes précédents. Il permettra d'accorder des bourses à plus de quatre millions d'Européens désireux d'étudier, de se former, d'acquérir une expérience professionnelle ou de travailler bénévolement à l'étranger. Près de 600 000 Allemands devraient bénéficier de bourses dans le cadre d'Erasmus+ d'ici à 2020.
«Investir dans l'éducation et la formation est le meilleur choix que nous puissions faire pour l'avenir de l'Europe et sa jeunesse. L'expérience internationale acquise grâce à Erasmus+ stimulera les compétences et l'employabilité des participants. Le nouveau programme permettra également de financer des mesures visant à améliorer la qualité de l’enseignement et de la formation à tous les niveaux, pour que l’Europe soit en mesure de concurrencer les meilleurs dans le monde et de contribuer à la création d’emplois et à la croissance. Je suis heureuse de constater que les pouvoirs publics allemands, de même que les chambres d'industrie et d'artisanat, s'emploient activement à partager leur expérience positive en matière d'enseignement professionnel, en particulier, avec d'autres pays européens et qu’ils soutiennent notre Alliance européenne pour l'apprentissage. Je tiens aussi à souligner le rôle essentiel des Länder qui contribuent à rapprocher Erasmus+ des citoyens et qui font de l'Europe une réalité sur le terrain» a déclaré Mme Vassiliou.
Erasmus+ s'appuie sur le succès des programmes Erasmus et Leonardo da Vinci, qu'il englobe tout en ayant une portée plus large. Il encourage les étudiants universitaires à participer à des échanges, mais offre également plus de possibilités de stages permettant d’acquérir une expérience professionnelle à l’étranger – objectif fortement soutenu par l'Allemagne.
Qui sont les bénéficiaires d'Erasmus+ en Europe?
Deux millions d'étudiants de l'enseignement supérieur pourront étudier ou se former à l'étranger, 450 000 places de stage étant disponibles;
650 000 apprentis et étudiants de l’enseignement professionnel recevront une bourse pour étudier, se former ou travailler à l'étranger;
800 000 enseignants, formateurs, membres du personnel éducatif et animateurs de jeunesse pourront enseigner ou se former à l’étranger;
200 000 étudiants de master effectuant un cycle complet d'études dans un autre pays bénéficieront de garanties de prêts;
plus de 25 000 étudiants recevront des bourses pour suivre des programmes de master communs (ce qui implique d'étudier dans au moins deux établissements d'enseignement supérieur à l'étranger);
plus de 500 000 jeunes pourront faire du bénévolat à l'étranger ou participer à des échanges;
125 000 écoles, établissements d'enseignement et de formation professionnels, établissements d'enseignement supérieur, établissements de formation des adultes, organisations de jeunesse et entreprises recevront des fonds pour établir 25 000 «partenariats stratégiques» destinés à promouvoir les échanges d'expérience et la création de liens avec le monde du travail;
3 500 établissements d'enseignement et entreprises bénéficieront d'une aide pour créer plus de 300 «alliances de la connaissance» et «alliances sectorielles pour les compétences» afin d'améliorer l'employabilité et de stimuler l'innovation et l'esprit d'entreprise;
600 partenariats transnationaux dans le domaine du sport, notamment des événements européens à but non lucratif, bénéficieront aussi d'un financement.
Qui sont les bénéficiaires d'Erasmus+ en Allemagne?
Entre 2007 et 2013, plus de 380 000 étudiants, jeunes, enseignants, formateurs et animateurs de jeunesse ont participé aux programmes de l'UE «Éducation et formation tout au long de la vie» et «Jeunesse en action» en Allemagne. On estime que près de 600 000 personnes pourraient bénéficier d'Erasmus+ dans ce pays au cours des sept prochaines années.
En 2014, l'Allemagne recevra près de 165 millions € au titre d'Erasmus+, soit une hausse de 11 % par rapport au montant obtenu en 2013 dans le cadre des programmes «Éducation et formation tout au long de la vie» et «Jeunesse en action». Il est prévu que le montant octroyé à l'Allemagne augmente chaque année jusqu’en 2020. Les Allemands peuvent également bénéficier de l’action Jean Monnet pour des études sur l’intégration européenne menées dans des établissements d’enseignement supérieur et pour des projets transnationaux liés au sport.
Contexte
Le lancement d'Erasmus+ intervient alors que l’Europe compte 26 millions de chômeurs, dont près de 6 millions sont des jeunes. Dans le même temps, plus de deux millions de postes restent vacants en Europe et un tiers des employeurs affirment éprouver des difficultés à recruter du personnel possédant les compétences requises. Erasmus+ contribuera à remédier à cette pénurie de compétences en offrant des possibilités d'étudier, de se former ou d'acquérir de l'expérience à l'étranger.
Les étudiants et apprentis ayant eu l'occasion d'étudier ou de se former à l'étranger sont aussi plus enclins à vouloir travailler à l'étranger ultérieurement, ou plus susceptibles d'être à même de le faire, ce qui améliore leurs perspectives professionnelles à long terme.
Parallèlement aux possibilités de mobilité des personnes, le programme renforcera également la qualité et la pertinence des systèmes européens d'éducation, de formation et de jeunesse en soutenant la formation du personnel éducatif et des animateurs de jeunesse, ainsi qu'en renforçant les partenariats entre les établissements d'enseignement et les employeurs.
Le budget de 14,7 milliards € tient compte des prévisions d'inflation. Des fonds supplémentaires devraient être affectés à l'appui administratif et aux échanges dans l'enseignement supérieur avec des pays hors UE. La décision relative au montant des fonds supplémentaires mis à disposition devrait être confirmée dans le courant de 2014.
Erasmus+ comprend pour la première fois un soutien au sport. Le budget prévu, de quelque 265 millions € sur sept ans, contribuera à lutter contre les menaces transfrontières que sont, notamment, les matches truqués et le dopage. Il soutiendra également des projets transnationaux faisant intervenir des organisations actives dans le domaine du sport de masse et favorisant, par exemple, la bonne gouvernance, l'égalité hommes-femmes, l’inclusion sociale, les doubles carrières et l’activité physique pour tous.
Pour en savoir plus
Erasmus+
Erasmus+ Foire Aux Questions (MEMO/13/1008 19/11/2013)
Commission européenne: Education and training
Commission européenne: Jeunesse
Alliance européenne pour l'apprentissage
Site web de Mme Androulla Vassiliou
Androulla Vassiliou @VassiliouEU. Voir l'article...

28 avril 2014

Evolution des métiers et compétences

http://p5.storage.canalblog.com/52/11/1154600/95723779.jpegPar GIP Alfa Centre (ORFE/cc). Repérer les spécificités de notre territoire et les enjeux à prendre en compte.
Bien que très utile, l’analyse des données passées (statistiques communes et analyse des parcours) ne nous permet pas systématiquement de repérer les spécificités de notre territoire et les enjeux à prendre en compte.
L’ORFE propose donc cet axe de développement avec pour objectif de renforcer son approche de l’analyse des mutations économiques tout en s’inscrivant dans une démarche d’analyse dynamique afin de dégager les tendances à l’œuvre et de repérer les potentialités régionales.
OAD Secteur (Outil d'Aide à la Décision)
L’Observatoire de la relation emploi formation a réalisé 5 Outils d'Aide à la décision en région Centre. 4 secteurs spécifiques de l’industrie manufacturière et le secteur de la construction. Retrouvez les chiffres, les constats et les enjeux dans les OAD :
    - OAD Fabrication d’équipements électriques
    - OAD Fabrication de produits électroniques informatiques et optiques
    - OAD fabrication de machines et équipements
    - OAD Métallurgie et fabrication de produits métalliques
    - OAD Construction. Voir l'article...

28 avril 2014

Un projet de volontariat en Europe : le SVE ?

http://storage.canalblog.com/52/11/1154600/95723779.jpegService Volontaire Européen du programme européen jeunesse en action avec l’association STAJ Touraine
Informations et témoignages sur le Service Volontaire Européen du Programme Européen Jeunesse en Action, missions de 2 à 12 mois dans un des 33 pays, pour des jeunes de 18 à 30 ans.
Avec l’association STAJ Touraine.
Information complémentaire au 02 47  64 69 13 ou fdbij37@wanadoo.fr
Inscription souhaitée préalable. Voir l'article...

28 avril 2014

Millennial Survey 2014 - Ce que la Génération Y attend de l’entreprise

Pour la 3e année consécutive, le cabinet dévoile les conclusions de la Millennial Survey, une étude visant à cerner les attentes et les aspirations des futurs leaders issus de la Génération Y. S’appuyant sur un panel de plus de 7 800 personnes nées après 1983, dans plus de 26 marchés à travers le monde, le résultat est sans appel : 70 % de ceux que l’on nomme les « Millennials », ne s’identifient pas au modèle traditionnel de l’entreprise et se verraient plutôt travailler à leur compte. Un jugement surtout partagé par les pays émergents, et sans doute moins vrai dans les marchés dits « développés », où ils ne sont « que » 52 % à envisager un travail libéral. A l’origine de ce phénomène : des entreprises qui n’innovent pas assez, des thématiques sociales et éthiques trop en retrait et un manque de développement personnel.

28 avril 2014

À l’heure des « Y », faut-il tout revoir dans l’enseignement et l’entreprise ?

http://www.headway-advisory.com/blog/wp-content/themes/headway/images/logo.jpgBlog Headway - Olivier Rollot. Observatoire des jeunes générations à l’Edhec, chaire KPMG Génération Talents à l’Essca, étude Millenial Survey (« Ce que la génération Y attend de l’entreprise ») chez Deloitte, les entreprises comme les grandes écoles s’emparent chaque jour un peu plus de ce sujet que sont les jeunes générations, ces jeunes nés après 1981 qu’on appelle les Y et maintenant les Z. «Des sondages montrent que 72% des jeunes ont l’intention de quitter leur entreprise dans les trois ans. Des départs qui représentent un coût très élevé pour les entreprises qui ont besoin de comprendre leurs plus jeunes salariés pour les retenir», explique Anne Zuccarelli, directrice entreprises et carrières de l’Edhec. Suite...
28 avril 2014

EASQ – European Area of Skills and Qualifications

'Learning outcomes are here to stay but a lot of work remains to be done'. The latest issue of the magazine includes interesting articles on the ECVET network's life and on the latest developments on ECVET.
EASQ – European Area of Skills and Qualifications
The European Commission has launched a consultation on the European Area of Skills and Qualifications. This on-line consultation contains seven groups of issues - your active collaboration will help to inform the future of the European Area of Skills and Qualifications.
This public consultation remains open until 15.04.2014 and respondents are invited to fill the electronic questionnaire on the website: http://ec.europa. eu/dgs/education_culture/more_info/ consultations/skills_en.htm The European Commission is collecting perspectives from stakeholders such as governmental bodies, education and training providers, employers, federations of employers, trade unions, workers, public and private em - ployment services, chambers of industry, commerce and skilled crafts, qualification authorities, guidance services, youth work organisations, voluntary sector organisations and individual learners, teachers, trainers and experts. This will help to identify the problems faced by learners and workers in relation to the transparency and recognition of their skills and qualifications when moving wit - hin and between EU Member States; the adequacy of the related European policies and instruments; and the potential benefits of developing a “European Area of Skills and Qualifications”. The consultation covers a broad range of topics such as:
• How to place a stronger focus on higher and more relevant skills;
• Further strengthening the links between education/training, mobility and the labour market;
• Adapting to internationalisation trends
• Ensuring overall coherence of the European instruments and policies and further implementing the learning outcomes approach;
• Ensuring clarity of rules and procedures for the recognition of skills and qualifications for further learning;
• Increasing the focus on quality assurance;
• Providing learners and workers with a single access point to obtain information and services supporting a European Area of Skills and Qualifications. See more in ECVET Magazine No 18 (March 2014)...

28 avril 2014

ESCO – European Skills, Competences, Qualifications and Occupations

'Learning outcomes are here to stay but a lot of work remains to be done'. The latest issue of the magazine includes interesting articles on the ECVET network's life and on the latest developments on ECVET.
ESCO – European Skills, Competences, Qualifications and Occupations.
ESCO is the multilingual classification of European Skills, Competences, Quali - fications and Occupations. It identifies and categorises skills and competences, qualifications and occupations relevant for the EU labour market and education and training in 25 European languages. This facilitates cooperation between countries and supports the mobility of learners between countries and systems. The system provides occupational profiles shows links between occupations, skills, competences and qualifications. ESCO has been developed in an open IT format and is available for everyone to use free of charge.
It is an important instrument in the VET European panorama as it bridges the gap between the world of education and training and the labour market by introducing a standard terminology for occupations, skills, competences and qualifications. ESCO, as a standardised terminology, will make it easier to describe how occupations, skills, competences and qualifications are linked and connect to each other. ESCO developments reflect the on-going shift to learning outcomes taking place across Europe. The learning outcomes approach sets out what a jobseeker knows, understands and is able to do on completion of a learning process. It offers an alternative to the traditional emphasis on learning inputs (where a qualification is judged according to time spent in education, subjects studied and the location of the learning). These learning outcomes are commonly defined in terms of knowledge, skills and competences and this creates shared basic terminological principles to underpin ESCO. This shared terminology will facilitate dialogue between labour market and education and training stakeholders. To find out more about ESCO please follow this link: https://ec.europa.eu/esco/home. See more in ECVET Magazine No 18 (March 2014)...

28 avril 2014

Thematic Seminars ‘Learning Outcomes’ and ‘Teachers and Trainers’

'Learning outcomes are here to stay but a lot of work remains to be done'. The latest issue of the magazine includes interesting articles on the ECVET network's life and on the latest developments on ECVET.
By Thierry Lefeuvre, ECVET TEAM. Thematic Seminars ‘Learning Outcomes’ and ‘Teachers and Trainers’.
The first session in Catalonia in February 2014 launched this innovative approach to the thematic seminar. It included presentations on the topics of study, brief presentations on national systems by the participants and discussions in workshops to formalise a series of conclusions. The involvement of the participants is central to the seminar and from this point of view the success was total.
From the discussions two points of agreement emerged: the agreement of supporting the employability of learners in all systems but a more balanced opinion on the objective of responding to the immediate needs of employers. One discussion point was the importance of 'soft skills' appeared. Their importance was not in doubt, but they were insufficiently taken into account in training and assessments because of the difficulty of expressing them in terms of assessable learning outcomes when they relate to individuals’ behaviour.
National realities and cultures have an impact on the expectations of profes - sional training systems e.g. in the training or learning assessment strategies. Of course, in these seminars no judg - ments are made on any particular system. The goal is to identify how learning can foster dialogue and understanding; and create transparent systems which are positive and encourage a lifelong process of recognition, transfer and accumulation of learning. See more in ECVET Magazine No 18 (March 2014)...

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