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Formation Continue du Supérieur

6 septembre 2012

Préparation du Contrat de génération

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Après les emplois d’avenir, dont l’examen au Parlement commence la semaine prochaine, le contrat de génération a fait l'objet d'une communication au conseil des ministres du 5 septembre 2012.
Un document d’orientation cadrant le dispositif a été adressé aux partenaires sociaux qui devraient engager une négociation le plus rapidement possible sur ses modalités d'application: nature des engagements, accompagnement des jeunes, tutorat, ouverture du dispositif aux chefs d'entreprise âgés, durée des accords d'entreprise, articulation avec les accords de branche... Un projet de loi sera ensuite présenté, fin 2012 à l’issue de cette négociation; l'objectif étant une entrée en vigueur du contrat de génération début 2013.
Ce contrat sera un outil pour favoriser simultanément emploi des jeunes et emploi des seniors dans les entreprises, tant quantitativement (embauches de jeunes, accroissement du taux d’emploi des seniors) que qualitativement (favoriser l’insertion en CDI, transférer les compétences,…). La mise en oeuvre sera adaptée aux différentes tailles d’entreprise.
Les entreprises de 300 salariés et plus auront l'obligation de négocier un accord collectif sur la mise en oeuvre de ces contrats; le maintien des allègements de cotisations « bas salaires » (exo Fillon) et la non pénalité pour défaut d'accord senior étant conditionnés par la signature de cet accord avant le 30 septembre 2013. L'accord d’entreprise devra préciser la stratégie et les engagements partagés sur l’emploi des jeunes et des seniors, et la transmission des compétences au sein de l’entreprise. Il absorbera l'accord seniors existant et auquel il se substituera.
Dans les entreprises de moins de 300 salariés, un accord collectif pourra aussi être signé, mais le dispositif pourra être mobilisé avec la simple signature d'un contrat de génération individualisé entre le jeune, le senior et l’entreprise, assorti d’une aide forfaitaire (exo de charges patronales d'environ 4000 €/an s'ajoutant à l'exo Bas salaires) pour chaque jeune (16-25 ans) recruté en CDI pendant 3 ans et pour le salarié de 57 ans et plus maintenu en entreprise jusqu’à l’âge de la retraite.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)After the jobs of the future, consideration of Parliament begins next week, the generation contract has been a communication to the Council of Ministers on 5 September 2012.
A guidance document framing the device was sent to the social partners should start negotiations as soon as possible on its implementing rules: the nature of commitments, coaching youth mentoring, opening the device entrepreneurs older duration of company agreements, joint agreements with branch ...
A bill will be presented in late 2012 at the conclusion of these negotiations, the objective being entry into force of the generation contract in early 2013. More...
6 septembre 2012

LA VAE fête ses 10 ans

http://www.orientation-pour-tous.fr/local_opt/cache-gd2/db98dc34abc9c1df44578e6a6be39742.jpgVous souhaitez convertir votre expérience professionnelle en diplôme reconnu par l’Etat ? C’est possible !
Comment faire une VAE ? Quelles sont les conditions ? Comment procéder concrètement ?
Les réponses à toutes vos questions dans notre dossier spécial VAE.
La VAE, validation des acquis de l’expérience

Depuis 10 ans, la validation des acquis de l’expérience (VAE) est une procédure qui vous permet de faire reconnaître, officiellement, l’expérience d’au moins trois ans que vous avez pu acquérir dans l’exercice d’une activité salariée, non salariée ou bénévole pour obtenir un diplôme ou un titre à finalité professionnelle.
Pour plus d’information sur la VAE, consultez notre dossier spécial.
Des dizaines d’évènements sont organisés, consultez l’agenda de votre région.
Le dispositif de la Validation des Acquis de l’Expérience permet l’obtention de tout ou partie d’une certification (diplôme, titre à finalité professionnelle ou certificat de qualification professionnelle) sur la base d’une expérience professionnelle salariée, non salariée (commerçant, collaborateur de commerçant, profession libérale, agriculteur ou artisan...) et/ou bénévole (syndicale, associative) et/ou volontaire. Cette expérience, en lien avec la certification visée, est validée par un jury. Les certifications, enregistrées au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), sont accessibles par la VAE.
    * Pour les salariés du secteur privé

      Validation des acquis de l’expérience financée par votre employeur
      VAE à votre initiative - congé VAE
    * Pour les demandeurs d’emploi

      Obtenir une aide à la VAE de Pôle emploi
    * Pour les agents de la fonction publique territoriale

      Congé VAE.
http://www.orientation-pour-tous.fr/local_opt/cache-gd2/db98dc34abc9c1df44578e6a6be39742.jpg Θέλετε να μετατρέψετε επαγγελματικό δίπλωμα εμπειρία σας αναγνωρίζονται από το κράτος; Είναι δυνατόν!
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6 septembre 2012

Contrat de génération - les PME au coeur du dispositif

http://lentreprise.lexpress.fr/assets/2/promo_1330.jpgPar Tiphaine Thuillier. Destiné à lutter contre le chômage des jeunes et des seniors, le contrat de génération est sur les rails. D'après les premiers contours de la mesure dévoilés par le ministère du Travail ce 5 septembre, une incitation financière sera proposée aux entreprises de moins de 300 salariés. Reste à les convaincre.
Mesure emblématique durant la campagne de François Hollande, le contrat de génération est en voie de création. Alors que la barre des 3 millions de chômeurs a été franchie, le gouvernement entend lutter contre deux fléaux nationaux: le chômage des seniors et le sous-emplois des jeunes peu qualifiés. C'est à ce double problème que doit répondre le contrat de génération. En effet, la mesure prévoit d'associer l'embauche en CDI d'un jeune de moins de 25 ans au maintien dans l'entreprise d'un senior de plus de 57 ans.
Mardi 4 septembre, le ministre du Travail, Michel Sapin a adressé un document d'orientation aux partenaires sociaux afin de détailler les modalités du contrat de génération. Les partenaires sociaux vont devoir négocier dans les prochaines semaines sur l'application concrète de la mesure. Dans Le Parisien du mercredi 5 septembre, Michel Sapin a indiqué qu'il souhaitait que la négociation "soit suffisamment rapide pour qu'un projet de loi soit prêt à la fin de l'année."
Les moins de 300 salariés financièrement incitées

Les grandes lignes du projet prévoient une différence de traitement selon la taille des entreprises.
Celles qui comptent moins de 300 salariés et représentent 66% des emplois selon le ministère, seront libres de saisir ou pas cette opportunité. Elles percevront des aides de 2 000 euros par an (pendant trois ans pour le jeune et jusqu'à la retraite pour le senior). Un coup de pouce qui s'ajoutera aux allégements de charges déjà existantes.
Les entreprises de plus de 300 salariés, en revanche, seront contraintes d'appliquer la mesure et de mettre en place un accord collectif - qui remplacera les plans seniors mis en place en 2009 - d'ici au mois de septembre 2013. Celles qui traineront les pieds seront sanctionnées par la suppression d'allègements de charges.
Les partenaires sociaux partagés

Les partenaires sociaux ont exprimé des réactions contrastées. La CGPME, se dit "favorable à ce dispositif" et note "avec satisfaction que les TPE/PME pourront bénéficier d'une aide financière forfaitaire, a priori de 2000 € par an pour un jeune de moins de 26 ans recruté et l'équivalent pour le senior de plus de 57 ans maintenu dans l'emploi" et ce, en plus des allègements de charges. Si le Medef n'a pas réagi officiellement, sa présidente, Laurence Parisot, avait déjà indiqué qu'elle jugeait la mesure "tout à fait intéressante". En revanche, la CGT a regretté que le cadre fixé" ne soit pas assez contraignant pour les entreprises, notamment vis-à-vis des accords de branches (...) et qu'il subsiste trop d'effets d'aubaine."
Même attente sceptique chez les chefs d'entreprise. Attendant de connaître tous les détails du dispositif pour décider s'ils vont l'adopter ou non, les dirigeants font preuve de prudence. Le collectif Croissance Plus regrette notamment ce seuil de 300 salariés risquant de "susciter des crispations et (faire) des mécontents. "Ils s'interrogent également sur la "pérennité" de cette mesure et des emplois créés ainsi que le "nouveau coût pour les finances publiques."
Des chefs d'entreprise encore à convaincre

Plus radical, François Barnoud, Président-Directeur général de l'entreprise d'ingénierie Geotec, cette mesure n'aura aucun effet. "Comment garder un sénior qui veut partir? Et comment recruter un jeune qui soit volontaire pour travailler. Pour l'instant, je ne trouve personne." Quant aux sanctions possibles - puisque le groupe compte plus de 300 salariés - il juge cela "très sympathique" avec pas mal d'ironie dans la voix et la certitude que "la France va dans le mur et que le gouvernement ferait mieux de réduire son train de vie."
Pour Olivier Bernasson, Président de Pecheur.com, site de 40 salariés spécialisé dans le e-commerce d'articles de pêche, la mesure pourrait avoir de l'intérêt. "J'ai transmis les documents diffusés dans la presse à ma responsable RH afin qu'elle étudie la faisabilité pour nous et que nous soyons ni pris au dépourvu ni que nous passions à côté d'un dispositif positif mais nous n'avons pas vraiment besoin d'aides pour mettre en place une politique générationnelle cohérente. Et 2 000 euros par an ne changeront nos valeurs de recrutement et ne nous inciterons pas à faire venir quelqu'un qui ne nous correspond pas."
Le contrat de génération va encore devoir faire ses preuves pour convaincre les principaux intéressés de son utilité.
http://lentreprise.lexpress.fr/assets/2/promo_1330.jpg By Tiphaine by Thuillier. Designed to fight against youth unemployment and seniors, contract generation is on track.According to the first outlines of the measure announced by the Ministry of Labour on 5 September, an incentive will be offered to companies with fewer than 300 employees. Reste à les convaincre. Remains to be convinced.
Symbolic measure during the campaign of François Hollande, the contract generation is being created.
While the 3 million unemployed was reached, the government will struggle against two scourges National: unemployment seniors and under-employment of unskilled young people. It is this dual problem that must meet the contract generation. Indeed, the measure of CDI associate hiring a young age of 25 to remain in the company of a senior over 57 years. More...
6 septembre 2012

IGAENR Programme de travail pour l’année scolaire et universitaire 2012-2013

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Global/83/2/bandeau-bo_179832.34.jpgIGEN et IGAENR Programme de travail pour l’année scolaire et universitaire 2012-2013
La jeunesse et, partant, notre système éducatif et de recherche ont été clairement affirmés comme la première priorité du quinquennat du Président de la République. Les engagements qu'il a pris, accompagnés de la décision de créer 60 000 postes pour l'éducation nationale et l'enseignement supérieur en une période de fortes contraintes budgétaires, le lancement de la concertation sur l'école et des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, débouchant sur une loi de refondation de l'école et sur une nouvelle loi pour l'enseignement supérieur et la recherche, en sont les traductions essentielles et déterminent les axes directeurs de nos ministères pour l'année scolaire à venir.
En substance, ces axes sont les suivants:
- l'instauration d'une continuité « bac - 3, bac + 3 », passant par la mise en place d'un lycée de la réussite, la valorisation des voies technologique et professionnelle, une orientation réussie dans les premiers cycles de l'enseignement supérieur;
- la mise en place d'une véritable formation initiale et continue des personnels de l'éducation nationale avec la création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation;
- la démocratisation et la responsabilisation au sein de la gouvernance éducative (établissements et académies, nouvelle phase de décentralisation, révision de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, etc.);
- l'accroissement du potentiel d'innovation, de créativité et de développement du système d'enseignement supérieur et de recherche du pays.
..
1. Au titre de leurs missions permanentes,

les inspections générales assurent le suivi permanent des territoires éducatifs, des établissements d'enseignement et des services académiques ainsi que le suivi permanent et l'évaluation de l'enseignement des disciplines et de l'organisation des spécialités.
Au travers de leurs missions permanentes, les inspections générales se concentreront sur les priorités suivantes:
- Le suivi permanent des établissements d'enseignement supérieur et de recherche se traduira par un accompagnement des universités et écoles bénéficiant des responsabilités et compétences élargies.
- La mise en place de l'audit interne au ministère de l'éducation nationale et au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche tel que prévu par le décret n° 2012-567 du 24 avril 2012.
..
2. Le suivi des actions engagées et le contrôle de leur application
Pour l'enseignement scolaire et l'enseignement supérieur

- Dans la perspective de la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l'éducation, un état des lieux des moyens consacrés, ces cinq dernières années, dans les académies à la formation initiale et continue des enseignants sera établi.
- Le travail sur « l'offre de formation des universités préparant aux concours de l'enseignement » sera poursuivi.
- Une évaluation des expériences de rapprochement et d'articulation des formations de premier cycle opérées entre lycées et universités sera également conduite.
Pour l'enseignement supérieur et la recherche

- Dans le cadre du dispositif d'alerte et de remédiation mis en place après le passage des établissements aux responsabilités et compétences élargies afin d'anticiper les risques financiers, l'IGAENR participera au comité d'accompagnement chargé d'aider les établissements en situation de fragilité financière à revenir à une situation d'équilibre. Elle conduira, si nécessaire, des audits plus approfondis de certains de ces établissements.
- En outre, dans le cadre de la contractualisation entre l'État et les établissements, l'IGAENR apportera son expertise pour éclairer et enrichir le dialogue contractuel, notamment sur certains axes forts de transformation des établissements.
- Enfin, elle contribuera par sa connaissance des établissements à détecter et à diffuser les pratiques innovantes développées au sein de l'enseignement supérieur...
3. Les études et missions thématiques

En 2012-2013, les inspections générales assureront des missions ou études pouvant naturellement s'articuler avec les thèmes structurant les concertations et consultations en cours. Elles porteront sur les sujets suivants:
Pour l'enseignement scolaire et l'enseignement supérieur

- le renforcement de l'attractivité des fonctions d'encadrement: vivier, formation, ouverture, mobilité et décloisonnement (poursuite du travail engagé en 2011-2012). Cette mission inclura une évaluation de l'école supérieure de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (organisation, formations).
Pour l'enseignement supérieur et la recherche

- l'étude de la mise en place des contrats doctoraux;
- la coordination des structures intervenant dans le domaine international au titre de l'enseignement supérieur et de la recherche;
- la question des fondations: avantages, inconvénients et risques du recours aux différents types de fondation dans une logique de simplification du paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche;
- l'évaluation des dispositifs de transfert de technologie, mission conduite conjointement avec l'inspection générale des finances;
- les places vacantes dans les formations sélectives post-baccalauréat.
Retrouver la totalité du texte.

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Global/83/2/bandeau-bo_179832.34.jpg ΙGΕΝ IGAENR πρόγραμμα και πρόγραμμα εργασίας για το ακαδημαϊκό έτος 2012-2013
Νεολαία και ως εκ τούτου, το εκπαιδευτικό μας σύστημα και η έρευνα έχουν σαφώς ως πρώτη προτεραιότητα της την πενταετία ο Πρόεδρος της Δημοκρατίας. Οι δεσμεύσεις που έχει αναλάβει, μαζί με την απόφαση για τη δημιουργία 60.000 θέσεων εργασίας Εθνικής Παιδείας και Ανώτατης Εκπαίδευσης σε μια περίοδο σοβαρών δημοσιονομικών περιορισμών, η έναρξη της διαβούλευσης για το σχολείο και το κακουργιοδικείο τριτοβάθμιας εκπαίδευσης και της έρευνας, που οδηγεί σε αναμόρφωση του σχολείου του νόμου και ενός νέου νόμου για την τριτοβάθμια εκπαίδευση και την έρευνα είναι απαραίτητη μεταφράσεις και να καθορίσει τους βασικούς άξονες των τμημάτων μας για το σχολικό έτος έρχονται. Περισσότερα...

6 septembre 2012

La validation des acquis de l’expérience en Suisse - Quel rôle pour l’orientation

OSPLa validation des acquis de l’expérience en Suisse : Quel rôle pour l’orientation ?
La validation des acquis de l'expérience est une démarche permettant à une personne d'obtenir tout ou partie d'un diplôme reconnu officiellement sur la base de son expérience. Au-delà de cette finalité et d'autres enjeux économiques et sociaux, l'auteur part de la thèse que la VAE est avant tout une démarche identitaire dont on peut bien percevoir les effets sur la dynamique personnelle. Il met en évidence ensuite comment sur cette base théorique les milieux de l'orientation ont en Suisse, comme précurseurs, pu jouer un rôle majeur dans le développement de cette procédure et ceci dans une perspective historique allant du début des années 90 à aujourd'hui. Cette forte implication institutionnelle et méthodologique de l'orientation est  mise étroitement en perspective avec le système suisse de la formation, dont les grandes spécificités sont également rappelées.
Auteur

Grégoire Évéquoz est Directeur général, Office pour l'orientation, la formation professionnelle et continue, Genève, Suisse. Grégoire Évéquoz psychologue de formation, est également l’auteur de différents ouvrages dans le domaine de la psychologie scolaires et du travail, sa dernière contribution concerne les compétences clés et leur validation. Il préside actuellement le réseau international des cités des métiers. Contact: Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue, 6 rue Prévost-Martin, CH-1205 Genève – Courriel: gregoire.evequoz@etat.ge.ch.
Credit for life and work experience in Switzerland: what is the role of counselling?

Credit for life and work experience is a procedure which enables one to obtain an officially recognised diploma, or part of a diploma, on the basis of one's experience. Beyond this finality and other economic and social interests, the author has based his work on the fact that credit for life and work experience is above all an identity process whose effects on one's personal dynamics can really be perceived. He then highlights how, on this theoretical basis, the career counselling environment in Switzerland, as a precursor, has played a major role in the development of this procedure from a historical perspective beginning in the early 90's until today. This strong institutional and methodological implication of counselling is put into close perspective with the Swiss training system whose specificities are also recalled.
6 septembre 2012

XXe Conférence des ambassadeurs - Discours de Geneviève Fioraso

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/squelettes/_images/bandeau_haut.jpgXXe Conférence des ambassadeurs - Discours de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Geneviève Fioraso - Paris, 29 août 2012
Je voudrais d'abord remercier le ministère des Affaires étrangères d'avoir placé cette vingtième Conférence des ambassadeurs sous le signe de la diplomatie culturelle et scientifique.
Cette ambition réunit nos deux ministères autour d'un défi commun: ouvrir l'enseignement supérieur et la recherche de notre pays sur les espaces européens et internationaux. Nous partageons tous, ici, la conviction que l'enseignement supérieur et la recherche représentent un atout décisif pour la croissance, le développement, et la compétitivité par la qualité. Je sais que je peux compter sur les compétences que vous savez mobiliser, et sur les valeurs, ainsi que le grand professionnalisme, que vous incarnez.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche entend soutenir l'ambition des établissements et des organismes, qui veulent peser et rayonner, toujours davantage, sur la scène européenne et internationale.
Nous sommes prêts à relever le défi de la compétition internationale. Mais comment mieux y parvenir? Je vous propose de partager quelques orientations et pistes d'actions:
- Tout d'abord, il est indispensable d'améliorer la visibilité et l'image de notre enseignement supérieur et de notre recherche.
C'est l'un des objets de la réflexion collective menée dans les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, que nous avons ouvertes le mois dernier et qui vont faire l'objet de contributions et d'échanges en Région puis au niveau national, en novembre. La synthèse des travaux du comité de pilotage indépendant, présidé par Mme Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine en 2008, est attendue à la fin du mois de décembre.
Des dispositifs législatifs et réglementaires permettront ensuite de remettre en mouvement l'université et la recherche française, fortement déstabilisées au cours du dernier quinquennat par des réformes venues d'en haut et des effets d'annonces insuffisamment accompagnés sur le terrain.
Le premier axe de travail des Assises concernera notre priorité: la réussite étudiante en premier cycle et l'insertion professionnelle des doctorants.
Optimiser le parcours des étudiants, de tous les étudiants, au-delà de la simplification des structures, encourager l'ancrage territorial des politiques d'établissements, bien définir les rôles respectifs et les interactions entre les établissements et le tissu économique : en suivant ces pistes, nous aiderons notre système d'enseignement et de recherche à mieux rayonner à l'international.
- En ce qui concerne l'international, je souhaite poursuivre et amplifier nos partenariats avec les pays francophones. C'est ainsi qu'avec ces partenaires de différents continents, mais aussi grâce un ancrage européen consolidé, la France pourra constituer une masse critique plus visible et à la crédibilité renforcée vis-à-vis de puissances industrielles comme les États-Unis ou le Japon, ainsi que vis-à-vis des pays émergents, des BRICS, qui investissent fortement dans la formation, la recherche et l'innovation.
La demande récente de coopération scientifique, formulée par les États-Unis à la France, en tant que tête de pont de la programmation conjointe sur les maladies neurodégénératives, en particulier l'Alzheimer, est exemplaire de la politique que je souhaite développer. Tout comme la signature, toujours avec les États-Unis, d'un programme de recherche commun sur le SIDA, et dont l'annonce a reçu un accueil enthousiaste lors de la conférence internationale qui s'est tenue à Washington en juillet dernier et, qui a vu la présidence de l'International AIDS Society confiée à Françoise Barré-Sinoussi. Dans ces deux actions, la qualité de notre recherche s'est construite sur un partenariat européen qui a permis une collaboration équilibrée avec les États-Unis.
Dans cet esprit, je soutiendrai les pistes d'actions suivantes:
- La priorité sera donnée à la construction d'un espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Nous devons relancer, pour les étudiants, l'élan initié par le Processus de Bologne et favoriser ainsi leur mobilité internationale.
Nous accompagnerons le projet «Erasmus pour tous», dont le lancement est prévu en 2014. Il doit parvenir à doubler le nombre de bénéficiaires actuels, afin d'atteindre les 5 millions de personnes à l'horizon 2020.
- J'appelle aussi nos chercheurs à prendre davantage la mesure de la mesure de la nouvelle dimension communautaire du financement de la recherche, en répondant plus nombreux aux appels d'offres européens parfois complexes. Croyez bien que je m'implique personnellement pour obtenir les nécessaires mesures de simplification dans le cadre d'Horizon 2020. Je souhaite également une meilleure articulation entre programmes nationaux et programmes communautaires. Il s'agit surtout de développer un réseau partenarial européen, une culture commune, pour créer une véritable Europe de la recherche, ouverte à des partenariats internationaux équilibrés.
Je soutiendrai aussi les efforts d'harmonisation de nos programmes avec les initiatives européennes en cours dans les programmes Horizon2020, dans le dispositif des KET'S et l'EIT.
- Notre stratégie, en bonne logique géopolitique, doit également profiter des premiers fruits d'une collaboration scientifique euro-méditerranéenne. Un vaste champ de programmes de recherche est prêt à se développer davantage, notamment autour des secteurs de l'eau, des énergies renouvelables, de la santé, de l'environnement marin, du transport, dans un esprit de coproduction. Nous devons renforcer le partenariat entre la France, les pays de la rive Sud de la Méditerranée et l'Afrique pour l'enseignement supérieur. De ce point de vue, la coopération dans la recherche sur le sida est un exemple.
- Dans le cadre de notre coopération avec les nouvelles puissances de la connaissance que représentent les BRICS, et d'autres pays en pleine ascension, la France doit enfin porter l'ambition d'attirer les meilleurs étudiants et les meilleurs chercheurs, dans les diverses filières scientifiques.
Nous disposons par exemple du programme Science sans frontière brésilien, d'une ampleur remarquable, nous renforçons notre collaboration avec la Chine, et je souhaite que nous développions, dans le même sens, des partenariats avec l'Inde, pour ne citer que ces pays.
La France accueille toujours plus d'étudiants, au point que plus de 41% des doctorants formés dans nos établissements sont étrangers. Parmi ces étudiants, venus du monde entier, la France s'ouvre, comme ses partenaires occidentaux, aux grandes puissances émergentes : elle accueille aujourd'hui 35.000 étudiants chinois, elle en accueillera bientôt 50.000. De ce point de vue, l'abrogation de la circulaire Guéant était une absolue nécessité tant sur le plan moral que sur le plan économique.
Pour accueillir davantage d'étudiants étrangers et mieux les accueillir, nos deux ministères, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et des Affaires étrangères, se sont dotés d'un outil conjoint: Campus France.
Cet établissement public à vocation à accueillir les étudiants et les chercheurs étrangers, en facilitant leurs démarches administratives, en appui aux établissements d'enseignement supérieur. Il gère les bourses et les stages. Il promeut, enfin, notre système d'enseignement supérieur et de recherche, en assurant le suivi des étudiants étrangers ayant bénéficié d'une formation dans un établissement français, que ce soit sur le territoire national, ou à l'étranger. Campus France se construit. Je veillerai à ce qu'il se développe, en lien étroit avec nos établissements et à ce qu'il remplisse au mieux ses missions.
Vous l'avez compris, Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, nous serons des acteurs volontaires et ambitieux de la globalisation des systèmes d'enseignement supérieur et de recherche.
Nous souhaitons bien entendu soumettre notre système d'enseignement supérieur et de recherche à des systèmes d'évaluation et de classements adaptés.
À cet égard, je salue l'initiative de la Commission Européenne qui s'est dotée, avec «U-Multirank», de son propre outil d'évaluation. Un outil intelligent, qui permet de comparer ce qui est comparable, sans mélanger, par exemple, les performances de disciplines hétérogènes, en prenant en compte les SHS, le nombre d'étudiants accueillis et diplômés, le transfert vers l'industrie pour diffuser l'innovation et créer des emplois porteurs.
Cet outil doit être opérationnel très rapidement, et la France, aux côtés de l'Allemagne, de l'Italie, des pays du Nord, doit peser de tout son poids pour que ce classement devienne une référence pour les étudiants, les enseignants, les entreprises. Nous devons être fiers de notre culture française et européenne dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche et, tout en améliorant la visibilité, en simplifiant les structures, nous devons en assurer la promotion avec confiance et détermination.
Il y a aussi un enjeu compétitif à mieux faire connaître les points forts, les domaines d'excellence de notre recherche. Qui sait aujourd'hui, par exemple, que des laboratoires publics français à Toulouse, à Grenoble, à Paris, ont largement contribué à l'exploration de Curiosity sur Mars ? Qui sait que, grâce une politique européenne de recherche sur l'espace, notre pays couvre aujourd'hui 50% du marché mondial des lanceurs ? Et je pourrais multiplier ainsi les exemples.
La France est, de fait, déjà intégrée dans la société mondiale de la connaissance. Elle rayonne et continue d'attirer.
Elle rayonne par les connaissances qu'elle produit, en 2009, elle représentait à elle seule 4,1% des publications scientifiques mondiales. En 2011, avec 5% des demandes de brevets déposés dans le système européen, elle se situait au 5ème rang mondial (au 8ème rang mondial dans le système américain), grâce à son excellence dans des domaines aussi variés que les transports, les nanotechnologies, la chimie organique fine, l'énergie, le BTP, la métallurgie ou la pharmacie. Il faut naturellement rapporter ces chiffres à la part de la France dans la population mondiale (0,9%), et à la taille de son économie (3,9% du PIB mondial).
Mais l'évolution mondiale, en faveur des pays émergents et de la Chine notamment, doit nous alerter et nous devons progresser en matière de brevetabilité et de propriété intellectuelle, pour mieux protéger nos inventions, nos innovations.
Cette préoccupation doit être aussi la vôtre, car elle conditionne la pérennité de notre économie et de nos emplois.
J'ai mis en place, avec ma collègue Fleur Pellerin, un groupe de travail composé de professionnels de terrain et des propositions très concrètes seront faites prochainement pour améliorer le dispositif actuel. De même avec mon collègue Arnaud Montebourg, j'ai proposé de développer une recherche technologique immédiatement transférable dans le tissu industriel productif.
À travers le rayonnement scientifique de la France, c'est aussi une conception du monde, c'est une ambition pour les relations pacifiques et amicales, entre les peuples et les civilisations, que nous souhaitons défendre. Les sciences humaines et sociales, dites «SHS», ont un rôle singulièrement important à cet égard car elles aident à la compréhension de la diversité des cultures.
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs, le président de la République a placé la jeunesse au coeur de son projet. Cela nous met face à nos responsabilités et nous incite à placer nos actions, nos projets, nos missions dans une perspective d'avenir. Il n'y a pas d'avenir sans culture commune, sans progrès sociétal, sans développement de la connaissance. Il n'y a pas d'avenir sans perspective de développement et d'emplois pour les jeunes.
L'innovation scientifique, l'innovation d'usages, l'innovation technologique, l'innovation managériale, requièrent des compétences qui trouvent leur source dans un enseignement de qualité et une recherche forte, diversifiée, connectée avec l'Europe et le monde.
Avec les Assises, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et tous les acteurs de ce secteur proposeront une vision stratégique et partagée pour les années à venir.
Je compte sur votre expertise et votre coopération pour nous aider à porter ces ambitions dans les pays où vous représentez la France et vous remercie de votre attention.
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/squelettes/_images/bandeau_haut.jpg Twentieth Ambassadors Conference - Speech by the Minister of Higher Education and Research, Geneviève Fioraso - Paris, 29 August 2012
I would like to thank the Ministry of Foreign Affairs of putting this twentieth Ambassadors Conference under the banner of cultural diplomacy and science
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6 septembre 2012

Projet de loi sur le logement social - davantage de logements pour les étudiants

EtudiantsL'objectif est de construire 40 000 nouveaux logements étudiants et et de réhabiliter 26 000 logements sur 5 ans. Logement étudiant, interview de Geneviève Fioraso sur LCI.
Geneviève Fioraso se réjouit de la présentation en conseil des ministres, ce mercredi 5 septembre, du projet de loi sur le logement social qui va être soumis au Parlement lors de la session extraordinaire dès la semaine prochaine.
Une part des 150 000 logements sociaux nouveaux par an sera destinée aux étudiants, en vue de réaliser l'objectif ambitieux fixé par le Président de la République: construire 40 000 nouveaux logements étudiants sur le quinquennat, soit 8 000 logements en moyenne par an (pour rappel, l'objectif du Plan Anciaux était de 5 000 logements par an, objectif non atteint), et réhabiliter les 26 000 logements qui n'ont pu l'être dans le quinquennat précédent.
En cette période de rentrée étudiante, il est important de rappeler que le budget logement est un des premiers postes de dépenses pour les étudiants, notamment en région parisienne et dans les grandes métropoles, où le coût du logement dépasse parfois 50% de leurs ressources mensuelles.
Deux mesures, proposées par le gouvernement et intégrées dans ce projet de loi, concourront à la réalisation de cet objectif: il s'agit de la mise à disposition de foncier appartenant à l'Etat pour la construction de logements sociaux, couplée au renforcement des obligations de production de logement social pour les communes (25% au lieu de 20% précédemment).
La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche travaille en lien étroit avec sa collègue Cécile Duflot, ministre du Logement, sur les modalités et le programme de réalisation de ces logements étudiants. Sa réussite passera par la mobilisation de tous: collectivités territoriales, établissements d'enseignement supérieur, bailleurs sociaux et naturellement réseau des œuvres universitaires.
Pour financer ces logements, le ministère prendra toutes ses responsabilités en garantissant le budget d'investissement du CNOUS. En outre, est à l'étude la mobilisation d'une partie du financement du livret de développement durable. Enfin, la réalisation des projets du Plan Campus, qui intègrent la construction et la réhabilitation de 13 000 logements étudiants, est accélérée: ces opérations sont malheureusement encore à l'état de projet quatre ans après leur annonce, sans que la moindre action ne soit concrètement engagée.
La mise en œuvre la plus rapide possible de l'engagement présidentiel en faveur du logement étudiant s'inscrit pleinement dans les priorités du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui visent à favoriser l'accès aux études supérieures pour les jeunes issus de milieux modestes et à leur permettre de réussir en améliorant notamment leurs conditions de vie matérielles.
Φοιτητές Ο στόχος είναι να οικοδομήσουμε 40.000 νέες κατοικίες και την αποκατάσταση των σπουδαστών και 26.000 μονάδες πάνω από 5 χρόνια. Student Housing, Geneviève Fioraso συνέντευξη στο LCI.
Fioraso Geneviève χαιρετίζει την παρουσίαση από το Συμβούλιο των Υπουργών, την Τετάρτη 5η Σεπτεμβρίου, το σχέδιο νόμου για την κοινωνική στέγαση θα υποβληθεί στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο κατά την ειδική συνεδρίαση την επόμενη εβδομάδα
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6 septembre 2012

Quel avenir pour le financement de l'enseignement supérieur en Europe

"Quel avenir pour le financement de l'enseignement supérieur en Europe ?" EUA Funding Forum, 11-12 Juin 2012, Université de Salzburg
L'European University Association (Association universitaire européenne, EUA) a organisé le premier forum de financement d'universités européen, sous la forme d'une plateforme, les 11 et 12 juin 2012 à l'université de Salzburg, dans un contexte de crise économique et de réduction des budgets de l'enseignement supérieur.
Les événements de ces deux jours ont eu pour but de rassembler une large gamme de parties prenantes (responsables et représentants d'université, étudiants, autorités publiques, bailleurs de fonds et partenaires publiques et privés pour discuter et débattre du futur des financements de l'enseignement supérieur. Les représentants des "higher education institutions" (HEIs, hautes institutions d'éducation), en premier lieu, des universités et universités de technologie, étaient largement majoritaires. 31 pays et plus de 180 déléguées étaient présents. Les possibilités futures de financement des universités et la façon d'exploiter de nouvelles sources d'argent en Europe ont été défrichées, discutées et débattues et des études de cas choisis à travers l'Europe dans le but d'inciter à la discussion sur les politiques de capitalisation, à un niveau régional, national et européen et de suggérer des idées aux décideurs nationaux et européens. Une étude actuelle de l'EUA a révélé qu'en moyenne, les universités européennes reçoivent 73% de leur budget par le trésor publique. Environ 9% proviennent des frais universitaires alors que 6,5% proviennent de contrats avec les entreprises et les 4,5% restant viennent de dons.
Les corps de financements publiques étaient représentés par l'agence nationale de la Recherche (ANR), le ministère français de l'enseignement supérieur, le ministère autrichien fédéral de la recherche et de la science, le ministère finnois de l'éducation et de la culture, l'agence nationale suédoise pour l'enseignement supérieur et le conseil estonien de la recherche. L'Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD, Organisation de coopération et de développement économiques), la Commission Européenne et la Fédération des industries autrichiennes ont aussi assisté au forum.
Lors de son discours d'introduction, la présidente de l'EUA, Maria Helena Nazare a indiquée que la crise économique n'est pas la seule responsable de la réduction de la marge de manoeuvre financière des universités: les fonds publics ont été considérablement diminués. Selon elle, un financement durable devrait aussi prendre en compte l'évolution démographique. Elle constate qu'après des années de rush universitaire, le nombre d'étudiants en Europe aurait aujourd'hui régressé de 27%. En revanche les personnes travaillant plus longtemps et devant en conséquence se reformer au cours de leur carrière représente un groupe cible croissant pour les universités.
Lors des sessions plénières, les responsables d'université ont partagé leur expérience concernant les actions proposées dans leur institution pour améliorer la situation des financements. Des exemples de "meilleures pratiques" ont ainsi pu être élaborés. En Grande-Bretagne par exemple, les financements privés des formations universitaires ont beaucoup de valeur. Les financeurs publiques et privés ont quant à eux expliqués quelles sont leurs attentes lors d'un partenariat avec une université. L'European Universty Association et l'European Association of Research Managers and Administrators (EARMA, Association européenne des directeurs et administrateurs de la recherche) ont discuté l'impact des prochains programmes de financements européens, notamment Horizon 2020. Enfin, Alex Usher, le président de Higher Education Strategy Associates (HESA, associés pour les stratégies de l'enseignement supérieur), a apporté un point de vue non européen sur les forces et avantages comparatifs des universités européennes.
Concernant l'Autriche, le ministre de la science Karlheinz Töchterle a indiqué lors de la session plénière d'ouverture, que la part de financement publique en Autriche s'élève à 90%, soit une part bien plus élevée que la moyenne européenne. Le ministre escompte le développement d'un mécénat qui soutiendrait la science et la recherche. Il donne comme exemple les donations à l'IST Austria et à l'université de médecine privée Paracelsus de Salzburg.
La gouverneur de la province de Salzbourg, Gabi Burgstaller, s'est prononcée en faveur d'une réglementation à l'échelle fédérale des frais universitaires et pense qu'il serait pas "juste" de demander aux universités de les régler seules. Elle plaide parallèlement pour l'amélioration du système de bourse et l'introduction de quotas dans le domaine de la médecine. Enfin, elle souhaiterait que lors de la mobilité des étudiants, les pays d'origine participent aux coûts de formation.
Une série de session thématiques parallèles a permis d'aborder, plus en détail, les problèmes de financement spécifiques. Le 11 juin, l'impact de la crise financière a été examiné; comment gérer des sources de revenu multiple et se diriger vers un financement basé sur la performance? Le 12 juin, les participants ont cherché à savoir comment trouver de nouvelles sources de revenus (présence du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur de l'université de Grenoble). L'union européenne des étudiants et l'OCDE ont discuté la manière de pourvoir aux besoins des étudiants en période de crise. L'union européenne des étudiants a ainsi partagé les résultats de son projet "financer le future des étudiants". Enfin les leaders et managers d'universités chercheront à savoir comment s'adapter aux changements des systèmes de financement (session présidée par l'Université de Poitiers).
Enfin, une session plénière finale a résumé le contenu des deux jours de discussions et dégagé les principales recommandations.
"What future for the financing of higher education in Europe?" EUA Funding Forum, 11-12 June 2012, University of Salzburg
The European University Association (European University Association, EUA) organized the first forum of finance European universities, as a platform, on 11 and 12 June 2012 at the University of Salzburg, in a context of crisis economic and budget cuts to higher education
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6 septembre 2012

A higher calling for higher education

Conference Conversation StarterBy EAIE. The recent (in some cases, ongoing) economic crises affect all international educators in some shape or form. As societies and governments around the world look to higher education to take a more front-line stance in the battle to drive economic stability, it’s worth pausing for reflection on key aspects of the global environment that are shaping the educational world around us.
By attempting to understand the true role of higher education in the changing world in which we live, we can all be better prepared for the challenges and opportunities that lie ahead.
Rethinking education for economic growth

The new EAIE publication, Rethinking education, reshaping economies is a collection of explorative essays authored by a diverse group of higher education leaders and observers from across the globe. The publication is specifically designed to encourage fuller engagement with the notion of rethinking education to combat economic challenges. Available in hard-copy form for all EAIE Conference participants at EAIE Dublin 2012, the publication is also available for download from the EAIE website for EAIE members and conference participants. Mirroring this year’s EAIE Conference theme, the publication aims to shift our focus to the over-arching issues and trends affecting international education, exploring a number of key themes:
    Educating a globalising workforce
    New markets for international higher education
    International higher education and the public good
    International academic talent attraction and retention
    Internationalisation and the entrepreneurial university
An altruistic calling

While the spectrum of topics covered is large, editor Laura Rumbley highlights the recurrence of three key issues throughout the publication: equality, inclusion and fairness. All authors acknowledge the importance of attending to those stakeholders (individuals, institutions or countries) which are at risk of being left behind as a result of the ongoing forces of globalisation. This serves as a welcome reminder of the altruistic calling of education, a calling which is all too easily lost in the details of our daily targets and busy schedules.
Do you have an opinion on the path international higher education is, or should be, taking? Share your thoughts with us below!
5 septembre 2012

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la VAE, en 3 animations

carif oref Midi-PyrénéesLe CarifOref organise, en octobre, trois animations qui vous permettront de connaître l'essentiel sur la VAE et les certifications:
Construire un dossier d'inscription au RNCP, le 4 octobre, de 14 à 17h
Objectif:
Connaître les modalités d'inscription des titres et diplômes au Rncp et pouvoir réaliser un dossier d'inscription
Public: Tous les acteurs intervenant dans le champ de la formation et de l’emploi
Prérequis: Connaître le dispositif de VAE ou avoir assisté à l'animation du CarifOref "Dispositif de VAE"
Contenu

    Réglementation de la certification
    Connaître les procédures d'enregistrement
    Réalisation d'un dossier d'inscription d'une certification au Rncp
Dispositif de VAE, le 11 octobre, de 9h30 à 12h30
Objectif:
Identifier les étapes d'un parcours de VAE, repérer les acteurs et leur rôle dans l’organisation du dispositif
Public: Tous les acteurs intervenant dans le champ de la formation et de l’emploi
Prérequis:
Avoir une expérience dans l’accompagnement de parcours d’insertion, d’orientation ou de formation
Contenu

    Les enjeux de la VAE
    Les principes de base de la législation
    Le processus de validation : de l’information à la validation
    L’organisation régionale : les acteurs et  l’impact du dispositif en chiffres
    Les principales sources d'information.
Matinale VAE et entreprises, le 25 octobre, de 9h30 à 11h30

Partager les expériences sur la mise en oeuvre d'actions de VAE collectives dans les entreprises régionales. Connaître les "bonnes pratiques" pour intégrer la VAE dans la gestion de compétences.
Animatrice: Catherine Ayraud. Intervenants: certificateurs régionaux, Points relais conseil en VAE, financeurs, témoignages d'entreprises. Inscription obligatoire.
Pour tout renseignement sur « Les matinales du CarifOref », vous pouvez vous adresser à Catherine Ayraud en charge des animations du CarifOref.
Destinées aux professionnels de la formation et de l'emploi ainsi qu'aux entreprises qui souhaitent mettre en oeuvre la VAE ou répondre aux questions de leurs salariés, ces sessions auront lieu au CarifOref, 19 rue Carmin à Labège.
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Consulter le programme de professionnalisation.
CARIF OREF Midi-Pyrenees Η CarifOref διοργανώθηκε τον Οκτώβριο, τρεις κινήσεις για να σας βοηθήσει να βρείτε την πιο VAE και πιστοποιήσεις:
Κατασκευάστηκε το έντυπο της αίτησης στην RNCP, 4 Οκτωβρίου, 14-17

Στόχος: Μάθετε πώς να υποβάλουν αίτηση για πιστοποιητικά και να είναι σε θέση να εκτελέσει σε RNCP το έντυπο της αίτησης

Ακροατήριο: Όλοι όσοι εμπλέκονται στον τομέα της κατάρτισης και της απασχόλησης

Προαπαιτούμενα: Γνώση της APL συσκευή ή έχουν παρακολουθήσει την CarifOref animation "VAE συσκευή"
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