Le plan de formation peut comporter deux types d’actions :
Les actions de « catégorie 1 »
relatives à l'adaptation au poste de travail ou à celles liées à l'évolution ou au maintien dans l'emploi.
Les actions d’adaptation au poste de travail portent sur des compétences directement utilisées par le salarié dans le cadre de son poste. Celles liées à l’évolution ou au maintien dans l’emploi portent quant à elles sur des compétences destinées à être utilisées dans le cadre d’une évolution prévue du métier actuel.
Ces formations se déroulent obligatoirement sur le temps de travail.
Les actions de « catégories 2 »
que l’employeur peut proposer à titre facultatif afin de contribuer au développement des compétences du salarié.
En l’absence d’une définition légale, il est admis que ces actions portent sur des compétences allant au-delà de la qualification professionnelle du salarié. L’objectif de la formation est d’ouvrir les portes à une nouvelle qualification, à une évolution professionnelle.
Ces actions de formation peuvent, en application d’un accord écrit entre l’employeur et le salarié, avoir lieu hors temps de travail, dans la limite de 80 heures par an et par salarié (ou 5% du forfait pour les salariés en forfait jours).
>> Pour en savoir +, consulter le paragraphe « quelle mise en œuvre ».
Le plan de formation peut également prévoir d'autres mesures telles qu'un bilan de compétences, une validation de l'expérience du salarié , ou l'acquisition du certificat CléA (Socle de connaissances et de compétences). Ces actions ne peuvent être réalisées qu'avec l'accord du salarié et un refus de sa part ne peut être considéré comme une faute ou comme un motif de licenciement.
A savoir : l’entretien professionnel constitue un outil permettant à l'employeur de mettre en œuvre ses obligations en matière de formation. Voir l'article...