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Formation Continue du Supérieur

5 octobre 2011

Bilan de compétences et formation hors temps de travail

http://a-f-r.org/plume/xmedia/visuels/unifaf.pngLes fiches bilan de compétences et formation hors temps de travail ont été actualisées. Pensez à mettre à jour vos fiches dispositifs en les téléchargeant dès maintenant. Des précisions sur le départ d'un salarié en Congé parental d'éducation dans le cadre d'un bilan de compétences ou d'une formation hors temps de travail ont été intégrées dans les fiches A8 et A12.
Le bilan de compétences
Le bilan de compétences est un outil d’aide à l’orientation et à la construction d’un projet professionnel à partir de l’analyse des compétences et aptitudes du salarié.
Le bilan de compétences permet de faire le point sur sa situation professionnelle, ses capacités, ses besoins et ainsi de faire émerger un projet professionnel réaliste. Il peut alors être mobilisé pour préparer une évolution professionnelle, une démarche de validation des acquis de l’expérience (voir fiche A9 « La validation des acquis de l’expérience (VAE) ») ou de formation. À noter: le salarié a également la possibilité de faire son bilan Hors Temps de Travail sans l’accord de son employeur (voir fiche A12).
Le congé de bilan de compétences (CBC) des salariés en CDI: une initiative du salarié
1 - Le CBC en bref
D’une durée maximale de 24 heures de temps de travail consécutives ou non, le congé de bilan de compétences permet au salarié en CDI de suivre une action de bilan de compétences. Pour en bénéficier, les salariés en CDI doivent justifier de 5 années consécutives ou non en qualité de salarié, quelle que soit la nature du contrat de travail (CDI ou CDD), dont 12 mois dans l’entreprise. Un délai de franchise de 5 ans doit en outre être respecté entre deux bilans. La durée du CBC est assimilée à une période de travail effectif pendant laquelle le contrat de travail est suspendu. Le bénéficiaire reste salarié de l’établissement et conserve sa protection sociale. La rémunération est maintenue par l’employeur qui en demande le remboursement à Unifaf (pour le calcul, voir fiche A7).
2 - Les étapes de la mise en oeuvre du CBC
- Demander une autorisation d’absence à l’employeur:
Le salarié dépose une demande d’autorisation d’absence auprès de son employeur au moins 60 jours avant le début de l’action. L’employeur dispose, pour répondre, d’un délai de 30 jours suivant la réception de la demande. Il peut reporter par écrit la demande pour raison de service et pour une durée de 6 mois maximum mais ne peut la refuser; - Choisir un organisme figurant sur la liste des centres habilités par la délégation régionale paritaire d’Unifaf.
- Demander le financement du bilan de compétences. Le salarié adresse sa demande de prise en charge au Service régional d’Unifaf.
4 - Financer le bilan de compétences

- Sur le Plan de formation. Les frais de réalisation du bilan, les salaires et charges du remplaçant du salarié bénéficiaire du bilan, les frais de transport et d’hébergement sont imputables sur le Budget Formation Adhérent.
- Sur le CIF. Les frais de réalisation du bilan et la rémunération du salarié sont pris en charge par Unifaf sur la contribution CIF (0,20%), sur demande du salarié, en fonction des plafonds et des fonds disponibles. À noter que dans les deux cas, la prise en charge des frais de réalisation du bilan est plafonnée à 66,66€ par heure (soit 1600€ pour 24 heures). Le centre de bilan de compétences ne peut demander de financement complémentaire au salarié.
La formation hors temps de travail
Se former hors temps de travail est une modalité particulière de formation qui nécessite un investissement personnel du salarié. Une formation peut se réaliser hors temps de travail dans le cadre du plan de formation (actions de développement des compétences), dans le cadre du DIF, de la période de professionnalisation ou du CIF, en respectant des règles particulières quant à la nature des actions, leur durée et le dispositif de formation mobilisé.
Qu’est-ce que le hors temps de travail ?

Si la loi a introduit la possibilité de se former hors temps de travail dans le cadre du plan de formation, du DIF, des périodes de professionnalisation et du CIF, elle n’a pas précisé ce qui relevait du hors temps de travail. Une limite est toutefois posée par les textes, le recours à la formation hors temps de travail ne doit pas conduire le salarié à enfreindre les règles relatives aux repos obligatoires:
- 11 heures consécutives de repos quotidien (article L. 3131-1 et L. 3131-2 du code du travail)
- 24 heures consécutives de repos hebdomadaires auxquelles s’ajoutent les heures consécutives de repos quotidien, soit un minimum de 35 heures consécutives de repos par semaine (article L. 3132-2 du code du travail).
Il en est de même pendant les congés légaux dédiés (congés payés, congés maladie, congé parental...). En revanche, il est possible d’utiliser des congés conventionnels (congés trimestriels, congés d’ancienneté), des jours de RTT ou des congés « sans solde ».
Se former pendant un arrêt maladie
L’article 84 de la loi de financement de la sécurité social pour 2011 (JO du 21/12/2010) permet à la CNAMTS (Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés) de financer des formations professionnelles pour les salariés en arrêt de travail. L’action de formation doit être imputable et se dérouler intégralement pendant l’arrêt de travail initial ou prévisible. Les coûts de formation sont intégralement pris en charge par l’Assurance maladie sans intervention des OPCA. Les indemnités journalières continuent d’être versées pendant la durée de la formation.
Le salarié doit faire une demande et avoir l’accord de son médecin traitant, du médecin conseil de la Sécurité sociale et du médecin du travail (pour les cas d’arrêt de travail faisant suite à un accident du travail ou à une maladie professionnelle). Le salarié doit informer son employeur après avoir obtenu l’accord des médecins et avant le début de la formation.
Cette nouvelle mesure ne concerne que les actions nouvelles pendant un arrêt de travail. Si un salarié en cours de formation tombe malade et est en arrêt de travail, il doit interrompre la formation. Unifaf ne finance pas la formation même si elle se déroule pendant les heures de sortie autorisée. L’arrêt de travail est un congé dédié au repos et à la convalescence du salarié, il ne peut suivre une formation, une VAE ou un bilan de compétences financé par Unifaf. Source: article L. 323-3-1, L. 433-1, L. 1226-1-1 et L. 1226-7 du code de la sécurité sociale.
Se former hors temps de travail en utilisant son DIF

Les actions éligibles au titre du DIF peuvent également se réaliser en dehors du temps de travail, de même que les actions donnant lieu à une période de professionnalisation (voir fiche A2 et A3). La formation hors temps de travail est limitée au nombre d’heures acquises au titre du DIF (sans possibilité d’anticiper sur des heures non acquises, maximum 120 heures). Des accords séniors d’établissments peuvent prévoir l’acquisition d’heures au-delà de 120 heures.
Se former hors temps de travail dans le cadre du CIF-HTT

Tout salarié en CDI qui dispose d’une ancienneté d’un an dans l’entreprise peut demander à Unifaf-OPACIF la prise en charge de tout ou partie des frais liés à la réalisation d’une formation d’une durée minimum de 120 h se déroulant en totalité hors du temps de travail. Dans cette hypothèse, le salarié n’a pas à demander une autorisation d’absence à son employeur. Pendant la durée de cette formation, le salarié bénéficie de la législation de la sécurité sociale relative à la protection en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Le CIF-HTT permet de financer des formations longues réalisées en dehors du temps de travail.
Faire valider les acquis de son expérience hors temps de travail

La VAE permet à un salarié au cours de sa vie professionnelle de faire valider les acquis de son expérience notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification figurant sur une liste établie par la Commission paritaire nationale à l’emploi d’une branche professionnelle et enregistré dans le répertoire national des certifications professionnelles visée à l’article L.335-6 du code de l’éducation.
L’accompagnement a pour objectif de fournir au candidat à la VAE une aide méthodologique pour constituer son dossier de preuves et/ou le cas échéant, préparer la mise en situation professionnelle ainsi que l’entretien avec le jury. (voir fiche A9). La VAE est à distinguer de la formation post-jury VAE.

http://a-f-r.org/plume/xmedia/visuels/unifaf.png Lehed oskuste hindamise ja koolitus väljaspool tööaega on ajakohastatud. kaaluma, ajakohastades oma nimekirjad seadmeid allalaadimine nüüd. Andmed lahkumist töötaja lapsehoolduspuhkusel hariduse osana oskuste hindamise või koolituse väljaspool tööaega kuulusid kaardid A8 ja A12. Velle...

4 octobre 2011

Portraits statistiques régionaux 2000-2007 - PACA: les formations du supérieur rassemblent près de 17% des apprentis

http://a2.idata.over-blog.com/178x156/1/38/56/33/Logo.jpgPortraits statistiques régionaux 2000-2007 - PACA: les formations du supérieur rassemblent près de 17% des apprentis, plus d'un néo-bachelier sur deux continue de choisir l’université.
Les portraits statistiques régionaux visent à produire un éclairage comparé des politiques de formation professionnelle mises en oeuvre au niveau régional, des conditions d’insertion professionnelle des jeunes et du contexte socio-économique dans lequel elles s’inscrivent.
Ils cherchent à caractériser les situations et évolutions régionales à l’aide des indicateurs renseignés par les différents producteurs nationaux de données. Les portraits devraient constituer un outil très utile pour les acteurs et décideurs dans la compréhension historique des contextes locaux et des politiques d’emploi-formation mises en place dans les territoires. Cet exercice interrégional permet de caractériser les politiques de formation professionnelle qui ont été mises en oeuvre en région, tout en les replaçant dans leur contexte territorial. S’il est important d’avoir une lecture par région du contexte, des évolutions concernant la formation initiale et continue et de l’insertion des jeunes, l’analyse transversale, interrégionale, est essentielle pour apporter des matériaux à l’évaluation...
Cette troisième édition des portraits statistiques régionaux couvre la période 2000-2007. Ce choix a été fait en tenant compte des différentes contraintes de la statistique publique. Cette période peut être considérée par les différents décideurs comme étant en décalage par rapport aux préoccupations actuelles en région. Le besoin de connaissance précise et actuelle de leurs territoires est essentiel dans l’élaboration des contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles (CPRDFP) et des différents schémas régionaux (SRDE, SRADT…). Pour autant, les portraits statistiques régionaux, ne sont pas des diagnostics, ni des états des lieux de la relation emploi-formation en région tels que l’on peut les retrouver dans les CPRDFP. Les observatoires régionaux de l’emploi et de la formation (OREF) contribuent parfaitement à ce travail préalable à la définition des orientations du contrat. Télécharger les portraits statistiques régionaux.
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Contexte

L’organisation spatiale de Provence-Alpes-Côte d’Azur est fortement contrastée: elle juxtapose des reliefs alpins à des plaines et des littoraux urbains. Ce littoral rassemble 70% de la population régionale sur une frange de 25 km de large. Ce continuum urbain est formé de 11 villes de plus de 50 000 habitants dont trois appartiennent aux dix unités urbaines les plus importantes de France: Aix-Marseille, Nice et Toulon. L’arrière-pays montagneux reste peu densément peuplé. L’agriculture régionale s’appuie sur les cultures fruitières, la vigne, le maraîchage et les cultures florales et occupe 2,2% des emplois de la région, ce qui est moins qu’en métropole (3,1%). L’activité économique de la région est très orientée vers le tertiaire (81,2% des emplois) et dans une moindre mesure vers l’industrie qui reste un secteur d’activité important pour l’économie régionale, même si les 10,2% d’actifs qui y sont directement rattachés représentent moins que la moyenne nationale (15,3%). Le département des Bouches-du-Rhône représente près de la moitié des emplois industriels de la région notamment avec la sidérurgie, les raffineries et les chantiers navals. Dans le sillage de pôles de recherche et de développement comme Sophia-Antipolis se trouvent également des industries de composants électriques et électroniques. Ailleurs, l’économie dépend pour une large part du tourisme: après la Corse, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est celle dans laquelle la part de l’hôtellerie et de la restauration est la plus élevée dans l’emploi régional. Les activités marchandes liées au tourisme, aux activités résidentielles, mais aussi celles en lien avec le négoce et la logistique induites par le port de Marseille font du commerce une activité importante dans l’emploi régional (14,5%). La région compte aussi une part d’emplois publics particulièrement élevée (3e rang national). Au final, PACA est l’économie la plus tertiarisée de France, Île-de-France et régions d’outre-mer exceptées.
La région est caractérisée par un chômage important: en 2007, le taux de chômage est de 9,8% (contre 8% en moyenne nationale), soit l’un des trois plus élevés avec celui des régions Nord-Pas de Calais et Languedoc-Roussillon. Pour autant, la situation s’améliore depuis la fin des années 1990. Entre 2000 et 2007, le taux de chômage de la région a baissé en moyenne chaque année de 3,2% quand il ne baissait que de 1,1% au niveau national. Cette amélioration est à relier à la forte progression de l’emploi régional qui augmente plus de deux fois plus vite qu’en métropole: +1,6% par an en moyenne entre 2000 et 2007, contre +0,7% en moyenne.
Le dynamisme démographique accompagne cette augmentation de l’emploi régional. Après une croissance annuelle moyenne de 0,6% pendant les années 1990, la vitalité démographique s’est accélérée, la population de la région augmentant de 1% par an entre 2000 et 2007. Cette croissance de la population est avant tout alimentée par les migrations toujours importantes et ce quel que soit l’âge des individus. Provence-Alpes-Côte d’azur fait partie des sept régions de métropole qui captent les flux migratoires des 20-29 ans. C’est aussi l’une de celles connaissant la plus forte progression de jeunes de moins de 25 ans: entre 2000 et 2007, cette population a augmenté de 75 000 individus alors qu’entre 1990 et 1999 elle avait diminué de 26000.
> Formation initiale

Les indicateurs globaux relatifs au système de formation initiale placent la région dans une situation très proche de la moyenne nationale: 81,6% des jeunes de 16-19 ans et 31,5% des 20-24 ans sont scolarisés, la part de bacheliers dans une génération est de 62,2% et on compte 39,1% de sortants diplômés du supérieur. En revanche, la proportion de sorties sans qualification y diminue moins qu’en moyenne, la région continuant ainsi de connaître une proportion de ces sorties élevée: 6,4% en 2007. La part des baccalauréats généraux dans l’ensemble des baccalauréats est la troisième plus élevée de France, juste derrière l’Île-de-France et la Corse, et l’université continue d’occuper un espace prépondérant au sein de l’enseignement supérieur. La région PACA est en effet, avec l’Aquitaine, la dernière région de métropole où plus d’un néo-bachelier sur deux continue de choisir l’université à son entrée dans l’enseignement supérieur.
> Formation professionnelle

L’offre régionale de formation est encore plutôt orientée vers les filières générales. Dans le secondaire, le poids des orientations en fin de troisième vers des Cap-bep (36,5 %), bien qu’en progression, demeure parmi les plus bas de l’Hexagone, tout comme les orientations vers les filières professionnelles courtes à l’entrée du supérieur (33,6 %). En revanche la part des baccalauréats professionnels s’est accrue et se rapproche du niveau moyen (19,4 %).
La très forte progression qu’avait connu l’apprentissage dans les années 90 s’est ralentie ces dernières années et la région se trouve désormais dans une position moyenne pour la diffusion de l’apprentissage: en 2007, 3,6 contrats ont été signés pour cent jeunes de 16 à 25 ans contre 3,4 en métropole. Dans ce contexte de ralentissement, les formations de niveau bac progressent néanmoins – en 2007, les apprentis représentent 33,7% des jeunes préparant des diplômes professionnels de niveau bac. De même que les formations du supérieur qui rassemblent la même année près de 17% des apprentis. La baisse générale du recours aux autres contrats en alternance consécutive à la création du contrat de professionnalisation est plutôt moins marquée qu’ailleurs, la région demeurant l’une des plus grandes utilisatrices de ces contrats qui, en 2007, concernent 1,9% des jeunes de 16-25 ans.
Les actions de formation en faveur des moins de 26 ans sont relativement développées (on compte 18,8 jeunes de moins de 26 ans en formation pour 100 demandeurs d’emploi de cet âge) et en très grande partie prises en charge par le conseil régional (qui finance 73,2% de ces formations, contre 69,5% en moyenne nationale). Du côté des publics adultes, les formations sont largement moins nombreuses et leur place a diminué depuis le début des années 2000: le nombre de plus de 26 ans en formation rapporté au nombre de demandeurs d’emploi de cet âge (5,9%) est l’un des plus faibles du pays en 2007. Si la région est toujours peu impliquée dans ces actions en faveur d’un public adulte, son intervention a cependant considérablement crû sur la période, passant de 19,9% des actions financées en 2000 à 35% en 2007.
> Insertion professionnelle

Les sortants de l’enseignement secondaire ont bénéficié sur la période d’une amélioration générale du marché du travail régional: si leurs conditions d’insertion restent un peu plus difficiles qu’au niveau national, elles se sont nettement moins dégradées qu’ailleurs. Ainsi, le taux de chômage trois ans après leur sortie du système scolaire n’a progressé que de 2% en moyenne par an (pour atteindre en 2007, 24,2% pour les femmes et 21,3% pour les hommes) alors que l’augmentation moyenne nationale est de l’ordre de 7% par an. L’observation plus longitudinale de leur arrivée sur le marché du travail va dans le même sens. Pour les jeunes hommes sortis de l’enseignement secondaire, on observe même une augmentation de la proportion de ceux qui se sont stabilisés en trois ans avec un emploi à durée indéterminée et une baisse de ceux restés éloignés de l’emploi.
La situation est très différente pour les jeunes sortis avec un diplôme de l’enseignement supérieur. Si les hommes connaissent des conditions d’insertion relativement proches de celles observées en moyenne nationale, les femmes rencontrent elles des difficultés bien plus grandes. Leur taux de chômage trois ans après la sortie de formation initiale atteint 10,7%, soit 3,8 points de plus que la moyenne, et elles sont 52,3% à connaître une trajectoire de stabilisation avec un emploi à durée indéterminée contre 56% au niveau national.

http://a2.idata.over-blog.com/178x156/1/38/56/33/Logo.jpg Piirkondlikke statistilisi portreed on ette nähtud valgus võrreldes kutseõppe põhimõtteid ellu regionaalsel tasandil, töötingimuste noorte ja sotsiaal-majanduslikku konteksti, milles nad tegutsevad. Nad püüavad iseloomustada olukordi ja piirkondliku arengu näitajate kasutamine teavitas erinevate tootjate andmeid. Portreed tuleks väga kasulik vahend osalejate ja otsustajate ajaloolisele arusaamale kohalikus kontekstis ja poliitika töö-ja koolitusvõimaluste olemas territooriumil. See võimaldab meil iseloomustavad inter-kutseõppe poliitikat, mis viidi ellu regioonis, paigutades nad oma territoriaalvetes kontekstis. Kuigi see on oluline lugemine ala taustal arenguid seoses alg-ning täiendõpet ja noorte integratsiooni läbilõike-analüüsi, piirkondadevaheline, on oluline tuua materjalide hindamise. Velle...

4 octobre 2011

Régions-Universités, le réveil avec 1,270 milliard d’euros pour l’Université de Toulouse – Midi-Pyrénées!

http://www.cariforef-mp.asso.fr/template/cariforef/img/logo.gifComment faire de l’Université de Toulouse Midi-Pyrénées un campus universitaire de renommée internationale? Le CESER propose...
Le dossier porté par le Pres Université de Toulouse (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur), dans le cadre de l'appel à projets Idex (Initiative d'excellence) est en cours de redéfinition. Présélectionné une première fois, mais non retenu, une nouvelle candidature est déposée (Idex 2). Le principal obstacle reste la mise en place d'une gouvernance unique. Le dossier semble évoluer vers une université unifiée (voir l'Avis du Conseil économique, social et environnemental régional - Ceser). Cela permettrait de consolider des grands départements mutualisés et de favoriser des nouvelles formations transversales. Le dossier de candidature doit être finalisé dans les prochaines semaines.
Intervention de Jean-Louis CHAUZY, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional et de Pascal ASTRUC, Vice-président délégué à la Commission 5 « Education-Emploi-Formation-Sport » lors de la Conférence de presse du 28 septembre 2011.

Pour réussir cette deuxième phase de sélection des Initiatives d’Excellence (IDEX), le CESER de Midi-Pyrénées propose au PRES Université de Toulouse de s’inspirer des trois universités retenues à l’issue du 1er appel à projets IDEX, en faisant le choix d’évoluer vers une nouvelle gouvernance. Cela permettrait aux universités toulousaines, sans oublier leurs antennes dans les territoires de Midi-Pyrénées, d’être enfin reconnues au niveau mondial comme campus universitaire à part entière.
Les Investissements d'avenir: Initiatives d'excellence

L’ambition des Investissements d'Avenir est de doter la France de 5 à 10 Initiatives d’Excellence (Idex) afin d’assurer le rayonnement scientifique du pays à l’étranger et d’attirer les meilleurs enseignants, les meilleurs chercheurs et les meilleurs étudiants. Les initiatives d’excellence se structurent donc autour de projets scientifiques particulièrement ambitieux, conçus par des établissements d’enseignement supérieur et de recherche déjà reconnus pour leur excellence scientifique et pédagogique, en partenariat étroit avec leur environnement économique et selon une logique géographique forte et pertinente.
Les initiatives d’excellence devront également contribuer à élever significativement le potentiel de croissance français, en accélérant l’innovation et le transfert technologique vers les entreprises. Le Plan d'Investissement d’Avenir fut l’occasion, pour les établissements et les PRES de définir leur stratégie et leur forme « d'excellence » au travers d’appels d'offre. Les enjeux financiers sont de taille : 23,4 milliards d’euros vont être mobilisés à cet effet. Le premier appel à projets lancé à l'automne 2010 avait recueilli 17 candidatures en début d'année 2011, dont celle de Toulouse (T-Idex) qui à cette occasion demandait une dotation de 1,27 milliard d’euros.
Trois critères étaient au cœur de la sélection de ces initiatives d’excellence:
- L’excellence en matière de formation et de recherche,
- L’efficacité de la gouvernance,
- L’intensité des partenariats entre le public et le privé.
A l'issue de ce premier appel à projets, 3 premières Initiatives d'excellence ont été retenues:
- Idex Bordeaux, portée par le PRES "Université de Bordeaux" rassemblant les 4 universités, l'Institut polytechnique de Bordeaux et Sciences Po Bordeaux,
- Unistra portée par l'Université de Strasbourg, unifiée en 2009 à partir des 3 universités Louis Pasteur, Marc Bloch et Robert Schumann,
- Et Paris Sciences et Lettres (PSL) portée par une Fondation de coopération scientifique associant 13 partenaires dont le Collège de France, l'Ecole normale supérieure, l'Université Paris-Dauphine, l'ESPCI ParisTech, Chimie ParisTech, l'Observatoire de Paris, l'Institut Curie, l'Institut Louis Bachelier.
Toulouse-Idex n’est pas retenu

Les critiques formulées à l’encontre du projet toulousain portaient essentiellement sur la gouvernance de l’Université de Toulouse (UFT) et la double gouvernance UFT/T-Idex qui étaient jugées comme « inefficaces » et « peu pragmatiques ». Pour preuve, la note finale de C était attribuée à « la crédibilité et l’efficacité de la gouvernance » (point 7) et à la « gouvernance: ambition, identité, transformation et structuration » (point 8).
L’avis du CESER Midi-Pyrénées

Lors de son Assemblée plénière du 22 juin dernier, le CESER de Midi-Pyrénées soumettait aux votes de ses conseillers l’avis s’intitulant « Pour le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en Midi-Pyrénées » et dans lequel plusieurs points fondamentaux étaient soulevés:
1. Le CESER de Midi-Pyrénées considère que les enseignements proposés par les sites délocalisés ne doivent pas être une simple duplication des universités toulousaines dont elles dépendent.
Les sites délocalisés peuvent en effet offrir des 1ers cycles délocalisés complémentaires, mettre en avant des enseignements professionnalisants liés au contexte local et développer la formation continue en direction des adultes actifs. Pour affirmer cette identité et offrir un gage de qualité de formation, la présence d’enseignants chercheurs est indispensable.
De plus, le CESER de Midi-Pyrénées juge nécessaire de conforter la politique actuelle des sites, notamment en terme de taux d’encadrement (aussi bien pédagogiques qu’administratifs), pour leur permettre de fonctionner a minima dans les mêmes conditions que celles existantes à Toulouse.
2. Le CESER de Midi-Pyrénées souhaite aussi que le PRES Université de Toulouse devienne le régulateur de l’offre de formation du territoire. En étant reconnu par ses membres comme l’interlocuteur unique et fédérateur de l’ensemble des établissements de la région, il porterait seul les demandes d’habilitation des diplômes des universités de la région auprès du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Cette initiative permettrait d’éviter la concurrence qui existe actuellement entre les différents établissements présents sur le territoire, mais aussi de présenter aux étudiants une offre de formation globale et coordonnée sur l’ensemble de Midi-Pyrénées. Le CESER souhaite, à terme, un PRES très différent de sa configuration actuelle. Il s’agirait d’un PRES encore renforcé par une forme de gouvernance nouvelle qui doit dépasser la concentration du pouvoir autour des membres fondateurs.
Le CESER souhaite aussi un PRES renforcé par des attributions clairement transférées, condition indispensable pour l’affirmation d’une politique plus cohérente de la future Université Fédérale de Toulouse. Parmi celles-ci, la politique de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche ainsi que le rôle de régulation de l’offre de formation sur des territoires de la région. A cet égard, le CESER de Midi-Pyrénées souhaite que le PRES soit l’interlocuteur direct de l’Etat et de la Région sur le futur Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (SRESR) et ses diverses conséquences en matière notamment de politiques de sites et de contrats de sites.
3. D’ailleurs, le CESER de Midi-Pyrénées approuve pleinement cette politique de contrats de sites qui peut constituer un levier très important en matière de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche dans les territoires de Midi-Pyrénées. Le CESER de Midi-Pyrénées propose d’ailleurs que les premiers contrats de site soient signés, dès que possible, avec les villes ou communautés déjà prêtes parce que mobilisées par la réponse à l’appel à projet de la DATAR à savoir: Albi, Castres, Tarbes et Auch.
Ces premières signatures pourront avoir un rôle d’exemplarité vis-à-vis des autres contrats à venir concernant Rodez, Montauban, Cahors, Figeac, Millau, Saint-Affrique et Foix, qui pourront être finalisés pendant la durée du schéma 2011 – 2016. Bien que notre avis, et plus particulièrement la proposition concernant le PRES, ait été vertement critiqué, les résultats de la première vague de l’appel à projets Idex nous donnaient raison au cours de l’été.
Maintenant, la seconde vague Initiatives d'excellence

Les candidats Idex 1 présélectionnés mais non retenus – comme Toulouse - pouvaient déposer une nouvelle candidature directement en phase de sélection Idex 2.
Il s’agit maintenant de se concentrer sur cette nouvelle phase !

L’objectif commun, auquel s’associe fortement le CESER de Midi-Pyrénées, est d’arriver à faire de Toulouse, et au-delà de Midi-Pyrénées grâce à ses sites délocalisés, une institution académique de rang mondial dans un horizon de 10 ans.
Cela ne pourra se faire qu’en travaillant tous ensemble - en faisant en sorte de dépasser les intérêts particuliers - et en s’appuyant sur les remarques constructives que les différents acteurs concernés par l’enseignement supérieur et la recherche ont pu formuler récemment, notamment sur la question de la gouvernance du PRES Université de Toulouse qui devrait faire le choix d’un mode de gouvernance s’inspirant de ceux qui ont été retenus (Bordeaux, Paris Sciences Lettres ou Strasbourg).
L’enjeu est également financier: 1,270 milliard d’euros pour l’Université de Toulouse – Midi-Pyrénées!

Le CESER de Midi-Pyrénées souhaite maintenant être entendu et écouté par la communauté universitaire et scientifique, le Conseil régional Midi-Pyrénées ainsi que la Communauté urbaine du Grand Toulouse. La Région devrait conditionner la signature de contrats 2011/2014 avec le PRES avec son évolution juridique dans le cadre de sa candidature à l’Idex. Le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional Midi-Pyrénées.
http://www.cariforef-mp.asso.fr/template/cariforef/img/logo.gif How the University of Toulouse Midi-Pyrénées an internationally renowned university campus? The CESER offers ...
The case brought by the Pres University of Toulouse (Pole research and higher education), as part of the call for projects Idex (Excellence Initiative) is being redefined.
Screened once, but unsuccessful, a new application is filed (Idex 2). The main obstacle remains the establishment of a single governance. The file appears to move towards a unified University (see opinion of the Economic, Social and Regional Environmental - Ceser). This would consolidate the major departments pooled and promote new cross-training. The application must be finalized in the coming weeks. More...
4 octobre 2011

Quelle est la meilleure université française? - un classement fondé sur leurs meilleurs masters

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgC’est un petit exercice amusant et instructif que de comptabiliser le nombre de masters notés A et A+ - les meilleures notes sur une échelle qui démarre à C - par l’Aeres (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) dans chaque université pour établir celles qui en comptent le plus. La hiérarchie étant bien respectée, Paris 1 enfonce littéralement toutes les autres universités avec 166 réalisations, très loin devant Paris 11 (94) et Strasbourg (87) qui profite à fond de l’effet de sa fusion.
Et si les universités d’Aix-Marseille avaient déjà fusionné, quel rang auraient-elles ? Eh bien tout bonnement le premier avec 197 masters notés A et A+. Mais, également fusionnées, les universités de Bordeaux ne seraient pas loin avec 187 masters notés A et A+ devant Lyon (182). Si on poussait le raisonnement jusqu’au bout en additionnant les masters des universités de l’académie de Paris on parviendrait à… 599, loin devant Versailles (283) et Lyon (212).
Le palmarès complet

L'Aeres note les masters de C à A+. Environ la moitié des 6000 masters français ont reçu des notes A et A+. Attention, on ne parle ici que des établissements "porteurs administratifs" de chaque master. Ils peuvent être co-habilités par d'autres et notamment des grandes écoles. Voir le palmarès complet.
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgUn petit palmarès des universités en sciences et technologies
Mon post de lundi sur les masters universitaires ayant provoqué beaucoup de réactions, et notamment sur la non pertinence de masters ajoutés les uns aux autres hors champ disciplinaires, je vous propose plusieurs autres classements thématiques. Pour commencer en sciences et technologies.
Toujours fondé sur le nombre de masters notés A et A+ par l’Aeres (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur), ce classement est une véritable surprise puisque ce n’est pas la célébrissime université Paris 11 Orsay qui l’emporte mais Toulouse 3. Le trio de tête est complété sans surprise par Grenoble 3. A noter également l’excellente 9e place de Versailles Saint-Quentin. Voir le palmarès complet.
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpg It's a little exercise as fun and instructive to count the number of masters and rated A + A - the highest scores on a scale that starts at C - by the Aeres (Agency for the Evaluation of Research and Higher Education ) in each university to establish those who matter most. The hierarchy is well respected, a Paris literally pushes all the other universities with 166 achievements, far ahead of Paris 11 (94) and Strasbourg (87) that benefits the bottom of the effect of the merger.
And if the universities of Aix-Marseille had already merged, what rank would they?
Well simply the first with 197 masters rated A and A +. But also merged, the universities of Bordeaux would not be far with 187 masters rated A and A + to Lyon (182). More...
4 octobre 2011

Universités: opération séduction à l'international

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Jean-Claude Lewandowski. Les universités se lancent dans la promotion de leur action sur la scène mondiale. Sur scène, tout le gotha de l'enseignement supérieur - ministre, présidents d'université et même investisseurs -répondant aux questions d'une quarantaine de journalistes du monde entier. Et expliquant les réformes en cours, le plan Campus, les investissements d'avenir... Du jamais-vu. Baptisé « A la découverte des universités françaises », l'événement se tenait la semaine dernière, pendant quatre jours, à Paris et à Bordeaux. Objectif: changer l'image des facs hors de l'Hexagone, montrer qu'elles peuvent affronter la concurrence internationale. Une opération séduction inimaginable il y a quelques années.
Certes, les universités ne brillent guère dans les classements internationaux: dans celui de Shanghai, Paris-Sud, la première française, n'arrive qu'à la 40 e place. Une faiblesse due à deux spécificités françaises: l'extrême émiettement de l'enseignement supérieur, partagé entre 85 universités et 220 grandes écoles, et l'organisation de la recherche, dont une large part reste aux mains de grands organismes comme le CNRS ou l'Inserm.
Et pourtant, en ce qui concerne l'attractivité, les universités françaises ont beaucoup progressé. Elles reçoivent plus de 280.000 étudiants étrangers (dont plus de la moitié en master ou doctorat). La France est ainsi le 3 e pays d'accueil après les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Et les cours en anglais se multiplient. Une prise de conscience s'est opérée : « La promotion de la francophonie passe par des enseignements en anglais », comme le note Louis Vogel, président de la Conférence des présidents d'université (CPU). Certaines facs, à l'instar des grandes écoles, s'implantent hors de l'Hexagone : Dauphine possède un campus à Tunis, la Sorbonne est présente à Abu Dhabi, Panthéon-Assas crée une école de droit à Singapour, une fac franco-vietnamienne de sciences et technologie a vu le jour à Hanoi...
L'accueil reste à améliorer

Surtout, les réformes engagées depuis 2007 - et avant -commencent à porter leurs fruits. Loi sur l'autonomie, réforme des premiers cycles, création des pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES), investissements d'avenir... Résultat, les universités retrouvent le moral et passent à l'action. Le lancement de fondations (une quarantaine) est un autre facteur de mobilisation. Partout, on innove, on monte des projets, on peaufine la pédagogie... Même si les universités ne roulent pas sur l'or. « Entre 2009 et 2011, la dépense par étudiant a légèrement diminué », estime Yannick Lung, président de Bordeaux-IV. En 2009, elle était de 10220 euros par étudiant.
Reste un gros bémol: l'accueil des étudiants internationaux. Si la Cité universitaire internationale de Paris et quelques campus de province offrent un hébergement de qualité, beaucoup reste à faire. Plus préoccupant: la mobilisation des universités à l'international se télescope avec une circulaire récente du ministère de l'Intérieur interdisant aux étudiants étrangers de démarrer leur vie professionnelle en France. Les conditions financières exigées avant l'arrivée sur le territoire ont aussi été durcies. Une initiative dénoncée par la CPU et les grandes écoles comme par les entreprises. « Cela décourage les étudiants étrangers de venir, souligne Louis Vogel. Il faut une vision de long terme. » Une « bavure », qui pourrait être corrigée dès cette semaine (« Les Echos » du 3 octobre 2011).
Dans ce domaine aussi, pourtant, la situation s'améliore. La plupart des universités disposent d'un service dédié aux étudiants étrangers. La Rochelle, par exemple, accueille de nombreux étudiants en master, venus notamment d'Asie. « Nous leur offrons tous les moyens pour assurer leur réussite », assure Fernando Pedraza Diaz, vice-président action internationale. A Strasbourg, à Lille, les étudiants Erasmus sont accueillis dans des familles durant le week-end. Sur de nombreux sites, ils trouvent un « guichet unique », associant préfecture, CROUS, collectivités locales, services culturels et sociaux. Autant de signes d'un nouvel état d'esprit, que les universités veulent mettre en avant. De quoi permettre à Laurent Wauquiez de l'affirmer devant la presse internationale: « French university is back. » En anglais dans le texte.
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPropos recueillis par Jean-Claude Lewandowski. Le chantier de l'université française vu par la presse internationale. Réunis pendant quatre jours à Paris et à Bordeaux, les journalistes internationaux donnent leur avis sur les réformes en cours dans les universités françaises.
Juan Antonio Aunion (« El Pais », Espagne)

« Les universités françaises sont sans doute à l'aube d'un changement majeur. A l'évidence, elles sont en train de prendre une nouvelle dimension, et de devenir plus compétitives. Je suis très impressionné, en particulier, par les collaborations qu'elles sont en train de mettre sur pied avec les entreprises, notamment par le biais des fondations. »
Martine Turenne (« Les Affaires », Canada)

« A l'évidence, les pouvoirs publics souhaitent que la France se dote d'une économie du savoir efficace et compétitive. Ils y consacrent des moyens financiers importants. C'est un changement d'envergure. D'autant que, jusqu'à présent, on pouvait avoir des doutes sur l'efficacité de l'université française. »
Loredana Oliva (« Il Sole 24 Ore », Italie)

« La France a choisi de faire de l'enseignement supérieur et de la recherche une priorité -au contraire de ce qu'on observe en Italie ou en Espagne. Je pense que cet effort très important va contribuer, à moyen terme, à aider la France à sortir de la crise. Je suis très frappée par le discours très volontariste et mobilisateur des responsables français. Certes, on peut juger qu'il ne s'agit que de communication; mais la réalité, cette fois, semble suivre les paroles. Il est vrai aussi que les universités avaient commencé à bouger avant les réformes impulsées par Valérie Pécresse. »
Abashi Shamamba (« L'Economiste », Maroc)

« Les universités françaises sont en train de changer de logiciel. Une dynamique nouvelle s'est engagée. Les professeurs, les présidents d'université et même les étudiants sont très impliqués. Tous travaillent sur des sujets porteurs d'avenir. Il y a le « plan campus », l'autonomie, les investissements d'avenir... Tout cela est très positif et prometteur. C'est un changement radical, pour ce milieu d'ordinaire très conservateur. »
Renata Serebryakova (« Kommersant Science », Russie)

« Certes, les responsables français nous ont présenté un vaste ensemble de réformes; mais il manque encore des exemples concrets de changement. Ce qui me frappe, c'est l'effort accompli par les universités françaises pour préparer leurs étudiants au monde professionnel et faciliter leur intégration dans les entreprises. C'est une problématique qui est encore très peu traitée en Russie. »
Roland Houtsch (« D'Wort », Luxembourg)

« Au-delà des montants investis, je suis très frappé par la volonté d'ouverture internationale des universités françaises. Une volonté d'ouverture que l'on retrouve d'ailleurs à tous les niveaux du système éducatif: dans les grandes écoles, dans les laboratoires de recherche, et même dans les entreprises... Aujourd'hui, un peu partout dans le monde, l'enseignement supérieur est devenu un enjeu majeur, à différents niveaux. La France commence seulement à en prendre conscience. Et sur ce sujet, les Français commencent à parler d'une seule voix, ce qui est remarquable -même s'il subsiste encore des dissensions. Il reste à vérifier comment tout cela se traduira dans les faits. »
Fabio Takahashi (« Folha de Sao Paulo », Brésil)

« Un grand changement est en cours pour les universités françaises. Il n'est pas facile de faire accepter les réformes dans ce pays. Mais cette fois, cependant, les choses semblent en bonne voie. La France ne manque pas d'atouts. Une institution comme La Sorbonne, par exemple, est très connue au Brésil; elle dispose d'un potentiel d'attractivité qui est encore peu utilisé. »
Isabelle Grégoire (« L'Actualité », Canada)

« Tout cet ensemble de réformes qui nous a été présenté est bel et bon, mais il faut rester prudent et voir comment tout cela va se traduire concrètement. Quand on parle de changement, beaucoup de gens ont tendance à freiner des quatre fers. Par exemple, la plupart des acteurs, en France, refusent encore d'augmenter les frais de scolarité dans les universités. Cela reste un des points faibles des réformes en cours, car cela prive les universités de ressources importantes. En outre, sur le plan de la pédagogie, le Québec est encore très en avance sur la France. Les étudiants y sont beaucoup mieux encadrés, il y a davantage d'échanges avec les enseignants... Sans compter que beaucoup de bâtiments universitaires doivent encore être rénovés. Bref, beaucoup reste à faire pour changer vraiment le visage des universités françaises. »
Chaoran Ren (« China Business », Chine)

« Les universités françaises sont en passe de devenir plus présentes à l'international. Mais elles sont encore trop nombreuses, ce qui nuit à leur visibilité. Et surtout, le principal problème est sans doute celui de la gestion du système éducatif français. Comment piloter un ensemble aussi morcelé et aussi complexe? Sans compter que réformer l'université réclame un gros effort financier. Partout dans le monde, il faut réfléchir aux moyens de maintenir cet effort d'investissement dans la durée. »
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Jean-Claude Lewandowski. Uniwersytety angażować się w promowanie swoich działań na arenie międzynarodowej na scenie, wszystkie do elitarnego szkolnictwa wyższego -. Minister, prezydentów uczelni, a nawet inwestorów, odpowiadając na pytania dziennikarzy, około czterdziestu z całego świata. I wyjaśnienia bieżących reform, plan Campus, inwestycja na przyszłość ... Nigdy nie widziałem. O nazwie "Odkrywanie francuskich uniwersytetach", impreza odbyła się w ubiegłym tygodniu, przez cztery dni w Paryżu i Bordeaux. Cel: zmiana wizerunku FACS poza Hexagon, pokazać, że mogą konkurować na rynkach międzynarodowych. Uwodzenie pracy niewyobrażalne jeszcze kilka lat temu. Więcej...
3 octobre 2011

L'apprentissage, un contrat mutuellement profitable

http://www.industrie.gouv.fr/dgcis/listeDiff/img/new_header.gifPar Bertrand Martinot, Délégué général à la DGEFP (Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle). 420000 jeunes Français effectuent tout ou partie de leur formation initiale par la voie de l'apprentissage. Un vivier précieux pour les entreprises, synonyme de recrutement sécurisé: cinq apprentis sur dix se voient proposer un CDI à la fin de leur scolarité. Télécharger la Lettre de la DGCIS n°71.
L'immersion en entreprise – à partir de 25% du temps en première année – est progressive. Elle offre aux apprentis une vision réaliste de leur futur métier et la possibilité de mettre en pratique les connaissances acquises. Pour l'entreprise, elle est l'occasion de transmettre une culture et des savoir-faire spécifiques, adaptés à ses besoins. Cette première expérience professionnelle débouche une fois sur deux sur une embauche directe. Au total, 80% des apprentis trouvent un emploi stable dans l'année suivant la fin de leur formation.
« Le coût pour l'entreprise est très faible, grâce aux aides et exonérations de charges »
Un coût attractif pour l'entreprise

Tout ou partie de la formation initiale peut être effectué en alternance: CAP, Bac Pro, mais aussi BTS ou Licence Pro. Le coût pour l'entreprise est très faible, en raison d'aides et d'exonérations de charges. Le salaire plancher dépend de l'âge et de l'état d'avancement de la formation: de 25% (pour un jeune de 16 ans en première année d'apprentissage) jusqu'à 78% du SMIC temps plein. À la signature du contrat d'apprentissage, l'entreprise désigne un tuteur, chargé de l'accompagnement du jeune, en relation avec son CFA (centre de formation des apprentis). L'immersion professionnelle est immédiate: l'apprenti s'engage à respecter les rythmes de l'entreprise et le tuteur à lui faire effectuer des tâches en rapport avec l'enseignement suivi. La productivité, faible les premiers mois, croît progressivement. Les contraintes applicables sont celles relatives au code du travail et à la protection des salariés mineurs: interdiction du travail de nuit, d'utiliser des outils et matières dangereuses, etc.
Des dispositifs pour faciliter les recrutements

Les entreprises désireuses de recruter un apprenti sont invitées à se rapprocher d'un CFA ou de leurs chambres consulaires (chambre de commerce et d'industrie ; chambre des métiers et de l'artisanat). Des bourses de l'apprentissage et de l'alternance ont également été mises en place sur Internet, croisant, dans les départements, les candidatures et les offres émanant des entreprises. En juin 2011, la loi dite Cherpion est venue instaurer de nouvelles dispositions visant à développer l'apprentissage. Les entreprises de plus de 250 salariés doivent désormais compter 4 % d'employés en alternance (contre 3% auparavant). En outre la taxe d'apprentissage sera davantage affectée à ce type de formation. Et l'État s'engage, avec les régions, à financer d'ici à la fin 2015 de nouveaux équipements de formation. Objectif à atteindre: 600000 apprentis sous contrat en 2016, soit une augmentation d'environ un tiers sur cinq ans.
http://www.industrie.gouv.fr/dgcis/listeDiff/img/new_header.gif Bertrand Martinot, General delegeerida DGEFP (General Delegatsioon tööhõivele ja kutseõpe). 420000 noor prantsuse inimesed teevad kõik või osa koolitusest läbi õppepraktika. Väärtuslik kasvulava äri, turvaliste vahendite värbamise: viis kümnest praktikantide pakutakse alalist lepingut lõpus kooli. Download kiri DGCIS nr 71. Velle...
3 octobre 2011

Menace sur les diplômés étrangers en entreprise

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Isabelle Ficek et Marie Bellan. Les grandes écoles et les présidents d'université sont montés au créneau contre le durcissement de l'accès à l'emploi des étudiants étrangers induit par une circulaire de l'Intérieur. Une question majeure d'attractivité et de compétitivité. Un assouplissement ciblé devrait intervenir cette semaine.
C'est un sujet éminemment politique. Mais aussi un enjeu majeur pour l'attractivité de l'enseignement supérieur comme pour la compétitivité française. Au point de susciter de vives réactions dans le monde universitaire. Alors que le gouvernement s'est fixé en mai pour objectif de privilégier l'accueil des étudiants étrangers aux niveaux master et doctorat, une circulaire conjointe des ministères de l'Intérieur et du Travail publiée le 31 mai a durci pour ces étudiants une fois diplômés les conditions d'accès au statut de salarié. Elle a en effet appelé à une interprétation stricte d'une loi de 2006. Cette circulaire vise à réduire le nombre d'autorisations de séjour, en limitant les changements de statut, en particulier ceux d'étudiant à salarié qui constituent une grande part des admissions au séjour au titre du travail. Il a notamment été demandé aux préfets de vérifier qu'aucun salarié français n'est susceptible d'occuper l'emploi proposé au diplômé étranger. Au ministère de l'Intérieur, on se défend de toute modification des textes: « Nous n'avons pas changé la loi, mais nous voulons seulement faire respecter les conditions légales et réglementaires existantes », précise un haut fonctionnaire de la Place Beauvau, qui ajoute: « La loi précise d'ailleurs clairement que ces dispositifs doivent répondre à un objectif de développement solidaire avec un retour dans leurs pays des étudiants formés. Nous ne devons pas piller les ressources humaines de pays tiers. »
Mais, de fait, l'application stricte du texte a multiplié depuis juin les situations ubuesques et poussé la Conférence des présidents d'université (CPU) comme celle des grandes écoles (CGE) à réagir. Ce texte est « très grave, il peut avoir des conséquences importantes pour notre enseignement supérieur. Il porte préjudice aux conventions passées avec des universités étrangères », a déploré Louis Vogel, président de la CPU, qui propose d'allonger de six mois à un an la durée de l'autorisation de séjour provisoire de ces diplômés. Pour Pierre Tapie, président de la CGE, qui recense 8000 élèves par an potentiellement concernés dans les grandes écoles et 26000 dans les universités, « l'attractivité de la France et de l'enseignement supérieur seront radicalement différents selon que l'on donne à ces étudiants très qualifiés un signal leur disant qu'après l'obtention de leur diplôme ils ne sont plus les bienvenus, ou au contraire qu'ils seront accueillis pendant un certain temps pour contribuer au développement économique ». La CGE a recensé une quarantaine d'embauches bloquées dans des grands groupes français (Vinci, Capgemini...), «  qui ne sont que la partie émergée de l'iceberg », assure Pierre Tapie. « Il ne serait pas raisonnable de se priver de ces talents, plaide le patron de l'Essec. L'avenir de l'influence de la France, c'est le "soft power". Ce ne sont pas d'abord les Rafale et les chars Leclerc. »
Un dossier suivi de près par le ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, comme par l'Elysée et Matignon. Une issue devrait être trouvée cette semaine, via des consignes pour assouplir, dans le cas précis de ces diplômés étrangers hautement qualifiés, l'interprétation de la circulaire. « Mais le ton très restrictif de la circulaire appelle quand même une sorte de complément à ce texte pour en réparer les mauvais effets », estime Pierre Tapie, afin notamment d'envoyer un autre signal à l'international.
Voir aussi: France: Immigration restrictions hit foreign students.

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Ficek and Isabelle Marie Bellan. The high school and university presidents are on the frontlines against the tightening of access to employment of foreign students led by a circular of the Interior. A major issue of attractiveness and competitiveness. Targeted relaxation should take place this week. More...
3 octobre 2011

Formation: les pistes de l'Institut Montaigne

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Leïla de Comarmond. La réforme actuelle n'est pas achevée que, déjà, les acteurs de la formation professionnelle savent qu'il faudra renouveler l'exercice. Alors que le Conseil économique, social et environnemental travaille sur le sujet, l'Institut Montaigne, « think tank » libéral fondé et présidé par Claude Bébéar, prend date en publiant aujourd'hui un rapport, dont « Les Echos » ont eu copie, « pour en finir avec les réformes inabouties » en la matière.
Ce document, qui critique un système « particulièrement inefficace », a été réalisé par trois économistes: Pierre Cahuc, Marc Ferracci et André Zylberberg. Il plaide la suppression de l'obligation légale de financement de la formation professionnelle, une piste qu'avaient déjà défendue Pierre Cahuc et André Zylberberg dans un rapport pour la CCIP en 2006. Elle « nuit à l'efficacité de la formation » car elle « revient à taxer les entreprises dont les besoins se situent au-dessous du seuil légal, et à ne donner à celles dont les besoins de formation sont importants aucune incitation à se former au-delà de ce seuil », déplore le rapport. En outre, malgré le passage au 1er janvier de 65 à 20 du nombre d'Opca collectant les excédents de la formation, le système « mène à des gaspillages », déplore le rapport, qui pointe « l'échec prévisible » de la réforme de 2009, notamment du renforcement de la mutualisation dans le Fonds de sécurisation des parcours, qu'il veut supprimer.
Pour l'Institut Montaigne, la solution est de substituer au système « former ou payer » celui de subventions aux formations financées par une cotisation sociale dédiée collectée par les Urssaf.
Mais c'est sans doute ailleurs que se situe le point le plus intéressant de leurs travaux: Pierre Cahuc, Marc Ferracci et André Zylberberg soulignent la nécessité de s'attaquer à la qualité des formations dispensées. Le chiffre d'affaires du secteur, réalisé par 15450 organismes qui ont formé 11,4 millions de stagiaires, a atteint 7 milliards d'euros en 2009, selon une étude du ministère du Travail. Un vrai « maquis » constituant une « offre pléthorique et incontrôlée » « sur laquelle il n'existe pas de contrôle systématique de la qualité », déplore l'Institut Montaigne. Il plaide pour la mise en place d'une « certification des formations, délivrée par des agences, publiques et privées ». Vaste chantier.
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Przez Leila de Comarmond. Obecna reforma nie została zakończona, a już graczy na profesjonalny know będzie powtórz ćwiczenie. Chociaż gospodarcze, społeczne i środowiskowe prace na ten temat, Institut Montaigne, "think tank" założony i kierowany przez liberałów Claude Bebear, wymaga czasu, publikując dziś sprawozdanie, w tym "Les Echos" zostały skopiowane, "do końca niedokończonych reform" w tej sprawie. Więcej...
3 octobre 2011

France: Immigration restrictions hit foreign students

http://www.universityworldnews.com/images/photos/photo_1910.jpgBy Jane Marshall. Immigration measures that tighten restrictions on foreign students from outside the European Union and are opposed by university presidents, grandes écoles and students, have been defended by Laurent Wauquiez, France's Minister for Higher Education and Research. Wauquiez said the country's doors "must remain open" to international students, but he wanted to encourage student exchanges between universities, rather than individuals coming to France to study. Recent orders from the ministries of the interior and of employment tighten the interpretation of 2006 legislation, making it much more difficult for a non-EU foreigner to change from a student's to an employee's status after graduation, and limit their stay in the country after graduation to six months.
Non-EU foreigners wishing to study in France must also prove increased financial resources before they can obtain a residence permit. Hardest hit will be Moroccans, who comprise the biggest national group of foreign students. Chinese and Algerians form the second and third largest groups. The Conférence des Présidents d'Université (CPU) has expressed its disquiet at the "hardening of the rules applicable to foreign students, concerning their entry into France as well as their professional employment". It "considers these measures as contrary to the very essence of a university and to the policy [to promote] the attractivity of French universities in the context of globalisation".
CPU President Louis Vogel confirmed the body's opposition to the measures last week at a meeting organised by the International Club of Journalists in Paris. "You reduce the attractivity of universities if you do this. [Students are] not attracted by universities if they have to go back home immediately afterwards." He said the government had not agreed to extend the six-month post-graduation period to a year as the CPU had proposed. The Conférence des Grandes Ecoles (CGE), which represents France's selective higher education institutions, also opposes the restrictions.
Foreign graduates of the prestigious establishments, which include business schools HEC and Essec, usually stay in France for their first professional experience. But under the restrictions many non-EU nationals who have just been offered jobs on graduation are finding themselves unable to sign their contracts. Pierre Tapie, Director-general of Essec and President of the CGE, has contacted Interior Minister Claude Guéant to express concern. He said acquiring professional experience in France was a very important part of what made the country attractive to foreign students.
He told Le Monde: "These young people do not take employment away from the French. First, because they are often recruited by French companies which hope to benefit from their double connection to develop business relations with their countries of origin. Then because through their activity, these talented people create employment in France."
The students' organisation Confédération Etudiante (Cé) condemned "the contradictory policy that consists on one hand of encouraging the best students to come to study in our universities and grandes écoles, and on the other the discriminations of which they are increasingly the target". The Cé said the application of the circular in May had led to "appalling deadlines and numerous refusals for work permits, which oblige many foreign graduates to give up a first job, even when related to their degree, and to leave France.
"The forced departure of these highly qualified students who have been trained in our institutions constitutes an irreplaceable loss for the French economy and universities, at a time when numerous innovatory sectors are under-endowed," it said.
Jean-Louis Missika, Deputy Mayor responsible for innovation, research and universities at Paris City Hall, which administers the biggest university city in Europe, said 18% of the 300,000 students enrolled in Paris came from abroad, rising to 40% at doctorate level. He accused the government of putting at risk the future of foreign students in France and threatening the capital's scientific attractivity. "It is absurd to educate foreign students only to expel them when they have obtained their degree, without even giving them a chance to offer their talents to French employers.
"So France educates students to a high level, whom it sends directly to the United States and Canada, where immigration policies have the intelligence to profit from this incredible richness represented by young graduates, whatever their nationality," said Missika.
Last week at the International Club of Journalists conference Wauquiez defended the government's measures, while insisting that "France must be open to foreign students, it would be crazy to close the doors".
However, though he wanted to retain the same level of foreign students - internationally France accounts for the third highest intake, equal with Germany after the US and UK - he added conditions.
"I don't want students to come here 'just like that'; students must come through partnerships, cooperation between foreign and French universities, to be catered for properly. If they come through a programme, that will be the highest level of efficiency."
He said he also wanted more French students to go abroad to study. "I want exchanges to be on both sides. China is a very high-performing country, so it is interesting for us to send students there."
Related link: FRANCE: Ministers unveil foreign student strategy.
3 octobre 2011

L'enseignement supérieur à la Conférence finale du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles

http://www.cprdf-paca.fr/Portals/_default/Skins/Cprdf/images/bg-header-2.pngPour clôturer le processus de concertation mis en place depuis novembre 2010 pour l'élaboration du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP), la Région Provence Alpes Côte d'Azur a organisé une conférence finale, le lundi 3 octobre 2011 à 9h30, à l'Hôtel de Région, en présence du Préfet de Région, du Recteur de l'académie d'Aix Marseille, du Recteur de l'Académie de Nice et du Président de la Région. 
Pascale Gérard, Vice Présidente du Conseil régional, Déléguée à la formation professionnelle et à l'apprentissage,
a présenté le projet de CPRDFP 2011-2015 qui sera soumis au vote des élus du Conseil régional le 21 octobre 2011.

Pierre Ferracci, Président du groupe Alpha, a présenté au cours de la même séance la Synthèse finale des travaux du Groupe Multipartite pour l'élaboration du CPRDFP en Région PACA,
dont il a assuré la coordination depuis presqu'un an. Il y signale notamment dans l'introduction:
Enfin, certains sujets n’ont finalement pas pu être traités au cours de nos travaux, alors qu’ils mériteraient sans doute d’être abordés dans le cadre du CPRDF. Il s’agit notamment des enjeux suivants:
- la question de l’Enseignement Supérieur qui a été peu abordée lors de nos échanges et dont le CCREFP pourrait se saisir à la suite de nos travaux.

Dans le projet de CPRDFP qui va être soumis aux élus, il faut signaler le dernier passage qui s'intitule
"Les premiers enjeux identifiés des formations de l'enseignement supérieur":
La concertation menée dans le cadre de l'élaboration du présent document a permis d'identifier plusieurs enjeux concernant plus particulièrement l'enseignement supérieur:
- l'offre de formation initiale secondaire générale, dont la part reste très importante sur certains territoires de la région, reporte l'acquisition d'une première qualification professionnelle vers l'enseignement supérieur;
- la continuité et la formation professionnelle tout au long de la vie supposent une possibilité d'élever son niveau de qualification à tout moment, dans une perspective de promotion sociale;
- les perspectives d'emploi en matière de qualifications intermédiaires et supérieures appellent une réflexion à l'échelon régional, compte tenu des aires de recrutement, des formations comme des emplois.
L'enseignement supérieur relève de la compétence de l'Etat. Toutefois, outre ses compétences de droit commun, comme l'apprentissage dans l'enseignement supérieur ou les formations sanitaires et sociales, la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur mène une action soutenue en faveur de l'enseignement universitaire (du DAEU jusqu'aux bourses doctorales) et de la vie étudiante.
Par ailleurs, la procédure conjointe d'ouverture et de fermeture des formations initiales, conduite par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et les rectorats, permet une discussion sur le supérieur court. En effet, dans le cadre de la formation initiale supérieure sous statut scolaire (STS), les autorités académiques arrêtent la carte des formations. Réciproquement, la Région décide des ouvertures des formations supérieures par apprentissage.
Enfin, compte tenu de l'enjeu de l'élévation du niveau de qualification et de promotion sociale, notamment via l'obtention du DAEU, les universités sont un partenaire incontournable de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Dès lors, et dans le cadre de la dynamique partenariale engagée avec le présent CPRDFP, diverses pistes de réflexion seront explorées afin d'aboutir à de nouvelles modalités d'intervention régionales, voire de nouveaux modes de concertation ou de régulation de cette offre. Ainsi, dès le début de l'année 2012, une évaluation partagée permettra de définir les grands objectifs d'une stratégie régionale, dans le domaine de l'enseignement supérieur, dans le respect des compétences de chaque partenaire.
http://www.cprdf-paca.fr/Portals/_default/Skins/Cprdf/images/bg-header-2.png Per concludere il processo di consultazione in vigore dal novembre 2010 per sviluppare il Piano Regionale Contratto sviluppo della formazione professionale (CPRDFP), la Provenza-Alpi-Costa Azzurra ha organizzato una conferenza finale Lunedi, 3 Oct. 2011 a 09:30 presso l'Hotel de Region, cui hanno partecipato il prefetto regionale, il Rettore dell'Accademia di Aix Marseille, il Rettore dell'Accademia di Nizza e il Presidente della Regione.
Pascale Gerard, Vice Presidente del Consiglio regionale, delegato alla formazione e all'apprendimento, ha presentato il 2011-2015 CPRDFP progetto da sottoporre al voto del Consiglio regionale eletti 21 OTTOBRE 2011.

Pierre Ferracci, presidente del gruppo Alpha, presentato nel corso della stessa riunione la sintesi finale del lavoro del gruppo Partito per lo sviluppo del CPRDFP nella regione PACA , che ha coordinato per quasi un anno. Ha particolarmente indicato nella introduzione:
Infine, alcuni argomenti non sono stati infine trattati durante il nostro lavoro, allora probabilmente merita di essere affrontato nel quadro di CPRDF.
Questi includono i seguenti problemi:
- La questione di istruzione superiore che non è stato affrontato nella nostra discussione e che potrebbe entrare CCREFP seguito il nostro lavoro.

CPRDFP nel progetto che verrà presentato ai funzionari eletti, si deve rilevare che l'ultimo passaggio chiamato "I problemi di formazione iniziale individuato nel settore dell'istruzione superiore". Più...
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