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Formation Continue du Supérieur

8 octobre 2011

Emploi et compétences: quel développement concerté des territoires?

http://www.semaphores.fr/static/images/common/logo_3.jpgColloque organisé par Sémaphores le jeudi 20 octobre 2011, à la salle Wagram, 39-41 avenue Wagram, 75017 Paris. A quelques mois des Présidentielles et dans un contexte économique et social encore très mouvant, ce colloque a pour objet de faire dialoguer les politiques de développement économique et les politiques d'emploi.
Alors que la situation exige cohérence et action concertée, ces politiques ne semblent pas encore suffisamment pilotées dans une logique pérenne de résultats concrets pour les territoires et les populations : des compétences dispersées, des acteurs à coordonner davantage, des outils parfois inadaptés aux enjeux...
Sémaphores vous invite à ce colloque sur "Le développement concerté de l'emploi et des compétences".
Autour de tables rondes, de présentations par vidéo d'expériences terrain, nous accueillerons les acteurs majeurs de ces problématiques: du gouvernement aux élus des territoires, des services de l'Etat aux partenaires sociaux, des économistes aux entreprises (Télécharger le programme du Colloque Sémaphores Emploi et compétences du 20 octobre 2011). Avec, entre autres:
*Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé
*Sergio Arzeni, Directeur du Centre pour l'Entrepreneuriat, les PME et le développement local, OCDE
*Philippe Caïla, Directeur général de l'AFPA
*Christian Charpy, Directeur général de Pôle Emploi (NOUVEAU)
*Vincent Chriqui, Directeur général du Centre d'analyse stratégique
*Jean-Paul Denanot, Président de la Commission Formation Professionnelle, Association des régions de France (ARF)
*Olivier Duha, Président de Croissance Plus
*Phillipe Maitreau, Président de la Commission Territoires, Emploi & Développement Économique, Association des maires grandes villes de France
*Bertrand Martinot, Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle au ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi (DGEFP)
*Marc El Nouchi, Délégué général au pilotage des DIRECCTE (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) et des DIECCTE (Directions des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi)
*Pascale Gérard, Vice-Présidente du Conseil régional de PACA, déléguée à la formation professionnelle et à l'apprentissage
*Yannick Imbert, Directeur, en charge des Mutations économiques, à la DATAR
*Anousheh Karvar, Secrétaire nationale de la CFDT, chargée des questions internationales
*Stéphane Lardy, Secrétaire confédéral, Force Ouvrière
*Thierry Le Paon, Président du Groupe de la CGT au Conseil économique, social et environnemental (CESE)
*Bernard Parmantier, Directeur des relations sociales, DRH Groupe, GDF-Suez
*Jean-Christophe Sciberras, Président de l'Association nationale des DRH (ANDRH)
Voir aussi sur le blog: 5e Université d'été Emploi, compétences et territoires, 4e Université d’été « Emploi, compétences et territoires » et 2e Université d’été « Emploi, compétences et territoire ».
http://www.semaphores.fr/static/images/common/logo_3.jpg Sümpoosioni korraldavad Semaphore neljapäev 20 oktoober, 2011 at Salle Wagram, 39-41 Avenue Wagram, 75017 Paris. Paar kuud enne presidendivalimisi ja sotsiaalses ja majanduslikus kontekstis ikka väga liigutav, see Konverentsi eesmärk suhelda poliitika majandus-ja tööhõivepoliitika.
Kuna olukord nõuab järjekindel ja kooskõlastatud tegevus, neid põhimõtteid ei tundu piisavalt kontrollitud loogika säästva tulemused territooriumide ja asurkonnad: oskustest hajutatud osalejaid veelgi kooskõlastada, tööriistad mõnikord ebapiisav küsimustele...

Semafori kutsub teid selle sümpoosioni "kooskõlaline areng tööhõivet ja oskusi".

Ümarlauad, ettekanded video valdkonnas kogemusi, siis me tervitame suurtootjatele Nende küsimuste valitud valitsuse territooriumil, valitsuse teenuste ning tööjõu-, äri majandusteadlased (Download konverentsi programm semafori Tööhõive ja oskuste 20. oktoober 2011)
. Velle...
8 octobre 2011

Le CPRDF en Bretagne

http://www.triangles-quimper.fr/resources/GREF.GIFLe 20 septembre, le Comité de coordination régionale de l’emploi et de la formation professionnelle (CCREFP) s’est réuni dans sa formation plénière pour valider le contrat de plan régional pour le développement de la formation professionnelle (CPRDF) 2011-2015. Ce contrat sera ensuite soumis à l’approbation du Conseil régional de Bretagne qui l’examinera lors de sa session du 21 octobre 2011. Télécharger le communiqué de presse sur le site de la Préfecture de région.
Cette réunion, co-présidée par Michel Cadot, Préfet de Région et Georgette Bréard, Vice-présidente du Conseil régional en charge de la formation et de l’apprentissage, a permis de finaliser la démarche d’évaluation du contrat de plan régional pour le développement de la formation professionnelle. Cette démarche avait été initiée en Mai 2010.
Le CPRDF a pour objet de définir des politiques régionales coordonnées en matière de formation professionnelle sur une période de 5 ans. Ce plan constitue un engagement fort de l’État et du Conseil régional en faveur du développement de la formation professionnelle. Il a pour ambition de répondre aux besoins de l’économie bretonne mais aussi de permettre à tous les bretons d’accéder à la formation tout au long de la vie. Il est l’aboutissement de travaux conduits en large concertation avec l’ensemble des acteurs concernés par la formation: partenaires sociaux, branches professionnelles, centres de formation…
Un diagnostic régional construit en concertation

Le texte s’appuie sur un diagnostic régional partagé et a été bâti a l’issue de journées thématiques et de réunions sectorielles régionales organisées entre janvier et mars 2011.
Les 5 journées thématiques portaient sur: l'égalité des chances dans l'accès à la formation et à la qualification, la sécurisation des parcours professionnels, la fluidité des parcours de formation, le service public d'orientation et l'accompagnement de l'évolution du modèle économique breton. Elles ont permis d’impliquer l’ensemble des partenaires emploi formation de la région et de produire des préconisations et propositions.
Les 9 réunions sectorielles des contrats d’objectifs emploi-formation sont venues compléter ces préconisations et propositions. Elles concernaient les secteurs de la Mer, des Transports et de la logistique, des Travaux publics, de la Métallurgie, du Bâtiment, de l’Agriculture, du Nautisme, de la Propreté et de l’Agro-alimentaire.
Des journées régionales spécifiques à l’apprentissage, au domaine paramédical et social, aux services à la personne sont venues enrichir ces contributions.
Les cinq grandes orientations du CPRDF

• garantir un accès à la formation et à la qualification pour tous;
• soutenir une politique de formation et de qualification au service du développement économique, sociétal et environnemental en Bretagne;
• affirmer un droit à l’orientation pour tous et tout au long de la vie;
• construire un cadre collectif d’actions pour sécuriser les parcours;
• affirmer une gouvernance régionale et organiser le pilotage local.
* Le CCREFP réunit les acteurs régionaux du service public de l’emploi et les partenaires sociaux. Il a pour mission de favoriser la concertation entre ces différents acteurs afin d'assurer une meilleure coordination des politiques de formation professionnelle et d'emploi. Contact presse: Véronique Laurent-Albesa - 02.99.02.11.80.
Voir sur le blog Les contributions du GREF Bretagne au CPRDF.

http://www.triangles-quimper.fr/resources/GREF.GIF Ar 20 Medi y Pwyllgor Cydlynu Rhanbarthol ar gyfer Cyflogaeth a Hyfforddiant Galwedigaethol (CCREFP) bodloni yn ei sesiwn lawn i ddilysu cytundeb rhanbarthol ar gyfer datblygu Hyfforddiant Galwedigaethol (CPRDF) 2011-2015. Bydd y contract hwn yn cael ei gyflwyno i'w gymeradwyo gan y Cyngor Rhanbarthol Llydaw i'w ystyried yn ei gyfarfod ar Hydref 21, 2011. Datganiad i'r wasg Llwythwch ar wefan y Prefecture Rhanbarthol. Mwy...

8 octobre 2011

Le PFE diversifie les modes opératoires de la commande publique

http://www2.ac-lyon.fr/orientation/loire/roanne/local/cache-vignettes/L130xH145/prao-2-7bedf.jpgPar Gilles Leluc. Source: La Lettre Formation n°29. Le conseil régional vient de démarrer le PFE, le Projet formation emploi, un dispositif sur mesure en direction des publics éloignés de l’emploi conçu de manière spécifique sans passer par l’appel d’offres régi par le code des marchés publics.
Le Projet formation emploi ou PFE, lancé il y a quelques jours par la Région, marque un nouveau virage dans le déploiement de ses politiques publiques en matière de formation. Le dispositif dirigé vers les publics en difficulté d’insertion sur le marché du travail est sans doute l’une des mesures les plus attendues du service public régional de formation, le SPRF, dont l’élaboration a nécessité plusieurs mois de concertation avec les acteurs publics et privés. On peut dire qu’il symbolise à lui seul ce SPRF au regard des évènements qui ont conduit à créer ce service. Le PFE est en effet un dispositif qui répond en tous points aux demandes d’un grand nombre d’organismes de formation qui ont vécu difficilement la vague des marchés publics de la Région au cours de l’année 2006.
Pour mémoire, la collectivité régionale a dû réorganiser son appel d’offres après le recours en justice de quelques structures qui n’avaient pas été retenues. L’ANPE connut pareille mésaventure à la même époque et ces deux péripéties judiciaires mirent en lumière les limites d’un système régi par le CMP, le code des marchés publics, conduisant à assimiler toute action de formation à une prestation calibrée sans tenir compte des caractéristiques propres à certains publics concernés par ces prestations, des publics différents car souvent peu ou pas qualifiés et en difficulté sociale.   
Une contestation fédérative

Dès lors, sous l’impulsion de fédérations et représentations professionnelles des organismes de formation telles que le Synofdes ou les Urof, les unions régionales des organismes de formation (Urof), un mouvement de contestation s’est engagé au niveau national à l'égard des pratiques d’attribution des marchés publics à objet social. Dans le cadre de la formation continue des demandeurs d’emploi, plusieurs conseils régionaux ont commencé à réfléchir à un environnement juridique permettant à la fois le respect de la diversité des opérateurs et leur mise en concurrence et l’existence de conditions plus favorables à la réussite des prestations. En Rhône-Alpes, le concept de service public régional de la formation s’est ainsi développé et la Région a organisé une large concertation avec les acteurs privés et publics avant de voter au mois de décembre 2009 un texte cadre mettant en avant la notion de service d’intérêt économique général répondant à une définition règlementaire européenne. Le PFE a été construit pour en être l’un des outils à côté d’autres dispositifs alors que le SPRF a introduit un nouveau mode de contractualisation avec les opérateurs: le mandatement avec octroi de droits spéciaux. Un appel à manifestation d’intérêt a succédé à l’appel d’offres CMP et la Région a sélectionné 8 groupements sur 13 ayant candidaté.
Pour les opérateurs, le PFE matérialise ce que beaucoup d’entre eux appelaient de leurs vœux. A savoir l’existence d’un autre mode de relation avec le décideur favorisant des pratiques plus qualitatives pour créer des parcours plus cohérents et plus efficients pour les personnes, plus fiables économiquement et pédagogiquement pour les structures prestataires en leur permettant de travailler dans la durée, sans renier la question de leur mise en concurrence. En fait, ces organismes revendiquent une rivalité positive tirant le système vers le haut et non plus vers le bas comme pouvait l'y mener une politique de sélection très largement portée sur le prix. Avec la procédure soumise au code des marchés publics, « on ne pouvait plus entrer dans un dialogue de construction avec le financeur », fait valoir Gérard Bredy, président de l’Urof Rhône-Alpes. La relation n’était fondée qu’à travers un acte d’achat au même titre qu’une fourniture matérielle, entraînant un risque de dégradation de la prestation. Là, « nous ne sommes plus dans une simple logique de vente de prestation », tout en respectant le principe d’une transparence des coûts relatifs à l’exercice des obligations de service public auxquels sont tenus les opérateurs. Car la nouvelle procédure est aussi plus vertueuse pour le décideur public qui se « retrouve les mains libres pour définir [ses] critères de service public » et « qui n’est plus cannibalisée par le code des marchés publics », ce que ne permettait pas la contractualisation par appel d’offres CMP.
« Un beau travail d'équipe »
Dominique Cottanceau, directrice générale de l’Adea, organisme mandataire du PFE dans le département de l’Ain, regarde également le PFE comme étant une innovation qui promet « un beau travail d’équipe » entre les membres de son groupement. L’Adea est adhérent de la Fédération de la formation professionnelle, syndicat très attentif au respect du mode concurrentiel par appel d’offres CMP. Pour autant, avec le PFE, « nous avons été consultés, nous sommes passés devant un jury, chaque groupement a défendu son projet », se félicite Mme Cottanceau.
La question de l’avantage financier que représenterait le PFE demeure ouverte. Avec le marché public traditionnel, « on vend de l’heure stagiaire effective réglée chaque mois », explique Jeanine Chapot, directrice générale de l’Ifra, organisme mandataire du PFE dans l’Isère. Avec le PFE, « les risques existent aussi mais ils ne se posent pas au même endroit. Nous avons fait une évaluation des coûts nécessaires à la réalisation de cette mission de service public et la Région s’est engagée dans une juste compensation de ces coûts. Si nous nous sommes trompés dans l’évaluation, nous ne pourrons pas revoir ces coûts cette année. Les élus ont déjà voté les financements. » Par ailleurs, les prestataires devront faire preuve de santé financière puisque la Région paiera jusqu’à 70% des frais engagés par les structures, ne réglant le solde qu’à l’issue de la prestation. Ce qui les oblige à supporter une avance financière égale à 30% des frais engagés.
Fortes attentes sur la mobilité

Enfin, le PFE est expérimental sur le plan pédagogique. Il présente les vertus de dialogue avec le décideur et de partage et de solidarité entre membres d’un même groupement. Mais beaucoup s’interrogent sur les résultats de la mobilité attendue des stagiaires puisque le recrutement est régional alors que le dispositif se déploie de manière thématique dans chaque département et propose l’hébergement et la restauration pour faciliter les déplacements et la continuité physique du parcours (voir l’infographie). Compte tenu des profils des personnes éligibles, qui sont rarement mobiles, le PFE veut relever un défi qui rend dubitatif. « Le public adulte a souvent commencé une structuration familiale. Nous pourrions nous retrouver en présence du seul public jeune, voire très jeune », stipule Mme Chapot. « Les femmes qui vivent seules en ayant des enfants à charge auront-elles à cœur de s’inscrire? », s’interroge Mme Cottanceau. « L’enjeu est essentiellement là. Car construire des parcours qui ne soient pas rompus, nous savons le faire depuis longtemps. » Et de rappeler que l’Adea a été fondée comme beaucoup d’autres structures dans l’optique de répondre à un besoin local.
Le PFE se présente assurément comme « un dossier ambitieux et intéressant à suivre », relaie Michel Brosse, délégué académique à la formation continue de l’académie de Grenoble. « Mais nous espérons qu’une évaluation au fil de l’eau sera réalisée pour ajuster progressivement le dispositif. » Avec les AOF, les actions orientation formation, « beaucoup de jeunes n’y trouvaient pas leur compte ». Le taux de rupture des parcours dépasserait les 30% pour ce dispositif. Or, le PFE a pour premier objectif la réussite maximale de parcours complets jusqu’à l’obtention d’une qualification et d’une certification.
http://www2.ac-lyon.fr/orientation/loire/roanne/local/cache-vignettes/L130xH145/prao-2-7bedf.jpg By Gilles Leluc. Source: The Training Letter No. 29. The Regional Council has just started the CTB, the Project training manual, a system tailored towards the public away from the use of specifically designed without going through the tender governed by the procurement code.
Project employment or training PFE, launched a few days ago by the region, marks a new shift in the deployment of its policy on training.
The device directed to people in difficulty in entering the labor market is probably one of the most anticipated of the regional public service training, the SPRF, including the development required several months of consultation with stakeholders public and private. One can say that epitomizes what SPRF against the events that led to creating this service. The CTB is indeed a device that meets all the demands of a large number of training providers who have experienced difficult wave of public procurement in the Region in 2006. More...
8 octobre 2011

COE: le Non-emploi des seniors

http://www.coe.gouv.fr/IMG/siteon0.pngLe Non-emploi des seniors, le rôle de « l’effet horizon », par Patrick Aubert Insee – division « redistribution et politiques sociales »
Introduction: chômage et non-emploi des seniors

Un chômage beaucoup plus fréquemment de longue durée.
Entre 2003 et 2009, proportion de chômeurs au chômage (BIT) depuis 1 an ou plus de l’ordre de 20 à 30% chez les 15-24 ans, de l’ordre de 30 à 40% chez les 25-49 ans, de l’ordre de 50 à 60% chez les 50 ans ou plus.
D’autres situations de non-emploi de longue durée « Chômage » non BIT: Préretraites (publiques ou privées), Invalidité, etc. Pour les seniors, focaliser sur le seul « chômage de longue durée » peut être trompeur.
Un rôle des systèmes de retraite et de leurs incitations sur le non-emploi des seniors? « effet horizon »?
Le principe: le jeu des incitations créées par la proximité du départ à la retraite sur l’offre et la demande de travail passant par plusieurs mécanismes possibles:
Sur la demande de travail: Moindre retour sur investissement pour les coûts d’embauche, Moindre investissement en formation (du fait d’un horizon plus court), Anticipation des coûts liés aux embauches et licenciements, etc, Sur l’offre de travail: Moindre effort de recherche d’emploi (pour les chômeurs), etc.
Quelques remarques :
• L’existence d’un « effet horizon » n’implique pas forcément que l’effet soit total
• Une question d’importance: l’âge qui détermine l’horizon
• Les effets à rebours des systèmes de retraite sur l’emploi des seniors peuvent passer par d’autres effets que l’effet horizon
• D’autres dispositifs institutionnels s’alignent sur les âges définis par le système de retraite - « effet horizon institutionnel » ?
• Incitations liées au fait d’avoir déjà, ou non, validé une durée suffisante pour liquider ses droits à retraite au taux plein
La mesure empirique de l’effet horizon : estimations et controverses

Première estimations dans Hairault, Langot, Sopraseuth (2006)
Au niveau macro : corrélation, en comparaison internationale, entre âge « légal » de la retraite et taux d’emploi relatif des seniors (50-59 ans)
Au niveau micro : à partir des données individuelles de l’enquête Emploi, estimations de la probabilité d’être en emploi à chaque âge à partir de 50 ans, en fonction de caractéristiques individuelles, de l’âge, ainsi que de la distance à l’âge individuel du taux plein
La critique de Benallah, Duc, Legendre (2008): estime-t-on un effet de « distance à la sortie » ou bien de « distance à l’entrée » ?
Deux raisons pour lesquelles l’effet de distance à l’entrée pourrait jouer :
• Phénomène « d’usure » physiologique ou psychique d’autant plus grande que le salarié est entré tôt sur le marché du travail
• Existence de dispositifs de sortie anticipée d’activité conditionnés à la durée de carrière (et auxquels les salariés ayant commencé à travailler tôt ont donc plus souvent accès).
Une nouvelle estimation

Comment identifier séparément les effets de distance à l’entrée, distance à la sortie, et génération ?
• Relation non-linéaire entre distance à l’entrée et à la sortie, du fait des contraintes d’âge minimal (ouverture des droits à 60 ans) et maximal (annulation de la décote à 65 ans)
• Allongement progressif de la durée requise pour le taux plein, en fonction de l’année de naissance ⇒ on peut également identifier séparément l’effet de la génération.
Des données statistiques sur les droits à retraite effectivement acquis : les échantillons interrégimes de cotisants (EIC) et de retraités (EIC)
• Intérêt = base de données administratives contenant les droits à retraite effectivement validés dans les divers régimes ⇒ le problème des erreurs de mesure est a priori résolu
• Ici, on utilise l’information sur les carrières des personnes nées en 1934, 1938 et 1942 (cessation définitive d’emploi au cours des années 1990)
Plusieurs indicateurs

• Âge moyen de cessation définitive d’emploi
• Probabilité d’être en emploi, à chaque âge
• Probabilité de sortie d’emploi, à chaque âge
L’impact de la réforme de 2010 sur l’emploi des seniors : que peut-on attendre ?

Quelques importantes questions de méthode:
Modéliser l’effet horizon : par rapport à quel âge ?
- pour l’instant, les modèles (Destinie de l’Insee, Promess de la Drees …) ont plutôt fait le choix d’un horizon lié à l’âge d’ouverture des droits
Comment traduire l’effet horizon ?

Modèle Destinie : décalage des âges de cessation d’emploi en fonction de celui des âges de liquidation
• Il s’agit de l’hypothèse retenue pour les projections de population active jusqu’en 2060, publiées par l’Insee en 2011
• Impact à long-terme estimé pour les 55-59 ans : +10 points de taux d’activité des hommes, +7 points de taux d’activité des femmes
Modèle Promess : décalage des probabilités de cessation définitive d’emploi à chaque âge, pour les 5 années qui précèdent l’âge d’ouverture des droits.
On fait l’hypothèse que la probabilité de sortir définitivement de l’emploi 5 ans avant l’âge d’ouverture des droits (resp. 4 ans avant, 3 ans avant, etc.) se décale parallèlement à cet âge. Dans les deux cas, cela correspond à des hypothèse implicites sur les dispositifs de sortie anticipée d’emploi, qu’il sera nécessaire de clarifier.
Le chômage de longue durée: réunion de travail du jeudi 29 septembre 2011, "Approches économiques du chômage de longue durée".
Au cours de cette première réunion de travail consacrée au chômage de longue durée, le Conseil a entendu Stéphanie Guichard, économiste à l’OCDE, et Patrick Aubert, économiste à l’INSEE. Télécharger la Présentation, P. Aubert - INSEE intitulée le Non-emploi des seniors et la Présentation , S. Guichard - OCDE.
Consulter la liste des réunions du thème de travail: "Le chômage de longue durée".
Séance plénière du 20/09/2011, Auditions d’Antoine Magnier, directeur de la Dares, Présentation Dares, et de Jean-Baptiste de Foucauld, Présentation JB de Foucauld.
Réunion du 06/10/2011, "Aide à l’insertion des chômeurs de longue durée". Télécharger la Présentation G. Decourteix et O. Dupuis, CNIAE et CNEI et la Présentation D. Boissard, A2i.
Au cours de ces réunions de travail consacrée au chômage de longue durée, le Conseil a entendu Stéphanie Guichard, économiste à l’OCDE, et Patrick Aubert, économiste à l’INSEE. Guy Decourteix, secrétaire général du Conseil National de l’Insertion par l’Activité Economique (CNIAE), Olivier Dupuis, secrétaire général du Conseil National des Entreprises d’Insertion (CNEI) et Denis Boissard, directeur général du fonds "Agir pour l’insertion dans l’industrie". 

http://www.coe.gouv.fr/IMG/siteon0.png Brak zatrudnienia starszych pracowników, rola "efekt horyzontu" Patrick Aubert Insee - dział "redystrybucji i polityki społecznej"
Wstęp: bezrobocie i nie-zatrudnienia starszych
Bezrobocie znacznie częściej długoterminowych
Między 2003 a 2009, odsetek bezrobotnych bezrobocia (MOP) na 1 rok lub
w zakresie od 20 do 30% w grupie wiekowej 15-24 lat, około 30 do 40% w 25-49 lat, od około 50 do 60% w ciągu 50 lat lub więcej. Więcej...

8 octobre 2011

Les masters enseignants en alternance fonctionnent plutôt bien

http://www.vousnousils.fr/wp-content/themes/vousnousils_theme/images/logo-vousnousils.pngPropos recueillis par Charles Centofanti. Dans le pro­lon­ge­ment de la "mas­te­ri­sa­tion", la réforme de la for­ma­tion des pro­fes­seurs mise en place en 2010, de nou­veaux mas­ters (bac +5) en alter­nance sont expé­ri­men­tés depuis la ren­trée pour pré­pa­rer les étudiants aux métiers de l'enseignement. Gilles Baillat, pré­sident de la Conférence des direc­teurs d'IUFM, dresse un pre­mier bilan du dispositif.
Comment se déroule l'expérimentation des mas­ters en alter­nance pour les enseignants?

Plutôt bien pour les étudiants qui veulent deve­nir pro­fes­seurs des écoles, soit la très grande majo­rité du public concerné. Le minis­tère tablait sur 8 aca­dé­mies « pilotes » et 16 sont fina­le­ment impli­quées, soit une tren­taine d'universités dont une dizaine for­te­ment inves­tie. Les IUFM sont la che­ville ouvrière de cette expé­ri­men­ta­tion et cela fonc­tionne car les uni­ver­si­tés volon­taires ont trouvé des ser­vices aca­dé­miques moti­vés. Dans mon aca­dé­mie à Reims, nous avons lancé l'appel à can­di­da­tures en juillet et nous avons eu 50 can­di­dats pour 30 places, ce qui nous a per­mis d'opérer une sélec­tion. A Créteil et à Versailles, il y a eu davan­tage de dif­fi­cul­tés pour trou­ver des volontaires. Pour les UFR qui portent les mas­ters d'enseignement en col­lèges et lycées, l'alternance fonc­tionne moins bien. Ce type de for­ma­tion est plus com­pli­qué à mettre en place du fait de la raré­fac­tion des étudiants dans cer­taines disciplines.
Comment réagissent les enseignants?

Les équipes péda­go­giques se sont mobi­li­sées dans les uni­ver­si­tés. La plu­part des ensei­gnants jugent inté­res­sante l'initiative du « par­cours alterné », per­çue comme une bonne oppor­tu­nité d'acquérir une pre­mière expé­rience à la tenue de classe. Cependant, beau­coup d'enseignants en IUFM constatent que la rému­né­ra­tion des étudiants est très faible. Théoriquement, pour une jour­née par semaine en res­pon­sa­bi­lité d'une classe d'octobre à juin, les étudiants peuvent tou­cher jusqu'à 6000 euros. Dans les faits, ils gagnent 4000 euros.
En quoi le dis­po­si­tif se dis­tingue de l'année de stage pro­po­sée aupa­ra­vant par les IUFM?

Il s'en dis­tingue assez peu, au moins pour le 1er degré. Il y a encore deux ans, les sta­giaires en IUFM étaient en forma­tion toute la semaine et ils réa­li­saient un stage filé d'une jour­née par semaine. Ils avaient en plus trois semaines de stages grou­pés, contre deux semaines aujourd'hui. La grande dif­fé­rence c'est qu'ils étaient payés 16400 euros net, ce qui a généré d'énormes écono­mies. Les étudiants qui ont can­di­daté aux mas­ters en alter­nance sont sur­tout les étudiants bour­siers. La réforme a mis en dif­fi­culté une pro­por­tion signi­fi­ca­tive d'étudiants même si, ceux qui ont accès au dis­po­si­tif, en sont contents.
Qui sont les étudiants concer­nés par l'alternance et com­ment sont-ils sélectionnés?

Il s'agit à 80% d'étudiants ins­crits en mas­ter ensei­gne­ment, éduca­tion et for­ma­tion qui veulent deve­nir pro­fes­seurs des écoles. Certains, moins nom­breux, se des­tinent au métier de conseiller prin­ci­pal d'éducation. Ils sont sélectionnés sur des cri­tères aca­dé­miques, puis sur cri­tères sociaux. Comme ils doivent suivre un mas­ter avec en plus une année très lourde à gérer avec des cours à pré­pa­rer, il faut que ce soient de très bons étudiants, avec les épaules solides. Ensuite, à niveau égal, nous pri­vi­lé­gions les boursiers.
Cette offre de for­ma­tion doit-elle être géné­ra­li­sée à toutes les universités?

L'expérimentation a com­mencé en juin/juillet avec juste les encou­ra­ge­ments du minis­tère... Mais les par­cours de forma­tion alter­nés sont appe­lés à se géné­ra­li­ser. La cir­cu­laire minis­té­rielle (du 22 sep­tembre 2011) annonce leur exten­sion, nor­ma­le­ment, à toutes les uni­ver­si­tés dans les années à venir.
Comment sont sélec­tion­nés les ensei­gnants qui encadrent les "appren­tis" profs?

Les étudiants en stage béné­fi­cient d'un double enca­dre­ment. Le direc­teur de l'école qui les accueille est censé les aider. Et des ensei­gnants expé­ri­men­tés rendent visite aux sta­giaires pour les aider avant la classe. Ces « tuteurs » élaborent ensuite un rap­port de stage qui compte dans l'évaluation.
Les établis­se­ments en zone "dif­fi­cile" sont-ils rete­nus pour accueillir des étudiants en alter­nance, pour mieux les pré­pa­rer à ce qui les attend
?
Ils sont évités. Les ser­vices aca­dé­miques ont joué le jeu. Le choc serait trop impor­tant. Ceci dit, les sta­giaires n'ont pas la même classe en res­pon­sa­bi­lité toute l'année. Si au début cela paraît impen­sable, il n'est pas exclu qu'ils se confrontent à des classes plus dif­fi­ciles en fin d'année.
Faut-il craindre une for­ma­tion à deux vitesses, avec d'un côté les étudiants qui auront béné­fi­cié de l'alternance et les autres?

Oui, clai­re­ment. Car ce n'est pas du tout la même for­ma­tion! Ceux qui auront béné­fi­cié de l'alternance seront mieux « armés ». Mais c'est com­pli­qué et coû­teux à géné­ra­li­ser. 750 étudiants sont concer­nés en France par le par­cours en alter­nance. Il fau­drait mul­ti­plier ce nombre par 60 pour en faire pro­fi­ter tout le monde. Dans le contexte bud­gé­taire actuel, cela paraît inenvisageable.
http://www.vousnousils.fr/wp-content/themes/vousnousils_theme/images/logo-vousnousils.png Intervjuu Charles Centofanti. Kooskõlas "mastering" reform õpetajakoolituse loomisest 2010, uus kapten (bac +5) on vaheldumisi kogenud alates septembrist valmistada üliõpilasi ette karjääri õpetamine. Baillat Gilles president direktorite konverents IUFM tehakse kokkuvõtteid seade. Velle...
8 octobre 2011

Financement de l'enseignement superieur: quel rôle pour les entreprises ?

http://www.institut-entreprise.fr/typo3temp/pics/dd42f40ef1.jpgPar Pierre-André Chiappori, professeur d’économie à l’Université de Columbia. Télécharger l'étude Le financement de l'enseignement supérieur: quel rôle pour les entreprises? En 2007, la loi relative aux libertés et responsabilités des universités a consacré le principe d’autonomie des établissements d’enseignement supérieur. Le rapport Aghion, remis en janvier 2010 à Valérie Pécresse, a posé de nouveaux jalons. Au-delà de la question de l’autonomie et de celle de la gouvernance des universités, se pose aussi celle de leurs ressources: la mondialisation de l’enseignement supérieur implique une logique de concentration des acteurs et des investissements massifs, face auxquels les dotations publiques dont bénéficient les universités françaises apparaissent bien insuffisantes.
Début 2010, le Président de la République a appelé à la mise en place d’un système de "contractualisation" permettant de drainer l'argent des entreprises pour contribuer au financement des universités. A ce jour, la définition de ce système de « contractualisation » reste floue; en particulier, elle laisse de nombreuses questions dans l’ombre: estimation des montants qui pourraient être effectivement levés (au regard, notamment, des comparaisons internationales), intérêt à agir des entreprises, implication de ces dernières dans la gouvernance des universités.
Dans son rapport, Pierre-André Chiappori, Professeur d’économie à l’Université de Columbia, dessine les conditions d’un nouvel équilibre entre l’investissement public, d’une part, et la contribution des ménages et des entreprises, de l’autre, dans le financement de l’enseignement supérieur français. Au-delà, il plaide pour une véritable révolution culturelle, autour de trois mots d’ordre: la recherche française prend un retard préoccupant; un effort important et immédiat est indispensable; et l’État ne pourra être la source unique, ni même principale, de cet effort. La renaissance de notre recherche doit devenir un impératif national, qui ne sera possible qu’avec la contribution de tous, et au premier rang de celle du secteur privé.
4. La gouvernance des universités

Dans la plupart des entretiens avec des chefs d’entreprise, la notion de gouvernance des établissements revient comme l’un des problèmes majeurs rencontrés par les entreprises. Lorsqu’elle envisage une contribution financière, l’entreprise appliquera la même logique de « due diligence » que pour tout investissement; elle prendra en compte le plan stratégique, les risques, la capacité de l’établissement à gérer les fonds et les utiliser de façon optimale, à rendre compte de leur utilisation, etc. Le système de gouvernance des universités stricto sensu est rarement compatible avec ces exigences. La structure même du conseil d’administration, qui fait une part importante à des représentants internes élus avant tout sur une logique professionnelle ou syndicale, et son horizon, nécessairement limité, ne favorisent ni la définition d’une stratégie de long terme ni sa mise en oeuvre volontariste et efficace. Par ailleurs, le fait que la même structure décide en dernier ressort à la fois de questions stratégiques et de problèmes purement scientifiques pose naturellement question: si une représentation plus importante du monde extra-universitaire est certainement souhaitable, elle peut soulever de délicats problèmes d’indépendance scientifique. La solution américaine repose sur une dichotomie claire entre le Board of Trustees, en charge des aspects stratégiques, et les instances académiques – sénat, comités ad hoc, etc. – qui conseillent le président et le provost (en charge des dimensions académiques et budgétaires de l’Université, le « provost » (recteur) est responsable de la planification à long terme, et de la coordination des fonctions administratives et support de l’Université dans leurs relations au monde académique) sur les questions scientifiques au sens large. Le lecteur est renvoyé au rapport Aghion pour une analyse précise de ces mécanismes; il y trouvera aussi une discussion de leur application au cas français.
Là encore, les fondations universitaires ont un rôle central à jouer. Une restructuration d’ensemble de la gouvernance des universités est une réforme nécessaire, mais lourde et politiquement périlleuse; sa mise en place dans un avenir proche est pour le moins incertaine. En revanche, les fondations offrent une flexibilité beaucoup plus grande; les équiper d’un mode de gouvernance approprié constitue un objectif parfaitement réalisable. Ainsi, des établissements comme la Paris School of Economics (PSE) ou la Toulouse School of Economics (TSE) se sont dotés d’une structure de gouvernance remarquablement adaptée. De façon peu surprenante, TSE et PSE constituent justement des succès en matière de financement privé, avec des endowments d’origine privée de plusieurs dizaines de millions.
Pierre-André Chiappori est professeur d’économie à l’université de Columbia. Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de mathématiques et docteur en économie, Pierre-André Chiappori a été directeur de recherches au CNRS, il a enseigné à l’université Paris I, à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), à l’Ecole Polytechnique et à l’ENSAE avant de rejoindre l’université de Chicago comme professeur d’économie. Il est membre du corps enseignant à Columbia depuis 2004. Télécharger l'étude Le financement de l'enseignement supérieur: quel rôle pour les entreprises?
Voir aussi sur le blog: Sondage: les problèmes des universités vus par les Français, Les entreprises peuvent-elles sauver l'enseignement supérieur? Universités: qui veut des droits de scolarité à l’américaine? Le budget par étudiant dans les universités françaises est préoccupant.

http://www.institut-entreprise.fr/typo3temp/pics/dd42f40ef1.jpg By Pierre-Andre Chiappori, Professor of Economics at Columbia University. Download the study funding of higher education: what role for business? In 2007, the law on the freedoms and responsibilities of universities established the principle of autonomy of higher education institutions. The Aghion report, issued in January 2010, Valérie Pécresse, has set new standards. Beyond the issue of autonomy and that of university governance, there is also that of their resources: the globalization of higher education implies a strategy to focus the actors and massive investment, against which the allocations public enjoyed by many French universities appear insufficient. See also the blog: Poll: problems seen by the French universities, enterprises can they save higher education? Universities: which means tuition at the U.S.? The budget per student in French universities is concern. More...
8 octobre 2011

Sondage: les problèmes des universités vus par les Français

Interrogés à l’occasion d’un sondage réalisé par Occurrence-Institut de l’entreprise, les Français estiment à 58% que l’Université manque de moyens financiers et à 46% que les enseignements dispensés dans les universités françaises sont insuffisamment adaptés au marché du travail. La faible performance des universités françaises en matière de recherche et la faible qualité des enseignements à l’université ne constituent pas de problèmes majeurs pour les Français.
La question de l’Université renvoie les Français à leurs préoccupations immédiates: les moyens financiers et l’emploi

A la question "D’après vous, quels sont les principaux problèmes auxquels les Universités françaises sont aujourd’hui confrontées?", 58% des Français répondent « le manque de moyens financiers », que ce soit pour financer la recherche, les enseignements ou encore les infrastructures. Par ailleurs, pour 46% d'entre eux, les enseignements dispensés dans les universités françaises sont insuffisamment adaptés au marché du travail.
Le manque de moyens financiers est particulièrement souligné par les plus jeunes (63% des 18-24 ans et 70% des 25-34 ans, contre 58% pour l’ensemble de la population), les catégories populaires (71%) et les sympathisants de gauche (67%). Les 35-49 ans soulignent quant à eux davantage l’inadaptation des enseignements au marché du travail (54%, contre 46% pour l’ensemble de la population), de même que les CSP+ (55%) et les sympathisants de droite (53%).
Attractivité, complexité administrative, effectifs surnuméraires et performance des universités sont reléguées au second plan

La question de « la faible attractivité pour les enseignants-chercheurs » est citée par 24% des français (29% des CSP+.)
Vient ensuite « la complexité administrative » (21%) puis« un nombre excessif d’étudiants », cité par 19% des français.
Seulement 14% des sondés pointent du doigt « la faible performance des universités françaises en matière de recherche ». Par ailleurs,« la faible qualité des enseignements » ne constitue pas – si tant est d’ailleurs qu’elle soit avérée – un problème majeur pour les universités selon les Français.
Commentaire de l’Institut de l’entreprise sur le sondage

Le sondage Occurrence sur « les problèmes des universités vus par les Français » met en évidence la perception par l’opinion du sous-financement des universités. Cette perception est étayée dans les faits par la dernière enquête « Regards sur l’éducation » de l’OCDE, qui fait figurer le budget par étudiant dans l’enseignement supérieur français tout juste au dessus de la moyenne de l’OCDE, mais loin derrière les Etats-Unis, le Canada, la Suisse, la Suède ou la Norvège.
S’il faut saluer à cet égard la politique de rattrapage initiée par le gouvernement avec le lancement des Investissements d’Avenir, il apparaît toutefois que les efforts budgétaires ne seront pas suffisants pour répondre aux besoins d’un système d’enseignement supérieur et de recherche performant sur le long terme.
Ceci vient confirmer l’analyse proposée par Pierre-André Chiappori qui, dans le dernier rapport de l’Institut de l’entreprise « Financement de l’enseignement supérieur: quel rôle pour les entreprises », plaide pour un nouvel équilibre entre l’investissement public, d’une part, et la contribution des ménages et des entreprises, de l’autre, dans le financement de l’enseignement supérieur français, en s’appuyant sur une étude comparative France/Etats-Unis/ Royaume-Uni.
Si le rapport de l’Institut de l’entreprise encourage les entreprises à prendre conscience de leur responsabilité dans le maintien d’une recherche compétitive en France, il considère toutefois que leur soutien financier doit s’inscrire dans une logique incitative et non coercitive. Afin d’éviter toute logique « de guichet », ce soutien devrait s’adresser en priorité aux universités qui se seront le plus engagées dans la formalisation de leur stratégie en matière de recherche, et la clarification de leur structure de gouvernance. Cela passe par exemple, par la création de fondations d’université ou par le financement de chaires, comme le détaille le Professeur Chiappori dans son rapport.
Dans ce cadre, la diffusion de bonnes pratiques tant en matière de professionnalisation de la levée de fonds, du côté des universités, qu’en matière de processus de sélection des projets de recherche ou d’enseignement, du côté des entreprises (tel l’exemple du Fonds Axa pour la Recherche), pourraient permettre à moyen terme de lever des montants significatifs auprès du secteur privé tout en apportant un soutien efficace et qualitatif au processus de réforme de l’enseignement supérieur initié par la loi LRU.
Méthodologie

Sondage exclusif Occurrence/L'Institut de l'Entreprise réalisé par téléphone les 29, 30 septembre et 1er octobre 2011 au domicile des personnes interrogées. Echantillon national représentatif de 1007 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage), après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Zapytany w trakcie badania przez Występowanie-Enterprise Institute, szacunek francuskich, że 58% brak uczelni funduszy i 46%, że lekcje prowadzone w uczelniach francuskich są wystarczająco dostosowane do rynku pracy. słabe wyniki francuskich uczelni w dziedzinie badań i niskiej jakości nauczania na uniwersytecie nie są poważne problemy dla Francuzów. Więcej...
8 octobre 2011

Sarkozy's reforms herald French 'Ivy League'

http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/imgad?id=CICAgMDO7eGaChDGAxiDATIIjdv8uaBs6s8By Jack Grove. New 'Sorbonne League' at heart of effort to create world-class elite. Jack Grove reports from Paris. Radical plans to create a French "Ivy League" are gathering pace as the first winners of a new elite universities scheme worth €7.7 billion (£6.6 billion) start to receive cash.
The Initiative d'Excellence (Idex) scheme is part of the biggest shake-up in French higher education for almost 40 years. It is designed to establish five to seven "world-class" universities capable of competing internationally for the best students and academics.
Driven by President Nicolas Sarkozy, the proposed "Sorbonne League" will require non-selective universities, the highly selective grandes écoles and France's independent research organisations, such as the National Centre for Scientific Research, to work together for the first time in exchange for investment.
Three of these academic "clusters" - the University of Bordeaux (which comprises eight institutions), the University of Strasbourg (a merger of three Strasbourg universities, various grandes écoles and specialist schools) and the University of Paris Sciences et Lettres (integrating 13 institutions) - were selected in late June for a state endowment of €1 billion each, which should yield an annual income of up to €40 million.
Initial funds of €10 million will be given to each of these clusters over the next few months to push forward the reforms and the endowment in early 2012.
A second call for Idex members is under way and three or four more groupings will be selected for endowments, while partial mergers of other universities and grandes écoles will create 15 to 20 more comprehensive universities.
Such heavy investment in the context of cuts in other public funding and fears over the level of national debt is not, however, the most revolutionary aspect of the project.
Backing selected universities will lead to a stratification of the French system that runs contrary to the existing egalitarian model, in which all French universities are considered more or less equal and students in general attend their local institution.
Edouard Husson, vice-chancellor of the universities of Paris, said that establishing a hierarchy of universities was vital to competing on the international stage.
"Regional universities will be very successful in certain fields and will be important in terms of improving students' employability," he said.
"But our hope is that there will be four comprehensive universities in Paris and at least two will be very competitive."
Universities, grandes ecoles, specialist schools and research organisations will retain their often unique legal status, staff and selection procedures despite the mergers, but the new partnerships may allow universities to be considered as a single entity and therefore climb world ranking tables, in which France has performed poorly in recent years.
The universities that receive endowments will also be required to work more closely with business to commercialise research and form spin-off companies.
Nearly €22 billion from a €35 billion "Investing in the Future" fund will be focused on higher education, with independent experts picking the best ideas, rather than ministers.
"We are open to business - this is a huge change," said Laurent Wauquiez, minister of higher education and research. "If you had asked a professor 10 years ago if he had any links with business, he would have said, 'No - I am not here to provide slaves for companies.' Now these two areas are working together."
Readers' comments: France will not have thoroughly dealt with its problems until the CNRS (with many mediocre people who have research-only appointments for life) has been radically reformed. CNRS intellectually, and indirectly financially, saps the French University system...
8 octobre 2011

SVEA Final Conference "Next Generation Learning - How to Integrate Social Media in Vocational and Adult Training"

http://www.svea-project.eu/uploads/tf/svea_header_fin_re.jpgOn the 23rd November 2011 the Next Generation Learning Conference, Brussels, Belgium, will offer a unique opportunity to discuss the benefits arising from the growing use of social media in vocational and adult training.
Facebook, Twitter, YouTube, Delicious, blogs and wikis are already common tools used socially to exchange knowledge and information throughout the online global community. But how can we integrate such tools in our training environments to offer a compelling training experience within the vocational and adult training field? And how can those instruments be used to improve the organisational development of a training institution?
Through the participation of international experts, researchers and stakeholders, the Next Generation Learning Conference will provide some answers to these questions and will present a range of suggestions for trainers to maximise the benefits resulting from the adoption of social media in their area of vocational education.
Keynote speakers
, Professor Gráinne Conole and Ms. Helen Keegan, recognised internationally for their expertise in online learning, will introduce recent developments and trends in the field and draw conclusions about “the Future of Learning”. Dr. Lieve Van den Brande will highlight the
most recent plans of the European Commission on e-education.
Furthermore, there will be two parallel workshops that will explore the key issues and benefits of using social media in both teaching and learning and in the management of training institutions:
The first workshop will target the management of training institutions and will show, though practical examples, how organisational processes in training institutions can be optimized through the use of social media. The second workshop will be tailored around the needs of trainers and will highlight the opportunities and benefits connected to the use of web 2.0 in training, while at the same time underlining the resistance that needs to be overcome to guarantee a successful and productive use of those tools for learning purposes.
The Next Generation Learning Conference is the final event of the EU funded SVEA project and is open to all learning practitioners, trainers, curriculum designers, directors and managers of training institutions. A provisional program can be found here. More detailed information will become available in the coming weeks. Online registration is open till 16 November 2011.
7 octobre 2011

La rentrée universitaire 2011

http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2010-05/2010-05-20/article_matignon.JPGLe ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a présenté une communication relative à la rentrée universitaire 2011 au Conseil des ministres du 5 octobre 2011.
La priorité de cette rentrée a été l’amélioration des conditions d’études avec la réalisation de la promesse du Président de la République d’un dixième mois de bourses qui sera versé sur l’année universitaire 2011-2012. L’attribution de ce dixième mois s’inscrit dans une politique de transformation en profondeur du système de bourses depuis cinq ans au bénéfice des classes moyennes modestes et des plus défavorisés.
Cette rentrée bénéficie par ailleurs des résultats de cinq ans de réformes profondes et d’investissements sans précédent dans l’enseignement supérieur.
L’autonomie est aujourd’hui acquise. 90 % des universités sont autonomes. En 2012, l’objectif d’un passage à l’autonomie de l’ensemble des universités sera atteint. Les universités se sont ainsi vu transférer la responsabilité de 7,3 milliards d’euros de masse salariale et de 125000 emplois. La dernière étape de l’autonomie, la dévolution du patrimoine, a commencé avec Clermont 1, Toulouse 1 et Poitiers.
Parallèlement, la logique de regroupement et de fusion se poursuit avec la constitution de 21 pôles régionaux d’enseignement supérieur (PRES) et la concrétisation des projets de fusion d’universités. La création de l’Université d’Aix-Marseille est désormais prévue au 1er janvier 2012 ainsi que la création de l’Université de Lorraine.
Derrière ces évolutions, il y a des bénéfices tangibles pour chacun des acteurs de l’université, et notamment pour les étudiants. Le changement dans le rythme des études favorise leur réussite: la quasi totalité des universités ont mis en place des prérentrées au cours desquelles les étudiants sont accueillis et accompagnés.
Les universités se sont appropriées la mission d’insertion professionnelle que leur confère la loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités, avec une ouverture à l’entreprise: essor des stages (plus de 30% des étudiants ont effectué un stage en 2009-2010) et de l’alternance (une formation sur quatre est proposée en alternance), multiplication des partenariats économiques avec la création de 41 fondations. Par ailleurs, la réforme de la licence prévoit la définition des référentiels de compétences en collaboration avec les employeurs potentiels et l’intégration des stages.
Grâce à l’ensemble de ces réformes, l’université est redevenue attractive. 40000 étudiants supplémentaires se sont inscrits à l’université par rapport à la rentrée 2010.
http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2010-05/2010-05-20/article_matignon.JPG Kõrghariduse ja teadusminister tutvustas raamatut õppeaastal 2011 ministrite nõukogu 5. oktoober 2011.
Prioriteediks sel sügisel on parandada hariduse realiseerimise lubadus President Vabariigi kümnenda kuu stipendiumi makstakse üle õppeaastal 2011-2012.
Jaotamise kümnenda kuu on osa poliitikast sügavalt ümberkujundamine stipendiumite süsteemi viie aasta jooksul kasu madala ja keskmise klassi vaesed.
Taga on ka tulemusi viie aasta sügav reforme ja enneolematu investeeringuid kõrgharidusse.

Iseseisvus on nüüd antud
. Velle...
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