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Formation Continue du Supérieur

22 mai 2012

Circulaire N°2012-11 DU 14 Mai 2012 relative au contrat de sécurisation professionnelle (CSP)

 

Titre
Avenant n° 1 du 3 février 2012 portant modification de l’article 13 de la Convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Objet
Mise en oeuvre de l’avenant n° 1 du 3 février 2012 portant modification de l’article 13 de la Convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle. "Document émis pour action après validation par signature de la Direction de l'Unédic".
Résumé
L’avenant n° 1 du 3 février 2012 modifie l’article 13 de la Convention du 19 juillet 2011 relative au CSP (agréé par arrêté du 24 avril 2012, J.O. du 8 mai 2012). Cet avenant aménage les conditions dans lesquelles le bénéficiaire du CSP peut reprendre une activité professionnelle en entreprise en cours de dispositif. Ces nouvelles modalités s’appliquent aux bénéficiaires du CSP à compter du 3 février 2012. Suite à la signature le 23 janvier 2012 de l’avenant à l’accord national interprofessionnel du 31 mai 2011 relatif au contrat de sécurisation professionnelle (CSP), les Partenaires sociaux ont adopté, le 3 février 2012, l’avenant n° 1 à la Convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
Cet avenant signé par l’ensemble des organisations d’employeurs et de salariés représentatives au plan national et interprofessionnel, a été agréé par arrêté du 24 avril 2012 et publié au journal officiel du 8 mai. Il modifie les conditions dans lesquelles le bénéficiaire du CSP peut reprendre une activité professionnelle en entreprise en cours de dispositif. En effet, chaque fois que cela est nécessaire, une période d’activité professionnelle en entreprise est mise en place pour faciliter le retour rapide de l’intéressé à un emploi durable.
Il s’ensuit une modification de la rédaction de l’article 13 de la Convention du 19 juillet 2011 dont les nouveaux termes s’appliquent aux bénéficiaires du CSP à compter du 3 février 2012. La note technique ci-jointe présente les conditions dans lesquelles le bénéficiaire du dispositif peut exercer une activité professionnelle en entreprise dans le cadre du CSP. Les développements concernés de la circulaire n° 2011-36 du 9 décembre 2011 (Titre II, 1.4. p. 17-18/38 ; Titre II, 1.9.2., p.25/38) sont remplacés par ceux de la présente circulaire.

Pièce jointe n° 1 - Fiche technique

Dans le cadre du déroulement de son contrat de sécurisation professionnelle, le bénéficiaire peut réaliser plusieurs périodes d’activités professionnelles en entreprise dans les conditions et selon les modalités prévues par l’article 13 de la convention relative au CSP (Avnt n° 1 du 03/02/2012).
Pendant cette ou ces période(s), le bénéficiaire est salarié de l’entreprise dans laquelle il exerce son emploi ou de l’agence d’emploi, et le versement de son allocation de sécurisation professionnelle (ASP) est suspendu. Cette ou ces reprise(s) d’emploi ne peuvent avoir pour effet de modifier le terme initial du CSP (C. trav. art. L. 1233-67 al. 5 ; Conv. CSP du 19/07/11, art. 7). A l’issue de cette ou ces activité(s), le bénéficiaire peut réintégrer le dispositif dans certaines conditions pour la durée des droits restants (Conv. CSP du 19/07/2011, art. 7 et 16 al.1).
1. REALISATION D’ACTIVITE PROFESSIONNELLE AU COURS DU CSP
1.1. ACTIVITES PROFESSIONNELLES VISEES PAR L’ARTICLE 13 DE LA CONVENTION CSP

Au cours de son CSP, le bénéficiaire peut réaliser plusieurs périodes d’activités professionnelles en entreprise, sous forme de contrat de travail à durée déterminée (C. trav., art. L. 1241-1 et sv.) ou de contrat de travail temporaire (C. trav., art. L. 1251-1 et sv.).
Chaque contrat est renouvelable une fois avec le même employeur ou la même entreprise utilisatrice. Chaque reprise doit avoir une durée minimale de quatorze jours ou de deux semaines (dix jours travaillés). Le cumul total de l’ensemble de cette ou ces période(s) d’activité ne peut excéder six mois, renouvellement inclus. Pendant ces périodes, le bénéficiaire est salarié de l’entreprise dans laquelle il exerce son activité ou de l’agence d’emploi et son contrat de sécurisation professionnelle est suspendu. En conséquence, son allocation de sécurisation professionnelle cesse de lui être versée dans la période d’emploi (Circ. Unédic n°2011-36, Titre II, point 2.3.3.).
1.2. ACTIVITES PROFESSIONNELLES NON VISEES PAR L’ARTICLE 13 DE LA CONVENTION CSP

Il s’agit de reprises d’emploi au cours du CSP sous forme, notamment:
• de contrat de travail à durée indéterminée;
• de contrat de travail à durée déterminée ou de contrat de travail temporaire dont la durée est inférieure à quatorze jours ou deux semaines (dix jours travaillés);
• de contrat de travail à durée déterminée ou de contrat de travail temporaire dont la durée
excède six mois ;
• de création ou reprise d’entreprise;
• d’exercice d’une activité professionnelle non salariée.
Lorsque le bénéficiaire reprend une de ces activités professionnelles, le bénéfice du CSP est interrompu (Circ. Unédic n°2011-36, Titre I, point 1.9.2.).
2. REPRISE DU VERSEMENT DE L’ASP A L’ISSUE DE L’ACTIVITE PROFESSIONNELLE
2.1. FIN D’UNE ACTIVITE VISEE A L’ARTICLE 13 DE LA CONVENTION CSP

A l’issue de l’une des périodes d’activité visées par l’article 13 de la convention CSP (point 1.1.), le versement de l’allocation de sécurisation professionnelle est normalement repris, dans la limite de la durée restant à courir (Conv. CSP du 19/07/11, art. 16).
2.2. PARTICULARITES

Des dispositions particulières sont applicables en cas de contrat de travail à durée déterminée ou de contrat de travail temporaire, conclus pour une durée de plus de trois mois. En cas de rupture durant la période d’essai des contrats de travail dont la durée est supérieure à trois mois, visés ou non à l’article 13, le versement de l’ASP et l’accompagnement du CSP peuvent être repris.
Dans ce cas, le versement de l’ASP et l’accompagnement spécifique au CSP sont alors repris dès le lendemain de la cessation du contrat de travail, sous réserve que la durée du dispositif et du versement de l’ASP ne soit pas expirée (Conv. CSP du 19/07/2011, art. 7 et 16 al.1). Dans toutes les situations, si les douze mois du versement de l’allocation de sécurisation professionnelle sont échus, il est procédé à la prise en charge de l’intéressé au titre de l’ARE, sous réserve que les conditions prévues soient remplies (Circ. Unédic n°2011-36, Titre III).
3. ENTREE EN VIGUEUR

Les modalités dans lesquelles les bénéficiaires du CSP peuvent reprendre une activité professionnelle en entreprise résultant de l’avenant n°1 portant modification de l’article 13 de la Convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle, s’appliquent aux contrats de sécurisation professionnelle en cours et à venir à compter du 3 février 2012.

Pièce jointe n° 2 - Arrêté du 24 avril 2012 relatif à l’agrément de l’Avenant n°1 du 3 février 2012 portant modification de l’article 13 de la Convention relative au CSP du 19 juillet 2011

Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé,
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 5422-20 à L. 5422-24 et R. 5422-16 à R. 5422-17;
Vu la convention du 6 mai 2011 relative à l’indemnisation du chômage, son règlement général et accords d’application annexés;
Vu l’avenant du 23 janvier 2012 à l’accord national interprofessionnel du 31 mai 2011 relatif au contrat de sécurisation professionnelle;
Vu la convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnel;
Vu la demande d’agrément signée le 3 février 2012 par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), l’Union professionnelle artisanale (UPA), la Confédération française démocratique du travail (CFDT), la Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC), la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), la Confédération générale du travail-Force ouvrière (CGT-FO) et la Confédération générale du travail (CGT);
Vu l’avis paru au Journal officiel du 30 mars 2012;
Vu l’avis du Conseil national de l’emploi consulté le 15 mars 2012,
Arrête :
Art. 1er. − Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés mentionnés à l’article L. 5422-13 du code du travail, les dispositions de l’avenant no 1 du 3 février 2012 portant modificationde l’article 13 de la convention relative au contrat de sécurisation professionnelle du 19 juillet 2011.
Art. 2. − L’agrément des effets et sanctions de l’accord visé à l’article 1er est donné pour toute la durée de la convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle.
Annexe - Conviennent de ce qui suit :
Article 1er

L’article 13 de la convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle est modifié comme suit:
« Article 13
Au cours de son contrat de sécurisation professionnelle, le bénéficiaire peut réaliser des périodes d’activités professionnelles en entreprise, sous forme de contrat de travail à durée déterminée ou de contrat de travail temporaire d’une durée minimale de quatorze jours. Chaque contrat est renouvelable une fois avec le même employeur ou la même entreprise utilisatrice. Le cumul total de ces périodes d’activités professionnelles en entreprise peut être compris, au maximum, entre quatre et six mois. Pendant ces périodes, le bénéficiaire est salarié de l’entreprise ou de l’agence d’emploi et le versement de son allocation de sécurisation professionnelle est suspendu.
En cas de reprise d’emploi en contrat à durée indéterminée, en contrat à durée déterminée ou contrat de travail temporaire d’une durée de plus de trois mois, la rupture du contrat de travail pendant la période d’essai permet une reprise du contrat de sécurisation professionnelle et du versement de l’allocation de sécurisation professionnelle sans modification du terme fixé lors de l’adhésion au dispositif. »
Titul
Dodatok č 1-3 februára 2012, ktorým sa mení a dopĺňa článok 13 Dohovoru z 19. júla 2011 o zmluvnom zabezpečení odbornej (CSP)

Objekt

Realizácia pozmeňovacieho návrhu č 1 zo dňa 3. februára 2012, ktorým sa mení a dopĺňa článok 13 Dohovoru z 19. júla 2011 o zákazky na profesionálnej zabezpečenia.
"Dokument vydaný pre činnosť po potvrdení podpisom vedúceho Riaditeľstvo Unédic". Viac...
22 mai 2012

L'insertion des jeunes sur le marché du travail

Insertion des jeunes sur le marché du travail : évolution récente du chômage selon le niveau de diplômeNote d'information - N° 12.09 - mai 2012 de la DEPP, Béatrice Le Rhun, DEPP A1, et Claude Minni, Dares. Avoir un diplôme, ne serait-ce que le diplôme national du brevet, permet une meilleure insertion professionnelle et continue de protéger du chômage. L'intégration des jeunes sur le marché du travail dépend également fortement de leur niveau de diplôme. Si ces disparités d'insertion professionnelle par diplôme existent quelle que soit la conjoncture, elles se sont accrues lors de la crise de 2008-2009. Télécharger la version imprimable "Insertion des jeunes sur le marché du travail: évolution récente du chômage selon le niveau de diplôme". Télécharger les données de la Note d’information "Insertion des jeunes sur le marché du travail: évolution récente du chômage selon le niveau de diplôme".
Sur dix jeunes terminant leur formation initiale à la fin des années 2000, deux ont au plus le brevet des collèges, quatre un diplôme du second cycle du secondaire et quatre un diplôme du supérieur.Entre 1978 et 2010, le taux d’activité des jeunes sortants diplômés du supérieur est assez stable, celui des diplômés du secondaire a baissé de trois points et celui des diplômés au plus du brevet des collèges de quinze points. Le taux d’activité des diplômés de l’enseignement supérieur est nettement plus élevé que celui des moins diplômés sur l’ensemble de la période et, conséquemment, leur taux de chômage plus faible.
Le diplôme protège ainsi du chômage, quel que soit le contexte conjoncturel. Cela se vérifie y compris en 2008-2009, années de mauvaise conjoncture économique. La hausse du taux de chômage entre le début 2008 et la fin 2009 des actifs récents diplômés du supérieur est de 5 points contre 10 points pour les diplômés du secondaire et 13 points pour les diplômés au plus du brevet des collèges.
Les actifs récents ont un taux de chômage plus élevé que les actifs plus anciens, en particulier lors de la conjoncture défavorable de 2008-2009

Les jeunes sont plus souvent au chômage que les actifs ayant plus d’ancienneté sur le marché du travail. Fin 2010, 19,5% des actifs récents qui ont terminé leur formation initiale entre 2006 et 2009, sont au chômage contre 11,4% entre cinq et dix ans après la fin de la formation initiale, et un niveau de 7,4% pour les actifs ayant plus de dix ans d’ancienneté. Ces écarts sont structurels: depuis 1975, le taux de chômage des actifs récents a toujours été nettement supérieur à celui des plus anciens.
Les variations conjoncturelles du taux de chômage entre début 2006 et fin 2010, en particulier avec la mauvaise conjoncture économique de 2008 et de début 2009 ont touché de façon synchrone tous les actifs quelle que soit leur ancienneté sur le marché du travail, mais ces mouvements conjoncturels ont été plus marqués pour les actifs récents que pour les plus anciens. Ainsi, du début 2008 à fin 2009 (respectivement de fin 2009 à fin 2010), le taux de chômage de un à quatre ans après la fin des études a augmenté de 7,4 points (respectivement diminué de 1,5 point), tandis qu’au-delà de dix ans d’ancienneté la hausse n’a été que de 1,9 point (respectivement est stable).
Voir aussi à l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE): Bilan Formation-emploi: données sur les relations entre le système de formation et l'emploi, regroupées en 3 thèmes: l'école et ses sortants, l'insertion des jeunes et la formation tout au long de la vie.

Integrating young people into the labor market: recent developments of unemployment by educational level Information Note - No 12.09 - May 2012 of the DEPP, Beatrice Le Rhun, DEPP A1, and Claude Minni, Dares. Have a diploma, even if the national brevet diploma, allows for better employability and continuous protect unemployment. The integration of youth into the labor market also depends strongly on their level of education. If these disparities by graduate employability exist regardless of the situation, they have increased during the 2008-2009 crisis. Download printable version "Helping Young People on the labor market: recent evolution of unemployment by level degree". Download Data of Rating Information "Entry of young people on the labor market: recent developments of unemployment by level of education". More...

22 mai 2012

Un CIO propose des prestations adultes

http://img15.hostingpics.net/pics/634978Image1.jpgCentre d'Information et d'Orientation de Saint-Quentin, 38 bis Boulevard Gambetta, 02100 Saint-Quentin. 03 23 64 27 77. Contact: ce.0020085g@ac-amiens.fr.
Prestations Adultes
Validation des Acquis de l'Expérience (VAE).
Conseillers VAE :
Claire Obeler (en charge du Point Relais Conseil), Corinne Bellet.
Validation des Acquis de l'Expérience (VAE)Transformez votre expérience en diplôme!
La VAE permet de faire valider les acquis de son expérience en vue d’obtenir autrement que par la formation, une certification (diplôme, titre professionnel, certificat de qualification).
Elle  s’adresse à tous sans condition d’âge, de niveau ou de statut que vous soyez avec ou sans qualification reconnue, désirant en acquérir une, la compléter ou l'adapter. Votre activité, qui doit être (ou avoir été) en rapport avec le diplôme ou titre à finalité professionnelle pour lequel la demande a été déposée, peut avoir ou non été continue, à temps plein ou temps partiel.
Bilan de compétences.
Conseillers Bilan :
Sylvie Pruvot-Seguy, Romain Hannier, Michel Amiri
Espace bilan de SAINT-QUENTIN - CIO 38 bis, boulevard Gambetta 02100 SAINT-QUENTIN. Tel 03.23.64.27.77.
Espace Bilan CIO GRETALe bilan de compétences permet à un salarié de faire le point sur ses compétences, aptitudes et motivations et de définir un projet professionnel ou de formation.
Réalisé par un prestataire extérieur à l’entreprise, selon des étapes bien précises, le bilan de compétences peut être décidé par l’employeur ou mis en œuvre à l’initiative du salarié, dans le cadre d’un congé spécifique.
Le bilan sert à:
- analyser ses compétences professionnelles et personnelles,
- définir un projet professionnel,
- vérifier ses aptitudes et motivations par rapport à ce projet,
- prévoir les principales étapes de la mise en œuvre du projet,
- envisager la meilleure stratégie de réalisation. C’est une démarche volontaire et active, accompagnée en toute confidentialité par les conseillers des Espaces bilan.
Un cadre réglementaire précis définit le bilan de compétences ou le bilan professionnel. Pour les salariés du secteur privé, c’est la loi 91-1405 du 31 décembre 1991 et celle du 4 mai 2004. Pour les agents de l’Etat, c’est l’arrêté du 7 janvier 1997 et pour les personnels de la fonction publique hospitalière, c’est le décret du 1er août 2003. En général, le droit au bilan de compétences peut s’exercer dans le cadre du congé bilan, du plan de formation ou du droit individuel à la formation
Les conditions dans lesquelles les fonctionnaires de l’Etat peuvent bénéficier d’un bilan de compétences sont précisées par le décret n° 2007-1470 du 15 octobre 2007 (JO du 16).
http://img15.hostingpics.net/pics/634978Image1.jpg Center for Information and Guidance of St. Quentin, 38 bis Boulevard Gambetta, 02100 Saint-Quentin. 03 23 64 27 77. Contact: ce.0020085g @ ac-amiens.fr.
Adult Services

Validation of Acquired Experience (VAE).

VAE advisors: Claire Obeler (in charge of the Council Relay Point), Corinne Bellet.

Validation of Acquired Experience (VAE) Turn your experience degree!

VAE can validate the achievements of his experience to obtain other than by training, a certification (diploma, professional title, certificate of qualification). More...
22 mai 2012

Did Federal Aid Break the Education Market?

http://www.educationnews.org/higher-education-bubble/assets/img/part2.pngGeorge Leef reminds us of the Bennett Hypothesis and its recent modern update: that federal aid leads to greedy colleges and increased tuition for all.
George Leef, writing for The John William Pope Center For Higher Education Policy, contends that federal student aid has failed the US education sector and has resulted in students learning less than they used to while paying much more in costs.
The federal government’s major student aid programs began as part of President Johnson’s Great Society in 1955. The reasoning was that as graduation improved the economic worth of an individual to the nation as well as themselves so by subsidizing the cost of education and making it affordable to more people the nation would benefit.
- Opposition to federal student aid was negligible. The idea sounded so good.
Leef argues that the practical experience of and result from the federal aid program has been much different than expected with several unforeseen negative side effects.
- If President Johnson had said, “Let’s subsidize students to go to college so that colleges can charge much more and students can decrease their learning effort,” he would have gotten no support for the legislation. Nevertheless, it seems that we have achieved both of those undesirable outcomes.
Leef’s idea is not new. In 1987, quarter of a century ago, the Secretary of Education at the time, William Bennett, argued that a combination of the federal student aid program and greedy colleges exploiting the system were responsible for the rising cost of tuition.
Leef’s commentary comes after a recent paper by Andrew Gillen and published by the Center for College Affordability and Productivity, called ‘Introducing the Bennett Hypothesis 2.0’. Gillen argues that the original hypothesis that federal aid enables colleges to increase charges was correct. He also refines the hypothesis to state that not all aid is created equal. For example federal aid specifically targeted at low income student doesn’t lead to an overall increase in degree charges.
Gillen also explores the relationships between tuition caps and selectivity. Basically, if a school has a tuition limit set by the state government then the result of an increase in federal aid is simply that the school can be more selective of which students are admitted. However if no tuition cap exists and a school is also free to price discriminate amongst it students then there exists a recipe for revenue maximization.
Leef draws a comparison between the effect of federal interference in the housing market (where the results are now apparent) and federal interference in the education sector (where the results are becoming apparent).
- Prior to federal intervention in student aid, students in high school had strong incentives to excel so that they would have a chance at college if they wanted it. And because they paid most of the (much lower) cost, they took their studies more seriously if they eventually enrolled.
- The virtues of the old education system were undermined by easy federal money in exactly the same way easy federal money undermined the housing finance system.
22 mai 2012

An infographic Series on the current Crisis Facing Higher Education

http://www.educationnews.org/higher-education-bubble/assets/img/part1.pngInformation
In May 2011, Peter Thiel—PayPal co-founder, venture capitalist, and a member of Facebook's board of directors—predicted that higher education would be the next bubble to burst. According to Thiel, higher education in America bears the same markings as the technology and housing bubbles that preceded it: unbridled investment, wildly overvalued assets, and a lower rate of return than in years past. Like all economic bubbles, Thiel argues that higher education is destined for disaster. Thiel's remarks have generated a great deal of controversy: comparing universities and colleges to commercial markets seems simply preposterous to some. The idea, however, resonates with economists. Like real estate and technology, higher education is a major investment; the average education at a 4-year private college costs well over $100,000 in total.
Any major market requiring substantial investment can be analyzed in a similar framework: economic bubbles form when an investment becomes dramatically overvalued, and then burst when this unsustainable pattern reaches critical mass. At that point, investors realize they have paid too much for too little. According to Thiel, most
middle-class parents in America aspire to send their children to college. The media frenzy surrounding the jobs crisis for recent graduates implies that a college degree may not generate the same economic returns it once did. Investors, whether they are private banks or government-based lending groups, may be wondering how much they have overvalued higher education in America. When viewed through this lens, the higher education market has all the makings of an economic bubble on the verge of collapse.
This presentation by Education News gives you a more in-depth look at the economic state of America's higher education system. The data that economists have gathered—from skyrocketing tuition costs to the astonishing size of student loan debt—will tell you everything you need to know about this growing economic concern. Higher education may not be in a state of crisis yet, but it is an issue that deserves a closer look. Watch the video, read the infographics, and then decide for yourself: is higher education the next big bubble?
In part one of our infographic series, we break down exactly how an economic bubble forms, expands, and bursts. We compare the higher ed bubble to the housing bubble, and look at the first major contributor to college’s bubble behavior: the rising cost of tuition.
In part two, we analyze the second and third big factors in blowing up the higher ed bubble: the student loans crisis, and the unforgiving post-graduation job market. Finally, we give you advice on how to go to college and get a degree without getting burned.
22 mai 2012

Participez au chat sur l'emploi des seniors

http://images-ftvi.mesdiscussions.net/images/mesdiscussions-7819500.jpgFrance Télévisions, Pôle Emploi et la Cité des métiers organisent, le 25 mai de 14h30 à 16h30, un chat sur l'emploi des seniors. Laissez dès à présent vos questions à nos experts. Participer au chat.
France Télévisions, Pôle Emploi et la Cité des métiers vous invitent à participer au chat sur L'emploi des seniors le 25 mai de 14h30 à 16h30.
- comment trouver un emploi après la cinquantaine ?
- Existe-t-il des techniques de recherches d'emploi spécifiques aux seniors?
- Faut-il se reconvertir ou créer son entreprise?
Autant de questions auxquelles nos experts répondront!
- Philippe le Disert, Directeur des ressources humaines, CANNON
- Gilles Vitry, chargé de développement, FACE
- Brigitte USTAL-PIERIOU, consultante spécialiste de l’emploi des seniors, ANDRH 
- Daniel BOUSSEYROUX, architecte
Exposez-nous dès maintenant votre situation et posez vos questions.
Suivez en direct par visioconférence la rencontre-débat et les réponses des experts.
Retrouvez dès maintenant, les conseils de la rédaction sur France 5 Emploi:
- Seniors: gérez votre employabilité
http://emploi.france5.fr/.
- Femme et senior: la double discrimination?
http://emploi.france5.fr/.
- Seniors, trouvez un emploi grâce au web
http://emploi.france5.fr/.
Participer au chat.
http://images-ftvi.mesdiscussions.net/images/mesdiscussions-7819500.jpg~~V Frankrig Fjernsyn, jobcenter og organisere de Cité des métiers, 25 maj fra 14:30 til 16:30, en kat på senior beskæftigelse. Lad nu dine spørgsmål til vores eksperter. Deltag i chat.
Frankrig Fjernsyn, jobcenter og de ​​Cité des métiers inviterer dig til at deltage i chatten om Beskæftigelse af ældre 25 maj fra 14:30 til 16:30.

- Hvordan at finde et job efter 50?

- Er der nogen ledige søgeteknikker er specifikke for seniorer?

- Skal omskolet eller starte en virksomhed?
Mere...

 

 

22 mai 2012

Geneviève Fioraso Fioraso au Cnrs - satisfactions et inquiétudes

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/images/logo_sciences2.pngLa visite au Cnrs de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, s'est terminée par un point de presse dont je reviens.
En résumé, la ministre a obtenu des membres du Conseil Scientifique du Cnrs interrogés un satisfecit très net sur sa méthode et le ton qu'elle emploie... mais des inquiétudes se font déjà jour sur la politique qu'elle pourra conduire...
Les deux mots principaux de son discours de la méthode furent "confiance" et "dialogue". La ministre veut ré-instaurer une relation de confiance entre le monde politique et celui des laboratoires, ainsi qu'entre ce dernier et les citoyens. Le premier couple signifie la fin des méthodes "brutales" de Nicolas Sarkozy, son discours "méprisant" du 22 janvier 2010, le refus de la mobilisation par la "provocation". Fioraso voit dans la visite d'hommage à Marie Curie de François Hollance la marque d'une confiance envers la recherche, les chercheurs, et leur capacité à aider la société à relever les défis d'un 21ème siècle qui verra la population mondiale «passer les 9 milliards d'habitants dans un monde où les ressources naturelles sont limitées et où les disparités entre pays sont trop fortes.»
Le second couple signifie pour elle la nécessité d'entretenir un dialogue continu sur les promesses comme sur les risques des technologies - elle a illustré ce point de vue dans son rapport à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques sur la biologie de synthèse (lire ici).
La ministre a donc commencé par verser du miel sur les cicatrices laissées par Nicolas Sarkozy. Le CNRS et les autres organismes de recherche verront leur rôle de «pilotage» dans la politique scientifique réaffirmé et les Unités mixtes de recherche (entre universités et organismes) seront remis dans leur place centrale. Elle annonce que les Assises de l'Enseignement supérieur et de la recherche, prévues pour fin octobre début novembre aboutiront à une «nouvelle loi cadre» qui remplacera la LRU. Elle annonce un «rééquilibrage des crédits» entre l'ANR et les crédits récurrents des laboratoires, comme une révision du rôle de l'AERES ainsi qu'une «simplification» des dispositifs visant à diminuer le temps perdu par les chercheurs à la «chasse aux crédits».
Ces propos, glisse Bruno Chaudret, le Président du Conseil scientifique du CNRS, lui ont bien sûr attiré un satisfecit général de ses interlocuteurs...
Autre source d'inquiétudes chez certains chercheurs et universitaires, la "coloration" de son cabinet. On y trouve Lionel Collet comme "dir-cab" - un poste qui, en général, n'est pourvu que sur autorisation, voire sur ordre, du Premier ministre - mais aussi Jacques Fontanille et Daniel Filâtre qui, à la Conférence des présidents d'universités, avaient plus joué la coopération avec Valérie Pécresse que la confrontation directe, ce qui leur avait été vivement reprochés par ceux qui manifestaient en 2009. La "réconciliation" voulue par Vincent Peillon (lire ici) tourne pour l'instant à la victoire d'une partie seulement. Article entier. Voir aussi l'article Geneviève Fioraso rend visite au CNRS.

22 mai 2012

Du caractère pluri-ministériel de la formation des adultes

Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. Les nouvelles frontières ministérielles se sont dessinées avec un oubli désormais habituel: à quel Ministère rattacher la formation professionnelle post-scolaire? Cette petite bévue semble avoir été réparée et le Ministère du Travail a été reconduit dans cette responsabilité mais cet oubli n’est-il pas un des symptômes d’un Etat stratège défaillant à reconstruire? A une époque lointaine, l’option du caractère interministériel de la formation continue s’était imposée d’autant plus qu’aucun Ministère ne souhaitait vraiment piloter ce dossier. Mais l’inter-ministérialité, confrontée aux poids des politiques d’emploi grosses consommatrices de stages pour les chômeurs, à la décentralisation et au territoire des partenaires sociaux, n’a pas été correctement soutenue et portée par les gouvernements successifs. S’en est suivie une fragmentation des moyens et une perte de vision stratégique sur l’usage d’un financement de 34 milliards d’euros essentiellement issus des prélèvements obligatoires!
Cet imbroglio institutionnel a abouti à une sorte d’illisibilité permanente de l’objet même de la formation des adultes. L’évolution de la structure de l’appareil de formation continue est venue compliquer l’affaire alors qu’elle avait été la solution dans l’après-guerre. En effet les 50 000 opérateurs de formation continue (rappelons qu’il y a 1500 lycées professionnels et 1500 centres de formation d’apprentis) sont essentiellement des micro-structures spécialisées sur des publics selon leur statut, des dispositifs, des territoires, des métiers, des contenus voire des pédagogies… Soit une constellation de prestataires qui échappent à tout projet d’ensemble, à toute politique structurelle, à toute vision systémique…
Comment remédier à cette situation? D’abord en définissant l’éventail des politiques publiques qui nécessitent un apport en ressources sur le plan du développement des compétences de la population active ayant le moins bénéficié de l’école (salariés ou chômeurs). Puis en précisant la façon dont les pouvoirs publics peuvent obtenir des prestations de qualité de la part des organismes de formation. Sur le premier plan la vocation pluri-ministérielle des organismes de formation professionnelle d’adultes s’impose comme grille de lecture. Les ressources des opérateurs de formation doivent notamment contribuer à:

  • - l’accompagnement de l’économie numérique,
  • - la relance d’une nouvelle industrie technologiquement compatible avec les défis du développement durable,
  • - la reconversion des salariés exerçant des métiers en obsolescence,
  • - l’accélération de l’appropriation des compétences liées à l’économie verte et aux nouvelles technologies,
  • - la transférabilité des acquis expérientiels vers les nouveaux secteurs.

 

Les organismes de formation susceptibles d’intégrer ces enjeux sont dispersés dans l’ensemble des territoires et des secteurs mais ils existent. Fédérer ce conglomérat suppose un pilotage régional en lien avec de nombreux Ministère comme ceux du Travail, de l’écologie et du développement durable, du redressement productif, de l’économie sociale et solidaire, etc. en lien avec les organisations syndicales et  professionnelles.
Cette orientation va de pair avec une priorisation des fonds de la formation continue relevant de l’obligation légale et des pouvoirs publics favorisant une restructuration par bassin d’emploi de l’appareil de formation concerné. Cette restructuration ne signifie pas la fusion d’organismes de formation de statut différent mais l’impulsion de partenariats innovants, passage obligé pour percevoir les fonds publics et paritaires mobilisés à cet effet. La revitalisation des territoires, l’appui au développement des PME innovantes, la diffusion des compétences vertes, etc. nécessitent un rapprochement de moyens budgétaires consacrés à la formation mais dispersés dans des logiques de tuyaux d’orgue. L’objectif aujourd’hui est de moderniser sans exclure, c’est-à-dire combiner les moyens de l’insertion et de la reconversion avec les projets locaux et nationaux de mutations sectorielles, environnementales, numériques et technologiques.

 

Týždeň Paul Santelmann, vedúci Prognostického na Stredisko AFPA Nové oddelenie hranice objavili sa teraz obvyklým zabudnutia: ako pripojiť po oddelení školské vzdelanie? Tento malý omyl Zdá sa, že boli odstránené a Ministerstvo práce bol znovu dohľad zodpovednosť, ale nie je to príznak strategického štátu nepodarilo obnoviť? V skorších dobách bola možnosť medzirezortného charakteru tréningu spôsobila, že už ministerstvo nemá lietať naozaj priala. Ale medzi ministeriality, tvárou v tvár s hmotnosťou kurzov politiky zamestnanosti náročná pre nezamestnaných, decentralizácie a územia sociálnych partnerov, nebola riadne doložená a vysielal po sebe idúcich vlád. Toto bolo nasledované roztrieštenosť zdrojov a straty strategickej vízie o použití finančných prostriedkov z 34 miliárd eur hlavne z povinných poplatkov! Viac...

21 mai 2012

Excellence schemes help top universities get better

http://enews.ksu.edu.sa/wp-content/uploads/2011/10/UWN.jpgBy Martin Ince. Every ranking of the world’s top universities agrees on one thing: the United States and the United Kingdom have the institutions that are best at finishing near the top. It is one thing for the US to be in this position, given its economic and cultural power and its dominance of world research and innovation. But it is a little more surprising to find the UK up there, given its peripheral role in Europe, let alone the world at large.
Several possible reasons have been suggested for US and British dominance of the rankings. The natural advantage they gain from the English language is often mentioned, although it does not seem to have done Irish universities much good. But most observers prefer a different explanation. They point out that most UK and US research funding finds its way into a small number of institutions. In Britain there are the 20 Russell Group universities, and in the US the big hitters of New England and California, plus a few others such as Chicago, Michigan and Texas. But is this explanation true? It seems we now have a series of natural experiments that suggest it is.
Excellence initiatives
In recent years, countries all over the world have been focusing their research spending on a narrow range of favoured universities. Most conspicuous is Germany’s Excellence Initiative, which had a budget of €1.9 billion (US$2.4 billion) from 2005 to 2012 and is set to commit another €2.5 billion next month. This cash has gone into a range of measures, including building up nine universities as German research leaders.
In collaboration with Angela Yung-Chi Hou of Fu Jen University in Taipei and her colleague Chung-Lin Chiang, I have just published a paper on these excellence programmes in the journal Scientometrics, and the executive summary is that they work. The paper’s focus is on excellence programmes in East Asia, concentrating on China, Japan, Korea and Taiwan. These initiatives have a variety of titles: the 985 Project (China), Brain Korea 21 (Korea), Global 30 (Japan) and 5 Year, 5 Billion (Taiwan). Their budgets total nearly US$13 billion. While some such schemes are new, such as Malaysia’s Accelerated Program for Excellence, which started in 2008, others are longer established. China began the 985 programme, whose best-known effect is the creation of the C9 elite group of universities, in 1998.
This means that the criticism that world university rankings have caused governments to concentrate research funding is invalid, as they began only in 2003 with the Academic Ranking of World Universities ranking from Shanghai Jaio Tong University. But there can be little doubt that the visibility of rankings to politicians and university managers has increased pressure for resources to be focused more narrowly. I believe that the concentration of resources and the existence of the rankings both arise from global competition in knowledge production and in labour markets.
Our analysis shows that between 2005 and 2010, Chinese output of academic papers more or less doubled, Korea and Taiwan were 58% ahead, and Japanese output fell slightly. But all four nations had drastically more citations of the papers they produced – 55% for China and 21% even for Japan. A specific look at Taiwan shows that the five years surveyed saw a big increase of papers in journals catalogued in the Science and Social Science citations indices, and a 129% increase in highly cited papers. Almost all this growth took place in universities receiving excellence funding. However, it is possible for institutions that receive small amounts of money to grow unexpectedly fast. An example is Chang Gung University in Taiwan.
Progress in more than increased output
More interestingly perhaps, this cash also allowed universities to make progress in more transformative ways than a simple increase in output. Taiwanese universities getting excellence funding attracted more full-time and exchange students from overseas, held more international conferences, did more international collaboration, and increased their body of international scholars by 700%, from 182 people to 1,276. Looking more widely, we found that Korea’s overseas student body grew from 15,000 to 40,000 students over the five years. The leading regional nation for overseas students, Japan, was static at about 240,000 for the whole period.
A specific aim of the Taiwanese programme was to get more academic research into industrial and social use. In fact, university income from intellectual property rose threefold over the five years in question. Over the period we examined, the Chinese presence in all world rankings of universities increased dramatically, that of Korean and Taiwanese universities grew a little, while Japanese representation shrank a little. However, Japan still had as many world-class universities as the other three put together at the end of the period we examined, with about 30 in the top 500 of each major ranking system.
Overall message
The overall message? Excellence schemes help top universities to get better. They also encourage the sort of improvements that help with university ranking. But it would be wrong to assume that spending money in this way will push a nation’s universities far up the rankings. Excellence funding is more likely to reinforce their existing position in a competitive market than it is to push them much higher. Despite the rankings ambitions of many East Asian nations, there is very little sign of their universities challenging the Anglo-American dominance of the top slots.
The example of Japan suggests that it is hard for an established, successful nation to get a lot better in the rankings, and we expect the steep Chinese rise in the rankings to stabilise at some point rather than continuing unabated.
* Martin Ince chairs the advisory board for the QS World University Rankings and founded the Times Higher-QS rankings. The full Scientometrics study can be found here.

21 mai 2012

Educators Debate Negative Effects of International Rankings on Latin American Universities

http://chronicle.com/img/global-header-logo.gifBy Steven Ambrus. The limitations of international higher-education rankings and their negative effect on universities in Latin America were key themes of a two-day conference held here at the National Autonomous University of Mexico.
The conference, "Latin American Universities and the International Rankings: Impact, Scope, and Limits," brought together 74 leaders of public and private universities from around Latin America, as well as representatives from some of the world's principal organizations that rank institutions of higher learning. The conference focused largely on the negative consequences that comparisons based on global rankings can have on Latin American universities, especially when used by the news media and governments to evaluate a university's overall performance. Participants said such a focus could affect not only universities' ability to attract students but also the public financing they receive.
Imanol Ordorika, the academic coordinator of the conference and director general of institutional evaluation at the National Autonomous University, recalled how several years ago his university found itself in an adversarial relationship with Mexico's Congress. The fact that the institution had a relatively high position in international rankings at the time played a significant role in keeping its financing at healthy levels.
"The problem is that when you go down in the rankings, the media can be critical, and policy makers view you negatively," he said. That is the case, he said, even when a drop in the rankings has nothing to do with performance but rather a change in the ranking's methodology or other universities' improvement in weighted indicators. Latin America has faired poorly in the global rankings. Though 8.5 percent of the world's people live in the region, only 11 of the world's top 500 universities—2.2 percent—are in Latin America, according to the most recent edition of Shanghai Jiao Tong University's closely watched Academic Ranking of World Universities. Only three universities from the region—the University of São Paulo, the State University of Campinas, in Brazil, and the Catholic University of Chile—make the top 400 universities in the Times Higher Education ranking, with the University of São Paulo placing highest, at 178.
Participants at the meeting here said that less-than-impressive showing was a reflection of the rankings' bias toward elite universities in the English-speaking world, which have lots of money to spend on natural sciences, medicine, and engineering. Most of the rankings, they pointed out, give a great weight to the number of publications and citations in bibliographical databases like the Thomson Reuters Web of Knowledge and SciVerse Scopus, where English-language articles in science dominate, or, in the case of the Shanghai ranking, to the number of Nobel Prizes awarded to alumni and faculty. But that methodology neglects the strengths of many Latin American universities in teaching, the social sciences, and the humanities, and in the training of future government leaders and the development of national institutions and culture, they said.
Rankings could also affect a university's core mission in reducing inequality and poverty. The Federal University of ABC, in the state of São Paulo, for example, was founded in 2006 with a mission to help lower- and middle-income students from Brazil's academically weak public schools gain access to higher education. The university reserves half its places for such students and spends much of its budget on scholarships for them. But there is talk now in Brazil's federal system of using rankings as a criterion for government financing, and the university's rector, Helio Waldman, is nervous. "Because we are committed to social inclusion, as well as academic excellence, we have to be less selective and spend less money on scientific research in favor of scholarships. If we are forced to emphasize our positions in the rankings, we might have to sacrifice that commitment."
Phil Baty, editor of the rankings for Times Higher Education, said readers of the rankings should keep in mind that The Times was looking at a particular type of institution. It would be a mistake, he said, for governments to not look at broader sets of data. "It wouldn't be appropriate for an extremely large, regional, teaching-focused university to be ranked with a set of criteria that are really designed for the globally competitive, research-intensive ones. You have to examine in detail what the indicators are and what they really show and draw on a wider range of materials in making decisions."
Nonetheless, global rankings can "hypnotize" policy makers in developing nations and make them forget that the rankings favor universities from wealthy countries with the resources to do high-end research in science, said Simon Marginson, a professor of higher education at the University of Melbourne. That is a mistake, he said. For those nations without fully industrialized economies, rankings do not provide a competition based on merit.
"Until a nation has the economic capacity to sustain a broad scientific infrastructure, it should use regional rankings and local benchmarks to drive improvement. Not global rankings," he said.
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