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Formation Continue du Supérieur

7 juillet 2012

Etudiants - le 10e mois de bourse est sanctuarisé

LeMonde.frPar Nathalie Brafman. Deux semaines après sa nomination au poste de ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso avait déclaré dans une interview au Monde: "je découvre un ministère dans lequel le 10e mois de bourse, 160 millions d'euros annuels, n'a pas été budgété!". Jérôme Cahuzac, le ministre du budget, l'avait confirmé quelques jours plus tard.
Mardi 3 juillet, Geneviève Fioraso a mis fin au suspens. "La sous-budgétisation des bourses versées aux étudiants, récurrente sous la mandature de Nicolas Sarkozy, va enfin prendre fin. Les bourses des étudiants, et notamment le 10e mois, feront désormais l'objet d'une budgétisation sincère et incontestable".
Interrogé par le Monde, l'Unef s'est dit très satisfait et soulagé.
"Dans le contexte de restriction budgétaire, beaucoup d'étudiants craignaient de perdre ce 10e mois de bourse. Or, ne pas avoir de bourse au mois de septembre, c'est avoir une rentrée galère. C'est donc un vrai soulagement pour eux", déclare Emmanuel Zemmour, président de l'Unef.
Pour autant, le syndicat étudiant a encore des revendications. Il demande primo: une revalorisation des bourses de 4% pendant le collectif budgétaire de juillet. "Le gouvernement a annoncé une revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire et un coup de pouce au smic; il serait incompréhensible qu'il n'y ait pas un effort particulier pour les étudiants, priorité du gouvernement", souligne Emmanuel Zemmour. Selon lui, une revalorisation de 4% permettrait de rattraper l'inflation de ces 5 dernières années. Secundo: le versement des bourses à date fixe, ce qui ne semble pas toujours le cas.
Revendication de longue date des organisations étudiantes, en particulier de l'Unef, le 10e mois de bourse était un engagement de Nicolas Sarkozy. Durant l'été 2011, le ministre de l'économie, François Baroin, avait émis des réserves sur la possibilité de financer cette promesse, en raison des impératifs de maîtrise du déficit budgétaire.
Fin août 2011, Laurent Wauquiez, alors ministre de l'enseignement supérieur, avait annoncé: "le 10e mois de bourse c'est décidé (...) Je me suis beaucoup battu sur le sujet(...)". Manifestement, cette mesure avait été sous-budgétisée.
Geneviève Fioraso a carrément dénoncé une "cavalerie budgétaire entretenue depuis des années". Elle fait valoir que déjà en 2009, la Cour des comptes avait fortement "dénoncé l'impasse budgétaire ayant consisté à annoncer le versement d'un 10e mois de bourse exceptionnel lié au report des examens universitaires suite au blocage de plusieurs établissements au printemps précédent, alors qu'aucun crédit n'avait été prévu à cet effet".
En 2011, le budget consacré aux bourses avait été sous-évalué et il a fallu emprunter 76 millions d'euros de crédits dans la trésorerie des établissements dépendant du ministère de l'enseignement supérieur. De nouveau, la Cour des comptes s'en était inquiétée dans ses observations sur l'exercice 2011. "Enfin, lorsque le gouvernement Fillon a annoncé la généralisation du 10e mois de bourse pour l'année bugétaire 2011-2012 et chiffré cette décision à 160 millions d'euros, il n'a abondé le budget 2012 qu'à hauteur de 86 millions d'euros, créant une impasse de 162 millions d'euros après remboursement aux établissements du prêt consenti en 2011", écrit la ministre dans son communiqué.
LeMonde.frΜε Nathalie Μπράφμαν. Δύο εβδομάδες μετά το διορισμό του ως Υπουργού Ανώτατης Εκπαίδευσης και Έρευνας, Genevieve Fioraso δήλωσε σε συνέντευξή του στην εφημερίδα Le Monde: «Θεωρώ ότι ένα υπουργείο, όπου ο 10ος μήνας υποτροφία, 160 εκατομμύρια ευρώ ετησίως, δεν έχει εγγραφεί στον προϋπολογισμό ». Jerome Cahuzac, ο υπουργός Οικονομικών, επιβεβαίωσε μερικές ημέρες αργότερα.
Τρίτη, 3 Ιούλ, Genevieve Fioraso έληξε την αγωνία.
«Οι υπό-προϋπολογισμό υποτροφίες για τους φοιτητές, και πάλι στο διάστημα της θητείας του Νικολά Σαρκοζί, στο τέλος θα. Υποτροφίες για φοιτητές, συμπεριλαμβανομένων του 10ου μήνα, τώρα θα λειτουργούν κάτω από έναν προϋπολογισμό ειλικρινή και αδιαμφισβήτητη." Περισσότερα...
7 juillet 2012

Pourquoi il faut choisir l’université

Orientation mode d\\\'emploi: du lycée à l\\\'enseignement supérieurPar Olivier Rollot. Les résultats du bac c'est vendredi et, pour certains, ce sera le moment des choix définitifs d'orientation. Histoire de se faire une dernière opinion je vous propose chaque jour cette semaine un entretien avec un responsable d'un grand type d'institution. Aujourd'hui Farid Ouabdesselam, Président de 2007 à 2012 de l’université Joseph-Fourier de Grenoble, qui s’est attaché à ce titre à faire évoluer son université vers l’excellence tout en essayant de ne laisser personne sur le bord du chemin. Avec 15400 étudiants dans des disciplines très diverses (8500 en sciences et technologies, 4500 en santé et 2400 en sciences humaines et sociales) son université fait partie des plus reconnues (cet entretien est extrait de mon dernier livre "Orientation mode d'emploi: du lycée à l'enseignement supérieur", éditions Studyrama).
Pourquoi choisir aujourd’hui d’aller à l’université lorsqu’on sort du lycée et qu’on a le choix d’autres orientations?
Pour ceux qui en ont la possibilité se pose d’abord la question de savoir s’ils sont ou non faits pour la prépa. Or aujourd’hui une majorité de grandes écoles sont ouvertes à la diversité des recrutements. Un bachelier qui a envie de se construire un parcours diversifié peut aussi bien commencer ses études à l’université et, s’il est scientifique, y trouver d’excellents laboratoires de recherche avant de tenter ou pas les concours d’entrée en admission parallèle des grandes écoles.
De plus en plus d’universités, dont la vôtre, proposent des parcours de licence renforcés pour attirer les meilleurs profils.

À condition de se maintenir pendant toute sa licence à une moyenne supérieure à 15/20 nos meilleurs étudiants bénéficient en effet, dès le deuxième semestre de leur licence, de stages « d’excellence » en laboratoire de recherche en fin d’année universitaire. Ils peuvent aussi bénéficier d’enseignements complémentaires, type « magistère » ou spécifiques en vue d’accéder à une école d’ingénieurs (avec le réseau Polytech notamment). Ensuite, la moitié des étudiants de ce parcours renforcé poursuit son cursus chez nous et l’autre moitié entre dans une grande école. À tous nous avons donné la possibilité de faire de belles études sans avoir dû passer des années à bachoter.
Vous venez même de créer un programme de double diplôme avec l’École polytechnique.

Nos meilleurs étudiants de 3ème année de licence de licences du domaine « Sciences, Technologies, Santé » (mathématiques, informatique et mathématiques appliquées, etc.) peuvent effectivement suivre le cycle ingénieur de l’École polytechnique pendant 3 ans et obtenir en fin de cursus le diplôme d’ingénieur de l’Ecole polytechnique et un diplôme de master de l’UJF. C’est un programme dont nous sommes fiers comme nous le sommes de tous ceux qui permettent à nos étudiants d’intégrer les meilleures grandes écoles, et notamment les écoles normales supérieures.
Vous parlez des meilleurs mais que faites-vous pour ceux qui ont plus de mal à suivre? Et notamment à des bacheliers qui ne sortent pas des séries générales.
Ce sont souvent des problèmes de méthodologie qui les empêchent d’exprimer tout leur potentiel. Nous demandons donc à des étudiants de 3ème année de licence ou de master de venir tutorer les étudiants de 1ère année en difficulté. Ceux-ci ont tout particulièrement du mal à travailler en groupe car ils ne voient pas l’intérêt d’un partage d’expérience qui est pourtant l’un des fondamentaux de l’enseignement universitaire. Ces actions de tutorat nous ont permis de faire progresser les taux de réussite de manière significative.
Nous nous sommes appuyés depuis 2008 sur  le plan « Réussite en licence » dont les crédits ont été mis à profit  pour aider principalement des jeunes en difficulté en 1ère année dans tous les domaines de formation, y compris celui des études de santé qui en a largement bénéficié. Il est vrai que l’immense majorité des 3000 nouveaux bacheliers qui intègrent notre établissement chaque année est issue des séries générales (principalement S). Ceci ne nous empêche pas de faire un effort de soutien particulier pour les séries technologiques, en lien étroit avec notre IUT et les parcours de licence. Il n’y a pratiquement pas de candidatures de bacheliers professionnels, en dehors de l’ENEPS (Ecole Nationale de l’Enseignement Professionnel Supérieur) voie d’excellence destinée à valoriser à l’UJF les meilleurs bacs pro du secteur production.
Mais comment faites-vous pour mettre en garde ceux qui vous apparaissent vraiment trop faibles pour réussir à l’université et risquent d’y perdre leur temps?

Dans le cadre de la procédure admission-postbac, tous les futurs bacheliers peuvent solliciter un avis sur leur orientation et ont droit à un entretien préalable avec un enseignant-chercheur. On leur explique par exemple qu’il leur sera difficile de réussir en licence de mathématiques s’ils n’ont jamais eu la moyenne dans cette discipline en classe de terminale. Nous devons tout particulièrement mettre en garde ces étudiants « par défaut » - notamment issus de familles modestes - qui viennent à l’université sans s’être très bien renseignés, pour pouvoir leur proposer un accompagnement et parfois un rythme d’études adaptés . Nous renforçons donc nos collaborations avec les lycées pour mieux les informer. Dès l’année de première tous peuvent venir visiter l’université.
Numerus clausus oblige, les taux d’échec sont très élevés en première année d’études de santé. Une réforme est intervenue pour favoriser les réorientations des plus faibles. Quels en sont les premiers effets?

Sur les 1400 étudiants inscrits en première année commune des études de santé (PACES) il y en a à peu près 25% qui réussiront un des concours, souvent avec un redoublement. Face à cette sélectivité, nous faisons depuis longtemps des efforts importants pour réorienter de manière positive et valorisante dans nos autres filières scientifiques les « reçus-collés », qui sont souvent d’excellents étudiants.
En plus des tests d’auto-évaluation dont disposent les étudiants tout au long de cette année, la réforme leur donne maintenant la connaissance de leurs résultats à l’issue des épreuves communes du premier semestre. Ceci nous a permis de mettre en place une réorientation supplémentaire dans la foulée de ce semestre, avec un cursus de licence spécifique de février à juin.  En cas de réussite, les étudiants réorientés de PACES intègrent directement sans retard une deuxième année de licence. Cette politique, effective dès le début 2011, donne de très bons résultats, grâce à l’investissement des équipes pédagogiques qui en ont la charge, mais aussi au fait que les étudiants concernés ont pu faire ce choix en toute connaissance de cause.

Orientation mode d\\\'emploi: du lycée à l\\\'enseignement supérieur By Olivier Rollot. The results of the tank it's Friday and, for some it will be the moment of final choice of orientation. Just to make a final opinion I offer every day this week an interview with a manager of a large type of institution. Today Ouabdesselam Farid, President from 2007 to 2012 from the University Joseph Fourier of Grenoble, who has worked in that capacity to change his university to excellence while trying not to let anyone on the roadside . With 15,400 students in very diverse disciplines (Science and Technology 8500, 4500 and 2400 in healthy human and social sciences) the university is one of the most recognized (this interview is excerpted from my latest book "Guidance manual: the high school to higher education ", Studyrama editions). More...

7 juillet 2012

L'indicateur BSIS - Business School Impact Score

Qu'est-ce que le [BSIS]?
Le [BSIS], ou Business School Impact Score, se définit comme un outil et une démarche permettant de mesurer les différents impacts que peut avoir un établissement supérieur de gestion sur son environnement.
La FNEGE, Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises, a initié cette démarche visant à évaluer l’impact d’une école de management en termes financiers, en termes d’emplois, en termes d’activités, en termes intellectuels de façon aussi complète que possible.
Il ne s’agit pas seulement de chercher à évaluer les impacts directs, au sens financier, mais aussi d’identifier l’ensemble des activités d’une école qui contribuent au développement de son environnement. Une telle approche est complémentaire des processus d’accréditations existants dans la mesure où elle vise, non pas à définir la conformité à un standard, mais à évaluer l’impact d’une Business School sur son environnement en tenant compte de ses particularités et de son rôle.
Ainsi, nous cherchons à mettre en évidence les externalités positives liées au fonctionnement de la Business School et à montrer l’importance du rôle des établissements de gestion dans un environnement donné.
A qui s'adresse le [BSIS]?

Le [BSIS] s’adresse à différents destinataires susceptibles d’être intéressés par les résultats:
Administration
Les membres des conseils d’administration des Business Schools
Partenaires
Les élus des organisations partenaires de la Business School: Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), villes, départements, régions, pays…
Éducation
Et plus globalement, tous les acteurs intéressés par l’impact des organisations ayant une mission de service public dans le domaine éducatif.
Le [BSIS] peut aussi constituer un outil dans le cadre des procédures de négociation de ressources, du type Contrat d’Objectifs et de Moyens qui se multiplient actuellement.
Comment fonctionne le [BSIS]?
A partir d’une série d’entretiens non directifs auprès d’une vingtaine de directeurs d’Ecoles de Commerce, d’IAE et d’experts du secteur de l’enseignement supérieur en gestion, nous avons défini les axes d’évaluation et le choix des critères du [BSIS].
Le choix des critères n’est pas uniquement orienté sur des données quantitatives, mais est complété par une description narrative de nature qualitative afin d’appréhender au mieux la réalité de l’impact d’une Business School. C’est pourquoi, les effets d’une Business School ont été regroupés en privilégiant 5 dimensions:
L’impact financier d’une BS doit être appréhendé sur le plan des flux financiers induits par l’activité de l’école.
L’impact économique représente l’influence de l’activité pédagogique et de recherche de la BS sur l’activité économique des entreprises et peut être appréhendé en termes d'emplois.
L’impact innovation est retenu dans une approche large intégrant l’innovation technologique dans les services et pratiques managériales.
L’impact image d’une BS découle de l’activité de communication que l’école développe au plan national ou international (associée à celle de la ville / de la région).
L’impact sociétal correspond à la responsabilité de la BS (RSE) vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et l’environnement.

BSIS [στοιχεία της λογιστικής κατάστασης]
Η [στοιχεία της λογιστικής κατάστασης] Σχολή, ή Business Αποτελέσματα επιπτώσεων ορίζεται ως ένα εργαλείο και μια διαδικασία για τη μέτρηση των διαφόρων επιπτώσεων που μπορεί να έχει μια ανώτερη διαχείρισης ακινήτων του περιβάλλοντός του.

Η FNEGE, Εθνικό Ίδρυμα για τη Διοίκηση Επιχειρήσεων Διδασκαλία, άρχισε αυτή τη διαδικασία για να αξιολογήσει τον αντίκτυπο ενός σχολείου διαχείρισης από οικονομική άποψη, όσον αφορά την απασχόληση, όσον αφορά τις δραστηριότητες, σε πνευματικό επίπεδο, όσο το δυνατόν πληρέστερα.

Δεν είναι μόνο προσπαθεί να αξιολογήσει τις άμεσες επιπτώσεις, η οικονομική λογική, αλλά και να εντοπίσει όλες τις δραστηριότητες του σχολείου που συμβάλλουν στο περιβάλλον του
. Περισσότερα...

7 juillet 2012

La formation professionnelle dans le Rapport d’activité 2011 de la DIRECCTE Centre

Le rapport d’activité 2011 est marqué par trois innovations par rapport à l’édition précédente:
- Il est tout d’abord plus concis. Le rapport d’activité 2010, consultable sur notre site, conserve donc son utilité pour le rappel de tous les fondamentaux des politiques publiques dont la DIRECCTE a la charge.
- Ont été ajoutées des données statistiques concernant les agents de la DIRECCTE Centre ainsi qu’un descriptif des initiatives marquantes de chacune de nos 6 unités territoriales (UT).
- Nos activités sont présentées désormais autour de nos principales missions et priorités plutôt qu’autour de nos 3 pôles, mais en faisant le lien entre eux: respect du droit, mobilisation pour l’emploi et la formation, développement économique. Télécharger le Rapport d’activité 2011.

Passages sur la formation professionnelle.
CONTRÔLE DE L’UTILISATION DES FONDS DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE (INTERPÔLES)

Sous l’autorité du Préfet de région, le Service Régional de Contrôle de la Formation Professionnelle (SRCFP) de la DIRECCTE Centre exerce notamment une mission de contrôle administratif et/ou financier sur place et sur pièces:
• des dépenses de formation des entreprises assujetties à l’obligation de participer au développement de la Formation Professionnelle Continue (1,6% de la masse salariale),
•de l’activité des organismes de formation et des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) des fonds de la formation professionnelle et de l’apprentissage,
• des conventions attributives de crédits du Fonds Social Européen.
Au 31 décembre 2011, le nombre total de vérifications engagées sur l’année s’établissait à 75.
La masse financière vérifiée - soit 18 827 000 € (dont 2,6% au titre du FSE) - rapportée à la masse contrôlable aboutit à dégager un ratio de 3,28%. Par ailleurs, le nombre d’entités contrôlées en 2011 (75), rapporté au nombre d’entités contrôlables fait ressortir un pourcentage de 1,25%. Ces deux ratios sont proches des objectifs nationaux qui s’établissent respectivement à 3,4% et 1,30% pour l’année 2011. Sous le seul aspect des 69 dossiers clos en 2011, ceux-ci ont donné lieu à un montant total de sanctions financières s’élevant à 321 088 €.
LA MOBILISATION POUR L’EMPLOI ET LA FORMATION (PÔLE 3E) PILOTAGE DU SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI (SPE)

Le 8 mars 2011, le Conseil Régional de l’Emploi (CRE) a approuvé le projet de convention annuelle régionale entre l’Etat et Pôle emploi qui fixe les priorités d’intervention pour 2011 de ce dernier. A la demande du Ministère en charge de l’Emploi, les sous-préfets ont animé et dynamisé les 21 services publics de l'emploi locaux (SPEL) de la région. Dans chaque bassin d'emploi, un plan d’actions assorti d’indicateurs de suivi a été élaboré et structuré autour de 3 axes : lutter contre le chômage de longue durée, développer l’alternance et agir sur les métiers en tension et ceux qui recrutent. Par ailleurs, la DIRECCTE Centre a financé en 2011 les plans d’action des 9 Maisons de l’emploi de la région pour un montant de 1 842 000 € dans le cadre d’un nouveau cahier des charges axé sur la territorialisation des actions en faveur de la gestion des emplois et des compétences.
INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES

La DIRECCTE Centre a subventionné en 2011 le fonctionnement des 22 Missions Locales de la région pour un montant global de 6,7 millions d’euros, identique à celui de 2010. 41 538 jeunes ont été accompagnés par le réseau des Missions Locales au cours de l’année, soit un niveau comparable à celui de 2010. En revanche, après deux années de progression, le nombre de nouveaux jeunes accueillis par le réseau a accusé en 2011 une baisse de -5,4% avec 17 838 jeunes accueillis pour la première fois. L’Ecole de la 2ème chance (E2C) de Tours, d’une capacité de 200 places, a bénéficié d’un financement de 234 465 €. Une seconde Ecole de la Deuxième Chance a ouvert en début d’année à Orléans (80 places) avec un financement de l’Etat de 150 000 €. Elle est en cours de labellisation.
INSERTION PROFESSIONNELLE DES PUBLICS EN DIFFICULTÉ

14 872 CAE et 2 015 CIE ont été conclus en 2011, record de ces dernières années, soit un taux respectif de 99 % et de 93% des objectifs de consommation annuelle. La participation de l'Etat au co-financement des contrats aidés s'est élevé à 74 millions d’euros. Les principaux bénéficiaires de contrats aidés sont les demandeurs d’emploi de longue durée (près des 2/3 des contrats), les plus de 50 ans, les demandeurs d’emploi de niveaux infra V, les travailleurs handicapés et les jeunes.
La dotation de l'Etat pour les Entreprises adaptées (EA) qui emploient des travailleurs handicapés s'élève en 2011 à plus de 18 millions d’euros. 35 EA ont bénéficié de cette aide au poste qui a permis de co-financer 1 413 postes «Travailleurs Handicapés» sur la région. Le 5 avril 2011, un comité de pilotage, présidé par le Préfet de région, a validé les orientations 2011 – 2013 du Plan régional pour l'insertion des travailleurs handicapés (PRITH Centre). Celles-ci seront déclinées en plan d'action opérationnel courant 2012.
6,75 millions d’euros de crédits d’Etat et 1,2 million d’euros de crédits FSE ont été accordés en 2011 aux 149 structures de l'insertion par l'activité économique de la région: 7 Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion, 38 Entreprises d’Insertion, 58 structures porteuses d’Ateliers et Chantiers d’Insertion et 46 Associations Intermédiaires. Ces structures ont accueilli 4 700 personnes en difficulté. Par ailleurs, un plan régional de développement de l’offre d’insertion a été élaboré, et d'ores et déjà, plusieurs SIAE volontaires ont été formées en 2011 à la réglementation concernant les clauses d’insertion dans les marchés publics.
ANTICIPATION ET DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES
Mobilisation des branches professionnelles pour la formation des salariés

Les Engagements de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC) ont permis le dialogue avec les branches professionnelles. Des engagements pluriannuels ont été pris dans le secteur de l’aide à domicile et deux accords concernant l’interprofessionnel (MEDEF et CGPME) ont été conclus pour deux ans. L’Etat a engagé près d’un million d’euros dans la politique contractuelle en 2011, en collaboration avec les services du Conseil Régional, pour favoriser la formation des salariés les moins qualifiés, la réflexion des entreprises sur les compétences internes et l’organisation des structures.
Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sur les territoires (GPECT)

Dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d’action des services de l’Etat, la GPECT a pris une place importante tout au long de l’année : la commission ad hoc du CCREFP (Comité de coordination régional de l’emploi et de la formation professionnelle) a concrétisé le partenariat régional et les territoires ont poursuivi la programmation et la réalisation de projets concrets. Ceux-ci ont tous été recensés et analysés afin de faire ressortir les bonnes pratiques. Pour mieux coordonner les interventions locales, un séminaire Région/Etat a eu lieu en octobre au cours duquel les divers aspects de la méthode ont pu être présentés et débattus.
Les branches professionnelles qui n’ont pas signé d’EDEC ont été sollicitées pour sensibiliser et accompagner des entreprises dans la gestion prévisionnelles de leurs compétences notamment dans certains secteurs: transports, sous-traitance nucléaire… Dans ce cadre, le Contrat de projets Etat/Région a constitué un levier important pour faciliter la réflexion et inciter les partenaires à se coordonner dans le sens de l’anticipation. D’autre part, les services de la DIRECCTE ont poursuivi le développement des actions partenariales en matière de lutte contre l’illettrisme en veillant à la bonne diffusion de la mesure « compétences clés » et à sa mise en perspective avec les autres moyens qui permettent aux salariés et aux demandeurs d’emploi de maîtriser les savoirs de base. Le coût de la mesure « compétences clés » s’est élevé en 2011 à 1,3 million d’euros.
L’accent a été mis en 2011 sur le développement de la validation des acquis de l’expérience (VAE) comme levier essentiel de la sécurisation des parcours professionnels. Le nombre de personnes présentées à un jury a légèrement augmenté, passant de 164 en 2010 à 176 en 2011, de même que le nombre de personnes certifiées (de 142 à 156). La politique du titre (Titres professionnels du Ministère en charge de l’emploi) a donné lieu à l’agrément de 62 nouveaux organismes habilités à délivrer de tels titres en région Centre. Des contrôles de ces organismes ont permis de vérifier le respect de la réglementation relative à l’organisation des sessions de validation, garante de la qualité des titres délivrés.
ACCÈS DES ACTIFS À LA QUALIFICATION

Le développement de l’alternance a constitué l’un des principaux chantiers de 2011: la nécessité de permettre à un nombre de plus en plus élevé de jeunes et de demandeurs d’emploi d’accéder à une qualification et à un emploi a été dopée par les mesures gouvernementales et la coopération entre l’Etat et la Région.
Cette coopération a connu deux temps forts: la négociation avec la Région du Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) 2011-2015 sur l’apprentissage et la participation active de l’Etat à la conception et à la rédaction du Contrat de plan régional pour le développement de la formation professionnelle (CPRDFP) avec les partenaires sociaux et l’ensemble des partenaires: les deux documents ont été signés en juillet 2011.
Le COM apprentissage se fixe l’objectif de passer en 5 ans de 20 000 à 25 000 apprentis en région Centre soit une augmentation de 20% du nombre d’apprentis. L’Etat et la Région financeront à parité le coût du COM apprentissage évalué à 70 millions d’euros sur 5 ans. Les résultats de l’apprentissage en 2011 qui font état d’une augmentation de 3% du nombre d’apprentis, avec 14 194 contrats conclus en 2011 contre 13 822 en 2010, laissent penser que l’objectif pourra être atteint en 2015. Les formations proposées par la région Centre se développent essentiellement vers les niveaux IV et plus et visent des techniciens supérieurs en réponse aux besoins des entreprises. Le COM apprentissage met aussi l’accent sur l’accompagnement des apprentis et de leurs employeurs, facteur essentiel de la réussite de ce mode de formation.
Le recours au contrat de professionnalisation a fait un bond en 2011: l’augmentation est de 17,5% en région Centre, mais la part de contrats signés en région Centre reste inférieure au poids de la région en termes de population active (2,3% pour 4% de population active).
En 2011, 4 136 contrats ont été conclus et certains départements obtiennent des résultats très positifs (+ 34% dans le Cher, +35% en Indre et Loire, + 13% dans l’Indre). La réflexion commune des partenaires régionaux pour mieux promouvoir ce type de contrat et l’aide afférente destinée aux PME a donné lieu à la mise en oeuvre d’une campagne régionale de communication entre mai et juillet 2011 (insertion publicitaire dans la presse régionale, pages internet dédiées…).
La forte implication des services publics de l’emploi locaux (SPEL) et la nécessité partagée par tous les acteurs de faire évoluer l’offre de formation vers plus d’actions modulaires a commencé à porter ses fruits: les employeurs, les jeunes et demandeurs d’emploi appréhendent désormais mieux les atouts de ce type de contrat destiné à répondre à des besoins spécifiques en compétences et non à remplacer une formation initiale.
ACCOMPAGNEMENT DES RESTRUCTURATIONS

Le nombre d’entreprises sous main de justice a fortement augmenté entre septembre et décembre 2011, entraînant une augmentation importante des licenciements. En 2011, 3,8 millions d’heures de chômage partiel ont été autorisées par les UT de la DIRECCTE Centre au titre de l’activité partielle, en diminution de 60 % par rapport à 2010. De surcroît, seulement 9% de ces heures de chômage partiel ont été réellement consommés par les entreprises demandeuses alors que ce taux de consommation s’élevait à 18% en 2010. Cela montre la volonté d’effectuer pour certaines entreprises des demandes « de précaution » et leur difficulté à anticiper l’évolution de la situation économique. Au total, la DIRECCTE aura mobilisé le Fond National de l’Emploi (FNE) à hauteur de 2 millions d’euros pour accompagner les pertes d’emploi et les reclassements de salariés licenciés pour motif économique.
La mise en oeuvre du contrat de sécurisation professionnelle (CSP) début septembre rend caduque le recours à des cellules de reclassement, sauf urgence signalée, et devrait permettre une prise en charge globale des personnes licenciées. Le premier comité de pilotage régional de cette nouvelle mesure, gérée par les partenaires sociaux et l’Etat, et dont Pôle emploi est l’opérateur désigné, a eu lieu le 22 décembre 2011 sous la présidence du Préfet de région.

The Activity Report 2011 is marked by three innovations compared to the previous edition:
- It is first more concise.
The Activity Report 2010, available on our site, retains its usefulness for the recall of all the fundamental public policies whose DIRECCTE charge.
- These were added statistics on officers DIRECCTE Centre and a description of the major initiatives of each of our six territorial units (TU).

- Our operations are now presented around our main objectives and priorities rather than around our three poles, but by linking them: respect for law, mobilization for employment and training, economic development
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7 juillet 2012

Entrée en master - un système « opaque » selon la médiatrice de l’Education

http://www.headway-advisory.com/blog/wp-content/themes/headway/images/logo.jpgPar Olivier Rollot. En intitulant une partie entière de son rapport 2011 « Vers un véritable cycle du Master », la médiatrice de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur, Monique Sassier, a rappelé les ambiguïtés qui restent consubstantielles à un diplôme auquel tous les titulaires de licence sont censés pouvoir accéder sans sélection s’ils postulent dans le domaine de leur licence. En théorie…
Le principe : la non sélection en 1ère année

Souvenons-nous. Nous sommes en 2008. Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur, et Bruno Julliard, alors président de l’Unef, discutent de la mise en place de l’autonomie des universités. Un sujet, l’entrée en master, est alors pris en otage par le syndicat étudiant: pas question de toucher au sacré saint principe de la non sélection en première année de master, qui remplace la maîtrise depuis 2002. Car il n’y avait de sélection avant 2002 qu’à l’entrée en DEA et DESS, les deuxièmes années de master.
Et voilà comment un diplôme dont beaucoup voulaient qu’il devienne une entité est resté séparé en deux parties avec une première année non sélective. Ou du moins ouvert du moment que le candidat possède une « licence dans un domaine compatible avec celui du diplôme national de Master ». Ce qui donne dans les faits matière à toutes les interprétations. Car, comme le souligne la médiatrice, «  cette inscription est soumise à des procédures complexes et des critères multiples ».
La réalité : une sélection qui ne veut pas dire son nom

La médiatrice cite par exemple dans son rapport le titulaire d’une licence de géographie se voit refuser par un conseil d’évaluation l’inscription au master « urbanisme et environnement » dans la même université. Sans motivation particulière. D’autres apprennent que leurs notes ne sont pas suffisantes. Un candidat évincé confie ainsi: « Le secrétariat des Masters m’a affirmé que les dossiers, bien que déposés selon les formalités requises, ne seraient même pas présentés au jury d’admission, ma moyenne n’atteignant pas les 13,50/20 que l’UFR juge nécessaire ».
Même mésaventure pour cette étudiante, titulaire d’une licence biologie-santé qui, très logiquement, demande son inscription dans deux master 1 (M1) du même domaine et qui est refusée pour « prérequis insuffisants » (entendez notes trop basses). Elle saisit le médiateur mais ses professeurs rejettent ses demandes compte tenu des capacités d’accueil, lui conseillant de doubler sa dernière année de licence ou de postuler pour d’autres masters. Le médiateur obtient finalement une place dans un master où il reste de la place « biologie, biologie des plantes ».
Comme le souligne le rapport: « L’étudiante accepte, en désespoir de cause, cette formation bien éloignée de ses souhaits initiaux et de sa Licence ». Et bien éloignée des principes d’accès au master aux titulaires d’une licence. Sans parler de temps de réponse sont très long, imputables aux « difficultés de mise en œuvre des masters et à l’indisponibilité des enseignants-chercheurs pour expliquer leurs attentes ». Elle cite le cas de ce candidat à un M1 Informatique qui apprend, quatre mois après le dépôt de son dossier, une semaine avant la rentrée universitaire, qu’il n’est pas retenu.
Une réforme inachevée

Devant l’opacité des procédures, les candidats sont contraints de multiplier les candidatures avec, comme le souligne le rapport, un coût de prospection non négligeable pour les étudiants (frais de constitution des dossiers, photocopies, affranchissements, déplacements, entretiens devant des jurys…) qui représentent une véritable « barrière sociale car ils ont un coût économique important et parfois dissuasif ».
Quant au changement d’établissement, s’il est normalement facilité par l’entrée en vigueur du LMD, dans les faits il s’apparente souvent à un véritable parcours du combattant car « les universités créent parfois des procédures complexes qu’elles ne maîtrisent pas toujours ». Et de citer l’entrée dans le master convoité d’une université francilienne qui nécessite non seulement la licence et sa mention, mais les différentes notes obtenues. « Or son logiciel de saisie ne récupère pas les notes qui proviennent d’une université d’une académie voisine, ce qui entraîne l’invalidation de la candidature. » CQFD vous y êtes, vous pouvez y rester sinon restez au loin…
En fait les premières années de master sont, dans les faits, sélectives, mais dans l’opacité – les prérequis sont « occultes » constate la médiatrice – plutôt que dans la transparence. Ce qui conduit à toutes les frustrations et à tous les passe-droits possibles pour ceux qui savent naviguer dans le système. « Toute l’ambiguïté réside entre un accès de droit en première année, et un accès sur évaluation en seconde année pour le même diplôme », explique encore une médiatrice qui regrette le « non-achèvement de la réforme LMD avec une sélection en milieu de Master, par analogie avec les anciens DEA et DESS, et non à l’entrée en Master comme le voudrait la logique ».
Le casse-tête de l’entrée en M2

C’est dit clairement par la médiatrice, « l’accès à la seconde année de Master, le M2, est assurément la principale difficulté rencontrée par les étudiants en Master ayant validé le M1 ». Car c’est là que les titulaires du M1 découvrent qu’ils « ne sont pas tous attendus en deuxième année, que leur accès au M2 n’est pas automatique ». Le principe de la non sélection se referme alors comme un piège sur beaucoup. Ils ont subi en première année une sélection qui ne disait pas son nom, les voilà qui subissent en seconde année une sélection qui laisse parfois sur le carreau la moitié des étudiants. Les langues étrangères appliquées (LEA) offrent ainsi 3 200 places en M1 mais 2 000 places en M2. Pire encore les places en M2 de psychologie sont deux fois moins nombreuses que celles en M1 (11000 pour… 5000). Or seul le M2 donne le titre de psychologue. « Le Master étant un cycle, l’interruption de leurs études après quatre années réussies, et sans accès organisé à des professions intermédiaires ou connexes, a des conséquences particulièrement lourdes », constate la médiatrice.
D’autant que les places en M2 des étudiants de M1 sont parfois prises par des étudiants des grandes écoles. « Cet accueil des élèves des écoles à partir du Master est conforme à la vocation d’ouverture des universités. Mais l’ouverture ne doit pas se faire au détriment des étudiants issus de leurs propres M1 », suggère la médiatrice, pointant qu’il « n’est pas loyal que les étudiants d’une université soient écartés en deuxième année d’un Master dans lequel ils se sont engagés. Chaque établissement devrait reconnaître les qualités de ses propres formations, et donc des étudiants qui y ont réussi leur première année ». Sans parler de prérequis là encore bien opaques car, comme le regrette la médiatrice, « l’absence de transparence des critères d’accès à la seconde année du Master se traduit par des difficultés de compréhension par les étudiants ». Du travail en perspective…
Le master en bref
Le master aujourd’hui c’est 300 000 étudiants, 2000 appellations et 5000 spécialités.
Le « grade de Master » est une qualification commune à de nombreux diplômes préexistants qui, comme le Master, sont au niveau deux ans après la Licence (soit à Bac + 5). Il s’agit, par exemple, des diplômes d’ingénieurs, d’arts, de santé, d’architectes, de comptabilité, ou des diplômes d’écoles de commerce reconnues par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur. Le grade confère les mêmes droits que le diplôme. Source: Rapport du médiateur de l’Education nationale 2011.
http://www.headway-advisory.com/blog/wp-content/themes/headway/images/logo.jpg By Olivier Rollot. The reality: a selection that does not mean his name
The Mediator cites example in its report the licensed geography is denied by a board of registration in the master evaluation "Planning and Environment" at the same university.
Without specific reasons. Others learn that their notes are not sufficient. An unsuccessful candidate says: "The secretariat of the Masters told me that the records, although filed with the formalities required, would not even be presented to the admissions board, I mean not reaching the 13.50 / 20 that the Faculty deems necessary." More...
7 juillet 2012

Service Public Régional de la Formation Franche-Comté

Retour à l'accueil - Site du Conseil régional de Franche-ComtéAvec le service public régional de la formation, accédez rapidement à une formation adaptée à vos besoins!
Pourquoi ?

Un service unique pour:
- organiser son retour à l’emploi,
- acquérir une qualification ou compléter ses acquis,
- engager une reconversion professionnelle.
Pour qui ?

Un service personnalisé pour les personnes de 16 à 62 ans qui :
- sont en recherche d’emploi,
- ont besoin de définir leur projet professionnel,
- veulent être accompagnées dans leur parcours vers la formation et l’emploi.
Allez à la page HistoriqueQuoi ?
Le service public régional de la formation, ce sont 9 plateformes de formation qui couvrent tout le territoire franc-comtois et vous proposent:
- des formations individuelles et collectives allant des savoirs dits « de base » (bases du français, des maths, de la bureautique ….) jusqu’à des niveaux élevés de qualification, en passant par un premier niveau de qualification (CAP, titre professionnel, …) vous ouvrant la porte de l’emploi,
- des formations ouvertes qui mixent « périodes de formation » et « périodes d’application en entreprise » et qui offrent une première expérience professionnelle,
- pour les demandeurs d’emploi non indemnisés par Pôle Emploi, la possibilité de percevoir une rémunération (sous certains critères),
- pour les personnes les plus éloignées des plateformes de formation, un complément financier « pass formation » pour les frais de déplacement et ou d’hébergement occasionnés (sous certains critères).
Allez à la page HistoriquePlus qu’un service, c'est une innovation sociale qui garantit:

- un accès au plus près de chez vous,
- un accompagnement individualisé et équitable tout au long du parcours de formation.
Comment ?
Adressez-vous à un professionnel de l’orientation, en fonction de votre lieu de résidence, pour définir et valider vos besoins ou votre projet. Vous serez ensuite dirigé vers l’organisme de formation approprié pour élaborer votre propre parcours de formation.
Allez à la page HistoriqueQui sont les professionnels de l’orientation?
- Les agences Pôle Emploi pour les demandeurs d’emploi adultes de + de 26 ans
- Le réseau des Missions Locales-Espaces Jeunes pour les jeunes de 16 à 26 ans sortis de formation initiale
- Les agences Cap Emploi pour les personnes ayant une reconnaissance de « travailleur handicapé »
- Le réseau des Centres d’Information aux droits des femmes et des familles pour les femmes en difficulté sociale et professionnelle  
Retour à l'accueil - Site du Conseil régional de Franche-Comté Με την περιφερειακή δημόσια υπηρεσία εκπαίδευσης, γρήγορη πρόσβαση στην εκπαίδευση κατάλληλη για τις ανάγκες σας!
Γιατί;

Μια μοναδική υπηρεσία για:

- Οργανώστε την επιστροφή τους στην απασχόληση,

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7 juillet 2012

Générations X, Y et Z - la guerre des trois n’aura pas lieu

En prenant conscience que ce n’est pas trois mais quatre générations qui vont cohabiter bientôt en entreprise, (les baby-boomers sont encore là pour quelques années), il est grand temps de dépasser les clichés et idées reçues.
- Une première approche consiste à reposer la définition de « génération ». Ces classes d’âges qui se fédéraient autour d’événements généralement sanglants (guerres, révolutions…) ont choisi depuis la seconde guerre mondiale d’autres catalyseurs plutôt économiques, culturels ou technologiques (mai 68, pilule, choc pétrolier, MST, MTV, Internet, téléphonie, réseaux sociaux).
Du générationnel au culturel...

- On sait depuis des siècles qu’il existe une rupture générationnelle. Mais on sait aussi que cette rupture est nécessaire à l’évolution de toute société et à la construction de l’individu. En revanche, le fait de poser la question en termes de différences culturelles possède un grand mérite: en matière de management, il existe des outils de « management interculturel » et des retours d’expériences plutôt positifs sur le sujet. Inutile, donc de réinventer la poudre.
- Si l’entreprise sait utiliser ces pratiques managériales pour permettre la cohabitation d’origines aussi diverses qu’asiatique, anglo-saxonne, européenne ou africaine, elle devrait dupliquer ces méthodes pour des strates d’âges différentes. Oui, il existe des rapports au temps, à l’espace, à l’incertitude, à l’autorité … qui ne sont pas les mêmes d’une génération à l’autre, et alors ? Il doit être possible de définir ce qui est négociable ou pas, admissible ou pas… et de se retrouver sur des socles communs.
On a tous à y gagner…

- Les BB (baby boomers) et les X regardent souvent les Y comme des aliens. Mais, ils n’ont pas encore pris conscience que les « Y » ne sont pas qu’une « génération », mais des « pionniers » porteurs d’aspirations communes qui se diffusent à l’ensemble des collaborateurs des entreprises.
Cela est en partie liée au fait que les générations partagent le même contexte au travail (généralisation des TIC, mondialisation, hypercompétitivité, crise économique et environnementale, rapport à l’entreprise, sens du travail, aspirations sociétales…).
- L’enjeu n’est donc pas de survivre à des extraterrestres « Y », mais à considérer ces « pionniers » comme des porteurs du nouveau paradigme managérial caractérisé, entre autres, par: la sortie du cartésianisme au profit, entre autres, de nouvelles formes de relations de pouvoir au sein des organisations, de flexibilité comportementale (adaptabilité, réactivité, agilité) qui prend le dessus sur la stabilité organisationnelle (cohérence, cohésion, continuité).
- Ainsi, ce n’est pas aux jeunes de changer, c’est aux entreprises de se transformer, d’évoluer et de s’adapter aux nouvelles règles du jeu et aux aspirations des collaborateurs.
Pour conclure, si l’entreprise se transforme sous la pression des nouvelles générations vers plus de souplesse (réglementaire et hiérarchique) les aînés sauront en bénéficier aussi. Si les efforts de formation portent sur une reconnaissance réciproque des classes d’âges, il ne devrait y avoir que des gagnants… exception faite bien sûr, des hiérarques hostiles à tout changement mais qui, de toute façon, ne trouvent pas de supporters ni chez les jeunes, ni chez les aînés.
Michel Barabel, Olivier Meier et André Perret, co-auteurs du guide "Travailler avec les nouvelles générations Y et Z" paru chez Studyrama.

By becoming aware that it is not three but four generations who will live together in business soon, (the baby boomers are still there for some years), it is time to move beyond the stereotypes and misconceptions.
- A first approach is to relax the definition of "generation".
These age groups who federated around events generally bloody (wars, revolutions...) selected from the Second World War other catalysts rather economic, cultural or technological (May 68, pill, oil shock, STD, MTV, Internet, phone, social networks).
Of the generational cultural...

- It has been known for centuries that there is a generation gap.
But we also know that this break is necessary for the development of any society and the construction of the individual. However, the asking of the question in terms of cultural differences has great merit in management, there are tools of "cultural management" and more positive feedbacks on the subject. Unnecessary, thus reinventing the wheel. More...
7 juillet 2012

La formation professionnelle dans le Rapport d’activité 2011 de la DIRECCTE Centre

Le rapport d’activité 2011 est marqué par trois innovations par rapport à l’édition précédente:
- Il est tout d’abord plus concis. Le rapport d’activité 2010, consultable sur notre site, conserve donc son utilité pour le rappel de tous les fondamentaux des politiques publiques dont la DIRECCTE a la charge.
- Ont été ajoutées des données statistiques concernant les agents de la DIRECCTE Centre ainsi qu’un descriptif des initiatives marquantes de chacune de nos 6 unités territoriales (UT).
- Nos activités sont présentées désormais autour de nos principales missions et priorités plutôt qu’autour de nos 3 pôles, mais en faisant le lien entre eux: respect du droit, mobilisation pour l’emploi et la formation, développement économique. Télécharger le Rapport d’activité 2011.

Passages sur la formation professionnelle.
CONTRÔLE DE L’UTILISATION DES FONDS DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE (INTERPÔLES)

Sous l’autorité du Préfet de région, le Service Régional de Contrôle de la Formation Professionnelle (SRCFP) de la DIRECCTE Centre exerce notamment une mission de contrôle administratif et/ou financier sur place et sur pièces:
• des dépenses de formation des entreprises assujetties à l’obligation de participer au développement de la Formation Professionnelle Continue (1,6% de la masse salariale),
•de l’activité des organismes de formation et des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) des fonds de la formation professionnelle et de l’apprentissage,
• des conventions attributives de crédits du Fonds Social Européen.
Au 31 décembre 2011, le nombre total de vérifications engagées sur l’année s’établissait à 75.
La masse financière vérifiée - soit 18 827 000 € (dont 2,6% au titre du FSE) - rapportée à la masse contrôlable aboutit à dégager un ratio de 3,28%. Par ailleurs, le nombre d’entités contrôlées en 2011 (75), rapporté au nombre d’entités contrôlables fait ressortir un pourcentage de 1,25%. Ces deux ratios sont proches des objectifs nationaux qui s’établissent respectivement à 3,4% et 1,30% pour l’année 2011. Sous le seul aspect des 69 dossiers clos en 2011, ceux-ci ont donné lieu à un montant total de sanctions financières s’élevant à 321 088 €.
LA MOBILISATION POUR L’EMPLOI ET LA FORMATION (PÔLE 3E) PILOTAGE DU SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI (SPE)

Le 8 mars 2011, le Conseil Régional de l’Emploi (CRE) a approuvé le projet de convention annuelle régionale entre l’Etat et Pôle emploi qui fixe les priorités d’intervention pour 2011 de ce dernier. A la demande du Ministère en charge de l’Emploi, les sous-préfets ont animé et dynamisé les 21 services publics de l'emploi locaux (SPEL) de la région. Dans chaque bassin d'emploi, un plan d’actions assorti d’indicateurs de suivi a été élaboré et structuré autour de 3 axes : lutter contre le chômage de longue durée, développer l’alternance et agir sur les métiers en tension et ceux qui recrutent. Par ailleurs, la DIRECCTE Centre a financé en 2011 les plans d’action des 9 Maisons de l’emploi de la région pour un montant de 1 842 000 € dans le cadre d’un nouveau cahier des charges axé sur la territorialisation des actions en faveur de la gestion des emplois et des compétences.
INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES

La DIRECCTE Centre a subventionné en 2011 le fonctionnement des 22 Missions Locales de la région pour un montant global de 6,7 millions d’euros, identique à celui de 2010. 41 538 jeunes ont été accompagnés par le réseau des Missions Locales au cours de l’année, soit un niveau comparable à celui de 2010. En revanche, après deux années de progression, le nombre de nouveaux jeunes accueillis par le réseau a accusé en 2011 une baisse de -5,4% avec 17 838 jeunes accueillis pour la première fois. L’Ecole de la 2ème chance (E2C) de Tours, d’une capacité de 200 places, a bénéficié d’un financement de 234 465 €. Une seconde Ecole de la Deuxième Chance a ouvert en début d’année à Orléans (80 places) avec un financement de l’Etat de 150 000 €. Elle est en cours de labellisation.
INSERTION PROFESSIONNELLE DES PUBLICS EN DIFFICULTÉ

14 872 CAE et 2 015 CIE ont été conclus en 2011, record de ces dernières années, soit un taux respectif de 99 % et de 93% des objectifs de consommation annuelle. La participation de l'Etat au co-financement des contrats aidés s'est élevé à 74 millions d’euros. Les principaux bénéficiaires de contrats aidés sont les demandeurs d’emploi de longue durée (près des 2/3 des contrats), les plus de 50 ans, les demandeurs d’emploi de niveaux infra V, les travailleurs handicapés et les jeunes.
La dotation de l'Etat pour les Entreprises adaptées (EA) qui emploient des travailleurs handicapés s'élève en 2011 à plus de 18 millions d’euros. 35 EA ont bénéficié de cette aide au poste qui a permis de co-financer 1 413 postes «Travailleurs Handicapés» sur la région. Le 5 avril 2011, un comité de pilotage, présidé par le Préfet de région, a validé les orientations 2011 – 2013 du Plan régional pour l'insertion des travailleurs handicapés (PRITH Centre). Celles-ci seront déclinées en plan d'action opérationnel courant 2012.
6,75 millions d’euros de crédits d’Etat et 1,2 million d’euros de crédits FSE ont été accordés en 2011 aux 149 structures de l'insertion par l'activité économique de la région: 7 Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion, 38 Entreprises d’Insertion, 58 structures porteuses d’Ateliers et Chantiers d’Insertion et 46 Associations Intermédiaires. Ces structures ont accueilli 4 700 personnes en difficulté. Par ailleurs, un plan régional de développement de l’offre d’insertion a été élaboré, et d'ores et déjà, plusieurs SIAE volontaires ont été formées en 2011 à la réglementation concernant les clauses d’insertion dans les marchés publics.
ANTICIPATION ET DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES
Mobilisation des branches professionnelles pour la formation des salariés

Les Engagements de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC) ont permis le dialogue avec les branches professionnelles. Des engagements pluriannuels ont été pris dans le secteur de l’aide à domicile et deux accords concernant l’interprofessionnel (MEDEF et CGPME) ont été conclus pour deux ans. L’Etat a engagé près d’un million d’euros dans la politique contractuelle en 2011, en collaboration avec les services du Conseil Régional, pour favoriser la formation des salariés les moins qualifiés, la réflexion des entreprises sur les compétences internes et l’organisation des structures.
Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sur les territoires (GPECT)

Dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d’action des services de l’Etat, la GPECT a pris une place importante tout au long de l’année : la commission ad hoc du CCREFP (Comité de coordination régional de l’emploi et de la formation professionnelle) a concrétisé le partenariat régional et les territoires ont poursuivi la programmation et la réalisation de projets concrets. Ceux-ci ont tous été recensés et analysés afin de faire ressortir les bonnes pratiques. Pour mieux coordonner les interventions locales, un séminaire Région/Etat a eu lieu en octobre au cours duquel les divers aspects de la méthode ont pu être présentés et débattus.
Les branches professionnelles qui n’ont pas signé d’EDEC ont été sollicitées pour sensibiliser et accompagner des entreprises dans la gestion prévisionnelles de leurs compétences notamment dans certains secteurs: transports, sous-traitance nucléaire… Dans ce cadre, le Contrat de projets Etat/Région a constitué un levier important pour faciliter la réflexion et inciter les partenaires à se coordonner dans le sens de l’anticipation. D’autre part, les services de la DIRECCTE ont poursuivi le développement des actions partenariales en matière de lutte contre l’illettrisme en veillant à la bonne diffusion de la mesure « compétences clés » et à sa mise en perspective avec les autres moyens qui permettent aux salariés et aux demandeurs d’emploi de maîtriser les savoirs de base. Le coût de la mesure « compétences clés » s’est élevé en 2011 à 1,3 million d’euros.
L’accent a été mis en 2011 sur le développement de la validation des acquis de l’expérience (VAE) comme levier essentiel de la sécurisation des parcours professionnels. Le nombre de personnes présentées à un jury a légèrement augmenté, passant de 164 en 2010 à 176 en 2011, de même que le nombre de personnes certifiées (de 142 à 156). La politique du titre (Titres professionnels du Ministère en charge de l’emploi) a donné lieu à l’agrément de 62 nouveaux organismes habilités à délivrer de tels titres en région Centre. Des contrôles de ces organismes ont permis de vérifier le respect de la réglementation relative à l’organisation des sessions de validation, garante de la qualité des titres délivrés.
ACCÈS DES ACTIFS À LA QUALIFICATION

Le développement de l’alternance a constitué l’un des principaux chantiers de 2011: la nécessité de permettre à un nombre de plus en plus élevé de jeunes et de demandeurs d’emploi d’accéder à une qualification et à un emploi a été dopée par les mesures gouvernementales et la coopération entre l’Etat et la Région.
Cette coopération a connu deux temps forts: la négociation avec la Région du Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) 2011-2015 sur l’apprentissage et la participation active de l’Etat à la conception et à la rédaction du Contrat de plan régional pour le développement de la formation professionnelle (CPRDFP) avec les partenaires sociaux et l’ensemble des partenaires: les deux documents ont été signés en juillet 2011.
Le COM apprentissage se fixe l’objectif de passer en 5 ans de 20 000 à 25 000 apprentis en région Centre soit une augmentation de 20% du nombre d’apprentis. L’Etat et la Région financeront à parité le coût du COM apprentissage évalué à 70 millions d’euros sur 5 ans. Les résultats de l’apprentissage en 2011 qui font état d’une augmentation de 3% du nombre d’apprentis, avec 14 194 contrats conclus en 2011 contre 13 822 en 2010, laissent penser que l’objectif pourra être atteint en 2015. Les formations proposées par la région Centre se développent essentiellement vers les niveaux IV et plus et visent des techniciens supérieurs en réponse aux besoins des entreprises. Le COM apprentissage met aussi l’accent sur l’accompagnement des apprentis et de leurs employeurs, facteur essentiel de la réussite de ce mode de formation.
Le recours au contrat de professionnalisation a fait un bond en 2011: l’augmentation est de 17,5% en région Centre, mais la part de contrats signés en région Centre reste inférieure au poids de la région en termes de population active (2,3% pour 4% de population active).
En 2011, 4 136 contrats ont été conclus et certains départements obtiennent des résultats très positifs (+ 34% dans le Cher, +35% en Indre et Loire, + 13% dans l’Indre). La réflexion commune des partenaires régionaux pour mieux promouvoir ce type de contrat et l’aide afférente destinée aux PME a donné lieu à la mise en oeuvre d’une campagne régionale de communication entre mai et juillet 2011 (insertion publicitaire dans la presse régionale, pages internet dédiées…).
La forte implication des services publics de l’emploi locaux (SPEL) et la nécessité partagée par tous les acteurs de faire évoluer l’offre de formation vers plus d’actions modulaires a commencé à porter ses fruits: les employeurs, les jeunes et demandeurs d’emploi appréhendent désormais mieux les atouts de ce type de contrat destiné à répondre à des besoins spécifiques en compétences et non à remplacer une formation initiale.
ACCOMPAGNEMENT DES RESTRUCTURATIONS

Le nombre d’entreprises sous main de justice a fortement augmenté entre septembre et décembre 2011, entraînant une augmentation importante des licenciements. En 2011, 3,8 millions d’heures de chômage partiel ont été autorisées par les UT de la DIRECCTE Centre au titre de l’activité partielle, en diminution de 60 % par rapport à 2010. De surcroît, seulement 9% de ces heures de chômage partiel ont été réellement consommés par les entreprises demandeuses alors que ce taux de consommation s’élevait à 18% en 2010. Cela montre la volonté d’effectuer pour certaines entreprises des demandes « de précaution » et leur difficulté à anticiper l’évolution de la situation économique. Au total, la DIRECCTE aura mobilisé le Fond National de l’Emploi (FNE) à hauteur de 2 millions d’euros pour accompagner les pertes d’emploi et les reclassements de salariés licenciés pour motif économique.
La mise en oeuvre du contrat de sécurisation professionnelle (CSP) début septembre rend caduque le recours à des cellules de reclassement, sauf urgence signalée, et devrait permettre une prise en charge globale des personnes licenciées. Le premier comité de pilotage régional de cette nouvelle mesure, gérée par les partenaires sociaux et l’Etat, et dont Pôle emploi est l’opérateur désigné, a eu lieu le 22 décembre 2011 sous la présidence du Préfet de région.

The Activity Report 2011 is marked by three innovations compared to the previous edition:
- It is first more concise.
The Activity Report 2010, available on our site, retains its usefulness for the recall of all the fundamental public policies whose DIRECCTE charge.
- These were added statistics on officers DIRECCTE Centre and a description of the major initiatives of each of our six territorial units (TU).

- Our operations are now presented around our main objectives and priorities rather than around our three poles, but by linking them: respect for law, mobilization for employment and training, economic development
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7 juillet 2012

Les indicateurs d’internationalisation

http://www.campusfrance.org/sites/default/files/imagecache/evenement_image/ca_evenement/126882/logo-thematique.jpgAvant-propos
Les établissements d’enseignement supérieur français sont de plus en plus nombreux à se servir des indicateurs, que ce soit dans le cadre des campagnes nationales d’évaluation, pour mesurer en interne la performance d’unités et d’actions spécifiques ou pour tenter de se comparer aux homologues français et/ou étrangers. Les indicateurs ont également un rôle à jouer au niveau du développement de la stratégie institutionnelle internationale.
Les établissements peuvent rencontrer plusieurs obstacles dans l’utilisation des indicateurs: une définition trop approximative des termes employés, des difficultés d’accès à des données complètes et fiables, la diversification des sources, la non-compatibilité des données, le besoin de centraliser la collecte des données, le manque de ressources humaines dédiées, etc.
C’est dans ce contexte que l’Agence Campus France organise une journée thématique dédiée aux indicateurs d’internationalisation. Cet événement s’adresse aux établissements d’enseignement supérieur français qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur l’élaboration et l’utilisation d’indicateurs dans le cadre du développement de leur stratégie d’internationalisation. Des experts français et internationaux, ainsi que des représentants d’établissements d’enseignement supérieur, partagent leurs expertises et expériences dans ce domaine et présentent des exemples de bonnes pratiques. La journée s’appuie également sur l’expérience de l’Agence Campus France en tant que partenaire dans le projet européen IMPI1 (Indicators for Mapping and Profiling Internationalisation) financé par la Commission européenne (www.impi-project.eu). À l’occasion de cette journée thématique, Campus France publie la présente Note qui regroupe les textes d’accompagnement des présentations des intervenants. Télécharger la Note n°38-juin 2012.Voir aussi Journée thématique - les indicateurs d’internationalisation.
1 - Les indicateurs dans l’enseignement supérieur français - Michel Quéré, Directeur de la Direction de l'Évaluation, de la Prospective et de la Performance (DEPP), ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, France
La contribution proposée vise à souligner la double asymétrie existante dans les indicateurs d’internationalisation des élèves scolarisés, qu’ils relèvent de l’enseignement scolaire ou de l’enseignement supérieur.
La première asymétrie relève d’une meilleure connaissance dans les bases de gestion du système éducatif des flux de jeunes étrangers entrants dans le système par rapport aux flux de jeunes français poursuivant leurs études à l’étranger. La deuxième asymétrie est la faible importance des flux relevant de l’accueil de jeunes étrangers dans l’enseignement scolaire par rapport à l’enseignement supérieur. La comptabilisation des élèves nouveaux arrivants non francophones (ENAF) est dans un ordre de grandeur annuel de 40 000 jeunes là où le volume de jeunes étrangers relevant de l’enseignement supérieur est au voisinage de 285 000 étudiants.
Le reste de la contribution est consacrée à traiter des caractéristiques statistiques de ces deux types de populations. La première (les ENAF) sera approchée selon différents types d’indicateurs (saisonnalité dans l’arrivée, distribution par âge, types de dispositifs de soutien scolaire, distribution géographique). Au-delà des critères précédents, la seconde population (les étudiants étrangers) peut être de surcroît détaillée selon le pays d’origine et selon les types d’établissement et les filières de formation poursuivies dans l’enseignement supérieur.
2 - L’évaluation de la dimension internationale dans les établissements français d’enseignement supérieur: pratiques et débats en cours à l’AERES - Patricia Pol, Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES)
Les processus d’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche sont importants pour analyser la qualité de l’ensemble du système d’enseignement supérieur et de recherche. Depuis ces dix dernières années, les établissements français ont été amenés à mettre en place des stratégies de développement international de plus en plus formalisées les plaçant ainsi en bonne place, aux plans mondial et européen, en matière d’accueil d’étudiants étrangers, de participation aux programmes européens de formation et de recherche, de nombre de diplômes conjoints ou délocalisés et plus globalement de rayonnement européen et international. Quel est le rôle des agences d’évaluation dans l’analyse de ces processus? Cette présentation a pour objectif de présenter les pratiques et les débats en cours à l’AERES.
Depuis sa création en 2007, l’AERES a intégré l’évaluation de la dimension internationale dans sa démarche globale d’évaluation des établissements et organismes de recherche, des programmes de formation et des diplômes et des unités de recherche. Ainsi, pour chacune de ces évaluations, des critères spécifiques permettent d’évaluer des caractéristiques en matière de stratégie internationale (formation, recherche, mobilité), de relations internationales proposées pour les formations de Master (nature des partenariats internationaux, nombre d’étudiants impliqués, double diplôme, diplôme conjoint dont Erasmus Mundus) et les écoles doctorales (politique internationale, thèse en co-tutelle internationale, échanges avec l’étranger concernant les doctorants, les enseignants-chercheurs, soutien à la mobilité des doctorants, appui à des publications et revues scientifiques nationales et internationales à comité de lecture), d’attractivité et de production scientifique pour les unités de recherche.
Une analyse détaillée des rapports de l’évaluation externe des établissements de la vague B (73) révèle que la stratégie internationale apparaît comme un point fort pour moins de 10 % d’entre eux. L’interprétation de ce résultat est multiple. La démarche que l’AERES a choisie pour évaluer l’internationalisation des formations ne permet quant à elle d’évaluer ni la diversité ni la qualité de ces processus. Arrivée au terme de cette première phase d’évaluation (2007-2011), l’AERES suit donc avec une très grande attention les débats en cours en Europe et hors Europe. Faut-il mettre en place une évaluation spécifique de la qualité de l’internationalisation des établissements, de leurs formations et de la recherche? Comment améliorer les pratiques existantes? Nous présenterons la démarche expérimentale qui sera proposée aux établissements français évalués en 2013 et en 2014 pour caractériser et auto-évaluer la dimension internationale des formations de Licence et de Master. Nous aborderons enfin les travaux en cours pour améliorer l’évaluation des diplômes conjoints et des formations délocalisées à l’étranger.
3 - Indicateurs et politiques dans le contexte du 3e rapport « Internationalisation de l’éducation supérieure: Tendances globales, Perspectives régionales » - Eva Egron-Polak, Secrétaire générale de l’Association internationale des universités (AIU), France
Nous vivons à une époque fortement marquée par des processus d’évaluations, de mesures, de comparaisons et de compétition. Ces tendances générales, aux conséquences à la fois positives mais pas seulement, envahissent tous les domaines d’action, y compris, bien évidemment l’enseignement supérieur et, un peu plus récemment, l’internationalisation de l’enseignement supérieur. Dans ce domaine, elles entrainent une quête assez frénétique des moyens qui permettraient de contrôler le progrès effectué, le succès atteint et, en quelque sorte, de jauger la valeur ajoutée réelle de telle ou telle action. En conséquence, on cherche à identifier les « bons » indicateurs de l’internationalisation.
Mais avant d’identifier des indicateurs de l’internationalisation, il importe de clarifier les objectifs spécifiques poursuivis par ce processus, le pourquoi et le bien fondé des buts à atteindre. Il convient donc de comprendre et définir la dynamique de ce processus, son, ou plutôt, ses contextes divers, ses différentes dimensions ou aspects et enfin sa complexité toujours grandissante.
Cette présentation permettra, après une brève introduction du travail de l’Association internationale des universités (AIU) sur l’internationalisation, de clarifier tout d’abord la définition et les concepts clefs de l’internationalisation, d’offrir un aperçu de différentes forces qui poussent vers une internationalisation toujours plus accrue et, sur la base des résultats du 3e sondage mondial sur l’internationalisation de l’enseignement supérieur, de tracer les grandes tendances et priorités institutionnelles dans ce domaine au niveau mondial et régional. Les résultats montreront que la/les stratégies d’internationalisation s’inscrivent au centre même des politiques institutionnelles, qu’elle(s) bénéficie(nt) d’un suivi régulier mais que, par ailleurs, les buts poursuivis ne s’alignent que partiellement avec les moyens mis en oeuvre.
Ce sera ensuite la question des indicateurs, de l’identification des indicateurs les plus appropriés, de leurs usages ou mésusages qui sera abordée. Cet examen, prenant comme point de départ l’idée que trop souvent on a tendance à mesurer ce qui est mesurable et ce qui se comptabilise facilement et non pas ce qui compte réellement, soulignera surtout la nécessité de trouver des indicateurs qualitatifs et ceux qui peuvent identifier et mesurer non seulement les résultats mais aussi le processus qui y amène. Étant donné que l'AIU prône, depuis plus d’une décennie, certaines valeurs et objectifs en internationalisation, il s’agira aussi de souligner les efforts qui doivent être mis en oeuvre pour identifier des indicateurs qui peuvent servir de mobilisateurs.
La présentation conclut sur une série de questions et des défis destinés à encourager la définition et l’application des indicateurs et leur bon usage afin de démontrer objectivement ce que nous proclamons déjà de façon plus anecdotique, à identifier des tendances et d’évaluer leur importance, dans le but, à l’avenir, d’éviter certains développements négatifs et, au contraire, d’aider les établissements et/ou les professeurs à continuer leurs efforts dans la bonne direction.
L’internationalisation est un processus de transformation de l’enseignement, de la recherche et des services offerts dans, et par les universités. Ce n’est pas un but en soi et donc connaître l’impact que nous voulons avoir sur l’étudiant, sur le savoir et sur la communauté ou société qui nous entourent est aussi au coeur du débat sur les indicateurs.
4 - Initiatives européennes - Uwe Brandenburg, Partenaire, CHE Consult, Coordonnateur du projet européen IMPI (Indicators for Mapping and Profiling Internationalisation), Allemagne
Le projet IMPI est fondé sur l'idée que l'internationalisation est devenue une composante essentielle des stratégies universitaires, mais ne devrait pas être considérée comme un objectif en soi. Voyant l'internationalisation comme un moyen, et non comme une fin, l’outil IMPI a été développé afin d’aider les utilisateurs à donner un sens à la façon dont les divers aspects de l'internationalisation peuvent améliorer la qualité de l'enseignement, de la recherche, de l'engagement civique mais aussi accroître leur visibilité et préparer les étudiants et le personnel au dialogue interculturel et à intervenir dans des environnements internationaux. Ce faisant, la boîte à outils IMPI vise à accomplir quelque chose de différent des classements. En effet, elle ne cherche pas à établir un ensemble d'indicateurs clés définitifs sur lesquels tous les établissements d'enseignement supérieur devraient être comparés. Au contraire, elle cherche à inclure un ensemble très large d'indicateurs pertinents, permettant des processus d’auto-évaluation sur mesure, et, éventuellement, une inter-comparaison institutionnelle. Six principaux partenaires (ACA, CHE Consult (coordinateur), Campus France, Nuffic, Perspektywy et SIU), soutenus par un grand nombre d'universités et des réseaux associés tels qu’APUC (Advanced Procurement for Universities and Colleges) ou le Groupe Coimbra, sont responsables de ce projet. La boîte à outils IMPI a été finalisée et peut désormais être utilisée en s’enregistrant de manière anonyme sur le site www.impi-project.eu.
Il est important de noter que l'utilisation de la boîte à outils IMPI doit suivre la définition des objectifs stratégiques et être intégrée dans une stratégie globale ou un plan de développement. Les indicateurs demeurent des entités assez complexes et la boîte à outils IMPI ne peut donc pas fournir la définition ultime de ce qu’est un indicateur. IMPI reflète la complexité et la diversité de l'enseignement supérieur et les indicateurs utilisés peuvent donc inclure des termes assez génériques. La terminologie clé doit ainsi être clarifiée et précisée par les utilisateurs eux-mêmes. En d'autres termes, IMPI ne doit pas être considéré par les utilisateurs comme un « livre de recettes » complètement finalisé avec des indicateurs prêts-à-utiliser, mais plutôt comme un ensemble d'indicateurs optionnels. L'utilisateur doit activement « mettre en oeuvre » la boîte à outils. Elle n’a, en effet, de sens que lorsqu'elle est combinée à d'autres ressources et ne suffira pas, à elle seule, à fournir des réponses définitives à l'égard de la « réussite » ou de l’« échec » en termes d'internationalisation. IMPI doit être compris comme une ressource conçue pour aider les utilisateurs à organiser leur réflexion sur les indicateurs de l'internationalisation; elle fournit un cadre pour la collecte de données. Son utilisation efficace nécessite donc réflexion, dialogue et analyse liés à la fois à la mission de l'institution et aux résultats atteints grâce à l'internationalisation. La boîte à outils et le site web contiennent également des suggestions concernant les critères de benchmarking, un glossaire, un tutoriel, et un document présentant les résultats. En mai 2012, près de 370 utilisateurs du monde entier étaient enregistrés.
IMS 2020
Le projet IMS 2020 (International Medical School) est coordonné par l’Université de médecine, la « Charité » (association de deux institutions: l’Université libre de Berlin et l'Université Humboldt de Berlin), de Berlin et réunit 6 écoles de médecine européennes, 1 non-européenne et le CHE Consult. Son objectif est de développer l'internationalisation pour le monde médical de demain et de transformer la rhétorique en un label de qualité pour l'avenir. IMS 2020 est divisé en trois groupes de travail et a, dès le mois de mai 2012, finalisé la méthodologie pour son processus d’identification. IMS 2020 comporte un vaste ensemble d'indicateurs (en partie provenant d'IMPI) regroupés en six objectifs (ceux d’IMPI auxquels s’ajoute la santé mondiale). Il se concentre sur six domaines d'activités différents tels que l'établissement, l’étudiant ou le personnel, et définit les seuils minimum et maximum de performance par indicateur. Une université qui demande à bénéficier du label peut choisir en fonction de son profil, mais doit sélectionner au moins 50% des indicateurs par objectifs. Un rapport d'auto-évaluation est ensuite suivi d'une analyse des données et d’une visite par les pairs. La méthodologie d’identification utilise divers projets dans lesquels les partenaires ont déjà été impliqués. Elle a aussi été discutée avec l'Alliance M8, une alliance d’écoles de médecine leaders au niveau mondial. En outre, une expertise Delphi a été menée parmi les principales associations et organisations de médecine et de santé mondiale. Au final, IMS 2020 devrait fournir une approche structurée pour atteindre le label d'une école médicale internationale telle qu’exprimée sur son site web: « Nous visualisons une école médicale internationale du futur où l’(inter)-nationalité est adoptée et où les frontières nationales deviennent redondantes. Ici, médecins, étudiants, chercheurs et patients venant du monde entier pourront étudier, travailler et se faire soigner dans un environnement médical international moderne. En effet, IMS 2020 vise à exploiter l'élan sans cesse croissant dans la formation et la recherche médicale de l'internationalisation, et à canaliser cet élan au sein d’une vision redéfinissant l'enseignement médical et la vie d'hôpital telle que nous la connaissons aujourd’hui. »
MEMO©

L’outil Memo© est unique. Il est le premier outil dans son genre. Il permet, en effet, d’évaluer la valeur ajoutée d’un programme de mobilité. Les résultats peuvent ainsi être utilisés pour ajuster et améliorer les stratégies et les programmes d’action des établissements d’enseignement supérieur.
L'internationalisation est le mot-clé du 21e siècle. En règle générale, les établissements d'enseignement supérieur tendent à considérer la mobilité étudiante comme quelque chose de positif. Toutefois, les établissements d’enseignement supérieur ne savent pas ce qui se passe réellement pour les étudiants lorsqu’ils se trouvent à l'étranger. Ils ne savent pas, par exemple, si cette expérience est véritablement bénéfique, à quel degré, ou quel type d’orientation est effectivement pertinente dans un monde de plus en plus mondialisé. Mémo© mesure la valeur ajoutée de la mobilité. Ce n'est pas un simple sondage de satisfaction. Au contraire, il permet d’analyser les changements opérés chez l’individu lors de son séjour à l'étranger. Par conséquent, les étudiants sont interrogés avant et après leur mobilité. Des aspects comportementaux entrent en ligne de compte et peuvent être pris en compte conjointement aux aspects socioéconomiques.
De cette façon, les établissements d’enseignement supérieur peuvent également obtenir des informations pertinentes sur le profil des étudiants qui se rendent à l'étranger. Ils peuvent analyser qui tire parti de l’opportunité d’un séjour à l’étranger, et apprendre si certains groupes spécifiques bénéficient plus de la mobilité que d'autres. La promotion efficace de la mobilité ne peut se faire que grâce à ce type d’outil qui permet d’évaluer et améliorer les mesures. En outre, avec Memo©, les établissements d'enseignement supérieur peuvent analyser les différences entre les étudiants en échange selon différents critères tels que leurs objectifs en termes d'orientation, leurs attentes, leur ouverture, leur résilience et leur intérêt culturel. En fonction de la taille des échantillons, une analyse supplémentaire est possible. Les établissements d’enseignement supérieur peuvent également utiliser Memo© pour optimiser leurs partenariats. L’outil Memo© est basé sur un projet de recherche de trois ans de CHE Consult. Les facteurs responsables de la réussite d'un diplôme – prenant en compte aussi bien les exigences universitaires que sociales – ont été examinés. Sur cette base, un outil de sondage a été développé: l’outil QUEST. Par ailleurs, Memo© prend aussi en compte les résultats des projets de recherche internationaux.
En 2012, la phase de test a commencé par le biais de partenaires-test à travers le monde. Les partenaires sont impliqués, d'une part, dans la poursuite du développement et l'optimisation du rapport d'évaluation et, d'autre part, dans la traduction de l’outil pour leur pays.
5 - Étude de cas d’un établissement d’enseignement supérieur français - Laure Castin, Chef du service des relations internationales, Université de Reims Champagne-Ardenne, France
Dans son contrat quadriennal 2008-2011, l'Université pluridisciplinaire de Reims Champagne-Ardenne (URCA) s'est donnée comme ambition de développer une culture de l'international au sein de l'établissement, de créer une dynamique fondée sur un pilotage associant tous les acteurs, administratifs et pédagogiques, à la mise en oeuvre des axes stratégiques retenus, à savoir: poursuite de l'internationalisation de l'offre de formation (L,M,D); amélioration de l'accueil, de l'intégration et de l'accompagnement des étudiants et enseignants-chercheurs étrangers; incitation et valorisation de la mobilité des étudiants et des personnels; promotion de la dimension internationale de la recherche..
L'URCA a souhaité de même que cette mobilisation soit encadrée par la mise en oeuvre simultanée d'une démarche qualité.
La participation de l'URCA à la formation-action sur la Politique d'ouverture à l'international, organisée en 2007 par l'AMUE à l'intention d'établissements français, l'a sensibilisée à la nécessité de mesurer son activité en relations internationales, au regard des axes stratégiques annoncés dans le contrat quadriennal de développement. Des indicateurs quantitatifs internes ont été élaborés, puis présentés aux doyens des composantes et au Conseil d'Administration en 2009.
En 2011, l'URCA s'est engagée dans le projet IMPI- Indicators for Mapping and Profiling Internationalisation dans le but de comparer sa démarche d'internationalisation à celle d'établissements européens, cette fois, pour aller plus loin encore dans la connaissance de soi et de ses faiblesses, mais aussi dans l'identification de ses forces et de ses atouts sur la scène internationale. Par le projet IMPI, l'URCA souhaitait avoir accès à une boîte à outils d'indicateurs de performance plus sophistiqués. Elle visait aussi à apprendre des bonnes pratiques d'établissements étrangers, en termes notamment de mobilisation de la communauté scientifique et des personnels administratifs pour susciter leur adhésion au projet d'internationalisation. L'Université de Reims Champagne-Ardenne est en effet localisée dans une région traditionnellement et curieusement peu ouverte à l'international, en dépit d'une renommée internationale indéniable, due à un patrimoine historique et culturel considérable et à la production de champagne.
La préparation du rapport d'auto-évaluation sur la base de 7 à 8 indicateurs qualitatifs de performance choisis en fonction de l'objectif global retenu « Accroître la réputation internationale et la visibilité de l'établissement » a constitué un exercice très profitable car il a permis de bien comprendre les enjeux liés aux concepts d’internationalité - instantané de l’activité internationale - et d’internationalisation – processus entre deux points d’internationalité. Si la perception de l’internationalité est incomplète ou erronée, autrement dit si la collecte des données est mal organisée, les cibles fixées seront irréalistes, sous-évaluées ou surévaluées. La collecte de données nouvelles pour le projet IMPI auprès des services centraux (Service des Relations Internationales (SRI) pour toutes les données relatives à la mobilité entrante et sortante, aux diplômes en partenariat international; Service de la Prospective, du Pilotage et de l’Évaluation (SEPPE) et Observatoire du Suivi, de l’Insertion Professionnelle et de l’Évaluation (OSIPE) pour les statistiques concernant les étudiants internationaux non conventionnés), par ailleurs fortement sollicités pour des rapports à la demande des autorités de tutelle, a tout d’abord nécessité d’expliquer les raisons de cette nouvelle démarche. Une fois cerné, le projet IMPI a suscité de leur part un intérêt indéniable mais une frustration aussi de ne pouvoir y consacrer plus de réflexion et de temps du fait des délais impartis.
L’exercice d'auto-évaluation, complété avec le rapport de Benchmarking entre les établissements, a été très profitable dans le sens où il a permis à l’URCA d’affiner encore la perception qu’elle avait de son internationalisation et des leviers d’action insuffisamment pris en compte, comme l’existence d’une forte identité facultaire, que l’Université peut exploiter pour asseoir son développement international. À l'heure où l'internationalisation des établissements est devenue une priorité stratégique mais qui implique des coûts élevés, fixer des priorités est indispensable. Disposer d'une boîte à outils des indicateurs de l'internationalisation constitue de ce fait une aide indéniable à tout projet de développement international.
6 - L’utilisation des indicateurs dans le développement de la stratégie internationale - Marina Casals Sala, Coordinatrice, Unité d’internationalisation, Université Rovira i Virgili, Espagne

Je vais vous présenter ce que nous avons fait à l'Universitat Rovira i Virgili en ce qui concerne l'utilisation d'indicateurs dans notre Plan Stratégique d'Internationalisation (PSI).
Après trois processus stratégiques (2001 : Plan de recherche stratégique; 2003: Plan stratégique d’enseignement; 2009: Troisième plan stratégique de mission), l’Universitat Rovira i Virgili a élaboré son Plan Stratégique d'Internationalisation en 2009. Il a fallu un an pour mettre au point ce plan qui a été conçu, dès le départ et en accord avec le mandat donné par le recteur, comme un plan très pragmatique, contrairement aux documents plus théoriques et politiques que certaines institutions choisissent d'élaborer.
Nous appuyant sur le projet de création du PSI, nous avons d’abord utilisé ce processus en interne et, ainsi, gagné des adeptes à la cause de l'internationalisation. Nous avons mené un processus très participatif et une vaste campagne de communication, encore d’actualité aujourd'hui. Nous avons réuni une commission, puis réalisé une analyse SWOT complète (matrice mettant en avant les forces (Strengths), faiblesses (Weaknesses), opportunités (Opportunities), et menaces (Threats) d’une organisation ou d’un projet), à partir de laquelle nous avons identifié les 4 principaux objectifs du PSI. Ces objectifs ont ensuite été traduits en actions qui ont été par la suite mesurées à l’aide d’indicateurs.
Il est facile d'énoncer dans un plan stratégique: « nous allons accroître la mobilité entrante », mais c’est une chose complètement différente de dire « nous allons accroître la mobilité entrante de 10% d'ici 2013 ». Ce genre de stratégie fait émerger un autre défi: la collecte des données de base sur lesquelles fonder nos indicateurs. Dans un monde parfait, les universités seraient très bien organisées, connaîtraient parfaitement leurs champs d’action et auraient à disposition toutes sortes de données recueillies de manière scientifique: statistiques, graphiques et données brutes. Dans un monde pas si parfait, la plupart des universités que je connais ont du mal à travailler avec leurs propres données. Chaque service et faculté doit fournir des données chiffrées, financières, comptables, relatives au classement, mais souvent présentées de façon différente parce qu’elles répondent à des objectifs différents ou recouvrent des périmètres différents.
Lorsque nous avons travaillé sur les données de base pour le PSI, nous avons dû faire face à toutes ces situations: unités différentes fournissant des résultats différents pour des données, en théorie, similaires; choix du périmètre des concepts à inclure dans une certaine catégorie (par exemple, nous avons choisi de n’inclure que la mobilité internationale au sein du PSI, alors que généralement, la mobilité comprend aussi les programmes nationaux de mobilité), et ainsi de suite.
Une fois les données de base identifiées et validées par la commission, la mise en place de Key Performance Indicators (KPI ) a commencé. Les résultats quantitatifs et qualitatifs pour chaque action devaient être précisés dans les moindres détails, par exemple: « la mobilité entrante augmente de 7% par an à partir de 2010-2011 » ou « 25% des étudiants en Master sont internationaux en 2011 », etc. Nous avons ainsi défini des KPI spécifiques pour chaque action.
Le PSI a été approuvé et tout semblait bien se passer jusqu'à ce que nous travaillions sur le bilan du PSI un an et demi après son approbation. Plusieurs problèmes concernant l'utilisation des indicateurs sont alors devenus évidents, notamment:
• le manque de précision des définitions de certains concepts qui ont été inclus pour chaque indicateur,
• des données de base inexistantes pour certains indicateurs,
• un manque de cohérence de certains indicateurs et des KPI attendus.
Compte tenu de ces résultats peu encourageants, nous avons décidé de créer un modèle pour chaque indicateur, incluant certains concepts tels que: définition, source, formule utilisée pour obtenir les données, période de référence (année universitaire, financière), données de départ en 2009 et KPI attendu.
Cette initiative ainsi que la participation de l'Universitat Rovira i Virgili dans le projet IMPI se sont avérées primordiales pour la mise en oeuvre correcte de notre PSI. Par ailleurs, il est important de garder à l'esprit que les indicateurs et le PSI ne sont que des outils qui doivent nous aider à atteindre nos objectifs.
D’après mon expérience, la plupart des universités font face aux mêmes défis: développement ou mise en oeuvre d'une stratégie, utilisation d'indicateurs, communication des bilans des indicateurs en interne, en dehors de l’université, etc. Or il n’existe pas de solution unique fonctionnant pour tous, mais le fait de travailler avec des indicateurs reste notre seul moyen de faire preuve de transparence et de progresser dans notre domaine.
Pour finir, je voudrais conclure sur une question d’envergure bien connue, mais toujours d’actualité: « Devons-nous prendre en compte tout ce qui compte? » ou encore: « Tout ce qui compte peut-il être compté? ». Voilà qui devrait nous donner matière à réflexion.
7 - Présentation de l’outil MINT (Mapping Internationalization) - Adinda van Gaalen, Chargée de projets senior, Nuffic, Pays-Bas
Face à une demande claire émergeant du domaine de l’enseignement supérieur, Nuffic a fait équipe avec un think-tank de représentants de l'enseignement supérieur provenant de divers établissements pour développer MINT. Depuis 2009, cet outil offre aux établissements un aperçu clair de leurs objectifs d'internationalisation et des activités et services correspondants. Des mesures d'assurance qualité sont également prévues dans l'outil de cartographie. En plus de fournir des aides institutionnelles, MINT vise à lancer un large débat sur les choix stratégiques en matière d'internationalisation, l'identification d’indicateurs d'internationalisation et la définition des résultats de l'internationalisation.
MINT se compose de deux questionnaires numériques d'auto-évaluation, l'un au niveau du programme et l'autre à un niveau supérieur d'organisation (au niveau de la faculté ou de l'institution, par exemple). Les questionnaires sont calqués sur des outils pré-existants et sur une étude de la littérature académique. Il est basé entre autres sur la définition de l'internationalisation développée par Jane Knight (processus qui consiste à intégrer une dimension internationale, interculturelle ou globale aux objectifs, fonctions et mise en oeuvre du système d’enseignement supérieur).
Chaque questionnaire se compose de quatre sections:
1) politique d'internationalisation et objectifs,
2) activités d'internationalisation,
3) services,
4) chiffres clés.
Un cinquième thème, qui ne fait pas l’objet d’une section à part entière mais qui se retrouve en filigrane dans l’ensemble de l’outil, est celui de l'assurance-qualité.
L’articulation de ces différentes sections permet à l’utilisateur de choisir par où commencer l'évaluation. Cependant, la méthode consistant à débuter par les objectifs, pour finir par les services et les résultats semble préférable et est donc facilitée. En l’utilisant dans cet ordre, l'outil peut alors s'adapter aux circonstances spécifiques du programme ou de l’institution, en se basant sur les étapes précédentes. Cet ordre permet ainsi d’éviter les questions inutiles. En outre, parce qu'il est d'abord et avant tout un outil d'auto-évaluation, MINT ne contient qu’une poignée de questions obligatoires auxquelles tous les utilisateurs doivent répondre.
Les données saisies et les rapports produits par l'outil MINT ne sont accessibles que par l'individu ayant entré les données et par Nuffic. Les utilisateurs accordent à Nuffic la permission d'utiliser les données institutionnelles pour améliorer l'outil MINT et/ou d'autres services. Néanmoins, toutes les données utilisées dans les publications seront rendues anonymes.
L'outil MINT peut être utilisé pour trois types d'évaluation: pour les auto-évaluations, dans le cadre de comparaisons (les données d'un partenaire interne ou externe peuvent ainsi être ajoutées au rapport), ou, pour un benchmarking (en utilisant au moins cinq établissements comparables, afin d’en garantir l'anonymat).
L'outil permet ainsi aux utilisateurs:
1) d’obtenir un aperçu complet de leurs objectifs d'internationalisation et des activités correspondantes;
2) de développer une stratégie et une politique d'internationalisation en accord avec la liste de critères établis par MINT;
3) d’établir un programme d'amélioration;
4) de se préparer aux visites d’accréditation.
Étant donné que MINT peut être utilisé pour fournir aux institutions, aux facultés ou aux programmes un aperçu de leurs initiatives d'internationalisation au cours du temps (fonction de suivi), il peut être utile de compléter l'outil annuellement. Les données de l'année précédente (si disponibles) seront automatiquement copiées dans le nouveau questionnaire, afin d’assurer un usage répété de l'outil aussi simple et efficace que possible.
Pour plus d'informations sur cet outil, veuillez consulter: www.nuffic.nl/mint ou nous contacter par courriel mint@nuffic.nl. Voir aussi Journée thématique - les indicateurs d’internationalisation.

Πρόλογος
Τα γαλλικά ιδρύματα τριτοβάθμιας εκπαίδευσης είναι όλο και πιο πιθανό να χρησιμοποιήσουν τους δείκτες, είτε μέσω των εθνικών εκστρατειών αξιολόγησης εσωτερικά για τη μέτρηση της απόδοσης των μονάδων και συγκεκριμένες ενέργειες ή να προσπαθήσουν να σύγκριση με τους γάλλους συναδέλφους και / ή ξένων.
Οι δείκτες που παίζουν επίσης ρόλο στην ανάπτυξη της διεθνούς εταιρικής στρατηγικής.
Τα ιδρύματα μπορούν να αντιμετωπίζουν πολλά εμπόδια όσον αφορά τη χρήση των δεικτών: οι ορισμοί των όρων που χρησιμοποιούνται πάρα πολύ τραχύς, η δύσκολη πρόσβαση σε ολοκληρωμένα και αξιόπιστα στοιχεία, η διαφοροποίηση των πηγών, η μη συμβατότητα των δεδομένων, η ανάγκη να συγκεντρωθούν συλλογής δεδομένων, η έλλειψη εξειδικευμένων ανθρώπινων πόρων, κλπ.
Είναι σε αυτό το πλαίσιο ότι ο Οργανισμός Πανεπιστημιούπολη Γαλλία διοργάνωσε μια ημέρα αφιερωμένη στο θέμα των δεικτών της διεθνοποίησης. Αυτή η εκδήλωση είναι ανοιχτή στα γαλλικά ιδρύματα τριτοβάθμιας εκπαίδευσης που επιθυμούν να διευρύνουν τις γνώσεις τους σχετικά με την ανάπτυξη και χρήση δεικτών για την ανάπτυξη της στρατηγικής διεθνοποίησης τους. Από γαλλικές και διεθνείς εμπειρογνώμονες, και εκπροσώπους των ιδρυμάτων τριτοβάθμιας εκπαίδευσης, να μοιραστούν τεχνογνωσία και την εμπειρία τους στον τομέα αυτό και παρέχουν παραδείγματα ορθής πρακτικής. Η μέρα πλησιάζει, επίσης, την εμπειρία του Οργανισμού Πανεπιστημιούπολη Γαλλία ως εταίρος στο ευρωπαϊκό πρόγραμμα IMPI1 (Δείκτες για την χαρτογράφηση και χαρακτηριστικών των Διεθνοποίηση) που χρηματοδοτείται από την Ευρωπαϊκή Επιτροπή (www.impi-project.eu). Με την ευκαιρία αυτής της ημέρας το θέμα, Πανεπιστημιούπολη Γαλλία δημοσιεύει αυτό το σημείωμα το οποίο περιλαμβάνει το συνοδευτικό κείμενο των παρουσιάσεων ομιλητή. Κατεβάστε Μνημόνιο αριθ. 38-Ιούνιος 2012. Δείτε επίσης Ημέρα Θέμα - δείκτες της διεθνοποίησης. Περισσότερα...

7 juillet 2012

Collectivités locales et enseignement supérieur

Conférence des présidents d'universitéCollectivités locales et enseignement supérieur
Le 22 juin s’est tenu le COPIL technique de l’étude « Recensement des actions des collectivités locales en faveur de l'ESR » réunissant les fédérations suivantes: l'ACUF, l'AMGVF, l'AdCF, la FVM, l'AVUF et la FNAU et auquel la CPU est associée.
Cette étude, qui fait suite aux travaux préparatoires du colloque CPU de Marseille, se déroulera au minimum sur un an et comportera plusieurs volets: vie étudiante, aménagement urbain, infrastructures et développement économique. Chaque volet sera piloté par une ou deux fédérations d’élus, le premier qui a déjà démarré (vie étudiante) étant piloté par l’AVUF. Un COPIL politique présidé par Gilles Demailly, Maire d’Amiens, devrait se réunir, avec d’autres acteurs concernés par le sujet, fin septembre 2012.
Ce recensement, sous forme d’enquête auprès d’un panel de collectivités, permettra de mieux cerner les multiples actions des villes en faveur de l’ESR aux côtés des Régions alors que les débats des Assises à la rentrée aborderont le thème du lien de l’ESR avec l’acte III de la décentralisation.
Conférence des présidents d'université Οι τοπικές αρχές και την τριτοβάθμια εκπαίδευση
22 Ιουν. πραγματοποιήθηκε στις COPIL τεχνική μελέτη «Προσδιορισμός της πολιτικής υπέρ των τοπικών ΕΣΡ" περιλαμβάνει τις ακόλουθες ομοσπονδίες: η ACUF, AMGVF, η ADCF, η μέθοδος των ΠΟ, η AVUF FNAU και η CPU και η οποία συνδέεται
. Περισσότερα...
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