Avec une progression de près de 1,7 % par an en prix constants depuis 1980, la dépense par élève ou étudiant atteint 8 690 euros en 2017 (1) (2).
Dans le premier degré, contrairement aux autres niveaux, la hausse se poursuit sans interruption depuis 2010, en lien avec un taux d’encadrement accru et la création du corps de professeurs des écoles. Dans le premier degré, le coût par élève de préélémentaire est supérieur à celui d’un élève d’élémentaire (3). La présence des Atsem contribue à accroître la dépense pour un élève de maternelle.
Dans le second degré, le coût par collégien est inférieur au coût par lycéen en enseignement général et technologique, lui-même inférieur à celui par lycéen en enseignement professionnel. Cela est principalement dû aux écarts de statut et de rémunération des enseignants. De plus, les lycéens en enseignement professionnel sont moins nombreux par classe que dans l’enseignement général, où les dépenses de fonctionnement et d’investissement sont aussi moins importantes.
Dans le supérieur, les différences de coûts entre les formations universitaires et les classes de type CPGE ou STS proviennent en grande partie des différents taux d’encadrement. Par rapport à l’enseignement secondaire, les enseignants en CPGE ou STS sont souvent agrégés, corps conjuguant une rémunération plus élevée et une obligation de service plus faible.
Pour tous les niveaux, plus de 80 % de la dépense par élève ou étudiant est consacrée à l’enseignement (4).
Consulter la brochure R.E.R.S. 2019. Plus...
Dans le premier degré, contrairement aux autres niveaux, la hausse se poursuit sans interruption depuis 2010, en lien avec un taux d’encadrement accru et la création du corps de professeurs des écoles. Dans le premier degré, le coût par élève de préélémentaire est supérieur à celui d’un élève d’élémentaire (3). La présence des Atsem contribue à accroître la dépense pour un élève de maternelle.
Dans le second degré, le coût par collégien est inférieur au coût par lycéen en enseignement général et technologique, lui-même inférieur à celui par lycéen en enseignement professionnel. Cela est principalement dû aux écarts de statut et de rémunération des enseignants. De plus, les lycéens en enseignement professionnel sont moins nombreux par classe que dans l’enseignement général, où les dépenses de fonctionnement et d’investissement sont aussi moins importantes.
Dans le supérieur, les différences de coûts entre les formations universitaires et les classes de type CPGE ou STS proviennent en grande partie des différents taux d’encadrement. Par rapport à l’enseignement secondaire, les enseignants en CPGE ou STS sont souvent agrégés, corps conjuguant une rémunération plus élevée et une obligation de service plus faible.
Pour tous les niveaux, plus de 80 % de la dépense par élève ou étudiant est consacrée à l’enseignement (4).
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