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Formation Continue du Supérieur
28 août 2019

RERS 2019 - Les dépenses par élève et par étudiant

ESR enseignementsup-recherche gouv frAvec une progression de près de 1,7 % par an en prix constants depuis 1980, la dépense par élève ou étudiant atteint 8 690 euros en 2017 (1) (2).
Dans le premier degré, contrairement aux autres niveaux, la hausse se poursuit sans interruption depuis 2010, en lien avec un taux d’encadrement accru et la création du corps de professeurs des écoles. Dans le premier degré, le coût par élève de préélémentaire est supérieur à celui d’un élève d’élémentaire (3). La présence des Atsem contribue à accroître la dépense pour un élève de maternelle.
Dans le second degré, le coût par collégien est inférieur au coût par lycéen en enseignement général et technologique, lui-même inférieur à celui par lycéen en enseignement professionnel. Cela est principalement dû aux écarts de statut et de rémunération des enseignants. De plus, les lycéens en enseignement professionnel sont moins nombreux par classe que dans l’enseignement général, où les dépenses de fonctionnement et d’investissement sont aussi moins importantes.
Dans le supérieur, les différences de coûts entre les formations universitaires et les classes de type CPGE ou STS proviennent en grande partie des différents taux d’encadrement. Par rapport à l’enseignement secondaire, les enseignants en CPGE ou STS sont souvent agrégés, corps conjuguant une rémunération plus élevée et une obligation de service plus faible.
Pour tous les niveaux, plus de 80 % de la dépense par élève ou étudiant est consacrée à l’enseignement (4).
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28 août 2019

RERS 2019 - La dépense intérieure d’éducation

ESR enseignementsup-recherche gouv frLa dépense intérieure d’éducation (DIE) est évaluée à 154,6 milliards d’euros en 2017 (1). Elle a doublé depuis 1980, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 1,9 %. Durant la même période, le produit intérieur brut (PIB) a crû de 1,8 % en moyenne par an. La part de la DIE dans le PIB progresse de 6,5 % en 1980 à 6,7 % en 2017 après avoir atteint 7,7 % à la fin des années 1990 (2).
Lors de la crise de 2009, cette part augmente sous l’effet d’une poursuite de la hausse de la DIE conjuguée au recul du PIB (7,1 % en 2009 et 7,0 % en 2010). Entre 2011 et 2017, elle se stabilise autour de 6,7 %. La hausse de la DIE depuis 1980 concerne tous les niveaux d’enseignement (3). Cependant, la structure de la DIE par niveau présente des évolutions notables liées aux choix budgétaires et à la démographie (4). Ainsi, la part consacrée à l’enseignement du premier degré décroît de 29,2 % en 1980 à 26,6 % en 1992. Elle augmente ensuite tendanciellement avec la hausse des naissances à partir du milieu des années 1990 et la priorité accordée au premier degré au cours des années récentes.
En 2017, elle retrouve pratiquement son niveau de 1980. À l’inverse, la part du second degré, quasiment stable autour de 43,0 % de 1980 à 1998, baisse régulièrement depuis, pour atteindre 38,8 % en 2016 et 2017.
La part consacrée à l’enseignement supérieur augmente de façon quasi continue sur la période, passant de 15,1 % de la DIE en 1980 à 20,3 % en 2017 mais, parallèlement, les effectifs d’étudiants doublent.
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28 août 2019

RERS 2019 - Les personnels BIATSS dans l’enseignement supérieur

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2018, l’enseignement supérieur public compte 80 800 agents assurant des fonctions de personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques et sociaux et de santé (BIATSS) : 60 400 agents titulaires et 20 400 agents contractuels sur missions permanentes. La part des agents contractuels sur missions permanentes atteint 25 % de l’effectif total.
La filière professionnelle la plus représentée est celle des ingénieurs et techniciens de recherche et de formation (ITRF), qui regroupe 75,6 % de l’ensemble des personnels BIATSS. La filière administrative en regroupe quant à elle 17,2 %.
Sur l’ensemble des personnels BIATSS, 70,6 % des agents titulaires relèvent de la filière ITRF et 90,3 % des agents contractuels sur missions permanentes sont rattachés à cette dernière.
La part des agents exerçant des fonctions de catégorie C est la plus élevée au sein des filières administrative et des bibliothèques (respectivement, 52,6 % et 38,8 %). À l’inverse, dans les filières ITRF et sociale et de santé, la part la plus significative est celle des agents exerçant des fonctions de catégorie A (respectivement, 41,3 % et 73,8 %).
La majorité des agents titulaires est de catégorie C (41,1 %), tandis que la majorité des agents contractuels sur missions permanentes est rattachée à la catégorie A (54,6 %). Dans la filière ITRF, la tendance est logiquement identique (38,4 % des agents titulaires sont de catégorie C et 56,2 % des agents contractuels sur missions permanentes sont rattachés à la catégorie A).
Le personnel BIATSS, titulaire et contractuel, est principalement féminin (64 %), mais il existe une grande disparité entre les filières : la filière ITRF est féminisée à 59 %, alors que la filière administrative l’est à 83 %.
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28 août 2019

RERS 2019 - L’Europe face aux objectifs de Lisbonne

ESR enseignementsup-recherche gouv frLes gouvernements européens s’orientent vers une société de la connaissance depuis le sommet de Lisbonne de 2000, actualisé par la stratégie « Éducation et formation 2020 ».
Les orientations sont précisées par des objectifs concrets, chiffrés pour l’ensemble de l’Union européenne (UE). L’objectif de 40 % de 30-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur, dans l’UE, en 2020, est atteint en 2018 (40,7 %) (1). Le taux français est de 46,2 % (2).
Le taux d’emploi peu après un diplôme secondaire ou supérieur, ou indicateur d’employabilité, ciblé à 82 % à l’horizon 2020, vaut 81,6 % en 2018 dans l’UE. L’accès à la formation tout au long de la vie, ciblée à 15 % sur 4 semaines en 2020, atteint 11,1 % des 25-64 ans en 2018 et 18,6 % en France. Les sorties précoces, sans diplôme de second cycle secondaire, sont le fait, en 2018, de 10,6 % des jeunes de 18-24 ans dans l’UE et 8,9 % en France. L’objectif est moins de 10 % en 2020 dans l’UE.
Les proportions de jeunes de 15 ans aux faibles compétences de base (lecture, cultures mathématique et scientifique) sont supérieures, en 2015, dans l’UE comme en France, aux 15 % espérés en 2020. Enfin l’objectif de 95 % d’enfants en programme d’éducation de la petite enfance en 2020 a été atteint l’année scolaire 2015-16. Le taux est de 100 % en France.
En moyenne de l’UE, la part des diplômés du supérieur augmente et le taux de sorties précoces diminue. Dans les deux cas, l’écart relatif entre les performances des états-membres recule.
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28 août 2019

RERS 2019 - Les enseignants du supérieur par discipline

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2017-2018, 90 800 personnes enseignent dans les établissements publics d’enseignement supérieur en France métropolitaine et en outre-mer, principalement en université, instituts nationaux polytechniques et universités de technologie (92 %) (2).
L’effectif total des enseignants du supérieur a augmenté de 15 % au cours des vingt dernières années, variant de 78 900 à 90 800. Les taux de croissance les plus élevés ont, pour cette période, concerné les effectifs des enseignants non permanents (+ 22 %), suivi des maîtres de conférences (+ 17 %) et des professeurs des universités (+ 13 %) (1).
Les personnels enseignants de l’enseignement supérieur se répartissent en trois grandes catégories : 55 700 enseignants-chercheurs (EC) titulaires – et stagiaires – (soit 61 %) constitués des maîtres de conférences (MCF) et des professeurs des universités (PR) ; 12 900 enseignants du second degré affectés dans l’enseignement supérieur (soit 14 %) ; et 22 200 enseignants non permanents (soit 24 %) constitués des doctorants contractuels effectuant un service d’enseignement et des attachés temporaires d’enseignement et de recherche (2). Les enseignants en sciences forment le groupe disciplinaire le plus important (38 %), suivis par ceux de lettres (30 %), de droit et de santé (respectivement 14 % chacun).
En lettres, les EC représentent 53 % de l’effectif (61 % dans l’ensemble) et les enseignants du 2nd degré sont davantage représentés. En sciences, les EC constituent 72 % du personnel alors que les enseignants non permanents ne représentent que 17 % (24 % sur l’ensemble). Dans les disciplines de santé, la part des PR est très importante, 38 % contre 23 % de MCF (22 % de PR et 39 % de MCF sur l’ensemble).
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28 août 2019

RERS 2019 - Les diplômes à l’issue de la formation continue dans l’enseignement supérieur

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2017, l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur publics dépendant du ministère en charge de l’enseignement supérieur a délivré, au titre de la formation continue, un total de 106 900 diplômes (1) (2), à raison de 70 000 diplômes nationaux et de 36 900 diplômes d’établissement.
Depuis 2015, les diplômes nationaux délivrés en formation continue sont les plus dynamiques (+ 9 % entre 2016 et 2017). En 2017, plus de 80 % de ces diplômes sont de niveaux I et II (respectivement 35 % et 48 %), 10 % de niveau III et 8 % de niveau IV (3). La licence professionnelle et le master dominent, représentant respectivement 30 % et 27 % de l’ensemble. Les universités, les universités de technologie (UT) et les instituts nationaux polytechniques (INP) ont délivré 85 % des diplômes nationaux en 2017.
Par rapport à 2016, la hausse est de 7 %, répartie sur chacun des quatre niveaux. L’augmentation relative la plus importante concerne le niveau III, portée par les diplômes universitaires de technologie (DUT) (+ 55 %) avec 1 600 diplômes supplémentaires. Les IUT ont délivré 15 700 diplômes nationaux, dont un peu plus de la moitié des licences professionnelles en formation continue (10 600) (4).
Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) a délivré 8 700 diplômes nationaux en 2017 (soit + 19 % par rapport à 2016). Les écoles d’ingénieurs et les autres établissements sous la tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur ont délivré, quant à eux, 1 600 diplômes nationaux (soit + 35 % par rapport à 2016).
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28 août 2019

RERS 2019 - La validation des acquis de l’expérience : diplômes technologiques et professionnels

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2018, une augmentation de 8 % du nombre des diplômes délivrés par la validation des acquis de l’expérience (VAE) compense le recul observé ces quatre dernières années : les jurys ont accordé 13 650 validations totales de diplôme sur 19 420 dossiers examinés (+ 7 %) (1) (2). Le nombre des entrées dans le dispositif progresse aussi (+ 2 %) avec 29 790 nouvelles recevabilités accordées.
Le poids du niveau V se renforce en aval du parcours : un quart des candidatures (+ 3 points par rapport à 2017) et trois diplômes délivrés sur dix (+ 5 points) pour 20 % des nouvelles recevabilités (3). Celui des diplômes du supérieur diminue de 52 % à 44 % entre la recevabilité et la validation du diplôme. Un tiers des candidatures visent un BTS, 24 % un CAP et 17 % un baccalauréat professionnel (4).
La hausse d’activité des jurys concerne surtout le CAP (+ 27 % de dossiers examinés). Les diplômes visés relèvent majoritairement du domaine des services aux personnes, à l’instar du CAP Petite enfance et le diplôme d’État d’éducateur spécialisé (DEES) qui sont toujours les deux diplômes les plus demandés par la VAE : respectivement 19 % (+ 4 points) et 12 % de l’ensemble des candidatures examinées (20 et 10 % des diplômes délivrés).
Le public des candidats à la VAE est composé aux deux tiers de femmes (+ 3 points en 2018) et aux trois quarts de personnes en emploi (5).
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28 août 2019

RERS 2019 - L’insertion professionnelle des docteurs diplômés en 2014

ESR enseignementsup-recherche gouv frUn an après l’obtention de leur thèse en 2014, 85 % des docteurs sont en emploi et 91 % le sont trois ans après (1) (2). La moitié des docteurs exerce leur métier dans le secteur public académique et 19 % dans le public hors secteur académique. Le salaire mensuel net médian d’un docteur s’élève à 2 125 euros après un an de vie active en emploi et 2 375 euros après trois ans (3).
Les femmes représentent 44 % des docteurs diplômés en 2014 et ont généralement de moins bonnes conditions d’emploi que les hommes. Les étrangers, eux, représentent 42 % des diplômés d’un doctorat en 2014 et leur taux d’emploi à trois ans est équivalent à celui des Français (environ 90 %). À un an comme à trois ans, neuf docteurs sur dix occupent un emploi de niveau cadre. En revanche, le taux d’emploi stable ne s’élève qu’à 52 % un an après l’obtention de leur diplôme, et à 66 % trois ans après.
Le contraste est marqué selon le secteur d’emploi. Alors qu’un docteur sur deux occupant un emploi dans le secteur académique a signé un contrat à durée indéterminée, cette proportion s’élève à 90 % pour les docteurs employés dans les entreprises. Le contraste est également marqué selon les disciplines.
Tandis que les conditions d’emploi sont très bonnes pour les docteurs en sciences et leurs interactions et en sciences juridiques et politiques, les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités ont plus de difficultés à trouver un emploi de niveau cadre.
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28 août 2019

RERS 2019 - L’insertion professionnelle des diplômés 2015 de l’université

ESR enseignementsup-recherche gouv frFin 2017, les taux d’insertion professionnelle à 30 mois s’élevaient à 91 % pour les diplômés 2015 de DUT et de master, 94 % pour les diplômés de licence professionnelle (LP) et 98 % pour les diplômés de master enseignement (1) (2). Ces niveaux sont parmi les plus hauts observés ces dernières années. Une large majorité des diplômés occupe, 30 mois après l’obtention de leur diplôme, un emploi stable. Le niveau de qualification des emplois occupés augmente avec celui du diplôme obtenu.
Toutefois, la tendance depuis sept ans est à la baisse pour les diplômés de LP et de masters. La part des emplois de catégorie cadre ou professions intermédiaires s’échelonne ainsi en 2017 de 60 % pour les DUT à 86 % pour les masters. De fortes différences sont observées entre domaines de spécialité, les écarts atteignent en licence professionnelle, 30 points entre les domaines Droit-Économie-Gestion (54 %), Lettres-Langues-Art (54 %) et Sciences-Technologies-Santé (84 %), et en master, plus de 20 points entre ces deux derniers (70 % contre 94 %) (2).
Le niveau de rémunération des emplois croît également avec le niveau de diplôme obtenu (3). Les titulaires d’un master perçoivent en 2017 un salaire mensuel net médian de 1 980 euros contre respectivement 1 520 euros et 1 650 euros pour les diplômés de DUT et de LP. À diplôme donné, le salaire médian diffère de 200 euros à plus de 400 euros selon les domaines de spécialité en défaveur des domaines des lettres, langues et arts, et des sciences humaines et sociales.
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28 août 2019

RERS 2019 - Le niveau d’études à la sortie du système éducatif

ESR enseignementsup-recherche gouv frLa part des 18-24 ans peu ou pas diplômés ne suivant pas de formation (sortants précoces) et la part de sortants de formation initiale peu ou pas diplômés sont deux mesures des sorties du système éducatif avec un faible niveau d’études.
Un des objectifs de la stratégie 2020 est d’abaisser la part des sortants précoces dans l’Union européenne à 10 % en 2020. En 2017, le taux de sortants précoces vaut 8,9 % en France (1). Il a diminué de 2,4 points depuis 2010. En 2016, 12 % des sortants de formation initiale sont sans diplôme ou détiennent au plus le brevet (2).
Par ailleurs, 41 % des jeunes sortent du système scolaire avec au plus un diplôme de formations en lycée ou en apprentissage du second degré (CAP, baccalauréat ou équivalent). En moyenne, 46 % des jeunes sortent diplômés du supérieur. La rénovation de la voie professionnelle et la création du baccalauréat professionnel en trois ans à la rentrée 2008 s’est traduite par une modification de la structure des sorties de l’enseignement secondaire (3).
Ainsi, entre 2008 et 2017, la part des sorties au niveau du baccalauréat a gagné 14 points et celle des sorties au niveau CAP-BEP en a perdu autant. Cet indicateur dépend en partie de l’évolution de la démographie scolaire. Ainsi, malgré la légère baisse de la réussite au baccalauréat GT en 2017, la hausse des effectifs de terminale GT à cette rentrée (+ 3,8 %) comparée à la stabilité des élèves des autres classes explique l’augmentation de 1,4 point de la part des sorties de ce niveau.
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