La dépense intérieure d’éducation (DIE) est évaluée à 154,6 milliards d’euros en 2017 (1). Elle a doublé depuis 1980, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 1,9 %. Durant la même période, le produit intérieur brut (PIB) a crû de 1,8 % en moyenne par an. La part de la DIE dans le PIB progresse de 6,5 % en 1980 à 6,7 % en 2017 après avoir atteint 7,7 % à la fin des années 1990 (2).
Lors de la crise de 2009, cette part augmente sous l’effet d’une poursuite de la hausse de la DIE conjuguée au recul du PIB (7,1 % en 2009 et 7,0 % en 2010). Entre 2011 et 2017, elle se stabilise autour de 6,7 %. La hausse de la DIE depuis 1980 concerne tous les niveaux d’enseignement (3). Cependant, la structure de la DIE par niveau présente des évolutions notables liées aux choix budgétaires et à la démographie (4). Ainsi, la part consacrée à l’enseignement du premier degré décroît de 29,2 % en 1980 à 26,6 % en 1992. Elle augmente ensuite tendanciellement avec la hausse des naissances à partir du milieu des années 1990 et la priorité accordée au premier degré au cours des années récentes.
En 2017, elle retrouve pratiquement son niveau de 1980. À l’inverse, la part du second degré, quasiment stable autour de 43,0 % de 1980 à 1998, baisse régulièrement depuis, pour atteindre 38,8 % en 2016 et 2017.
La part consacrée à l’enseignement supérieur augmente de façon quasi continue sur la période, passant de 15,1 % de la DIE en 1980 à 20,3 % en 2017 mais, parallèlement, les effectifs d’étudiants doublent.
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Lors de la crise de 2009, cette part augmente sous l’effet d’une poursuite de la hausse de la DIE conjuguée au recul du PIB (7,1 % en 2009 et 7,0 % en 2010). Entre 2011 et 2017, elle se stabilise autour de 6,7 %. La hausse de la DIE depuis 1980 concerne tous les niveaux d’enseignement (3). Cependant, la structure de la DIE par niveau présente des évolutions notables liées aux choix budgétaires et à la démographie (4). Ainsi, la part consacrée à l’enseignement du premier degré décroît de 29,2 % en 1980 à 26,6 % en 1992. Elle augmente ensuite tendanciellement avec la hausse des naissances à partir du milieu des années 1990 et la priorité accordée au premier degré au cours des années récentes.
En 2017, elle retrouve pratiquement son niveau de 1980. À l’inverse, la part du second degré, quasiment stable autour de 43,0 % de 1980 à 1998, baisse régulièrement depuis, pour atteindre 38,8 % en 2016 et 2017.
La part consacrée à l’enseignement supérieur augmente de façon quasi continue sur la période, passant de 15,1 % de la DIE en 1980 à 20,3 % en 2017 mais, parallèlement, les effectifs d’étudiants doublent.
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