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Formation Continue du Supérieur
28 août 2019

RERS 2019 - Les étudiants étrangers en mobilité internationale dans l’enseignement supérieur

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2018-2019, le nombre d’étudiants étrangers en mobilité internationale est estimé à 283 700, soit 4,9 % de plus que l’an dernier (2). Leur part dans l’enseignement supérieur augmente très légèrement et atteint 10,6 %. Par rapport à l’an dernier, les effectifs d’étudiants en mobilité internationale ont augmenté dans toutes les formations, excepté en DUT (- 5,7 %).
Cette hausse est particulièrement forte dans les écoles de commerce (+ 19,5 %). La proportion d’étudiants étrangers en mobilité internationale est plus élevée dans les écoles de commerce et les formations d’ingénieurs universitaires (respectivement 16,5 % et 14,0 %). Elle est en revanche faible (entre 1 % et 3 %) en STS, CPGE, et DUT.
En 2018, les universités accueillent 71,3 % des étudiants étrangers en mobilité internationale ; ceux-ci y représentent 12,5 % des inscrits. Cette proportion augmente fortement avec le cursus : ils représentent 9,1 % des inscrits en licence, 15,7 % en master et 39,5 % en doctorat (4). La part des étudiants en mobilité diplômante parmi les étudiants en mobilité internationale augmente légèrement avec le degré d’étude : 88,5 % en licence, 90,7 % en master et 94,7 % en doctorat.
À l’université, près d’un étudiant en mobilité internationale sur six est originaire de l’Union européenne (15,9 %), un sur deux est africain (52,7 %) et un sur cinq (19,1 %) est asiatique. Les Asiatiques sont surreprésentés en cursus doctorat (30,1 %), tandis que 57,9 % des étudiants en master sont africains.
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Repères et références statistiques 2019
28 août 2019

RERS 2019 - La mobilité des étudiants entre la France et l’étranger

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2015-2016, le nombre d’étudiants internationaux en France est estimé à 245 300, soit 4,8 % du nombre total des étudiants en mobilité dans le monde. Depuis 2012-2013, cet effectif est en hausse de 7,3 % et maintient la France à la quatrième place des pays d’accueil des étudiants internationaux et à la première place des pays non anglophones derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie (1).
En 2015-2016, la France est depuis la deuxième année consécutive, le cinquième pays d’origine des étudiants en mobilité à l’étranger derrière la Chine, l’Inde, l’Allemagne et le Nigéria. Le nombre d’étudiants français en mobilité à l’étranger est estimé à 90 500, un effectif en hausse de 18,2 % par rapport à 2012-2013 (2). Les cinq principales destinations des étudiants français à l’étranger sont la Belgique (16 900), le Canada (15 600), le Royaume-Uni (12 100), la Suisse (9 700) et les États-Unis (6 500). Ces cinq destinations concentrent à elles seules 60 800 étudiants français à l’étranger, soit deux tiers des étudiants français mobiles en 2015-2016.
La France se distingue par un positionnement relativement stable sur les deux types de mobilités entrante et sortante par rapport aux autres pays avec un flux net de + 154 800 d’étudiants en mobilité internationale, le flux net correspondant au nombre d’étudiants étrangers entrant en France moins le nombre d’étudiants français partant à l’étranger.
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28 août 2019

RERS 2019 - L’origine sociale des étudiants français

ESR enseignementsup-recherche gouv frL’origine sociale des étudiants de nationalité française évolue très peu d’une année sur l’autre. En 2018-2019, 34 % des étudiants ont des parents cadres ou exerçant une profession intellectuelle supérieure, 12 % ouvriers et 17 % employés (1). Les enfants de cadres représentent plus de la moitié des étudiants en classes préparatoire aux grandes écoles (CPGE), dans les formations d’ingénieurs, les écoles de commerce et les écoles normales supérieures (ENS). Les enfants d’ouvriers sont sous-représentés dans la plupart des filières, sauf en sections de techniciens supérieurs (STS) (24 %) et dans les écoles paramédicales et sociales (19 %).
La part des enfants d’artisans, commerçants, chefs d’entreprise ou exploitants agricoles est plus élevée parmi les étudiants des écoles de commerce (19 %). La proportion d’enfants de professions intermédiaires et d’employés est relativement homogène d’une filière à l’autre, malgré une légère surreprésentation en préparation au diplôme universitaire de technologie (DUT) et, pour les enfants d’employés, dans les écoles paramédicales et sociales (32 %). À l’université, les enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 33 % des effectifs (2). Ils sont surreprésentés dans les disciplines de santé (48 %) et moins présents en « pluridroit, sciences économiques », langues et administration, économique et sociale (AES), au profit des enfants d’employés et d’ouvriers.
Les études longues à l’université sont plus le fait d’enfants de cadres : leur part passe de 30 % en cursus licence à 41 % en cursus doctorat. Inversement, les enfants d’ouvriers représentent 13 % des effectifs en cursus licence et 6 % en cursus doctorat (3).
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28 août 2019

RERS 2019 - Les femmes dans l’enseignement supérieur

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2018-2019, 55 % des étudiants de l’enseignement supérieur sont des femmes (1). Depuis 1980, le nombre d’étudiantes dépasse celui des étudiants en France. Leur proportion progresse modérément dans l’ensemble, mais fortement à l’université (respectivement + 0,7 et + 3,6 points depuis 2000). La scolarisation des femmes dans l’enseignement supérieur s’est plus fortement développée que celle des hommes (2).
En 2018, le taux de scolarisation des femmes de 17 à 29 ans dans l’enseignement supérieur est plus élevé que celui des hommes quel que soit l’âge ; en 1997, le taux de scolarisation des femmes égalait celui des hommes à 29 ans. Cette proportion peut varier considérablement selon le type d’études (3).
Les femmes sont largement majoritaires dans les formations paramédicales ou sociales (86 %), tandis qu’exception faite de la Paces, elles sont minoritaires dans les formations sélectives (43 % en CPGE, 40 % en DUT), et plus encore en sciences (28 % des effectifs des formations d’ingénieurs, 31 % des étudiants de CPGE en filière scientifique). Ces disparités se retrouvent à l’université où les jeunes femmes y représentent 59 % de la population étudiante.
C’est dans les disciplines littéraires que la part des femmes est la plus élevée, en particulier en langues ou en lettres-sciences humaines (69 %). Si les femmes représentent 64 % des étudiants de médecine, odontologie, pharmacie, elles restent minoritaires dans les disciplines scientifiques (38 %).
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28 août 2019

RERS 2019 - Les sections de techniciens supérieurs et assimilés par spécialité

ESR enseignementsup-recherche gouv frÀ la rentrée 2018, les effectifs en sections de technicien supérieur (STS) et assimilés atteignent 262 600 étudiants en formation initiale (hors apprentissage) (1). Un peu moins de 70 % d’entre eux sont inscrits dans une formation du domaine des services, 32 % dans celui de la production et 1 % dans les spécialités disciplinaires.
La part de l’enseignement privée est minoritaire, représentant 37 % des effectifs inscrits dans le domaine des services et moins d’un quart de celui des autres domaines de spécialités. Cette part dépasse les 50 % dans seulement trois spécialités, appartenant toutes au domaine des services : « Coiffure, esthétique, autres spécialités des services aux personnes » (71 %), « Spécialités plurivalentes de la communication » (64 %) et « Santé » (51 %).
Les femmes sont plus présentes dans les spécialités des services que celles de production (60 % des inscrits contre 24 %). Dans le détail, les disparités de parité sont grandes entre les spécialités. Certaines sont essentiellement féminines : « Coiffure, esthétique, autres spécialités des services aux personnes » (99 % d’étudiantes), « Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales » (94 %), « Travail social » (93 %) ; tandis que d’autres sont quasi exclusivement masculines : « Énergie, génie climatique » (2 %) et « Électricité, électronique » (3 %).
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28 août 2019

RERS 2019 - Les sections de techniciens supérieurs et assimilés

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn dix ans, la part moyenne des étudiants inscrits en section de techniciens supérieurs (STS) ou assimilés dont le parent référent a une profession intermédiaire est celle qui a le plus diminué (- 2 points), passant de 16 % de l’ensemble des inscrits à 14 % (1).
La part des enfants d’ouvriers a quant à elle augmenté de deux points en moyenne entre 2007 et 2017, atteignant 24 % de l’ensemble des inscrits en 2017. À la rentrée 2018, 262 600 étudiants sont inscrits dans une formation de STS ou assimilés, soit une augmentation des effectifs de 1,6 % parmi les étudiants en STS et assimilés hors diplôme des métiers d’art (DMA) et diplôme national des métiers d’art et du design (DN MADE) (2). Cette hausse concerne les établissements publics (+ 2,5 %) qui, sur ce champ, accueillent 178 900 étudiants.
Dans le même temps, les établissements privés enregistrent une baisse de 0,3 % de leurs effectifs. Les établissements sous la tutelle des ministères en charge de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur représentent 92 % des inscrits en STS et assimilés (3). Ils comptent 240 900 inscrits à la rentrée 2018.
Les formations du domaine de la production enregistrent un peu moins de 45 000 nouveaux entrants à la rentrée 2018, pour un peu moins de 93 000 dans le domaine des services (4). Les néo-bacheliers professionnels sont les plus présents dans ces deux domaines (37 % pour la production, 29 % dans les services).
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28 août 2019

RERS 2019 - Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn moyenne, entre 2007 et 2017, les étudiants inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dont le parent référent est cadre ou de profession intellectuelle supérieure restent majoritaires avec plus de 50 % de l’ensemble des étudiants (en moyenne mobile sur trois ans) (1). Cependant, leur part est celle qui diminue le plus en dix ans avec celle des professions intermédiaires (respectivement - 1,3 et - 1,7 point). En revanche, la part des enfants d’ouvriers enregistre la plus forte hausse (+ 1,7 point) sur la période, passant de 5,6 % à 7,3 %.
À la rentrée 2018, 85 100 étudiants sont inscrits en CPGE. Les effectifs diminuent ainsi de 1,6 % par rapport à 2017, dans un contexte global de hausse du nombre d’étudiants dans le supérieur (2). Cette baisse concerne surtout la filière économique (- 5,4 %) qui perd près de 1 000 étudiants et atteint un peu moins de 19 000 étudiants.
36 200 femmes sont inscrites en CPGE (3). Elles représentent 42,6 % des effectifs totaux. Leur représentation est plus forte dans les établissements du public (43,8 %), de plus de 7 points supérieure au privé. En revanche, la part du nombre de femmes inscrites dans une CPGE littéraire est forte (74 %) lorsqu’elle reste faible (31 %) dans les formations de la filière scientifique.
Les CPGE accueillent 42 100 nouveaux entrants à la rentrée 2018, soit une baisse de 1,3 % (4). Les filières littéraires et économiques et commerciales sont les plus touchées et perdent respectivement 3,4 % et 3,8 % de ces effectifs.
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28 août 2019

RERS 2019 - Les écoles de commerce, gestion et vente

ESR enseignementsup-recherche gouv frÀ la rentrée 2018, 333 écoles forment 187 400 étudiants aux métiers du commerce, de la gestion et de la vente (1) (2). Les effectifs de ces établissements augmentent de 7,7 % en un an, de 6,2 % une fois neutralisées les variations du dispositif de collecte (3). La progression concerne tous les groupes : 6,6 % dans le groupe I, 8,0 % dans le groupe II et 12,3 % dans le groupe III (1). Avec 141 800 étudiants (75,7 %), les 105 établissements du groupe I constituent le contingent le plus important.
Au sein de ces écoles, 119 600 étudiants préparent un diplôme visé par le ministère en charge de l’enseignement supérieur (4). Les trois quarts d’entre eux suivent une formation délivrant un diplôme de niveau bac + 5 conférant le grade de master. Les 53 écoles du groupe II comptent 14 300 étudiants (7,7 % des inscrits) en 2018.
Le groupe III, avec 175 écoles, forme près de 31 300 étudiants (16,7 %). 27 000 étudiants intègrent pour la première fois en 2018 un cursus menant à la délivrance d’un diplôme visé de niveau bac + 5 conférant le grade de master (5). Cette première inscription se fait le plus souvent à un niveau bac + 3 (50,1 %) et les CPGE en constituent la voie d’accès privilégiée (25,0 %).
En 2018-2019, les étudiantes en écoles de commerce représentent plus de la moitié des inscrits (50,9 %). C’est dans le groupe II qu’elles sont proportionnellement les plus nombreuses (60,7 %). La part d’étudiants étrangers progresse de 0,8 point, atteignant 19,5 %.
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28 août 2019

RERS 2019 - Les étudiants des filières d’ingénieurs

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2018-2019, 164 200 étudiants suivent une formation d’ingénieurs, soit 3,4 % de plus par rapport à l’année 2017-2018 (1). Cette hausse des effectifs est marquée dans les écoles privées (9,2 %) et dans les établissements sous tutelle du MESRI (2,3 %), à la différence des établissements publics sous tutelle d’autres ministères (- 1,9 %). Les formations d’ingénieurs en partenariat (FIP) diminuent de 1 %.
Les écoles publiques sous tutelle du MESRI accueillent la moitié des futurs ingénieurs, 37,8 % de ces étudiants étant inscrits dans une école interne ou rattachée à une université (2). En 2018-2019, dans les écoles d’ingénieurs, le nombre d’étudiantes continue d’augmenter (+ 5,5 %) (3). Cette hausse des effectifs féminins est nettement marquée dans les écoles privées (+ 11,6 %). L
’Ensam demeure l’une des écoles les moins féminisées (16,2 %), contrairement aux écoles d’ingénieurs sous tutelle du ministère en charge de l’agriculture (65,4 %). À la rentrée 2018, le flux de nouveaux entrants en première année du cycle d’ingénieurs atteint 43 800 étudiants inscrits, soit 1 % de moins que l’année précédente (4). Plus de la moitié de ces nouveaux inscrits proviennent d’une école publique dépendant du MESRI et un peu moins d’un tiers d’une école privée.
La voie d’intégration la plus fréquente reste celle des classes préparatoires aux grandes écoles (37,7 %) suivie du cycle préparatoire intégré (27,0 % des entrants, en hausse de 2,5 points). Le nombre d’entrants venant de DUT ou de BTS stagne.
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28 août 2019

RERS 2019 - Les étudiants préparant un DUT

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2018-2019, 119 700 étudiants préparent un diplôme universitaire de technologie (DUT) en métropole et dans les DOM (1) (2). Ces effectifs sont en forte hausse (+ 2,5 %), du fait du boom démographique de l’an 2000, de l’augmentation du nombre de bacheliers de la session 2018 et du nombre de nouveaux entrants en première année de préparation du DUT (+ 5,5 %, après + 1,2 % en 2017).
Parmi les nouveaux entrants, le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente cette année de 14,8 %, une augmentation deux fois plus élevée que celle des lauréats du baccalauréat technologique à la dernière session. Ils poursuivent donc davantage à l’université. Parmi les nouveaux entrants, la part des titulaires d’un baccalauréat technologique (qu’ils l’aient obtenu en 2018 ou auparavant) atteint 32,5 %.
Les bacheliers généraux en représentent 64 % (- 1,9 point) et la part des bacheliers professionnels est faible (moins de 1 000 nouveaux étudiants). Les étudiants préparant un DUT se répartissent à 58,3 % dans le domaine des services et 41,7 % dans celui de la production (3). Les inscriptions augmentent dans les deux secteurs (respectivement + 2,1 % et + 2,8 %). Dans celui des services, près de 60 % des effectifs se concentrent en « Gestion des entreprises et des administrations » et en « Techniques de commercialisation ».
Les femmes représentent 40,3 % des effectifs. Leur part dans l’ensemble des spécialités de DUT est en hausse entre 2003-2004 et 2017-2018 (+ 0,9 point).
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