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Formation Continue du Supérieur
28 août 2019

RERS 2019 - Les diplômes d’ingénieurs et de commerce

ESR enseignementsup-recherche gouv frÀ la session 2017, 38 100 diplômes d’ingénieurs ont été délivrés contre 31 220 en 2007, soit une hausse de 22 % en dix ans (1).
Entre 2016 et 2017, la hausse est en moyenne de 5 % (2). Elle est plus importante (+ 7,7 %) dans les écoles publiques hors tutelle du ministère de l’enseignement supérieur (MESRI), et parmi celles sous sa tutelle, dans les écoles universitaires (+ 5,8 %). Les diplômés continuent d’être majoritairement issus d’un établissement relevant du MESRI (51 % en 2017, contre 50 % en 2007), et sont un sur six à être diplômés d’une école sous la tutelle d’un autre ministère et un quart d’une école privée. Après une forte progression continue depuis plus de vingt ans, la part de femmes diplômées d’un titre d’ingénieur recule depuis deux ans (28 % en 2017 contre 29 % en 2015).
Les écoles publiques des autres ministères sont proportionnellement celles délivrant le plus de titres à des femmes (32,6 %). En 2017, 48 100 diplômes et certificats ont été délivrés par les écoles de commerce et de gestion (3), soit une hausse de 8,5 % par rapport à la session 2016. Les diplômes visés par le MESRI augmentent de 10,1 % et représentent toujours la majorité des titres délivrés par les écoles de commerce (63,5 %). Parallèlement, la progression du nombre de certificats d’école ralentit en 2017 (+ 5,7 %, contre + 10,6 % en 2016).
Depuis 2007, la parité est atteinte dans les effectifs de diplômés. En 2017, les femmes représentent 51 % des diplômés.
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Repères et références statistiques 2019
28 août 2019

RERS 2019 - La réussite en licence

ESR enseignementsup-recherche gouv fr40 % des étudiants de licence (générale et professionnelle) obtiennent leur diplôme en trois ou quatre ans : 28 % trois ans après leur première inscription en L1 à la rentrée 2013-2014 et 12 % après une année supplémentaire, à la session 2017 (1).
Ces taux de réussite sont stables depuis le milieu des années 2000, et leur faiblesse va de pair avec l’abandon important de cette formation au bout d’une ou deux années d’étude. La réussite en licence dépend fortement du type de baccalauréat obtenu : si la moitié des bacheliers généraux obtiennent le diplôme en trois ou quatre ans, c’est le cas de 17 % seulement des bacheliers technologiques et de 6 % des bacheliers professionnels (2).
L’origine sociale et la mention obtenue au baccalauréat jouent aussi. La réussite en trois ou quatre ans varie graduellement de 48 % pour les étudiants issus d’un milieu favorisé à 27 % pour ceux issus d’un milieu défavorisé, et de 75 % pour les titulaires d’une mention « Très bien » à moins de 17 % pour ceux passés au second groupe. Par rapport à la cohorte précédente, les étudiants bacheliers ont de meilleurs résultats au baccalauréat en termes de mentions, tandis que leur réussite en trois ans demeure globalement inchangée.
La réussite en trois ans est plus élevée dans le domaine des lettres, langues, arts et sciences humaines et sociales (31 %), mais en trois ou quatre ans, elle est quasi indépendante du domaine disciplinaire considéré.
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28 août 2019

RERS 2019 - Les diplômes universitaires par discipline

ESR enseignementsup-recherche gouv frÀ la session 2017, 187 300 licences LMD et 130 700 masters ont été délivrés dans les universités de France métropolitaine et des DOM (1). Les lettres, langues et sciences humaines sont les disciplines les plus représentées : 33,6 % des licences et 36,5 % des masters. Les licences professionnelles sont davantage tournées vers l’économie-gestion (41,7 %) et les sciences (39,4 %).
Dans les cursus licence et master, six diplômés sur dix sont des femmes. Elles en représentent les trois quarts en lettres, langues et sciences humaines, et sont largement majoritaires dans toutes les disciplines, à l’exception des sciences et des Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), où tous diplômes confondus, elles représentent moins de quatre lauréats sur dix. Elles sont minoritaires (48,5 %) parmi les diplômés de licences professionnelles.
En 2017, 11 200 thèses de doctorat ont été soutenues dans les universités, dont six sur dix en sciences. Les femmes ont soutenu 46,4 % des thèses. Leur part est de l’ordre de quatre diplômés sur dix dans toutes les disciplines, à l’exception des lettres, langues, sciences humaines (60,3 %) et de médecine, pharmacie et odontologie (51,4 %).
Sur les 1 700 habilitations à diriger des recherches (HDR) un millier l’est en sciences. 630 HDR sont délivrées à des femmes. En 2017, 34 800 diplômes ont été délivrés dans les formations de santé. Plus de six diplômes sur dix ont été délivrés à une femme (2).
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28 août 2019

RERS 2019 - Les diplômes universitaires : évolution

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2017, le nombre de licences LMD délivrées par les universités augmente de 3,6 % par rapport à la session 2016, soit 138 500 licences générales et 48 800 licences professionnelles (1) (2). Les délivrances de licences générales augmentent cette année (+ 4,1 %) après une hausse de 3,6 % à la session précédente. Le nombre de licences professionnelles délivrées par les universités n’a cessé de croître depuis leur création en 2000-2001 jusqu’à la session 2015, passant sur cette période de 3 600 à 48 700. Après une légère inflexion en 2016 (- 2,0 %), leur nombre est à nouveau en hausse à la session 2017 (+ 2,2 %). Pour la quatrième année consécutive, le nombre de masters délivrés par les universités (130 700) augmente (+ 1,5 % en 2017).
La disparition des masters recherche et professionnels, entamée depuis la session 2008, se poursuit (respectivement - 44 % et - 41 % en 2017) au profit des masters indifférenciés (+ 27,7 %). Les masters MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), créés en 2013 en même temps que les ESPÉ (écoles supérieures du professorat et de l’éducation) contribuent sensiblement depuis 2015 à la hausse de diplomation (+ 6,0 % entre les sessions 2016 et 2017) et représentent en 2017, 14,0 % des délivrances de masters.
Le nombre de doctorats délivrés par les universités se stabilise cette année, avec 0,5 % de diplômés en moins par rapport à la session précédente ; il diminue en sciences économiques (- 3,7 %) et en sciences (- 1,9 %).
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28 août 2019

RERS 2019 - La réussite au DUT

ESR enseignementsup-recherche gouv frParmi les étudiants inscrits pour la première fois en première année de DUT à la rentrée universitaire 2014, 67 % ont obtenu leur diplôme au bout des deux années de formation et 10 % après une année supplémentaire, à la session 2017 (1) (2). L’essentiel des étudiants (97 %) obtiennent leur diplôme dans la spécialité et l’établissement de leur première inscription en DUT. La proportion est plus élevée pour ceux qui l’obtiennent en deux ans (99 %) qu’en trois ans (84 %), la quasi-totalité des changements de spécialité ou d’établissement ayant lieu lors d’un redoublement.
La réussite en deux ans est plus forte dans le secteur des services (70 %) que dans celui de la production (62 %). Cet écart diminue lorsqu’on considère une année supplémentaire de formation (78 % contre 75 %), mais tend à s’accroître avec le temps.
La réussite dépend également de la spécialité du DUT. Dans le secteur des services, il y a un écart de 15 points entre la réussite en « Informatique communication » (87 % en deux ou trois ans) et celle en « Informatique » (72 %). Dans celui de la production, l’écart est de 12 points entre « Génie biologique » (81 %) et « Génie électrique et informatique industrielle » (69 %).
Les perspectives de réussite en DUT varient en fonction du baccalauréat détenu par l’étudiant. En deux ou trois ans, elles sont de 83 % pour les bacheliers généraux, contre 63 % pour les bacheliers technologiques et 52 % pour les bacheliers professionnels (3), mais ces écarts sont nettement moins prononcés qu’en licence.
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28 août 2019

RERS 2019 - Les diplômes universitaires de technologie

ESR enseignementsup-recherche gouv frÀ la session 2017, en France métropolitaine et dans les DOM, le nombre de diplômes universitaires de technologie (DUT) délivrés est de 48 100 dont 28 700 dans le secteur des services (59,7 %) et 19 400 dans le secteur de la production (40,3 %) (1).
Deux spécialités des services, « Gestion des entreprises et des administrations » et « Techniques de commercialisation » regroupent 35,0 % des diplômes délivrés (2). Les effectifs de deuxième année du DUT ont augmenté entre les rentrées 2015 et 2016 (+ 1,1 %) dans les mêmes proportions que le nombre de diplômes délivrés à la session 2017 par rapport à 2016 (+ 0,8 %). La hausse de ce dernier bénéficie davantage au secteur de la production qu’à celui des services (respectivement + 1,7 % contre + 0,2 %).
Le nombre de femmes diplômées augmente de 1 % par rapport à la session 2016 et s’élève à 20 300, soit 42,1 % de l’ensemble des diplômés (3). Cette part est stable depuis trois ans, mais elle varie suivant le secteur considéré : les femmes représentent un peu plus de la moitié des diplômés du tertiaire (52,9 %) et seulement un quart de ceux de la production (26,1 %).
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28 août 2019

RERS 2019 - Le BTS - Réussite par spécialité

ESR enseignementsup-recherche gouv frÀ la session 2018, 135 100 candidats ont obtenu leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS), pour un taux de réussite de 74,5 %, soit 700 admis de moins que lors de la session 2017. Parmi ces lauréats, 69 % ont obtenu un diplôme dans une spécialité de service.
Dans ces spécialités, on dénombre 92 900 admis pour un taux de réussite de 73,5 %. Celles de la production enregistrent 42 300 admis pour 76,9 % de réussite, soit le même taux que l’an dernier avec près de 400 diplômés de plus. Les spécialités « Commerce, vente » et « Comptabilité, gestion » regroupent un peu plus du tiers des admis avec des évolutions différentes.
La spécialité « Commerce, vente », représentant 21 % des admis avec 28 000 lauréats, perd 1,7 point de taux de réussite. Celle de « Comptabilité, gestion », comptant moins de 17 000 admis (soit 12 % des lauréats), présente un taux stable (+ 0,4 point). L’écart se creuse entre le taux de réussite des hommes (72,3 %) et celui des femmes (76,8 %), quel que soit le domaine de spécialités.
En moyenne, cet écart passe de 3 points en 2017 à près de 5 points en 2018. Dans le détail, il passe de 7 à 9 points dans le domaine des spécialités de la production (en 2018, 75,1 % des hommes sont admis contre 84,0 % pour les femmes), et de 4 à 6 points dans celui des services (en 2018, 69,8 % des hommes sont admis contre 75,8 % des femmes).
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28 août 2019

RERS 2019 - La formation continue dans l’enseignement supérieur

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2017, les universités, les écoles d’ingénieurs publiques et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) forment 447 600 stagiaires en formation continue, contre 436 300 en 2016 et 454 200 en 2007 (1). La hausse des effectifs de stagiaires de cette année s’explique par celle observée dans les universités. Elles forment 359 900 stagiaires en 2017 contre 333 200 en 2016 (2). Parmi les stagiaires, les particuliers (187 900) sont les plus nombreux. Les salariés sont 171 300, dont 124 200 en plan de formation.
Parmi les 47 700 demandeurs d’emploi, près de 65 % bénéficient d’une prise en charge de leur formation. Les universités et le Cnam forment plus de particuliers que de salariés. La durée moyenne totale de formation augmente, passant de 153 heures à 159 heures en un an. Dans les universités, elle est de 148 heures, contre 146 heures. Le chiffre d’affaires de la formation continue réalisée par les établissements sous tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur atteint 460 millions d’euros en 2017, en hausse par rapport à 2016 (3).
Les recettes des universités, qui s’élèvent à 322 millions d’euros, représentent 70 % de l’ensemble ; celles des écoles et du Cnam diminuent. Dans les universités, les fonds privés représentent 77 % de l’ensemble des fonds ; 55 % provenant des entreprises et des organismes paritaires agréés (OPCA) et 22 % des particuliers et des stagiaires. Les fonds publics représentent 16 % de l’ensemble des fonds ; 5 % proviennent de l’État et des collectivités territoriales pour former leurs propres agents.
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28 août 2019

RERS 2019 - Le BTS – Présentation générale

ESR enseignementsup-recherche gouv frÀ la session 2018, 181 300 candidats se sont présentés à l’examen du brevet de technicien supérieur (BTS) ; 135 100 d’entre eux l’ont obtenu, ce qui représente un taux de réussite de 74,5 % (1).
S’il y a eu quasiment autant d’hommes que de femmes présents (92 200 hommes et 89 100 femmes), ces dernières réussissent mieux l’épreuve, avec un taux de réussite de 76,8 % contre 72,3 % pour les hommes. Les taux de réussite dans les domaines de la production et des services sont proches (respectivement 76,9 % et 73,5 %).
En revanche, les femmes sont beaucoup plus présentes dans celui des services, représentant 61,7 % des candidats. Dans le domaine de la production, elles sont seulement 20,3 % alors que leur taux de réussite y dépasse de 9 points celui des hommes. Les élèves sous statut scolaire réussissent mieux (79,8 %), notamment ceux provenant des établissements privés sous contrat (85,0 %) (2).
En comparaison, ceux issus d’un établissement public (40,6 % de l’ensemble des présents) ont un taux de réussite de 80,2 %. Parmi les 166 800 candidats présents à l’examen d’un BTS non agricole, 124 300 ont obtenu leur diplôme (3).
Les candidats titulaires d’un baccalauréat général sont ceux qui réussissent le mieux, avec un taux de réussite de 86,5 %. Suivent les bacheliers technologiques (78,1 %) et professionnels (61,8 %).
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28 août 2019

RERS 2019 - La formation continue : évolution

ESR enseignementsup-recherche gouv frEn 2016, la dépense nationale pour la formation professionnelle continue et l’apprentissage s’élève à 26,1 milliards d’euros hors dépenses directes des entreprises. Elle progresse de 5,6 % par rapport à 2015. Rapporté au PIB, l’effort de formation est en légère hausse (1,2 % contre 1,1 % en 2015) (1). La dépense des deux premiers contributeurs, entreprises et régions, progresse respectivement de 5,5 % et 2,2 % tandis que celle de l’État reste stable. Tirées par le « Plan 500 000 formations supplémentaires », les dépenses de Pôle emploi et de l’Unédic pour la formation des demandeurs d’emploi augmentent très nettement par rapport à celles de 2015 (+ 40,3 %).
Tous financeurs confondus, la dépense progresse pour tous les types de publics. Cette hausse est particulièrement importante pour les personnes en recherche d’emploi (+ 19,1 % hors investissement) (2).
Les établissements relevant de l’Éducation nationale et ceux de l’Enseignement supérieur réalisent au titre des activités de formation continue (sans la rémunération des stagiaires) un chiffre d’affaires de 970 millions d’euros en 2017, en augmentation de 2,7 % par rapport à 2016 (3). Le nombre de stagiaires diminue globalement de 3 % par rapport à 2016, tiré par une baisse dans les Greta (-8,2 %), alors qu’il augmente dans le supérieur (+ 2,7 %).
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