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Formation Continue du Supérieur
13 mai 2014

Le compte personnel de formation - UNML

L'UNML décrit ici le fonctionnement du compte personnel de formation, suite à l'adoption de la loi « formation, emploi et démocratie sociale ».
A qui sera ouvert un compte personnel de formation ?
À compter du 1er janvier 2015, un compte personnel de formation sera ouvert à toute personne :

  • âgée d’au moins 16 ans en emploi, ou à la recherche d’un emploi, ou accompagnée dans un projet d’orientation et d’insertion professionnelle
  • dès 15 ans, pour les jeunes qui signent un contrat d'apprentissage à cet âge.

Les apprentis et salariés en contrats de professionnalisation seront bien dotés d’un CPF, alors qu’à l’heure actuelle, ils sont exclus du DIF. Les personnes handicapées accueillies dans un établissement et service d’aide par le travail (ancien « CAT ») bénéficieront également du CPF, dès 16 ans. Le compte est fermé lorsque la personne est admise à faire valoir l’ensemble de ses droits à la retraite. Le reliquat des droits acquis du DIF ne sera pas perdu et pourra être mobilisé dans le cadre du CPF jusqu'au 1er janvier 2021. Voir l'article...

6 mai 2014

Nouvelle mise à jour du guide des aides et dispositifs : le Compte Personnel de Formation

Numero_VertLe guide qui rassemble les aides et les dispositifs mobilisables sur le territoire de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur vient d'être actualisé pour le Compte Personnel de Formation. Pour consulter la fiche, cliquez ici.
Présentation
La loi n°2014 - 288 du 5 mars 2014 transpose l’ANI du 14 décembre 2013 et réalise une vaste réforme du système de formation professionnelle. La loi (art. 1, 3 et 4) encadre la mise en œuvre du Compte Personnel de Formation (CPF) en vue d’une entrée en vigueur au 1er janvier 2015. Ce dispositif a vocation à se substituer au DIF (Droit Individuel à la Formation), partiellement abrogé.
Le CPF permettra (comme le DIF) d’accumuler un crédit d’heures de formation, offrant aux salariés et aux demandeurs d’emploi le bénéfice de formations afin d’acquérir un premier niveau de qualification ou de développer des compétences ou des qualifications. A la différence du DIF, le CPF sera attaché à la personne du salarié, qui le conservera indépendamment des éventuelles périodes de transition de son parcours professionnel.
Qui est concerné ?
Ouverture et fermeture du CPF : Le CPF sera ouvert dès l’entrée sur le marché du travail :
- pour toute personne âgée d’au moins 16 ans en emploi ou non, à la recherche d’un emploi ou accompagnée dans son projet d’orientation et d’insertion professionnelle,
- les personnes handicapées d’au moins 16 ans accueillies dans un Esat (Etablissement et Service d’Aide par le Travail).
Note : Par dérogation, le CPF sera ouvert dès l’âge de 15 ans pour les jeunes ayant conclu un contrat d’apprentissage après avoir achevé le collège. Le CPF sera fermé lorsque la personne sera admise à faire valoir l’ensemble de ses droits à la retraite.
L’alimentation du compte
Des droits pour chaque année de travail, dans la limite de 150 heures : Le compte sera comptabilisé en heures de formation. Seuls les salariés auront vocation à acquérir des droits au titre du CPF.
Le CPF sera alimenté comme suit :
- 24 heures par année de travail à temps complet jusqu’à l’acquisition d’un crédit de 120 heures,
- Puis 12 heures par année de travail à temps complet, dans la limite d’un plafond total de 150 heures.
Le salarié pourra donc acquérir 120 heures en 5 ans, puis 30 heures en 2 ans et demi. Les droits des salariés à temps partiel ou n’ayant pas effectué un travail à temps complet sur l’ensemble de l’année (cas de ceux qui sont arrivés ou partis en cours d’année), seront calculés proportionnellement au temps de travail qu’ils ont effectué. Un accord d’entreprise, de groupe ou de branche pourra cependant déroger à cette règle dans un sens plus favorable, en prévoyant un financement spécifique à cet effet. Un décret en Conseil d’Etat fixera les modalités de cette dérogation.
Certaines périodes d’ absence du salarié seront expressément assimilées à des périodes de travail pour l’acquisition de droit au CPF. Ainsi, seront intégralement pris en compte les congés de maternité, de paternité et d’accueil de l’enfant, d’adoption, de présence parentale, de soutien familial, le congé parental d’éducation, ainsi que les absences pour maladie professionnelle ou un accident de travail.
100 heures complémentaires en l’absence de formation ou d’évolution professionnelle
La loi du 5 mars 2014 instaure l’obligation pour les entreprises d’organiser tous les deux ans des entretiens professionnels et tous les six ans un bilan pour vérifier si le salarié a régulièrement bénéficié de ces entretiens et suivi au moins une action de formation, acquis des éléments de certification ou encore bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle. Cette obligation est assortie d’une sanction : dans les entreprises d’au moins 50 salariés, si le salarié au cours des six années précédentes n’a pas bénéficié des entretiens prévus et d’au moins deux de ces trois me sures, l’employeur devra créditer son CPF de 100 heures supplémentaires. Ce crédit sera même de 130 heures supplémentaires si le salarié est à temps partiel. Ces abondements ne seront pas pris en compte dans le calcul des heures créditées sur le CPF et du plafond de 150 heures.
Note : L’employeur devra verser à l’Opca une somme forfaitaire (dont le montant sera fixé par décret en Conseil d’Etat) correspondant à ces heures supplémentaires. Si les agents de contrôle de la formation professionnelle constatent que ce versement n’a pas été effectué ou qu’il a été insuffisant, l’entreprise sera mise en demeure de régulariser sa situation. A défaut, elle versera au Trésor Public une somme égale au double de l’insuffisance constatée.
Des abondements négociés :
Le CPF pourra aussi être abondé en application d’un accord d’entreprise, un accord de branche ou un accord conclu par les organisations syndicales de salariés et d’employeurs signataires de l’accord constitutif d’un Opca interprofessionnel. Cet accord portera notamment sur la définition des formations éligibles et les salariés prioritaires.
La loi vise plusieurs catégories de salariés considérés comme prioritaires au titre du CPF, à savoir : les salariés les moins qualifiés ; les salariés exposés à des facteurs de risques professionnels, les salariés occupant des emplois menacés par les évolutions économiques ou technologiques et les salariés à temps partiel. Les abondements issus de l’application de ces accords ne seront pris en compte ni dans le calcul des heures créditées sur le CPF, ni dans celui du plafond de 150 heures.
Des abondements pour combler l’insuffisance des heures acquises :
Lorsque la durée de la formation visée par le titulaire du compte (salarié ou demandeur d’emploi) sera supérieure au nombre d’heures inscrites sur son CPF, l’intéressé pourra faire une demande d’abondement en heures supplémentaires pour assurer le financement de la formation. Ces heures supplémentaires pourront être financées par :
- L’ employeur , lorsque le titulaire du compte est salarié ;
- Pôle Emploi ;
- Le titulaire du CPF lui-même ;
- Un Opca (Organisme paritaire collecteur agréé) ;
- Un Opacif (organisme paritaire agréé au titre du congé individuel de formation)
- La Cnav , en tant qu’organisme chargé de la gestion du compte personnel de prévention de la pénibilité, à la demande de la personne, dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat ;
- L’Etat ;
- Les régions ;
- L’ Agefiph.
Un décret précisera les conditions dans lesquelles le CPF des travailleurs handicapés accueillis dans un Esat fera l’objet d’abondements. Les heures complémentaires ainsi mobilisées seront mentionnées sur le compte sans y être inscrites. Elles ne seront donc pas prises en compte pour le calcul du plafond de 150 heures.
Le solde des droits à DIF :
Le CPF se substituera au DIF au 1 er janvier 2015 , mais les salariés ne perdront pas leurs droits : Ils pourront mobiliser le solde pendant une période de sept ans. Les droits acquis au titre du DIF jusqu’au 31 décembre 2014 obéiront au régime applicable aux heures inscrites sur le CPF à compter du 1 er janvier 2015, mais ils ne se confondront pas avec les heures acquises au titre du CPF : leur nombre, ainsi que leur utilisation seront mentionnés dans le compte. Les heures de DIF pourront être mobilisées jusqu’au 1 er janvier 2021, et le cas échéant, complétées par celles acquises au titre du CPF, dans la limite d’un plafond total de 150 heures et dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat. Exemple : une personne dont le compte mentionne un solde de 120 heures de DIF ne pourra mobiliser que 30 heures de CPF en complément, le plafond de 150 heures étant alors atteint. Etant distinctes des droits sur le CPF, les heures de DIF ne seront pas prises en compte ni dans le calcul des heures créditées sur le CPF, ni dans le plafond du CPF (150 heures).
Une durée complémentaire pour les jeunes sans diplôme :
Tout jeune sortant du système éducatif sans diplôme bénéficie d’une durée complémentaire de formation qualifiante. Cette durée sera également mentionnée sur son CPF. Son utilisation pourra consister en un droit au retour en formation initiale sous statut scolaire.
La mobilisation du CPF
Des droits mobilisables à l’initiative du titulaire du compte :
Les heures inscrites sur le compte demeureront acquises à son titulaire en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d’emploi. Le CPF pourra être mobilisé par son titulaire quelque soit son statut, salarié ou demandeur d’emploi, pour suivre à son initiative, une formation. Le CPF ne pourra être mobilisé qu’avec l’accord exprès de son titulaire. Le refus de ce dernier pour le mobiliser ne constituera pas une faute.
Consultation et gestion du compte :
Chaque titulaire aura connaissance du nombre d’heures créditées sur son CPF en accédant à un service dématérialisé gratuit. Le traitement automatisé des données intègrera la possibilité, pour chaque titulaire d’un compte, de dis poser d’un passeport d’orientation, de formation et de compétences, dont la consultation sera autorisée exclusivement par le titulaire. Il recensera les formations et les qualifications suivies dans le cadre de la formation initiale ou continue ainsi que l es acquis de l’expérience professionnelle, selon des modalités fixées par décret.
Financer des formations qualifiantes :
Seront susceptibles d’être suivis et financés dans le cadre du CPF, les formations permettant d’acquérir le socle de connaissances et d e compétences défini par décret, ainsi que l’accompagnement VAE. D’autres formations qualifiantes pourront être prises en charge au titre du CPF dès lors qu’elles figurent sur une des listes déterminant les formations éligibles pour les salariés et les demandeurs d’emploi. Celles - ci pourront être issues des catégories suivantes :
- Les formations sanctionnées par une certification enregistrée au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).
- Les formations sanctionnées par un CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) de branche ou interbranche.
- Les formations sanctionnées par les certifications correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelles, qui sont inscrites à l’inventaire établi par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle.
- Les formations concourant à l’accès à la qualification des personnes à la recherche d’un emploi et financées par les régions, Pôle Emploi et l’Agefiph.
La mobilisation du CPF par le salarié :
En dehors du socle de connaissances et de compétences et de l’accompagnement à la VAE, le salarié ne pourra mobiliser son CPF pour financer une formation que si elle figure sur au moins une des listes suivantes :
- Une liste élaborée par la commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE) de la branche professionnelle dont dépend l’entreprise ou, à défaut, par un accord conclu au sein de l’Opca interprofessionnelle auquel l’entreprise versera une contribution unique ;
- La liste élaborée par le Comité paritaire interprofessionnel national pour l’emploi et la formation (Copinef), après consultation du Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle (Cnefop) ;
- Une liste élaborée par le comité partiaire interprofessionnel régional pour l’emploi et la formation (Copinef) de la région où travaille le salarié, après consultation des commissions paritaires régionales de b ranche, lorsqu’elles existent, et concertation au sein du bureau du comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle (Crefop) dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat.
La nécessité ou non de l’accord de l’employeur : En application de l’article L.6323 - 17, les formations financées dans le cadre du CPF ne seront pas soumises à l’accord de l’employeur lorsqu’elles seront suivies en dehors du temps de travail. Le dispositif sera alors librement mobilisé par le salarié qui n’aura pas à en informer son employeur. En revanche, lorsqu’elles seront suivies en tout ou partie pendant le temps de travail , le salarié devra obtenir l’accord préalable de son employeur sur le contenu et le calendrier de la formation. L’employeur devra notifier sa réponse dans des délais déterminés par décret, l’absence de réponse valant acceptation du départ en formation.
La loi écarte toutefois la nécessité d’un accord préalable de l’employeur sur le contenu de la formation.
- Lorsque celle - c i sera financée au titre des 100 ou 130 heures complémentaires pour défaut de formation ou d’évolution professionnelle
- Ou lorsqu’elle visera les formations permettant d’acquérir le socle de connaissance et de compétences et les actions d’accompagnement à la VAE ;
- Ainsi que dans les cas prévus par accord de branche, d’entreprise ou de groupe.
Le financement de la formation :
Les frais pédagogiques et les frais annexes afférents à la formation du salarié qui mobilisera son CPF, pendant ou hors son temps de travail, seront pris en charge :
- Par l’employeur lorsque celui - ci, en vertu d’un accord d’entreprise, consacre au moins 2% du montant des rémunérations versées pendant l’année de référence au financement du CPF de ses salariés et à son abondement
- Par l’Opca collectant la contribution unique de l’entreprise, en l’absence d’un tel accord d’entreprise et dans des conditions définies par décret ;
- Par le FPSPP (Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels) quand le salarié mobilisera son CPF à l’occasion d’un CIF (Congé individuel de Formation). Cette prise en charge se limitera aux frais pédagogiques et se fera par l’intermédiaire d’un versement à l’Opacif ayant financé le CIF
Le statut du salarié en formation :
Les heures consacrées à la formation pendant le temps de travail constitueront un temps de travail effectif et donneront lieu au maintien par l’employeur de la rémunération du salarié. Pendant la durée de la formation, le salarié bénéficiera du régime de sécurité sociale relatif à la protecti on en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles.
Mobilisation du CPF par le demandeur d’emploi :
Les demandeurs d’emploi ne pourront pas acquérir d’heures de formation au titre du CPF pendant leur période de chômage, mais ils pourront mobiliser les droits qu’ils ont acquis lorsqu’ils étaient en emploi.
Les formations éligibles :
En dehors des formations permettant d’acquérir le socle de connaissances et de compétences et de bénéficier de l’accompagnement à la VAE, le demandeur d’emploi pourra mobiliser son CPF pour financer une formation qui figure sur au moins une des listes suivantes :
- La liste élaborée par le comité paritaire interprofessionnel national pour l’emploi et la formation (Copinef), qui s’applique aussi aux salariés.
- La liste élaborée par le comité paritaire interprofessionnel régional pour l’emploi et la formation (Copiref) de la région d ans laquelle le demandeur d’emploi est domicilié. Cette liste régulièrement actualisée, sera élaborée à partir du programme régional de formation professionnelle pour les personnes à la recherche d’un emploi financé par la Région, Pôle Emploi et l’Agefiph. Le Copiref pourra, eu égard à la situation de l’emploi dans la région, ajouter ou, par décision motivée, retrancher des formations par rapport au programme régional. A défaut d’adoption de cette liste, seront éligibles les formations figurant sur le programme régional de formation professionnelle pour les personnes à la recherche d’un emploi.
Les formations engagées dans le cadre d’un Contrat de Sécurisation Professionnelle pourront aussi être prises en charge au titre du CPF.
Intervention de Pôle Emploi :
Lorsqu’un demandeur d’emploi bénéficiera d’un nombre d’heures suffisant sur son CPF pour suivre une formation, son projet sera réputé validé au titre de son projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE). S’il lui manque des heures, Pôle Emploi ou une autre institution chargée du conseil en évolution professionnelle (CEP) pourra éventuellement mobiliser, après validation du projet de formation, les abondements disponibles.
La prise en charge de la formation :
Les frais pédagogiques et les frais annexes afférents à la formation du demandeur d’emploi qui mobilise son CPF seront pris en charge par le FPSPP, dans la limite du nombre d’heures qu’il a acquises.
Plus d‘informations N° Vert gratuit 0 800 600 007
- Information sur la formation et l’emploi en PACA
Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 17h et le vendredi de 13h à 17h. www.emploiformationpaca.org

26 avril 2014

Le point sur le CPF

http://www.adef06.org/resources/ARRIERE+PLAN.jpgCPF : les mesures de la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale
Source MEDEF
« La loi du 5 mars 2014 consacre, comme le prévoit l'accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013, la mise en œuvre du compte personnel de formation (CPF). Elle complète le dispositif introduit par la loi 14 juin 2013 de sécurisation de l'emploi et prévu à l'article L. 6111-1 du code du travail.
Le compte personnel de formation est ouvert pour toute personne âgée d'au moins 16 ans ou à la recherche d'un emploi ou accompagnée dans un projet d'orientation et d'insertion professionnelles ou accueillie dans un ESAT (établissement et service d'aide par le travail). Par dérogation, le compte est ouvert dès l'âge de 15 ans pour les jeunes qui ont signé un contrat d'apprentissage. Il est fermé lorsque la personne est admise à faire valoir l'ensemble de ses droits à la retraite. Les modalités d'alimentation et de mobilisation des heures inscrites au compte sont précisées par la loi pour les salariés et les demandeurs d'emploi.
La gestion du compte sera assurée par la caisse des dépôts et consignations. Le compte a pour objet de permettre de suivre une formation qualifiante inscrite sur des listes d'éligibilité. Les heures de formation inscrites sur le compte demeurent acquises en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d'emploi de son titulaire. Le compte est alimenté à hauteur de 24 heures par année de travail à temps complet dans la limite d'un plafond de 150 heures, puis de 12 heures par année de travail à temps complet, dans la limite d'un plafond total de 150 heures. Lorsque le salarié n'a pas effectué une durée de travail à temps complet, sur l'ensemble de l'année, l'alimentation du compte est calculée au prorata du temps de travail sauf accord d'entreprise, de groupe ou de branche prévoyant des dispositions plus favorables. Des abondements complémentaires peuvent être inscrits au crédit du compte.
Le compte est mobilisé à l'initiative du salarié. Les formations financées dans le cadre du compte ne sont pas soumises à l'accord de l'employeur lorsqu'elles sont suivies en dehors du temps de travail.
Par accord d'entreprise conclu pour une durée de trois ans, l'employeur peut consacrer au moins 0,2% de sa masse salariale au financement du compte personnel de formation et à son abondement. Dans ce cas, sa contribution au financement de la formation professionnelle continue est ramenée de 1% à 0,8%.
Les mesures relatives au compte personnel de formation entreront en vigueur au 1er janvier 2015. Les droits à des heures de formation acquis jusqu'au 31 décembre 2014 au titre du DIF obéissent aux règles applicables aux heures inscrites sur le CPF à compter du 1er janvier 2015. Ces heures peuvent être mobilisées jusqu'au 1er janvier 2021, le cas échéant complétées par les heures inscrites sur le CPF dans la limite d'un plafond total de 150 heures.
Concernant l'application de la loi, 17 décrets sont attendus sur l'article 1er relatif au compte personnel de formation.
L'ancien ministre du Travail, Michel Sapin a confié à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), dans la poursuite de ses premiers travaux, des missions d'appui complémentaires concernant notamment l'impact de la mise en place du compte personnel de formation sur l'offre de formation.
Dans ce cadre, des propositions de méthode devront être émises pour l'élaboration des listes de formation éligibles au CPF et la mise en visibilité des formations éligibles par le grand public.
L'ancien ministre a également demandé au groupe quadripartite associant les partenaires sociaux, les régions et l'État, déjà mis en place en 2013, de suivre le déploiement du compte personnel de formation dans ses différentes implications. Enfin, une directrice de projet CPF a été nommée au sein de la Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) du ministère du Travail…. »

24 avril 2014

Nouvelle mise à jour du guide des aides et dispositifs : le Compte Personnel de Formation - Provence-Alpes-Côte d'Azur

espacePublicLe guide qui rassemble les aides et les dispositifs mobilisables sur le territoire de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur vient d`être actualisé pour le Compte Personnel de Formation.
Pour consulter la fiche, cliquez ici.
CPF – Compte Personnel de Formation
Bénéficiaires : salariés, demandeurs d’emploi
Présentation

La loi n°2014 - 288 du 5 mars 2014 transpose l’ANI du 14 décembre 2013 et réalise une vaste réforme du système de formation professionnelle. La loi (art. 1, 3 et 4) encadre la mise en œuvre du Compte Personnel de Formation (CPF) en vue d’une entrée en vigueur au 1er janvier 2015.
Ce dispositif a vocation à se substituer au DIF (Droit Individuel à la Formation), partiellement abrogé. Le CPF permettra (comme le DIF) d’accumuler un crédit d’heures de formation, offrant aux salariés et aux demandeurs d’emploi le bénéfice de formations afin d’acquérir un premier niveau de qualification ou de développer des compétences ou des qualifications. A la différence du DIF, le CPF sera attaché à la personne du salarié, qui le conservera indépendamment des éventuelles périodes de transition de son parcours professionnel.
Qui est concerné ?
Ouverture et fermeture du CPF
Le CPF sera ouvert dès l’entrée sur le marché du travail :
- pour toute personne âgée d’au moins 16 ans en emploi ou non, à la recherche d’un emploi ou accompagnée dans son projet d’orientation et d’insertion professionnelle,
- les personnes handicapées d’au moins 16 ans accueillies dans un Esat (Etablissement et Service d’Aide par le Travail). Note : Par dérogation, le CPF sera ouvert dès l’âge de 15 ans pour les jeunes ayant conclu un contrat d’apprentissage après avoir achevé le collège.
Le CPF sera fermé lorsque la personne sera admise à faire valoir l’ensemble de ses droits à la retraite.
L’alimentation du compte
Des droits pour chaque année de travail, dans la limite de 150 heures.
Le compte sera comptabilisé en heures de formation. Seuls les salariés auront vocation à acquérir des droits au titre du CPF.
Le CPF sera alimenté comme suit :
- 24 heures par année de travail à temps complet jusqu’à l’acquisition d’un crédit de 120 heures,
- Puis 12 heures par année de travail à temps complet, dans la limite d’un plafond total de 150 heures.
Le salarié pourra donc acquérir 120 heures en 5 ans, puis 30 heures en 2 ans et demi.
Les droits des salariés à temps partiel ou n’ayant pas effectué un travail à temps complet sur l’ensemble de l’année (cas de ceux qui sont arrivés ou partis en cours d’année), seront calculés proportionnellement au temps de travail qu’ils ont effectué. Un accord d’entreprise, de groupe ou de branche pourra cependant déroger à cette règle dans un sens plus favorable, en prévoyant un financement spécifique à cet effet. Un décret en Conseil d’Etat fixera les modalités de cette dérogation.
Certaines périodes d’ absence du salarié seront expressément assimilées à des périodes de travail pour l’acquisition de droit au CPF. Ainsi, seront intégralement pris en compte les congés de maternité, de paternité et d’accueil de l’enfant, d’adoption, de présence parentale, de soutien familial, le congé parental d’éducation, ainsi que les absences pour maladie professionnelle ou un accident de travail.
100 heures complémentaires en l’absence de formation ou d’évolution professionnelle
La loi du 5 mars 2014 instaure l’obligation pour les entreprises d’organiser tous les deux ans des entretiens professionnels et tous les six ans un bilan pour vérifier si le salarié a régulièrement bénéficié de ces entretiens et suivi au moins une action de form ation, acquis des éléments de certification ou encore bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle. Cette obligation est assortie d’une sanction : dans les entreprises d’au moins 50 salariés, si le salarié au cours des six années précédentes n’a pas bénéficié des entretiens prévus et d’au moins deux de ces trois mesures, l’employeur devra créditer son CPF de 100 heures supplémentaires. Ce crédit sera même de 130 heures supplémentaires si le salarié est à temps partiel. Ces abondements ne seront pas pris en compte dans le calcul des heures créditées sur le CPF et du plafond de 150 heures. Note : L’employeur devra verser à l’Opca une somme forfaitaire (dont le montant sera fixé par décret en Conseil d’Etat) correspondant à ces heures supplémentaires. Si les agents de contrôle de la formation professionnelle constatent que ce versement n’a pas été effectué ou qu’il a été insuffisant, l’entreprise sera mise en demeure de régulariser sa situation. A défaut, elle versera au Trésor Public une somme égale au double de l’insuffisance constatée.
Des abondements négociés :
Le CPF pourra aussi être abondé en application d’un accord d’entreprise, un accord de branche ou un accord conclu par les organisations syndicales de salariés et d’employeurs signataires de l’accord constitutif d’un Opca interprofessionnel. Cet accord portera notamment sur la définition des formations éligibles et les salariés prioritaires. La loi vise plusieurs catégories de salariés considérés comme prioritaires au titre du CPF, à savoir : les salariés les moins qualifiés ; les salariés exposés à des facteurs de risques professionnels, les salariés occupant des emplois menacés par les évolutions économiques ou technologiques et les salariés à temps partiel. Les abondements issus de l’application de ces accords ne seront pris en compte ni dans le calcul des heures créditées sur le CPF, ni dans celui du plafond de 150 heures.
Des abondements pour combler l’insuffisance des heures acquises :
Lors que la durée de la formation vis ée par le titu laire du compte (salarié ou demandeur d’emploi) sera supérieure au nombre d’heures inscrites sur son CPF, l’intéressé pourra faire une demande d’abondement en heures supplémentaires pour assurer le financement de la formation.
Ces heures supplémentaires pourront être financées par :
- L’ employeur , lorsque le titulaire du compte est salarié ;
- Pôle Emploi ;
- Le titulaire du CPF lui-même ;
- Un Opca (Organisme paritaire collecteur agréé) ;
- Un Opacif (organisme paritaire agréé au titre du congé individuel de formation)
- La Cnav , en tant qu’organisme chargé de la gestion du compte personnel de prévention de la pénibilité, à la demande de la personne, dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat ;
- L’Etat ;
- Les régions ;
- L’ Agefiph .
Un décret précisera les conditions dans lesquelles le CPF des travailleurs handicapés accueillis dans un Esat fera l’objet d’abondements. Les heures complémentaires ainsi mobilisées seront mentionnées sur le compte sans y être inscrites. Elles ne seront donc pas prises en com pte pour le calcul du plafond de 150 heures.
Le solde des droits à DIF :
Le CPF se substituera au DIF au 1er janvier 2015, mais les salariés ne perdront pas leurs droits :
Ils pourront mobiliser le solde pendant une période de sept ans.
Les droits acquis au titre du DIF jusqu’au 31 décembre 2014 obéiront au régime applicable aux heures inscrites sur le CPF à compter du 1er janvier 2015, mais ils ne se confondront pas avec les heures acquises au titre du CPF : leur nombre, ainsi que leur utilisation seront mentionnés dans le compte.
Les heures de DIF pourront être mobilisées jusqu’au 1er janvier 2021, et le cas échéant, complétées par celles acquises au titre du CPF, dans la limite d’un plafond total de 150 heures et dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat.
Exemple : une personne dont le compte mentionne un solde de 120 heures de DIF ne pourra mobiliser que 30 heures de CPF en complément, le plafond de 150 heures étant alors atteint.
Etant distinctes des droits sur le CPF, les heures de DIF ne seront pas prises en compte ni dans le calcul des heures créditées sur le CPF, ni dans le plafond du CPF (150 heures).
Une durée complémentaire pour les jeunes sans diplôme :
Tout jeune sortant du système éducatif sans diplôme bénéficie d’une durée complémentaire de formation qualifiante. Cette durée sera également mentionnée sur son CPF. Son utilisation pourra consister en un droit au retour en formation initiale sous statut scolaire.
La mobilisation du CPF
Des droits mobilisables à l’initiative du titulaire du compte:
Les heures inscrites sur le compte demeureront acquises à son titulaire en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d’emploi. Le CPF pourra être mobilisé par son titulaire qu el que soit son statut, salarié ou demandeur d’emploi, pour suivre à son initiative, une formation. Le CPF ne pourra être mobilisé qu’avec l’accord exprès de son titulaire. Le refus de ce dernier pour le mobiliser ne constituera pas une faute.
Consultation et gestion du compte :
Chaque titulaire aura connaissance du nombre d’heures créditées sur son CPF en accédant à un service dématérialisé gratuit. Le traitement automatisé des données intègrera la possibilité, pour chaque titulaire d’un compte, de dis poser d’un passeport d’orientation, de formation et de compétences, dont la consultation sera autorisée exclusivement par le titulaire. Il recensera les formations et les qualifications suivies dans le cadre de la formation initiale ou continue ainsi que l es acquis de l’expérience professionnelle, selon des modalités fixées par décret.
Financer des formations qualifiantes :
Seront susceptibles d’être suivis et financés dans le cadre du CPF, les formations permettant d’acquérir le socle de connaissances et de compétences défini par décret, ainsi que l’accompagnement VAE.
D’autres formations qualifiantes pourront être prises en charge au titre du CPF dès lors qu’elles figurent sur une des listes déterminant les formations éligibles pour les salariés et les dem andeurs d’emploi. Celles-ci pourront être issues des catégories suivantes :
- Les formations sanctionnées par une certification enregistrée au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).
- Les formations sanctionnées par un CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) de branche ou interbranche.
- Les formations sanctionnées par les certifications correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelles, qui sont inscrites à l’inventaire établi par la Commissio n Nationale de la Certification *professionnelle.
- Les formations concourant à l’accès à la qualification des personnes à la recherche d’un emploi et financées par les régions, Pôle Emploi et l’Agefiph.

La mobilisation du CPF par le salarié :

En dehors du socle de connaissances et de compétences et de l’accompagnement à la VAE, le salarié ne pourra mobiliser son CPF pour financer une formation que si elle figure sur au moins une des listes suivantes :
- Une liste élaborée par la commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE) de la branche professionnelle dont dépend l’entreprise ou, à défaut, par un accord conclu au sein de l’Opca interprofessionnelle auquel l’entreprise versera une contribution unique ;
- La liste élaborée par le Comité paritaire interprofessionnel national pour l’emploi et la formation (Copinef), après consultation du Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle (Cnefop) ;
- Une liste élaborée par le comité partiaire interprofessionnel régional pour l’emploi et la formation (Copinef) de la région où travaille le salarié, après consultation des commissions paritaires régionales de b ranche, lorsqu’elles existent, et concertation au sein du bureau du comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle (Crefop) dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat.
La nécessité ou non de l’accord de l’employeur :
En application de l’article L.6323 - 17, les formations financées dans le cadre du CPF ne seront pas soumises à l’accord de l’employeur lorsqu’elles seront suivies en dehors du temps de travail. Le dispositif sera alors librement mobilisé par le sala rié qui n’aura pas à en informer son employeur. En revanche, lorsqu’elles seront suivies en tout ou partie pendant le temps de travail, le salarié devra obtenir l’accord préalable de son employeur sur le contenu et le calendrier de la formation. L’employeur devra notifier sa réponse dans des délais déterminés par décret, l’absence de réponse valant acceptation du départ en formation.
La loi écarte toutefois la nécessité d’un accord préalable de l’employeur sur le contenu de la formation.
- Lorsque celle-ci sera financée au titre des 100 ou 130 heures complémentaires pour défaut de formation ou d’évolution professionnelle
- Ou lorsqu’elle visera les formations permettant d’acquérir le socle de connaissance et de compétences et les actions d’accompagnement à la VAE ;
- Ainsi que dans les cas prévus par accord de branche, d’entreprise ou de groupe.
Le financement de la formation :
Les frais pédagogiques et les frais annexes afférents à la formation du salarié qui mobilisera son CPF, pendant ou hors son temps de travail, seront pris en charge
- Par l’employeur lorsque celui-ci, en vertu d’un accord d’entreprise, consacre au moins 2% du montant des rémunérations versées pendant l’année de référence au financement du CPF de ses salariés et à son abondement
- Par l’Opca collectant la contribution unique de l’entreprise, en l’absence d’un tel accord d’entreprise et dans des conditions définies par décret ;
- Par le FPSPP (Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels) quand le salarié mobilisera son CPF à l’occasion d’un CIF (Congé individuel de Formation). Cette prise en charge se limitera aux frais pédagogiques et se fera par l’intermédiaire d’un versement à l’ Opacif ayant financé le CIF.
Le statut du salarié en formation :
Les heures consacrées à la formation pendant le temps de travail constitueront un temps de travail effectif et donneront lieu au maintien par l’employeur de la rémunération du salarié. Pendant la durée de la formation, le salarié bénéficiera du régime de sécurité sociale relatif à la protecti on en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles.

Mobilisation du CPF par le demandeur d’emploi :

Les demandeurs d’emploi ne pourront pas acquérir d’heures de formation au titre du CPF pendant leur période de chômage, mais ils pourront mobiliser les droits qu’ils ont acquis lorsqu’ils étaient en emploi.
Les formations éligibles :
En dehors des formations permettant d’acquérir le socle de connaissances et de compétences et de bénéficier de l’accompagnement à la VAE, le demandeur d’emploi pourra mobiliser son CPF pour financer une formation qui figure sur au moins une des listes suivantes :
- La liste élaborée par le comité paritaire interprofessionnel national pour l’emploi et la formation (Copinef), qui s’applique aussi aux salariés.
- La liste élaborée par le comité paritaire interprofessionnel régional pour l’emploi et la formation (Copiref) de la région dans laquelle le demandeur d’emploi est domicilié. Cette liste régulièrement actualisée, sera élaborée à partir du programme régional de formation professionnelle pour les personnes à la recherche d’un emploi financé par la Région, Pôle Emploi et l’Agefiph. Le Copiref pourra, eu égard à la situation de l’emploi dans la région, ajouter ou, par décision motivée, retrancher des formations par rapport au programme régional. A défaut d’adoption de cette liste, seront éligibles les formations figurant sur le prog ramme régional de formation professionnelle pour les personnes à la recherche d’un emploi.
Les formations engagées dans le cadre d’un Contrat de Sécurisation Professionnelle pourront aussi être prises en charge au titre du CPF.
Intervention de Pôle Emploi :
Lorsqu’un demandeur d’emploi bénéficiera d’un nombre d’heures suffisant sur son CPF pour suivre une formation, son projet sera réputé validé au titre de son projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE). S’il lui manque des heures, Pôle Emploi ou une aut re institution chargée du conseil en évolution professionnelle (CEP) pourra éventuellement mobiliser, après validation du projet de formation, les abondements disponibles.
La prise en charge de la formation :
Les frais pédagogiques et les frais annexes afférents à la formation du demandeur d’emploi qui mobilise son CPF seront pris en charge par le FPSPP, dans la limite du nombre d’heures qu’il a acquises.
Plus d‘informations
N° Vert gratuit 0 800 600 007 - Information sur la formation et l’emploi en PACA
Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 17h et le vendredi de 13h à 17h
www.emploiformationpaca.org.

13 avril 2014

Compte personnel de formation : « il va falloir faire un gros effort de communication »

http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gifPar Marion Senant - © Kelformation. Visant en priorité les personnes peu ou pas diplômées, la réforme de la formation professionnelle prévue pour début 2015 se heurte à un certain scepticisme de la part des professionnels des ressources humaines. Ce public est en effet celui qui fait le moins le lien entre formation et sécurisation de l’emploi. Un gros travail de communication reste donc à fournir.
Début 2015, les salariés français vont découvrir le CPF, un compte personnel de formation qui les accompagnera tout au long de leur carrière et remplacera le DIF (Droit individuel à la formation). Pour l’instant, les contours de la réforme sont encore flous, mais elle semble bien accueillie par les salariés. Suite...

6 avril 2014

L’articulation du CPF et du Dif, une usine à gaz

Par . Le 1er janvier 2015, jour de l'entrée en vigueur du nouveau CPF (compte personnel de formation), le Dif (droit individuel à la formation) cessera d'exister... Ou pas tout à fait ? Les précisions de Thierry Vaudelin, Directeur de la formation et de l’apprentissage de Manpower.
État, Régions, organisations patronales et syndicales se sont retrouvées, ce mercredi 2 avril, pour discuter de la mise en oeuvre du compte personnel de formation, une des révolutions initiées avec la loi sécurisation de l’emploi votée en 2013. Ce nouveau compte, individuel et portable, est vu comme la formalisation légale d’un apprentissage tout au long de la vie devenu indispensable.
Lire Le compte personnel de formation ? Attendons 2025 ! Suite...
6 avril 2014

Le CPF et ses formations éligibles, un tuyau de plus dans l’usine à gaz formation

http://www.leformateur.info/chris/files/2010/11/logo_formaguide.jpgPar Didier Cozin. Les services formation connaissaient déjà les formations "diplômantes" et les formations "certifiantes"… désormais la France au travail va devoir intégrer cette notion floue, variable et inaboutie de formations « qualifiantes ».
Prenons quelques exemples de formations « qualifiantes »... Une formation en « biérologie » de 2 jours, ou un certificat « métanature » de 8 jours (proposées toutes deux par des universités publiques en Ile de France) seront-elles qualifiantes ? Oui sans doute puisque c’est le secteur public qui les propose. Suite...
17 mars 2014

Compte personnel de formation - Pôle Emploi

Pôle emploiCompte personnel de formation
Dans le cadre de la mise en place du Compte Personnel de Formation (CPF), les conseillers Pôle emploi seront en 1ère ligne pour informer et orienter les demandeurs d’emploi. Quel sera donc leur rôle dans la mise en place de ce nouveau dispositif et l’impact sur leurs pratiques ? Rencontre avec
Dominique Delaite, Directrice adjointe à la Direction de la Sécurisation des Parcours Professionnels à Pôle emploi.

Quelles sont les évolutions avec le Compte Personnel de la Formation (CPF) ?
Tout actif est amené à exercer différents métiers ou activités au cours de son parcours professionnel ce qui suppose une capacité à valoriser, développer ou recomposer ses compétences pour s’adapter en permanence aux évolutions des métiers et besoins des entreprises. Si, pour accompagner ces mobilités professionnelles, une étape avait bien été franchie avec la création du Droit Individuel à la Formation, la création du Compte Personnel Formation permet un meilleur accès à la formation pour l’ensemble des actifs, demandeurs d’emploi compris, puisqu’il s’agit d’un droit rattaché à la personne : il ne dépend plus de son statut ou de l’entreprise dans laquelle elle travaille ou a travaillé. Le projet de loi prévoit que chaque actif acquiert au fil de son expérience des heures de formation qu’il peut mobiliser tout au long de sa vie. Le dispositif répond ainsi mieux à la réalité et aux mutations du marché du travail.

Les mesures donnent-elles à Pôle emploi les moyens de former les demandeurs d’emploi qui en ont le plus besoin ?
Avec les nouvelles dispositions de la loi, les personnes autonomes pourront mobiliser leur compte personnel formation pour suivre une formation de leur choix figurant sur liste de formations éligibles. Ce renforcement de l’auto prescription permettra aux opérateurs, notamment à Pôle emploi, de se recentrer sur les publics qui en ont le plus besoin. En ce sens oui, ces mesures nous permettront d’aller au-devant des personnes les plus en difficulté, de les conseiller et de les accompagner pour leur donner un meilleur accès à la formation, en leur faisant bénéficier notamment d’un Conseil en Evolution Professionnelle.

Quel sera le rôle des conseillers ? Comment sont-ils préparés ?
Parce que Pôle emploi est en première ligne en tant que prescripteur de la formation et opérateur du Conseil en Evolution Professionnelle, les conseillers auront un rôle important de relais de l’information, de mise en œuvre de services en matière d’orientation professionnelle, d’élaboration de l’ingénierie des projets de formation (contenu et financement). Ainsi, le cœur de métier de conseiller sera progressivement renforcé sur l’accompagnement à la définition et à la mise en œuvre des projets professionnels pour les demandeurs d’emploi. Aussi, pour être prêts au 1er janvier 2015, nous avons démarré un plan de formation de l’ensemble des conseillers et des managers à l’Orientation Tout au Long de la Vie. En décembre 2013, un tiers des conseillers étaient formés, l’objectif est que tous le soient d’ici fin 2014.

Le CPF changera t-il la relation avec le conseiller ?
Aujourd’hui, la question du projet professionnel se pose dès le 1er entretien et nous y répondrons avec plus d’acuité et d’efficacité au travers des compétences que développeront les conseillers. Tout ne se joue pas sur un seul entretien, il s’agit d’accompagner le demandeur d’emploi selon ses besoins de façon ponctuelle ou sur un parcours au cours duquel, le conseiller peut mobiliser un panel de prestations ou d’outils. Il peut réaliser lui-même l’accompagnement, ou bien mobiliser une prestation externe ou un appui interne.

17 mars 2014

Le compte personnel de formation : Pôle Emploi

http://www.adef06.org/resources/ARRIERE+PLAN.jpgLe compte personnel de formation : Pôle Emploi

« Dans le cadre de la mise en place du Compte Personnel de Formation (CPF), les conseillers Pôle emploi seront en 1ère ligne pour informer et orienter les demandeurs d’emploi.

Quel sera donc leur rôle dans la mise en place de ce nouveau dispositif et l’impact sur leurs pratiques ?

Rencontre avec Dominique Delaite, Directrice adjointe à la Direction de la Sécurisation des Parcours Professionnels à Pôle emploi…. »

Sur le site de Pôle emploi

7 mars 2014

Le CPF : beaucoup de titulaires, mais combien de bénéficiaires ?

http://www.leformateur.info/chris/files/2010/11/logo_formaguide.jpgPar Didier Cozin. Même si en formation la bonne idée d’un Compte Personnel était partagée par de nombreuses personnes il y a, comme souvent, loin de la coupe aux lèvres. Les partenaires sociaux, les pouvoirs publics et désormais le Parlement auront peut-être accouché d’un monstre financier, organisationnel et règlementaire qui dépasse déjà ses initiateurs, alors que tout reste encore à faire pour le faire vivre dans le monde du travail.
Le CPF (compte personnel de formation) n’est peut être au final qu’un leurre, une manière pour les pouvoirs publics de préempter un milliard d’euros sur les fonds formation des entreprises privées, alors même qu’aucune administration ne sera sollicitée. Il pourrait être un moyen de former les chômeurs à moindre frais pour l’Etat. Rien, en revanche, pour les salariés en poste, notamment ceux dont l’emploi est vacillant dans des entreprises fragiles. Suite...
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