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Formation Continue du Supérieur
25 décembre 2011

Se former en alternance

Aller a la home de France 5Du CAP aux grandes écoles en passant par l’université, l'alternance concerne tous les niveaux de l'enseignement! Conçu sur le partage du temps de travail entre entreprise et école, ce type de contrat permet d’acquérir une solide expérience sur le terrain tout en suivant une formation qualifiante ou diplômante. Tout sur cette formule 2 en 1!
Tout savoir sur l'alternance    
1 - Les principes du dispositif

- Etre apprenti: pour faciliter son insertion.
2 - Choisir sa formation

- Jeunes et artisanat: la réconciliation.
- Etre ingénieur en alternance.
3 - Où s'informer ?

- Un blog dédié au contrat de professionnalisation.
- Quels services proposent les Chambres de métiers?
4 - Réussir son alternance
- Comment réussir son alternance?

Go to the home of France 5From CAP to large schools through the university, the alternation applies to all levels of education! Designed on the sharing of time between company and school, this type of contract provides a solid field experience while undergoing training qualification or diploma. More...

30 octobre 2011

Alternance: la rentrée 2011 portée par les « contrats pro »

Les EchosPar Leïla de Comarmond. En septembre, le ministère du Travail a enregistré 43.343 nouveaux contrats d'apprentissage, un chiffre stable par rapport à septembre 2010, et 27243 nouveaux contrats de professionnalisation, en hausse de 23%.
Le mois dernier, le ministère du Travail a enregistré 43343 nouveaux contrats d'apprentissage, selon les données statistiques que « Les Echos » se sont procurées. C'est, à 150 près, le même nombre qu'en septembre 2010. En ces temps conjoncturels incertains, c'est une bonne nouvelle. D'autant que, depuis le début de 2011, la performance mensuelle de l'apprentissage était systématiquement en repli par rapport au même mois un an auparavant. Le retard n'a pas été rattrapé mais l'essentiel des contrats se conclut toujours dans les derniers mois de l'année. Septembre augure donc d'un millésime du même ordre que les deux années précédentes: sur les neuf premiers mois de l'année, 132628 contrats ont été comptabilisés, soit 6000 de moins qu'en 2010 et presque autant qu'en 2009.
Il est désormais quasiment acquis que la performance de la formation en alternance en 2011 se jouera cette année sur les contrats de professionnalisation. De ce côté, la mauvaise nouvelle de l'été s'est avérée un simple effet d'optique. Le coup de frein affiché en juin et juillet, mois sur lesquels le nombre de contrats recensés ne dépassait pas la moitié de ce qu'ils avaient été douze mois auparavant, a été provoqué par un changement de procédure de validation des contrats. La Dares a, depuis, corrigé ce biais et les statistiques indiquent au contraire la bonne tenue des contrats de professionnalisation depuis le début de l'année. 27243 contrats ont été enregistrés par l'administration en septembre, soit 6.000 de plus qu'en septembre 2010. De janvier à septembre, le total atteint 98180. C'est 23% de plus qu'en septembre 2010. La poursuite de cette tendance aboutirait en fin d'année à dépasser les 180000 contrats, légèrement au-dessus du record de 2008.
600.000 contrats en 2015

En l'absence de sursaut de l'apprentissage, le dynamisme des contrats de professionnalisation suffirait, en termes statistiques en tout cas, à rompre avec deux années de stagnation de l'alternance, portant le total des contrats, toutes formules confondues, de 230000 entre janvier et septembre autour de 470000 sur l'ensemble de l'année.
Mais au-delà des chiffres, il va laisser entier le problème posé par le passage du bac professionnel de deux à trois ans, qui constitue une réelle difficulté pour l'apprentissage et, sans doute, l'un des freins à lever pour rendre moins hypothétique l'objectif affiché par le président de la République d'aller jusqu'à 600000 contrats conclus dans l'année en 2015.
D'un secteur à l'autre, le succès de l'apprentissage varie fortement
Par Leïla de Comarmond. Selon le métier et le niveau de formation, le succès de l'apprentissage n'est pas homogène. Le passage de deux à trois ans du bac pro est un frein.
« Si, déjà, on stabilise le nombre d'apprentis cette année, c'est bien. »
Comme ce patron de branche patronale, nombreuses sont les entreprises dont le souci n'est pas tant d'augmenter leur nombre d'apprentis mais de le maintenir au même niveau que l'an passé.
Si elle souligne « l'incertitude économique qui entraîne un manque de visibilité sur les mois et années à venir », l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat constate cependant une hausse de 3% des contrats signés par rapport à l'an dernier « au jour d'aujourd'hui ».
Du côté de la métallurgie aussi, on juge que « la rentrée se profile plutôt bien ». Le directeur général adjoint chargé de la formation de l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI), Bernard Legendre, est sur une perspective approchante: « Les chiffres de l'apprentissage devraient cette année se maintenir au même niveau que l'an dernier, voire se situer en légère hausse. » Mais il souligne aussi que « derrière se cachent des tendances qui peuvent être assez variées au niveau géographique, selon les métiers et les niveaux de formation. »
L'« effet Masterchef »
Un petit tour de France montre en effet de fortes disparités entre régions ou même départements. Ainsi, sur les neuf premiers mois de l'année, le Languedoc-Roussillon affiche une hausse de plus de 30% quand l'Alsace baisse d'autant. Les disparités sont aussi fortes entre les professions : il y a par exemple sur la cuisine l' « effet "Masterchef "» (l'émission télévisée, NDLR), qui a contribué à multiplier les vocations; en revanche, « dans les métiers en tension, par exemple les bouchers, il y a plus de places que de jeunes », note Robert Dufour, secrétaire national de la Fédération nationale des associations régionales des directeurs de centre de formation d'apprentis (Fnadir), qui dirige le CFA de la Chambre de métiers et de l'artisanat de Maine-et-Loire. La chaudronnerie est dans le même cas, comme les transports et la logistique. En Franche-Comté, il y a 800 postes à pourvoir sur le secteur, souligne Yann Lafitte, directeur du CFA transport et logistique situé à Besançon. Depuis trois ans, le manque de candidats est devenu « régulier » sur les niveaux V (CAP et BEP) et IV (bac), pointe-t-il, soulignant que même les annonces qu'il publie dans des journaux gratuits n'apportent plus de candidats. Yann Lafitte déplore un « manque d'information sur l'orientation vers les métiers » auxquels forme son CFA. En post-bac, « je n'ai pas de problème car je suis inscrit sur le portail de l'académie, mais en deçà, c'est une autre affaire », déplore-t-il, estimant qu'il y a « un gros travail à faire pour former et informer les professeurs principaux ».
Coûts annexes

Sans compter l'arlésienne de la réforme de l'orientation. Ce directeur de CFA pointe un autre souci qui freine les vocations, celui des coûts annexes que doivent supporter les apprentis, surtout en province: « C'est jusqu' à 90% de leur salaire qui peux passer en frais d'hébergement, de restauration et de transport », déplore-t-il. Cela empêche même parfois le contrat de se conclure, souligne un responsable de branche. Mais les problèmes ne viennent pas tous, loin s'en faut, du manque de candidats: les entreprises font aussi défaut. Le souci est particulièrement marqué sur le bac professionnel, dont le passage de deux à trois ans a nettement freiné les ardeurs patronales, comme le soulignent tous les acteurs de l'apprentissage.
Leila de Comarmond. Septembris Department of Labor teatatud 43343 uut Praktikalepingud, see näitaja muutumatuna alates septembrist 2010 ja 27 243 uut koolitust lepingud, kuni 23%. Eelmisel kuul Department of Labor teatatud 43343 uut praktikasüsteemi lepingud, statistika kohaselt, et "Les Echos" hangiti. Velle...
27 octobre 2011

Face aux records du chômage, améliorer l’alternance et l’accompagnement

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRQYtkj62zZXMwdPzWa7vLvRd1bf_CCG_jxye0JFRfDGDDDk2O1Le chômage a encore grimpé en septembre. Selon les statistiques de la Dares, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (non dispensés de recherche d’emploi et ne travaillant pas du tout) s’établit désormais à près de 2,8 millions de personnes: une hausse de 0,9% par rapport au mois précédent et de 3% par rapport à l’année dernière. Si l’on ajoute à ces derniers les chômeurs de catégorie B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), ce sont près de 4,2 millions de personnes qui sont concernées par le chômage. Marc Landré tire la sonnette d’alarme dans le Figaro: le chômage se situe aujourd’hui à « un niveau non atteint depuis près de douze ans ».
C’est en particulier le chômage des seniors et le chômage de longue durée qui ont augmenté. Le nombre de chômeurs de plus de 55 ans inscrits en catégorie A connaît une hausse de 2,1% sur un mois (+ 14,3% sur un an). +0,7% de chômeurs de longue durée (inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an), un chiffre tiré par le haut par la hausse particulièrement préoccupante du nombre de personnes inscrites depuis plus de trois ans à Pôle emploi (+2,5% sur un mois et +21% sur un an).
En réaction à ces chiffres, le ministre du Travail et de l’Emploi a néanmoins rappelé dans un communiqué que les jeunes constituaient la priorité de l’action du gouvernement en matière d’emploi. En effet, le nombre de moins de 25 ans inscrits à Pôle emploi et n’exerçant aucune activité a progressé (de 0,6%) en septembre, réduisant ainsi la baisse sur douze mois à 2%  – contre 6% à la fin du premier semestre.
Alors que le portail gouvernemental de l’alternance a été récemment mis en ligne, Xavier Bertrand a particulièrement insisté sur l’action du gouvernement en la matière: Les entrées en formation en alternance ont, sur les neuf premiers mois de l’année, progressé de 5,6% par rapport à 2010. En outre, «les nouvelles mesures déjà applicables de la loi du 28 juillet 2011 [dite « Loi Cherpion »], et notamment la possibilité de démarrer une formation en apprentissage sans être immédiatement sous contrat d’apprentissage, les solutions pratiques apportées aux difficultés de terrain devraient permettre à tous les jeunes souhaitant entrer en alternance de pouvoir le faire ».
Rappelons que deux types de contrats d’alternance coexistent:
le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation, créé plus récemment. Leurs situations actuelles sont contrastées:
*La professionnalisation se porte bien: près de 24 000 (23 918) contrats ont été signés en septembre, contre 19 090 le même mois de l’année précédente – soit une progression de 25,3%. Sur les neuf premiers mois de l’année 2011, la progression est nette: +20,9%.
*A l’inverse, l’apprentissage patine.
Si sa baisse s’est ralentie en septembre (–0,4%), la tendance négative des neufs premiers mois de 2011 n’a pas été enrayée – une évolution inquiétante en ces mois de rentrée. Au total, la baisse est de 4,5% sur les neuf premiers mois de l’année.
Si l’alternance progresse de 4% sur les neufs premiers mois de l’année, c’est ainsi grâce à la hausse du nombre des contrats de professionnalisation, qui fait plus que compenser la baisse de l’apprentissage. Néanmoins, on peut considérer que la France peut et doit mieux faire en matière d’alternance, surtout qu’elle ne bénéficie toujours pas, dans les faits, à ceux qui en ont le plus besoin: les jeunes les moins qualifiés. L’Atelier de l’Emploi reviendra tout prochainement sur ses limites actuelles.
Par ailleurs, Marc Landré fait remarquer, au sujet de l’emploi des jeunes, que « ce sont surtout les jeunes hommes qui se sont inscrits en masse en septembre (+1,3%, contre -0,1% pour les jeunes femmes) »; une nouvelle illustration du retournement de tendance déjà évoqué en ces pages?
Parmi les pistes de solution, le Ministre du travail a souligné le rôle central de Pôle Emploi. La nouvelle feuille de route de Pôle Emploi proposée par X. Bertrand doit permettre de personnaliser et améliorer sensiblement l’accompagnement des demandeurs d’emploi, en accordant plus de souplesse et d’autonomie aux agents sur le terrain. Les services rendus aux entreprises devront aussi être améliorés.
Dernier axe de progrès : « la mise en œuvre d’un plan d’action local pour l’emploi dans chacun des 340 bassins d’emplois [pour] faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emplois au plus près des besoins et des attentes du terrain. » Le succès des premiers « Rendez-vous recrutement Europe 1-Manpower », qui ont eu lieu hier à Strasbourg et Bordeaux, démontre la pertinence de cette approche au niveau des bassin d’emplois. Le prochain billet de l’Atelier de l’Emploi, consacré à la gestion territoriale des emplois et compétences (GTEC), reviendra plus largement sur ce sujet.
Pour en savoir plus

Télécharger la publication de la Dares
(pdf).
Lire le communiqué de presse du Ministre du travail, de l’emploi et de la santé.
Lire l’article du Figaro.
Accéder à l’espace dédié à l’emploi des jeunes » sur l’Atelier de l’Emploi.
http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRQYtkj62zZXMwdPzWa7vLvRd1bf_CCG_jxye0JFRfDGDDDk2O1 Unemployment rose again in September. According to statistics from the Dares, the number of job seekers registered at employment center in category A (not exempt from job search and not working at all) now stands at nearly 2.8 million people: an increase of 0.9% over the previous month and 3% over last year. If we add to these unemployed category B and C (persons who have reduced activity), nearly 4.2 million people are affected by unemployment. Landré Marc sounding the alarm Le Figaro: unemployment is now at "a level not reached for nearly twelve years." More...
18 octobre 2011

La FFP lance son Portail Alternance

http://www.ffp-alternance.fr/img_o/structure/bgk.jpgLa FFP lance aujourd’hui son « Portail Alternance » www.ffp-alternance.fr pour aider les jeunes dans leurs démarches et leur permettre de trouver la formation adaptée à leur projet professionnel. Retrouvez le communiqué de la FFP en cliquant ici.
Aujourd’hui de plus en plus de jeunes choisissent la voie de l’alternance pour acquérir une qualification professionnelle et intégrer le monde du travail.
Parce que c’est une formule qui vous permet:
- d’accéder à une formation et d’acquérir un diplôme
- d’entrer dans la vie active et de s’enrichir d’une expérience professionnelle
- d’être un salarié à part entière et titulaire d’un contrat de travail
Les organismes privés de formation, qui sont les principaux prestataires sur l’alternance, ont acquis un réel savoir faire en matière d’insertion des jeunes et de construction de parcours qualifiants.
C’est pourquoi la FFP a décidé de créer ce site sur l’alternance pour vous aider dans vos démarches et vous permettre de trouver la formation en alternance adaptée à votre projet professionnel.
Grâce aux informations diffusées sur ce site et au moteur de recherche compilant l’ensemble des formations et les organismes de formation prêts à répondre à votre demande, vous disposez aujourd’hui d’un outil efficace, fiable et d’une garantie de professionnalisme.
http://www.ffp-alternance.fr/img_o/structure/bgk.jpg Mae'r FFP yn lansio ei "Porth gymysgedd" www.ffp-alternance.fr i helpu pobl ifanc yn eu hymdrechion a'u helpu i ddod o hyd i'r hyfforddiant perthnasol er mwyn eu cynlluniau gyrfa. Dod o hyd i'r rhyddhau FFP yn fan hyn.
Heddiw mae mwy a mwy o bobl ifanc yn dewis y llwybr y alternation i ennill cymhwyster proffesiynol ac integreiddio y byd gwaith
. Mwy...
16 octobre 2011

L’Alternance dans l'enseignement supérieur dans l'enquête jeunes diplômés de l'APEC

http://www.getalinks.fr/wp-content/uploads/2011/07/apec.jpgEtude Jeunes Diplômés 2011. Interrogés au printemps 2011, 8 mois après l’obtention de leur diplôme, 71% des jeunes diplômés de la promotion 2010 se déclarent en emploi, soit une hausse de 7 points par rapport à l’année précédente. Seuls 24% sont encore en recherche de leur premier emploi. Après une année 2010 difficile, l’emploi des jeunes diplômés est à nouveau sur une tendance favorable. Télécharger le Dossier de presse-étude Jeunes Diplômés 2011 APEC et l'Etude Jeunes Diplômés 2011 APEC.
Extraits du Dossier de presse
: L’alternance: une démarche volontariste!
L’alternance est de plus en plus présente au sein de l’enseignement supérieur : universités et écoles tendent à la proposer en option pour un nombre croissant de diplômes, quand elle n’est pas, dans certains cas, la seule voie disponible. La part des étudiants-apprentis en enseignement supérieur (hors Bac+2) atteignait près de 12% en 2008 – 2009. Qu’elle soit effectuée sous la forme du contrat d’apprentissage ou du contrat de professionnalisation, elle a reçu un soutien fort des pouvoirs publics, notamment à travers le plan Emploi 2011.
Informés par le bouche à oreille plus que par des canaux plus formels, les étudiants se dirigent avant tout vers l’alternance pour bénéficier du financement de leurs études, mettre en application leurs connaissances et se familiariser avec la vie en entreprise. Leur employabilité s’en trouve accrue et leur accès au premier emploi amélioré, particulièrement en période de crise. Ces avantages réels sont cependant à mettre en regard avec l’important investissement en temps, en efforts et en organisation attendu des étudiants alternants, comme d’ailleurs des entreprises et des établissements d’enseignement qui encadrent leur formation.
C’est pour cette raison que l’offre d’alternance est loin d’être homogène: le travail important nécessité par sa mise en place au sein d’une école ou d’une université n’est entrepris que dans les établissements où existe une réelle motivation. En entreprise, la situation n’est guère différente. De plus, la complexité du dispositif en termes de multiplicité des intervenants et de règles administratives a souvent un effet décourageant.
Malgré ces difficultés, on constate qu’il existe une volonté commune aux trois parties concernées (établissements d’enseignement supérieur, entreprises, étudiants) d’accroître la place donnée à l’alternance. Deux motivations communes sous-tendent principalement cette volonté: le financement et la professionnalisation.
De l’avis général, la pratique de l’alternance devrait se développer dans les années qui viennent. Ce développement pourrait être grandement facilité par une plus grande formalisation, notamment dans le protocole d’interaction entre les différents acteurs; une extension de l’offre en termes de disciplines; une meilleure reconnaissance du travail effectué par les tuteurs en entreprise et par les enseignants responsables dans les écoles et les universités; une démarche d’information et de communication auprès des différents acteurs; enfin, une valorisation de l’image de l’alternance, trop souvent encore associée, dans de nombreux esprits, à l’apprentissage des métiers manuels.
Dans le même temps, il faut souligner la lourdeur du dispositif compte tenu des contraintes qu’il impose dans le lien entre les trois acteurs que sont le candidat (qualifié ou non), l'école ou l’université et l’entreprise.
http://www.getalinks.fr/wp-content/uploads/2011/07/apec.jpg Uuring Lõpetajad 2011. Kui küsiti, kevadel 2011, kaheksa kuud pärast lõpetamist 71% lõpetajate klassi 2010 ütlevad tööhõive kasv 7 protsendipunkti rohkem kui eelmisel aastal. Ainult 24% on ikka veel otsivad oma esimest töökohta. Pärast rasket aastaks 2010, lõpetajate tööhõive on taas positiivne trend. Lae Press-uuring Lõpetajad 2011 APEC ja APEC Study Lõpetajad 2011.
Väljavõtteid Press: vaheldumisi: ennetav lähenemine!

Vaheldumine on muutumas levinud kõrghariduses: ülikoolide ja kolledžite kipuvad pakkuda valik üha rohkem kraadi, kui seda pole, mõnel juhul ainult rada olemas.
Üliõpilaste, praktikantide kõrghariduse (va Bac +2) oli ligi 12% aastal 2008 kuni 2009. See toimub vormis õppepraktika lepingu või elukutselise lepingu, mille ta sai tugeva toetuse valitsuselt, eelkõige läbi tööhõive kava 2011. Velle...

Extraits de l'Etude Jeunes Diplômés 2011 APEC: L’Alternance dans l'enseignement supérieur
Contexte

L’enseignement supérieur en formation initiale met traditionnellement l’accent sur la transmission de savoirs et, dans une moindre mesure, sur l’acquisition de compétences directement opérationnelles. Toutefois, on observe depuis plusieurs années un accroissement de l’offre de formations en alternance qui tend à professionnaliser les cursus de l’enseignement supérieur. Selon le ministère de l’éducation nationale, la part d’étudiants-apprentis en enseignement supérieur (hors BTS) est passée de 2,5% en 1995-1996 à 11,7% en 2008-2009.
Si le principe de l’alternance existe depuis longtemps, il a fallu attendre les années 1970 pour que des réflexions s’engagent sur l’utilité d’intégrer des temps de formation en entreprise dans les formations supérieures. Et, ce n’est qu’en 1987 que la loi Seguin a étendu l’apprentissage à tous les niveaux de diplôme de l’enseignement supérieur.
L’alternance a désormais gagné les études supérieures: parmi les jeunes diplômés de niveau Bac +4 et plus en 2010, 11% ont effectué au moins une partie de leur formation en alternance. 75% d’entre eux ont un diplôme de niveau Bac +5. Ce développement rapide de l’alternance témoigne de la volonté de resserrer les liens entre les structures d’enseignement supérieur et les entreprises.
Cette tendance devrait s’accentuer dans les années à venir, notamment au travers des récentes réformes gouvernementales. Dans le plan Emploi 2011, pour favoriser l’alternance dans les entreprises de 250 salariés et plus, le quota en nombre de salariés passe de 3% à 4%, avec la mise en place d’un système de bonusmalus (cf loi de finances rectificative pour 2011).
Ces récentes réformes s’appuient sur l’observation d’une meilleure insertion des jeunes ayant effectué une période d’alternance. Ce mode de formation serait donc une solution contre le chômage élevé des jeunes. Le diplôme ne suffisant plus pour garantir un emploi cadre à la fin des études, la solution proposée est de professionnaliser les parcours.
Définition de l’alternance

L’alternance permet aux étudiants de cumuler sur une même période de formation enseignements théoriques dans un établissement d’enseignement et expérience professionnelle en entreprise.
Il faut distinguer deux types de contrats en alternance:
Le contrat d’apprentissage est accessible aux jeunes entre 16 et 25 ans. Il peut se dérouler sur une période allant de 1 à 3 ans. Cette formation, qui s’effectue lors de la formation initiale, est validée par un diplôme de l’enseignement supérieur ou bien un titre comme celui d’ingénieur. Les apprentis perçoivent une rémunération variant selon leur nombre d’années d’alternance et leur âge. L’apprentissage est géré par les CFA (centres de formation des apprentis).
Le contrat de professionnalisation est aussi ouvert aux jeunes ayant entre 16 et 25 ans et souhaitant compléter leur formation initiale mais il vise plus particulièrement l’insertion de demandeurs d’emploi ayant plus de 26 ans. Sa durée, plus courte, s’étend de six mois à un an. L’objectif de ce contrat est l’acquisition d’une qualification enregistrée dans le répertoire national des certifications professionnelles, il ne donne pas nécessairement accès à la validation d’un diplôme. Cette formation peut être gérée par un OPCA (organismeparitaire collecteur agréé) ou un CFA. Crée en 2004, ce contrat remplace les anciens contrats de qualification, d’adaptation et d’orientation.
Méthodologie

En complément de l’enquête quantitative dont un volet du questionnaire interroge les jeunes diplômés sur le sujet, une enquête qualitative a été menée en mai et juin 2011 pour mieux cerner la pratique de l’alternance au sein de l’enseignement supérieur. Cette étude intègre la vision des différents acteurs concernés:
– étudiants,
– établissements d’enseignement supérieur,
– entreprises.
L’objectif est de mieux comprendre:
– l’accès à l’information sur l’alternance,
– les attentes par rapport à l’alternance,
– les pratiques mises en oeuvre lors de l’alternance,
– les avantages et inconvénients, les motivations et freins pour les différents acteurs,
– les compétences développées et leur évaluation.
La méthodologie a combiné mini-groupes et entretiens individuels.
Cible 1 : Étudiants et/ou jeunes diplômés Bac+ 3 ou Bac+5 :

– un groupe de 5 étudiants actuellement en alternance
– un groupe de 5 jeunes diplômés en premier emploi, ayant suivi une alternance Bac + 3 ou Bac + 5
– des entretiens auprès de 3 étudiants ayant considéré l’alternance et ne l’ayant finalement pas réalisée
Cible 2 : Établissements d’enseignement supérieur

Entretiens en face à face ou téléphoniques auprès de 6 responsables de l’enseignement en alternance (administratif ou responsables d’une formation en alternance au sein de l’établissement).
Cible 3 : Entreprises

Entretiens en face à face ou téléphoniques auprès de 8 responsables de l’enseignement en alternance (services RH ou tuteurs).
■ L’ALTERNANCE : UNE FORMATION RELEVANT D’UNE DÉMARCHE VOLONTARISTE

De plus en plus d’étudiants, d’entreprises et d’établissements d’enseignement supérieur font le choix de l’alternance.
Ce choix ne se fait pas au hasard. Il relève d’une démarche volontariste poussée par les différents avantages
que peut proposer l’alternance.
Les vecteurs d’accès à l’information
Le bouche à oreille est le canal d’information principal pour les étudiants

Pour les étudiants, le vecteur principal d’information sur l’alternance sont les alternants ou anciens alternants. Le témoignage des pairs apparaît comme le meilleur moyen d’en appréhender de manière précise les avantages et les inconvénients :
« C’est positif de faire de l’alternance. J’ai pas mal d’amis en alternance, en général tout le monde est assez content,
j’ai été encouragé. » Étudiant
« Ils en ont entendu parler par un copain. Moi, je fais des réunions d’information. J’ai interrogé mes 34 candidats
pour la formation cycle master parmi les pré-master, et j’avoue que plus de la moitié me disent que c’est parce
qu’ils en ont discuté avec Untel. Ce sont les apprentis qui sont nos meilleurs vecteurs. » Grande école de commerce
et de gestion
Les canaux d’information secondaires : les établissements d’enseignement supérieur et les institutions
Les établissements d’enseignement supérieur communiquent de manière croissante. Les formations en alternance font l’objet d’une description détaillée sur les sites Internet des établissements. En outre, des sessions d’information et d’échange sont organisées au cours desquelles des professeurs expliquent le fonctionnement de l’alternance et répondent aux questions d’étudiants souvent très peu informés. Ayant compris l’utilité des témoignages, les professeurs font aussi appel à d’anciens alternants pour qu’ils relatent leur expérience.
« Les professeurs d'apprentissage de 2e année sont venus nous expliquer le pourquoi du comment, comment ça fonctionne, quels sont les atouts, etc. C'était un séminaire de 3 heures, il y avait des apprentis de 3e année qui venaient et qui nous narraient leur quotidien. » Étudiant
Les salons et les forums sont, pour un certain nombre d’étudiants, le lieu où ils entendent parler de l’alternance pour la première fois. Les écoles et les universités tendent à y intensifier leur présence.
« Je suis allée au salon de l’Étudiant à Bordeaux, il y avait plusieurs écoles qui expliquaient leur fonctionnement, avec un stand sur l’alternance. » Étudiant
Dans le but d’informer mais surtout de valoriser l’image de l’alternance, les organismes ou institutions souhaitent également davantage communiquer. C’est le cas de l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes), qui a récemment lancé une campagne publicitaire sur le thème de l’alternance.
Une méconnaissance de l’alternance au sein des entreprises L’existence de l’alternance peut se révéler de façon fortuite à ceux qui travaillent dans des entreprises ou administrations où elle est peu ou pas pratiquée. Il suffit par fois de ce point de départ pour les inciter à recruter un alternant et être à l’origine du développement de l’alternance dans leur environnement professionnel.
« J’ai découvert l’alternance par hasard lors d’une discussion informelle avec un intervenant extérieur. » Chef de projets dans une collectivité territoriale
Mais beaucoup d’entreprises n’ont encore jamais eu recours à l’alternance et sont très peu ou pas du tout informées (notamment les PME) sur ce type de formation. Ce sont les étudiants qui doivent alors expliquer en quoi elle consiste et en vanter les atouts pour l’entreprise:
« Finalement, c’est moi qui ai vendu l’alternance. J'ai pris sur Internet des extraits de gouvernement.fr, les aides qu'il proposait à l'entreprise. J’avais aussi appris pas mal de choses dans les salons.» Étudiant
Mais le succès n’est pas toujours au rendez-vous. Un déficit d’information qui pénalise les étudiants et qui les déçoit:
« On n'en parle pas assez dans le secteur de la communication, de la presse ou du journalisme, c’est un manque d’investissement et c’est dommage parce qu'il y a de grands groupes qui ont les moyens de le faire, et c'est juste qu'ils n'ont pas envie. » Étudiant
Des intérêts convergents au développement de la formation en alternance

Étudiants : une motivation initiale qui joint l’utile… à l’utile Être rémunéré tout en poursuivant ses études est l’un des bénéfices non négligeables de ce type de formation. Même si le salaire est modeste, il reste un élément décisif dans le choix de l’alternance.
« Je voulais faire une école privée, au début, et c'était assez cher, je ne pouvais pas la financer, et c'est venu au cours d'une discussion avec un ami qui m'a dit : « mais pourquoi tu ne le fais pas en alternance, ce sera financé par ton entreprise et en plus tu es rémunérée. » Je me suis dit: c'est le bon plan pour payer l'école que je ne peux pas me payer. » Jeune diplômé
« Évidemment, l’intérêt, c’est de gagner un salaire, surtout à Paris en arrivant de Bordeaux, et que l’on doit payer son appartement tout seul. » Étudiant
L’expérience longue en entreprise est le second aspect déterminant dans le choix des étudiants. L’alternance leur permet de confronter théorie et pratique…
« Ce qui m’attirait vraiment dans l'alternance, c’était d’être en entreprise pour apprendre très vite et mieux, comprendre mieux les cours à l’école, et mettre en application les cours en entreprise. » Étudiant
…mais aussi de mieux comprendre l’utilité des connaissances acquises en les mettant en application:
« Professionnellement, je ne voyais pas où je pouvais aller avec ce que j'apprenais, et comme les ressources humaines m'intéressaient, je me suis dit: je vais me mettre un défi, découvrir le monde de l'entreprise. » Jeune diplômé
Les stages effectués précédemment peuvent aussi inciter à trouver une formation qui leur permet de retrouver la vie en entreprise:
« J’ai beaucoup apprécié d’être en entreprise lors des stages, et donc j’ai cherché à poursuivre mes études en gardant un pied dans l’entreprise. » Jeune diplômé
Enfin, rendre plus aisée leur insertion professionnelle future fait aussi partie des objectifs des candidats à l’alternance. Dans un contexte économique en crise, où les entreprises favorisent souvent le recrutement de jeunes ayant eu un premier emploi, se prévaloir d’une ou plusieurs années d’expérience en entreprise ne peut qu’être un plus lorsque, une fois diplômé, on arrive sur le marché de l’emploi.
« Quand j’ai fait le master 1, je me suis dit: l’année prochaine
je vais le faire en alternance parce que c’est mieux, on acquiert une expérience professionnelle, on est payé, pour l’embauche c’est facile de trouver une entreprise en venant de l’alternance plutôt que de la formation initiale.» Étudiant
Certains ont même déjà à l’esprit leur recherche d’emploi futur et candidatent dans des entreprises où les
perspectives d’embauche existent.
« Si j'avais un conseil à donner, ce serait de trouver un apprentissage dans une entreprise qui embauche après les 3 ans. Il faut l'avoir en tête déjà à l'entretien. » Étudiant développement RH
La législation française impose désormais aux entreprises de plus de 250 salariés un minimum de 4% de contrats en alternance.
« On a des obligations en fait. L’État oblige les entreprises à prendre un certain nombre d’apprentis. On essaye de remplir cette obligation du mieux possible. » Multinationale secteur restauration
Ces entreprises y sont d’autant plus incitées qu’un système de bonus-malus a été mis en place. Celles dépassant le quota imposé recevront une prime par contrat signé; celles qui ne l’atteignent pas se verront dans l’obligation de payer une taxe.
Les entreprises de moins de 250 salariés sont elles aussi encouragées à recruter des alternants, puisqu’elles pourront bénéficier d’une exonération totale de charges pendant 6 mois si elles dépassent les 4% de contrats en alternance.
Mais la plupart des entreprises qui recrutent des étudiants en alternance le font volontairement. L’alternance représente aussi un intérêt financier pour les entreprises. Elle permet de bénéficier du travail d’étudiants ayant déjà plusieurs années d’études derrière eux et capables de remplir des missions qui pourraient être confiées à de jeunes diplômés, avec des rémunérations sensiblement inférieures.
« Cela permet d'avoir quelqu'un de moins payé sur une certaine durée. » Organisme de formation
« C’est, et il ne faut pas s’en cacher, l’opportunité de faire travailler des gens à des salaires pas très importants, et d’avoir en même temps de bons profils, souvent. » Groupe banque-assurances
Les alternants apportent, du fait de leur âge, de nouvelles façons d’appréhender les problèmes ou de traiter les sujets:
« C’est recruter des jeunes, et recruter des jeunes, c’est du sang neuf, c’est une autre vision des choses. » Groupe banque-assurances
« Ce que j'adore, dans le principe d'avoir un stagiaire ou un apprenti, c'est la fraîcheur, le fait que quelqu'un arrive tout frais tout beau qui a besoin d'apprendre plein de choses, mais qui en même temps va m'apprendre plein de choses… Ils ont une rapidité de travail dans l'exécution que j'avais quand j'avais leur âge et que je n'ai plus. Dans la réflexion, c'est plus lent, parce qu'ils apprennent à réfléchir et je suis là pour les aider, c'est un vrai échange, c'est ça que j'aime.» Collectivité territoriale
Mais l’alternance, pour les entreprises, c’est aussi la possibilité de former des jeunes qui deviendront ensuite des cadres de l’entreprise. Certaines entreprises voient donc l’alternance comme un temps de formation, mais aussi une période d’essai qui leur permet d’appréhender le travail de l’étudiant et sa capacité à s’intégrer dans l’entreprise. Pour les universités et écoles, développer les formations en alternance permet de joindre l’utile à la demande Les établissements d’enseignement supérieur perçoivent l’alternance comme un mode de formation privilégié pour répondre à cette mission essentielle qu’est leur rôle dans l’insertion professionnelle des jeunes:
« On voit bien que l'alternance aujourd'hui, c'est le futur. Parce qu'aujourd'hui notre mission elle a changé aussi, ce n'est plus que de la formation, il y a derrière aussi l'insertion professionnelle. Et l'alternance justement, c'est vraiment un point positif pour l'insertion professionnelle. Le jeune signe un contrat en tant que salarié et derrière, ça pousse plus l'entreprise à l'intégrer et à l'embaucher pour un CDI. Et ça aussi c'est notre rôle. On est partenaires dans cette mission pour le jeune. » IUT région parisienne
L’aspect financier est aussi un élément moteur pour les universités et les écoles car l’alternance permet de financer une formation alors que les aides publiques font défaut:
« Aujourd'hui, nous avons besoin de plus en plus de ressources propres, nous les instituts publics. L'apprentissage, et l'alternance en général, apportent des ressources propres. On a de moins en moins d'allocations du ministère. Aujourd'hui, il faut aller chercher les finances. » IUT région parisienne
Elles créent donc, à coté de leur offre classique, des formations en alternance: 62% des jeunes diplômés Bac +4 et plus interrogés ont mentionné que leur formation en alternance existait aussi en formule classique. Pour 38%, leur formation n’était possible qu’en alternance.
Les freins au développement de l’alternance
L’alternance conserve parfois une mauvaise image auprès des différents acteurs

Toutes les expériences de formation en alternance ne sont malheureusement pas positives. Le bouche à oreille peut aussi avoir un impact négatif :
« J'ai des amis qui ne me conseillent pas du tout l'alternance parce que c’est un petit salaire par rapport aux tâches effectuées; on se fait exploiter. » Étudiant
« Un ami qui était apprenti, et qui a une année de plus que moi, a eu une mauvaise expérience ; cela m’a un peu refroidi. » Étudiant
En outre, l’alternance souffre encore aujourd’hui d’idées préconçues. L’idée selon laquelle elle est réservée à des formations manuelles ou techniques, moins valorisées que les études supérieures, est toujours prégnante:
« Pour moi, les apprentis, c’était forcément l’apprenti plombier, l’apprenti électricien, qui travaille dans le bâtiment, avec peu de diplômes, etc. J’ai été agréablement surprise de savoir qu’il y avait des systèmes d’apprentissage en alternance à des hauts niveaux d’études. » Chef de projet dans une collectivité territoriale
« L’idée, c’est que l’apprentissage c’est pour des gens qui ne peuvent pas faire autrement parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer leurs études, que c’est une formation de second plan, qu’ils n’ont pas le même niveau que les autres, qu’on ne leur donne pas la même formation…» Grande école de commerce et de gestion
L’offre de formation en alternance est inégale selon les filières d’études

Des étudiants motivés par le principe de l’alternance peuvent être contraints d’abandonner cette idée car leur filière d’étude ne propose pas de formation de ce type. C’est le cas des filières à dominante politique, culturelle ou encore scientifique avec comme discipline principale les mathématiques ou la physique:
« C'était très dur de trouver des entreprises en alternance dans le secteur dans lequel je voulais travailler. Ils ne prenaient pas en alternance, ou ils ne connaissaient pas. J'ai eu beaucoup d’entretiens, et c’est moi qui présentais l’alternance, le contrat, ce que l'État faisait, les avantages, mais au final ça n’aboutissait pas. » Étudiant
L’inégale répartition de l’offre de formation en alternance s’explique par l’engagement important que nécessite la création de ces formations au sein des établissements d’enseignement supérieur

Si l’alternance reste encore aujourd’hui une formation marginale, c’est parce qu’il n’y pas beaucoup d’incitations à créer ce type de parcours au sein des établissements. Le système universitaire actuel qui, pour l’évaluation des enseignants, valorise davantage le volume de publications produites que l’accès à la professionnalisation des étudiants, empêche l’alternance de prendre plus vite de l’ampleur. Ceux qui souhaitent la développer (souvent des enseignants) doivent alors faire preuve d’un véritable engagement. La mise sur pied de ce type de formation se traduit en effet par de multiples tâches additionnelles:
« Créer la maquette de la formation, le calibrage des cours, le recrutement des enseignants et des étudiants, la gestion quotidienne, les réunions de tuteurs, les portes ouvertes, régler la logistique… » Université parisienne
« J’ai toujours considéré qu’on était une petite entreprise,
on gère tout. » Université parisienne
Mais cet investissement reste peu valorisé par la hiérarchie, surtout dans le cadre de l’Université. Par conséquent, plusieurs établissements d’enseignement parlent de la difficulté à recruter des tuteurs pédagogiques: « Vous parlez de la motivation des enseignants? Ça va être compliqué, là ! Je ne vais pas vous cacher que c'est quand même une grosse charge; et puis il faut être très pro face à l'entreprise, donc les enseignants ne vont pas se battre. » IUT région parisienne
La multiplication des offres de formation en alternance est donc, encore aujourd’hui, le fruit d’initiatives individuelles, le fait d’enseignants personnellement convaincus de son utilité et prêts à porter ce projet:

« Au niveau de l’école, je pense que c’est très lié à des individus. C'est-à-dire qu’à un moment donné, il y a des personnes qui se sont investies et qui ont vraiment voulu que ça se développe. Le précédent responsable de l’apprentissage, qui est actuellement doyen de l’école, a beaucoup travaillé dans ce sens. » Grande école de commerce
L’alternance peut avoir un impact financier, notamment pour les petites entreprises

Avoir recours à l’alternance n’est pas anodin pour les PME en termes de gestion de trésorerie et de conséquences possibles sur l’équilibre budgétaire. En effet, embaucher un alternant alors que les aides ne sont pas confirmées constitue en quelque sorte un pari financier sur l’avenir. « Il y a aussi quelque chose qui est un peu un frein, c'est que malgré tout, ça coûte cher, et les opérationnels pensent en général que ça coûte à peu près la même chose qu'un stagiaire, mais ça coûte plus cher. Alors effectivement, l'OPCA prend en charge une partie, mais jusqu'à un certain point, c'est-à-dire que lorsqu'on prend un alternant, on le recrute et ce n'est que plus tard qu'on sait si l'OPCA prend en charge ou non son école. » PME éditeur de logiciels/étudiant en contrat de professionnalisation. Les frais de scolarité à la charge de l’entreprise constituent une deuxième prise de risques, si l’alternant pose problème:
« L’école a fait signer un contrat comme quoi les frais de scolarité sont de 9000 euros l’année. Que l’étudiant vienne ou ne vienne pas, les frais de scolarité sont dûs. (…) Et puis, il y a là un contrat tripartite, entre l’entreprise, le salarié et l’école. Donc, on sait très bien que si on met fin à un contrat en alternance parce qu’on se rend compte, a posteriori, que le candidat ne fait pas l’affaire, il faut aussi couper le contrat avec l’école, avec toutes les conséquences financières que ça peut avoir. » PME éditeur de logiciels
D’où l’attitude fréquente de petites structures qui hésitent ou rejettent l’idée de faire appel à des alternants.
Une sélection double pour les étudiants
Au sein des établissements: des critères de sélection plus nombreux

Accéder à une formation en alternance n’est pas chose facile: 78% des diplômés de niveau Bac +4 et plus ont dû
passer par un processus de sélection. Échapper à la sélection semble même être impossible au niveau Bac +3, puisque 84% des étudiants disent l’avoir subie.
Parmi les Bac + 4 et plus, le constat n’est pas uniforme: le pourcentage de jeunes diplômés ayant répondu positivement à la question sur la sélection s’élève à 93% pour les écoles d’ingénieurs. En revanche, la mise en place d’une sélection à l’entrée de l’alternance est moins la norme au sein des écoles de commerce et de gestion, puisque 35% des jeunes diplômés répondent négativement à cette question. La sélection se fait plus souvent à l’entrée quel que soit le cursus choisi. L’option alternance est alors accessible à tous les étudiants.
Dans les autres types d’établissement, le processus de sélection est formalisé en plusieurs étapes. Hormis l’examen du dossier, qui est souvent un mode de sélection préalable même dans un parcours classique, avoir un projet professionnel bien défini s’est révélé indispensable pour la moitié des répondants alternants. Le fait d’avoir déjà fait ou non de l’alternance ne s’avère pas discriminant.
Au-delà du niveau, les futurs étudiants doivent réunir deux qualités fondamentales: la capacité à se projeter dans un univers professionnel, et une volonté forte de suivre une année riche en termes de formation, mais exigeante sur le plan personnel.
« Les étudiants qu’on admet définitivement nous ont convaincus qu’ils savaient dans quoi ils mettaient les pieds, et qu’ils avaient une petite idée du boulot qu’on allait leur demander. » Université parisienne
Ces préalables sont considérés comme incontournables pour éviter un échec assuré:
« Il y a une sélection en entrée, c'est-à-dire que dans notre licence on va sélectionner en fonction de leur niveau mais aussi de leur motivation de faire de l'alternance, sinon ça ne marchera pas. Un jeune pas motivé, ça ne marchera pas. » IUT région parisienne
Trouver une entreprise: deuxième étape indispensable pour pouvoir effectuer sa formation en alternance

Pour la majorité des étudiants, l’admission dans la formation en alternance souhaitée ne suffit pas pour garantir qu’ils pourront l’effectuer. Il leur faut convaincre une entreprise de les accueillir, au risque de devoir repousser leur projet de quelques mois dans le meilleur des cas, ou d’y renoncer parfois:
« Dans ma formation, sur dix personnes, deux n’ont pas trouvé d’entreprise, ils sont passés en formation initiale. » Étudiant
« Comme je n’ai pas trouvé d’entreprise, je n’ai pas pu intégrer mon école. » Étudiant
Sans préparation et n’ayant pas conscience de la difficulté qui les attend, certains étudiants commencent leur recherche tardivement et échouent:
« La grosse difficulté, c’est que le cursus commence en octobre et donc quand ils ont été sélectionnés, ils ont jusqu’en octobre pour trouver une entreprise. Après, s’ils n’ont pas trouvé, soit ils intègrent l’école comme étudiants, soit ils n’intègrent pas l’école si c’est un problème financier. » École de commerce et de management Midi-Pyrénées
Les étudiants des grandes écoles sont avantagés sur ce point. Grâce à leur notoriété et à la qualité de leur enseignement, les grandes écoles ont depuis longtemps développé des relations étroites avec les entreprises françaises et internationales de premier plan.
« Jusqu’à présent, on a plus d’offres d’entreprises que de candidats. On n’a pas de problème de ce côté-là. » Grande école de commerce
Un recrutement proche de celui d’un salarié classique

La quête d’une entreprise d’accueil pour l’étudiant et celle d’un alternant pour l’entreprise sont quasiment similaires aux démarches mises en oeuvre dans le cadre d’un contrat de travail classique:
« C'est vraiment un processus classique d'embauche. J’ai vu une quinzaine de sociétés. » Étudiant
« Au départ, il y a eu une publication d’annonce. Elle nous a envoyé son CV. Son CV nous a intéressés et on l’a convoquée pour des entretiens. Enfin, un recrutement tout à fait classique. » Institut d’études médias
■ DÉROULEMENT DE L’ALTERNANCE
Quelques repères chiffrés sur l’alternance
Profil des alternants

Les étudiants ayant réussi les différentes étapes de la sélection ont donc signé un contrat avec l’entreprise et leur établissement d’enseignement. Deux types de contrat coexistent actuellement: le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.
Le premier domine largement puisque 70% des anciens alternants diplômés de niveau Bac + 4 et plus déclarent avoir signé un contrat d’apprentissage. Ce contrat est surreprésenté au sein des universités et des écoles de commerce et de gestion avec respectivement 76% et 75% d’alternants en contrat d’apprentissage. Le contrat de professionnalisation ne concerne que 30% des diplômés. Si le contrat d’apprentissage est aussi le contrat majoritaire chez les Bac + 3, 41% des diplômés de niveau Bac + 3 ayant fait de l’alternance ont cependant signé un contrat de professionnalisation.
La majorité des jeunes diplômés de niveau Bac +4 et plus ont effectué leur période d’alternance en cinquième année, donc au niveau master 2. C’est le cas pour un peu plus des trois quarts des apprentis, et plus de la moitié des étudiants ayant signé un contrat de professionnalisation.
Toutefois dans certaines formations, l’alternance peut s’étaler sur plusieurs années ou être proposée durant les années de formation précédentes. Ainsi, au sein des écoles d’ingénieurs, 65% des diplômés de niveau Bac + 4 et plus répondent avoir été en formation alternée en troisième année. Les écoles de commerce et de gestion et les universités, au contraire, offrent essentiellement la possibilité de faire de l’alternance au niveau master 2.
À la différence d’une première embauche, la rémunération est peu négociable. Des grilles de salaires existent qui intègrent le niveau d’étude, l’expérience, l’âge. Les marges de manoeuvre sont faibles.
On observe une nette différence entre le salaire d’un apprenti et celui d’un alternant en contrat de professionnalisation. En effet, un étudiant ayant plus de 21 ans aura reçu, dans le cas de l’apprentissage, au minimum 53% du SMIC (s’il effectue sa première année d’apprentissage) et, dans le cas d’un contrat de professionnalisation, 80% du SMIC. Le contrat de professionnalisation s’adressant aussi aux demandeurs d’emploi de plus 26 ans, ces derniers sont payés au moins au SMIC.
Ces différences de salaire entre les deux types de contrat peuvent avantager les apprentis au détriment des étudiants en contrat de professionnalisation qui trouveront plus difficilement une entreprise d’accueil lorsque celle-ci cherchait une main d’oeuvre à un coût similaire à celui d’un stagiaire.
Panorama des entreprises qui recrutent en alternance

Parmi les anciens alternants ayant un diplôme de niveau Bac +4 et plus, 40% ont effectué leur alternance dans une entreprise du secteur de l’industrie et la moitié dans les services.
Ce sont les entreprises de taille importante qui ont le plus recours à l’alternance. 43% des jeunes diplômés ont effectué leur alternance dans une entreprise ayant plus de 5000 salariés. Les PME, au contraire, semblent délaisser ou méconnaitre ce type de contrat.
L’alternance au quotidien et ses difficultés
L’écart entre théorie et pratique

Les étudiants, immergés dans le monde de l’entreprise, doivent en intégrer rapidement les codes et gérer en intelligence de situation ce qui n’est pas enseigné en cours :
« Ce qu’on subit au quotidien, ça ne s’apprend pas à l’école. Et c'est dommage parce que je trouve que c'est encore plus important que la tâche en soi. Grâce à l'expérience professionnelle, j'ai du recul sur les choses. On sait comment anticiper, comment réagir, comment prendre sur soi, s'il faut répondre ou pas. » Étudiant
L’écart entre la théorie et la pratique est d’autant plus important que le métier de l’entreprise ou bien la mission confiée est éloignée du sujet étudié pendant les cours.
« C'était très difficile parce que j'étais dans le journalisme, et là mon alternance concernait la presse. Ça a un lien, mais ce n'est pas tout à fait la même chose. C'était un peu dur de préparer mes partiels parce que c'était éloigné de ce que j'apprenais. Alors que la première année, j’étais en communication, à l'école et en entreprise. » Étudiant
Un rythme difficile pour les étudiants et les entreprises
La particularité de l’alternance est la coexistence de temps en entreprise et de temps en établissement d’enseignement supérieur. Le rythme peut être très variable d’une formation à l’autre. Une même semaine, voire parfois une même journée, peut être séparée en temps en entreprise et en temps d’enseignement théorique. Certaines formations préfèrent, au contraire, juxtaposer des temps longs d’enseignement et de vie en entreprise.
Pour l’ensemble des alternants, le rythme le plus fréquemment suivi est celui qui conjugue cours et temps en entreprise sur une même semaine. 31% des jeunes diplômés de niveau Bac + 4 et plus issus d’une université ont suivi ce rythme durant leur période d’alternance (ce chiffre s’élève à 44% pour les Bac +3).
Les écoles de commerce et de gestion semblent préférer majoritairement les temps plus longs allant d’une semaine complète à plusieurs mois d’affilée d’enseignement, puis une période similaire dans l’entreprise.
Il ne semble pas y avoir de règle pour les écoles d’ingénieurs puisque 30% des répondants ont connu un rythme de moins d’une semaine à l’école et moins d’une semaine en entreprise, et 29% déclarent avoir été trois mois ou plus à l’école puis deux mois ou plus en entreprise. Ils sont donc quasiment aussi nombreux à avoir connu le rythme le plus rapide et le rythme le plus lent. Finalement, s’il existe une grande disparité au niveau des rythmes d’alternance, aucun ne recueille l’adhésion unanime des deux types d’acteurs auquel il est imposé: l’étudiant et l’entreprise.
L’étudiant, quel que soit le rythme de sa formation en alternance, doit atteindre un double objectif extrêmement exigeant: être performant à la fois pour l’école et pour l’entreprise. Cette exigence est d’autant plus difficile à atteindre pour les étudiants qui suivent une formation au rythme court car ils doivent travailler et rendre leurs travaux pour l’établissement d’enseignement alors qu’ils sont en entreprise la moitié de la semaine.
« C’est dur, j’ai par exemple six projets à rendre pour ce mois-ci. Je me lève à 6 h du matin, après mon travail en entreprise, je rentre le soir et je continue à bosser pour rendre le projet à temps. C’est fatigant. Ça fait aussi 6 mois que je n’ai pas pris de vacances. Et je travaille beaucoup le week-end. » Étudiant
Ce type de formation nécessite une bonne organisation du travail, mais elle requiert aussi beaucoup d’agilité mentale pour s’adapter aux différents passages entre le monde scolaire et celui de l’entreprise. L’étudiant doit avoir la capacité de basculer en temps réel des problématiques du monde de l’entreprise à celles du monde universitaire, et inversement.
« Quand on est en entreprise, on est pris dans le boulot, et quand il faut revenir en cours pour réviser les partiels, il faut s’y remettre. » Jeune diplômé
L’enjeu est de tenir dans la durée.
« Le stage, c’est 3 mois, et ce qu’on est capable de faire en 3 mois, on ne peut peut-être pas le faire 2 ans d’affilée.» PME éditeur de logiciels
Sur ce point, l’alternance se distingue nettement du stage où l’énergie requise est concentrée sur une période plus brève. D’autant que les périodes de congés sont celles d’un salarié, et non les vacances d’un étudiant. Cette question du rythme de l’alternance fait partie des critères prioritaires des entreprises lorsqu’elles recrutent un alternant. Cependant, la plupart des entreprises avouent qu’il leur est difficile de trouver le rythme parfait, ce dont témoignent les établissements d’enseignement supérieur:
« Les rythmes d’alternance, c’est un compromis, il n’y en a jamais vraiment qui soient satisfaisants parce qu’en gros, si les étudiants vous les faites alterner très vite, ils ne perdent pas trop le fil de ce qui se passe en entreprise, mais ça pose d’autres soucis (de déplacement, de suivi, etc.); si vous les faites alterner trop lentement, d’abord, il y a des trous énormes entre les périodes de cours, du coup, ils oublient complètement ce qu’ils ont fait la fois d’avant, et puis en entreprise, c’est pareil, ils vont commencer un truc et ils ne vont pas pouvoir le suivre. » Université parisienne
Selon les secteurs d’activité, les types de métiers, etc., les besoins des entreprises diffèrent:
« En biochimie, le rythme c’est un mois-un mois, car si l’on commence une expérience, il faut la terminer. » Université parisienne
Dans le milieu industriel, les entreprises auront tendance à préférer des périodes de présence supérieures à une semaine d’affilée, mais ce qui sera vrai pour les services de production pourra ne pas convenir à d’autres départements:
« Chaque métier a en fait ses exigences. Quand on est sur de l’analyse business, on ne peut pas se permettre d’avoir des jeunes absents le lundi. Donc la formule lundi-mardi à l’école, et mercredi-jeudi-vendredi en entreprise, ça ne marche pas pour ce département-là. En revanche, pour la comptabilité, on a besoin d’avoir des personnes en début et en fin de mois, qui sont des clôtures. Donc on préfère 2 semaines-2 semaines, ou 3 semaines-1 semaine. On est obligé de regarder vis-à-vis des contraintes métiers. » Multinationale secteur restauration
Cette contrainte de temps de présence de l’apprenti doit être anticipée et gérée par le maitre d’apprentissage. Il doit savoir anticiper les priorités en intégrant les temps d’absence de l’alternant:
« Après, la seule contrainte que je vois est celle liée à l'organisation, du fait que régulièrement la personne n'est pas là. Il faut toujours être très carré sur l'organisation. Je pense que c'est une petite contrainte au début, et puis au bout d'un moment on prend le pli. » Organisme de formation
Il semble donc important que ce rôle soit confié à des managers expérimentés:
« On s’assure que le tuteur a le niveau de compétences attendues, les connaissances et le niveau d'ancienneté, les 3 à 5 ans attendus légalement. » Groupe banque-assurances
Des interactions entre les trois protagonistes encore trop peu formalisées

L’alternance est une formation dont la mise en place et le déroulement s’avère complexe car il mobilise une multitude d’acteurs. Au sein de l’université ou de l’école, trois personnes sont en charge du bon déroulement de l’alternance: le responsable des relations entreprises, qui s’occupe principalement des contrats, du suivi de la présence des étudiants; le directeur de la formation; et le tuteur pédagogique, qui suit l’étudiant tout au long de son alternance.
Si l’étudiant, dans l’entreprise, est principalement en relation avec son maître d’apprentissage (appelé parfois « tuteur de l’entreprise »), il peut être en contact avec le responsable alternance au sein du département RH qui s’occupe des aspects administratifs de l’alternance, mais il peut avoir aussi, selon les entreprises, un tuteur hiérarchique qui est le N+1 du maître d’apprentissage. Cependant, selon les entreprises, ces rôles peuvent se combiner de manières diverses, voire, dans le cas d’une PME, être assumés par une seule et même personne. Le plus souvent, le nombre d’acteurs impliqués rend le processus de mise en oeuvre lourd et compliqué.
« L'aspect contractuel est assez lourd à gérer je trouve. (…) On a l'impression parfois que c'est une énorme machine.» Groupe banque-assurances
Le déroulement de l’alternance n’en est pas toujours aisé car les rôles des uns et des autres ne sont pas toujours formalisés.
Des liens maître d’apprentissage-étudiant à géométrie variable

Les relations entre l’étudiant et le maître d’apprentissage peuvent être très variables d’une expérience à l’autre. La plupart des maîtres d’apprentissage remplissent a minima le contrat de base de leur rôle, c’est-à-dire l’organisation du travail, la transmission et l’explication des tâches à réaliser.
« Mon tuteur en entreprise, c'est le chef de projet, j'ai un lien direct avec lui, si j'ai une question, je vois avec lui. » Étudiant
Mais, parfois, le maître d’apprentissage n’est qu’un nom sur le contrat et n’a que peu d’aide à offrir à l’alternant: « Je la vois très peu, elle n'est pas très proche de nous vu que son bureau est assez éloigné du nôtre, on n'a pas trop de contacts avec elle » Étudiant
Le degré d’implication du maître d’apprentissage dépend beaucoup de son rôle dans le recrutement de l’étudiant. Si le maître d’apprentissage est l’initiateur du recrutement d’un étudiant en alternance, il a davantage tendance à prendre son rôle à coeur et consacre du temps et de l’énergie à la formation et à la montée en compétences de l’étudiant. Certains ressentent beaucoup de gratification à voir évoluer leurs étudiants qui « arrivent avec des connaissances et repartent avec des compétences ».
Mais il arrive que l’alternant ait été imposé au maître d’apprentissage par sa hiérarchie, sans qu’il en ait exprimé la demande. Cette situation peut parfois être dommageable à la relation entre les deux protagonistes:
« Je ne connaissais pas Benjamin et nous ne nous étions pas non plus choisis. Je pense que c'est important parce qu'on ne s'était pas rencontrés avant et qu’on était obligés de cohabiter sur le même poste; c’était un peu curieux. » Grande entreprise secteur énergie
La prise en charge de l’alternant peut varier selon la taille de la structure, entre la PME où les managers ont plus souvent tendance à être multitâches, et la grande entreprise où les missions sont plus univoques. « Dans une PME, souvent le personnel est un petit peu partout. Il faut être capable de tout faire et c’est extrêmement difficile d’encadrer quelqu’un qui doit apprendre, qui doit suivre. Pour une question de management. » École d'ingénieurs Rhône-Alpes
En tout état de cause, être maître d’apprentissage n’est pas un talent inné. Certaines grandes entreprises ont donc mis en place des formations:
« C’est une formation qui est référencée et qui permet aux tuteurs de pouvoir s’imprégner de leur rôle en tant que futur maître de formation. (…) On essaie de trouver les sujets susceptibles de les sensibiliser à leur rôle et de les aider dans les responsabilités qu’ils seront amenés à prendre, notamment quand on va leur demander d’évaluer la performance de leur jeune. » Groupe industriel
Des liens étudiant-établissement d’enseignement vécus différemment par les deux parties

Les relations entre l’étudiant et l’établissement d’enseignement supérieur se font essentiellement par le biais du tuteur pédagogique.
Les missions du tuteur pédagogique varient beaucoup d’un établissement à l’autre mais on peut noter plusieurs éléments analogues:

• Suivre l’étudiant durant toute la période de son alternance: le tuteur doit durant l’année rencontrer un certain nombre de fois l’étudiant afin de faire le point sur le déroulement de la période en entreprise. Ces rencontres sont parfois formalisées par une fiche de suivi.
• Le tuteur pédagogique peut être amené à venir sur le lieu de travail de l’apprenti et rencontrer lors d’une réunion le maître d’apprentissage et l’étudiant. Le tuteur doit alors s’assurer de l’intérêt des missions de l’apprenti, de son intégration dans l’entreprise.
• Si l’étudiant rencontre des difficultés au cours de son alternance, le tuteur doit en référer au sein de l’école ou de l’université aux personnes qui s’occupent de l’alternance et plus précisément des relations avec les entreprises.
• Le tuteur doit accompagner l’étudiant sur la rédaction de son mémoire, valider sa problématique et participer à son évaluation lors de la soutenance... Voir la suite dans l'Etude Jeunes Diplômés 2011 APEC.

14 octobre 2011

A découvrir: www.alternance.emploi.gouv.fr

https://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_alternance/plugins/PortailAlternance/images/portailalternance.pngA l’occasion d’un déplacement en Picardie sur le thème de l’apprentissage, Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé a présenté ce 13 octobre le nouveau Portail de l’Alternance, un guichet numérique unique d’information, de recherche et de simplification des formalités administratives pour les futurs alternants et les entreprises.
Ce guichet numérique poursuit le double objectif d’informer sur les dispositifs de la formation en alternance et simplifier les démarches administratives pour les jeunes et les entreprises, en proposant une série de services pratiques en ligne. Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, et Nadine Morano, Ministre chargée de chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, ont fait de la formation en alternance une priorité pour l’emploi des jeunes. Ce nouvel outil qui répond au besoin d’information des jeunes et des entreprises et qui facilite les démarches pour les entreprises, s’inscrit pleinement dans leur action.
Ainsi, le portail de l’alternance possède quatre fonctions principales:

* La dématérialisation du formulaire Cerfa du contrat d’apprentissage et de professionnalisation pour les entreprises. Le recruteur, en moins de 10 minutes, pourra désormais remplir le contrat directement sur internet, avec une aide informatique facilitant la démarche. Le formulaire Cerfa a fait l’objet d’une simplification (un item sur 3 supprimé) et la demande de certaines pièces justificatives sera très prochainement supprimée.
* Un accès à la totalité des offres de formation en alternance disponibles: les 100000 offres de formations proposées par l’ensemble des Centres de Formation des Apprentis (CFA) seront ainsi consultables.
* Une bourse des offres d’emploi en alternance: les futurs apprentis auront la possibilité de consulter l’ensemble des offres grâce à un moteur de recherche.
* Une calculatrice permettant au futur apprenti de calculer son salaire et au futur employeur le coût du recrutement d’un alternant.
Le Portail de l’Alternance possède également une version mobile pour Iphone (et sera prochainement disponible pour Android) qui permettra pour chaque profil d’utilisateur (candidat, entreprise ou organisme de formation) de s’informer sur le dispositif de formation en alternance, d’accéder à la recherche géolocalisée d’offres de formation, d’utiliser des outils d’aides à la décision en vue de la contractualisation, ou encore de faire une simulation de rémunération pour le candidat et de coûts pour l’employeur. Pour plus d’informations, rendez-vous dès le 14 octobre sur www.alternance.emploi.gouv.fr.
Aby zaznaczyć zmianę w Pikardii na temat uczenia się, Xavier Bertrand, Minister Pracy, Zatrudnienia i Zdrowia przedstawił ten 13 października nowy Gateway do mieszanki, jeden licznik cyfrowy informacji, badań i ograniczenie biurokracji dla przyszłych przemian i przedsiębiorstw. Więcej...
9 octobre 2011

Investir dans la formation en alternance (500 M€)

http://www.caissedesdepots.fr/fileadmin/templates/main/site/img/logo-caisses-des-depots.gifLe présent appel à projet est lancé dans le cadre de la gestion de l’action « investir pour la formation en alternance » du programme d’investissements d’avenir. Il a pour finalité l’amélioration de l’offre de formation; il doit permettre d’accroître le nombre de jeunes travailleurs en alternance et de répondre aux besoins des entreprises dans les territoires concernés.
L’appel à projets est structuré autour de deux actions dotées chacune de 250 millions d'euros qui seront accordés dans le cadre de co‐financements avec des partenaires publics et privés:
- action 1 : modernisation de l’appareil de formation en alternance;
- action 2 : développement de solutions d’hébergement adaptées pour les jeunes engagés dans une formation en alternance.
Ces actions doivent donner à des projets d’investissement innovants les moyens indispensables à leur lancement et à leur pérennité. Elles se distinguent du financement récurrent des seront établissements de formation en alternance. Seules les initiatives les plus exemplairesretenues. Les dépenses de fonctionnement sont exclues du dispositif et doivent être préalablement assurées. Cet appel à projets a un caractère permanent afin de permettre aux initiatives de mûrir et la mise en place de « pôles de référence », démarche originale combinant les réponses aux deux préoccupations citées et s'appuyant sur des partenariats durables entre organismes de formation initiale et continue et hébergeurs.
DATE DE CLÔTURE DE L’APPEL A PROJETS: le 31 décembre 2014

Cependant, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) se réserve le droit, par arrêté du Premier ministre pris sur avis du Commissariat général à l’investissement (CGI), de le clore avant cette date, sous réserve d’un préavis d’un mois. Les informations actualisées seront publiées sur le site de cette consultation ou envoyées automatiquement aux candidats potentiels ayant ouvert un compte sur ce site, puis téléchargé le dossier de réponse. Informations complémentaires et dépôt du dossier sur le site CDC des consultations investissements d’avenir.
1 Contexte et objectifs

Dans un contexte de profondes mutations des emplois, le programme d'investissements d’avenir vise à accompagner la transformation des formations en alternance existantes et leur ouverture à de nouveaux champs ainsi qu'à faciliter l'autonomie des jeunes engagés dans ce type de parcours professionnel par le développement concomitant de solutions d'hébergement qui leur seront spécialement destinées.
Un appel à projets est lancé, structuré autour de deux actions dotées chacune de 250 millions d'euros qui seront dans tous les cas accordés dans le cadre de co‐financements avec des partenaires publics et privés:
- action 1 : modernisation de l’appareil de formation en alternance.
Les opérations éligibles à un financement au titre de l’action 1 seront les suivantes: création, extension ou reconversion de centres et organismes de formation accueillant des jeunes travailleurs en alternance: centres de formation d’apprentis (y compris CFA liés à un établissement d’enseignement supérieur par une convention créant une unité de formation par apprentissage), organismes de formation en contrat de professionnalisation.

- action 2 : développement de solutions d’hébergement adaptées pour les jeunes engagés dans une formation en alternance.
Les opérations éligibles à un financement au titre de l’action 2 consisteront en:
- la réalisation de solutions d’hébergement (création ou réhabilitation) intégrées à des centres de formation permettant de satisfaire un besoin avéré pour les jeunes en formation en alternance; elles participeront au développement d’un environnement favorable à leur autonomie et à leur insertion professionnelle.
‐ le déploiement d’hébergements diffus, proposant notamment des courts séjours hors location,
‐ la participation à la réalisation d’opérations de logement de jeunes, ouvertes à différentes catégories de bénéficiaires, dans le respect des réglementations propres à chaque population (salariés, apprentis, étudiants…)
.
La Caisse des dépôts et consignations (CDC) est désignée par convention avec l'Etat du 9 septembre 2010 comme opérateur de l’enveloppe de 500 millions destinés à ces actions. Elle assure la gestion de ces ressources ainsi que la conduite opérationnelle et administrative des dossiers dans le cadre du présent appel à projets. Ces actions visent à donner à des projets d’investissement innovants les moyens indispensables leur lancement tout en s’assurant de leur pérennité. Elles se distinguent du financement récurrent des établissements de formation en alternance. Le programme contribuera prioritairement à la mise en place de « pôles de référence », démarche originale combinant les réponses aux deux préoccupations citées et s'appuyant sur les partenariats durables entre organismes de formation initiale et continue et hébergeurs. Une bonne articulation avec es pôles de compétitivité existants est particulièrement souhaitée. Il apportera un appui aux opérations d’investissement exemplaires des établissements de formation en alternance en France, métropolitaine comme en outre‐mer, avec un objectif global d’entraînement et de renforcement des dynamiques engagées par les collectivités territoriales en faveur de ce type de coopérations, en tenant compte de leur degré de maturité et de leur
diversité (secteurs d’activité, territoires couverts…), et en assurant le développement d’une dynamique nationale cohérente. Les partenaires publics et privés mettront ainsi à la disposition de la communauté des structures de formation de haute qualité leur permettant de mettre en place des stratégies ambitieuses sur une longue durée. L’amélioration de l’offre de formation, dans son contenu et dans ses modalités, constitue l’objectif ultime. Elle doit permettre d’accroître le nombre de jeunes travailleurs en alternance et de répondre aux besoins des entreprises dans les territoires concernés. Cet appel à projets ne soutiendra que les initiatives les plus exemplaires et les plus ambitieuses ayant un fort impact de structuration au niveau régional, sélectionnées à l’issue d’un processus décrit ci‐dessous.
Ces actions visent la création ou l’extension d’une cinquantaine de projets et le développement de 10000 places d’hébergement conformément aux recommandations du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales et du Conseil général de l’environnement et du développement durable.
Voir aussi Investir dans la formation professionnelle en alternance.

http://www.caissedesdepots.fr/fileadmin/templates/main/site/img/logo-caisses-des-depots.gif This call for proposals is launched under the management of the action 'to invest in work and training "of the investment program for the future. Its purpose is to improve the provision of training and must help to increase the number of young workers alternating and meet the needs of businesses in the territories concerned.
The call for projects is structured around two actions, each with 250 million euros to be granted within the framework of co-financing with public and private partners:
- Action 1: modernization of the dual training;
- Action 2: Development of hosting solutions tailored for young people engaged in job training. See also Investing in training. More...

8 octobre 2011

Les masters enseignants en alternance fonctionnent plutôt bien

http://www.vousnousils.fr/wp-content/themes/vousnousils_theme/images/logo-vousnousils.pngPropos recueillis par Charles Centofanti. Dans le pro­lon­ge­ment de la "mas­te­ri­sa­tion", la réforme de la for­ma­tion des pro­fes­seurs mise en place en 2010, de nou­veaux mas­ters (bac +5) en alter­nance sont expé­ri­men­tés depuis la ren­trée pour pré­pa­rer les étudiants aux métiers de l'enseignement. Gilles Baillat, pré­sident de la Conférence des direc­teurs d'IUFM, dresse un pre­mier bilan du dispositif.
Comment se déroule l'expérimentation des mas­ters en alter­nance pour les enseignants?

Plutôt bien pour les étudiants qui veulent deve­nir pro­fes­seurs des écoles, soit la très grande majo­rité du public concerné. Le minis­tère tablait sur 8 aca­dé­mies « pilotes » et 16 sont fina­le­ment impli­quées, soit une tren­taine d'universités dont une dizaine for­te­ment inves­tie. Les IUFM sont la che­ville ouvrière de cette expé­ri­men­ta­tion et cela fonc­tionne car les uni­ver­si­tés volon­taires ont trouvé des ser­vices aca­dé­miques moti­vés. Dans mon aca­dé­mie à Reims, nous avons lancé l'appel à can­di­da­tures en juillet et nous avons eu 50 can­di­dats pour 30 places, ce qui nous a per­mis d'opérer une sélec­tion. A Créteil et à Versailles, il y a eu davan­tage de dif­fi­cul­tés pour trou­ver des volontaires. Pour les UFR qui portent les mas­ters d'enseignement en col­lèges et lycées, l'alternance fonc­tionne moins bien. Ce type de for­ma­tion est plus com­pli­qué à mettre en place du fait de la raré­fac­tion des étudiants dans cer­taines disciplines.
Comment réagissent les enseignants?

Les équipes péda­go­giques se sont mobi­li­sées dans les uni­ver­si­tés. La plu­part des ensei­gnants jugent inté­res­sante l'initiative du « par­cours alterné », per­çue comme une bonne oppor­tu­nité d'acquérir une pre­mière expé­rience à la tenue de classe. Cependant, beau­coup d'enseignants en IUFM constatent que la rému­né­ra­tion des étudiants est très faible. Théoriquement, pour une jour­née par semaine en res­pon­sa­bi­lité d'une classe d'octobre à juin, les étudiants peuvent tou­cher jusqu'à 6000 euros. Dans les faits, ils gagnent 4000 euros.
En quoi le dis­po­si­tif se dis­tingue de l'année de stage pro­po­sée aupa­ra­vant par les IUFM?

Il s'en dis­tingue assez peu, au moins pour le 1er degré. Il y a encore deux ans, les sta­giaires en IUFM étaient en forma­tion toute la semaine et ils réa­li­saient un stage filé d'une jour­née par semaine. Ils avaient en plus trois semaines de stages grou­pés, contre deux semaines aujourd'hui. La grande dif­fé­rence c'est qu'ils étaient payés 16400 euros net, ce qui a généré d'énormes écono­mies. Les étudiants qui ont can­di­daté aux mas­ters en alter­nance sont sur­tout les étudiants bour­siers. La réforme a mis en dif­fi­culté une pro­por­tion signi­fi­ca­tive d'étudiants même si, ceux qui ont accès au dis­po­si­tif, en sont contents.
Qui sont les étudiants concer­nés par l'alternance et com­ment sont-ils sélectionnés?

Il s'agit à 80% d'étudiants ins­crits en mas­ter ensei­gne­ment, éduca­tion et for­ma­tion qui veulent deve­nir pro­fes­seurs des écoles. Certains, moins nom­breux, se des­tinent au métier de conseiller prin­ci­pal d'éducation. Ils sont sélectionnés sur des cri­tères aca­dé­miques, puis sur cri­tères sociaux. Comme ils doivent suivre un mas­ter avec en plus une année très lourde à gérer avec des cours à pré­pa­rer, il faut que ce soient de très bons étudiants, avec les épaules solides. Ensuite, à niveau égal, nous pri­vi­lé­gions les boursiers.
Cette offre de for­ma­tion doit-elle être géné­ra­li­sée à toutes les universités?

L'expérimentation a com­mencé en juin/juillet avec juste les encou­ra­ge­ments du minis­tère... Mais les par­cours de forma­tion alter­nés sont appe­lés à se géné­ra­li­ser. La cir­cu­laire minis­té­rielle (du 22 sep­tembre 2011) annonce leur exten­sion, nor­ma­le­ment, à toutes les uni­ver­si­tés dans les années à venir.
Comment sont sélec­tion­nés les ensei­gnants qui encadrent les "appren­tis" profs?

Les étudiants en stage béné­fi­cient d'un double enca­dre­ment. Le direc­teur de l'école qui les accueille est censé les aider. Et des ensei­gnants expé­ri­men­tés rendent visite aux sta­giaires pour les aider avant la classe. Ces « tuteurs » élaborent ensuite un rap­port de stage qui compte dans l'évaluation.
Les établis­se­ments en zone "dif­fi­cile" sont-ils rete­nus pour accueillir des étudiants en alter­nance, pour mieux les pré­pa­rer à ce qui les attend
?
Ils sont évités. Les ser­vices aca­dé­miques ont joué le jeu. Le choc serait trop impor­tant. Ceci dit, les sta­giaires n'ont pas la même classe en res­pon­sa­bi­lité toute l'année. Si au début cela paraît impen­sable, il n'est pas exclu qu'ils se confrontent à des classes plus dif­fi­ciles en fin d'année.
Faut-il craindre une for­ma­tion à deux vitesses, avec d'un côté les étudiants qui auront béné­fi­cié de l'alternance et les autres?

Oui, clai­re­ment. Car ce n'est pas du tout la même for­ma­tion! Ceux qui auront béné­fi­cié de l'alternance seront mieux « armés ». Mais c'est com­pli­qué et coû­teux à géné­ra­li­ser. 750 étudiants sont concer­nés en France par le par­cours en alter­nance. Il fau­drait mul­ti­plier ce nombre par 60 pour en faire pro­fi­ter tout le monde. Dans le contexte bud­gé­taire actuel, cela paraît inenvisageable.
http://www.vousnousils.fr/wp-content/themes/vousnousils_theme/images/logo-vousnousils.png Intervjuu Charles Centofanti. Kooskõlas "mastering" reform õpetajakoolituse loomisest 2010, uus kapten (bac +5) on vaheldumisi kogenud alates septembrist valmistada üliõpilasi ette karjääri õpetamine. Baillat Gilles president direktorite konverents IUFM tehakse kokkuvõtteid seade. Velle...
7 octobre 2011

Lancement du Pacte Alternance par Xavier Bertrand et Henri Lachmann

http://www.pactepme.org/images/logo_header.pngUne convention a été signée le 4 octobre dans la Salle des Accords, rue de Grenelle, entre Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, et Henri Lachmann, Président fondateur et Vice-Président du Pacte PME. L'objectif est de faciliter l'accès à l'alternance des PME fournisseurs ou partenaires de grands groupes. Ceux d'entre eux qui choisiront de signer ce Pacte Alternance aideront les PME à accueillir des apprentis et alternants et mettront des alternants formés à leur disposition. Les premiers groupes engagés sont ls suivants: Lafarge, Vivendi, Thales, STMicroelectronics, Airbus, France Telecom - Orange, Schneider Electric. Ce programme sera piloté par le groupe de travail Compétences du Pacte PME. Texte du Pacte Alternance. Communiqué de presse.
Objectifs du Pacte Alternance

Renforcer les synergies entre grands groupes et PME fournisseurs ou partenaires. Augmenter le nombre d’apprentis et d’alternants en PME. Faciliter le recrutement par les PME de main d’oeuvre formée; Augmenter le taux de recrutement des apprentis et alternants à l’issue de leur formation, notamment au sein des PME qui en formulent le besoin.
Engagements du signataire

1. Aider les PME à accueillir des apprentis et des alternants
- Associer les PME aux forums Apprentissage/Alternance
- Accompagner la préparation des tuteurs des PME à cette mission, voire les associer à des séminaires de formation de tuteur/maître d’apprentissage organisés au sein des grands groupes
- Ne pas recruter des apprentis et alternants formés par une PME sans l’accord de la PME concernée
2. Mettre des alternants formés à disposition des PME
- Proposer aux PME les apprentis et alternants formés
- Informer les apprentis ou les alternants de l’existence de Pacte Alternance et de la plateforme d’échange dès leur arrivée au sein du groupe
- Ne pas imposer un recrutement à un fournisseur
Engagement demandé aux PME concernées

- Fournir un cadre structuré aux alternants recrutés (plan de carrière, responsable désigné,..)
- Se garder de toute discrimination et de tout manquement à l’éthique
Soutien
Le signataire disposera du soutien de l’association Pacte PME qui:
- mobilisera l’ensemble des PME de ses réseaux, directement ou avec le support de ses 19 organisations professionnelles et 16 pôles de compétitivité membres
- mettra en place une plateforme d’échanges en ligne entre fournisseurs et apprentis/alternants candidats ou déjà formés
- apportera un soutien aux groupes pour les campagnes d’information de leurs fournisseurs et partenaires
- structurera un suivi annuel des retombées et une communication sur des success stories.
http://www.pactepme.org/images/logo_header.png An agreement was signed on October 4 in Room Agreements, rue de Grenelle, between Xavier Bertrand, Minister of Labour, Employment and Health and Henri Lachmann, Chairman and founder and Vice Chairman of the SME Pact. The objective is to facilitate access to the alternation of small suppliers or partners of large groups. More...
30 septembre 2011

Nouvelles mesures pour développer l'alternance

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Le développement des contrats d'apprentissage et de professionalisation est un objectif partagé par les pouvoirs publics et les partenaires sociaux. Pour favoriser l'accueil et la formation de jeunes et de demandeurs d'emploi dans ce cadre, plusieurs modifications législatives et règlementaires sont intervenues cette année, notamment la loi Cherpion de juillet dernier.
Pour avoir une vue synthétique de ces changements, en complément de nos fiches techniques juridiques sur ces contrats, nous publions un document qui sera mis à jour et complété au fur et à mesure de la parution des textes d'application. Télécharger le document: Développement de l'alternance.
Pour les entreprises, embaucher une personne en contrat d’alternance c’est participer à la formation de son futur salarié, lui apprendre un métier et l’intégrer à la vie et la culture de l’entreprise.
La formation en alternance, c’est la sécurité de recruter une personne adaptée aux besoins de son entreprise.
Pour les jeunes, les formations en alternance permettent à la fois d'acquérir des compétences théoriques en centre de formation d'apprentis (CFA) ou dans un organisme de formation, et des compétences pratiques en entreprise.
La loi Cherpion du 28 juillet 2011 comporte de nombreuses dispositions visant à favoriser le développement de l’apprentissage et du contrat de professionnalisation. Elle traduit la volonté de l’Etat de faire de l'alternance une arme de lutte contre le chômage des jeunes.
Ce document, qui sera actualisé en fonction de l’actualité réglementaire, fait le point sur l’ensemble mesures visant à développer les contrats en alternance.
MESURES CONCERNANT LES DEUX CONTRATS - COMPENSATION DES CHARGES PATRONALES POUR L'EMBAUCHE D'UN JEUNE SUPPLEMENTAIRE

Jusqu'au 31 décembre 2011, les entreprises de moins de 250 salariés, peuvent bénéficier, pendant un an, d'une compensation des charges patronales pour l'embauche d'un jeune supplémentaire en alternance.
Bonus Malus Alternance

La loi de finances rectificative pour 2011 instaure un bonus-malus pour la contribution supplémentaire à la taxe d'apprentissage (CSA) due par les entreprises de 250 salariés et plus, en fonction de leurs efforts de recrutement de salariés en alternance. A partir de 2012, la contribution sera due si l'entreprise n'atteint pas un quota d'alternants de 4% de l'effectif annuel moyen, au lieu de 3%. Son taux sera modulé selon le pourcentage d’alternants employés pour s’établir à:
. 0,2% des salaires pour un quota d’alternants inférieur à 1% (0,3% des salaires pour les entreprises de 2000 salariés et plus),
. 0,1% des salaires pour un quota de 1% à moins de 3%,
. 0,05% des salaires pour un quota de 3% à moins de 4%.
Certaines entreprises dont le quota sera supérieur ou égal à 3% seront exonérées de CSA en justifiant notamment d'une progression du nombre de leurs alternants. Un décret devrait prévoir le versement d’un bonus aux entreprises dont le quota d’alternant est égal ou supérieur à 4%.
NOUVEAUTES INTRODUITES PAR LA LOI CHERPION
(sous réserve de la publication de textes d’application)
Ouverture des contrats en alternance aux activités saisonnières
Deux employeurs peuvent désormais conclure conjointement un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation en CDD pour l'exercice d'activités saisonnières. Une convention tripartite entre les deux employeurs et le bénéficiaire doit être annexée au contrat.
Renouvellement du contrat chez un même employeur
Un contrat de professionnalisation en CDD est renouvelable une fois dans les cas suivants: échec à l'examen, maternité, maladie, accident du travail ou défaillance de l'organisme de formation. Il est désormais possible de le renouveler une fois, avec le même employeur, pour préparer une qualification supérieure ou complémentaire.
Une POE avant un contrat de professionnalisation
Une Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) peut être réalisée avant une embauche en de pro en CDD d'au moins 12 mois.
Poursuite de la formation après la rupture du contrat
En cas de rupture d'un contrat d'au moins 12 mois, le bénéficiaire pourrait continuer à bénéficier, pendant 3 mois au plus, des actions d'évaluation et d'accompagnement et des enseignements nécessaires pour achever sa formation. La rupture ne doit pas être à l'initiative du salarié. Les partenaires sociaux pourront prévoir par accord les modalités de continuation et de financement de ces actions.
Conclusion du contrat par un particulier employeur
À titre expérimental, un particulier employeur va pouvoir conclure un contrat de professionnalisation, sous réserve d’un accompagnement adapté du particulier aux spécificités de son statut. Un accord de branche étendu devra déterminer cet accompagnement adapté, les conditions de financement et l’OPCA chargé de financer.

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Väljaõppe arendamine ja professionaalsemaks on ühine eesmärk valitsuste ja sotsiaalpartnerite vahel. Edendada vastuvõtu ja koolituse noortele ja tööotsijatele sellega seoses mitmed õiguslikud ja regulatiivsed muudatused toimunud sel aastal, sealhulgas õiguse Cherpion juulis.
Ülevaate saamiseks neid muudatusi, lisaks meie juriidiline teabelehed nende lepingute avaldame dokument ajakohastada ja täiendada ja millal avaldamist rakendusmäärustes. Download paber: Development of vaheldumine. Velle...

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