Par Anaïs Grockowiak. Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, n'a jamais fait autant parler d'elle que ces derniers jours. En cause: sa volonté d'introduire des cours en anglais à l'université, afin d'accueillir plus d'étudiants internationaux. Mais ce n'est pas la seule mesure que propose la ministre dans son projet de loi, présenté aujourd'hui à l'Assemblée. Retour sur les 10 changements que pourrait apporter la loi Fioraso.
1 - Des cours dispensés en anglais La mesure la plus connue - et la plus polémique -, c'est certainement la volonté de la ministre de l'Enseignement supérieur d'intégrer des cours dispensés en anglais à l'université. L'objectif clairement affiché est d'attirer le plus d'étudiants étrangers, même ceux qui ne parlent pas français.
Nombreux sont les détracteurs montés au créneau pour dénoncer une "marginalisation" de la langue française, si une telle mesure était appliquée. La ministre a souhaité rassurer tout le monde, en précisant que des cours de français seraient obligatoires pour les étudiants étrangers qui suivraient ces cours en anglais… avec un effet disons nuancé!
2 - Moins de formations disponibles L'un des nombreux constats du gouvernement est qu'il existe trop de filières, et les étudiants sont de ce fait perdus. L'ambition annoncée est ainsi de réduire le nombre de formations, de passer de 7 700 masters à 200, et de 1 300 licences à une centaine…
Suite de l'article...
Anaïs Grockowiak. Fioraso Geneviève, the Minister of Higher Education and Research, has never done much about her these days. The reason: its intention to introduce courses in English at the University, to welcome more international students. More...