http://static.mediapart.fr/files/imagecache/150_pixels/pave_mediapart_0.jpgPar Marie-Anne Kraft. La réforme de l'enseignement supérieur proposée par le gouvernement va certainement dans le bon sens mais sans traiter vraiment les problèmes à la base de l'adéquation des choix d'orientation, de réponse aux besoins de la société et des entreprises, et les problèmes de moyens. De même que le débat et les critiques à l'occasion de sa discussion en Commission de l'Assemblée nationale, ne traitent pas à mon avis de l'essentiel.
Les objectifs premiers du gouvernement (voir le dossier de presse précisant les 20 mesures phares) sont "d'améliorer la réussite étudiante et relancer l'ascenseur social". C'est bien mais il aurait fallu à mon avis ajouter "motiver les jeunes en amont et mieux anticiper leurs aspirations et leurs potentiels pour les choix d'orientation, mieux imbriquer l'enseignement supérieur dans la vie économique et sociale, dans la vie active".
Le débat se polarise autour de l'introduction de cours en anglais, de la simplification de la cartographie des formations, les quotas pour les BTS et les IUT au bénéfice des bacheliers professionnels et technologiques, ou encore du regroupement en pôle spécialisés (concentration risquant de régionaliser les diplômes), ainsi que de la précarité des universités et des enseignants non traitée par la loi. Suite de l'article...
http://static.mediapart.fr/files/imagecache/150_pixels/pave_mediapart_0.jpg De réir Marie-Anne kraft. Athchóiriú an ardoideachais atá molta ag an rialtas a bheidh cinnte nach bhfuil sa treo ceart, ach i ndáiríre aghaidh a thabhairt ar na fadhbanna ag an fhréamh an leorgacht na roghanna beartais, ag freagairt do riachtanais na sochaí agus gnólachtaí, agus saincheisteanna acmhainne. Níos mó...