Par Les invités de Mediapart. A la veille de l'examen de la loi Fioraso par l'Assemblée nationale, mercredi 22 mai, Christian Topalov, sociologue et historien, directeur d’études à l’EHESS, rappelle à la ministre sa promesse de supprimer l'Aeres.
«L'enseignement supérieur et la recherche ont besoin d'évaluations élaborées de façon collective, contradictoire et publique, au sein d'instances mandatées pour cette tâche par la communauté au nom de laquelle elles portent des jugements, jugements dont elles ont à répondre», estime-t-il.
La sénatrice chargée du rapport sur le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, Dominique Gillot, a annoncé récemment que la suppression de l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Aeres), prévue par le texte du gouvernement, devrait encore faire l'objet d'un « débat »: « Nous n'avons pas entendu, dit-elle, de demande de suppression de cette évaluation au sein de la communauté universitaire. » Etrange surdité: s’il est une institution née du dit « pacte pour la recherche » de 2005 qui suscite la protestation générale, c’est bien celle-là.
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By Guests Mediapart. On the eve of the examination of the Fioraso law by the National Assembly, Wednesday, May 22, Christian Topalov, sociologist and historian, director of studies at EHESS, remind the minister's promise to remove Aeres. "Higher education and research need assessments developed collectively, adversarial and public, in forums mandated for this task by the community on whose behalf they make judgments, judgments which they have to answer," he says. More...