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Formation Continue du Supérieur
25 mai 2011

L’Université et les formateurs…

Par Paul SANTELMANN, Responsable de la Prospective à l’AFPA. Les 12 et 13 mai à Avignon se tenait un colloque sur « l’Université et les métiers de la formation : quels enjeux, quelles spécificités ? » organisé par un réseau universitaire, le RUMEF et introduite par Guy JOBERT du CNAM. Au-delà des nombreuses communications (en ligne sur le site suivant :  http://fc-avignon.dyndns.org/) cette initiative a confirmé l’extraordinaire dispersion des travaux supposés favoriser la compréhension de l’activité des formateurs d’adultes. Les éclairages des uns et des autres ont permis d’esquisser les contours de ce groupe social qui présente de nombreuses porosités avec des groupes professionnels constitués comme les travailleurs sociaux ou les enseignants.

Mais on attend toujours la confirmation de l’existence d’un corps de métier, d’une profession voire d’un secteur d’activité homogène assumant cette étrange fonction sociale et économique qu’est la formation durant la vie active. Une fonction qui se déjoue des normes et des critères qui définissent les ordres professionnels et académiques, une activité qui transcende les statuts, les fonctions et les qualifications… La formation des adultes est assurée aujourd’hui par un éventail d’intervenants qui va du cadre expert qui assure des formations occasionnelles au formateur à temps partiel ou en CDD en passant par les formateurs permanents de l’AFPA.
Le surdéveloppement de diplômes universitaires visant les métiers de la formation n’a pas, à l’évidence, entravé le processus de dévaluation des « soutiers » de la formation des moins qualifiés de la société. Quant aux intervenants experts dédiés aux catégories socioprofessionnelles supérieures, ils sont pour la plupart bardés des diplômes supérieurs utiles à l’exercice de leur profession et n’ont guère besoin d’un supplément d’âme relevant des sciences de l’éducation pour assurer leurs interventions en matière de formation. L’Université est ainsi dans un paradoxe qui consiste à développer une offre pléthorique de diplômes supérieurs généralistes (s’encastrant dans la spirale du LMD) en direction de formateurs qui ne semblent guère en tirer profit sur le plan de leur reconnaissance sociale, professionnelle et salariale… Quant aux autres métiers de la formation (managers, ingénieurs de formation, marketeurs et commerciaux) ils relèvent d’abord de champs disciplinaires qui relèvent des domaines de la gestion, du commerce ou du management…
Les débats d’Avignon ont plutôt positionné les apports de l’Université dans le champ de l’instrumentation des pratiques des formateurs que de la diplômation académique ! De même la tendance à minorer le champ des contenus et des objectifs poursuivis par les formateurs d’adultes au profit du rapport aux apprenants était révélatrice d’une unilatéralité sociologique ou « pédagogiste » des approches, rétive aux contextes techniques et professionnels qui s’imposent aux formateurs d’adultes.
Les formateurs qui interviennent dans le champ des savoirs professionnels et des technologies des métiers de niveau V, IV et III) ont d’abord besoin d’espaces de réflexivité sur le rapport à la sphère productive, d’appropriation de méthodes psycho-pédagogiques et didactiques en lien avec les transformations du travail, d’acculturation dans le champ du numérique et des réseaux sociaux. Or l’offre de formation dans ces champs est fort peu assurée par les Universités et relève plutôt de structures ne disposant pas toujours de compétences dans le champ de l’expérimentation et de la recherche appliquée. Cette situation a été pointée dans les débats et soulève l’importance des communautés collaboratives d’échanges et de pratiques pour les formateurs… Mais cette approche pragmatique ne remet-elle pas en cause une approche strictement académique des Universités ? Par ailleurs ne nécessite-t-elle pas des modalités de coopération et de co-production avec les organismes de formation eux-mêmes ?
Paul Santelmann, Kap ta 'Tbassir fil AFPA. Sat-12 u ta' Mejju 13 ta 'Avignon miżmuma simposju dwar "Università u snajja' taħriġ: liema sfidi, liema karatteristiċi speċifiċi? » organizzata mill netwerk università, il-RUMEF u introdotti minn Guy JOBERT, CNAM. Lil hinn mill-komunikazzjonijiet ħafna (online fis-sit li ġej: http://fc-avignon.dyndns.org/) inizjattiva ikkonferma l-dispersjoni straordinarja tal-ħidma għandhom jippromwovu għarfien ta 'l-attivitajiet ta' edukaturi adulti . Id-dawl ta 'xulxin għenu biex tfassal l-kontorni ta' dan il-grupp soċjali li għandha ħafna pori ma 'gruppi professjonali kostitwiti bħala ħaddiema soċjali jew l-għalliema. More...
24 mai 2011

L'ANFH publie 2 guides GPMC et apprentissage

Convention ANFH

L'ANFH publie 2 guides: le guide GPMC et le guide apprentissage. Le « Guide pratique de l’apprentissage dans la fonction publique hospitalière » dont l’objectif est de devenir un outil de référence pour les différents acteurs (conseils régionaux, ARS,…), de promouvoir l’apprentissage dans la FPH comme outil de la GPMC, d’informer les décideurs RH hospitaliers et de les accompagner dans la mise en place du dispositif. Il fournit les informations nécessaires pour préparer et gérer un contrat d’apprentissage : réglementation, financement, gestion, conseils pratiques.
Le Guide « la Gestion prévisionnelle des métiers et des compétences : comprendre et agir» qui sensibilise les établissements à l’intérêt d’une démarche GPMC et les accompagne dans sa mise en place. Il comprend des éléments pratiques et théoriques : contexte, enjeux et opportunités de la GPMC, méthodologie de mise en oeuvre, présentation de l’offre GPMC de l’ANFH.
L’ANFH propose ce guide de l’apprentissage dans la fonction publique hospitalière, qui a pour vocation de fournir un accompagnement méthodologique aux établissements publics de santé.
L’objectif est de donner un outil pratique aux directeurs d’établissements, aux directeurs des ressources humaines, aux directeurs de soins, ainsi qu’à tout agent concerné par la mise en place du dispositif (cadres, représentants syndicaux…).
Ce guide synthétise les pratiques d’élaboration d’un plan d’action sur l’apprentissage dans l’établissement et vous apporte les informations nécessaires pour initier et gérer un contrat d’apprentissage. Il intègre également des fiches pratiques qui vous guideront par exemple dans le choix et l’accompagnement du maître d’apprentissage, dans le suivi du parcours de formation de l’apprenti, ou bien pour l’embauche d’un jeune handicapé en apprentissage.
Avec ce guide, l’ANFH souhaite vous donner les outils, pour préparer et développer l’apprentissage, avec vos équipes, dans votre établissement. Réglementation, financement, gestion, conseils pratiques. Télécharger le guide comprendre. Télécharger le guide agir.

Convention ANFH

Il ANFH tippubblika żewġ gwidi: gwida u GPMC gwida tagħlim. A Il-"Gwida Prattika għall-Tagħlim fl-Isptar Pubbliku," l-għan tagħhom huwa li ssir għodda ta 'referenza għall-atturi differenti (kunsilli reġjonali, ARS, ...) li tippromwovi tagħlim fil-FPH bħala l-għodda GPMC biex jinfurmaw dawk li jfasslu l-politika u sptarijiet HR sabiex jassistihom fit-twaqqif tal-mezz. Huwa jipprovdi l-informazzjoni meħtieġa biex tipprepara u tmexxi kuntratt ta 'apprendistat: regolament, finanzjament, ġestjoni, pariri prattiċi. More...
24 mai 2011

Une société de classement

Logo - retour accueilDerrière une façade égalitaire, la société française demeure profondément marquée par des hiérarchies sociales, à commencer par celles fondées sur le diplôme. Par Louis Maurin. Article extrait du hors-série "La société française", d’Alternatives Economiques.
Dans une société où 90 % des actifs sont salariés et où une grande partie des 10 % restants sont de petits indépendants, l’opposition entre les bourgeois (possédant les moyens de production) et les prolétaires n’apparaît plus comme l’outil le plus pertinent pour comprendre les hiérarchies sociales. Les classes sociales ont-elles pour autant disparu ? On a souvent confondu la transformation de la structure sociale et la disparition des hiérarchies, qui restent pourtant bien vivantes.
Contrairement à une idée répandue, l’ascenseur social ne s’est pas arrêté. Le dynamisme du secteur tertiaire a favorisé une réelle promotion sociale: en 2003, un tiers des cadres avaient un père ouvrier ou employé, selon l’Insee. Au total, les deux tiers des 40-59 ans n’appartenaient pas au même groupe social que leur père.
Une partie non négligeable de cette mobilité résulte des transformations de l’emploi. De 1982 à 2008, la part des cadres supérieurs dans la population active occupée a en effet été multipliée par deux (de 8% à 16%), ce qui a mécaniquement tiré la structure sociale vers le haut. Si l’on retire cet effet de structure pour calculer la " fluidité " sociale - l’égalité des chances entre personnes d’origines sociales différentes -, la mobilité nette a diminué de 43% à 40% entre 1993 et 2003. Et tout laisse à penser que la situation s’est aggravée pour les jeunes générations. Le chômage persiste à un niveau particulièrement élevé et la lutte des places s’intensifie, ce qui bénéficie aux plus favorisés.
Le monde du travail croit aux diplômes
En outre, l’univers professionnel - public comme privé - accorde en France une croyance particulièrement forte dans la valeur des diplômes, qui marque le salarié tout au long de sa carrière. L’organisation des entreprises demeure très hiérarchique, notamment du fait de l’existence d’un statut particulièrement privilégié pour les cadres, dont il n’existe pas d’équivalent dans d’autres pays. Celui-ci limite les promotions sociales et fige encore plus les hiérarchies. Ce phénomène est accentué par un grand retard dans le domaine de la formation continue : 6,7% des 25-54 ans en emploi ont participé à une formation en France en 2009, contre 11% en moyenne en Europe, selon Eurostat.
Il ne faut cependant pas noircir le tableau. La coupure entre les sexes est aussi moins profonde en France et l’accès à certains services fondamentaux comme l’éducation ou la santé assuré de façon moins inégalitaire que dans beaucoup d’autres pays. Si les inégalités y sont si souvent un sujet de débats, c’est aussi parce que chacun a la possibilité de se comparer aux autres. Au fond, plus que le niveau des hiérarchies, c’est l’écart entre la promesse d’égalité affichée par les institutions et la situation vécue qui heurte ceux qui en sont le plus victimes, en particulier les jeunes des quartiers défavorisés qui cumulent les handicaps. Exemple parmi d’autres de cette hypocrisie française : l’ampleur des moyens déployés pour mettre en avant la lutte contre les discriminations selon l’origine, alors que notre pays continue d’interdire des millions d’emplois de la fonction publique aux étrangers. C’est moins un pseudo "trait culturel" français que la réalité d’un formalisme mal assumé et d’une concentration des pouvoirs parmi les mêmes groupes sociaux qui semblent finalement expliquer l’ampleur du sentiment d’injustice en France. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités et auteur de "Déchiffrer la société française", éd. La découverte, 2009. Cet article est extrait du hors-série "La société française", Alternatives économiques, n°89, troisième trimestre 2011.

Logo - homeBehind a facade of equality, the French society remains deeply marked by social hierarchies, beginning with those based on the diploma.
The working world believes in degrees
In addition, the professional world - public and private - in France provides a particularly strong belief in the value of diplomas, which marks the employee throughout his career. The organization remains very hierarchical companies, particularly because of the existence of a particularly privileged status for executives, of which there is no equivalent in other countries. This limits the social promotions and freezes more hierarchies. This phenomenon is exacerbated by the large delay in the field of continuing education: 6.7% aged 25-54 in employment participated in training in France in 2009, against 11% on average in Europe, according to Eurostat.
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23 mai 2011

La réforme de la formation des maîtres

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/bandeau03.jpgLuc Chatel et Valérie Pécresse ont fait un point sur la réforme de la formation des maîtres.
La ministre a annoncé qu’elle souhaitait élaborer des référentiels de formation prenant en compte les compétences et connaissances attendues dans les différents métiers de l’enseignement et de l’éducation.
Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, et Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, se sont rendus à l’Université de Cergy-Pontoise afin de faire un point sur la réforme de la formation des maîtres.
A l’occasion d’une table-ronde avec les responsables des formations des universités de Cergy-Pontoise et de Versailles -Saint Quentin, avec les référents de l’académie de Versailles et un groupe d’étudiants en masters, les ministres ont souligné que, comme dans toute conduite du changement, cette réforme devait s’installer et s’ajuster dans le temps. La professionnalisation des masters conduisant aux métiers de l’enseignement est au cœur de l’action des ministres qui ont rappelé l’importance du double cursus, l’exigence académique et les compétences nécessaires à l’exercice du métier.
Luc Chatel a salué le travail mené conjointement par l’université de Cergy-Pontoise, l’université de Versailles Saint Quentin et le rectorat de l’académie de Versailles pour élaborer un dispositif de masters en alternance qui réponde à la demande qu’il avait formulée de plus grande professionnalisation du contenu de la formation, en augmentant notamment les périodes de stages dans les écoles et les établissements scolaires.
Valérie Pécresse, quant à elle, a annoncé qu’elle souhaitait élaborer des référentiels de formation prenant en compte les compétences et connaissances attendues dans les différents métiers de l’enseignement et de l’éducation. Elle a indiqué que ces référentiels seraient définis en concertation avec le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative.
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/bandeau03.jpg Luc Chatel and Valérie Pécresse made ​​a point on the reform of teacher training.
The minister announced that she wanted to develop training standards taking into account the skills and knowledge expected in the various fields of teaching and education
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23 mai 2011

Un nouvel institut de recherche technologique

L’Université de Franche-Comté, l'Utbm, l’Ensmm et le Cnrs, en partenariat avec les universités de Lorraine et de Champagne-Ardenne, ont remporté l’appel à projet "Instituts de recherche technologique" du Grand emprunt.

L’objectif est de constituer un institut de recherche technologique d’excellence dans le domaine des matériaux en général, dans celui de la métallurgie et de ses procédés en particulier. Le campus franc-comtois accueillera la thématique "traitements de surface". La mise en forme des matériaux, l’usinage, le découpage et l’emboutissage seront également traités en Franche-Comté. En savoir plus.
A University of Franche-Comte, UTBM, ENSMM és CNRS, partnerségben az egyetemek Lotaringia és Champagne-Ardenne, megnyerte a projekt ajánlat "technológiai intézetek" Grand hitelfelvétel. A cél az, hogy létrejöjjön egy kutatóintézet a technológia terén az anyagok általában, hogy a fém és a folyamatok különösen.Franche-Comte campus ad otthont, amelynek témája "felületi kezelés". Még több...
23 mai 2011

Emploi et chômage des jeunes : un regard comparatif et rétrospectif

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/jpg/224.jpgLa crise de 2008-2009 a confirmé la sensibilité particulière de l’emploi des jeunes aux retournements de conjoncture : leur taux de chômage a augmenté de 6 points dans les pays de l’OCDE (2,5 fois plus que l’ensemble des actifs), effaçant l’amélioration des dix années précédentes.
Cette dégradation, observée en France, a été encore plus prononcée chez certains de nos voisins européens. Ce constat masque toutefois une transition école-emploi très différenciée selon les pays (durée des études, cumul emploi-études, etc).  Si le nombre de jeunes actifs (15-29 ans) s’est réduit en France de 2,1 millions en trente ans, la démographie n’y a contribué que pour moitié (– 1,2 million). La différence s’explique par un puissant mouvement de poursuite d’études qui s’est opéré jusqu’au milieu des années 1990. Pourtant, l’élévation rapide du niveau de diplôme n’a guère relâché les tensions à l’entrée dans la vie active des jeunes dont les difficultés demeurent (chômage, statut d’emploi, salaire).
Extraits sur la Formation

Les mesures prises par les pouvoirs publics ont varié, mais s’ordonnent en quelques catégories relativement stables (formations courtes, alternance, réduction du coût du travail dans le secteur marchand, contrats aidés du secteur non marchand) qui font l’objet des propositions qui suivent.
Avec un ratio de seulement 1,5, l’Allemagne est le pays qui a le taux de chômage des jeunes le plus faible du fait de l’usage très répandu des formations en alternance.
On pouvait attendre de l’élévation du niveau de formation des jeunes générations – c’était l’objectif – qu’elle améliore leur insertion professionnelle, fût-ce relativement à celle des adultes. Ce n’est pas évident au premier abord : la part des jeunes parmi les chômeurs diminue de 56% à 40% entre 1984 et 1994, années où les progrès de la scolarité sont les plus rapides ; le mouvement de baisse ralentit ensuite puis s’inverse après 2000. Un examen plus attentif suggère pourtant qu’à tout le moins l’élévation des niveaux de formation a freiné l’augmentation du chômage des jeunes, en repoussant l’entrée dans la vie active mais aussi en renforçant l’avantage des mieux formés dans l’accès aux emplois, même si c’est au prix de conditions d’emploi (salaires, qualification, type de contrat) parfois moins favorables. L’effet propre de l’élévation des niveaux de diplôme peut être estimé à une baisse de 5 points du taux de chômage des 15-24 ans sur la période 1982-2009, même si le calcul est simplificateur car il ignore les interactions entre structure de la population active par diplôme et structure des emplois par âge, métier et qualification.
les contrats de formation en alternance

Deux réformes ont donné à l’alternance en contrat de travail un nouveau souffle dans les années 1980. L’apprentissage a été rénové et élargi à l’ensemble des diplômes – y compris dans le supérieur où il a connu l’essentiel de son développement récent – et confié aux régions. En 1983, les partenaires sociaux ont introduit dans le système paritaire de formation continue plusieurs contrats d’alternance réunis, en 2003, en un seul “contrat de professionnalisation”. De fortes incitations (exonérations de cotisations, crédits d’impôts, primes aux employeurs, contrats d’objectifs avec les branches) ont encouragé le développement de ces deux filières, plus efficaces à court terme pour l’accès à l’emploi que la voie scolaire (plus de 70% de jeunes en emploi sept mois après la fin du contrat). Près de 600 000 jeunes étaient fin 2010 en contrat de professionnalisation (173 000) ou d’apprentissage (414 000). L’objectif de 800 000 alternants en 2015 pourrait se heurter au manque de capacités d’accueil à la fois dans les entreprises et dans les centres de formation. C’est pourquoi les nouvelles incitations financières annoncées (notamment le “bonus-malus” autour d’un quota d’alternants relevé à 4%) doivent s’accompagner d’une amélioration des conditions d’accompagnement et d’emploi des jeunes (tutorat, conditions de travail, articulation travail-formation, transport, restauration, logement). Une enveloppe de 500 millions d’euros est prévue dans le cadre des “investissements d’avenir” pour l’équipement des centres de formation d’apprentis (CFA) et le logement des apprentis, qui vont en outre accéder à certains des avantages dont bénéficient les étudiants.
La loi du 24 novembre 2009 a marqué un progrès en substituant au plan régional de développement des formations (PRDF), de portée indicative, un contrat de plan (CPRDF) cosigné par le président du Conseil régional, le préfet de région et l’autorité académique, mais qui ne couvre que le champ de la formation professionnelle et non celui de l’emploi (accompagnement, contrats aidés).
Pour consulter et télécharger la note d’analyse 224 : cliquer.
Les autres notes se rapportant à ce sujet: - "Compétences transversales" et "compétences transférables" : des compétences qui facilitent les mobilités professionnelles, - Les difficultés d’insertion professionnelle des docteurs , - L’avenir de la formation professionnelle des jeunes.

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/jpg/224.jpg Il-kriżi ta '2008-2009 ikkonferma l-sensittività partikolari ta' impjieg taż-żgħażagħ bit-tnaqqis ekonomiku: ir-rata tal-qgħad telgħet b '6 punti fil-pajjiżi tal-OECD (2.5 darbiet aktar mill-assi totali ), tħassir it-titjib ta 'l-għaxar snin preċedenti. Biex tara u tniżżel in-nota analitiċi 224: ikklikkja.
L-Att ta 'Nov 24, 2009 kien pass fid post il-pjan ta' żvilupp reġjonali ta 'taħriġ (FDSR) firxa indikattiva, pjan kuntratt (CPRDF) ko-iffirmata mill-President tal-Kunsill Reġjonali, il-prefett reġjonali u l-awtorità akkademika, imma li biss ikopri l-qasam tat-taħriġ vokazzjonali u mhux l-impjieg (appoġġ, kuntratti ssussidjat).
Noti oħra li jappartjenu għal dan is-suġġett: - "-kurrikulari kompetenzi Salib" u "l-ħiliet trasferibbli": ħiliet li jiffaċilitaw il-mobilità professjonali - impjegabbiltà Diffikultajiet ta 'tobba - Il-futur ta 'taħriġ vokazzjonali għaż-żgħażagħ. More...

23 mai 2011

La VAE vue par POLE EMPLOI

La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet de faire reconnaître son expérience afin d’obtenir un diplôme ou une certification.

La VAE concerne toute personne engagée dans la vie active qui justifie d’au moins trois années d’activité (salariée, non salariée ou bénévole) en rapport direct avec la certification visée.
Pôle emploi délivre une aide spécifique à la réalisation de votre VAE.

Qui peut bénéficier de l’aide de Pôle emploi ?
Tout demandeur d'emploi inscrit auprès de Pôle Emploi justifiant de trois années d’expérience professionnelle ou de bénévolat en lien avec la certification visée.
A quoi correspond cette aide ?

L’aide de Pôle emploi à la VAE est destinée à couvrir les dépenses relatives
* aux droits d’inscription auprès de l’organisme certificateur,
* au financement des prestations d’accompagnement,
* au financement des frais de jury, de déplacement, de copie, de timbres, d’achat de matériel,
Quelles sont les démarches à effectuer ?

Votre conseiller Pôle emploi remplira avec vous les formulaires de demande d'aide.
Quelles sont les conditions ?

1) L’aide est accordée par le directeur d’unité du pôle emploi sur proposition du conseiller, au regard de la cohérence de la demande de VAE, en tenant compte du projet professionnel du demandeur d’emploi, des offres d’emploi requérant les certifications visées, voire de l’offre de certification régionale existante.
2) Pôle emploi doit s’assurer que l'aide à la validation des acquis de l'expérience n'est pas couverte en tout ou partie par d'autres financeurs (Etat, régions, …). En cas de prise en charge partielle par un autre organisme, Pôle emploi peut verser un complément.
3) L’aide au financement d’une action de formation, suite à une validation partielle des acquis, nécessite un conventionnement par Pôle emploi d’une action de formation à titre individuel lorsque les dispositifs existants sur le territoire n’offrent pas de solution adéquate ou suffisante.
Les demandeurs d’emploi peuvent entrer dans une démarche de VAE pour faciliter leur retour à l’emploi.

Dans leurs démarches de certification, Pôle emploi peut aider les demandeurs d’emploi qui remplissent les conditions pour prétendre à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). En effet, l’allocataire qui engage une démarche de VAE pourra continuer à bénéficier de l’ARE et pourra également bénéficier de l’Aide à la VAE qui correspond à la prise en charge des dépenses liées à l’obtention de la certification.
The validation of acquired experience (VAE) is used to recognize his experience to earn a degree or certification.
APEL for any person engaged in the active life has at least three years of activity (employed, not employed or volunteer) in direct relation with the certification referred.

Employment center delivers specific support to the achievement of your APEL. More...
23 mai 2011

La VAE au Luxembourg

Valorisez votre expérience par des diplômes
La validation des acquis est un dispositif qui permet à toute personne pouvant justifier d’une expérience professionnelle et/ou extra-professionnelle significative d’obtenir un ou plusieurs diplômes et ceci sans devoir suivre des cours ni passer des examens. Il va de soi que les activités professionnelles et extra-professionnelles mentionnées doivent avoir un rapport direct avec le diplôme pour lequel la validation est demandée.
La CSL organise des entretiens de validation des acquis deux fois par an. Les sessions ont en principe lieu en janvier/février et en mai/juin (éventuellement en octobre).
Exemple : pour le diplôme « Le comptable » ; la personne qui a travaillé pendant 3 années dans un service comptable, ou qui a acquis des connaissances comptables par un autre moyen, peut introduire une demande de validation. Même si l’intéressé n’a pas assimilé toutes les connaissances requises, il peut quand même introduire un dossier VA et obtenir une validation partielle éventuellement. Dans tel cas il devra suivre et réussir uniquement un/les module(s) manquant(s) pour avoir droit au diplôme postulé.
 Le Gouvernement du Grand-Duché de LuxembourgLa validation des acquis de l'expérience (VAE) est une nouvelle procédure qui permet de valoriser une expérience professionnelle ou extra-professionnelle en la certifiant.
Chaque individu possédant au moins trois ans (soit 5 000 heures) de pratique dans l'activité qu'il veut faire valider, peut introduire une demande auprès du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle. S'il remplit les conditions, il pourra obtenir un certificat, un diplôme de l'enseignement secondaire technique ou un brevet de maîtrise de l'artisanat, en totalité ou en partie.
La VAE concerne tous les publics, quels que soient l'âge, le niveau d'études ou la situation professionnelle. La seule condition est d'avoir au moins trois années (soit 5 000 heures) d’activité rémunérée ou bénévole, en continu ou non. Cette activité doit être en lien direct avec la certification demandée.
Valider ses acquis est un travail sur la preuve. Les descriptions écrites de vos connaissances, aptitudes et attitudes doivent être suffisamment détaillées. La rédaction d'un bon dossier de validation demande une centaine d’heures de travail, selon le niveau du diplôme que vous visez. En cliquant ici, vous trouverez des informations plus détaillées.

Fokozza az élményt a diploma
A validálás olyan eszköz, amely lehetővé teszi, hogy bárki, aki bizonyítani tudja, szakmai tapasztalattal és / vagy extra-profi megszerzése jelentős mértékben, vagy fok, és ezt anélkül, hogy részt osztályok vagy fogadhat vizsgálatokat. Magától értetődik, hogy a szakmai tevékenység és a munkahelyen kívül kell utalni közvetlenül kapcsolódnak a mértékben, amelyek érvényesítését kérték. Még több...

23 mai 2011

La Qualité en Orientation

EclairagesL’Eclairage # 23 dresse un panorama de « la qualité en orientation » : initiatives régionales, nationales, européennes susceptibles de s’inscrire dans le nouveau service public de l’orientation. Il présente les « avancées » depuis la loi du 24 novembre 2009 : parution des textes, positionnement des acteurs.

Faciliter l’accès à l’information, assurer la cohérence de l’information sur le territoire, tels sont les objectifs de la loi du 24 novembre 2009. Cet Eclairage s’inscrit dans la continuité du numéro # 18 : synthèse sur le droit à l’information et l’orientation et du Hors-série # 1 du Point d’actualité : synthèse sur les débats concernant la construction et mise en place du service public de l’orientation. Télécharger Eclairage-23.
1.1 "Un vrai service public de l’orientation exige une solidarité complète entre tous les acteurs de la cité "
1.1.1 « Les mutations économiques font qu’on ne peut plus envisager l’orientation comme un début de parcours »
« Il n’y a pas de formation tout au long de la vie sans orientation tout au long de la vie ! »

« Les solutions actuellement mises en place par les acteurs de l’orientation sont fondées sur un couple "diagnostic-prescription", extrêmement technique, fondé sur des questionnaires et qui ne prend absolument pas en question le développement de la personne et la manière que cette dernière a d’appréhender son parcours professionnel. (…) Une telle vision de l’orientation abolit les notions de parcours et de projet. La personne orientable n’est plus qu’un individu obéissant aveuglément à des règles qui lui échappent ». Selon le vice-président du Conseil régional Rhônes-Alpes, les mutations économiques et sociologiques de la société française ont pour conséquence de ne plus envisager l’orientation comme un début de parcours, mais comme une trajectoire qui balisera chaque instant de la vie.
1.1.2 « Une orientation réussie s’effectue en trois étapes »

« L’accueil est le point le plus important. Il ne s’improvise pas et ne consiste pas qu’à recevoir des gens dans un bureau. C’est l’étape fondamentale du parcours de l’orientation ». Viennent ensuite la formalisation des besoins et, enfin, la régulation de ces derniers en vue d’offrir la formation la plus adaptée non seulement à l’individu, mais aussi au tissu économique local. « Tout est question de choix, mais dans ce cas, nous travaillons sur des paradoxes : personne ne sait si son choix sera le bon avant qu’il n’ait eu l’occasion d’effectuer ce choix et d’en assumer les conséquences.
1.1.3 La formation et l’orientation tout au long de la vie comportent des exigences relevant du politique

« La mutualisation entre l’Etat, les Régions et le tissu associatif local sont essentiels. Il nous faut développer des partenariats multipartites entre ces entités, sans qu’ils ne soient trop formels non plus car, en ce cas, ils se transforment en métastructures institutionnelles qui ne disposent que de peu de marge de manoeuvre pour appliquer les actions décidées ». Davantage que tout, le service public de l’orientation doit, selon les termes de l’élu régional, reposer sur un maillage de terrain, au plus près des territoires, de leurs ressources et de leurs besoins. « Le service public de l’orientation doit rester le tisserand de cette dentelle territoriale » a-t-il conclu.
Source : Propos de Philippe Meirieu président délégué du Pôle Rhônes-Alpes de l’orientation (Prao). Le quotidien de la formation n° 1515, 22 avril 2011.
EclairagesA világítás # 23 áttekintést ad a "Minőség Tárlatvezetés: regionális, nemzeti, európai valószínűleg beiratkozik az új közszolgálati irányultság.
Bemutatja az "advanced", mivel a törvény november 24-i 2009: publikált cikkekkel, elhelyezése a színészek.

Információkhoz való hozzáférés megkönnyítése, következetességének biztosítása információk a területen, ezek a célok a törvény november 24-i 2009. 
Ez a világítás a folytatása a kérdés # 18: összefoglaló a tájékoztatáshoz való jogot, valamint orientációs és Out-sorozat # 1 Hírek összefoglaló: Áttekintés a vitákat az építési és végrehajtása közszolgálati irányultság. Letöltése -23 világítás.

1.1 "A valódi közszolgálati irányultság megköveteli a teljes szolidaritást összes érdekelt fél között a város"
1.1.1 "A gazdasági változások, hogy nem tudjuk figyelembe a menetirány, mint a kezdet"
"Nincs képzésben az egész életet, anélkül, iránymutatást az egész élet!" Még több...
23 mai 2011

42 bibliothèques universitaires NoctamBU

MESRValérie Pécresse a inauguré la bibliothèque universitaire "Santé" de Nantes qui sera, dès la rentrée 2011, la bibliothèque la plus ouverte de France, en étant accessible aux étudiants 104h30 par semaine, jusqu’à 23h30 chaque jour, dimanche compris. A cette occasion, elle a indiqué que d'ores et déjà 42 universités, soit un tiers de plus qu’en 2010, étaient ouvertes au moins 65 heures par semaine. Plus de bibliothèques ouvertes plus longtemps: 42 labels "NoctamBU" en 2011. Des bibliothèques plus fonctionnelles, des contenus plus accessibles. Annexe 1: 98 B.U. ouvrant plus de 60h par semaine. Annexe 2: 350 millions d'euros pour 33 opérations de réhabilitation ou de construction de B.U. Dossier complet.
Avec l’autonomie, nos universités sont entrées de plain pied dans la bataille mondiale de l’intelligence. Car chaque université française à désormais les moyens, à sa manière, de jouer d’égal à égal avec les grands établissements du monde.
Et à qui en douterait, je n’aurais qu’un conseil à donner : celui de venir ici, à Nantes, où fleurissent à présent les projets les plus audacieux, des projets qui ont été salués par les jurys internationaux qui ont passé en revue toutes les candidatures et qui ont distingué les ambitions nantaises.
Ces résultats, Mesdames et Messieurs, nous le devons d’abord à votre engagement. Car tout le sens de l’autonomie, c’est bien de permettre à nos universités de devenir maîtres de leur destin, en se rassemblant autour de projets communs et en les mettant en œuvre grâce aux moyens exceptionnels que lui consacre l’Etat. Et vous le savez, Mesdames et Messieurs, depuis 4 ans, l’Etat est au rendez-vous des ambitions retrouvées et partagées de notre enseignement supérieur. Il l’est avec l’effort budgétaire sans précédent qu’il a engagé en faveur de nos universités, qui a permis à l’université de Nantes de bénéficier de moyens de fonctionnement en hausse de plus de 15 % depuis 2007, soit plus de 6 millions d'euros de moyens supplémentaires sur la période.
Il l’est avec les investissements d’avenir qui bénéficieront à 18 projets, pour le Grand-Ouest, pour un montant de 180 millions d’euros.
Et il l’est aussi en engageant une rénovation sans précédent de nos campus, une rénovation qui transforme en profondeur le visage de l’université française et qui témoigne de la fierté retrouvée de notre enseignement supérieur. Car depuis 4 ans, nous n’avons qu’un seul souci, qu’une seule ambition : celle de replacer l’université au cœur de la société française, en faisant de la rénovation immobilière une priorité absolue. Suite du discours.
MorValerie Pécresse inawgurat il-librerija università "Saħħa" ta 'Nantes, li, mill-ħarifa 2011, il-Librerija miftuħa aktar ta' Franza, li hija aċċessibbli għall-istudenti ġimgħa 104h30, sal 23:30 kuljum, inkluż il-Ħdud. F'din l-okkażjoni, hi qalet li diġà 42-universitajiet, wieħed aktar minn terz fl-2010, kienet miftuħa mill-inqas 65 siegħa fil-ġimgħa. Libreriji Aktar miftuħa aktar: 42 tikketti "NoctamBU" fl-2011. Libreriji iktar funzjonali, aċċessibbli aktar kontenut. Anness 1: 98 BU ftuħ aktar minn 60 siegħa fil-ġimgħa. Appendiċi 2: EUR 350 miljun għal 33-operazzjonijiet, riabilitazzjoni jew kostruzzjoni ta 'BU. Record sħiħ. More...
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