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Formation Continue du Supérieur
19 mai 2011

IREG Ranking Audit Rules adopted

http://www.ireg-observatory.org/templates/sub_business2/images/logo5.jpgParis, 17 May 2011. The Executive Committee of IREG Observatory on Ranking and Excellence adopted the IREG Ranking Audit Rules. The document describes in detail the criteria and procedure that will be used in assessing the quality of rankings.
The purpose of an audit, conducted by independent academic teams, will be to verify if a ranking under review was done professionally, and  observes good practices, providing students, their parents and employers with information allowing them to compare and assess programs offered by higher education institutions. In their proceedings the audit teams will be guided by the Berlin Principles on Ranking of Higher Education Institutions, adopted at the IREG-2 conference in 2006.
The Ranking Audit rules have been adopted following broad and open discussions and consultations conducted at the IREG-5 conference in Berlin in October 2010 and on the IREG website. The IREG Ranking Audit is expected to:
-   enhance the transparency of rankings;
-   give users of rankings a tool to identify trustworthy rankings;
-   improve the quality of rankings.
IREG Observatory on Academic Ranking and Excellence is a non-for-profit association of ranking organization, universities and other organization interested in the improvement of the quality of international and national rankings of higher education institutions. The association has close to 20 member organizations from Asia, Europe and America.
The IREG Ranking Audit will be conducted on a voluntary basis. Any international or national ranking can ask to be audited. Rankings that pass robust evaluation will be entitled to use quality label “IREG approved”. The results of the first ranking audits are expected in the Fall 2011.
The Audit Ranking Audit Rules were announced following the General Assembly of IREG Observatory that met in Paris, 17 March 2011. Berlin Principles of IREG.
19 mai 2011

La réforme des universités à l'Assemblée nationale

http://img.clubic.com/01837482-photo-logo-de-l-assemblee-nationale.jpgPremière séance du mercredi 18 mai 2011. Réforme des universités
M. le président.
La parole est à Mme Isabelle Vasseur, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
Mme Isabelle Vasseur. Madame la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, en 2007, vous avez mené une des principales réformes du quinquennat voulue par le Président de la République : celle des universités. Cette réforme majeure a permis de transformer nos universités en profondeur au bénéfice de tous : étudiants, personnels et enseignants-chercheurs.
Elle a permis un transfert de compétences sans précédent. Plus de 125 000 emplois et 7 milliards d’euros de masse salariale sont désormais aux mains des présidents des universités afin qu’ils puissent mener à bien leurs projets. Vous l’avez rappelé à plusieurs reprises, nous sommes en avance sur le calendrier prévu par la loi. Aujourd’hui soixante-douze universités françaises sont autonomes, soit près de 90 % d’entre elles. Cette réforme constitue donc un véritable succès. Et si le désir d’autonomie ne se dément pas, c’est parce que les résultats sont là.
L’État est au rendez-vous de cette réforme historique. Depuis quatre ans, il a augmenté de plus de 22 % les dotations aux universités ; il a versé 5 milliards d’euros en moyens exceptionnels pour l’opération « Campus » ; il a affecté 22 milliards aux investissements d’avenir.
À l’évidence, nos universités sont devenues des acteurs incontournables de nos territoires. Nous le vivons au quotidien dans nos circonscriptions. En Picardie, nous avons ainsi obtenu plus de 37 millions d’euros au titre des investissements d’avenir pour deux projets d’équipements d’excellence relatifs à la chirurgie du visage et la robotique, et deux projets de laboratoires d’excellence consacrés à la voiture électrique et aux batteries.
Madame la ministre, à l’heure où le parti socialiste présente son projet (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC), pouvez-vous revenir sur le bilan de l’autonomie des universités que le parti socialiste semble redécouvrir ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
M. le président. La parole est à Mme Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Mme Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Madame Isabelle Vasseur, hier, j’ai eu un choc (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC) en lisant le programme du parti socialiste pour l’université en 2012. En effet, il vise à conforter l’autonomie des universités. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Comprenez ma surprise, mesdames, messieurs les députés socialistes ! Vous avez voté contre la loi d’autonomie des universités et, pis, vous avez gardé un silence complice pendant les deux mouvements anti-autonomie qui, en 2007 et en 2009, ont été particulièrement violents. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Huées sur les bancs du groupe SRC.) Je suis donc très heureuse de vous voir aujourd’hui soutenir cette réforme !
Mais il y a encore mieux dans la suite du programme du parti socialiste. Les socialistes veulent augmenter le budget des universités (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) ; pour notre part, nous leur aurons donné 9 milliards d’euros supplémentaires en cinq ans. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ils veulent augmenter les bourses des étudiants ; nous les aurons augmentées de 26 % en cinq ans ! (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC. – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Ils veulent augmenter le nombre de logements pour les étudiants ; nous aurons construit sept mille logements supplémentaires tous les ans, pendant cinq ans ! (Mêmes mouvements.)
M. Henri Emmanuelli. Ce n’est pas vous : ce sont les collectivités locales !
Mme Valérie Pécresse, ministre. Ils veulent rapprocher l’université et l’entreprise ; c’est ce que nous avons fait en créant des fondations d’entreprises et des chaires industrielles ! (Mêmes mouvements.) Le parti socialiste veut aussi mieux orienter les lycéens ; nous le faisons, dès la classe de seconde, avec Luc Chatel.
La vérité, mesdames, messieurs les députés, c’est que le programme du parti socialiste est un bel hommage au bilan de Nicolas Sarkozy. (« Bravo ! » et très vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
http://img.clubic.com/01837482-photo-logo-de-l-assemblee-nationale.jpg L-ewwel laqgħa ta 'l-Erbgħa 18 Mej 2011. Riforma Università
Sur President. I call Isabelle Vasseur, għall-grupp ta 'l-Unjoni għal Moviment Popolari.

Isabelle Vasseur. Ministru ta 'Edukazzjoni Ogħla u r-Riċerka fl-2007, inti wasslu riforma maġġuri tal-quinquennium mixtieqa mill-President tar-Repubblika: l-universitajiet.
Din ir-riforma maġġuri jkun trasformat universitajiet tagħna fil-fond għall-benefiċċju ta 'kulħadd: l-istudenti, l-istaff u l-fakultà.
Aktar minn 125 000 impjieg u € 7000000000 ta 'pagi huma issa fl-idejn tal-Presidenti università sabiex ikunu jistgħu ilestu l-proġetti tagħhom. Vous l'avez rappelé à plusieurs reprises, nous sommes en avance sur le calendrier prévu par la loi. Inti għandek ripetutament enfasizzat, aħna qabel l-iskeda bil-liġi. More...
19 mai 2011

Choisir son master en dix questions

Par Olivier Rollot. Cherchez "master management" sur Google et vous obtiendrez… 514 millions de résultats. Pour "master commerce", seulement 114 millions. Avec les nombreux "masters of science", on est proche avec 117 millions. Rien qu'en France, on estime l'offre de masters, MBA et mastères spécialisés à plus de 7 500 diplômes. L'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) évalue plus de 6000 masters universitaires ! Un univers pas facile à percer pour ceux qui ne poursuivent pas un cursus linéaire dans la même université de la première année de licence au doctorat. Et encore plus pour des salariés qui ont souvent perdu tout contact avec le monde universitaire. Alors que nous entrons dans la dernière ligne droite des inscriptions, les dix questions à se poser absolument.

1. COMMENT CHOISIR ?
En master, il est temps de se décider sur un avenir professionnel. Sans parler du doctorat, rien n'empêche bien sûr de suivre plusieurs masters ou d'enchaîner masters universitaires et mastères spécialisés, grande école et master ou mastère spécialisé, etc. Le tout est quand même de prendre garde à ne pas présenter un CV type "éternel étudiant", dont ont tendance à se méfier les entreprises...  "Vous devez d'abord faire le point sur vous-même avant de chercher coûte que coûte le meilleur master, conseille Simone Bonnafous, présidente de l'université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC). Des compétences que vous souhaitez acquérir peuvent justifier des virages en sachant que les entreprises ont besoin de profils ouverts et que cela peut être très profitable de mêler dans un même parcours le droit, les langues et des études de gestion, le tout pourquoi pas en apprentissage."
Car suivre un master, c'est non seulement acquérir une expertise dans un domaine pointu, mais aussi passer par des périodes de stages ou en laboratoires qui vous aideront à comprendre si c'est bien dans cet environnement professionnel que vous souhaitez travailler. Sans oublier les relations privilégiées avec un petit nombre d'étudiants dûment sélectionnés que vous devez prendre soin de cultiver car ils constitueront votre réseau de demain.
2. GRANDE ÉCOLE OU UNIVERSITÉ ?

Une question qui ne se pose bien sûr pas partout, les lettres ou médecine restent l'apanage des universités quand le commerce-management ou les sciences se retrouvent aussi bien à l'université que dans les grandes écoles. "Pour étudier la communication ou les affaires internationales, il est logique de venir chez nous, constate ainsi Hervé Crès, directeur adjoint de Sciences-Po Paris. Dans les masters où nous sommes en concurrence avec les grandes écoles de commerce, comme le marketing ou la finance, nous ne proposons pas les mêmes méthodes."
"Dans nos mastères spécialisés, les employeurs viennent chercher des diplômés centraliens un peu différents qui, sans être passés par le cursus grande école, maîtrisent nos méthodes, explique de son côté Hervé Biausser, directeur de l'Ecole centrale de Paris, qui propose pas moins de 18 mastères spécialisés accessibles après un bac +5, notamment en management et technologies. Pour des élèves d'écoles moins renommées que la nôtre, c'est l'occasion de bonifier leur diplôme."
Et Simone Bonnafous de résumer : "Dans le système où nous vivons, les très grandes écoles, – je dis bien les 'très grandes' – apportent encore à leurs titulaires un avantage déterminant sur le marché de l'emploi, notamment en termes de réseaux. Mais les étudiants devraient se poser plus de questions en ce qui concerne les 'moins grandes' écoles, qui ne savent guère faire de recherche et sont parfois beaucoup plus chères que l'université, qui possède d'excellents enseignants, s'est professionnalisée, propose des stages et a d'excellents taux d'insertion en masters."
3. COMMENT FINANCER SON CURSUS ?
237 euros pour un master à l'université, 45 000 pour un MBA à HEC. Deux chiffres qui traduisent aussi la diversité d'un univers au sein duquel cohabitent des formations quasi gratuites et des "Rolls" réservées à des cadres de très haut niveau. Le principal critère de choix est alors l'intérêt de son investissement sur le marché du travail. L'université est alors beaucoup moins chère, en formation initiale mais aussi en formation continue. "Pour des salariés, le coût de nos masters varie selon qu'ils sont accessibles en formation continue et initiale à la fois – 4 500 euros par an –, en formation continue uniquement – 6 000 euros – ou s'il s'agit d'un Executive MBA, que nous facturons 10 000 euros à des cadres en activité ", explique Jérôme Rive, directeur de l'IAE (institut d'administration des entreprises) de Lyon, le plus important de France avec ses 6 000 étudiants.
Obtenir un financement pour un diplôme d'IAE ou de grande école ne sera de toutes façons pas bien difficile, que ce soit en formation initiale en continue. En effet, les banques savent que ces cursus se vendent bien sur le marché du travail. En revanche, la question devient plus épineuse lorsqu'on souhaite poursuivre ses études en sciences humaines ou dans certaines filières scientifiques peu "porteuses"…
4. PEUT-ON SUIVRE UN MASTER EN ALTERNANCE ?

Quand se "payer" un master ou un mastère spécialisé (MS) semble hors de prix, la solution pour beaucoup est alors de recourir à l'apprentissage, qui se généralise des écoles d'ingénieurs à l'université. "Les entreprises apprécient tout particulièrement des étudiants en master sur un rythme de trois jours à l'école, deux jours en entreprise", explique Jean-Michel Perrenot, directeur de l'IGS Lyon, dont les masters en ressources humaines sont parmi les plus recherchés. "Pour réussir en alternance, il faut montrer qu'on est à la fois capable d'être recruté par une entreprise et de continuer à apprendre".
5. CELA VAUT-IL LA PEINE DE PARTIR À L'ÉTRANGER ?

Pour apprendre la langue, pas forcément tant les formations 100 % en anglais sont aujourd'hui nombreuses en France même. Mais quand il s'agit de comprendre une culture, rien ne vaut évidemment l'expatriation. Si, en Europe, les échanges dans le cadre du programme Erasmus fonctionnent très bien et sont plébiscités au niveau master, partir dans le reste du monde peut être plus compliqué et… plus cher.
Et là, l'avantage va clairement aux grandes écoles, notamment celles de commerce, qui proposent quantité de formules pour passer une partie de son cursus à l'étranger et sont devenues de plus en plus internationales. "Elles sont même celles qui le sont le plus reconnues dans le monde et le seront encore plus à l'avenir", se félicite Pierre Tapie, président de la CGE (Conférence des grandes écoles) et directeur général de l'Essec, qui compte 1 600 étrangers sur 4 300 étudiants.
6. EXISTE-T-IL DES LABELS ?

Si tous les masters remis par les universités bénéficient automatiquement du "grade" de master correspondant, les grandes écoles ne peuvent l'arborer qu'à condition d'avoir reçu l'agrément de la Commission d'évaluation des formations et des diplômes de gestion (CEFDG), pour les écoles de commerce, et la Commission des titres d'ingénieur (CTI), pour les écoles d'ingénieurs. Mais cela n'empêche pas de voir fleurir des "masters XY" ("XY" pour le nom de l'école) qui n'ont de master que le niveau bac+5. Faites bien la différence. La CGE (Conférence des grandes écoles) labellise elle deux types de masters : les mastères spécialisés et les MSc.
Dans le domaine très concurrentiel du commerce-management, l'agence européenne EFMD remet aux plus grandes business schools les labels Equis et Epas. Les meilleurs établissements sont souvent également accrédités par l'AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) et l'AMBA (Association of Masters of Business Administration). On parle de "triple couronne" pour les établissements accrédités Equis, AACSB et AMBA. Les universités possèdent plus rarement ces labels puisque sont labellisés Equis uniquement Paris-Dauphine et l'IAE d'Aix-en Provence (également membre de l'AMBA). La compétition est moins acharnée entre les écoles d'ingénieurs, qui bataillent moins pour être accréditées EUR-ACE.
7. QUE VALENT LES PALMARÈS ?

On ne compte plus les palmarès de masters. Par rapport à d'autres moins "sérieuses", les évaluations menées par l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur), organisme public indépendant, sur les masters universitaires ont le mérite de la clarté et de la transparence. L'accès à l'ensemble de ses évaluations est libre sur son site où vous pourrez retrouver les notes de chaque master (des meilleurs A+ aux médiocres C) avec les commentaires de ses experts.
A l'international, à côté du fameux "Classement de Shanghaï" (aujourd'hui appelé "Academic Ranking of World Universities"), deux grands "fabricants" anglo-saxons de "rankings" sont en compétition: le Times Higher Education (THE) et QS. Dans les deux cas, les classements sont très largement dominés par les universités américaines. D'autres plus spécifiques existent en économie-gestion, et notamment les MBA. Se distinguent alors le Financial Times, Business Week et The Economist.
8. PEUT-ON OBTENIR UN MASTER EN TRAVAILLANT ?

"Aujourd'hui, les salariés souhaitent de plus en plus obtenir un véritable diplôme plutôt que de simples attestations", constate Philippe Cassuto, coordinateur régional de la formation continue universitaire dans l'académie d'Aix-Marseille. C'est ainsi l'occasion pour certains qui ne sont pas passés par la case enseignement supérieur de mettre une touche d'excellence sur leur CV. "Nous avons même eu le cas d'un cadre sans aucun diplôme qui a obtenu un master information-communication en VAE [validation des acquis de l'expérience]", commente encore Philippe Cassuto.
"Nombreux sont les cadres qui se rendent un jour compte qu'il leur manque des compétences pour progresser dans leur entreprise ou un diplôme pour s'y affirmer. Ils souhaitent donc de plus en plus passer par une formation diplômante type master, constate également Christophe Boisseau, directeur marketing de l'IFG-CNOF, l'un des organismes de formation continue les plus reconnus en France dans le domaine du management. Nous conseillons aux cadres de ne pas acheter de la formation comme un produit de consommation banal mais de se créer un véritable parcours de formation qui peut aller jusqu'au master."
L'occasion également de se mêler à d'autres profils. Si les MBA sont généralement réservés à des cadres ayant au moins 3 années d'expérience professionnelle, nombreux sont en effet les masters qui les reçoivent au milieu de plus jeunes. "Au sein de notre master négociation internationale, un quart des étudiants sont des professionnels, reprend Philippe Cassuto. C'est très formateur pour les plus jeunes d'être avec des pros et pour les pros de se confronter à de nouvelles approches." "À l'IAE, nous avons les deux cas, remarque de son côté Jérôme Rive, avec des masters 100 % formation continue dans lesquels les professionnels entrent généralement directement en 2e année, et d'autres qui panachent les profils. Dans un master en ressources humaines, par exemple, jeunes en formation et cadres expérimentés n'ont pas du tout les mêmes besoins et nous préférons avoir des masters séparés."
9. QU'EST CE QU'UN DIPLÔME "EXECUTIVE" ?

Parce qu'un cadre ne peut pas forcément quitter son entreprise pendant 1 an pour se former, certains diplômes s'obtiennent dans le cadre de formations dont les cours en groupes n'ont lieu que pendant les week-ends et les vacances. Ils se préparent généralement sur une durée allant de 16 à 18 mois et on parle alors d'executive mastère spécialisé ou MBA. "Enseigner à des cadres, c'est une tout autre pédagogie qu'avec des étudiants: elle est autant fondée sur l'échange d'expérience entre les participants que sur le cours", commente Jérôme Caby, directeur de l'ICN à Nancy, qui propose un executive MBA.
Mais comment se décider entre un mastère spécialisé (MS) et un MBA, tous deux en executive ? "Ce ne sont pas forcément des candidats de même niveau, répond Pascale Martin Saint-Étienne, responsable des mastères spécialisés d'ESCP Europe. En MBA, on vient acquérir du leadership, en MS on se réassure dans sa carrière en acquérant des compétences nouvelles auprès de professeurs souvent à la pointe de l'innovation." Et pensez aussi que beaucoup de MBA ont une vocation internationale et s'effectuent donc entièrement en anglais.
10. LE CAP DE LA SÉLECTION EST-IL DIFFICILE À PASSER ?

Il n'y a théoriquement pas de sélection à l'entrée en première année de master universitaire. Théoriquement car nombreux sont ceux qui la pratiquent plus ou moins ouvertement. D'autant que la sélection à l'entrée en seconde année est elle tout à fait légale. Tout dépend en fait de l'offre et de la demande! Intégrer certains masters recherche dans des matières scientifiques peu prisées peut se révéler très facile, alors que HEC ou Paris 11 peuvent se permettre de refuser 95 % des candidatures dans certains de leurs diplômes. "Nous avons eu l'année dernière 800 candidatures pour 60 places au sein de notre master management international, un chiffre qui a doublé en un an", commente ainsi Jérôme Rive.
Selon les cas, le processus peut donc être plus ou moins long et difficile. "Entre mars et mai, nos candidats doivent rédiger une lettre de motivation, passer le test propre aux IAE (le Score IAE-message), le TOEIC pour l'anglais et, enfin, un entretien devant un jury", explique encore Jérôme Rive. Et en formation continue, le processus commence encore un peu plus en amont car il faut laisser aux candidats reçus le temps de boucler le financement de leur master. Un master, ça se mérite !
By Olivier Rollot. Look master management "on Google and you get ... 514 million results. To master trade "only 114 million. With the many "masters of science," we are close to 117 million. In France alone, an estimated supply of masters, MBA and specialized master to over 7500 degrees. The Aeres (Assessment Agency Research and Higher Education) evaluates more than 6000 university masters! A world not easy to break for those who do not pursue a linear course in the same university in the first year of the PhD. And even for employees who have often lost contact with academia. As we enter the final stretch of entries, the ten essential questions to ask.
8. CAN WE GET A MASTER IN WORKING?
"Today, employees want more get a real diploma rather than just certificates," says Philippe Cassuto, regional coordinator of the University Continuing Education in the Academy of Aix-Marseille. This is an opportunity for some who are not thrown in higher education to put a touch of excellence on their CV. "We even had a case of a frame without any qualifications who earned a master's in information-communication VAE [validation of experience]," comments yet Philippe Cassuto.
Also an opportunity to mingle with other profiles. If MBAs are usually reserved for managers with at least 3 years of professional experience, many are indeed the masters who are among the youngest. "Within our master of international negotiation, a quarter of students are professionals, resumes Philippe Cassuto. It's very educational for the youngest to be with the pros and pros confront new approaches"
. More...
19 mai 2011

L’apprenti et les impôts

http://formation.picardie.fr/fileadmin/templates/style/img/bandeau_retour_ftuv.pngVous êtes en alternance ? Les règles d’imposition qui vous sont applicables peuvent différer du système commun. Vous devez par conséquent prendre un moment pour bien les connaître.
Le statut d’apprenti exonère d’impôt sur le revenu dans la limite annuelle du Smic, soit 16125 € (Bulletin officiel des impôts n°5 F-7-06 du 27 février 2006). Vous trouverez cette somme en multipliant le Smic horaire brut au 1er juillet de l’année d’imposition (8,86 € en 2010) par 1820 heures (35 heures x 52).
Si la rémunération dépasse ce niveau, seule la fraction des salaires qui excède le plafond d’exonération figurera sur la déclaration de revenus de l’apprenti (ou celle de ses parents s’il est fiscalement à leur charge). En effet, il importe peu que celui-ci soit imposé à titre personnel ou rattaché au foyer fiscal de ses parents.
S’il est mineur et rattaché au foyer fiscal de ses parents, il n’a pas de déclaration personnelle à produire et ses parents pourront alors bénéficier des effets du quotient familial.
S’il est majeur, il doit faire sa propre déclaration, ses parents pourront alors déduire une pension alimentaire, qui constituera un revenu imposable pour le bénéficiaire. En revanche, avec un contrat de professionnalisation, le jeune ne bénéficie d’aucun abattement. Il est imposable sur la totalité des sommes perçues.
http://formation.picardie.fr/fileadmin/templates/style/img/bandeau_retour_ftuv.png You are in alternation? The tax rules applicable to you may differ from the common system. Therefore, you should take a moment to know them well. More...

18 mai 2011

Conférence nationale de l'association des universités du Liban

AERESLes 29 et 30 avril 2011, l'association des universtiés du Liban a organisé une conférence nationale autour des questions fondamentales liées à la mise en place d'un système intégré d'assurance qualité de l'enseignement supérieur au Liban, en coopération avec le bureau national de TEMPUS (programme de la Commission européenne qui soutient la modernisation de l'enseignement supérieur et crée un espace de coopération dans les pays entourant l'UE) et sous le patronage du ministère de l'éducation et de l'enseignement supérieur.
La conférence visait à échanger sur les mécanismes institutionnels et nationaux d'assurance qualité ainsi que sur la qualité des établissements, des programmes de formation et des unités de recherche. Internvenant sur ce dernier point, Jean-Marc Geib, délégué coordinateur AERES, a présenté dans un premier temps les missions et l'organisation de l'AERES puis l'évaluation des unités de recherche à la fois du côté de l'agence (évaluation-notation) et du côté des entités évaluées (auto-évaluation) dans le cadre d'une amélioration continue de la qualité de la recherche et de l'enseignement supérieur en France.

Didier Houssin, 61 ans, a été nommé le 13 mai 2011 président du conseil de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES).
Professeur de chirurgie à l’Université Paris Descartes depuis 1988, il retrouve le domaine de la recherche et de l’enseignement supérieur après un long parcours dans le secteur de la santé. Spécialiste de la chirurgie et de la greffe du foie, en particulier chez l’enfant, il a été directeur général de l’Établissement français des Greffes de 1994 à 2003, chef du service de chirurgie de l’Hôpital Cochin de 1998 à 2003, directeur de la politique médicale à l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris de 2003 à 2005, puis directeur général de la santé de mars 2005 à mai 2011. Son expérience dans le champ de la recherche et de l’enseignement supérieur a été diversifiée. Comme chargé de recherche à l’Inserm (1982-1988), puis chirurgien universitaire responsable d’un laboratoire de recherche chirurgicale (1985-1996), il a été l’auteur de plus de 300 publications scientifiques originales. Du point de vue de la formation, il a notamment dirigé la formation doctorale nationale en sciences chirurgicales (1991-1995) et coordonné l’enseignement des sciences sociales et humaines pour les étudiants de première année de médecine. Il a contribué, dans le cadre de l’Inserm et du Conseil national des universités, à l’évaluation des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des unités de recherche et, en tant que directeur général de la santé, à l’organisation de l’évaluation de diverses politiques publiques. Enfin, dans le domaine de la gouvernance, il a été vice-président (Conseil scientifique) de 2001 à 2004 de l’Université Paris Descartes, alors présidée par Pierre Daumard.
Il succède à Jean-Marc Monteil et Jean-François Dhainaut. Il a été nommé par le Président de la République, sur proposition de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, après un vote d’approbation à l’unanimité des suffrages exprimés par les commissions compétentes de l’Assemblée nationale et du Sénat qui l’ont auditionné. Lors de ces auditions, il a salué le travail effectué par les précédents responsables de l’AERES et leurs équipes et mis l’accent sur:
- les missions confiées à l’AERES qui sont à accomplir ou à perfectionner, comme la validation des procédures d’évaluation des personnels des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ou l’élaboration d’évaluations plus parlantes, car plus contrastées ;
- l’identification des attentes de chaque public, qu’il soit étudiant, chercheur, enseignant, responsable d’entité ou élu, pour mieux y répondre ;
- un accompagnement de l’évaluation qui favorise la progression ou la mise en lumière des structures évaluées.
Conjointement à la nomination de Didier Houssin, onze personnalités ont été désignées en tant que membres du conseil de l’AERES par décret pris sur proposition de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il s’agit:
- au titre des personnalités qualifiées, de Mme Maria Allegrini, professeure à l’Université de Pise (Italie) et de MM. Antoine Compagnon, professeur au collège de France, et Francis Kramarz, directeur du Centre de recherche en économie et statistique ;
- au titre des chercheurs, ingénieurs ou enseignants-chercheurs proposés par les directeurs ou présidents des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche et des organismes de recherche, de Mmes Monique Capron, professeure des universités, Université Lille-II, Florence Legros, professeure des universités, Université Paris-Dauphine, Christine Musselin, directrice du centre de sociologie des organisations, Sciences Po, et de M. Bernard Teyssié, professeur des universités, Université Paris-II;
- au titre des chercheurs, ingénieurs ou enseignants-chercheurs proposés par les instances d’évaluation compétentes en matière d’enseignement supérieur et de recherche, de Mmes Marianne Lefort, directrice de recherche à l’INRA, directrice scientifique d’AgroParisTech, Sylvie Rousset, directrice de recherche au CNRS, Claudine Schmidt-Lainé, directrice de recherche au CNRS, et de M. Jean-Daniel Boissonnat, directeur de recherche à l’INRIA.
Pour rappel, onze membres ont été désignés initialement pour un mandat prenant fin en 2013: Mmes Ghislaine Filliatreau, Cécile Tharaud, Nicole El Karoui-Schvartz, Marie-Christine Maurel, Géraldine Schmidt et MM. Edouard Bard, René-Paul Martin, Simon Thorpe, Sébastien Candel, Alexander Kuhn, Denis Menjot.
Le député Pierre Lasbordes et le sénateur Christian Demuynck, désignés par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), sont également membres du conseil de l’AERES au titre des parlementaires.
Installée le 21 mars 2007, l’AERES est une autorité administrative indépendante. Elle conduit l’évaluation des établissements, des unités de recherche, des formations et des diplômes de l’enseignement supérieur, dans une approche intégrée qui fait son originalité.
Szénsavas 29 és április 30 2011 szövetsége universtiés Libanon szervezett országos konferencián mintegy anyagi jogi kérdések az egy integrált minőségbiztosítási rendszer a felsőoktatásban a libanoni, együttműködve a Országos Területfejlesztési Hivatal TEMPUS (Európai Bizottság programja, amely támogatja a felsőoktatás korszerűsítését, és létrehoz egy helyet az együttműködés a szomszédos országok EU-ban) és védnöksége alatt az Oktatási Minisztérium és a felsőoktatásban.
Didier Houssin, 61, nevezték ki május 13, 2011 elnöke az Ügynökség értékelését a kutatás és a felsőoktatás (SSH). Még több...
18 mai 2011

La VAE en Poitou-Charentes en 2010

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Selon le tableau de bord de la VAE en Poitou-Charentes, en 2010 et pour la 3e année consécutive, le nombre de dossiers de recevabilité déposés baisse malgré la constance du nombre de personnes reçues en entretien conseil. Parmi les secteurs les plus touchés par cette baisse, le sanitaire et social chute de 17 % contre 7 % en moyenne pour les autres secteurs. Malgré tout, il représente encore, tout comme l’Éducation nationale, 1/3 des dossiers déposés.
Les femmes constituent une large majorité des candidats à la VAE avec plus des 2/3 des dossiers déposés. Les salariés restent majoritaires : ils sont 67 % en moyenne à s’engager dans la démarche, chiffre variable en fonction des certificateurs : de 81 % dans le secteur sanitaire et social, ils passent respectivement à 48 % et à 41 % pour le ministère de l’Emploi et le CNAM.
Plus de la moitié des candidats a entre 30 et 44 ans et postule à 60 % à une certification de niveau V, ceci malgré parfois un niveau de qualification d’origine égal voire plus élevé. La décision des jurys reste constante depuis 5 ans avec 43 % de validations partielles comme de validations totales où, hors champ sanitaire et social, le niveau 5 représente 30 % des décisions, le niveau 4, 27 % et le niveau 3, 31 %.
Au top 50 des certifications demandées : le CAP Petite enfance au ministère de l’Éducation nationale, le DEAVS, dans le secteur santé social et le TP Assistant de vie aux familles pour le ministère de l’Emploi.

Diplômes ayant tenus des jurys VAE à l'Université de Poitiers

D.A.E.U. A Littéraire
D.A.E.U. B Scientifique
DU Musicien intervenant 2° année
DUT gestion des entreprises et des administrations
DUT Hygiène, Sécurité,Environnement
DUT Mesures Physiques opt Mat. et Cont. Physico-Chimiques
DUT Qualité, logistique industrielle et organisation
Licence Droit et technique de l'assurance
Licence Histoire Art et Archéo
Licence Lettres Langues et Civilisation Etrangère Anglais
Licence Psychologie
Licence STAPS Mention Activités Physiques Adaptées
Licence STAPS Mention Education et Motricité
LP protection civile et sécurité des populations
LP Manager d' Entreprises de Services à la Personne
LP Management échanges internationaux Opt ventes-achats
LP Management des échanges internationaux
LP Gestion des ressources humaines
LP Communication et management des évènements
LP Commerce Distribution option Vente/Cadre Commercial
LP Commerce Distribution - Manager de Rayon
LP Banque assurance
LP AQ : Management Intégré Qualité Sécurité
LP Animateur qualité - performances industrielles
LP Administration des collectivités territoriales
LP Accompagnement social
LP Statistique de la protection sociale
LP Techniques et activités de l'image et du son
Master Intégration des Personnes Handicapées et en Difficulté
Master Recherche et Développement en Mécanique
MP Administration des entreprises
MP CE - LEA : négociateur trilingue en commerce international
MP Chargé d'analyse spatiale et de prospective territoriale
MP Développement pharmaceutique et essais cliniques
MP Droit de l'entreprise et des affaires
MP Droit de l'urbanisme et de la construction
MP Droit et développement de l'économie sociale et solidaire
MP Droit Public - Droit et Administration Publics
MP Ingénierie des médias pour l'éducation
MP Juriste linguiste
MP LA - Enseignement et Formation en Anglais
MP Management de la communication
MP management des risquesindustriels & environnementaux
MP Marchés publics et partenariats public-privé
MP Sciences du langage - Didactique des Langues et FLES
MP SM - Système d'information et contrôle
MP Web éditorial
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Skond il- daxxbord tal VAE fil Poitou-Charentes fl-2010 u għas-tielet sena konsekuttiva, l-għadd ta 'każijiet ippreżentat tnaqqis ammissibbiltà minkejja n-numru kostanti ta' nies li waslet sessjoni pariri. Fost l-iktar setturi milquta minn dan it-tnaqqis, is-saħħa u t-tnaqqis soċjali ta '17% kontra 7% għal medja ta' setturi oħra. Madankollu, din xorta waħda jirrappreżenta, bħall-Edukazzjoni, 1 / 3 ta 'każijiet ippreżentata.
Diplomi li ġuriji meħtieġa Apel fl-Università ta 'Poitiers
A Letterarji USDA
Xjentist USDA B
IL sena Musicien 2 . More...
18 mai 2011

Alternance: Décrets n° 2011-523 et 524 du 16 mai 2011

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Aide pour l'augmentation du nombre de jeunes en alternance dans les PME. Décret n° 2011-523 du 16 mai 2011.
Les entreprises de moins de 250 salariés peuvent demander à Pôle emploi une aide de l'Etat compensant sur un an les cotisations sociales dûes pour l'embauche de jeunes de moins de 26 ans ayant pour effet d'augmenter l'effectif annuel moyen de salariés en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. L'embauche doit être réalisée sous l'un de ces deux contrats entre le 1er mars et le 31 décembre 2011.
L'effectif total de l'entreprise est apprécié au 31 décembre 2010. L'effectif annuel moyen des salariés en alternance calculé au terme du 1er mois de l'embauche est comparé à l'effectif correspondant au 28 février 2011. Pour les entreprises créées en 2011, l'effectif total et le nombre de salariés en alternance de référence sont appréciés à la date de l'embauche pour laquelle l'aide est demandée.
Le contrat d'apprentissage signé ne doit pas ouvrir droit à une exonération totale de cotisations patronales de sécurité sociale en vigueur à la date de l'embauche ; ce qui exclut les contrats conclus par les entreprises artisanales et les entreprises de moins de 11 salariés.
L'employeur ne doit pas avoir pas procédé, dans les 6 mois qui précèdent l'embauche, à un licenciement économique sur le poste pourvu par le recrutement et le bénéficiaire ne doit pas avoir appartenu à l'entreprise dans les 6 derniers mois. Il doit être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement de ses charges sociales...
Pour bénéficier de l'aide, l'employeur doit adresser, avec les justificatifs nécessaires, une demande à Pôle emploi dans les 2 mois suivant le début de l'exécution du contrat ou suivant le 17 mai 2011 pour les embauches antérieures à cette date. L'aide est versée en deux fois, au terme du 3ème mois (ou en août 2011 pour les embauches antérieures au 17 mai 2011) et du 10ème mois d'exécution du contrat ; l'employeur devant attester de l'exécution du contrat dans les deux mois précédent.
Si le contrat est arrivé à échéance ou a été interrompu à l'issue du 1er versement et avant le 10ème mois, le 2nd versement n'est pas dû. Si le contrat est rompu pendant la période d'essai, ou en cas d'interdiction de l'administration (opposition, faute grave, force majeure...), l'employeur doit reverser l'aide au Trésor public, dans son intégralité si cette rupture intervient dans les 6 premiers mois du contrat, ou à due proportion de la durée effectuée si elle intervient au-delà.
Aide à l'embauche de plus de 45 ans en contrat de professionnalisation. Décret n° 2011-524 du 16 mai 2011.

Les employeurs peuvent demander le bénéfice d'une aide de l'Etat pour toute embauche réalisée après le 1er mars 2011 de demandeurs d'emploi âgés de 45 ans et plus en contrat de professionnalisation.
L'aide est fixé à 2 000 € (ou à due proportion pour les salariés à temps partiel). Elle est cumulable avec les aides existantes au 17 mai 2011 pour l'embauche de salariés âgés de 45 ans et plus en contrat de professionnalisation (exonération de charges sociales, aide de 2000 € déjà prévue par Pôle emploi pour le recrutement de demandeurs d'emploi de 26 ans et plus).
L'employeur ne doit pas avoir pas procédé, dans les 6 mois qui précèdent l'embauche, à un licenciement économique sur le poste pourvu par le recrutement et le bénéficiaire ne doit pas avoir appartenu à l'entreprise dans les 6 derniers mois. Il doit être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement de ses cotisations sociales.
Pour bénéficier de l'aide, il doit adresser une demande à Pôle emploi dans les 3 mois suivant le début de l'exécution du contrat ou suivant le 17 mai 2011 pour les embauches antérieures à cette date.
Il doit joindre à cette demande une copie du contrat de professionnalisation avec la décision de prise en charge de l'OPCA ou, à défaut, la preuve de dépôt du contrat auprès de celui-ci.
Si le contrat est arrivé à échéance ou a été interrompu avant l'une de ces échéances, l'aide n'est pas due pour la période considérée. Rappelons que le ministère a indiqué que cette aide se substitue à l'aide à l'embauche des seniors prévue par la loi de réforme des retraites.
Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) Help increase the number of young alternately in SMEs. Decree No. 2011-523 of 16 May 2011.
Firms with fewer than 250 employees can apply for an employment center to help offset the state on a year payroll taxes owed for hiring young people under 26 have the effect of increasing the average annual number of employees under apprenticeship or professional training. Hiring must be done under one of these two contracts between March 1 and December 31, 2011. More...
18 mai 2011

La lettre de motivation va-t-elle disparaître ?

« 76,4 % des décideurs RH n’écartent pas une candidature qui n’est pas accompagnée d’une lettre de motivation. Et même si plus de la moitié des recruteurs (54%) disent exiger une lettre de motivation afin d’étudier un dossier de candidature, 69% ne prennent pas la peine de lire la lettre si le CV qui l’accompagne a retenu leur attention. En outre, seulement 23,5% écartent la candidature si la lettre est absente. » C’est ce que révèle une étude réalisée par le cabinet Wit Associés.
Selon Rafaël Vivier, associé et coach au sein du cabinet Wit Associés, les lettres de motivation sont peu lues par les recruteurs car « la plupart sont des lettres ’type’ et ne présentent en ce sens aucun intérêt. Mieux vaut ne pas envoyer de lettre de motivation ’type’ et préférer une structuration autour d’un paragraphe standard explicitant le parcours et le cheminement ».
« Un caractère désuet »
« Valeur sûre il y a une dizaine d’années, la lettre manuscrite a aujourd’hui un caractère désuet. » Seulement 28% des personnes interrogées y attachent plus d’importance qu’à une lettre dactylographiée. 81% ne privilégient d’ailleurs pas une candidature envoyée par courrier postal.
Un seul élément semble conserver une grande importance dans la présentation de la lettre de motivation. Il s’agit de l’orthographe. En effet, 93,5% des répondants écartent systématiquement la candidature si la lettre comporte trop de fautes. Sans lettre de motivation, 46,3% des décideurs traitent la candidature et 30,1% contactent le candidat pour en demander une. Ainsi, selon les auteurs, « envoyer une lettre de motivation est éliminatoire à 93,5% si son destinataire ne la trouve pas à son goût alors même que 76,4% des recruteurs n’éliminent pas un dossier sans lettre ».
"76,4%-a HR-döntéshozók nem zárja ki a jelölt, aki nem kíséri egy levelet. És bár több mint fele a toborzók (54%) állítja, hogy szükséges egy motivációs levelet, hogy mérlegelje a kérelmet, 69% nem zavarja, hogy elolvasta a levelet, ha a folytatás, hogy a kísérő fogás a figyelmet . Ezen kívül csak 23,5% utasítsa el a keresetet, ha a levél hiányzik. Még több...
18 mai 2011

La "lettre paritaire": patronat et syndicats réinventent l'eau tiède

http://a31.idata.over-blog.com/1/02/36/32/BETA/A.JPGPatronat et syndicats demandent à Pôle emploi de mieux accompagner les chômeurs
Les partenaires sociaux, qui contribuent au financement de Pôle emploi via l'Unedic, ont formulé vendredi leurs exigences pour le service public de l'emploi, réclamant plus de moyens pour accompagner les chômeurs, dans une lettre aux pouvoirs publics dont l'AFP a eu copie.
Dans une "lettre paritaire relative au suivi, l'accompagnement et le reclassement des demandeurs d'emploi", les syndicats mais aussi le patronat soulignent qu'un agent de Pôle emploi suit aujourd'hui un nombre trop important de demandeurs d'emploi -environ 200- et a donc "des difficultés pour répondre correctement à la demande, tant au regard du retour à l'emploi que de l'indemnisation". Aussi estiment-ils que le nombre de personnes suivies par un agent "doit être adapté et réduit sur la base d'un accompagnement personnalisé et éventuellement renforcé en fonction de la distance à l'emploi des intéressés".
"Les jeunes, les seniors et les chômeurs longue durée doivent faire l'objet d'une attention particulière parce qu'ils sont confrontés à des difficultés spécifiques", ajoutent-ils dans leur courrier commun.
Les partenaires sociaux souhaitent par ailleurs une "réorganisation de l'offre de service de Pôle emploi", moins "administrative" et plus orientée vers "l'accompagnement du retour à l'emploi". Ils insistent sur la nécessité de mettre en adéquation les besoins des demandeurs et ceux du marché du travail, de mieux articuler "la collecte des offres et le suivi des demandeurs d'emploi", notamment "pour les secteurs en tension".
"Cette mise en adéquation est un vrai travail. Il s'agit de trouver les bonnes personnes pour les bons postes ou, sinon, de leur proposer des formations qualifiantes ou de reconversion", a expliqué Gabrielle Simon (CFTC), selon laquelle la majorité des partenaires sociaux ont signé la lettre. La CGT a toutefois indiqué à l'AFP son refus de signer, jugeant les demandes insuffisantes, manquant "d'orientations politiques" et élaborées à la hâte. Son représentant Maurad Rabhi a aussi exprimé sa méfiance face à une lettre demandant une meilleure adéquation entre l'offre et la demande, quelques jours après que le ministre de l'Emploi Xavier Bertrand a appelé à "l'application de la loi" qui prévoit la suspension des allocations après deux refus "d'offres raisonnables d'emploi".
Fin avril, le ministre avait aussi fait savoir qu'il comptait "fixer une nouvelle feuille de route à Pôle emploi", alors que s'ouvrent ce mois-ci des discussions tripartites pour élaborer une nouvelle convention Etat-Unedic-Pôle emploi. La lettre paritaire, qui précède ces discussions, rappelle que les partenaires sociaux sont fondés à formuler leurs propres exigences et à "évaluer la mise en oeuvre par Pôle emploi des règles d'indemnisation qu'ils fixent" puisque, par l'intermédiaire de l'Unedic, salariés et entreprises participent aux deux tiers du financement du budget d'accompagnement et de reclassement des chômeurs via Pôle emploi.
http://a31.idata.over-blog.com/1/02/36/32/BETA/A.JPG Min iħaddem u l-unions sejħa impjiegi ċentru tassisti aħjar lill-persuni qiegħda
L-imsieħba soċjali, li jgħinu ċentru impjieg fond permezz Unedic fformulaw talbiet tagħhom il-ġimgħa għall-impjieg tas-servizz pubbliku, fejn sostniet aktar riżorsi b'appoġġ għad-persuni qiegħda, f'ittra lill-gvern li tiegħu jkun AFP ġie kkupjat.

Fil-"Ittra Konġunta dwar monitoraġġ, taħriġ u dawk li jfittxu impjieg outplacement," il-unions, iżda wkoll dawk li jħaddmu li jenfasizzaw l-aġent taċ-ċentru xogħol illum wara numru eċċessiv ta 'dawk li jfittxu impjieg - madwar 200 - u għalhekk "diffiċli biex tirrispondi b'mod xieraq għal-domanda, kemm f'termini ta 'impjieg mill-ġdid ta' kumpens."
Għalhekk huma jsostnu li n-numru ta 'nies segwit minn uffiċjal "għandha tkun emendata u mnaqqsa fuq il-bażi ta' personalizzata u possibilment miżjud skond id-distanza li x-xogħol ikkonċernat."
"Il-żgħażagħ, l-anzjani u fit-tul qiegħda jingħataw attenzjoni speċjali minħabba li jiffaċċjaw diffikultajiet partikolari," huma miżjuda fl-ittra konġunta tagħhom
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17 mai 2011

Les présidents d'université réclament une refonte de la licence

Par Clarisse Jay, à Toulouse. En clôture de son colloque annuel qui se tenait à Toulouse sur le thème de la licence, la conférence des présidents d'université a appelé à une refondation du cycle licence. Objectif : rompre avec l'échec en première année d'université, rendre plus lisibles les formations et favoriser l'insertion professionnelle des étudiants à bac + 3.
"Historique et fondateur". C'est ainsi qu'a qualifié le colloque annuel de conférence des présidents d'université (CPU), qui se tenait les 12 et 13 mai à Toulouse , Daniel Filâtre, président de la commission Formation et Insertion professionnelle de la CPU. A l'heure où le grand emprunt et les classements internationaux récompensent l'excellence de la recherche, le choix de ce thème n'est pas anodin. "Si nous avons consacré ce colloque à la licence, c'est pour rompre avec le fatalisme et le découragement qui caractérisent le premier cycle", a expliqué en ouverture Anne Fraïsse, vice-présidente de la CPU, citant "le désordre et l'empilement des formations aux statuts différents, l'inadéquation de nombreux bacheliers aux études choisies, l'échec en première année et la difficulté à professionnaliser la licence générale", sans compter l'objectif encore non atteint d'amener 50 % d'une classe d'âge à un diplôme du supérieur. Selon Daniel Filâtre, « réfléchir à la licence est un acte politique majeur" en ce que cela pose la question de l'encadrement, de l'employabilité et des relations avec les autres cursus : "Une approche globale et systémique est nécessaire. Il faut englober dans la réflexion toutes les filières post-bac."
De fait, la moitié seulement des bacheliers généraux s'inscrivent en licence ; cette proportion tombe sous les 20 % pour les bacheliers technologiques. Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, la licence (médecine comprise) n'a recueilli que 29 % des vœux d'inscription dans le supérieur des futurs bacheliers 2011 (procédure Admission post-bac). Les formation sélectives que sont les BTS, IUT et classes préparatoires concentrent, elles, 61 % des vœux... Les BTS et IUT sont de plus en plus préemptés par les bacheliers généraux qui poursuivent ensuite leurs études supérieures, notamment dans des écoles d'ingénieur ou de commerce, dévoyant ainsi complètement la finalité de ces cursus courts (bac + 2) professionnalisant à l'origine destinés aux bacheliers professionnels et technologiques.  "Nous avons respectivement 80 % et 50 % de poursuite d'études en IUT et en BTS contre 10 % avant !", s'est emporté Christian Forestier, administrateur général du Cnam. Les bacheliers "techno" et "pro" s'orientent donc vers la licence souvent par défaut. Ce sont eux qui ont le plus de peine à réussir leur cursus. Le défi à relever pour le cycle licence est donc à la fois crucial (seuls les meilleurs percent en master, créant une sélection de fait) et extrêmement difficile tant les difficultés constatées en licences trouvent leur source bien en amont.

Continuum avec le lycée

D'où la volonté des présidents d'université de faire de la licence un "continuum avec le lycée". C'est d'ailleurs le premier grand axe de la déclaration finale du colloque de la CPU qui doit encore être finalisée pas ses instances et soumises au débat dans le cadre de la consultation engagée par la ministre de l'Enseignement supérieur pour son « plan licence 2 » annoncé en décembre dernier. La CPU a ainsi proposé « deux novations » : considérer les question d'orientation comme un continuum bac + 3/bac -3 selon des principes de « lisibilité, fluidité et sécurité", a détaillé le président de la CPU, Louis Vogel. Cela implique de travailler avec les lycées, de contractualiser aussi des schémas régionaux mais surtout de mieux caractériser les parcours , avec plus de passerelles et de souplesse dans l'acquisition des semestres. « Tous les acquis devraient pouvoir être capitalisés et inscrits dans le champ de la formation continue », a proposé Louis Vogel. Les « connaissances et compétences » ont émergé comme point clé, les secondes devant être mieux prises en compte tant dans l'orientation (« bilan de compétence » dès le lycée) qu'au cours du cursus supérieur et lors de l'insertion professionnelle. Mise à part la licence professionnelle, la licence reste en effet un diplôme mal identifié par les employeurs. « 90 % des entreprises françaises ont moins de 10 salariés. Or si ces PME identifient très bien le BTS et le DUT, elles peinent à appréhender ce niveau intermédiaire qu'est la licence, le percevant parfois comme le reflet d'études longues ratées. Cela pose aussi un problème pour définir le salaire », a témoigné Daniel Thébault, président du Medef Midi-Pyrénées.
Favoriser l'employabilité des étudiants, c'est aussi l'un des objectifs du second axe de proposition : demander à la licence le "même niveau d'ambition et d'exigence que pour la recherche".  "La pédagogie doit s'inspirer de la recherche. Cela entraîne des conséquences de méthode, de conception des diplômes, de contenu et d'organisation des formations"avec la mise en place d'équipes pédagogiques, a suggéré Louis Vogel. Ce que Daniel Filâtre a qualifié de "révolution pédagogique". Une révolution qui n'est pas sans soulever des questions de personnels et de moyens. Des cours en petits groupes coûtent par exemple bien plus cher que des cours magistraux en amphi... "On ne gagnera pas la révolution pédagogique sans reconnaître les investissements des enseignants-chercheurs", a insisté Daniel Filâtre évoquant leur formation et la valorisation des carrière avec par exemple la création d'une "prime d'excellence pédagogique". Pour Sophie Bejean, présidente de la commission des moyens et des personnels de la CPU, "il faut des moyens très conséquents et de nouvelles règles pour inciter les universités à investir dans la licence". Louis Vogel a à cet égard fortement interpellé Valérie Pécresse, présente lors de la clôture : "Rien ne sera possible si ces ambitions ne sont pas soutenues au plus haut niveau de l'Etat."
Moyens humains et financiers

Pas sûr que les propositions de la CPU se traduisent rapidement en subsides . En présentant la seconde phase de son plan "Réussir en licence" en décembre dernier ("La Tribune" du 20 décembre 2010), Valérie Pécresse avait rappelé les 730 millions d'euros alloués sur 2007-2012 et les 444 millions d'euros investis par les universités pour "amplifier" ce plan (bien que l'Unef, première organisation étudiante, épingle régulièrement le manque d'implication des universités dans ce plan). En période de restrictions budgétaires, et alors que l'enseignement supérieur et la recherche bénéficient déjà d'un traitement de faveur (pas de suppressions de postes, + 9 milliards d'euros de budget annoncés pour le quinquennat...), on voit mal le gouvernement consentir une rallonge. Pourtant, les écarts de dépenses publiques restent grands entre un étudiant en licence (8.000 euros par an) et un étudiant en BTS (14.000 euros) ou en classe préparatoire (15.000 euros). Dans son discours de clôture vendredi à Toulouse, Valérie Pécresse a précisé les contours de son plan Réussir en licence 2 (ouverture sur la recherche, 1ère année fondamentale, 2ème année de professionnalisation et 3ème année de spécialisation, diversification des parcours, seuil minimal horaire, groupes plus petits, plus de contrôle continu, développement des stages....) sans annoncer de millions supplémentaires. Comment lier démocratisation de l'enseignement supérieur et réussite pour tous, ce sera certainement l'un des défis du prochain chef de l'Etat... mais aussi des nombreux nouveaux présidents d'université qui doivent être élus eux aussi au printemps 2012. En attendant, doit être réécrit l'arrêté de 2002 pour fixer la nouvelle architecture de la licence. Une tâche qui s'annonce déjà difficile.
Mill Jay Clarisse, Toulouse. Fl-għeluq konferenza annwali tagħha li saret f'Toulouse dwar is-suġġett tal-liċenzja, il-konferenza tal-presidenti università talab għal reviżjoni taċ-ċiklu liċenzja. Għan: li jiksru l-ewwel sena korsijiet universitarji naqset jagħmluhom aktar leġġibbli u jippromwovi x-xogħol ta 'studenti fil-BAC + 3.
"Storja u Fundatur."
Din hija kif kwalifikat-simpożju annwali tal-Konferenza tal-Presidenti Università (CPU), li saret fit-12 u t-13 ta 'Mejju fil Toulouse, Daniel Filatre, Chairman tal-Kumitat dwar it-Taħriġ Professjonali u l-Integrazzjoni tal-CPU. More...
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