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Formation Continue du Supérieur
23 mai 2011

Emploi et chômage des jeunes : un regard comparatif et rétrospectif

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/jpg/224.jpgLa crise de 2008-2009 a confirmé la sensibilité particulière de l’emploi des jeunes aux retournements de conjoncture : leur taux de chômage a augmenté de 6 points dans les pays de l’OCDE (2,5 fois plus que l’ensemble des actifs), effaçant l’amélioration des dix années précédentes.
Cette dégradation, observée en France, a été encore plus prononcée chez certains de nos voisins européens. Ce constat masque toutefois une transition école-emploi très différenciée selon les pays (durée des études, cumul emploi-études, etc).  Si le nombre de jeunes actifs (15-29 ans) s’est réduit en France de 2,1 millions en trente ans, la démographie n’y a contribué que pour moitié (– 1,2 million). La différence s’explique par un puissant mouvement de poursuite d’études qui s’est opéré jusqu’au milieu des années 1990. Pourtant, l’élévation rapide du niveau de diplôme n’a guère relâché les tensions à l’entrée dans la vie active des jeunes dont les difficultés demeurent (chômage, statut d’emploi, salaire).
Extraits sur la Formation

Les mesures prises par les pouvoirs publics ont varié, mais s’ordonnent en quelques catégories relativement stables (formations courtes, alternance, réduction du coût du travail dans le secteur marchand, contrats aidés du secteur non marchand) qui font l’objet des propositions qui suivent.
Avec un ratio de seulement 1,5, l’Allemagne est le pays qui a le taux de chômage des jeunes le plus faible du fait de l’usage très répandu des formations en alternance.
On pouvait attendre de l’élévation du niveau de formation des jeunes générations – c’était l’objectif – qu’elle améliore leur insertion professionnelle, fût-ce relativement à celle des adultes. Ce n’est pas évident au premier abord : la part des jeunes parmi les chômeurs diminue de 56% à 40% entre 1984 et 1994, années où les progrès de la scolarité sont les plus rapides ; le mouvement de baisse ralentit ensuite puis s’inverse après 2000. Un examen plus attentif suggère pourtant qu’à tout le moins l’élévation des niveaux de formation a freiné l’augmentation du chômage des jeunes, en repoussant l’entrée dans la vie active mais aussi en renforçant l’avantage des mieux formés dans l’accès aux emplois, même si c’est au prix de conditions d’emploi (salaires, qualification, type de contrat) parfois moins favorables. L’effet propre de l’élévation des niveaux de diplôme peut être estimé à une baisse de 5 points du taux de chômage des 15-24 ans sur la période 1982-2009, même si le calcul est simplificateur car il ignore les interactions entre structure de la population active par diplôme et structure des emplois par âge, métier et qualification.
les contrats de formation en alternance

Deux réformes ont donné à l’alternance en contrat de travail un nouveau souffle dans les années 1980. L’apprentissage a été rénové et élargi à l’ensemble des diplômes – y compris dans le supérieur où il a connu l’essentiel de son développement récent – et confié aux régions. En 1983, les partenaires sociaux ont introduit dans le système paritaire de formation continue plusieurs contrats d’alternance réunis, en 2003, en un seul “contrat de professionnalisation”. De fortes incitations (exonérations de cotisations, crédits d’impôts, primes aux employeurs, contrats d’objectifs avec les branches) ont encouragé le développement de ces deux filières, plus efficaces à court terme pour l’accès à l’emploi que la voie scolaire (plus de 70% de jeunes en emploi sept mois après la fin du contrat). Près de 600 000 jeunes étaient fin 2010 en contrat de professionnalisation (173 000) ou d’apprentissage (414 000). L’objectif de 800 000 alternants en 2015 pourrait se heurter au manque de capacités d’accueil à la fois dans les entreprises et dans les centres de formation. C’est pourquoi les nouvelles incitations financières annoncées (notamment le “bonus-malus” autour d’un quota d’alternants relevé à 4%) doivent s’accompagner d’une amélioration des conditions d’accompagnement et d’emploi des jeunes (tutorat, conditions de travail, articulation travail-formation, transport, restauration, logement). Une enveloppe de 500 millions d’euros est prévue dans le cadre des “investissements d’avenir” pour l’équipement des centres de formation d’apprentis (CFA) et le logement des apprentis, qui vont en outre accéder à certains des avantages dont bénéficient les étudiants.
La loi du 24 novembre 2009 a marqué un progrès en substituant au plan régional de développement des formations (PRDF), de portée indicative, un contrat de plan (CPRDF) cosigné par le président du Conseil régional, le préfet de région et l’autorité académique, mais qui ne couvre que le champ de la formation professionnelle et non celui de l’emploi (accompagnement, contrats aidés).
Pour consulter et télécharger la note d’analyse 224 : cliquer.
Les autres notes se rapportant à ce sujet: - "Compétences transversales" et "compétences transférables" : des compétences qui facilitent les mobilités professionnelles, - Les difficultés d’insertion professionnelle des docteurs , - L’avenir de la formation professionnelle des jeunes.

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/jpg/224.jpg Il-kriżi ta '2008-2009 ikkonferma l-sensittività partikolari ta' impjieg taż-żgħażagħ bit-tnaqqis ekonomiku: ir-rata tal-qgħad telgħet b '6 punti fil-pajjiżi tal-OECD (2.5 darbiet aktar mill-assi totali ), tħassir it-titjib ta 'l-għaxar snin preċedenti. Biex tara u tniżżel in-nota analitiċi 224: ikklikkja.
L-Att ta 'Nov 24, 2009 kien pass fid post il-pjan ta' żvilupp reġjonali ta 'taħriġ (FDSR) firxa indikattiva, pjan kuntratt (CPRDF) ko-iffirmata mill-President tal-Kunsill Reġjonali, il-prefett reġjonali u l-awtorità akkademika, imma li biss ikopri l-qasam tat-taħriġ vokazzjonali u mhux l-impjieg (appoġġ, kuntratti ssussidjat).
Noti oħra li jappartjenu għal dan is-suġġett: - "-kurrikulari kompetenzi Salib" u "l-ħiliet trasferibbli": ħiliet li jiffaċilitaw il-mobilità professjonali - impjegabbiltà Diffikultajiet ta 'tobba - Il-futur ta 'taħriġ vokazzjonali għaż-żgħażagħ. More...

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