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Formation Continue du Supérieur
formation professionnelle
21 janvier 2009

MEDEF : Décryptage de l'accord sur la formation professionnelle

Principales dispositions du projet d’accord "sur le développement de la formation tout au long de la vie professionnelle, la professionnalisation et la sécurisation des parcours professionnels"
- Sécurisation des parcours professionnels

Un  Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels est créé pour financer les formations des salariés les moins qualifiés et des demandeurs d’emploi. Il sera alimenté par un pourcentage maximum de 13% de l’obligation de contribution des entreprises au financement de la formation continue, versé par les OPCA et les  OPACIF, pour un montant estimé à 900 millions d’euros...
- Formation des salariés

Ces dispositions ont pour objectif de former 500 000  salariés supplémentaires parmi les moins qualifiés... Pour déterminer les publics prioritaires, les entreprises se baseront notamment sur le bilan d’étape professionnel, l’entretien professionnel et le bilan de compétences.
- Formation des demandeurs d’emploi
Ces dispositions ont également pour objectif de former 200 000 demandeurs d’emploi de plus qu’aujourd’hui, soit un peu plus du double de personnes formées à ce jour au titre de l’assurance chômage, incluant, outre ceux alternant périodes de chômage et périodes d’emploi, ceux ayant besoin d’une formation courte ou rapide pour accéder à un emploi. Ces formations doivent être organisées en fonction d’offres d’emploi déposées  par des entreprises ou de besoins identifiés par les organisations professionnelles...
- Contrat de professionnalisation
Les entreprises sont incitées à conclure des contrats de professionnalisation au bénéfice des publics les plus éloignés de  l’emploi. Conformément aux conclusions du  Grenelle de l’insertion, qui a simplifié le nombre de formules de contrats aidés, le contrat de professionnalisation est ainsi un des vecteurs privilégiés de l’insertion et de la qualification dans l’entreprise…
- Portabilité du DIF
En cas de rupture du contrat de travail ouvrant droit à prise en charge par l’assurance chômage, le salarié peut  abonder le financement d'actions de formation en  mobilisant son solde d’heures acquises au titre du DIF dans la précédente entreprise  multiplié par le montant forfaitaire horaire de 9,15€ pendant la première moitié de sa période d’indemnisation...
- Formation initiale différée
Les partenaires sociaux demandent à l’Etat d’abonder les moyens du congé individuel de formation afin de permettre à des salariés sans qualification de reprendre des études et d’avoir davantage accès à une formation qualifiante ou diplômante.
- Socle de compétences
Au-delà du socle de connaissances et de compétence, qui doit être acquis lors de la formation initiale, les partenaires sociaux ont identifié un socle de compétences nécessaire pour favoriser l’évolution et les transitions professionnelles, comprenant  notamment l’aptitude à travailler en équipe, la maitrise de l’informatique et d’une langue étrangère.
- Gouvernance
Un  Conseil national d’évaluations de la formation professionnelle est créé,  présidé par une personnalité qualifiée, afin de mesurer la satisfaction des besoins des entreprises, des salariés et des demandeurs d’emploi, assurer le suivi des programmes mis en œuvre financés  par le  Fonds de sécurisation des parcours professionnels, de préciser le contenu du socle de compétences, de diligenter des audits auprès des instances paritaires de gestion.
Calendrier de mise en œuvre

MEDEF - Portail des entreprises et des entrepreneurs

MEDEF: la decodifica de l'accordo sulla formazione professionale. Le principali disposizioni del progetto di accordo per lo sviluppo della formazione nell'arco della vita, la carriera professionale e sicuro ". Suite...

7 janvier 2009

Formation professionnelle: la négociation a abouti mercredi 7 janvier 2009 vers 10h15

Formation professionnelle: la négociation a abouti mercredi 7 janvier 2009 vers 10h15 - 700.000 salariés et chômeurs de plus bénéficieraient d'une formation professionnelle
Quelque 700.000 salariés
peu qualifiés et chômeurs de plus qu'actuellement bénéficieraient chaque année d'une formation professionnelle, selon un texte d'accord élaboré mercredi 7 janvier après plus de 25 heures de discussion et soumis à la signature du patronat et des syndicats. Dans ce document, les partenaires sociaux affichent leur ambition "de pouvoir parvenir à former chaque année 500.000 salariés supplémentaires parmi les moins qualifiés, et 200.000 demandeurs d'emploi de plus qu'aujourd'hui".
Dans ce document
, les partenaires sociaux affichent leur ambition "de pouvoir parvenir à former chaque année 500.000 salariés supplémentaires parmi les moins qualifiés, et 200.000 demandeurs d'emploi de plus qu'aujourd'hui". Les syndicats (CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC) ne semblaient pas hostiles à la signature de l'accord, même si plusieurs ont souhaité faire le lien avec les deux autres sujets sur lesquels les partenaires sociaux doivent se prononcer dans les prochains jours après être arrivés à un projet d'accord (gestion prévisionnelle des emplois et assurance chômage). Certains d'entre eux ont fait part d'"inquiétudes" (CGC), de déceptions (CGT), ou de "reculs" (CFTC) et d'autres ont émis des doutes sur "une visibilité du texte" (FO).
Les représentants
des syndicats et du patronat, qui ont achevé leur négociation vers 10h15, vont maintenant soumettre à leurs instances ce texte, mis au point lors d'une ultime séance, commencée mardi matin, des négociations sur la réforme de la formation professionnelle. Celles-ci avaient été entamées en septembre sous la pression du gouvernement, qui souhaite déposer un projet de loi sur ce thème au plus tôt.
Ces actions de formation
supplémentaire se feront par le biais d'un Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), abondé par un pourcentage des contributions obligatoires des employeurs à la formation professionnelle. Ce pourcentage "ne pourra excéder 13% du montant total" de ces contributions, ce qui aboutira à une somme maximale d'environ 900 millions d'euros pour le Fonds, selon Stéphane Lardy (FO). Cet objectifest à mettre en place dès 2010, a précisé Olivier Gourlé (CFTC). Pour 2009, les partenaires sociaux devraient instaurer avant fin janvier "des dispositions transitoires", à hauteur de 200 millions d'euros, issus des sommes non utilisées du Fonds unique de péréquation (FUP) pour 2008.
Le texte prévoit aussi
qu'un salarié victime d'une rupture du contrat de travail puisse conserver ses droits acquis en matière de droit individuel à la formation (Dif) pendant sa période de chômage ou s'il intègre une autre entreprise (portabilité). Il prévoit également d'ouvrir les "contrats de professionnalisation" (formation en alternance) aux publics les plus éloignés de l'emploi (en contrat aidé ou d'insertion, par exemple).
Une "préparation opérationnelle à l'emploi" de 400 heures permettra également à un chômeur d'"acquérir le socle de compétences professionnelles nécessaire pour occuper un poste". Il évoque aussi la possibilité d'une "formation initiale différée" d'une durée d'un an, pour ceux qui sont sortis sans qualification du système scolaire, ainsi que "l'acquisition et l'actualisation d'un socle de compétence" pour chaque salarié, qui intègrerait notamment l'aptitude de travailler en équipe, la maîtrise de l'informatique et la pratique de l'anglais ou d'une autre langue étrangère. Source : E24.

Texte complet de l'ANI au_7_janvier_2009.

Vocational training: a successful trading Wednesday 7 January 2009 to 10.15 - 700,000 employees and unemployed people benefit from more training.
Some 700,000 unskilled and unemployed people benefit more than each year of vocational training, according to a prepared text agreed Wednesday 7 January after more than 25 hours of discussion and subject to the signing of employers and unions. In this document, the social partners have their ambition of reaching each year to train an additional 500,000 employees among the least qualified and 200,000 job-seekers more than today.
Representatives of trade unions and employers, who have completed their negotiations to 10:15, will now submit their bodies to this text, developed at a final meeting, which began Tuesday morning, negotiations on the reform of vocational training.
These actions will be additional training through a joint fund to secure career (FPSPP), financed by a compulsory contributions by employers to the training. This percentage "may not exceed 13% of the total amount of these contributions, which will lead to a maximum of approximately 900 million euros for the Fund, as Stéphane Lardy (FO). This objective is to put in place by 2010, said Olivier Gourlie (CFTC). For 2009, the social partners should establish before the end of January "transitional arrangements" to the tune of 200 million euros, from the unused amounts of Unique Equalization Fund (FPU) in 2008. Source: E24Complete text of the ANI on january 7 2009.

7 janvier 2009

Formation professionnelle: la négociation se poursuit toujours mercredi 7 janvier 2009

La négociation sur la formation professionnelle se poursuivait toujours mercredi matin entre syndicats et patronat, qui à 04H30 n'avaient toujours pas réussi à finaliser un texte, après plus de 19 heures de discussions.
Les partenaires sociaux, qui avaient entamé la négociation mardi à 09H00, tentaient toujours de trouver un accord, destiné à réformer la formation professionnelle dans un sens plus favorable aux chômeurs et salariés les moins qualifiés.
Syndicats et patronat ont terminé vers 04H00 de "balayer" les 35 pages du dernier texte patronal, et à 04H15, une suspension de séance est intervenue, pour laisser le patronat présenter un nouveau document aux alentours de 07H00.
Cette négociation a été entamée le 30 septembre dernier, sous l'oeil du gouvernement, qui souhaite présenter dans les premiers mois de 2009 un projet de loi et presse les partenaires sociaux de conclure une réforme "ambitieuse", qui s'adresse davantage à "ceux qui en ont le plus besoin, en particulier les chômeurs et les salariés les moins qualifiés". Syndicats et patronat, qui ne souhaitent pas réviser en profondeur leur précédent accord de 2003, signé à l'unanimité, ont surtout négocié des "améliorations".
Parmi les points-clé figure la création d'un "fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels" (FPSPP), destiné à financer les actions destinées à améliorer la qualification ou la requalification des demandeurs d'emploi et des salariés les moins qualifiés. Le financement de ce fonds restait encore à déterminer mardi matin.
Jean-François Pilliard (Medef) avait affirmé mardi matin qu'avant de se préoccuper de "la question du nombre de millions que l'on met", il faut d'abord définir "quels sont les objectifs réalistes à avoir", rappelant que "30% des salariés en activité et des demandeurs d'emploi n'ont pas de véritables diplômes professionnels".
Autre point à aborder, la question de la mobilisation des fonds pour 2009, puisque la collecte des cotisations patronales "est déjà faite" pour cette année, a souligné Alain Lecanu (CGC) mercredi matin. Source : http://fr.news.yahoo.com/.
The negotiation on vocational training was still Wednesday 7 January morning between unions and employers, who at 04h30 had still failed to finalize a text, after more than 19 hours of discussions.
The social partners, which started trading Tuesday at 09.00, still trying to find an agreement, designed to reform vocational training in a more favorable to the unemployed and less skilled employees. 
Among the key points include the creation of a "fund joint security careers" (FPSPP) to finance the measures to improve the qualification or requalification of job seekers and employees of the less skilled. The financing of this fund was still to be determined Tuesday morning. (
http://fr.news.yahoo.com/).

4 janvier 2009

La formation professionnelle dans "Mon bilan, mes perspectives", par Christine Lagarde dans "Les Echos"

Avec ses 14 chapitres et ses 70 pages, l'ouvrage qu'a publié, mercredi 31 décembre, la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, Christine Lagarde, pourrait presque prétendre figurer sur la longue liste des 550 livres de la rentrée littéraire de janvier. Seul le titre manque un peu d'originalité : « Bilan et perspectives - juin 2007-décembre 2008 ». A l'heure où la plupart des Français préparaient leur réveillon, la locataire de Bercy mettait donc la dernière main à ce qu'il ne faut surtout pas voir, promet Bercy, comme un testament - l'hypothèse d'un remaniement ministériel reste d'actualité -, ou comme la préparation de l'entretien de fin d'année instauré par François Fillon depuis qu'il s'est installé à Matignon. Suite...

Sur le site du MINEFI : 31 décembre 2008 – Christine Lagarde : Bilan et perspectives 
- Le communiqué
- Le dossier complet

Quelques extraits :

Emploi – Réforme de la Formation professionnelle

1. Bilan en 2008

Un travail de concertation a été engagé sur la formation professionnelle afin de dégager les grandes pistes de la réforme souhaité en décembre 2007 par le Président de la République. Ces travaux se sont organisés au sein du Conseil d’orientation pour l’emploi (rapport remis en avril 2008) et d’un groupe ad hoc présidé par Pierre FERRACCI qui réunissait des représentants de l’Etat, des régions et des partenaires sociaux (rapport remis en juillet 2008).
Sur la base de ces conclusions, un document d’orientation du gouvernement a été transmis le 25 juillet à l’Association des régions de France et aux partenaires sociaux invitant ces derniers à ouvrir des négociations sur les axes du document.
Trois groupes de travail techniques ont par ailleurs été mis en place sur des sujets plus pointus et intéressant directement l’ensemble des acteurs de la formation : la qualité de l’offre et de l’achat de formation, la validation des acquis de l’expérience et l’orientation tout au long de la vie. Les deux premiers rapports seront rendus avant la fin de l’année 2008, le troisième au tout début 2009.
Dans le cadre de la préparation de cette réforme, le gouvernement a été amené à préciser et rappeler à plusieurs reprises les objectifs de la réforme :
- mieux orienter les fonds de la formation professionnelle vers les demandeurs d’emploi et les salariés peu qualifiés au travers de la création d’un fonds de sécurisation des parcours professionnels dont la feuille de route sera définie dans le cadre d’une convention-cadre entre l’Etat et les partenaires sociaux ;
- développer la formation dans les petites et moyennes entreprises grâce à un service de proximité rendu auprès des chefs d’entreprises et en améliorant la mutualisation des fonds de la formation professionnelle.
- mieux insérer les jeunes sur le marché du travail en s’appuyant notamment sur les formations en alternance.
- mieux informer, orienter et accompagner les salariés et les demandeurs d’emploi
- mettre la transparence et l’évaluation au coeur du système au travers notamment d’une réforme des organismes collecteurs paritaires agréés et en donnant plus de liberté aux entreprises au travers d’une simplification des circuits administratifs et de financements.
Tout au long de l’année 2008 et parallèlement à ces travaux, des discussions ont été engagées avec les régions et les partenaires sociaux sur l’avenir de l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), premier organisme de formation en France. Le cadrage juridique et financier (service d’orientation professionnelle, patrimoine, appels d’offres)
ce qui permet d’envisager l’élaboration dès le début 2009 d’un nouveau contrat de progrès entre l’AFPA et l’Etat pour les cinq prochaines années.

2. Perspective 2009
Concernant la réforme de la formation professionnelle, les partenaires sociaux ont jusqu’à la fin de l’année pour négocier. Le Gouvernement élaborera début 2009 un projet de loi sur la base notamment d’une analyse des conclusions auxquelles seront parvenus les partenaires sociaux.

4 janvier 2009

La formation professionnelle continue en Europe

Plusieurs sites présentent de manière synthétique la formation professionnelle continue en Europe :


Centre Inffo

The European Training Village

 
European Training Foundation

En route pour un petit panorama : Austria, Belgium, Bulgaria, Cyprus, Czech Republic, Denmark, Estonia, Finland, Germany, Greece, Hungary, Iceland, Ireland, Italy, Latvia, Liechtenstein, Lithuania, Luxembourg, Malte, Norge, Nederland, Poland, Portugal, Romania, Slovakia, Slovenia, Spain, Sweden, United Kingdom.

いくつかのサイトが、ヨーロッパでは、職業訓練を要約:


Centre Inffo センターInffo

The European Training Village 欧州研修村

European Training Foundation 欧州研修財団

小さな画像をエンルート: オーストリア、 ベルギー、 ブルガリア、 キプロス チェコ共和国 デンマーク、 エストニア フィンランド ドイツ、 ギリシャ ハンガリー アイスランド アイルランド イタリア、 ラトビア リヒテンシュタイン リトアニア、 ルクセンブルグ マルタ ノルウェー、 Nederland 、 ポーランド ポルトガル ルーマニア、 スロバキア スロベニア スペイン スウェーデン イギリス

3 janvier 2009

Le dispositif de formation professionnelle continue en France

pcassuto | 03 janvier, 2009 19:27

  En France, les personnes tout au long de leur vie, peuvent avoir accès à la formation. Sommaire :
La formation professionnelle tout au long de la vie

La formation professionnelle continue
Les publics de la formation

Le financement de la formation professionnelle continue
Les prestataires de formation

Les structures d’information
Définitions

Mise en place dans sa forme actuelle au début des années 70 et largement réformée depuis, la formation professionnelle continue mobilise l’État, les conseils régionaux ainsi que les entreprises, les organismes de formation publics et privés, les organisations professionnelles, syndicales et familiales.
En fonction de leur statut et des problèmes spécifiques de formation que peuvent rencontrer les individus, les partenaires sociaux et l’État ont créé et mis en place différents dispositifs : les formations en alternance, le congé individuel de formation et plus récemment, les contrats et périodes de professionnalisation ainsi que le droit individuel à la formation. La formation professionnelle continue est un secteur économique important qui représentait 1,5 % du produit intérieur brut français en 2001.

Summary
Lifelong vocational training in France
Continuing Vocational Training in France
The Training Public in France
Funding for continuing vocational training in France
Training providers in France
The information structures in France
Definitions

3 janvier 2009

Formation professionnelle : gare aux sectes !

La vigilance est de mise. Voici des éléments de quelques sites pour se poser de bonnes questions.

Aller a la home de France 5 : Formation, développement personnel, coaching…, la sphère professionnelle attire de plus en plus les mouvements sectaires. Face à la multitude d'organismes de formation et la diversité des méthodes proposées, la vigilance est de rigueur.
Le marché de la formation professionnelle génère plus de 22 milliards d'euros de flux financiers par an. De quoi attirer escrocs, charlatans en tous genre mais également les mouvements sectaires qui y trouvent une manne financière et un moyen d’infiltrer les entreprises. Avec près 45 000 organismes prestataires recensés, difficile parfois de s’y retrouver. "Il n’existe pas encore de réglementation de la profession de formateur en France. Certains organismes ne connaissent pas toujours les formateurs qu’ils emploient ", avertit Catherine Picard, présidente de l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu (Unadfi), principale association anti-sectes en France.

logo unadfi : Le secteur de la formation professionnelle représente une cible de choix pour les mouvements sectaires d’un point de vue stratégique et financier. Chaque année les entreprises investissent du temps et de l’argent dans la formation de leurs salariés. Mais dans la multitude d’organismes de formation tous ne se valent pas. Il est donc important de s’informer afin de détecter les risques de dérives sectaires.
Les mouvements sectaires sont présents dans de nombreux domaines d’activités : santé, formation professionnelle, humanitaire, le secteur de l’enfance ... Ils investissent ces secteurs par le biais de l’infiltration ou du lobbying, les utilisent comme vecteurs de recrutement ou de propagande.

: Instituée auprès du Premier ministre, la Miviludes est chargée, entre autres : de favoriser, dans le respect des libertés publiques, la coordination de l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre de ces agissements ; de contribuer à l’information et à la formation des agents publics dans ce domaine ;  D’informer le public sur les risques, et le cas échéant les dangers, auxquels les dérives sectaires l’exposent et de faciliter la mise en oeuvre d’actions d’aide aux victimes de ces dérives. La Miviludes est présidée par Georges Fenech, premier substitut à l’administration centrale du ministère de la justice, depuis le 1er ocotbre 2008. Il succède à Jean-Michel Roulet, préfet hors cadre, dont le mandat de trois ans est arrivé à terme le 30 septembre 2008.

: Alerte au risque sectaire dans les entreprises : Coachs accrédités.
Pour préserver leur image, les coachs s’organisent. « Leur accréditation représente un critère de professionnalisme, même si ce n’est pas une garantie absolue  contre le risque sectaire », assure Jean-Yves Arrivé, administrateur de la SFCoach. Mais il reste difficile de contrôler la profession : en France, 1800 nouveaux coachs sont formés chaque année. Mais sur les 3000 prestataires en activité, seuls 300 sont accrédités par deux organismes phare : la SFCoach et l’ICF. Autres initiative plus récente : celle de l’European mentoring & coaching council (EMCC) à l’origine du label EQA (European quality award), validant la qualité des cursus de formation au coaching.  Des mesures que la Miviludes juge louables mais qui relèvent, selon elle, de l’auto-évaluation.
A la SNCF, qui s’apprête à lancer un programme de coaching sur trois ans, pour plus de 200 agents, la vigilance est tout aussi présente. Sur une centaine de candidats, seuls vingt coachs viennent d’être retenus, au terme d’une sélection drastique. « Ils seront aussi évalués par les coachés à la fin de chaque séance et au terme de leur intervention, elle-même encadrée par un contrat tripartite », insiste Evelyne Podeur, consultante au pôle recherche et développement de l’université des services de la SNCF. Visiblement, chez les acheteurs de formations et de coaching, la crédulité à l’égard des sous-traitants n’est plus d’actualité. Mais dans les PME, pas si sûr...  Reste une autre façon de prévenir les dérives sectaires, peu développée, que le coach  Nicolas de Beer, fondateur de Mediat-coaching, (labellisé EQA) conseille aux responsables de formation et aux RH : tester eux-mêmes les stages, avant d’y envoyer leurs salariés...

logo unadfi :Du risque sectaire dans la formation professionnelle,
La MIVILUDES cite des formations à risque, telles la formation de « doula » qui se développe dans les milieux hostiles à la médicalisation de la maternité et la formation à la technique d’EMF Balancing, dangereuse « dans la mesure où ses applications peuvent se substituer à des traitements médicaux classiques ». Henri-Pierre Debord de la MIVILUDES précise que ce ne sont pas les méthodes qui sont en cause mais les interprétations qui en sont faites. Il reçoit entre 200 et 300 questions de salariés ou d’entreprises chaque année « sur le risque de dérive sectaire de tel ou tel organisme. Pour sensibiliser à ce risque de dérive, Françoise Chalmeau de la MIVILUDES explique elle aussi qu’il faut apprendre aux responsables administratifs et des ressources humaines à prendre un certain nombre de précautions indispensables avant de s’engager avec un prestataire de formation.

Vocational training: vigilance about sects!

Go home to France 5 : Training, personal development, coaching ..., the professional sphere is attracting more and more movements. Given the multitude of training and diversity of the proposed methods, vigilance is needed.
: Set to the Prime Minister, MIVILUDES is responsible, among other things: to promote, in respect for civil liberties, the coordination of the preventive and repressive government in opposition to these acts; to contribute to the information and training of public officials in this area, to inform the public about the risks, and any hazards, which expose sectarianism and facilitate the implementation of actions to assist victims of these abuses.
UNADFI logo The risk sectarian in vocational training

3 janvier 2009

La Région Poitou Charente met en place un Service public régional de la formation professionnelle

Les conditions du marché ne permettent pas seules d'assurer une formation professionnelle de qualité pour tous, notamment pour les personnes les plus en difficulté, sur l'ensemble de la région.
C'est pourquoi, le Conseil régional de Poitou-Charentes réuni en session le 15 décembre 2008, a décidé de mettre en place un service social d'intérêt économique général (SSIEG) pour agir en faveur des demandeurs d'emploi non qualifiés (niveau VI ou V bis) ou dont la qualification est obsolète en raison de l'évolution du marché du travail ou d'une non mise en oeuvre de cette qualification dans une activité professionnelle depuis au moins 2 ans.
Le SSIEG permettra en particulier à la Région de mettre en place un service public de formation sur l'ensemble du territoire régional, tel que prévu dans le schéma régional des formations en 2006.
La mission d'intérêt général confiée à ce service public est de permettre d'obtenir un niveau de qualification professionnelle (validée par une certification inscrite au RNCP) ouvrant l'accès à un emploi durable, et d'assurer, sans conditions particulières, l'accès aux formations qualifiantes, c'est à dire à l'exclusion de tout système de pré-sélection fondé sur des pré-requis. Les prémices de ce service public ont été expérimentés avec le dispositif Quart'avenir qui a acueilli près de 400 jeunes "tels qu'ils sont".
Le SSIEG devra organiser toutes les activités nécessaires à la construction d'un parcours professionnel : accueil, information, orientation et conseil, pré-formation et préparation à la vie professionnelle, formations qualifiantes, hébergement et restauration.
Ses obligations de service public garantiront l'accueil de l'ensemble des publics éligibles, quelles que soient leurs difficultés. Il assurera une réponse adaptée à leurs besoins, la liberté de choix et l'égalité d'accès aux services proposés. Il garantira la continuité de service (21 jours de fermeture maximum par an), la qualité des services rendus, la sécurité et la qualité des équipements mobilisés et le respect d'une tarification spécifique permettant un accès universel à ses utilisateurs.
Le choix des opérateurs chargés de ce service public régional sera réalisé dans le cadre de marchés publics, de concessions de service, par mandatement direct ou par toute autre procédure adaptée. Les entreprises mandatées percevront une compensation de service public couvrant tout ou partie des coûts de mise en oeuvre et des obligations de service public qui en découle.

24 décembre 2008

Les liens entre formation professionnelle et mobilité, dossier de l'APEC

À travers le volet formation de l'enquête mobilité 2007 de l'Apec transparaissent l'importance des relations entre la formation professionnelle et la mobilité des cadres. Quelques éléments clés de l'enquête.
La proportion des cadres ayant suivi une formation continue de progresser au fil des années. Ils sont ainsi 53% à s’être formés en 2007 contre 36% en 2003 lors de la précédente enquête. Cette augmentation traduit deux évolutions : d’une part les cadres souhaitent de plus en plus se former (44% en 2007 contre 36% en 2003) et les entreprises accèdent de plus en plus souvent à leur requête.
Pour la majorité des cadres (77%), leur entreprise joue un rôle incitatif vis-à-vis de la formation et les échanges avec le responsable hiérarchique à ce sujet s’avèrent positifs dans 93% des cas. Dans les entreprises les plus incitatives vis-à-vis de la formation, les cadres s’avèrent plus optimistes concernant leur avenir professionnel (leur optimisme englobe aussi bien la confiance dans l’avenir de leur entreprise, leur propre évolution de carrière ou celle de leur rémunération) : la formation devient un levier majeur de fidélisation.
Ce constat est également renforcé par le fait que plus l’entreprise est favorable à la formation professionnelle, moins les cadres déclarent avoir envie de changer d’employeur : ils sont seulement 35% à vouloir bouger lorsque l’entreprise adopte une attitude incitative, contre 54% dans la situation inverse.
La majorité des formations accordées concerne : la tenue du poste actuel en visant à renforcer les compétences du cadre dans le poste qu’il occupe (90% des cas), le développement des compétences en vue d’anticiper les évolutions futures de son poste de travail (67%), ou l’accompagnement des évolutions récentes (59%). Les formations liées au changement sont, pour leur part, beaucoup moins fréquentes et ne visent que dans 19% des cas à accompagner une mobilité interne.
Pourtant, 38% des cadres ayant suivi une formation pour accompagner leur mobilité se déclarent très satisfaits de leur changement de situation professionnelle, contre seulement 26% de ceux qui n’ont pas bénéficié de formation.
Notons également que 75% des cadres ayant bénéficié d’une formation pour préparer leur mobilité bénéficient également d’une prestation d’évaluation de la prise de poste (contre 57% pour les cadres n’ayant pas été formés en vue de leur mobilité).

Association pour l'emploi des Cadres

Vazby mezi odbornou přípravu a mobilitu, soubor sdružení APEC. Prostřednictvím školení součástí šetření mobility sdružení APEC 2007 odráží význam pro vztah mezi odbornou přípravou a mobilitou pracovníků.

23 décembre 2008

Formation professionnelle: les partenaires sociaux renvoient la négociation au 6 janvier

La négociation sur la formation professionnelle n'a pas abouti lundi soir à un accord, patronat et syndicats ayant décidé de se retrouver le 6 janvier pour une ultime séance, malgré les pressions du gouvernement pour une conclusion avant la fin de l'année.
Les partenaires sociaux négocient depuis fin septembre sous la pression du président de la République, qui les a exhortés à conclure avant la fin 2008 "une réforme ambitieuse", en vue d'un projet de loi début 2009.
Mais lors de la septième - et qui devait être en principe la dernière - séance de négociation, lundi, syndicats et patronat n'ont pas réussi à finaliser un accord, préférant se donner un nouveau rendez-vous en début d'année, afin de pouvoir étudier le nouveau texte présenté par le patronat dans la soirée.
Cette décision n'est pas pour déplaire à Thierry Lepaon (CGT), qui dès le début de la matinée avait émis l'idée de ne pas s'en tenir au cadrage imposé par le gouvernement. "On va pouvoir négocier sereinement", s'est félicité le syndicaliste, soulignant des "avancées" dans le nouveau texte.
"Pour nous, le 6 janvier, c'est bien la dernière séance, qui finalisera les derniers points encore à négocier", a déclaré Stéphane Lardy (FO), estimant que les partenaires sociaux avaient "bien avancé, même si au démarrage c'était du diesel".
Annie Thomas (CFDT) a cependant évoqué un sentiment de "déception" à cause du "rythme et de la méthode" de la négociation.
Le nouveau texte patronal prévoit notamment la mise en place d'un "fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels" (FPSPF), destiné notamment à améliorer la formation des salariés les moins qualifiés et des demandeurs d'emploi.
Ce fonds, qui remplacerait l'actuel Fonds unique de péréquation (FUP, chargé de gérer les excédents des cotisations patronales collectées par les organismes paritaires), serait alimenté par un pourcentage compris entre 5 et 12% des sommes dues au titre de la contribution légale obligatoire des entreprises, soit un montant compris entre 300 et 800 millions d'euros.
Pour la CFDT, qui avec la CGC avaient souhaité que ce fonds soit abondé à hauteur d'un milliard, "la fourchette basse est trop basse".
Nicolas Sarkozy avait demandé aux partenaires sociaux qu'une "part significative" des 5,7 milliards d'euros qu'ils gèrent paritairement au titre de la formation professionelle soit destinée à la formation des salariés les moins qualifiés et des demandeurs d'emplois.
Pour Olivier Gourlé (CFTC), ce fonds paritaire permettrait ainsi de "garder la main" sur la formation.
Une partie de ces contributions serait faite "à titre structurel" (5%), et l'autre à "titre conjoncturel" (de 0 à 7%), en fonction de la situation économique et sociale, et des besoins en terme de formation pour les salariés de certains bassins d'emplois ou entreprises touchés par des restructurations.
Pour parer rapidement aux effets de la crise, le patronat a également proposé la mise en place, dès le premier trimestre 2009, de "dispositifs transitoires" pour les demandeurs d'emplois et les salariés les moins formés, sans attendre l'effectivité de l'accord, répondant ainsi à la demande de la CFDT de créer un fonds d'urgence pour les salariés en chômage partiel.
Le patronat a proposé aussi la création d'un conseil paritaire national d'évaluation de la formation professionnelle, afin de "rendre compte à nos mandants et à la collectivité nationale des dispositifs mis en place, et "apporter de la transparence et de la lisibilité", a expliqué Jean-François Pilliard (Medef), chef de file de la délégation patronale.
Source : http://www.vousnousils.fr/. Autre article : http://www.vousnousils.fr/.

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