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Formation Continue du Supérieur
24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - Soutenabilité de l’offre et accréditation

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
La prise en compte progressive de la soutenabilité de l’offre, dans la perspective de la nouvelle procédure d’accréditation
Le renforcement du pilotage s’accompagne de la prise en compte de plus en plus systématique des conséquences économiques des décisions relatives à l’offre. On mesure les progrès accomplis à cet égard en comparant les préoccupations des responsables interrogés par la mission à la situation qui prévalait dans leur établissement au moment de la préparation du contrat en cours ou du précédent. L’élaboration de leur offre actuelle s’est en effet rarement accompagnée d’une évaluation du coût des formations, faute d’outils adaptés.
Les mêmes établissements, deux ans plus tard, ont tiré les conséquences de cette absence d’évaluation préalable et cherchent à se doter d’outils permettant de calculer le coût de leur prochaine offre. Ils y sont incités à la fois par :
– le constat des surcoûts engendrés par l’offre actuelle, comme à Caen ou à Aix-Marseille. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - L'évolution du rôle des directeurs de composante

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Un pilotage renforcé de l’offre de formation
Cette évolution n’a pas été sans conséquence sur le rôle des différents acteurs et, de façon plus générale, sur la gouvernance des établissements. Les directeurs de composantes se trouvent notamment investis de nouvelles responsabilités. C’est à eux qu’il appartient en effet de veiller au respect des règles édictées par la présidence et à la mise en oeuvre, le cas échéant, des mesures de réduction du coût des formations. Leur charge de travail s’en est trouvée accrue et leur position renforcée – non sans que leur rôle d’interface entre l’échelon central et les équipes pédagogiques les ait parfois placés dans une situation délicate. La mission, qui s’est entretenue avec un grand nombre d’entre eux et a rencontré les présidents (et dans certains cas les membres du bureau) des différentes associations de directeurs de composantes a pu constater à quel point la maîtrise de l’offre constituait pour eux une préoccupation constante et occupait une part importante de leur temps. L’obligation de contrôler en permanence l’utilisation des moyens mis à leur disposition – en s’assurant notamment que la charge d’enseignement ne dépasse pas les limites initialement prévues – et de produire les indicateurs demandés dans le cadre du dialogue de gestion modifie profondément la nature de leur mission. Le développement des contrats d’objectifs et de moyens, qui renforce l’autonomie des composantes tout en les astreignant à une gestion plus rigoureuse, les conduit à exercer à leur tour un pilotage de l’offre dans le cadre des orientations fixées par la gouvernance. Ils s’imposent ainsi comme de véritables gestionnaires, tenus de faire des choix et de rendre des comptes, et non plus seulement comme de simples coordonnateurs de l’activité de formation.
Cette implication des directeurs de composantes n’est sans doute pas étrangère à la diffusion progressive d’une culture de gestion au sein des établissements. L’idée selon laquelle la faiblesse de la gouvernance et le caractère fortement déconcentré de la prise de décision favoriseraient le développement incontrôlé de l’offre de formation doit être aujourd’hui relativisée. Les décisions des présidents de contenir ou de réduire le coût de l’offre sont de mieux en mieux relayées. Les propositions relatives à l’évolution de l’offre sont examinées en conseil d’UFR à l’aune des principes établis par l’échelon central et font l’objet d’arbitrages soumis à l’approbation du CEVU et du CA. Les directeurs d’UFR, désormais placés en situation de responsabilité, travaillent plus étroitement avec les porteurs de projets et les responsables de formation et sont plus fréquemment associés à la réflexion des équipes présidentielles. En un mot, la gouvernance des établissements tend à se structurer, ce qui favorise une meilleure gestion de l’offre de formation. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - Un pilotage renforcé de l’offre de formation

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Un pilotage renforcé de l’offre de formation
Le premier constat de la mission est celui d’un renforcement, par rapport à la période 2010-2012, du pilotage des formations. La construction progressive, à l’occasion du passage aux RCE, de services ou de cellules d’aide au pilotage dotées de personnels compétents en matière de contrôle de gestion, la production d’indicateurs plus nombreux et plus fiables, le développement du dialogue de gestion, même si celui-ci demeure souvent fractionné et ne porte pas sur l’ensemble des ressources disponibles (en crédits et en emplois), l’ébauche enfin de modèles de répartition interne des moyens intégrant des critères de performance sont autant d’avancées sur lesquelles peuvent désormais s’appuyer les établissements pour caractériser leur offre, évaluer son coût, analyser les différents déterminants de l’évolution de la charge et du potentiel ou encore mesurer les écarts entre composantes ou domaines de formation (en matière de taux de couverture et d’encadrement, de structuration de l’offre, d’organisation des enseignements, etc.) afin d’identifier les marges existantes et les leviers d’optimisation de la ressource et/ou de réduction de la dépense.
Pour autant, la formation est sans doute le domaine d’activité qui a échappé le plus longtemps aux préoccupations budgétaires et à laquelle ces nouveaux outils d’analyse et de suivi ont été appliqués le plus tardivement. Les raisons de ce retard sont à la fois politiques (elle apparaissait comme le domaine réservé des enseignants-chercheurs, à la différence des fonctions support, placées sous le contrôle plus ou moins direct des directions d’établissement, et de la recherche, dont le financement est plus diversifié et échappe en partie aux débats budgétaires internes) et techniques : la complexité de son organisation, le morcellement de la dépense entre un nombre considérable d’unités d’enseignement, la combinaison de multiples facteurs de coût liés à la charge aussi bien qu’à l’utilisation du potentiel enseignant, l’évolution constante des effectifs constituaient autant d’obstacles au recueil et à la consolidation des données au niveau des services centraux. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - Le poids des heures complémentaires

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Le poids des heures complémentaires
S’il convient de relativiser le poids des heures complémentaires dans les difficultés rencontrées par certains établissements – rappelons que leur coût est très inférieur à celui des heures statutaires –, elles n’en apparaissent pas moins aux yeux de nombreux acteurs comme une anomalie, le symptôme d’un dérèglement et non pas simplement d’un écart entre le potentiel et la charge d’enseignement. Leur dénomination elle-même n’est sans doute pas étrangère au soupçon qui les entoure : ne viennent-elles pas s’ajouter à la charge d’enseignement ? Sont-elles vraiment indispensables ? Quelle que soit la réponse à ces questions (et sans doute est-elle très différente selon les établissements), la plupart des équipes de direction, confrontées à l’augmentation de leur masse salariale, voient aujourd’hui dans les heures complémentaires l’un des principaux gisements d’économie possible. Ils ont ainsi entrepris de remplacer le droit de tirage qui prévalait jusqu’alors par l’attribution, dans le cadre du dialogue de gestion, d’un plafond d’heures dont le dépassement doit être financé par les composantes sur leurs crédits de fonctionnement ou leurs ressources propres. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - Le financement des heures complémentaires sur ressources propres

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Le financement des heures complémentaires sur ressources propres
Les directeurs et responsables administratifs de composantes d’un des établissements où s’est rendue la mission ont fait part à celle-ci des incertitudes qui entourent l’imputation des heures complémentaires sur le budget de l’université ou sur leurs ressources propres – le logiciel de saisie des services ne leur permettant pas de suivre leur mise en paiement. Or, certaines composantes financent une part non négligeable de leur volume d’heures complémentaires grâce à la taxe d’apprentissage et, dans une moindre mesure, aux droits d’inscription liés à certains DU (ces derniers étant souvent insuffisants pour couvrir le coût réel des formations correspondantes). Ainsi, dans une UFR, la dotation de fonctionnement représente seulement, hors masse salariale des personnels permanents, 15,4 % du budget (80 000 € sur un total de 520 000 €)38 ; dans une autre, les 80 000 € de taxe d’apprentissage couvrent 60 % à 70 % du coût des heures complémentaires en master 2 ; une troisième enfin finance plus de la moitié de ses heures complémentaires sur ressources propres et considère que sa contribution au budget de l’université via les formations en apprentissage devrait être davantage prise en compte. L’agent comptable, de son côté, n’exclut pas « qu’on fasse supporter au budget général des heures complémentaires qui devraient être financées sur ressources propres ». Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - Une prise de conscience récente des enjeux liés au coût des formations

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Une prise de conscience récente des enjeux liés au coût des formations
L’accession progressive des universités, entre 2009 et 2013, aux responsabilités et compétences élargies et l’obligation de gérer un budget global intégrant l’ensemble de la masse salariale marquent un tournant dans la prise en compte du coût de leur activité de formation.
La prise en compte croissante du coût de l’offre de formation constitue sans doute l’une des évolutions les plus marquantes au sein des universités depuis trois ou quatre ans. Longtemps considérée comme échappant à toute considération de nature économique, l’activité de formation n’a pas fait l’objet, jusqu’à une période récente, d’une véritable régulation de la part des établissements ou du ministère. L’augmentation des effectifs étudiants, la volonté de proposer l’éventail de formations le plus large possible sur l’ensemble du territoire afin de favoriser l’accès du plus grand nombre à l’enseignement supérieur et le développement de nouveaux besoins liés aux évolutions du marché du travail ont conduit à une expansion régulière de l’offre. Les procédures mêmes d’élaboration des diplômes, marquées par le poids des composantes et des départements, l’absence de véritable politique d’établissement, l’idée qui a longtemps prévalu selon laquelle la diversité des formations proposées constitue un facteur d’attractivité, la nature du contrôle exercé par le MESR dans le cadre de la procédure d’habilitation (consistant à vérifier la capacité scientifique de l’établissement à délivrer l’offre proposée et la conformité de cette dernière à la réglementation en vigueur sans prendre en compte ni sa pertinence au regard de la carte des formations ni sa soutenabilité budgétaire), ont également contribué à nourrir pendant des années une « spirale inflationniste ». Il n’est pas jusqu’au système interne d’allocation des moyens au sein des établissements qui n’ait longtemps favorisé cette extension de l’offre en incitant ces derniers à multiplier les formations pour obtenir en retour emplois et crédits supplémentaires. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - Des coûts à l’étudiant très variables selon les domaines de formation

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
La cartographie économique des activités des établissements fait apparaître des coûts à l’étudiant très variables selon les domaines de formation
Dans le cadre des audits conduits dans six universités et une école d’ingénieurs, l’IGAENR a établi une cartographie économique des activités de formation et de recherche par grands domaines disciplinaires et développé une méthode d’analyse de leur soutenabilité. Elle a ainsi pu réaliser entre avril et juin 2013 une étude des coûts associés à ces différents domaines en fonction de leur modèle pédagogique.
La cartographie des activités permet de passer d’une vision par composante à une vision par domaine. Les données financières sont issues de l’exécution budgétaire et recouvrent les recettes et les charges d’exploitation (rémunérations et fonctionnement, hors dotations aux amortissements). Ces données sont collectées par composantes, par unités de recherche (recettes et charges directes) et au niveau de l’établissement (recettes et charges indirectes), puis complétées par des indicateurs d’activité : nombre d’étudiants, d’enseignants, d’heures d’enseignement, d’enseignants-chercheurs dans les unités de recherche.
Le premier élément est le coût à l’étudiant, qui comprend le coût direct de la formation (réparti entre licence et master sur la base du nombre d’heures d’enseignement par niveau) et le coût de la structure obtenu à partir de clés de répartition. Il fait apparaître des écarts significatifs entre domaines de formation, de 2 443 € pour le domaine « droit, économie, gestion » à 9 572 € pour le domaine « ingénierie » (pour un coût direct moyen par étudiant de 5 652 €). Les écarts de coût sont moins importants entre les niveaux licence et master, même s’ils sont légèrement plus élevés en master (sauf pour le domaine SHS). Les coûts indirects ou coûts de structure additionnels sont en moyenne de 1 730 € par étudiant mais ils varient dans une fourchette de 1 038 à 2 781 € selon les établissements.
Le coût de l’heure est dépendant de la part des heures effectuées dans le cadre du service statutaire des enseignants et de celles effectuées en heures complémentaires par ces mêmes enseignants ou par des vacataires extérieurs à l’établissement. Ainsi la couverture de la charge d’enseignement par des enseignants et enseignants-chercheurs permanents est-elle de 52 % en DEG, contre 77 % en STS. En augmentant ce taux de 25 %, le coût de l’heure de DEG passerait de 182 € à 207 €. L’écart de 69 € entre DEG et SHS s’explique pour 36 % par le taux de couverture.
Plus le nombre d’étudiants est élevé, plus les coûts moyens sont faibles : le total des heures ramené à l’étudiant est égal en moyenne à 25 heures équivalent TD (HETD). Ce ratio pour les établissements de l’échantillon, varie significativement selon les domaines. Il est de 14 à 16 HETD pour les formations DEG et SHS quand il peut atteindre de 34 à 36 HETD pour les formations en IUT ou en école d’ingénieurs. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - « Arts, lettres, langues » enregistre une baisse du nombre de professeurs

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
« Arts, lettres, langues » enregistre une baisse du nombre de professeurs
Il fait apparaître une baisse tendancielle du nombre de personnels du second degré, tandis que le nombre d’enseignants-chercheurs augmente au contraire de manière significative. On observe également que les principales variations affectent les ATER et, suivant les disciplines, les moniteurs ou les contractuels doctorants.
Seul l’ensemble « arts, lettres, langues » enregistre une baisse du nombre de professeurs et voit son potentiel théorique diminuer, pour l’essentiel du fait des contractuels doctorants – la part des enseignants du second degré augmentant au contraire dans ce domaine. La hausse globale des effectifs enseignants est particulièrement forte en SHS, où elle concerne toutes les catégories de personnels, à l’exception des enseignants du second degré, dont le nombre (ainsi que celui des ATER) connaît également une forte baisse en sciences. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - Les créations d’emplois ne compensent pas l’augmentation de la charge d’enseignement

AccueilPar Philippe BÉZAGU, Jean DÉROCHE, Amaury FLÉGES, François PAQUIS, Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Rapport - n° 2014-035 La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Juin 2014, publié le 23.04.15, IGAENR - inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Les créations d’emplois ne compensent pas l’augmentation de la charge d’enseignement
Seule l’année 2009 a été marquée par des suppressions d’emplois en faible nombre ; cinq années ont connu des créations et cinq autres aucune mesure particulière. Le mouvement amorcé avec la loi de finances 2013 doit se poursuivre jusqu’en 2017, avec la création chaque année de 1 000 emplois supplémentaires pour l’enseignement supérieur. On ignore cependant la part de ces emplois consacrée effectivement au recrutement d’enseignants et d’enseignants-chercheurs : les universités disposent en effet depuis leur passage aux RCE d’une entière liberté quant à l’utilisation des emplois qui leur sont délégués. Elles peuvent les pourvoir ou non, les transformer, etc.23. L’administration centrale n’assurant aucun suivi de ces mouvements, il est impossible aujourd’hui de mesurer avec précision l’évolution du potentiel enseignant au cours de la période. Tout au plus peut-on affirmer qu’il a légèrement augmenté. En effet, les données DGRH sur les effectifs enseignants, qui portent donc sur les personnels en fonctions et non sur les ETP, font apparaître un total de 54 231 enseignants et enseignants-chercheurs en 2003 (hors hospitalo-universitaires) et de 56 700 en 2013. Si l’on s’en tient aux chiffres communiqués par la DGESIP (voir tableau ci-dessus), on peut faire l’hypothèse que l’augmentation de 3 478 emplois sur l’ensemble de la période correspond à une augmentation du potentiel brut comprise entre 667 776 et 1 335 552 heures équivalent TD. Le potentiel net dont disposent les établissements bénéficiaires de ces créations est toutefois sensiblement inférieur, du fait de la non publication d’emplois vacants ou nouvellement créés, de leur transformation ou encore des nombreuses décharges, délégations et autres congés qui peuvent représenter dans certains établissements plus de 10% du potentiel d’enseignement théorique. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

24 mai 2015

Rapport IGAENR - Gestion des heures - Des indicateurs à construire et à fiabiliser

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Des indicateurs à construire et à fiabiliser
La mission a interrogé les universités de l’échantillon sur le nombre de mentions et/ou de spécialités, le nombre d’unités d’enseignement (UE) et le nombre de groupes de TD et de TP recensés à l’échelle de l’établissement. Les résultats de cette enquête mettent en évidence la difficulté à construire des indicateurs pertinents sur la structuration de l’offre. Les universités n’ont pas toutes la même définition d’une unité d’enseignement et ne connaissent pas toujours leur nombre exact, ce qui rend inexploitables les données recueillies. Quant au nombre de mentions et de spécialités, il offre une image assez grossière de la structuration de l’offre, dans la mesure où chacune d’entre elles peut comprendre un nombre variable de parcours et d’options. La simplification de la nomenclature, en accentuant cette diversité, rendra cet indicateur difficilement utilisable comme outil de pilotage. Pour autant, le tableau ci-dessous fait apparaître des écarts importants dans la structuration de l’offre par domaine, tous niveaux confondus et en retenant, pour le nombre d’étudiants par mention et par spécialité, la moyenne des chiffres médians au cours des trois dernières années universitaires. Télécharger le rapport La gestion des heures d’enseignement au regard de la carte des formations supérieures. Voir l'article...

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