Développé en partenariat avec Daesign, Entre 2 est un serious game destiné aux managers qui souhaitent s’entraîner à la conduite des entretiens professionnels. Plus...

Il faut distinguer deux situations :

1. 1. La situation « classique »

Participer à son entretien professionnel tous les 2 ans constitue pour le salarié une obligation liée à l’exécution de son contrat de travail. De plus, l’employeur, qui est responsable de la mise en œuvre de cet entretien professionnel, doit pouvoir apporter la preuve qu’il a rempli ses obligations, ce qui implique une exigence de traçabilité (formalisation par écrit).
L’employeur doit donc être en mesure de justifier qu’il a organisé les entretiens professionnalisation (convocation etc…) et qu’il a tout mis en œuvre pour que ces entretiens puisse avoir lieu (nouvelle convocation du salarié en cas d’absence, échanges avec ce dernier afin de comprendre les motivations d’un refus de participer à ceux-ci, communication sur l’objet de l’entretien pro auprès du salarié et des IRP sur les enjeux, etc…).
Le cas échéant, l’employeur doit prendre acte du refus du salarié de participer aux entretiens.
En cas de refus réitéré de la part du salarié, et ce, malgré les moyens mis en œuvre par l’employeur pour pouvoir assurer la tenue de l’entretien professionnel, l’employeur pourrait être amené à prendre une sanction disciplinaire à l’encontre du salarié.

1. 1. La situation du salarié qui reprend son poste après certaines absences

L’employeur a simplement l’obligation de proposer à ce dernier un entretien professionnel. Le salarié peut donc refuser mais dans ce cas l’employeur doit veiller à conserver les documents permettant d’établir qu’il a bien proposé l’entretien mais que celui-ci a été refusé par le salarié. Dans les deux cas de figure, le bilan récapitulatif dressé à l’issue des 6 années mettra en évidence le respect par l’entreprise de l’obligation de mettre en place les entretiens professionnels. Plus...

L’entreprise de 50 salariés et plus sera mise en demeure de verser au Trésor Public un montant équivalent à l’insuffisance constatée, majoré de 100%.
Les premières sanctions interviendront six ans à compter de la date de mise en œuvre du premier entretien (entre mars 2020 et mars 2022). Plus...

L’entreprise est libre de définir le contenu de l’entretien professionnel. Seule condition : respecter l’interdiction d’évaluer le salarié au cours de cet entretien. Plus...