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Formation Continue du Supérieur
26 septembre 2012

Les ÉSPÉ, un nouveau départ pour la formation des enseignants

http://www.vousnousils.fr/wp-content/themes/vousnousils_theme/images/logo-vousnousils.pngPar Quentin Duverger. La Conférence des direc­teurs d'IUFM (CDIUFM) a sou­mis ce ven­dredi 21 sep­tembre une nou­velle contri­bu­tion à la concer­ta­tion pour la refon­da­tion de l'école publique, lar­ge­ment consa­crée aux spé­ci­fi­ci­tés de la for­ma­tion ini­tiale des ensei­gnants et aux futures Ecoles supé­rieures du pro­fes­so­rat et de l'éducation (ÉSPÉ). Entretien avec Patrick Demougin, pré­sident de la CDIUFM. Les contri­bu­tions de la CDIUFM. La CDIUFM a sou­mis deux contri­bu­tions à la concer­ta­tion sur la refon­da­tion de l'école, toutes deux consa­crées à l'évolution du sys­tèment de for­ma­tion des enseignants: Contribution du lundi 3 sep­tembre (notre résumé); Contribution du ven­dredi 21 septembre.
Le ministre de l'Education natio­nale Vincent Peillon sou­haite mettre en place dès la ren­trée 2013 des Ecoles supé­rieures du pro­fes­so­rat et de l'éducation (ÉSPÉ). N'est-ce pas un désa­veu du tra­vail mené jusque-là dans les IUFM?
Cela n'a jamais été un désa­veu de notre résul­tat, et Vincent Peillon a tou­jours été clair sur ce point, y com­pris lors de dis­cus­sions que nous avons eues avec lui avant l'élection pré­si­den­tielle. Mais nous pou­vons recon­naître que les choses étaient per­fec­tibles, qu'il y a eu des erreurs. Créer ces écoles veut dire récu­pé­rer l'intégralité du poten­tiel des IUFM, notre exper­tise dans le domaine de la for­ma­tion, tout en cor­ri­geant des erreurs struc­tu­relles qui ont pu peser sur notre travail.
Quelles sont vos ambi­tions pour les ÉSPÉ?

C'est l'occasion d'une refon­da­tion, comme l'affirme le ministre, qui ne doit sur­tout pas se limi­ter à une adap­ta­tion. Je pense qu'il faut créer quelque chose de réso­lu­ment nou­veau, avec des mis­sions nou­velles, et un nou­veau posi­tion­ne­ment. Il faut créer des écoles qui ne soient ni des IUFM trans­for­mées, ni des auxi­liaires pro­fes­sion­na­li­sants des UFR: l'ÉSPÉ doit être une com­po­sante uni­ver­si­taire à part entière. Outre le fait qu'elle délivre des mas­ters, elle doit s'occuper de la for­ma­tion pro­fes­sion­na­li­sante en licence et de la for­ma­tion conti­nue. Elle doit pro­mou­voir la recherche en éduca­tion, et ne pas être repliée sur elle-même.
Ces écoles doivent être construites en asso­ciant tous les acteurs qui contri­buent à la for­ma­tion des ensei­gnants: les UFR et les IUFM bien évidem­ment, mais aussi les ensei­gnants qui tra­vaillent sur le ter­rain, les corps d'inspection, les asso­cia­tions péda­go­giques telles celles réunies au sein du Collectif des asso­cia­tions par­te­naires de l'école publique (CAPE)...
La ren­trée 2013 vous semble-t-elle une échéance réa­liste pour mettre en place ces écoles?

Cela dépend de nom­breux fac­teurs, mais c'est tenable en soi. Ces écoles peuvent démar­rer sur les bases exis­tantes, les struc­tures et les liens mis en place par les IUFM et les UFR, pour ensuite s'enrichir et se réno­ver pro­gres­si­ve­ment. Le gou­ver­ne­ment doit sur­tout tran­cher sur la place du concours, qui peut être source de dif­fi­cul­tés selon la place qu'on lui donnera.
Dans votre pré­cé­dente contri­bu­tion à la concer­ta­tion, vous insis­tez sur l'importance de créer une ÉSPÉ par aca­dé­mie. Une seule?

La Conférence des pré­si­dents d'université (CPU) par­tage cette posi­tion. Proposer un seul inter­lo­cu­teur par aca­dé­mie est essen­tiel pour avoir une cohé­rence dans la poli­tique qui va lier l'université et l'« employeur », l'Education natio­nale. S'il y avait des écoles dans plu­sieurs uni­ver­si­tés, cela obli­ge­rait le minis­tère à tra­vailler avec dif­fé­rents par­te­naires locaux, dans une situa­tion de concur­rence inef­fi­cace qui ne ferait que dis­per­ser des moyens. Cela répond aussi à une demande de ratio­na­lisattion: pro­po­ser une seule inter­face amé­liore la lisi­bi­lité de notre for­ma­tion, et les étudiants sau­ront à qui s'adresser.
Bien sûr, toutes les aca­dé­mies n'ont pas les mêmes tailles, et tous les sites uni­ver­si­taires n'ont pas les mêmes modes de fonc­tion­ne­ment. A Besançon par exemple, il y a une uni­ver­sité, la situa­tion est claire. Dans le Languedoc-Roussillon, il y en a cinq: l'école devra donc avoir une dimen­sion inter­uni­ver­si­taire beau­coup plus mar­quée. Les pro­blèmes ne vont pas non plus se poser de la même façon dans les aca­dé­mies de Corse et de Paris... Il fau­dra adap­ter de manière nuan­cée le mode de fonc­tion­ne­ment des ÉSPÉ.
Le ministre sou­haite que se côtoient dans les ÉSPÉ des ensei­gnants de tous niveaux, de la mater­nelle à l'université. Pour vous, cela est-il souhaitable?

Le ministre a dit qu'il fal­lait un « moment de for­ma­tion com­mun », c'est une ques­tion impor­tante mais il ne faut pas faire un mythe de la culture com­mune des ensei­gnants. Il y aura for­cé­ment des temps com­muns de for­ma­tion: sur la liai­son CM2-6ème, ou sur l'autorité et la sécu­rité par exemple.
Ce qu'il faut sur­tout, c'est un modèle com­mun de for­ma­tion, pour ensuite adap­ter la for­ma­tion en fonc­tion des métiers. La nature des métiers entre le pre­mier et le second degré est certes dif­fé­rente, et le ministre en est le pre­mier conscient. Même dans le pre­mier degré, le métier n'est pas le même entre école mater­nelle et pri­maire. Et les situa­tions influent égale­ment: entre une 6ème de ZEP et un lycée de centre-ville, ce n'est pas la même vision de la profession.
Quelle est votre posi­tion sur la place du concours de recru­te­ment dans la formation?

Nous pro­po­sons un concours en fin de M2, car il cau­se­rait moins de pro­blèmes qu'en fin de M1. Cela évite­rait un cli­vage entre une pre­mière année de pré­pa­ra­tion au concours et une deuxième année de pro­fes­sion­na­li­sa­tion, soit une for­ma­tion de type « consé­cu­tif », au demeu­rant de moins en moins répan­due en Europe. Si l'on sou­haite que ce mas­ter se fasse de plus en plus en alter­nance, avec 50% de ter­rain et 50% de for­ma­tion en ÉSPÉ, les étudiants auraient de grosses dif­fi­cul­tés à rédi­ger leur mémoire, et le M2 n'aurait donc pas les carac­té­ris­tiques uni­ver­si­taires qu'on attend d'un tel diplôme. Nous sou­hai­tons une for­ma­tion « inté­grée », avec une part de pra­tique pro­fes­sion­nelle de plus en plus forte. Par ailleurs, si le concours est déplacé, les acteurs seront obli­gés de repen­ser le processus.
Pensez-vous que la concer­ta­tion répon­dra à toutes vos attentes?

Au-delà de la concer­ta­tion, il faut que l'ensemble des acteurs se tourne posi­ti­ve­ment et de manière construc­tive vers ces écoles du pro­fes­so­rat. Dans ce contexte posi­tif, il fau­dra mobi­li­ser toutes les forces dis­po­nibles: réa­li­ser de nou­velles maquettes de for­ma­tion, mettre en place de nou­veaux dis­po­si­tifs... Le tra­vail ne man­quera pas.
Mais il faut main­te­nant pen­ser les conte­nus et la pro­gres­si­vité de la for­ma­tion. Cela doit être men­tionné de la façon le plus pré­cise dans la loi d'orientation, sans lais­ser trop d'incertitude ou de marge d'adaptation locale. Je serai intran­si­geant sur le fait que le sta­tut des écoles supé­rieures doit être ins­crit dans la loi d'orientation et for­te­ment sou­tenu par elle, que les ques­tions de concours soient clai­re­ment posées, et que soit annexé à la loi le cahier des charges de la formation.
http://www.vousnousils.fr/wp-content/themes/vousnousils_theme/images/logo-vousnousils.png Με Quentin Duverger. Διευθυντές Συνέδριο IUFM (CDIUFM) υποβλήθηκε την Παρασκευή 21 Σεπτεμβρίου μια νέα συμβολή στη διαβούλευση για την αναμόρφωση του δημόσιου σχολείου, αφιερώθηκε σε μεγάλο βαθμό τις ιδιαιτερότητες της αρχικής εκπαίδευσης των εκπαιδευτικών και των μελλοντικών Λύκεια της διδασκαλίας και της εκπαίδευσης (ESPE). Συνέντευξη με τον Πάτρικ Demougin, Πρόεδρος CDIUFM Συνεισφορές του CDIUFM CDIUFM Η υπέβαλε δύο συνεισφορές στη διαβούλευση για την ανοικοδόμηση του σχολείου, τόσο αφιερωμένο στην ανάπτυξη της κατάρτισης των εκπαιδευτικών: Συμβολή Δευτέρα 3 Σεπτεμβρίου (περίληψη μας) Συμβολή της την Παρασκευή 21 του Σεπτεμβρίου. Περισσότερα...
22 septembre 2012

Contribution de la CPU dans le cadre de la concertation nationale "Refondons l'école de la république"

Conférence des présidents d'universitéRetrouvez le texte que la Conférence a communiqué sur le thème des personnels formés, reconnus et valorisés. En savoir +.
Groupe 4: Des personnels formés, reconnus et valorisés - Contribution de la Conférence des Présidents d’Université
La Formation des Enseignants: pour une réforme de la réforme

Si cette contribution s’appuie, pour une large part, sur les réflexions et les propositions toujours d’actualité du groupe « Interconférences » (CPU, CDIUFM, CDUL, CDUS), auteur du rapport sur la Formation des enseignants remis au MEN et au MESR à l’été 2009, elle a aussi fait l’objet d’une réactualisation dans les derniers mois, voire les dernières semaines.
L’enjeu
→Tout mettre en oeuvre pour parvenir à une élévation significative du niveau de formation des futurs enseignants et défendre, en l’illustrant, l’idée toute simple qu’enseigner est un métier qu’il convient de reconnaître et de revaloriser. Cette réforme en profondeur de la formation des enseignants doit bénéficier d’un effort sans précédent de co-construction entre, d’un côté, le prescripteur-recruteur et, d’un autre côté, le formateur, autrement dit entre le MEN et les Universités avec l'appui du MESR.
Professionnalisation, formation continuée et formation tout au long de la vie.
En savoir +.
Conférence des présidents d'université Find the text that the Conference statement on the topic of personnel trained, recognized and valued. + Learn.
Group 4: trained staff, recognized and valued - Contribution of the Conference of University Presidents

Teacher Training: for a reform of the reform

If this contribution is based, in large part, on the reflections and proposals still
  topical group "Interconférences" (CPU, CDIUFM, CDUL, CDUS), author of the report on the training of teachers and given to MEN MESR the summer of 2009, she has also been an update in the last months, or even weeks. More...
22 juillet 2012

Transformative Changes in Education: System-wide Approach

UOCBARCELONA, November 26-27, 2012. The UNESCO Chair in e-Learning of the Universitat Oberta de Catalunya (UOC) organises the IX International Seminar "Transformative Changes in Education: System-wide Approach" which will take place in Barcelona (Spain) on November 26-27, 2012.
The theme of this year is: Transformative Changes in Education: System-wide Approach, as outlined in Presentation.
Despite multiple crises making current conditions of teacher work ever more difficult, educational landscape shows tha there are lots of experiments and creative search for innovation going on in classrooms. Sometimes they even go aheard of research, thus marking its future directions more clear. We encourage you to showcase your innovative project or experiment in educational practice, even if it is in process of development yet. This could be a good opportunity to make an informative and relevant case out of it, to share your results, successfull practice, but also your doubts.
Do not shy away if your project has not worked out as expected. We fully subscribe to the idea that we might learn more from a failure than from success; the main thing is to understand: Why? What would be a better solution?
Accepted projects will have 20 minutes to demonstrate the case and then will be followed by 20 minutes of discussion with other speakers and participants.
We expect the presentations to be very specific, practical, rather than theoretical or analytical.
In particular, the seminar organizers are keen to receive proposals that:
* Are based on or supported by research (or not!)
* Demonstrate an experimental or alternative approach to coursework, curriculum, assessment, etc (see topics of the Seminar)
* Are related to issues of social inclusion and development
* Stimulate and provoke a good discussion.
Topics may be proposed from the full range of creative practice on different levels of education. Organizers would ask to identify a central idea or theme that has a direct relevance within the Seminar's scope.
Submission deadline: Proposals should be sent by email to catedraunesco [ at ] uoc.edu by July 25.
Submissions will be reviewed by a panel of faculty peers.
Notification of acceptance and additional information will be provided before the end of September.
24 janvier 2012

Building a High-Quality Teaching Profession - Lessons from around the World

http://www.oecd-ilibrary.org/content/images/building-a-high-quality-teaching-profession_9789264113046-en.jpgBuilding a High-Quality Teaching Profession - Lessons from around the World. Andreas Schleicher. This report presents the best current evidence about what can make teacher-oriented reforms effective and points to examples of reforms that have produced specific results, show promise or illustrate imaginative ways of implementing change. Its four chapters cover recruitment and initial preparation of teachers; teacher development, support, careers and employment conditions; teacher evaluation and compensation; and teacher engagement in education reform.
Table des matières
Foreword

Teachers and school leaders are being challenged to transform educational outcomes, often under difficult conditions. They are being asked to equip students with the competencies they need to become active citizens and workers in the 21st century. They need to personalize learning experiences to ensure that every student has a chance to succeed and to deal with increasing cultural diversity in their classrooms and differences in learning styles. They also need to keep up with innovations in curricula, pedagogy and the development of digital resources.
Introduction
The first International Summit on the Teaching Profession brought together education ministers, union leaders and other teacher leaders from highperforming and rapidly improving education systems to review how best to improve teacher quality and the quality of teaching and learning. This publication brings together evidence that underpinned the Summit considering four interconnected themes: how teachers are recruited into the profession and trained initially; how teachers are developed in service and supported; how teachers are evaluated and compensated; and how teachers are engaged in reform. It also underlines the importance of developing a positive role for teachers in educational change and how a collaborative model of educational reform can be highly effective.
Recruitment and initial preparationof teachers
Education systems face a demanding challenge in recruiting high-quality graduates as teachers, particularly in shortage areas. At the Summit, Brazil and China reported how they are wrestling with getting good teachers into their vast rural areas; Japan and several other countries reported on planning for large-scale imminent retirements; the United States expressed concerns about high attrition rates, with teachers simply leaving the profession; the Netherlands reported on how decisions on class-size reductions had increased the demand for teachers and Belgium noted that the teaching force does not reflect the increasing diversity of the population.
Teacher development, support, employment conditions and careers
Education is still far from being a knowledge industry, in the sense that its own practices are being continuously transformed by greater understanding of their efficacy. While in many other fields, people enter their professional lives expecting that what they do and how they do it will be transformed by evidence and research, this is still not generally the case in education. Transforming teaching does not just involve high quality recruiting and initial education; it also requires that those who are now teaching adapt to constantly changing demands. In some countries, this is also a massive quantitative challenge: China alone has 12 million teachers, many of whom are in rural areas and in need of significant upgrading of their skills to cope with rapidly changing demands on schools.
Teacher evaluation and compensation
Teacher evaluation is essential for improving the individual performance of teachers and the collective performance of education systems. Designing teacher-appraisal methods is not easy, and requires the objectives of accountability and improvement to be carefully balanced. A crucial feature is what criteria teachers are appraised against, including, but not limited to, student performance. Also important are the degree to which teachers improve their professional skills and, crucially, the part they play in improving the school and system as a whole. In this way, evaluation and appraisal need to be well aligned with the process of system change. However, it is not enough to appraise the right things; the ways in which appraisal is followed through will determine its impact. At present, many teachers feel that appraisal has no or little consequence. School leaders need to become more skilled at using it intelligently, and evaluation needs to be more closely connected with career development and diversity. A specific issue is the extent and style of links between assessed performance, career advancement, and compensation. Whatever system is chosen, it must be well understood and transparently applied.
Teacher engagement in educational reform
Learning outcomes at school are the result of what happens in classrooms, thus only reforms that are successfully implemented in classrooms can be expected to be effective. One of the key conclusions of the Summit was that teacher engagement in the development and implementation of educational reform is crucial and school reform will not work unless it is supported from the bottom up. This requires those responsible for change to both communicate their aims well and involve the stakeholders who are affected. But it also requires teachers to contribute as the architects of change, not just its implementers. Some of the most successful reforms are those supported by strong unions rather than those that keep the union role weak.
Conclusion
This publication has underlined the importance of developing a central role for teachers in educational change. Successful countries have shown how a teaching profession that assumes a high level of responsibility and is well rewarded can attract some of the best graduates into a teaching career. Indeed, a striking contrast between the teaching profession in different countries is its status and the caliber of its recruits. Dramatically increasing the quality and prestige of a nation’s teaching corps is far from easy and cannot be done overnight. However, the many examples of reforms in this publication that have produced specific results, shown promise or that have illustrated imaginative ways of implementing change, show that the challenges can be successfully addressed. They include measures at the recruitment stage, but more importantly involve transforming the teaching profession from within. Highly qualified graduates are unlikely to be attracted to teaching if they see an existing teaching corps with low skill levels that are not trusted to act as professionals.

17 novembre 2011

L'état de l'École : 30 indicateurs sur le système éducatif français

l'état de l'École 2011Déclinée en 30 indicateurs statistiques, cette vingt-et-unième édition de L’état de l’École propose une analyse synthétique des coûts, des activités et des résultats du système éducatif français. Illustrant les questions vives de notre École, elle en observe les évolutions et apporte l’éclairage des comparaisons internationales. Pour la première fois, cette page inclut l’ensemble des tableaux de données au format Excel. Télécharger L'état de l'École 2011. Télécharger L’état de l’École 2010. Télécharger L’état de l’École 2009.
Présentation
L'ambition affirmée par la France en matière d'éducation et de formation, conjuguée avec la définition d'objectifs communs pour les systèmes éducatifs européens, rendent indispensable de développer des indicateurs statistiques et des études comparatives.
La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur
Pour l’enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 27,2 milliards d’euros en 2010. Cette dépense a été multipliée par 2,6 depuis 1980 (en prix constants). En 2010, la dépense moyenne par étudiant s’élève à 11 430 euros, soit 42 % de plus qu’en 1980 (en euros constants).
La formation continue

En 2010, 9,5 milliards d’euros ont été consacrés à l’activité de formation continue, et 2,6 milliards aux formations extrascolaires, soit au total 9,0% de la dépense intérieure d’éducation. Bien plus fréquente qu’en 1971, la formation continue dépend toujours de la qualification des salariés et de la taille des entreprises.
Les formations en apprentissage

La réforme Seguin de 1987 qui a ouvert l’apprentissage à l’ensemble des niveaux de formation et reculé à 25 ans l’âge maximum d’entrée dans le dispositif, a relancé son développement en le faisant participer au mouvement général d’élévation des niveaux de formation.
Le niveau de diplôme
En 2010, 71 % de la population active âgée de 25 à 64 ans détient un diplôme de l’enseignement secondaire de second cycle contre 83 % des jeunes âgés de 20 à 24 ans. Les jeunes possèdent donc un niveau d’études plus élevé que le reste de la population. La France se situe à cet égard au-dessus de la moyenne de l’OCDE.
L’insertion professionnelle à trois ans des jeunes sortants de 2007
En 2010, 72 % des jeunes sortis de formation initiale en 2007 sont en emploi. Le diplôme reste un atout face à la crise puisque les peu diplômés s’insèrent difficilement sur le marché du travail, ce qui est moins vrai pour les diplômés de l'enseignement supérieur.
the State of Education 2011Available in 30 statistical indicators, this twenty-first edition of The State of Education provides a summary analysis of costs, activities and results of the French educational system. Illustrating the sharp questions of our school, she observes the developments and brings the light of international comparisons. For the first time, this page includes all data tables in Excel format. Download The State of Education in 2011. Download The State of Education in 2010. Download The State of Education 2009. More...
14 novembre 2011

Education and the New Economy

http://chronicle.com/img/photos/biz/icons/tenured%20radical-nameplate.gifBy Claire Potter. We return to guest blogger, historian and former Zenith provost Judith C. Brown.  Her full biography and Part I of this series can be viewed here.  Brown ended the first section of her essay by reflecting: “in the early 19th century, it was in the relative ‘backwater’ of the German universities as well as in the newer universities of Europe, where imagination and flexibility with regard to change were able to flourish, that we see the beginnings of the modern research university.”  She then asked: “Are we in that kind of turning point in American higher education?”  The answer is yes.
American higher education is at a major turning point.

12 octobre 2011

Rapport de Jean-Michel Jolion sur la Mastérisation de la formation des enseignants

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Numerique-internet-informatique/81/9/illustration-du-numerique_177819.43.jpgRapport de Jean-Michel Jolion sur la Mastérisation de la formation des enseignants à la demande de Madame Valérie PECRESSE, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Remis à Monsieur Laurent WAUQUIEZ, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
4 Un nouveau modèle

Bien que sortant du cadre strict de la mission con fiée par Madame le Ministre, il n'est pas possible de se contenter de faire le constat que de simples adaptations ne permettront pas de donner à ce système de formation toutes les chances de valider les vrais objectifs de cette réforme.
C'est pourquoi, nous souhaitons en quelques lignes dresser le contour d'un modèle "alternatif" sous la forme de quelques principes (il n'y a normalement pas grand chose de nouveau dans ce qui suit car ces thèmes ont été maintes et maintes fois dans l'actualité):
1. Enseigner est un métier

Enseigner n'est pas un art, mais un métier qui s'apprend et dont la pratique doit aussi être accompagnée. Qui peut encore douter que les élèves d'aujourd'hui, héritiers de cette société de l'immédiateté qui nous pousse à jouir de l'instant, tel un simple client, plutôt que de chercher à comprendre, qui, comme le souligne Philippe Mérieux, amène les enfants à vouloir tout savoir mais sans apprendre, à la fois centres du monde et plus isolés que jamais, demandent une pédagogie renouvelée qui ne saurait se résumer au seul charisme de l'individu?
2. Enseigner est-il un métier ou des métiers ?

Très clairement, notre choix va pour la pluralité des métiers, sans qu'il y ait de filières nobles et de filières par défaut entre ces di fférents métiers. Cela induit la pluralité des cahiers des charges en matière d'objectifs de formation et de statut et compétences de l'opérateur habilité à mettre en oeuvre une formation. En ce sens, on peut reprendre ici la réflexion évoquée plus avant sur l'agrégation (cf section 3.2.5). Il est alors de la compétence de l'employeur en partenariat avec le milieu universitaire, par le biais de la formation continuée et de la VAE, de permettre les évolutions de carrière entre les différents métiers. La VAE doit aussi être développée pour permettre une diversi fication du vivier des futurs enseignants et pour permettre de répondre aux attentes des filières de l'enseignement technique et professionnel.
3. Trancher sur le rôle du concours

Le concours ne peut être qu'initial ou fi nal. Dans le premier cas, le concours ouvre sur une formation professionnelle et l'exercice d'un métier. Dans l'alternative, il intervient à l'issue d'une vraie formation professionnelle dont le concours tient compte. Un concours en fi n de master devra donc tenir compte des stages en situation, stages de fait rendus obligatoires. Dans cette solution, une meilleure articulation entre l'admissibilité et l'admission doit permettre de ne pas accumuler les deux phases du concours sur les deux derniers semestres du cursus. Notre préférence va donc à une admissibilité en fi n de M1...
4. Une vraie formation professionnelle...
5. Tenir compte du master dans le recrutement...
6. Repenser le rôle de la recherche...
7. Un nouveau statut pour les IUFM

Comme nous l'avons précisé dans ce rapport, cette réforme a repositionné le rôle des IUFM comme opérateur principal des formations conduisant au métier de la formation du premier degré et comme opérateur d'appui pour le volet professionnalisant des autres formations. Cet état de fait se traduit par un nouveau positionnement des IUFM qui peut induire un nouveau statut. Il est bien sûr impossible de penser que la solution optimale viendra sans une large concertation de l'ensemble des acteurs mais il est indispensable que cette question soit de nouveau abordée dans un cadre général de la constitution de pôle de formation dont l'IUFM sera partie intégrante.
8. Supprimer la contrainte sur les certifications...
9. Diversi fier les voies d'accès au métier d'enseignant pour les filières PLP et PET

La spéci ficité de ces fi lières implique que l'on fasse plus appel à des dispositifs de la formation continue et de la VAE pour diversi er le vivier des recrutements.
10. Favoriser l'ouverture vers d'autres métiers...
Télécharger le Rapport Jolion sur la Mastérisation de la formation des enseignants.
Sprawozdanie: Jean-Michel Mastering Jolion szkolenia nauczycieli na wniosek pani Valérie Pécresse, minister szkolnictwa wyższego i badań naukowych, przedstawił Pan Laurent Wauquiez, minister szkolnictwa wyższego i badań naukowych.
4 A nowy model

Chociaż poza ścisłe ramy con misji zgłoszonego przez Pani Minister, nie jest możliwe po prostu się obserwacja, że ​​proste zmiany nie da ten system szkolenia mogą potwierdzić prawdziwe celów reformy.

Dlatego chcemy wyciągnąć pewne linie w zarys modelu "alternatywa" w postaci kilku zasad (nie Nally niewiele nowego w tym, co wynika, jak te tematy zostały w kółko Kiedy w wiadomościach)
. Więcej...
2 juin 2011

1,35 million d'euros pour recruter 17000 enseignants, soit moins de 80 euros la pièce

http://www.carif-oref-gpe.com/templates/template/images/moun.pngLe ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative lance du 31 mai au 12 juillet 2011 une campagne de communication pour recruter 17 000 enseignants (3 000 dans le premier degré et 8 600 dans le secondaire) pour 2011.
Dotée de 1,35 million d'euros, cette campagne s'adresse « prioritairement aux étudiants de M1 qui peuvent s'inscrire aux concours du 31 mai au 12 juillet » mais également aux autres étudiants et aux « candidats professionnellement confirmés désireux d'orienter leur carrière vers l'enseignement ou d'exercer leur métier médico-sociaux par exemple dans l'environnement scolaire », précise le ministère.  « En mathématiques, depuis une dizaine d'années, on a moins de candidats en raison d'une baisse des vocations pour les métiers scientifiques. En revanche, dans d'autres matières, on peut avoir 14 ou 15 candidats pour un poste. Comme il y a moins de places ouvertes, la sélectivité est plus forte », a expliqué le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, dans une interview au « JDD », dimanche 29 mai. Des informations synthétiques sur les métiers, les concours et le recrutement seront mises à disposition sur le site internet « www.leducationrecrute.fr ». Le ministère lance cette campagne « tout simplement » parce qu'il « est le premier recruteur de France avec 17 000 recrutements en 2011 » et « que tous les métiers sont en train d'évoluer pour mieux accompagner la réussite de chaque élève, ceux des enseignants mais aussi des personnels médico-sociaux, des personnels administratifs et techniques et de l'encadrement ».

http://www.carif-oref-gpe.com/templates/template/images/moun.png The Ministry of National Education, Youth and Community Life launches May 31 to July 12, 2011 a communication campaign to recruit 17,000 teachers (3,000 in the first degree and 8,600 secondary) in 2011.
With 1.35 million, the campaign is aimed "primarily at students in M1 can register for contests from May 31 to July 12" but also to other students and "professionally experienced candidates who want to direct their careers to teaching or to practice their trade medico-social example in the school environment" the ministry said. More...

16 février 2011

De nouvelles ambitions pour l'enseignement professionnel

http://www.tnova.fr/sites/all/themes/basic/images/interface/logo/TerraNova-logo.jpgPar Daniel Bloch, Juliette Tardieu. Alors que la formation professionnelle est présentée par le gouvernement comme un levier essentiel de l'accès à l'emploi, l'enseignement professionnel continue à n'occuper qu'une place limitée dans l'espace médiatique. Il accueille pourtant à la sortie du collège un peu plus du tiers des élèves. Marqué par un recrutement socialement très étroit, c'est en son sein que se trouvent les leviers pour élever le niveau de qualification et réduire le taux de jeunes sortant du système éducatif sans diplôme. Cette note propose de donner à l'enseignement professionnel les moyens de relever ces défis, en l'ouvrant significativement vers l'enseignement supérieur, en transformant les pratiques pédagogiques, en renforçant la coopération entre l'État et les régions, sous la forme d'un réel engagement des parties. Télécharger la note.
Synthèse
Autant l’enseignement professionnel supérieur, celui qui forme, au-delà du baccalauréat, les techniciens supérieurs, les ingénieurs, les juristes, les magistrats, les ingénieurs, les administrateurs, les commerciaux, fait l’objet d’une évidente considération, autant la formation des personnels situés à la base de la pyramide des emplois a été trop souvent négligée, à l’exception toutefois de courtes périodes, comme celle, au milieu des années 1980, où fut introduit le baccalauréat professionnel. Les élèves, à l’issue du Collège, empruntent rarement par choix délibéré la voie professionnelle, qu’ils considèrent comme une voie d’exclusion. Le poids des inégalités sociales sur la réussite scolaire, et par conséquent sur l’orientation, constitue une caractéristique majeure de cette voie d’enseignement. Son recrutement est socialement très étroit: les deux tiers des élèves préparant un CAP – le premier niveau de formation professionnelle - relèvent des catégories socioprofessionnelles défavorisées, quand seulement 20% des élèves issus de ces mêmes milieux préparent un baccalauréat général. Pourtant, en dépit de ses handicaps, l’enseignement professionnel de base peut, davantage qu’aujourd’hui, contribuer à élever le niveau des qualifications et réduire le taux – voisin de 17% depuis de nombreuses années – de jeunes sortant du système éducatif sans diplôme autre, au mieux, que le brevet des Collèges. L’enseignement professionnel doit apporter une réelle possibilité de réussite jusqu’au diplôme à tous les élèves qui y sont engagés. En même temps, cet enseignement peut être porteur d’une nouvelle chance pour faire évoluer l’ensemble du système éducatif.
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http://www.tnova.fr/sites/all/themes/basic/images/interface/logo/TerraNova-logo.jpg~~V Af Daniel Bloch, Juliette Tardieu. Mens erhvervsuddannelse er præsenteret af regeringen som en væsentlig løftestang for adgang til beskæftigelse, erhvervsuddannelse fortsat optager kun en begrænset rolle i medierne rummet. Det glæder sig over, men forlader skolen lidt over en tredjedel af de studerende. Præget af en meget smal rekruttering socialt, er det inden for det, er de håndtag til at øge kvalifikationsniveauet og reducere antallet af unge, som forlader skolen uden et eksamensbevis. Dette dokument foreslår at give erhvervsuddannelserne midler til at opfylde disse udfordringer ved at åbne væsentligt til de videregående uddannelser, at omdanne pædagogisk praksis, styrkelse af samarbejdet mellem stat og regioner, i form af en reel vilje fra parterne. Hent noten. Mere...

18 janvier 2011

Is Education A Public Good or a Private Good?

http://chronicle.com/img/chronicle_logo.gifWhat makes a good a public good? Sandy Baum and Mike McPherson consider the case of higher education.
Advocates for more generous support of students frequently bemoan what they perceive as a social shift from viewing higher education as a “public good” to viewing it as a “private good.” What they mean is that the public gets benefits from people going to college and should not be transferring responsibility for the costs of education to students themselves. This conversation would be more constructive if its terms were more clearly defined and its categories less starkly delineated.
The concept of public goods is central to economic analysis of the role of government in the allocation of resources. Public goods are defined by two characteristics:
1) Non-excludability: It is not possible to exclude non-payers from consuming the good.
2) Non-rivalry in consumption: Additional people consuming the good do not diminish the benefit to others.
National defense and mosquito control are standard examples of public goods. The military cannot exclude from protection individuals who fail to pay their taxes. If the neighborhood is sprayed for mosquitoes, everyone in the area will benefit, whether or not they have paid. Moreover, I am no less safe if you are also protected by our army and get no additional mosquito bites just because you are also free from the pests.
Not many goods are perfect public goods. Some have one characteristic or the other. It is difficult to impose tolls on city streets (the streets are for the most part non-excludable), but traffic congestion is obviously a problem (rivalry). On the other hand, it is easy to prevent people who do not pay from entering a half-empty concert hall (excludable) but their presence (assuming they are well-behaved) would not diminish the enjoyment of those who are listening (non-rival).
Higher education is not a pure public good. It is clearly possible to exclude people who do not pay. What people who call education a public good mean is that there are positive externalities—not all of the benefits accrue to the students. Society benefits when more people go to college. People with a college education earn more than others, but their higher earnings do not reflect the whole of their contribution. Others who work with them earn higher wages because of the added flexibility, innovation, and productivity of the labor force. People with a college education tend to be more active citizens, with their volunteering and other activities benefiting those around them. There are more new products and services for all of us to enjoy because of the contributions of college graduates.
So the benefits of higher education are shared by the participants and the rest of society. It follows that it is reasonable for the costs to be shared as well. It would be inefficient not to subsidize colleges and their students. People would under-invest in their own education if they had to pay the full cost, because they would not choose to foot the bill for the benefits shared by all member of the society.
This argument does not, however, mean that students should not be paying a significant share of the cost of their own education—and even borrowing funds to make this investment. The students don’t reap the full benefit—but they do enjoy a significant fraction of it. They are likely to be better off—both financially and otherwise—than their compatriots who do not go to college.
This is not an either/or question. The benefits of college are not all public and they are not all private. The debate should be over what fraction of the cost of postsecondary education students should bear and how large society’s subsidy to them should be. It should not be over whether education is a “public” or a “private” good.
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