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Formation Continue du Supérieur
13 décembre 2012

Présentation du projet de loi sur les contrats de génération

http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/jpg/Presentation-CG-1.jpgEngagement majeur du président de la République, le projet de loi créant le contrat de génération a été présenté ce 12 décembre en conseil des ministres. Issu d’un accord national interprofessionnel unanime, il marque un succès du dialogue social. Il viendra enrichir la mobilisation de tous les acteurs contre le chômage et pour la jeunesse.
Le contrat de génération répond à deux défis de notre marché du travail. D’une part, l’embauche de jeunes en CDI pour accéder à un emploi stable: seul un jeune salarié sur deux est en contrat à durée indéterminée. D’autre part, le maintien dans l’emploi des salariés seniors, qui se voient parfois pousser hors de l’entreprise à quelques années de la retraite.
Le contrat de génération propose un changement de regard

Au lieu d’opposer les générations, le contrat de génération les rassemble. La transmission des compétences est un enjeu considérable pour la compétitivité de nos entreprises, mais également pour notre société.
Le contrat de génération s’adapte à toutes les entreprises

Le contrat de génération s’adaptera à la situation de chaque entreprise en faisant une large place au dialogue social dans sa mise en oeuvre. Le contrat de génération prévoit ainsi des modalités adaptées à la taille des entreprises:
* les entreprises de plus de 300 salariés devront négocier des engagements portant sur l’embauche et l’intégration des jeunes dans l’entreprise, l’emploi des seniors et la transmission des compétences. A défaut elles seront soumises à une pénalité;
* les entreprises de moins de 300 salariés pourront bénéficier d’une aide lorsqu’elles embauchent en CDI un jeune de moins de 26 ans et maintiennent un emploi un senior de 57 ans et plus, ou recruté à 55 ans et plus. Pour les entreprises de 50 à 300 salariés, le bénéfice de l’aide sera conditionné à la recherche d’un accord collectif.
Compétitivité et solidarité

Le contrat de génération allie le soutien à la compétitivité et le développement des compétences à la nécessaire inclusion des jeunes et des seniors dans l’emploi. Ainsi, compétitivité et solidarité apparaissent indissociables.
Le projet de loi sur le contrat de génération sera le premier à être examiné a l’Assemblée Nationale en janvier. Après examen au Sénat, il devrait être voté et entrer en application très rapidement, avant la fin du premier trimestre 2013. Ainsi, après les emplois d’avenir, déployés depuis quelques semaines pour les jeunes peu ou pas diplômés, le contrat de génération concernera toutes les entreprises et tous les jeunes. Télécharger le Dossier de presse de présentation des Contrats de génération.
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/jpg/Presentation-CG-1.jpg Σημαντικές δέσμευση του Προέδρου της Δημοκρατίας, το νομοσχέδιο δημιουργεί την παραγωγή σύμβαση παρουσιάστηκε στις 12 Δεκεμβρίου από το Συμβούλιο των Υπουργών. Από μια εθνική συμφωνία ομόφωνη, σηματοδοτεί μια επιτυχημένη κοινωνικό διάλογο. Θα εμπλουτίσουν την κινητοποίηση όλων των παραγόντων της ανεργίας και της νεολαίας. Συμβόλαιο γενιά συναντά δύο προκλήσεις της αγοράς εργασίας μας. Περισσότερα...
19 novembre 2012

Le contrat d’autonomie: 4 jeunes sur 10 entrés en 2009 ont accédé à un emploi ou à une formation

Abonnez-vous aux avis de parution de la DaresPar Nadège Couvert (SGCIV), Laure Crusson, Wali Rostam (Dares). Note Dares Analyses-Dares Indicateurs 2012-084 - Le contrat d’autonomie: 4 jeunes sur 10 entrés en 2009 ont accédé à un emploi ou à une formation (nov.2012). Créé en 2008, le contrat d’autonomie vise à accompagner vers l’emploi durable, la formation qualifiante ou la création d’entreprises des jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville. L’accompagnement du jeune et son suivi en emploi ou en formation sont réalisés par des opérateurs publics ou privés. Entre 2008 et mi-2011, 41 000 jeunes ont signé un contrat d’autonomie dans les trente-cinq départements où le dispositif a été déployé.
D’après une enquête réalisée auprès des jeunes entrés en contrat d’autonomie en 2009, les trois quarts d’entre eux avaient déjà travaillé auparavant et seuls 18% n’avaient jamais été suivis par le service public de l’emploi. 7 jeunes sur 10 avaient un niveau de formation inférieur ou équivalent au CAP-BEP.
Durant les premiers mois, les jeunes ont bénéficié d’un accompagnement intensif et individualisé. Si le niveau de formation initiale joue un rôle important dans l’accès à un emploi, la nature et l’intensité de l’accompagnement prodigué affectent également les chances d’accéder à l’emploi ou à la formation. À l’issue de l’accompagnement, 42% des jeunes signataires en 2009 ont accédé à un emploi ou une formation et cette proportion a eu tendance à croître au cours de l’année. Télécharger la Note Dares Analyses-Dares Indicateurs 2012-084 - Le contrat d’autonomie: 4 jeunes sur 10 entrés en 2009 ont accédé à un emploi ou à une formation.
Un accès à l’emploi plus fréquent pour les diplômés

54% des jeunes suivis par l’opérateur après avoir accédé à un emploi déclarent avoir trouvé leur emploi par eux-mêmes, en mobilisant vraisemblablement l’aide à la recherche d’emploi proposée par l’opérateur. 36% des jeunes déclarent en revanche explicitement avoir trouvé leur emploi par l’intermédiaire de l’opérateur. Les jeunes suivis par des ETT déclarent plus fréquemment avoir trouvé leur emploi par eux-mêmes.
Être diplômé de niveau CAP ou BEP est un atout dans l’accès à l’emploi pour les signataires d’un contrat d’autonomie: 30% des jeunes diplômés de niveau CAP ou BEP ont accédé à un emploi, contre 19% des jeunes du même niveau non diplômés. Les jeunes sortis de scolarité au collège ou en première année de CAP-BEP ont eu encore plus de difficultés à accéder à l’emploi, avec 17% de sorties vers l’emploi. Les jeunes de niveau baccalauréat, avec ou sans diplôme, ont obtenu un emploi dans les mêmes proportions que les jeunes diplômés d’un CAP ou BEP: environ 30% d’entre eux ont accédé à un emploi. L’accès à l’emploi est en revanche plus fréquent au-delà du baccalauréat (36% des jeunes signataires qui ont poursuivi des études supérieures ont trouvé un emploi).
Les femmes s’insèrent plus fréquemment que les hommes en emploi: 28% des jeunes femmes ayant signé un contrat d’autonomie sont sorties vers l’emploi, contre 21% des hommes. Elles représentent la moitié des sortants vers l’emploi alors qu’elles étaient minoritaires à l’entrée en contrat d’autonomie (44%). Par ailleurs, la part de sorties vers l’emploi augmente très clairement avec l’âge: 10% des moins de 18 ans ont accédé à un emploi, contre 28% des 22-25 ans.
Par rapport au projet professionnel défini dès l’entrée en contrat d’autonomie, 66% des jeunes en phase de suivi ont atteint leur objectif initial. Ainsi, 76% des jeunes en phase de suivi qui souhaitaient accéder à un emploi ou créer leur entreprise ont réalisé leur projet, les 24% restants ayant accédé à une formation. Les jeunes qui visaient initialement une formation ont moins souvent réalisé leur objectif (54 %). Ceux qui n’avaient pas de projet précis ont eu un peu plus de difficultés à accéder à un emploi ou à une formation: 31% ont connu une phase de suivi, contre 36% des jeunes qui avaient un projet d’emploi.
Subscribe to the notice of the publication of Dares Covered by Nadège (SGCIV), Laure Crusson, Wali Rostam (DARES). Note Dares Dares-Analysis Indicators 2012-084 - The autonomy contract: 4 out of 10 youth entered in 2009 gained employment or training (nov.2012). Established in 2008, the agreement aims to support autonomy to sustainable employment, skills training and entrepreneurship of young people in priority neighborhoods of urban policy. Accompanying the young and monitoring employment or training are carried out by public or private operators. Between 2008 and mid-2011, 41,000 young people have signed an autonomy within thirty-five departments where the device was deployed. More...

4 septembre 2012

Optimiser les contrats d’avenir

Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. Le prochain lancement des contrats d’avenir destinés aux jeunes peu qualifiés a réanimé le débat récurrent sur l’efficacité des contrats aidés mis en place dans les secteurs non marchands.  En ce qui concerne les jeunes peu qualifiés, le défi des politiques d’insertion est double, voire triple : il s’agit de pallier à des déficits en matière de savoirs de base, de réconcilier ces jeunes avec le monde du travail et de pallier éventuellement à des décrochages sociaux. Depuis 30 ans les politiques publiques hésitent entre deux scénarios : l’option « gradualiste»  consistant à régler ces questions les unes après les autres dans des ordres éventuellement différents (on resocialise, on éduque et on met au travail) et l’option « systémique»  qui joue sur la simultanéité des trois dimensions. Cette deuxième option a été rarement choisie compte tenu de la balkanisation institutionnelle française qui a généré une hyper-spécialisation des opérateurs et des champs d’action. Or tous les constats sur l’efficacité de mesures d’insertion convergent sur la nécessité d’articuler les objectifs et les démarches, de combiner les prestations et de miser sur le partenariat des intervenants et des entreprises.
En clair (pour les jeunes peu qualifiés) former d’abord et mettre au travail après est peu efficace, mettre au travail sans mobiliser des démarches formatives n’a guère d’incidence, socialiser sans lien avec l’entreprise est illusoire, etc. La solution réside donc dans des dispositifs pluri-acteurs faute de disposer d’opérateurs polyvalents. L’efficacité des dispositifs pluri-acteurs tient dans:
    une synergie locale fondée sur la mutualisation des moyens et des informations et le système de confiance qui la conditionne;
    l’existence d’un pilote qui coordonne les ressources et les temporalités;
    une marge de manœuvre, d’initiative et d’innovation locale;
    un cadre réglementaire souple sauf en ce qui concerne les droits des jeunes concernés;
    une instance indépendante de suivi et d’évaluation;
    et, last but not least, une certaine pérennité du dispositif (au moins trois ans) afin d’ancrer le système d’acteurs au regard des publics et des entreprises.
Les contrats d’avenir n’auront de portée que dans un tel cadre de mise en œuvre qui possède le mérite essentiel d’une mobilisation d’acteurs de terrain. Cet engagement collectif alimente notamment la dimension citoyenne des politiques d’insertion, c’est-à-dire la capacité de correction et d’amélioration des mesures sur la base des expériences de terrain. En effet toute mesure est souvent marquée par une approche standardisée des problèmes à traiter, or chaque bassin d’emploi est spécifique en termes de fonctionnement du marché de l’emploi, de poids du chômage des jeunes, de système éducatif, de tissu économique, de cultures professionnelles, d’implantation d’opérateurs, de représentations, de population active, etc. Ces spécificités nécessitent des adaptations, des aménagements, des corrections des dispositifs de départ en lien avec les démarches de suivi et d’évaluation.
La contribution des acteurs à la réussite des dispositifs tient à leur capacité à pouvoir les améliorer concrètement sur la base de l’expérience mais aussi du point de vue des jeunes eux-mêmes et des entreprises partenaires ou recruteuses. Cette capacité d’adaptation doit être cadrée budgétairement mais elle doit exister, elle peut même permettre des économies… C’est sous cet angle qu’il faudra concevoir la mise en œuvre des contrats d’avenir qui pourront symboliser une petite révolution culturelle dans les politiques publiques de l’emploi.

Του Πολ Santelmann, επικεφαλής της Προοπτικής Διερεύνησης στο AFPA. Δρομολογήσει τις επόμενες μελλοντικές συμβάσεις για ανειδίκευτους νέους αναβίωσε τη συνεχιζόμενη συζήτηση σχετικά με την αποτελεσματικότητα της υποβοηθούμενης συμβάσεων εφαρμόζονται σε μη εμπορεύσιμους τομείς. Όσον αφορά ανειδίκευτων νέων, η πρόκληση των πολιτικών ένταξης είναι διπλός ή τριπλός: είναι να ξεπεραστούν τα ελλείμματα στη βάση της γνώσης, να συμβιβάσει αυτούς τους νέους με τον κόσμο της εργασίας και να ξεπεράσουν ενδεχομένως κοινωνικές νύχια. Περισσότερα...

1 juillet 2012

Le Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP)

Salarié d'une entreprise de moins de 1000 personnes - ou dans une entreprise en redressement ou liquidation judiciaire sans condition d’effectif - vous êtes concerné par une procédure de licenciement pour motif économique, et votre employeur vous propose d'être suivi en Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP).
Le dispositif Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP)

Le dispositif du Contrat de Sécurisation Professionnelle s’applique aux procédures de licenciement économique engagées à compter du 1er septembre 2011.
Il concerne tous les salariés visés par une procédure de licenciement économique qui totalisent au moins 4 mois d’affiliation à l’assurance chômage sur les 28 derniers mois pour les personnes de moins de 50 ans, ou 36 derniers mois pour les personnes de plus de 50 ans.
Le salarié dispose, à compter du lendemain de la remise des documents relatifs au CSP, d’un délai de réflexion de 21 jours pour accepter le CSP ou bien refuser et être indemnisé au titre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui concerne tout demandeur d’emploi privé involontairement d’un emploi.
Indemnisation et accompagnement des bénéficiaires

Pour les salariés qui justifient d’un an d’ancienneté ou plus dans l’entreprise, le CSP leur permet de bénéficier d’une allocation de sécurisation professionnelle (ASP) dont le montant est égal à 80% du salaire brut antérieur pendant 12 mois.
Le versement de l’allocation est immédiat, sans délai d’attente, ni différé d’indemnisation.
Il permet également aux bénéficiaires d’avoir un accompagnement renforcé dès la fin du contrat de travail.
Les salariés qui ne totalisent pas un an d’ancienneté mais qui ont travaillé suffisamment pour s’ouvrir des droits à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (4 mois de travail dans les 28 derniers mois pour les salariés de moins de 50 ans ou 36 mois pour les personnes de plus de 50 ans) peuvent aussi bénéficier de l’accompagnement renforcé, mais reçoivent une ASP dont le montant et la durée sont équivalents à ceux de l’ARE.
Les bénéficiaires du CSP ont le statut de stagiaire de la formation professionnelle.
Obligation et participation de l’employeur

L’employeur a l’obligation de proposer le dispositif du CSP aux salariés visés par un licenciement économique.
Dans le cas contraire, Pôle emploi doit proposer le CSP au licencié économique.
L’employeur contribue au financement du dispositif par le versement:
- pour les salariés ayant un an ou plus d’ancienneté dans l’entreprise, d’une somme correspondant à l’indemnité de préavis, dans la limite de 3 mois de salaire, que le salarié aurait perçue s’il n’avait pas bénéficié d’un CSP. Cette contribution comprend l’ensemble des charges patronales et salariales.
- pour l’ensemble des salariés, de l’allocation de formation acquise annuellement par les salariés dans le cadre du droit individuel à la formation (DIF) et n'ayant pas été utilisé.
En cas d'acceptation, votre contrat de travail est réputé rompu d'un commun accord au terme du délai de réflexion de 21 jours.
Aucun différé d'indemnisation

En CSP, vous percevez vos allocations dès la fin de votre contrat de travail. Vous n'effectuez pas votre préavis. Vous ne recevez donc pas l'indemnité légale ou conventionnelle de préavis. Toutefois, si cette indemnité est supérieure à trois mois, vous percevez la partie excédentaire à ces trois mois.
Des allocations majorées
En CSP, les allocations que vous allez percevoir représentent 80% du salaire brut moyen des douze derniers mois si vous avez un an ou plus d’ancienneté dans l'entreprise. Par comparaison, c'est plus que l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) de Pôle emploi. Si vous avez moins d’un an d’ancienneté, votre allocation est égale au montant de l’ARE.
En cas de reprise d'activité

Vous reprenez un emploi moins bien payé? Vous pouvez percevoir, sous certaines conditions, une indemnité différentielle qui couvre la baisse de rémunération.
Le suivi de vos démarches de reprise d'emploi

Le CSP peut durer jusqu’à douze mois afin de permettre un retour durable à l'emploi, si nécessaire à travers une formation qualifiante ou une reconversion professionnelle. Si au terme des douze mois, votre recherche d'emploi n'a pas abouti, des allocations ARE vous seront versées dans la limite des droits restants suite à votre inscription comme demandeur d’emploi.
A télécharger

CSP : Bulletin d'acceptation et récépissé du document de présentation.
CSP : Demande d'indemnité différentielle de reclassement.
CSP : informations pour le salarié.

15 juin 2012

80 000 contrats aidés supplémentaires

http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/50218_19004867327_1924271785_q.jpgLe gouvernement a décidé de mettre en place 80 000 contrats aidés, en sus des 115 000 déjà programmés pour le second semestre.
Le ministre du Travail, Michel Sapin, a écrit à tous les préfets de régions, leur demandant de mobiliser « tous les moyens opérationnels » pour parvenir rapidement à la mise en place de ces 80 000 contrats subventionnés supplémentaires, dont la durée devra être de « près de 9 mois », au lieu de six en moyenne actuellement.
400 millions d’euros

Ces nouveaux contrats se découpent en 60 000 « contrats d’accompagnement dans l’emploi » (CAE) – concernant le secteur non marchand, essentiellement les collectivités locales et les associations -, et 20 000 « contrats initiative emploi » (CIE) – des emplois du secteur marchand, c’est-à-dire essentiellement les entreprises.
Dans sa lettre, Michel Sapin demande aux préfets de privilégier les demandes et les offres locales en tenant compte des « besoins dans chaque territoire. »
Cette nouvelle mesure, avec effet immédiat sans attendre la conférence sociale des 9 et 10 juillet prochains, devrait coûter quelque 400 millions d’euros supplémentaires.
Le gouvernement précédent avait programmé 340 000 contrats aidés pour l’ensemble de l’année 2012 dont les deux tiers (225 000) pour le premier semestre et 115 000 pour le second.
En avril 2012, plus de 390 000 personnes bénéficiaient de contrats aidés, un plus haut historique dans les statistiques du Ministère du Travail (disponibles jusqu’en 1996).
L’objectif de ces contrats aidés est de faciliter l’accès à l’emploi des actifs qui en sont le plus éloignés, notamment les allocataires des minima sociaux. La lettre adressée aux préfets par le ministre du Travail appelle ainsi à « un partenariat renforcé pour l’accès à l’emploi des bénéficiaires du revenu de solidarité active » (RSA).
Au 4e trimestre 2011, près de 30% des signataires d’un CAE étaient allocataires du RSA. Ils ne représentaient en revanche que 11,9 % des signataires de CIE, selon le ministère du Travail.
http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/50218_19004867327_1924271785_q.jpg~~VRegeringen besluttede at nedsætte 80.000 støttede kontrakter på mere end 115.000 allerede er programmeret til andet halvår.
Labour minister, Michel Sapin, har skrevet til alle regionale præfekter, beder dem om at mobilisere "alle operationelle midler" for at opnå en hurtig gennemførelse af disse 80 000 ekstra subsidierede kontrakter, hvis løbetid vil være "næsten ni måneder" i stedet for seks i gennemsnit i øjeblikket
. Mere...
29 avril 2012

Contrat unique d'insertion (CUI)

http://www.service-public.fr/pub/images/SP-ServicesLigne_180x150.gifPrincipe.
Le contrat unique d'insertion (CUI) est un contrat de travail associant formation et aide financière pour provoquer l'embauche de personnes dont les candidatures pour occuper un emploi sont habituellement rejetées.
Il se divise en deux catégories: le contrat initiative emploi (CUI-CIE) et le contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE).
Le CUI-CIE concerne des emplois dans le secteur privé industriel et commercial.
Le CUI-CAE concerne des emplois dans le secteur public ou associatif.
En quoi diffère-t-il d'un contrat de travail ordinaire?

Pendant une durée pouvant aller jusqu'à 2 ans, le CUI présente plusieurs particularités.  
Accompagnement du salarié

Pour réussir son intégration dans l'emploi, le bénéficiaire d'un CUI:
- conserve le soutien de la personne qui assurait antérieurement le suivi personnalisé de son parcours d'insertion professionnelle,
- est assisté et conseillé par un salarié expérimenté de l'entreprise (ou par l'entrepreneur lui-même, en cas de très petite entreprise) appelé "tuteur".
Aide financière

L'employeur perçoit une aide financière de l'État d'un montant variable pouvant atteindre:
- 47% du SMIC brut pour les CUI-CIE (montant moyen réel: 31%),
- 95% du SMIC brut pour les CUI-CAE (montant moyen réel: 70%).
L'employeur peut également être exonéré de certaines taxes ou cotisations sociales.
Formation
Le bénéficiaire du CUI doit pouvoir avoir accès aux formations utiles pour développer ses compétences professionnelles.

Avec l'accord de son employeur, et si lui-même le souhaite, il doit aussi pouvoir suspendre le CUI pour saisir une opportunité d'action concourant à son insertion professionnelle.
En cas de CUI-CAE, il peut enfin effectuer des périodes d'immersion dans des entreprises privées.
Attention: La durée de chaque période d'immersion ne peut excéder 1 mois. La durée cumulée de l'ensemble des périodes d'immersion effectuées au cours du CUI-CAE ne peut représenter plus de 25 % de la durée totale du contrat.
Mobilité

Le bénéficiaire d'un CUI peut suspendre son contrat pour accomplir une période d'essai relative à une offre d'emploi visant une embauche en contrat à durée indéterminée (CDI) ou un contrat à durée déterminée (CDD) d'au moins 6 mois.
En cas d'embauche à l'issue de l'évaluation en milieu de travail ou de la période d'essai, le CUI est rompu sans préavis et, au regard de l'assurance chômage, cette rupture est considérée comme une démission légitime.
Attestation de fin de contrat
Une attestation d'expérience professionnelle est établie par l'employeur et remise au salarié 1 mois avant la fin du CUI.
Convention

Une convention annexée au contrat de travail explicite les modalités d'application concrète de ces avantages.
Elle est signée par 3 personnes:
- le bénéficiaire du CUI,
- l'employeur,
- la personne qui assure le suivi personnalisé de l'insertion professionnelle du salarié (et agissant au nom de l'État ou du conseil général).

Qui peut en bénéficier?

Le CUI est réservé aux personnes reconnues par les institutions chargées de l'insertion professionnelle comme spécialement désavantagées dans la compétition pour l'accès à l'emploi.
Il n'y a pas de conditions d'âge.
Les personnes suivantes sont prioritaires:
- bénéficiaires des minima sociaux: revenu de solidarité active (RSA), allocation temporaire d'attente (Ata), allocation de solidarité spécifique (ASS), allocation aux adultes handicapés (AAH),
- jeunes suivis par une mission locale et engagés dans un  contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis).

Comment en bénéficier
?
Les personnes désireuses d'obtenir un CUI doivent être en lien avec un professionnel assurant un suivi personnalisé de leur insertion professionnelle et le lui demander.
Ce professionnel peut être:
- référent RSA,
- ou référent Pôle emploi,
- ou référent de mission locale,
- ou référent de maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

À quoi engage-t-il
?
Nature du contrat

Le CUI est un contrat de travail de droit privé.
Il est conclu pour une durée déterminée ou pour une durée indéterminée.
Lorsque le contrat est à durée déterminée:
-  sa durée minimale est de 6 mois (3 mois pour les personnes condamnées bénéficiant d'un aménagement de peine),
- sa durée maximale, renouvellements et prolongements inclus, est de 2 ans.
Les contrats signés en 2012 ont une durée moyenne de:
- 7 mois pour les CUI-CAE,
- 10 mois pour les CUI-CIE.
Employeurs possibles

Dans le cadre d'un CUI-CAE, l'employeur peut être:
- soit une collectivité territoriale (par exemple, une mairie) ou une autre personne morale de droit public (par exemple, un établissement scolaire),
- soit une association,
- soit une entreprise chargée de la gestion d'un service public (par exemple une société de ramassage des ordures ménagères).
Dans le cadre d'un CUI-CIE, l'employeur peut être:
- soit une entreprise ou une société,
- soit un groupement d'employeurs qui organise des parcours d'insertion et de qualification,
- soit un employeur de pêche maritime.
Durée du travail
Sauf exception, la durée du travail est fixée au minimum à 20 heures par semaine.
La durée du travail des contrats signés en 2012 est en moyenne de:
- 22 heures pour un CUI-CAE,
- 33 heures pour un CUI-CIE.
À savoir: pour certains CUI-CAE, la durée de travail peut varier d'une semaine ou d'un mois sur l'autre, à condition de ne pas dépasser les 35 heures hebdomadaires et de laisser constante la rémunération mensuelle.

Quelles sont les dérogations possibles
?

Le dispositif d'accompagnement, d'aide financière et de formation inscrit dans la convention peut être prolongé au-delà de 2 ans, dans la limite d'une durée totale de 5 ans pour les personnes:
- soit allocataires de minima sociaux âgées de 48 ans minimum à la signature du CUI,
- soit reconnues travailleurs handicapés,
- soit effectuant une action de formation professionnelle en cours de réalisation (afin de l'achever).

Quelles sont les spécificités pour l'outre-mer
?

Dans les départements d'outre-mer, à l'exception de celui de Mayotte, et dans les collectivités de Saint-Martin, Saint-Barthélémy et Saint-Pierre-et-Miquelon, le CUI-CIE connaît des adaptations et s'appelle "contrat d'accès à l'emploi (CAE-Dom)".
Références
. Services en ligne et formulaires. Où s'adresser?

http://www.service-public.fr/pub/images/SP-ServicesLigne_180x150.gifPrincíp.
Jeden integračné zmluvy (CUI) je pracovná zmluva zahŕňa školenia a finančnú pomoc na uskutočnenie najímanie ľudí, ktorých žiadosti o zamestnanie sú obvykle vyradené.

To je rozdelené do dvoch kategórií: pracovné iniciatívu zmluvy (CIE-CUI) a pomoc zmluva zamestnanosti (CUI-CAE).

CUI-ICE pracovných miest v súkromnom priemyselné a komerčné.

CUI-CAE pracovných miest vo verejnom sektore a dobrovoľníckych organizácií
. Viac...

4 mars 2012

Enquête CTP-CRP

http://www.opcalia.com/fileadmin/templates/css/img_v2/bandeau_logo.jpgOpinion Way pour Opcalia: CTP-CRP « 62% des bénéficiaires accompagnés par Opcalia ont retrouvé une activité ». Depuis fin 2009, Opcalia, lié par une convention avec Pôle Emploi, instruit et finance avec le concours du FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) et du FSE (fonds social européen), les demandes de formation des bénéficiaires CTP/CRP.
À ce jour plus de 30 000 bénéficiaires ont été accompagnés. Opcalia a souhaité faire un bilan de ces dispositifs et se doter d’un indicateur pour mesurer l’impact de ces contrats sur la situation des bénéficiaires.
« 62% des bénéficiaires des CTP (Contrat de transition professionnelle) et de CRP (Convention de reclassement personnalisé) ont retrouvé une activité à l’issue de leur formation, qu’ils soient salariés (53%) ou qu’ils aient créé leur propre activité (9%). » C’est le principal enseignement de l’étude réalisée par Opinion Way auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 bénéficiaires Opcalia des dispositifs CTP/CRP.
Parmi les bénéficiaires interrogés, 62% sont actuellement en activité, qu’ils soient salariés (53%) ou chefs d’entreprise (9%). Parmi les actifs, 53% sont désormais en CDI, 15% sont en CDD de six mois ou plus et 15% ont créé ou repris une entreprise. Si on évoque les sorties positives des dispositifs, c’est-à-dire les personnes installées dans un emploi stable (minimum CDD de plus de 6 mois) ou en formation professionnelle, cela concerne 54% des bénéficiaires interrogés.
Près des deux-tiers des bénéficiaires (65%) estiment que leur emploi actuel correspond à celui pour lequel ils avaient été formés pendant leur formation. En savoir plus: lire l'article.
http://www.opcalia.com/fileadmin/templates/css/img_v2/bandeau_logo.jpg Opinion Way to Opcalia: CTP-CRP "62% of beneficiaries were found Opcalia accompanied by an activity." Since late 2009, Opcalia, bound by an agreement with Pôle Emploi, educated and funded with the assistance of FPSPP (Joint Fund for Securing careers) and ESF (European Social Fund), requests for training of beneficiaries CTP/CRP. More...
11 février 2012

Contrat d'apprentissage ou d'un contrat de professionnalisation conclus conjointement par deux employeurs

Retourner à la page d'accueil de Légifrance Décret n° 2012-197 du 8 février 2012 modifiant le code de l'éducation (partie réglementaire) pour l'application des articles L. 6222-5-1 et L. 6325-4-1 du code du travail. JORF n°0035 du 10 février 2012, page 2372, texte n°29. NOR: MENE1135547D.
Publics concernés :
personnes titulaires d'un contrat d'apprentissage ou d'un contrat de professionnalisation, conclus conjointement avec elles par deux employeurs, pour l'exercice d'activités saisonnières.
Objet : permettre, pour les personnes mentionnées ci-dessus, l'inscription à deux spécialités de certificat d'aptitude professionnelle ou de baccalauréat professionnel au titre de la même session d'examen.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur à compter de la session 2012.
Notice : le décret modifie le code de l'éducation pour tenir compte des articles L. 6222-5-1 et L. 6325-4-1 du code du travail, créés par l'article 6 de la loi n° 2011-893 du 28 juillet 2011 pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels. Ces articles prévoient que deux employeurs peuvent conclure conjointement un contrat d'apprentissage (ou un contrat de professionnalisation) avec toute personne remplissant les conditions prévues par les textes, pour l'exercice d'activités saisonnières. Ce contrat peut avoir pour finalité l'obtention de deux qualifications professionnelles. Le code de l'éducation est donc modifié pour permettre, dans le cadre d'un tel contrat, l'inscription à deux spécialités du baccalauréat professionnel ou à deux spécialités de certificat d'aptitude professionnelle au titre de la même session d'examen.
Références : le code de l'éducation, dans sa rédaction issue du présent décret, peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative,
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6222-5-1 et L. 6325-4-1 ;
Vu le code de l'éducation, notamment ses articles D. 337-1 à D. 337-25 et D. 337-51 à D. 337-94 ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation en date du 17 novembre 2011 ;
Vu l'avis du comité interprofessionnel consultatif en date du 12 décembre 2011,
Décrète :
Article 1

Il est inséré après le deuxième alinéa de l'article D. 337-21 du code de l'éducationun alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation à l'alinéa précédent, les candidats titulaires d'un contrat d'apprentissage conclu en application de l'article L. 6222-5-1 du code du travail, ou d'un contrat de professionnalisation conclu en application de l'article L. 6325-4-1 du même code, peuvent s'inscrire en vue de l'obtention de deux certificats d'aptitude professionnelle à la même session. »
Article 2

Il est ajouté à l'article D. 337-90 du même code un alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation à l'alinéa précédent, les candidats titulaires d'un contrat d'apprentissage conclu en application de l'article L. 6222-5-1 du code du travail, ou d'un contrat de professionnalisation conclu en application de l'article L. 6325-4-1 du même code, peuvent s'inscrire en vue de l'obtention de deux spécialités de baccalauréat professionnel à la même session. »
Article 3

Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter de la session d'examen 2012.
Retur til startsiden Légifrance Bekendtgørelse nr. 2012-197 af 8 februar, 2012 om ændring af Uddannelse Code (Regulatory del) for anvendelsen af artikel L. 6222-5-1 og L. 6325-4-1 af de arbejdsretlige regler. Statstidende nr. 0035 af 10 Februar 2012, side 2372, punkt nr. ​​29. NOR: MENE1135547D.
Berørte offentlighed: mennesker med en læringsproces kontrakt eller en professionel kontrakt, indgået i forbindelse med dem ved to arbejdsgivere for året for sæsonbestemte aktiviteter
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1 janvier 2012

CSP - Circulaire 2011-36 du 9 Décembre 2011

http://www.unedic.org/images/site/mini/CSP.jpgDans le prolongement de l’accord national interprofessionnel du 31 mai 2011 et de la loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels, les partenaires sociaux ont adopté la convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle (CSP). La Direction des Affaires Juridiques (INST0033-TPE) vient de sortir la Circulaire 2011-36 du 9 Décembre 2011. Titre: Convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Objet: Mise en oeuvre de la Convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle. Télécharger la Circulaire 2011-36 du 9 Décembre 2011.
Extraits: La convention de reclassement personnalisée (CRP) et le contrat de sécurisation transition professionnelle (CTP) ont été remplacé, à compter du 1er septembre 2011, par le contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
Ce dispositif institue un accompagnement personnalisé et renforcé dans les entreprises non soumises au congé de reclassement ainsi qu’une allocation spécifique. "Document émis pour action après validation par signature de la Direction de l'Unédic".
TITRE III: SITUATION DES BENEFICIAIRES AU TERME DU CSP

Lorsqu’au terme du CSP, le bénéficiaire n'a pas été reclassé, il peut bénéficier de l’ARE dès son inscription comme demandeur d’emploi (Conv. CSP du 19/07/11, art. 27).
1. PROCEDURE D’INSCRIPTION COMME DEMANDEUR D’EMPLOI

Si, au terme du CSP, l’intéressé n’a pas retrouvé un emploi, il doit s’inscrire comme demandeur d’emploi. S'il est immédiatement disponible comme demandeur d'emploi, il est inscrit dans la catégorie 1, 2 ou 3 de la liste des demandeurs d'emploi (C. trav., art. R. 5411-10). Le bénéficiaire qui n'a pas achevé sa formation inscrite dans le PSP, au terme du CSP, peut également s'inscrire comme demandeur d'emploi. Il est inscrit selon une formalité administrative simplifiée et reçoit une demande d'allocation simplifiée. Le délai de prescription prévu à l’article 38 § 1er du règlement général annexé à la Convention du 6 mai 2011 est applicable.
2. ELABORATION DU PPAE

Après le retour de la demande d'allocation simplifiée dûment complétée et signée, un projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) est élaboré conjointement par le demandeur d’emploi et Pôle emploi ou, le cas échéant, tout autre organisme participant au service public de l’emploi dans les conditions prévues aux articles L. 5411-6-1 et suivants du code du travail.
3. DROIT A L’ARE

Le paiement de l'ARE s'effectue à compter du jour où l'intéressé est inscrit comme demandeur d'emploi, sans différé d'indemnisation ni délai d’attente, et la durée d’indemnisation au titre de cette allocation est réduite du nombre de jours indemnisés au titre de l’ASP (Conv. CSP du 19/07/11, art. 27). Télécharger la Circulaire 2011-36 du 9 Décembre 2011.
Voir aussi Aides de Pôle emploi aux salariés en reconversion, Agrément de la convention du 19 juillet 2011 relative au CSP, Le contrat de sécurisation professionnelle, La réussite du CSP repose sur des partenariats locaux dynamiques et un pilotage national renforcé.
http://www.unedic.org/images/site/mini/CSP.jpg I kølvandet på den nationale tværfaglige aftale af 31. maj 2011 og lov nr. 2011-893 af 28. juli 2011 for udviklingen af ​​alternative og karriere sikkerhed, har arbejdsmarkedets parter har vedtaget konventionen af ​​19 juli 2011 på kontrakten sikkerhed professionelle (CSP). Direktoratet for Juridiske Anliggender (INST0033-TPE) har udgivet cirkulære 2011-36 af December 9, 2011 Title: konvention af 19. juli 2011 om kontrakten sikkerhed professionelle (CSP) Om: Gennemførelse af konventionen af 19. juli 2011 om fragtaftaler ved sikkerhedsarbejdet. Hent cirkulære 2011-36 af December 9, 2011. Se også Hjælpemidler beskæftigelse center for medarbejdere under efteruddannelse, godkendelse af konventionen af 19. juli 2011 på CSP, kontrakten sikkerhed virksomhed, er den succes CSP basert på lokale partnerskaber og en dynamisk national styring styrkes. Mere...
1 octobre 2011

Le contrat de sécurisation professionnelle

http://ressourcemploi.files.wordpress.com/2011/07/revalorisation-des-allocations-chc3b4mage-au-1er-juillet-2011-actualitc3a9s-unc3a9dic-2011-07-01-07-04-25.png?w=630Présentation du dispositif
Dans le prolongement de l’accord national interprofessionnel du 31 mai 2011 et de la loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels, les partenaires sociaux ont adopté la convention du 19 juillet 2011 relative au contrat de sécurisation professionnelle (CSP).
Le CSP est destiné à assurer un accompagnement et une indemnisation spécifiques aux salariés licenciés pour motif économique.
Le CSP est applicable aux procédures de licenciement pour motif économique engagées à compter du 1er septembre 2011 dans les entreprises qui ne sont pas soumises au dispositif du congé de reclassement (entreprises dont l’effectif tous établissements confondus est inférieur à 1000 salariés ou entreprises en redressement ou liquidation judiciaire sans condition d’effectif).
Le CSP doit être proposé par l'employeur dès lors que:
- l’entretien préalable au licenciement,
- la présentation de la lettre de convocation à la première réunion des instances représentatives du personnel (lorsque le licenciement est soumis à la procédure d’information ou de consultation des représentants du personnel), interviennent à compter du 1er septembre 2011. La CRP, ou le CTP selon les bassins d’emploi, continuent à être proposés dans le cadre des procédures de licenciement pour motif économique engagées jusqu’au 31 août 2011.
La proposition du contrat de sécurisation professionnelle

Le CSP doit être proposé par l’employeur à tout salarié dont il envisage le licenciement économique, quelle que soit son ancienneté. A défaut, le salarié se verra proposer le CSP par son conseiller Pôle emploi, et l’employeur sera redevable d’une contribution spécifique, correspondant soit à deux mois de salaire brut si le salarié refuse le CSP, soit à trois mois de salaire incluant l’ensemble des charges patronales et salariales si le salarié l’accepte.
La proposition de CSP doit être effectuée par l’employeur lors de l’entretien préalable au licenciement ou à l’issue de la dernière réunion des instances représentatives du personnel (comité d’entreprise ou délégués du personnel), par remise contre récépissé au salarié du document d’information retiré à cet effet auprès des services de Pôle emploi. Pour les salariées en congé maternité, ce document peut être remis au plus tard au lendemain de la fin du congé légal.
Le salarié dispose d’un délai de réflexion de 21 jours à compter du lendemain de la remise du document (pour les salariés dont le licenciement est soumis à autorisation, ce délai est prolongé jusqu’au lendemain de la date de notification à l’employeur de la décision de l’autorité administrative) pour accepter ou refuser le CSP. Pendant ce délai, le salarié peut avoir un entretien d’information avec un conseiller de Pôle emploi, destiné à éclairer son choix.
En cas d’acceptation du CSP par le salarié, le contrat de travail est rompu à l’expiration du délai de réflexion. Le CSP commence dès le lendemain. En cas de refus, ou d’absence de réponse du salarié à l’issue du délai de réflexion, la procédure de licenciement se poursuit conformément au droit commun.
Lorsque à la date prévue par le code du travail pour l’envoi de la lettre de licenciement, le délai de réflexion de 21 jours dont dispose le salarié pour faire connaître sa réponse à la proposition de CSP n’est pas expiré, l’employeur lui adresse une lettre recommandée avec demande d’avis de réception qui:
- rappelle au salarié la date d’expiration du délai de réflexion;
- lui précise qu’en cas de refus du CSP, cette lettre constituera la notification de son licenciement.

http://www.unedic.org/images/site/mini/CSP.jpgL'Acceptation du contrat de sécurisation professionnelle
Pour le salarié:
Indemnisation:

- Le montant de l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP) versée pendant 12 mois maximum représente 80% du salaire journalier de référence (soit l’équivalent du salaire net) pour les salariés justifiant d’un an d’ancienneté dans l’entreprise;
- Le salarié ne justifiant pas d’un an d’ancienneté dans l’entreprise bénéficie d’une allocation dont le montant et la durée correspondent à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qu’il aurait perçue s’il n’avait pas accepté le CSP.
Dans les deux cas, l'Allocation de sécurisation professionnelle est versée dès la prise d'effet du CSP, aucun différé ni délai d'attente n'est applicable.
Accompagnement:

L’accompagnement est assuré, pendant 12 mois maximum pour tout salarié qui a adhéré au CSP, par Pôle emploi ou un opérateur habilité. Il a le statut de stagiaire de la formation professionnelle pendant toute la durée du CSP, et bénéficie d’un suivi régulier, renforcé et personnalisé (entretiens, élaboration d’un Plan de Sécurisation Professionnelle, actions de formation…).
Indemnité de préavis:

Les salariés justifiant d’au moins une année d’ancienneté dans l’entreprise ne perçoivent pas leur indemnité de préavis, dont le montant est versé par l’employeur à Pôle emploi au titre du financement du dispositif dans la limite de trois mois (charges salariales et patronales incluses); ils perçoivent, le cas échéant, la fraction de l’indemnité de préavis supérieure à trois mois de salaire. Les salariés ne justifiant pas d’un an d’ancienneté dans l’entreprise perçoivent la totalité de leur indemnité de préavis.
Indemnités de rupture:

Le salarié perçoit l'ensemble des indemnités afférentes à la rupture du contrat de travail (indemnité de licenciement, indemnité compensatrice de congés payés, etc.).

Pour l’employeur:

En cas d’acceptation du CSP par le salarié, l’employeur participe au financement du dispositif de la manière suivante:
- Lorsque le salarié justifie d’un an d’ancienneté dans l’entreprise, l’employeur verse à Pôle emploi une contribution correspondant à l’indemnité de préavis due au salarié dans la limite de trois mois (charges patronales et salariales comprises).
- L’employeur verse enfin une participation au financement des prestations d’accompagnement, correspondant aux heures de DIF acquises et non utilisées par le salarié.
Le texte de référence: Convention du 19 juillet 2011 relative au Contrat de sécurisation professionnelle
.
Esitlus on seadme
Pärast riikliku kutsealadevahelise kokkuleppe 31. mai 2011 seadusega nr 2011-893, 28. juuli 2011 arengut asendusliige ning karjääri turvalisus, sotsiaalsed partnerid on võtnud konventsiooni 19. juuli 2011 lepingu turvalisuse professionaalne (CSP).
CSP on ette nähtud konkreetsete abi ja hüvitisi töötajatele jättis majanduslikel põhjustel. Velle...
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