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Formation Continue du Supérieur
10 décembre 2012

Une réforme de la formation des enseignants pour redonner à ce métier toute son attractivité

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Ambition_enseigner/54/4/ambition_enseigner_236544.80.jpgGeneviève Fioraso et Vincent Peillon ont lancé, le 10 décembre 2012, la campagne de recrutement des enseignants "Ambition Enseigner". A cette occasion, la ministre a évoqué la réforme de la formation des enseignants qui vise un double objectif:  attirer de nouveaux étudiants vers ces cursus de formation et améliorer la capacité des futurs enseignants à préparer les jeunes à s’insérer dans une société de plus en plus complexe.
C'est avec grand plaisir que je suis aux côtés de Vincent Peillon ce matin pour lancer avec vous cette journée de recrutement des futurs enseignants du primaire et du secondaire, formés dans l'université. En tant que ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, je vais surtout vous parler de nos propositions pour améliorer la formation de nos futurs enseignants. Le Président de la République a fixé la priorité pour la jeunesse au cœur de son projet et la réussite éducative fait, de ce fait, l'objet de la plus grande attention de la part du gouvernement.
Quelques mots tout d'abord pour évoquer l'état des lieux de la situation que nous avons trouvée à notre arrivée, car il faut toujours savoir de quelle situation l'on part pour parvenir à atteindre ses objectifs. D'autant que cette situation est tout à fait préoccupante: 140 000 jeunes quittant chaque année le système scolaire sans diplôme ni formation professionnalisante, des résultats aux tests nationaux et internationaux de moins en moins satisfaisants, la suppression de près de 70 000 postes d'enseignants lors du dernier quinquennat, 30% seulement d'une classe d'âge parvenant au niveau bac +3, contre 45% par exemple au Danemark et un ascenseur social en régression, le nombre de jeunes diplômés issus de milieu modeste diminuant au fur et à mesure de l'avancement dans les études. Ils représentent 23% de la population active, mais ne sont plus que 9% en master et 5% en doctorat!
Or, la réussite d'un parcours éducatif conditionne fortement le futur parcours professionnel et un jeune diplômé a trois fois plus de facilités à s'insérer professionnellement qu'un non diplômé. Et, toutes les études le montrent, la réussite éducative se construit dès le plus jeune âge et c'est bien au début du parcours éducatif que l'essentiel se joue. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de créer 54 000 postes dans le primaire et le secondaire, 1 000 dans l'enseignement agricole et 5 000 dans l'enseignement supérieur, pendant la durée du quinquennat.
On le voit bien: il était urgent d'agir et de redonner à ce beau métier d'enseignant toute son attractivité
pour attirer les talents qui contribueront à l'élévation du niveau de formation des jeunes, encore une fois dès le plus jeune âge.
La réforme de la formation des enseignants que nous proposons
doit donc améliorer la capacité des futurs enseignants à préparer les jeunes à s'insérer dans une société de plus en plus complexe. L'acte éducatif –nous le savons tous– exige des savoirs et des compétences solides. La transmission des savoirs, la gestion d'un groupe, la didactique des disciplines, les techniques pédagogiques, la psychologie de l'enfant, de l'adolescent, cela s'apprend. La réforme de la mastérisation l'avait tout simplement oublié.
La réforme mise en place par nos prédécesseurs reposait sur des choix dont les effets néfastes sont maintenant reconnus et qui ont porté atteinte à l'attractivité du métier d'enseignant:
  • des étudiants sous tension du fait d'une triple contrainte intenable : acquérir un diplôme, réussir un concours, apprendre un métier,  tout cela la même année;
  • de nouveaux professeurs mal préparés qui doivent affronter les difficultés réelles du métier sans y avoir été formés sur le terrain, faute de stages pratiques encadrés par des enseignants expérimentés;
  • et, au final, une démotivation des étudiants, avec une perte d'attractivité de ces formations et d'un métier peu reconnu, à la formation insécurisante et dont on n'entendait parler qu'en termes de suppressions de postes.

L'engagement sans faille des universités et des enseignants n'est pas en cause dans cette dégradation, dont nous connaissons aussi les motifs: économiser les emplois d'élèves-stagiaires au détriment de la réussite éducative. J'ai encore à l'esprit les mots de celles et de ceux qui –nombreux– dénonçaient la réforme et rappelaient haut et fort qu'enseigner est un métier qui s'apprend. Oui! Devenir enseignant s'apprend!
Il était donc urgent de tourner cette page et de faire des propositions nouvelles pour changer la donne. C'est ce que nous faisons, ensemble, avec Vincent Peillon. Un travail engagé depuis six mois, qui s'appuie sur les résultats de la consultation sur l'école et des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ainsi que sur de nombreuses rencontres et concertations avec les organisations représentatives. Certains évoquent une "crise des vocations". Mais ce ne sont pas les vocations qui manquent, c'est, pour les raisons que je viens d'évoquer, la confiance qui a été gravement entamée: confiance dans le fait que la formation sera une vraie formation professionnelle; confiance dans le fait qu'elle sera bien adaptée à des publics devenus très hétérogènes et, de ce fait, plus difficiles; confiance enfin, dans l'issue même des études, avec un doute sur des chances raisonnables de réussite au concours.
Notre premier objectif est donc de nous faut donc retrouver cette confiance perdue
. Le gouvernement et le ministre de l'Education nationale créent des postes de professeurs des écoles, de professeurs de collège et de lycée, de conseillers d'éducation, d'orientation. Les 43 000 postes ainsi créés doivent être pourvus parce que nous avons un besoin urgent de jeunes enseignants bien formés. C'est pourquoi nous invitons les étudiants de 1ère et 2e année de master, mais à travers eux et pour la suite, tous les étudiants intéressés, à se diriger vers une carrière de formateur. En tant que ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, je veux rassurer tous les étudiants: oui, ce métier est passionnant; oui, ce métier est difficile, parce qu'il porte l'ambition de réussite d'un pays tout entier et que la pression est forte. Mais oui, c'est un métier d'avenir, parce qu'il construit, à travers la formation de notre jeunesse, notre avenir collectif.
Je ne crois pas à une crise des vocations, car je sais l'envie de nombreux jeunes de s'engager vers ces métiers, difficiles et exigeants mais passionnants. Une récente enquête montre d'ailleurs que 78% de nos concitoyens ont une appréciation positive du métier d'enseignant, au point qu'ils aimeraient que leurs propres enfants l'exercent. Il faut absolument que cette considération pour le métier d'enseignant soit amplifiée et contribue à l'orientation de jeunes motivés pour cette belle profession. Je l'ai dit, le métier n'est pas facile parce que l'enseignant est immédiatement placé devant la responsabilité maximale: face aux jeunes, il doit tout de suite trouver les mots, les gestes et les techniques adaptés pour les conduire au succès. C'est pourquoi une formation de qualité est rassurante pour un jeune enseignant. Elle lui donne confiance en lui, en ses élèves, en sa mission. Et il s'agit bien de sécuriser les futurs enseignants en les formant en amont, avec des stages pratiques encadrés sur le terrain par des enseignants expérimentés, en parallèle avec la formation disciplinaire dispensée à l'université.
Je lis parfois - ici ou là - des appels solennels où l'on oppose un modèle de formation à un autre. Je lis des déclarations où le métier s'apprendrait une fois acquis les savoirs fondamentaux. Cette conception est aujourd'hui dépassée ! Une véritable formation professionnelle, moderne et efficace, conduit ensemble et solidairement l'acquisition des connaissances et celles des compétences. Le meilleur exemple est celui des professions médicales et paramédicales, ou des formations en alternance de plus en plus nombreuses et propices à l'insertion professionnelle. Par conséquent, former des futurs enseignants, c'est permettre l'acquisition progressive et simultanée des savoirs et des compétences professionnelles nécessaires:

  • des savoirs disciplinaires car le professeur doit pouvoir maîtriser les programmes qu'il enseigne;
  • des savoirs et des compétences scientifiques parce que le savoir est toujours en mouvement et en progrès. Le contact avec la recherche est donc indispensable et je veux donner un nouveau souffle aux sciences de l'éducation;
  • des compétences didactiques, car la capacité à transmettre des savoirs est rarement un don spontané et elle s'apprend;
  • des compétences spécifiques, nécessaires à l'exercice et aux contextes de ce métier.

L'acquisition de toutes ces connaissances et de toutes ces compétences doit être coordonnée, progressive, et, dans la deuxième année de master, doit bénéficier de l'alternance.
J'ai conscience que recruter 43 000 nouveaux professeurs dans les deux prochaines années suppose d'attirer vers ces métiers de l'enseignement et de l'éducation de nouveaux étudiants. C'est un enjeu majeur.
Grâce a l'action conjointe du  MEN et du M.E.S.R., il a été possible de mettre en place une solution de pré-recrutement, avec une rémunération dès la deuxième année de licence, au bénéfice de jeunes boursiers, issus des territoires les plus défavorisés, s'engageant dans une future carrière d'enseignant. Cette solution consiste dans les contrats d'avenir professeur, qui non seulement rendent cette filière de formation professionnelle plus attractive, mais surtout permettront à des étudiants moins favorisés socialement de devenir enseignants. Avec 18 000 étudiants concernés en régime plein, et 4 000 dès le début 2013, c'est une solution de démocratisation de la poursuite d'études supérieures, mais également une solution pour s'assurer de la diversité sociale du corps enseignant.
Il s'agit en somme de faire du métier d'enseignant l'exemple de la promotion sociale par les études, l'exemple d'une projection dans l'avenir offerte à tous les jeunes issus de milieu modeste. Tout comme, finalement, à l'époque où l'ascenseur social fonctionnait encore, et où les carrières de l'enseignement en étaient l'un des moteurs.
Mais c'est aussi un enjeu pour les filières de formation. Un enjeu qualitatif car il s'agit d'améliorer la formation pour répondre aux défis qui se posent à tout jeune enseignant ou enseignante se retrouvant face à ses élèves dans une classe. A ce grand défi qui est lancé à l'université, ma réponse est claire: il s'agit de former autrement et de former mieux, et pas seulement les futurs enseignants. C'est l'ambition que je porte auprès des universités et des étudiants. Ce défi qualitatif dépasse largement la formation des enseignants. Mieux encore: la formation des enseignants sera d'autant plus efficace qu'elle se nourrira de la rénovation pédagogique de l'enseignement supérieur.
Lors des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, un consensus très clair s'est fait jour: il faut prendre en compte la pédagogie dans les cursus de formation supérieure, la transformer et la diversifier. La rénovation pédagogique doit concerner tous les niveaux de la formation: licence et formations post bac, master, doctorat. Et elle passera notamment par une ouverture dans toutes les directions: vers tous les publics, vers la société, vers les entreprises, et vers l'international. La création d'une Université Numérique (France Université Numérique) sera un levier de cette rénovation, dont profitera également la formation des enseignants.
Pour l'amélioration de la formation des enseignants, nous aurons de nombreuses actions communes entre nos deux ministères. Nous aurons notamment à y intégrer fortement toutes les dimensions de la rénovation pédagogique que nous voulons mettre en œuvre dans le supérieur. Ouvrir la formation sur la société, pour les futurs enseignants, c'est découvrir les écosystèmes de leur métier, nouer les partenariats indispensables pour construire un projet éducatif global tout au long de la vie. Enseigner, c'est être capable d'anticiper les besoins de la société et des nouveaux métiers, c'est savoir entretenir des relations fructueuses et durables avec les acteurs socio-économiques et les collectivités territoriales. Enseigner, c'est aussi s'ouvrir sur d'autres cultures, maîtriser les langues étrangères, et pouvoir échanger avec les enseignants et les étudiants des autres pays. Il s'agit clairement de rénover notre façon d'apprendre. Et c'est bien l'ambition que je porte devant vous. La réforme de la formation des enseignants ne réussira que si elle se met en place dans un contexte dynamique et rénové, si les étudiants en ont une image positive, valorisante et attirante. Et pour cela, il nous faut:

  • intégrer dès le cursus de licence des parcours optionnels assurant la présentation et la découverte de ces métiers;
  • développer dans le supérieur des méthodes pédagogiques plus actives et davantage personnalisées;
  • intégrer le numérique comme une autre manière de transmettre, et d'apprendre et de travailler en réseau avec l'extérieur;
  • proposer des stages en milieu scolaire mais aussi dans les autres secteurs d'activité;
  • ouvrir davantage vers l'international par une meilleure maîtrise des langues étrangères et en développant la mobilité.

Réussir la réforme, attirer de nouveaux étudiants vers ces cursus de formation repose sur vous, sur des universités actives, sur des équipes pédagogiques relevant ce défi de la rénovation pédagogique. Une telle ambition pour la formation des futurs enseignants suppose de rassembler toutes les forces pédagogiques et scientifiques sur un même site, dans une même académie. C'est pour cela que nous créons, avec Vincent Peillon, les nouvelles Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation. Ces écoles dans l'université seront des composantes universitaires qui accueilleront les étudiants préparant les concours de recrutement et les personnels de l'éducation nationale en formation tout au long de la vie. Mais elles ne pourront le faire seules, car elles s'appuieront sur les équipes pédagogiques et d'une recherche scientifique que je veux redynamiser. Dans chaque académie, la création d'une E.S.P.E. sera donc portée par l'ensemble des établissements universitaires concernés.
Nous avons choisi pour les E.S.P..E  une procédure d'accréditation, à partir d'un cahier des charges qui précisera leurs missions. Cette accréditation sera décidée par les deux ministres réunis. Comme nous le sommes aujourd'hui, Vincent Peillon et moi, devant vous. Réunis parce que l'on ne peut séparer la formation du recrutement et de l'exercice du métier. Réunis parce que la formation des futurs professeurs est une des missions des universités et qu'elle est un des leviers majeurs de la refondation de l'école. La mission des E.S.P.E. commence avec la formation initiale, mais elle concerne aussi la formation tout au long de la vie. Dans un monde aussi mobile que le nôtre, on ne peut plus se limiter à une formation initiale. Celle-ci construit les bases mais s'enrichit par des allers et retours entre des périodes d'activités et des périodes de formation qui permettent à chacun de faire face aux évolutions, aux mutations, aux changements technologiques ou de toute nature. C'est pourquoi je dis aux enseignants et aux futurs enseignants: l'université est votre maison. N'hésitez pas à venir vous former, vous ressourcer, découvrir et apprendre. Les E.S.P.E seront bien ce lieu, d'accueil, de formation tout au long de la vie et d'expérimentation pédagogique.
Enseigner est une tâche difficile dans un monde en pleine mutation, mais tout à fait essentielle et exaltante. En participant avec Vincent Peillon au lancement de cette campagne de recrutement, j'ai donc voulu vous livrer un message d'ambition et de responsabilité collectives et, surtout, de confiance. Vous le voyez, la réussite éducative et professionnelle sont les priorités du gouvernement. Cela se traduit notamment par la mise en œuvre d'une nouvelle formation des enseignants. C'est un projet politique enthousiasmant et novateur. L'université sera au rendez-vous et je sais pouvoir compter sur vous, sur votre énergie, sur votre motivation pour être aussi à ce rendez-vous.

Genevieve και Vincent Peillon Fioraso ξεκίνησε στις 10 Δεκεμβρίου 2012, η πρόσληψη των εκπαιδευτικών "Ambition Διδασκαλία". Με την ευκαιρία αυτή, ο κ. Υπουργός αναφέρθηκε στη μεταρρύθμιση της κατάρτισης των εκπαιδευτικών είναι διττός: να προσελκύσει νέους φοιτητές για το εκπαιδευτικό πρόγραμμα και να βελτιώσει την ικανότητα των μελλοντικών εκπαιδευτικών για να προετοιμάσουν τους νέους ανθρώπους να ενταχθούν στην κοινωνία πιο περίπλοκη. Περισσότερα...
10 décembre 2012

Chercheurs, quelles compétences attendues pour demain?

ApecTable ronde: Chercheurs, quelles compétences attendues pour demain?
En partenariat avec le M.E.S.R., l'APEC organise le 13 décembre 2012 une table ronde sur le thème "Chercheurs: quelles compétences attendues demain?"
L'Association pour l'Emploi des Cadres (Apec) organise, le 13 décembre 2012, en partenariat avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, une table ronde sur le thème "Chercheurs : quelles compétences attendues demain ?".
Cet événement a pour objectif de rapprocher les acteurs du monde de la recherche et de l'enseignement supérieur et celui des entreprises, dans un contexte où plus que jamais, la compétitivité des entreprises est un enjeu majeur.
Lors d'une table, ronde l'Apec et le cabinet Deloitte vont, dans un premier temps, livrer les résultats d'une étude consacrée aux "besoins en compétences dans les métiers de la recherche à l'horizon 2020". Cette table ronde, animée par le journaliste Pascal Junghans, permettra aux décideurs, experts et chercheurs de faire part de leurs réactions et de leurs analyses.
La table ronde sera ouverte par Robert Plana, chef du service Stratégie de la Recherche et de l'Innovation à la Direction générale pour la recherche et l'innovation du ministère. La matinée sera conclue par Simone Bonnafous, Directrice générale pour l'Enseignement supérieur et l'Insertion professionnelle du ministère.
Interviendront également Cédric Etienne, directeur Secteur public chez Deloitte et Pierre Lamblin, directeur du Département études et recherche de l'Apec.
Apec Roundtable: Researchers, what skills expected for tomorrow?
In partnership with the MoR, APEC organized December 13, 2012 a roundtable on "Researchers: What skills expected tomorrow?"
The Association for the Employment of Managers (Apec) organized on 13 December 2012, in partnership with the Ministry of Higher Education and Research, a round table on the theme "Researchers: What skills expected tomorrow". More...
10 décembre 2012

L’emploi et les politiques de l’emploi depuis la crise: une approche internationale

logoLe COE a adopté un rapport sur "L’emploi et les politiques de l’emploi depuis la crise: une approche internationale".
Consulter le rapport et ses annexes. Consulter la synthèse du rapport. Consulter la liste des réunions sur le thème "Les politiques de l’emploi depuis la crise: une approche comparative internationale".
Extrait concernant la formation
Des mesures supplémentaires ont également été prises pour renforcer les programmes d’accompagnement et de formation de groupes particuliers de chômeurs, notamment les programmes d’apprentissage chez les jeunes.

Au Royaume-Uni, 75 000 places en formation pour les chômeurs de longue durée (dont une partie, à temps plein et rémunérées) et 35 000 places d’apprentis ont été créées en 2009.
Aux Pays-Bas, un plan de lutte contre le chômage des jeunes doté d’une enveloppe de 250 millions d’euros a été mis en place en 2009. Ce plan comprenait notamment le renforcement de programmes de formation et d’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi et la création de places de stages et de postes en alternance.
En Italie, des mesures spécifiques ont été prises pour favoriser le retour en emploi des femmes. Outre des mesures de formation, des mesures visant à améliorer l’assistance à l’enfance et aux personnes âgées dépendantes ont également été prises pour permettre aux femmes une meilleure conciliation entre travail et famille. Au Japon, des mesures visant à améliorer l’accessibilité aux modes de gardes d’enfant ont également été développées en 2009.
Dans le cadre de ce type de programmes, certains pays ont souhaité renforcer parallèlement les droits et les devoirs de groupes particuliers de chômeurs, notamment les jeunes:
- Au Danemark, plusieurs plans de lutte contre le chômage des jeunes ont été adoptés en 2009. L’un de ces plans inclut notamment l’obligation pour les jeunes de 15 à 17 ans sans emploi et hors formation de suivre un plan individuel d’orientation, élaboré conjointement par le jeune concerné, ses parents et les acteurs chargés de son orientation. Le non-respect, sans motifs valables, de ce plan entraîne la suppression du versement par les communes des allocations familiales. Toujours dans le cadre de ce plan, les agences pour l’emploi sont quant à elles obligées de proposer à tous les jeunes de 15 à 17 ans un stage, une formation ou une aide individualisée. Les moyens à la disposition du SPE ont également été renforcés dans le cadre de ce plan (mise en place d’un dispositif de tutorat, mise en place d’une base rassemblant les offres de stages au niveau national, création de postes de conseillers d’orientation, etc.).
- Au Royaume-Uni, des mesures ont été prises en 2008 en faveur des jeunes au chômage de longue durée. Dans le cadre du dispositif « Flexible New Deal », la participation des jeunes à divers programmes (bilan, stage) est exigée dans les premiers mois du chômage au lieu du sixième mois antérieurement. Un programme garantissant une formation ou un emploi aux jeunes de 18-24 ans inscrits à l’assurance chômage depuis au moins 6 mois (« Young person’s guarantee ») a également été introduit en 2009.
Durant la seconde phase de la crise, les programmes d’accompagnement et de formation des demandeurs d’emploi ont été approfondis dans plusieurs pays.
En Suède, les actions de formation et de soutien aux chômeurs ont été étendues en 2011. L’objectif était notamment de multiplier par trois le nombre de participants aux programmes d’activation (54 000 places supplémentaires), de développer le coaching (8 000 places supplémentaires) et le soutien personnalisé (4 000 places supplémentaires) et la formation continue (23 000 places supplémentaires).
Au Royaume-Uni, une série de mesures ont été annoncées en 2011 pour lutter contre le chômage des jeunes. Parmi ces mesures on compte notamment la création d’un fonds d’innovation (« Innovation Fund ») de 30 millions de livres sur trois ans afin de financer des projets à caractère social au profit de jeunes en difficulté. Un budget d’un milliard de dollars a également été alloué au développement de l’apprentissage et d’initiatives en faveur de jeunes ni scolarisés, ni en emploi, ni en formation.
Au Portugal, des mesures ont été prises pour améliorer la formation des chômeurs de longue durée, renforcer la formation professionnelle et améliorer l’accès à l’apprentissage au début de l’année 2012.
Liste des réunions sur le thème "Les politiques de l’emploi depuis la crise: une approche comparative internationale"
Séances plénières
Auditions de Jozef Niemiec, Secrétaire général adjoint de la Confédération européenne des syndicats, et de Maxime Cerutti, Directeur des affaires sociales à Business Europe. pixel transPrésentation M. Cerutti, Business Europe.
Auditions de Jean-Louis de Brouwer, Directeur de la direction (Europe 2020: politiques de l’emploi) à la DG Emploi, affaires sociales et inclusion de la Commission européenne et Véronique Deprez-Boudier, chef du département Travail Emploi au centre d’analyse stratégique.pixel trans Présentation du Centre d’analyse stratégique.
Auditions de Christian CHARPY, en tant qu’ancien président de l’Association Mondiale des Services d’Emploi Publics (AMSEP), sur l’action des services publics de l’emploi pendant la crise ; de Christine ERHEL, du Centres d’études de l’emploi et du Centre d’Economie de la Sorbonne, sur les réactions des politiques de l’emploi, en Europe, face à la crise ; et de Daniel CLEGG, Maître de conférences en questions sociales à l’Université d’Edimbourg, sur les politiques de l’emploi pendant la crise, au regard de ses travaux sur les différents modèles européens de politique d’emploi.pixel transRU, Présentation D. CLEGG, Présentation C. ERHEL, Présentation C. Charpy.
Auditions de Marion COCHARD, Gérard CORNILLEAU et Eric HEYER, de l’OFCE; Stefano Scarpetta de l’OCDE et Antoine MAGNIER, Directeur de la DARES.pixel transPrésentation OCDE, Présentation DARES, Présentation OFCE.
Réunions de travail
Audition d’Hugues de Balathier, Secrétaire général du Conseil, sur les Pays-Bas et le Portugal. Présentation Pays-Bas, Présentation Portugal.
Auditions de Jacques Freyssinet, Professeur émérite à l’Université Paris 1, Président du Conseil scientifique du Centre d’études de l’emploi, sur le dialogue social pendant la crise, et de Jean-Paul Domergue, Directeur des affaires juridiques de l’Unédic, sur les régimes d’assurance chômage pendant la crise. Présentation J-P. Domergue, Unédic, Présentation J. Freyssinet.
Auditions de Bernard Gazier, Economiste, Université Paris I et CNRS, sur le modèle de flexicurité face à la crise et sur l’Autriche, et de Bernard Bedas, ancien conseiller social à l’Ambassade de France au Danemark, Directeur de l’IHEPS, sur les pays nordiques (notamment le Danemark et la Suède). Présentation B. Bedas, Pays nordiques, Présentation B. Gazier, Flexicurité et Autriche.
Auditions de Cyril Cosme, Conseiller pour les affaires sociales à l’Ambassade de France aux Etats-Unis, et d’Hugues de Balathier, Secrétaire général du Conseil, sur l’Italie. Italie, présentation SG COE, USA, présentation C. Cosme.
Auditions d’Odile CHAGNY, du Centre Etudes et Prospectives du groupe Alpha, et Anita WÖLFL, économiste à l’OCDE. Espagne, Présentation OCDE, Présentation O. Chagny, groupe Alpha.
Auditions de Volker ZIEMANN, de l’OCDE, puis Adelheid HEGE, de l’IRES, sur l’Allemagne et Michaël SICSIC, de la Direction Générale du Trésor, sur le Japon. Allemagne, Présentation OCDE, Japon, Présentation DGTrésor. Consulter le rapport et ses annexes. Consulter la synthèse du rapport. Consulter la liste des réunions sur le thème "Les politiques de l’emploi depuis la crise: une approche comparative internationale".
λογότυπο Η ΠΣΕ υιοθέτησε την Τρίτη, 22 του Μαΐου του 2012, μια έκθεση με θέμα «πολιτικές για την απασχόληση και την απασχόληση από την κρίση:. Μια διεθνή προσέγγιση"
Η έκθεση και τα παραρτήματά της. Συμβουλευτείτε την έκθεση σύνθεσης. Κατάλογος των συναντήσεων για "Οι πολιτικές για την απασχόληση από την κρίση: μια διεθνής συγκριτική προσέγγιση». Περισσότερα...
10 décembre 2012

Le ministère s’engage pour les droits des femmes et l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes

Le 30 novem­bre 2012, un comité inter­mi­nis­té­riel s’est réuni dans l’opti­que de fran­chir une nou­velle étape dans l’élaboration d’une troi­sième géné­ra­tion des droits des fem­mes. Après les droits civi­ques reconnus à la Libération, après les droits économiques et sociaux des années 70 et 80, il s’agit désor­mais de défi­nir les droits por­teurs d’égalité réelle. Un plan d’action interministériel a été adopté (cf. relevé de décisions sur le site femmes.gouv.fr).
La dimension égalité femmes/hommes est déjà bien intégrée dans les préoccupations du ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social tant en matière de gestion des ressources humaines que dans ses politiques publiques.
En matière de ressources humaines, ce département ministériel est engagé dans une démarche de promotion de l’égalité des droits (dans le cadre notamment de l’obtention, en juillet dernier, du label diversité), démarche qu’il poursuivra avec détermination. Dans ce cadre doit être mis en œuvre un plan d’action pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Outre les obligations juridiques relatives aux nominations équilibrées dans l’encadrement supérieur de la fonction publique, le plan d’action devrait concerner toutes les étapes du parcours de l’agent(e): recrutement, gestion, formation, retour de congés, promotion, mobilité. Il devrait s’appuyer sur une analyse approfondie de la situation actuelle et comporter un volet important de lutte contre les stéréotypes.
S’agissant des politiques publiques, l’action du ministère en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes devrait être renforcée autour de quelques grands axes: effectivité du droit au travers d’un renforcement de l’efficacité du dispositif de sanction des entreprises ne se conformant pas à leurs obligations, place des femmes aux postes de responsabilité (COMEX, IRP), simplification des négociations en matière d’égalité professionnelle, réflexion sur la classification des métiers, mixité des métiers, prise en compte de la dimension égalité dans les contrats de génération, ou dans la future génération de COM apprentissage, lutte contre le harcèlement sexuel, soutien à la parentalité par des mesures d’accompagnement adapté de retour à l’emploi des bénéficiaires du CLCA, utilisation de crédits du FSE etc. Cette action s’appuiera également sur des expérimentations en régions et la production d’outils méthodologiques. Elle s’inscrit en grande partie dans le cadre de la feuille de route sociale issue de la grande conférence sociale des 9 et 10 juillet dernier. Le ministère du travail sera particulièrement attentif aux résultats des négociations en cours entre partenaires sociaux.
Toutes ces mesures feront l’objet d’un suivi attentif grâce aux outils statistiques sexués dont dispose le ministère, et dont la qualité sera accrue. Consulter la feuille de route: La feuille de route du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
November 30, 2012, an interdepartmental committee met in the context of a new step in the development of a third generation of women's rights. After the civil rights recognized Liberation, after the economic and social rights of the 70s and 80s, it is now to define the rights holders of equality. An interdepartmental action plan was adopted (see list of decisions on the site femmes.gouv.fr). Dimension equal women/men is already well integrated into the concerns of the Department of Labor, employment, vocational training and social dialogue both in terms of human resource management in public policy. In terms of human resources, this ministry is engaged in a process of promoting equal rights (particularly in the context of obtaining, in July, the diversity label), that approach will continue with determination. In this framework should be implemented an action plan for equality between women and men. More...
10 décembre 2012

Les pôles de compétitivité, usines à produits d’avenir

Lors de la onzième journée des pôles de compétitivité organisée le 4 décembre 2012 à Bercy, Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin ont précisé la politique en faveur des pôles de compétitivité, outils de la compétitivité de l'industrie française.
Les pôles de compétitivité, l’un des socles de la compétitivité de l'industrie française

Lors de leur intervention, le ministre du redressement productif et la ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique ont précisé le mode de gouvernance avec les pôles, en souligant notamment:
- les mesures du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, notamment la décision 10 qui définit la politique de l'Etat à l'endroit des pôles;
- la forte implication attendue des régions dans la gouvernance de cette politique;
- la collaboration avec les filières industrielles du Conseil national de l’industrie.
Pour devenir de véritables usines à produits d’avenir, les pôles de compétitivité ont des défis à relever:
- s’organiser pour mieux convertir leurs projets de R&D en programmes industriels;
- mieux associer les acteurs de la formation et de la recherche.
Fleur Pellerin a insisté sur l’importance de la solidarité et des coopérations au sein du tissu économique, notamment l’accompagnement des PME pour faciliter leur accès au financement et à l’exportation. La mobilisation des directions des achats des grands groupes est à ce titre un levier d'importance.
Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi (extrait)
Levier 3 : accompagner la montée en gamme en stimulant l’innovation
Décision n° 10 :
Réorienter les pôles de compétitivité vers les produits et services à industrialiser et distinguer les pôles stratégiques à rayonnement international des pôles de développement régionaux. L’impact économique des pôles de compétitivité doit être maximisé pour davantage de croissance des entreprises et plus d’emplois: leurs projets seront désormais évalués sur leurs retombées économiques et la diffusion des innovations dans les produits et services. Les régions seront fortement impliquées dans leur gouvernance. Les acteurs de la formation et de la recherche seront mieux associés.
Levier 4 : produire ensemble
Décision n° 11 :
refonder la Conférence nationale de l’industrie (CNI) pour élaborer et mettre en oeuvre des pactes entre les entreprises d’une même filière: stratégie à dix ans, politique de formation, relations grands groupes et PME, démarche collective à l’export, mutualisation des achats, co-développement, etc. Les dispositifs publics en matière d’innovation, les pôles de compétitivité et les investissements d’avenir accompagneront ces stratégies.
Voir le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi (site du Premier ministre).
Communiqué de presse - Les pôles de compétitivité deviennent des usines à produits d’avenir - 4/12/2012.
Qu'est-ce qu'un pôle de compétitivité?

Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et une thématique donnée, des entreprises petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. Il a vocation à soutenir l'innovation,  favoriser le développement des projets collaboratifs de recherche et développement (R&D) particulièrement innovants. Il crée ainsi de la croissance et de l'emploi. L’enjeu est de s’appuyer sur les synergies et la confiance créée entre les acteurs par l'intermédiaire de coopération concrète dans des projets collaboratifs et innovants. Il s'agit de permettre aux entreprises impliquées de prendre une position de premier plan dans leurs domaines en France et à l’international.
Κατά την ενδέκατη ημέρα των συστάδων οργανώνονται 4 Δεκεμβρίου του 2012 στο Bercy, Arnaud Montebourg και λουλουδιών Pellerin δεδηλωμένη πολιτική υπέρ των συνεργατικών σχηματισμών, εργαλεία ανταγωνιστικότητας της γαλλικής βιομηχανίας.
Συστάδες Ανταγωνιστικότητα, ένας από τους πυλώνες της ανταγωνιστικότητας της γαλλικής βιομηχανίας
Στην απάντησή τους, ο Υπουργός της παραγωγικής ανάκαμψης και τον αρμόδιο υπουργό για τις μικρές και μεσαίες επιχειρήσεις, την καινοτομία και την ψηφιακή οικονομία έχει διευκρινιστεί ο τρόπος διακυβέρνησης με πόλους, souligant όπως οι εξής:
- Μέτρα του Εθνικού Συμφώνου για την ανάπτυξη, την ανταγωνιστικότητα και την απασχόληση, συμπεριλαμβανομένης της απόφασης 10 που καθορίζει την πολιτική του κράτους για να τοποθετήσετε τους πόλους?
- Η αναμενόμενη ισχυρή συμμετοχή των περιφερειών στη διαχείριση της πολιτικής?
- Συνεργασία με τους βιομηχανικούς τομείς του Εθνικού Συμβουλίου του κλάδου. Περισσότερα...
10 décembre 2012

Visa Compétences Jeunes

Visa Compétences JeunesVisa Compétences Jeunes. Gérard Boudesseul et Céline Vivent. Net.Doc, n° 105.
Le Visa Compétences Jeunes, initié par le conseil régional du Centre, est une formation courte destinée à aider à la recherche d’emploi et à la construction d’un projet professionnel. Ciblée sur les jeunes sortants de formation initiale universitaire, la formation a concerné en majorité des femmes, de niveau IV et III et dans des situations sociales difficiles.
L'évaluation de cette expérimentation s'est déroulée en deux temps. Le premier a consisté à mesurer l'effet propre du dispositif sur le public visé; le second a porté sur l'utilité du Visa Compétences Jeunes du point de vue de la qualité d'insertion professionnelle des individus.
NOTE DE SYNTHÈSE

En région Centre, comme dans les autres régions, les jeunes de moins de 25 ans sont les principales victimes de la crise : près d’un jeune actif sur cinq y est au chômage, soit près de 27 000 individus (« Contrat de Plan Régional de Développement des formations. Éléments de situation régionale », 2010). Ce sont, pour le plus grand nombre, des jeunes sortis du système scolaire ou universitaire avec un niveau de formation très faible. En 2009, des rencontres avec les jeunes organisées par la Région avaient fait émerger une demande d’accompagnement pour structurer les démarches de construction du projet professionnel.
Pour répondre à cette demande, le Conseil régional a mis en oeuvre le « Visa Compétences Jeunes » (Visa CJ). Ce Visa est une formation courte, organisée en modules et destinée à aider à la recherche d’emploi et à la construction d’un projet professionnel.
Dans un contexte qui rend difficile l’entrée dans la vie active, la nouvelle offre régionale de formation courte va-t-elle rencontrer la demande des jeunes sortants de l’enseignement supérieur?
Ces derniers ont-ils des attentes distinctes des autres publics jeunes moins diplômés? En quoi le fait de s’engager dans un Visa Compétences Jeunes va être différent du fait de s’engager dans un autre type de formation proposée habituellement par les acteurs de l’accueil, information, orientation?
Le projet est orienté sur les jeunes sortants de formation initiale universitaire, et mis en place dans des organismes de formation contractants répartis dans toute la région Centre.
Initialement, l’évaluation prévoyait de comparer les jeunes correspondant à un « public post-bac en recherche d'emploi ou de formation » ayant eu recours à un Visa Compétences Jeunes à des jeunes de même profil, ayant les mêmes demandes, mais qui n’en ont pas bénéficié. Cette comparaison n’a pu être effectuée.
L’évaluation s’est donc déroulée en deux temps: le premier a consisté à mesurer l’effet propre du dispositif sur le public visé ; le second temps a porté sur l'utilité du Visa Compétences Jeunes du point de vue de la "qualité d'insertion professionnelle" des individus.
La formation Visa CJ qui ciblait les sortants de l’université, tous niveaux, a principalement touché des femmes, plutôt de niveau IV et III, (autrement dit des sortants de licence et des formations supérieures courtes), et plutôt en recherche d’emploi.
Les bénéficiaires sont pour nombre d’entre eux dans des situations sociales difficiles: la plupart sont demandeurs d’emploi et le taux d’allocataires RMI-rSa est élevé. Cette problématique sociale relève d’avantage d’un dispositif d’insertion que d’une formation courte à la valorisation des compétences issues de l’enseignement supérieur. La surreprésentation de ce profil dans le public des bénéficiaires provient sans doute de la conjoncture économique qui rend difficile l’entrée dans la vie active. Il n’en reste pas moins qu’une association plus étroite avec les pôles universitaires aurait probablement attiré plus d’étudiants ou de jeunes diplômés.
Les attentes des bénéficiaires portaient davantage sur leurs compétences et sur la valorisation de leur expérience que sur l’apprentissage des techniques de recherche d’emploi et la constitution du réseau professionnel. Il est à retenir que ce n’est pas le niveau de diplôme qui discrimine les attentes ou les bilans, mais l’âge. Une fois les études terminées, c’est a priori le temps passé en emploi (rapprochement du marché du travail) ou le temps passé à rechercher un emploi (marquant une distance plus ou moins grande à ce même marché du travail) qui a orienté les individus vers un tel dispositif.
Quatre groupes de bénéficiaires se distinguent en fonction des attentes exprimées et des bilans personnels. Le premier se caractérise par des déceptions: des besoins mais pas d’acquisition de connaissances au bout du compte. Il s’agit d’individus âgés de moins de 24 ans, qui se déclaraient demandeurs d’emploi quand ils ont démarré leur Visa CJ.
Le second groupe peut s’apparenter à des erreurs de casting. Ces bénéficiaires n’étaient pas en mesure de faire émerger des besoins ou des attentes, si ce n’est, pour certains, l’aide à l’élaboration d’un projet professionnel. Pour autant, ils mettent en avant le fait de n’avoir rien appris durant Visa CJ. Un peu plus de 44% d’entre eux n’avaient pas su dégager des thématiques à travailler durant le Visa CJ. Environ un jeune sur trois avait moins de 24 ans mais plus de deux jeunes sur trois n’étaient pas demandeurs d’emploi, dans cette classe: ils étaient étudiants, déjà actifs ou encore inactifs.
Le troisième groupe fait remonter des attentes satisfaites. Les individus de cette classe se distinguent par l’adéquation exprimée entre les connaissances et savoir-faire acquis et les objectifs individuels de départ. Ils concernaient principalement la valorisation de l’expérience, la préparation d’un entretien d’embauche, l’amélioration des techniques de recherche d’emploi et la valorisation des compétences. La moitié d’entre eux a plus de 25 ans. Cette classe regroupe 43 % des demandeurs d’emplois ayant fait un Visa CJ.
Le dernier groupe se rejoint autour des bonnes surprises. Parmi ces individus, les objectifs individuels n’étaient pas exprimés quand ils ont commencé leur Visa CJ. Ils venaient chercher de l’aide dans l’élaboration de leur projet professionnel, et découvrir des métiers. Mais ils considèrent qu’ils ont appris d’autres choses concernant en premier lieu la valorisation de leur expérience, la préparation de l’entretien d’embauche, l’avancement dans leur projet professionnel. Ce sont principalement des demandeurs d’emploi qui ne se caractérisent pas par une tranche d’âge en particulier.
Les bilans les plus positifs, quelles que soient les attentes de départ, se rencontrent chez les plus de 25 ans, de même que les plus cohérents entre attentes positives et bilans positifs. Les plus cohérents entre attentes non mentionnées et bilans négatifs se trouvent chez les plus jeunes des bénéficiaires.

Pour mieux cibler les étudiants du supérieur, des collaborations entre le conseil régional et les responsables des pôles universitaires et entre les organismes de formation spécialisés dans les Visa CJ et les responsables des Bureaux d’Aide à l’Insertion Professionnelle des établissements universitaires pourraient être utiles. Conseil régional du Centre: Leïla Khélil, Chargée de mission Libres Savoirs et formation aux savoirs de base - Chef de Projet Visas Compétences Jeunes Centre, Direction des Formations Professionnelles - FTLV, Direction Générale Formation Éducation; Centre d'études et de recherches sur les qualifications: Gérard Boudesseul, Maître de conférences, chercheur du centre associé régional Céreq –ESO Caen; Céline Vivent, Chargée d’études, centre associé régional Céreq –ESO Caen.

Visa Compétences Jeunes Youth Skills visa. Gerard Boudesseul and Celine Live. Net.Doc, No. 105.
The Youth Skills Visa, initiated by the Regional Centre is a short course designed to help job search and building a professional project. Focused on young people leaving university training, the training involved mostly women, level III and IV and in social situations.
The evaluation of this experiment was conducted in two stages. The first was to measure the actual effect of the device on the target audience and the second focused on the usefulness of the Youth Skills Visa point of view of quality employability of individuals. More...

9 décembre 2012

La formation professionnelle contribue-t-elle réellement au développement des territoires?

Logo du CESR Dans un contexte de création d’un réseau public régional de formation, de décentralisation de l’AFPA, de mise en œuvre du contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP) et d’application de la loi du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation tout au long de la vie, le CESER a décidé de traiter de la formation professionnelle. Après avoir adopté en avril 2012 un avis sur l’appareil de formation continue régional, l’assemblée des socioprofessionnels a organisé un colloque lors de la Foire de Châlons-en-Champagne: « La formation professionnelle contribue-t-elle réellement au développement des territoires ». 
Après une présentation générale du contexte et des liens entre formation professionnelle, politiques publiques et territoires, par Pierre DUBOIS, Professeur d’Université, le débat s’est plus particulièrement intéressé à la thématique « La formation professionnelle, levier pour l’emploi dans les territoires? ». 
Avec les interventions de Patrick AUSSEL, Directeur régional de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), Bernard ABEILLÉ, Directeur général du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP), Jean-Pierre GUÉRIN, Rapporteur du groupe de travail « L’appareil de formation continue en Champagne-Ardenne » du CESER, Guylaine GROUILLER, Directrice adjointe AGEFOS PME Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michèle LEFLON, Vice-présidente déléguée à la formation professionnelle et à l’orientation au Conseil régional de Champagne-Ardenne, Karim BEKDACHE, Président de l’Union Régionale des Organismes de Formation (UROF) Champagne-Ardenne, notamment. Télécharger la Synthèse Colloque Formation professionnelle 4 septembre 2012.
Conclusion - Jacques MEYER
Vous avez choisi une thématique extrêmement importante. Les débats ont d’ailleurs permis de repositionner la discussion sur la formation professionnelle en général. Il existe manifestement des liens forts avec les territoires, dans une relation où chacun y gagne. Les territoires sont intéressés par la formation professionnelle pour leur développement, tandis que la formation peut également trouver son intérêt dans un positionnement proche des territoires. J’affirme d’ailleurs qu’il faut cultiver un ancrage dans la multiplicité des territoires. Ainsi, la gestion globale des fonds peut être laissée à la Région – d’ailleurs, notre Conseil régional y affecte environ 70 millions d’euros, alors que l’État verse seulement 1 million d’euros –, mais il faut également s’appuyer sur les pays, sur les agglomérations, sur les zones rurales, si nous voulons disposer d’un outil efficace. Je suis favorable à une progression de la décentralisation, mais ce n’est pas une fin en soi. C’est plutôt un outil permettant d’améliorer le dispositif en faveur de nos concitoyens. Il faut viser une plus grande efficacité, en pesant l’impact de notre action sur l’emploi. Par ailleurs, la formation professionnelle est étroitement liée à la formation initiale. Cette dernière doit donc être associée à l’ensemble des dispositifs. Nous sommes également attachés à ce que la formation professionnelle constitue un service public, au même titre que l’orientation. L’ensemble des problématiques que nous avons évoquées sont très liées à l’économie et à l’emploi; or à l’heure actuelle, comme l’a rappelé le Président de la République, la question de l’emploi constitue un sujet central. La formation professionnelle et l’orientation peuvent précisément aider à répondre à cette question. Par ailleurs, il est envisagé que les questions économiques soient désormais confiées à l’échelon régional; or vous savez combien le Conseil régional, au même titre que le CESER, appuie ces thématiques du transfert technologique et de l’innovation afin de travailler sur le contexte économique. Il me semble que nous pouvons avancer ensemble et beaucoup plus loin sur ces sujets. Le Conseil régional est également attaché à mettre en oeuvre une meilleure coordination, une meilleure cohésion, une meilleure implication de l’ensemble des acteurs: les personnes concernées doivent trouver leur place dans les dispositifs de concertation que nous mettons en place. Il faut associer le monde de l’entreprise, les enseignants en charge de la formation, les élus, les professionnels de l’orientation, les familles et les jeunes eux-mêmes: l’échelle du territoire peut permettre à chacun de se sentir concerné et associé. Télécharger la Synthèse Colloque Formation professionnelle 4 septembre 2012.
Voir aussi Formation continue et territoires, Les CESER ont 40 ans, Contribution CESER de France sur la formation professionnelle.

CESR λογότυπο Στο πλαίσιο της δημιουργίας ενός δημόσιου Περιφερειακή αποκέντρωση AFPA Εκπαίδευση, την εφαρμογή του σχεδίου της σύμβασης Περιφερειακής Ανάπτυξης της Επαγγελματικής Κατάρτισης (CPRDFP) και την εφαρμογή του νόμου της 24ης Νοεμβρίου 2009, σχετικά με προσανατολισμό και την κατάρτιση σε όλη τη ζωή, CESER αποφάσισε να ασχοληθεί με την εκπαίδευση. Έχοντας υιοθετήσει τον Απρίλιο του 2012 μια γνωμοδότηση σχετικά με την περιφερειακή μονάδα κατάρτισης, η συναρμολόγηση των επιχειρηματικών λειτουργιών διοργάνωσε συμπόσιο στην Έκθεση Chalons-en-Champagne: "Η εκπαίδευση που πραγματικά βοηθά την ανάπτυξη εδάφη". Περισσότερα...

9 décembre 2012

La CPU signe 4 conventions

Conférence des présidents d'universitéPartenariats de la CPU : la CPU signe 4 conventions
Jeudi 6 décembre, la CPU a signé 4 accords ou conventions: Renouvellement de l’Accord-cadre CPU AFEV (association de la fondation étudiante pour la ville);  Convention CPU CFPB (centre de formation de la profession  bancaire); Convention CPU IESF (Ingénieurs et scientifiques de France); Convention CPU – Fondation Un Avenir Ensemble
Vous trouverez en lien, ci-joint, les communiqués de presse diffusés à l’occasion de ces signatures: Communiqué relatif à l’accord cadre CPU AFEV; Communiqué relatif à la convention CPU CFPB (centre de formation de la profession  bancaire); Communiqué relatif à la convention CPU IESF (Ingénieurs et scientifiques de France); Communiqué relatif à la convention CPU – Fondation Un Avenir Ensemble.
Accord-cadre CPU AFEV (association de la fondation étudiante pour la ville)
L'Afev et la CPU ont renouvelé le jeudi 6 décembre la signature d'un accord-cadre pour 4 ans.

L'Afev, premier réseau de mobilisation d'étudiants solidaires dans les quartiers populaires, qui promeut la Responsabilité Sociétale des universités depuis 2006, et la CPU, association qui regroupe 128 établissements d'enseignement supérieur et de recherche, dont les 77 universités, et qui a pour vocation à promouvoir l’Université, en France et dans le monde, travaillent ensemble depuis 2004 à favoriser l’engagement citoyen des étudiants dans les territoires.
Cette collaboration est déterminante pour reconnaitre et développer le rôle des universités comme actrices et ressource de leur territoire. Convaincus des compétences qu’apporte l’engagement étudiant promu par l’AFEV, la CPU et l’AFEV souhaitent aujourd'hui poursuivre et consolider leurs liens afin de favoriser l'ancrage territorial des universités ainsi que l'engagement solidaire de la jeunesse de notre pays.
Les deux associations mettront ainsi leurs efforts en commun pour promouvoir l'implication d'étudiants bénévoles, d’étudiants en service civique et le développement de colocations étudiantes solidaires (Kaps) dans les quartiers populaires... 
Convention CPU CFPB
(centre de formation de la profession  bancaire)
Le jeudi 6 décembre la CPU et le CFPB ont signé un accord cadre visant à encourager, développer et formaliser les relations que les universités ou réseaux d’universités entretiennent depuis plusieurs années avec la profession bancaire.
Cet accord se situe dans la continuité de la signature de la charte signée le 24 mai 2012 à l’issue de nombreux échanges visant à dégager et mettre en pratique des principes de travail entre universités et CFPB pour la conception et la mise en oeuvre de diplômes dans le domaine bancaire.
La CPU avait eu l’occasion de rappeler que la diplomation est le rôle et la force des universités et qu’il est important que les universités se rassemblent et s’organisent afin de répondre aux besoins des milieux professionnels.
L’accord cadre de ce jour a pour vocation d’étendre les champs de la collaboration en développant de nouveaux partenariats en master notamment dans le cadre de la formation tout au long de la vie. Alternance, recours à la VAE et VAP, actions en faveur de la recherche et promotion de ces diverses activités visent notamment à faire évoluer l’offre de formation des universités, favoriser l’insertion et l’évolution professionnelle des étudiants et salariés de cette profession.
Il a pour vocation d’être décliné au plan local. Il est essentiel que les différents réseaux universitaires avec lesquels la CPU travaille étroitement participent à sa diffusion.
Convention CPU IESF
(Ingénieurs et scientifiques de France)

Déjà largement engagée, l’optimisation des relations entre le monde économique et celui de l’enseignement supérieur peut être encore accélérée par une meilleure coordination entre leurs acteurs.
En sa qualité de représentant de la communauté des ingénieurs et des scientifiques, acteurs essentiels du monde économique, IESF oeuvre déjà activement en ce sens. Le 15 mars dernier, lors du salon RUE 2012 (relations universités-entreprises), son président Julien Roitman avait annoncé officiellement l’élargissement du Répertoire national des ingénieurs aux docteurs et masters scientifiques des universités.
Depuis leur accès à l’autonomie renforcée en 2007, les universités ont de leur côté développé leur mission d’aide à l’insertion professionnelle et leur fort engagement dans un processus de fidélisation de leurs diplômés. IESF a souhaité élargir son dialogue avec les acteurs du système universitaire en leur proposant des collaborations là où un apport mutuel est possible.
La convention signée ce jeudi 6 décembre, dans les locaux de la CPU vise à s’appuyer sur les savoir-faire, les moyens et les réseaux développés par chacune des parties pour renforcer l’impact de leurs actions respectives. Dans un premier temps la mise en commun des compétences d’IESF et de la CPU a pour objectif de:
- Soutenir la création d’associations de diplômés en sciences des universités,
- Favoriser l’insertion de ces associations d’anciens élèves dans le Répertoire national des ingénieurs et des scientifiques,
- Promouvoir auprès des jeunes l’image de la science, de la technologie et du progrès ainsi que l’esprit d’entreprendre,
- Proposer les compétences spécifiques de membres d’IESF (technique, gouvernance…) pour accompagner les organismes universitaires qui le souhaiteront.
Établie au niveau national pour une durée de 3 ans renouvelable tacitement, la convention cadre IESF/CPU a vocation à être déclinée sur les territoires, au travers d’accords spécifiques entre les universités et les unions régionales d’ingénieurs et de scientifiques (URIS), mandataires locaux d’IESF.
Convention CPU – Fondation Un Avenir Ensemble

La CPU et la Fondation Un Avenir Ensemble ont signé le jeudi 6 décembre 2012 une convention de partenariat visant à favoriser et développer leurs actions communes dans le domaine de l’orientation, la formation, l’insertion professionnelle et la réussite des jeunes.
Ce partenariat contribue à une meilleure connaissance mutuelle du système de parrainage intergénérationnel proposé par la Fondation Un Avenir Ensemble pour favoriser la réussite de jeunes issus de milieux socialement ou culturellement moins favorisés, et à la valorisation des différentes formations universitaires et plus généralement à la promotion de l’Université et de ses valeurs.
Cette convention s’inscrit ainsi dans la continuité de la politique de rapprochement et dans la démarche de co-construction engagées par la CPU depuis plusieurs années avec différents acteurs socio-économiques, devenus indubitablement des partenaires incontournables des universités.
Conférence des présidents d'université Partnerships CPU: CPU sign four agreements
Thursday, December 6, the CPU has signed four agreements or conventions: Renewal Framework Agreement CPU AFEV (association of student foundation for the city) Convention CPU CFPB (training center of the banking industry) Convention CPU IESF ( engineers and scientists from France); Convention CPU - A Future Together Foundation
Please find link attached press releases disseminated during these signatures: News concerning the framework agreement CPU AFEV; Press Convention on CPU CFPB (training center of the banking profession); Press Convention on CPU IESF (Engineers and Scientists of France); Press Convention on CPU - A Future Together Foundation. More...
9 décembre 2012

Bilan du mandat du bureau de la CPU

Conférence des présidents d'universitéBilan du mandat du bureau 2011-2012
Le mandat du bureau conduit par Louis Vogel, avec Anne Fraïsse et Yvon Berland, s’achèvera le 20 décembre prochain.
Le bureau a tiré le bilan de son mandat, placé sous le thème de « l’unité dans la diversité ». Téléchargez le bilan.
Extraits

La CPU a également joué un rôle de porteur de positions communes vis-à-vis d’autres ministères durant ces deux années: Intérieur, Affaires étrangères et européennes, Economie, Budget, Développement durable, Santé, Logement… C’est également le cas vis-à-vis des parlementaires dont un grand nombre a souhaité rencontrer la CPU lors de la préparation des budgets 2012 et 2013, mais également dans le cadre de missions qui concernent l’enseignement supérieur (formation des maîtres…). La sénatrice Dominique Gillot (Val d’Oise) est intervenue au colloque de Marseille, de même qu’en Corie, et reste particulièrement attentive aux positions de la CPU, en particulier sur la contractualisation, Campusfrance et les programmes d’échanges européens. La CPU est enfin avocate des universités dans une certains nombre d’agences ou organes gouvernementaux: AERES, CGI, ANR, Campusfrance en particulier.
La CPU a continué à rencontrer régulièrement l’AERES, tout en l’associant aux travaux de son comité qualité. Le CGI a pour sa part été, et reste, un interlocuteur majeur pour la mise en oeuvre progressives des investissements d’avenir.
La CPU a organisé avec l’ANR un séminaire visant à optimiser le recours par les universités aux moyens de l’agence.
La CPU a défendu l’intérêt des universités dans l’émergence du nouvel opérateur Campus France, suite à la fusion avec Egide et le Cnous international, et elle a été impliquée fortement dans la constitution du forum Campus France, représentation des établissements au sein de l’opérateur.
Enfin, ce positionnement institutionnel a conduit le bureau à approfondir les liens entre la CPU et les associations représentants les collectivités territoriales, l’acquisition par les universités des responsabilités et compétences élargies étant souvent comparée à la décentralisation qu’ont connue les collectivités. La CPU possède des accords avec l’ARF, l’AVUF, l’AMGVF, la FVM par lesquels elle affirme la nécessité d’élaboration de schémas directeurs régionaux et territoriaux. Un accord a de plus été conclu, enrichissant le spectre existant, avec la fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU) ; des discussions sont, également, en cours avec l’assemblée des communautés d’agglomérations de France (AdcF). Le partenariat de la CPU avec les associations de collectivités territoriales a permis de nombreux échanges dans les différents congrès et colloques de chaque partie signataire. Ceci revêt actuellement d’autant plus d’importance que le rôle des collectivités dans le domaine de l’ESR est un des éléments de débat des Assises et de l’Acte 3 de la décentralisation. Un recensement des actions des villes et communautés dans ce domaine est d’ailleurs en cours.
Un autre partenaire extérieur majeur est la Caisse des Dépôts (CDC), dont la convention de partenariat avec la CPU est devenue triennale et a été étendue pour y inclure l’Amue. En effet au-delà des actions communes sur l’immobilier, le développement durable ou la communication, il est apparu que la mise en oeuvre du plan stratégique de l’Amue pourrait bénéficier aussi du soutien de la CDC. La CDC est de plus un partenaire de premier plan avec la conduite de nombreux travaux : schémas directeurs immobiliers, numérique, fondations, patrimoine…
Avec les entreprises , la CPU a été en 2011 et 2012 partenaire de premier plan des manifestations organisées d’une part par le groupe AEF, et d’autre part par le MEDEF, et qui visent à favoriser les partenariats entre universités et entreprises. Les Rencontres Université Entreprises du groupe AEF se sont tenues au CNIT, à la Défense, en 2011, puis, dans une version repensée afin de favoriser la fluidité des échanges, au Palais des Congrès, en 2012.
Les rencontres universités entreprises du Medef ont confirmé leur place au sein de l’université d’été que l’organisation tient chaque année sur le campus d’HEC, avec une forte visibilité médiatique. La CPU participe également au forum éducation entreprise du Medef.
Par ailleurs, à l’instar des multiples relations nouées par les universités avec le monde économique, les actions de la CPU-entreprises prennent plusieurs formes :
- le soutien à divers évènements ou actions de communication: colloques annuels, sommet mondial des universités, colloque éco-campus, colloque désirs de savoirs, guide juridique, guide handicap … Parmi les principaux soutiens figurent les secteurs financier (mutualiste), immobilier, énergie, numérique, conseil: nous remercions ici les Banques Populaires, la MAIF, Le Crédit Coopératif et la MGEN pour leur soutien solide.
- les relations partenariales avec le MEDEF; un accord est en cours de négociation avec la CGPME, de même avec le réseau des CCI (chambres de commerce et d’industrie).
- avec les branches et organisations professionnelles: dans la continuité des travaux menés avec la fédération française des banques et le crédit agricole, la CPU a souhaité, à la demande des universités, faire en sorte que les relations universités et entreprises puissent être valorisées et améliorées. Avec la DGESIP, la CPU s’est rapprochée des représentants de branches et organisations professionnelles afin de proposer des modalités de travail adaptées aux besoins respectifs. Ont ainsi été rencontrées, l’UNAPL, l’AFTIFTIM, la plasturgie, la CGI, le GIFAS, l’UIC, l’UIMM, SYNTEC, l’APEC. Des accords sont en cours de négociation, de même que l’organisation de manifestations communes.
La CPU a entretenu et renforcé ses liens avec les groupes de presse spécialisés dans le supérieur. Un accord a été conclu avec le groupe l’Etudiant afin, notamment, de faciliter les relations, en région, entre le groupe et les membres de la CPU dans le cadre de l’organisation de salons. Avec le groupe AEF, un accord est en cours d’élaboration ; la CPU étant partenaire fidèle de l’organisation des rencontres universités entreprises (RUE).
Enfin la CPU est de plus en plus sollicitée par des organisations dont l’objet recouvre une thématique ciblée, qui souhaitent associer les universités, témoignant de leur image rénovée. C’est le cas par exemple du collectif du 31 mai, extrêmement actif et moteur pour la modification du cadre réglementaire relatif à la première expérience professionnelles des diplômés étrangers, et l’abrogation de la circulaire Guéant.
Avec l’association Ingénieurs et Scientifiques de France, la CPU a conclu la convention afin de faciliter l’aide de l’association à la constitution de réseaux d’alumni dans les établissements membres de la CPU.
Avec la Fondation « un Avenir ensemble », la CPU s’est engagée dans un partenariat visant à créer des parrainages entre médaillés de la Légion d’Honneur et jeunes étudiants.
Avec l’association « Graine de changement » la CPU et la CGE vont pouvoir être impliquées dans la promotion des « campus responsables ».
Enfin, avec les Presses Universitaires de France (PUF) et la GMF, la CPU a été partenaire de l’organisation, le 4 décembre au Collège de France, d’un colloque sur le thème « Désirs de Savoir » visant à présenter des réponses à la question de l’ « utilité » du savoir, tout en mettant en évidence le rôle que doit jouer l’université dans la diffusion de la culture scientifique et technique, sujet phare des Assises.
Conférence des présidents d'université Υπόλοιπο της θητείας 2011-2012
Η εντολή του γραφείου με επικεφαλής τον Louis Vogel, με την Anne Fraisse και Yvon Berland, που λήγει στις 20 Δεκεμβρίου.
Το γραφείο κατέγραψε την εντολή του στο πλαίσιο του θέματος των «ενότητα στην πολυμορφία». Κατεβάστε την έκθεση.
Αποσπάσματα
Η CPU έχει παίξει επίσης σημαντικό ρόλο στην υποστήριξη κοινών θέσεων έναντι των αναληφθεισών έναντι άλλων υπηρεσιών κατά τη διάρκεια των δύο αυτών ετών: Εσωτερικών, Εξωτερικών και Ευρωπαϊκών Υποθέσεων, Οικονομικών, Προϋπολογισμού, Βιώσιμη Ανάπτυξη, υγεία, στέγαση. Περισσότερα...
9 décembre 2012

Colloque 2013 de la CPU à Rennes - Quelles politiques de ressources humaines pour l’université de demain?

"Les femmes et les hommes qui font l’université. Quelles politiques de ressources humaines pour l’université de demain?"
Colloque de la Conférence des présidents d’université (CPU) organisé avec les universités de Rennes 1 et Rennes 2, les 15-16-17 mai 2013 à Rennes.

Les universités connaissent, depuis quelques années et notamment depuis la loi Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) de 2007, de profonds bouleversements dans leurs structures, dans leurs missions, dans leur environnement, mais aussi dans les métiers des personnels des universités. La réorganisation des fonctions support, l'évolution des méthodes d'enseignement, l'évolution des missions des enseignants chercheurs et des enseignants, la question récurrente de l'évaluation des personnels ont eu tendance à remettre en cause l'identité de chaque corps, le sentiment d'appartenance des personnels.
Ces évolutions, et celles qui pourraient découler de l’acte III de la décentralisation et de la future loi d'orientation de l'enseignement supérieur et de la recherche, nécessitent de s'interroger sur les politiques de ressources humaines pour l’université de demain, car les ressources humaines constituent le cœur des universités.  
Au-delà des interrogations sur les politiques de ressources humaines, c'est la question du devenir du service public et des personnels qui le font vivre qui est posée et à laquelle la Conférence des présidents d’université (CPU) doit répondre lors du colloque de Rennes.
http://www.cpu.fr/typo3temp/pics/f7e30c0123.jpg Les colloques précédents de la CPU
2012 : L’université pour l’avenir, avenir des universités

Marseille, les 8, 9 et 10 février 2012 > téléchargez le Mag’.
2011 : Une ambition : la licence

Toulouse, les 11, 12 et 13 mai 2011 > téléchargez les actes.
2010 : Doctorat, doctorants et Docteurs
Nancy, les 31, 1er et 2 avril 2010 > téléchargez les actes.
2009 : L'université, acteur économique
Brest, les 25, 26 et 27 mars 2009 > téléchargez les actes.
2008 : Les Universités Européennes : nouvelles frontières, nouvelles perspectives
Bruxelles les 2, 3 et 4 avril 2008 > téléchargez les actes.
2007 : L'Université: une chance pour la France
Metz, les 14 et 16 février 2007 > téléchargez les actes.
2006 : Internationalisation et politique internationale des universités
Nantes, 15, 16 et 17 mars 2006 > téléchargez les actes.
2005 : L'Université: acteur majeur dans l'Europe des formations supérieures
Lyon, les 17 et 18 mars 2005 > téléchargez les actes.
2004 : L’avenir de la recherche publique
Bordeaux, les 19 et 20 février 2004 > téléchargez les actes.
2003 : Les personnels dans l’Université du XXIè siècle: missions, métiers, partage des responsabilités
Poitiers, les  20 et 21 mars 2003 > téléchargez les actes.
2002 : L'étudiant dans l'université du XXIè siècle
Mulhouse, les 21 et 22 mars 2002 > téléchargez les actes.
2001 : Autonomie des universités
Lille, les 22 et 23 mars 2001 > téléchargez les actes.
2000 : La recherche universitaire dans l'espace européen
Bordeaux les 16 et 17 mars 2000 > téléchargez les actes.
1999 : L'accueil et l'insertion des étudiants à l'université
Rennes, 1er décembre 1999 > téléchargez les actes.
"The men and women who are university. Which human resources policies for the university of tomorrow?"
Symposium of the Conference of University Presidents (CPU) organized with the University of Rennes 1 and Rennes 2, Rennes 15-16-17 May 2013.
Universities know the last few years and especially since the law Liberties and Responsibilities of Universities (LRU) 2007, profound changes in their structures, their missions, their environment, but also in the business of personal universities. Reorganization of support functions, changing teaching methods, changing missions of teachers, researchers and teachers, the recurring question of personnel evaluation tended to question the identity of each body the personal sense of belonging. These changes, and those arising from Act III of decentralization and the future orientation law of higher education and research, require to consider the human resources policies for the University of tomorrow, because human resources are the heart of the university. More...
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