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Formation Continue du Supérieur
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - Des choix très sexués

De même que les jeunes ne s'orientent pas vers les mêmes filières d'études selon leur sexe, les femmes et les hommes ne se dirigent pas vers les mêmes familles professionnelles. Avec un même niveau de formation, les hommes s'insèrent mieux car ils choisissent des spécialités plus porteuses (sciences exactes, production,) qui conduisent à une meilleure insertion professionnelle, tandis que les femmes privilégient les sciences humaines et sociales, et les services.
Les métiers d'ouvriers sont occupés à plus de 80 % par des hommes tandis que plus de 77 % des employés sont des femmes.
La concentration des femmes est particulièrement importante dans certains métiers des services (aides à domicile, aides ménagères, assistantes maternelles), ou de l'éducation et de l'action sanitaire et sociale (professeurs des écoles, assistantes sociales, etc.). Ce sont d'ailleurs les secteurs où les femmes étaient déjà très présentes, qui se sont le plus féminisés ! Ainsi on compte 84 % de femmes dans les écoles paramédicales et sociales contre seulement 27 % dans les formations d'ingénieur.
En revanche, elles représentent 2 % des ouvriers du bâtiment, 10 % des chauffeurs, 15 % des policiers, pompiers et militaires.
La concentration des femmes ou des hommes s'est accentuée du côté des emplois moins qualifiés, tandis que la mixité progresse dans certaines professions qualifiées, même si les métiers complètement mixtes sont rares.
Néanmoins la situation des femmes évolue de manière à la fois positive et inéluctable car celles-ci ont la volonté d'entrer sur le marché du travail avec une progression sensible dans les professions qualifiées et supérieures : magistrate, juge, médecin, avocate, policière, etc. Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - Les sciences délaissées

En fin de collège, les filles s'orientent davantage que les garçons vers la 2de générale et technologique en raison de leurs meilleurs résultats scolaires. Pourtant, en fin de seconde, les parcours des filles et des garçons divergent nettement : en 2014, 30,1 % des filles s'orientent vers une première scientifique contre 38,8 % des garçons.
Ces choix d'orientation se confirment dans l'enseignement supérieur où les filles intègrent moins souvent que les garçons les filières sélectives. Après le bac, dans les classes préparatoires aux grandes écoles, 74 % des élèves des filières littéraires sont des filles, pour 29 % des filières scientifiques. Seulement 28,5 % des diplômes d'ingénieurs sont délivrés à des femmes selon les derniers chiffres de l’enquête 2017 de l’IESF (Ingénieurs et scientifiques de France).
En 2015, alors que l'université accueillait 55 % d'étudiantes, on dénombrait 70 % de filles parmi les étudiants en licence lettres et sciences humaines et seulement 37 % dans les sections scientifiques. Les filles sont même sous-représentées dans les sciences fondamentales et applications (25 %) et dans les sciences et techniques des activités physiques et sportives (29 %). Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - Les choix d'orientation

Les filles, quel que soit leur milieu social et leur degré de réussite scolaire, s'orientent moins vers les filières scientifiques que les garçons. À l'inverse, les filières littéraires et médico-sociales sont massivement féminisées.
Une situation paradoxale
Sur le plan scolaire, les filles réussissent en moyenne mieux que les garçons, redoublant moins et obtenant plus souvent le bac. Mais au moment des choix d'orientation, elles s'engagent dans les filières les moins valorisées professionnellement et socialement.
Selon le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, en 2012, tous bacs confondus dans une génération, la proportion de bachelières s'élève à 79,2 %, celle des bacheliers à 74,3 %.
Convention interministérielle 2013-2018 pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif
Depuis 1989, les écoles, collèges, lycées, centres d'apprenti.e.s et établissements d'enseignement supérieur contribuent à favoriser l'égalité et la mixité dans le système éducatif. Leur engagement s'inscrit dans des conventions interministérielles qui définissent les objectifs et priorités pour « l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif ». Ce document-cadre est ensuite traduite dans chaque région autour d'engagements spécifiques, tenant compte des partenariats et des spécificités du territoire. (Source : réseau Canopé : http://cache.media.education.gouv.fr/file/02_Fevrier/17/0/2013_convention_egalite_FG_241170.pdf)
Si en classe de 3e, choisir entre la seconde générale et technologique et la seconde professionnelle semble dépendre plus des résultats et du milieu social que du genre féminin ou masculin, les choix sont en revanche fortement sexués en fin de seconde, tant professionnelle que générale et technologique.
Il faut dire que les stéréotypes liés aux métiers ont la vie dure. Les secteurs du sanitaire et du social, de l'enseignement, de la bureautique sont désignés comme « féminins ». Par ailleurs, les filles considèrent les métiers dits « masculins » comme contraires à leur aspiration d'épanouissement. Elles craignent de perdre leur féminité, redoutent le regard des hommes qui les entourent (peur du machisme des employeurs et du milieu professionnel), hésitent à embrasser des carrières qui laisseraient peu de place à la vie familiale alors que peu d’hommes se poseront ces questions.
Résultat, les filles, quels que soient leur milieu social et leur degré de réussite scolaire, s'orientent moins en série scientifique que les garçons. En terminale littéraire, 79,5 % des effectifs sont des filles alors qu'en terminale scientifique, elles ne représentent que 46,7 % des lycéens (données ministérielles 2017, rentrée 2015).
53,6 % des filles de seconde générale et technologique suivent un enseignement scientifique ou technologique en 2015. C'était le cas de 25 % d'entre elles en 2009.
Par ailleurs, l'apprentissage attire toujours plus de garçons que de filles : en 2015, 29,2 % des filles qui suivent un second cycle professionnel de niveau V ou IV le font dans le cadre de l'apprentissage.

La loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l'École rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. L'apprentissage de l'égalité entre les garçons et les filles est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et d'autres modèles de comportement se construisent. Basée sur le respect de l'autre sexe, cette politique éducative en faveur de l'égalité implique aussi la prévention des comportements et violences sexistes. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - Panorama

72 % des mères de famille ont un travail, contre 85 % des pères, et parmi ces dernières, un tiers (33 %) travaille à temps partiel, contre seulement 4 % des pères en moyenne.
La journée internationale de la femme
La journée internationale des droits de la femme, célébrée chaque année le 8 mars, est une bonne occasion de s'interroger sur les choix d'orientation et la place des femmes dans le monde du travail. L'origine de cette journée remonte aux luttes ouvrières et manifestations de femmes réclamant le droit de vote et de meilleures conditions de travail au début du 20e siècle à travers l'Europe. Si l'idée d'une journée des femmes est lancée dès 1910, il faut attendre la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg en 1917 pour que la date soit arrêtée. Ce n'est qu'en 1977 qu'elle sera reconnue par les Nations-Unies et la France ne lui donnera un statut officiel qu'à partir de 1982. Elle se déroule chaque année le 8 mars. Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin

Si la femme a désormais sa place dans le monde professionnel, les inégalités persistent et les stéréotypes en matière de métiers et de formations sont encore ancrés dans les mentalités.
Les femmes représentent aujourd'hui près de 50 % de la population active. Elles sont le plus souvent salariées du secteur tertiaire. En dépit de leurs meilleurs résultats scolaires et de leurs études supérieures plus fréquentes, elles rencontrent plus souvent que les hommes des difficultés face à l’emploi. Elles sont davantage confrontées à la précarité (contrats à durée déterminée, temps partiel...) et au chômage. Elles perçoivent des salaires et des pensions de retraite nettement inférieurs à ceux des hommes, en raison aussi de leurs carrières professionnelles moins linéaires.
Selon les chiffres2017 de l’Observatoire des inégalités, le salaire mensuel net moyen des hommes, en équivalent temps plein, est de 2 410 euros en 2014, celui des femmes de 1 962 euros, soit un écart de 448 euros, presque un demi-smic. Les hommes perçoivent donc, en moyenne, un salaire supérieur de 22,8 % à celui des femmes. Plus...
22 février 2019

Décryptage Parcoursup - Et en cas d'échec du bac ?

Plusieurs solutions s’offrent à moi.  

Si je vise des études supérieures pour lesquelles le bac est indispensable, je peux choisir de le préparer à nouveau à la prochaine rentrée :

  • En refaisant une année de terminale (j’ai droit à une réinscription dans mon lycée d’origine pour un an, je peux garder le bénéfice de mes notes supérieures à 10/20 pendant 5 ans) ;
  • Sans passer par un lycée : à distance par le CNED, par moi-même en tant que candidat individuel (dans ce cas, je n’oublie pas de m’inscrire aux épreuves du bac).  

Le DAEU (Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires), équivalent au bac, est accessible aux non-bacheliers âgés de 24 ans minimum ayant interrompu leurs études depuis au moins 2 ans ou âgés de 20 ans et cumulant 2 ans d’activité professionnelle. Il permet de préparer l’une des 2 options suivantes en vue de poursuivre des études supérieures ou de présenter des concours :

  • A littéraire, juridique (français, langues, option histoire ou géographie, ou maths…)
  • B scientifique (français, maths, option physique, chimie, SVT, langues)

Le DAEU est préparé dans les universités, à temps plein ou en cours du soir, ou à distance, également par le CNED.La Région Île-de-France propose une aide spécifique pour ceux qui reprennent leurs études et présentent le DAEU.

Si j'envisage des études universitaires en droit, je peux opter directement  sans restriction d'âge (dès 17 ans) pour une Capacité en Droit (niveau équivalent au bac).

Je peux également candidater à certaines formations supérieures ouvertes aux non-bacheliers :

  • Certaines spécialités de BTS, le plus souvent en alternance (attention, si le bac n’est pas exigé à l’entrée, on peut me demander de le repasser en fin de première année) ;
  • Certaines écoles spécialisées, souvent privées : tourisme, arts, hôtellerie… je me renseigne avant inscription sur les coûts de scolarité, la valeur de la formation et la reconnaissance du diplôme.

Si je veux me professionnaliser rapidement, je me réoriente vers la préparation d'un diplôme de niveau V (CAP) ou niveau IV (bac) dans un domaine qui m'intéresse :

  • Attiré par les métiers de l'animation et du sport, je peux préparer le BAPAAT (Brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien) de niveau V (CAP) à partir de 16 ans et le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse de l’Éducation Populaire et des Sports) de niveau IV (bac) accessible à partir de 18 ans ;
  • Des diplômes d’Etat du secteur santé et social  de niveau V (CAP) ou IV (bac) me sont accessibles sans le bac : aide-soignant, auxiliaire de puériculture, ambulancier, technicien de l’intervention sociale et familiale, moniteur-éducateur ou titre d’assistant dentaire ;
  • Je peux aussi me réorienter vers des formations professionnelles, notamment en alternance (bac pro, CAP, titres professionnels...).  

Enfin, je peux chercher un emploi ou un complément de formation qualifiante. Je peux être aidé par la Mission Locale ou Pôle Emploi. Plus...

22 février 2019

Candidater à une formation hors Parcoursup

Si la majorité des formations post-bac nécessitent de candidater via le portail Parcoursup, je devrai participer à d’autres procédures pour postuler dans certaines écoles. Tour d’horizon des démarches à prévoir...

Dans une école du secteur social ou paramédical
Je m’adresse directement à l’école visée pour me procurer le dossier d’inscription au concours. Attention, les dates d’inscription dans ce type d’écoles ont souvent lieu tôt dans l’année scolaire.

Dans une école d’Art
Les candidatures en DNMADE, nouveau Diplôme National des Métiers d’Art et du Design, en CPGE des écoles d’arts appliqués ainsi que dans 9 écoles d’art publiques de province passent par Parcoursup.
​Le DNMADE (Diplôme National des Métiers d’Art et du Design) remplace les BTS des secteurs artistiques, les DMA (diplômes des métiers d’art) et les MANAA (mises à niveau en art appliqué) dans 14 académies.
Les autres écoles d’art recrutent selon leurs propres critères à partir du mois de janvier.
Pour postuler, je soigne mon dossier de candidature (book de travaux artistiques) qui fait souvent office de présélection.
Je me renseigne sur les dates d’inscriptions : dans les écoles nationales supérieures d’art (ENSAD, ENSCI, ENSBA), dans les écoles des beaux-arts (voir le site de l’Andea), dans les écoles d’art privées, dans les établissements proposant une année préparatoire aux écoles d’art (voir le site de lAppea pour les prépas publiques). Les prépas privées étant nombreuses et de qualité inégale, je me renseigne bien avant de m’inscrire.

Dans une école de commerce post-bac
Toutes les écoles de commerce sont privées mais seules certaines sont reconnues au grade de master et visées par le ministère de l’Enseignement supérieur. Les programmes durent 3, 4 ou 5 ans.
Certaines écoles se sont regroupées et organisent des concours communs, d’autres ont des concours propres. La période des concours s’échelonne entre avril et juin.
Les concours communs Atout+3, Ecricome bachelors, Bachelor EGC(programmes en 3 ans) ont rejoint la procédure Parcoursup.
L’inscription à la plupart des concours communs organisés par les écoles en 4 ou 5 ans se font à des dates distinctes : Accès et Sésame  (novembre à mars), Pass, Team (jusqu’à mai)…

Dans une école d’ingénieurs
Je m’assure que l’école que je vise est reconnue par la CTI (Commission des titres d’ingénieurs), organisme indépendant permettant de délivrer le titre d’ingénieur.
Comme les écoles de commerce, certaines écoles d’ingénieurs en 5 ans post-bac se sont regroupées et proposent un concours commun et d’autres un concours propre. Les inscriptions sont centralisées sur 2 portails :

  • Parcoursup (concours communs :  Advance, Alpha, Avenir, ENI, Geipi-Polytech, groupe Insa, Puissance11, sélection UT, recrutement Ecam…, cycles préparatoires communs : CPP, CPI chimie Gay-Lussac, PeiP, CPBx… et écoles à sélection spécifiques) ;
  • Grandesecoles-postbac.fr, (concours FESIA et ICAM).

​Bien entendu (et c’est même conseillé), je peux  cumuler des candidatures sur Parcoursup et hors Parcoursup. Plus...

22 février 2019

Décryptage Parcoursup - Dernière étape : mon inscription dans l'établissement

J’ai accepté une proposition de formation : il est temps, avant de prendre mes vacances, de m’inscrire administrativement dans mon futur établissement d’accueil.

Je n’oublie surtout pas cette étape sous peine de voir ma place attribuée à quelqu’un d’autre.
Les modalités d’inscription sont propres à chaque formation et sont, pour la plupart, expliquées dans mon espace personnel sur Parcoursup. A défaut, je contacte rapidement mon nouvel établissement.
Si j’ai accepté une proposition hors Parcoursup, je n’oublie pas de démissionner des demandes d’admissions formulées dans Parcoursup le plus tôt possible, afin que d’autres candidats puissent en bénéficier. Plus...

22 février 2019

Décryptage Parcoursup - Quelles propositions peuvent m’être faites?

Comment et quand vais-je connaître les décisions des établissements sollicités ?
Comment et quand vais-je connaître mes propositions ?
A partir du 15 mai, je reçois, via Parcoursup, les décisions de chaque établissement sollicité. Tous les vœux que j’aurai formulés recevront une réponse.
A l’arrivée de chaque proposition, je recevrai des alertes dans la messagerie de Parcoursup mais aussi sur mon adresse mail personnelle, et même par SMS si j’ai téléchargé l’application Parcoursup sur mon téléphone.  

  • Pour les formations sélectives (BTS, DUT, CPGE, écoles de commerce, d’ingénieurs, d’architectes, etc.), les établissements peuvent accepter ma candidature (réponse « Oui ») ou la refuser (réponse « Non »). Tant que ma candidature n’aura pas été traitée ou si je suis en liste d’attente, j’aurai la réponse « En attente d’une place ».  
  • Les formations non sélectives (licences, PACES), peuvent accepter ma candidature dans la limite des places disponibles (réponse « Oui »). Cependant, si l’établissement estime, au vu de mon profil, que les attendus nécessaires au bon suivi de la formation ne sont pas maîtrisés, elles peuvent me donner une réponse « Oui si » : ma candidature est acceptée à condition que je m’engage à suivre un parcours pédagogique spécifique donnant lieu à un contrat de réussite pédagogique.

Ce contrat pourra prendre la forme d’un parcours pluridisciplinaire, à la carte, allongé ou tutoré en fonction des aménagements mis en place par l’université.
Dans le cas où le nombre de candidats dépasserait le nombre de places en formation non-sélective, une priorité sera donnée aux candidats dont le parcours, la motivation et le projet correspondent le mieux à la spécialité demandée et un pourcentage de candidats hors secteur pourra être fixé par le recteur. Dans ce cas, ma candidature ne peut pas être refusée mais pourrait rester "En attente d’une place".

Comment et quand répondre ?
Je peux répondre à une proposition d’admission dès sa réception (à partir du 15 mai) en l’acceptant ou en y renonçant. Cependant, je ne peux pas conserver deux réponses positives en même temps afin de ne pas monopoliser les places.
Lorsque deux formations ou plus acceptent ma candidature, je choisis celle que je préfère et renonce aux autres. Apres un certain temps, en cas d'absence de réponse de ma part, mes places seront considéré comme vacantes et libres pour d'autres.
D’autre part, je peux choisir à tout moment de maintenir ou de renoncer à mes candidatures "En attente d’une place".
Si je n’ai reçu que des réponses "en attente", il me faudra patienter jusqu’à ce que des places se libèrent.
Si je n’ai reçu que des réponses négatives, ou si mon classement "en attente" n’est pas favorable à l’obtention d’une place, tout n’est pas perdu et plusieurs solutions me sont proposées pour obtenir une formation :

  • Je peux consulter dans Parcoursup la liste des places restées vacantes dans les différentes formations et formuler de nouveaux vœux : c’est la phase complémentaire. (Des informations plus précises sont attendues ultérieurement) ;  
  • Après les résultats du bac, mes souhaits prioritaires, mentionnés dans mon dossier, peuvent être étudiés en commission d’accès à l’enseignement supérieur. Ces commissions présidées par le recteur pourront me faire des propositions de formations proches de mes souhaits exprimés.

Si les propositions qui me sont faites me conduisent à m’éloigner géographiquement, je peux bénéficier, dans certains cas, d’une place en cité universitaire, en internat ou d’aides sociales. Plus...

22 février 2019

Décryptage Parcoursup - A quoi sert la Fiche Avenir ?

Elément essentiel de Parcoursup, la Fiche Avenir est un outil permettant aux lycées de communiquer avec les établissements d’enseignement supérieur.
Au moment du conseil de classe du 2e trimestre (entre le 14 et le 31 mars), les professeurs émettent une appréciation pour chacun de mes vœux et le professeur principal en rédige une synthèse. Cela permet au proviseur de formuler un avis par vœu dans une Fiche Avenir.
La Fiche Avenir comprend mes notes, les appréciations des professeurs et l’appréciation synthétisée de mon professeur principal, mon positionnement par rapport à la classe, l’avis de mon proviseur sur ma motivation, la cohérence de mon projet par rapport à mon profil, etc.
Cette fiche est alors transmise dès la fin du conseil de classe à l’établissement supérieur correspondant via la plateforme Parcoursup.
Si je formule 10 vœux, le proviseur transmettra 10 Fiches Avenir aux établissements que je demande.
Les établissements que j’aurai sollicités étudieront mes vœux entre avril et mai.
Ils prendront en compte :
  • la Fiche Avenir transmise par le lycée
  • mon projet de formation motivé
  • mes notes de 1ère et de terminale
  • les autres éléments qu’ils auront éventuellement demandés (CV, notes aux épreuves anticipées de 1ère…)
Je consulte le mode d'emploi de la Fiche Avenir. Plus...
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