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Formation Continue du Supérieur
23 février 2019

Prix Irène Joliot-Curie

Créé en 2001 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et soutenu par la Fondation d'entreprise EADS, le prix Irène Joliot-Curie est destiné à récompenser les actions entreprises pour favoriser la présence des jeunes filles dans les études scientifiques et techniques et promouvoir la place des femmes dans le domaine de la recherche en France. Ce prix met en lumière des carrières exemplaires de femmes de sciences qui allient excellence et dynamisme.
En 2011, ce prix qui a fêté ses dix ans, était doté de 70 000 euros répartis entre les 3 catégories : Femme scientifique de l'année (40 000 euros), Jeune femme scientifique (15 000 euros) et Parcours femme entreprise (15 000 euros). Plus...
23 février 2019

Prix de la vocation scientifique et technique des filles (PVST)

Ce prix de la vocation scientifique et technique des filles (PVST), organisé par le ministère de l’Éducation nationale, est destiné aux lycéennes des classes de terminales scientifique, technologique et professionnelle. Il vise à promouvoir l'égalité des chances entre filles et garçons en encourageant les jeunes filles à s'orienter, après leur bac, vers les formations scientifiques et techniques où elles sont minoritaires (moins de 40 % des effectifs). Ce prix récompense chaque année 650 élèves de terminale d'une dotation de 1 000 euros chacune. Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - Aide à la garde d'enfants pour parents isolés

En tant que parent isolé de jeunes enfants qui reprenez un emploi ou entrez en formation, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, de la part de Pôle emploi, d'une aide à la garde d'enfants. Plus...
23 février 2019

Oriane - Contrat pour la mixité des emplois

Le contrat pour la mixité des emplois et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est une mesure gouvernementale permettant aux entreprises qui s'engagent à employer des femmes dans des métiers traditionnellement occupés par des hommes d'obtenir un financement de l'État pour assurer leur formation et des aménagements matériels de poste de travail ou de locaux. Plus...
23 février 2019

Des actions en faveur de l'égalité des chances entre femmes et hommes

Pour permettre une plus grande mixité, donner leur chance aux femmes dans tous les secteurs d'activités de nombreuses actions sont menées au niveau national, régional et local. Plus...
23 février 2019

L'insertion professionnelle des femmes en Île-de-France

L'Île-de-France offre aux femmes plus d'opportunités de carrière que d'autres régions françaises, grâce notamment à la forte représentation du secteur tertiaire et des services.
Les Franciliennes, qui constituent aujourd'hui 52 % de la population active régionale, ont un taux de chômage moins élevé en Île-de-France (8,7 %) que dans les autres régions françaises (9,7 %).
Le taux d'activité des femmes atteint 73 % en Île-de-France contre 79 % pour les hommes. Il atteint 88 % des femmes pour les 25-54 ans (94 % pour les hommes).
Les femmes occupent 2,7 millions d'emplois dans la région : 37 % des femmes travaillent dans l'administration publique, l'enseignement et la santé. Selon les chiffres clés 2017 de l'IAU, 39,9 % des Franciliennes sont employées. Les femmes cadres sont sur-représentées dans les Hauts-de-Seine et à Paris.
En Île-de-France, 39,7 % des femmes sont diplômées du supérieur, avec des disparités selon les départements : plus de 60 % de diplômées du supérieur à Paris intra-muros. Pour les femmes non diplômées, elles sont en moyenne 28 % sur le territoire francilien. Parmi les apprentis, 39 % sont des femmes en Île-de-France.
Au-delà de 55 ans, seules 50 % des Franciliennes restent en activité (contre 58 % pour les hommes).
Les emplois salariés précaires concernent autant les femmes (11,1 %) que les hommes (14,1 %) en Île-de-France, alors qu’en province les femmes sont un peu plus nombreuses à occuper ce type d’emplois.
Les Franciliennes actives travaillent 4 fois plus à temps partiel que les Franciliens actifs (20 % des femmes contre 5 % des hommes). Ce rapport est de 6 (31 % contre 5 %) en province (Insee données 2010).
Côté création d'entreprise, un tiers des entreprises franciliennes sont créées par des femmes. Mais encore beaucoup de stéréotypes demeurent. Là où les hommes créent davantage d’entreprises dans la construction, les transports et l’entreposage ainsi que dans l’information et la communication, à l’opposé, les femmes sont plus créatrices dans le domaine de la santé humaine et l’action sociale et les services aux ménages.
Les hommes sont plus nombreux dans le secteur privé que les femmes (82 % des hommes, contre 73 % des femmes) qui sont plus présentes dans le secteur public.
En Île-de-France comme dans le reste de l'Hexagone, les choix des femmes se concentrent fortement sur certains métiers stéréotypés : assistantes maternelles, secrétaires de direction, enseignantes, employées de maison, etc. Si certains métiers qualifiés – médecin, avocat, journaliste, etc. – s'ouvrent plus largement aux femmes qu'autrefois, cela ne signifie pas pour autant qu'à l'intérieur de ces professions existe une véritable égalité hommes-femmes.
Enfin l’Île-de-France est la région où les salaires sont les plus élevés, féminins comme masculins, mais les différences genrées sont aussi les plus accentuées. Les femmes ont des revenus inférieurs à ceux des hommes dans toutes les catégories socioprofessionnelles, à l’exception de la catégorie « employé », très féminisée.
Côté rémunération, l’écart entre les hommes et les femmes apparaît légèrement plus marqué en région parisienne (25 %) que dans l’ensemble de la France (24 %). Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - Les femmes dans la vie publique

La vie publique en France reste encore trop uniformément masculine. Selon le CSA (chiffres 2017) 38 % seulement des experts ou invités politiques sont des femmes à la radio et à la télé.
Nombreuses encore sont les conférences où les femmes sont absentes des panels. Et il se constitue encore des « hauts comités » sans une seule femme.
Côté vie associative, environ 40 % des femmes sont adhérentes d'au moins une association en France, un taux inférieur à celui des hommes qui sont environ 50 %. Moins de 30 % des femmes sont bénévoles dans une association ou un autre type d'organisme, alors que les hommes sont 35 %. Un tiers des présidents d'associations sont des femmes. Elles dirigent plus fréquemment des associations culturelles.
Aux élections, le peuple français est représenté par près de 80 % d'hommes, alors que les femmes représentent 53 % de l'électorat. Même si des progrès considérables ont été accomplis, la parité est donc loin d'être atteinte dans le monde de la politique : seulement 39 % de femmes sont aujourd'hui députées et 31 % sénatrices.
Depuis le 23 juillet 2008, il est pourtant inscrit dans la Constitution française (article 1) que "La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales".
Malgré les réformes législatives (plusieurs textes ont été adoptés pour favoriser la place des femmes dans la vie politique), les femmes restent encore minoritaires parmi les élus. Car si la loi sur la parité a permis de faire élire beaucoup plus de femmes dans les conseils municipaux (40,3 %) et régionaux (48 % de femmes), les femmes n'ont pas forcément accédé à des fonctions de responsabilité locale (seulement 16 % des maires).
Dans les conseils régionaux, les résultats sont pour l'instant décevants (17,60 % des présidents de conseils régionaux sont des femmes). À l'échelon national, malgré une augmentation de la représentation des femmes, on ne compte encore que 27 % de femmes à l'Assemblée nationale et 25 % au Sénat. Enfin au Parlement européen, on compte 36 % de femmes députées. À noter : avec 43,2 % de femmes, la France fait mieux que la moyenne européenne (36 %).
Selon les chiffres annuels de l’INSEE (Tableaux de l’économie française 20147), au niveau international, la France passe de la 36e place en juin 2012 à la 63e en septembre 2016 en termes de part des femmes dans la chambre basse du Parlement. Avec 26 % de femmes à l’Assemblée nationale, la France est loin derrière la tête du classement : le Rwanda (64 %). Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - Des salaires moins élevés

Les écarts de salaire entre les femmes et les hommes reflètent particulièrement ces inégalités entre les sexes dans le monde du travail. En dépit de la loi du 23 mars 2006 sur l'égalité salariale, le salaire des hommes reste en effet supérieur en moyenne de 24 % à celui des femmes, selon les chiffres 2017 de l’observatoire des inégalités (données 2015).
Quel que soit le secteur d'activité, les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont les plus importants parmi les cadres. Les femmes cadres gagnent ainsi 18,6 % de moins que les hommes dans le secteur privé. Elles représentent 49 % de l'emploi cadre.
La proportion de femmes a sensiblement augmenté dans les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 grâce à la loi Copé-Zimmermann visant 40 % de femmes dirigeantes en 2017. On est aujourd’hui à 42 % (étude Spencer Stuart, 2017).
Cette inégalité des chances dans l'accès des femmes aux postes les plus élevés (progression verticale) témoigne de l'existence d'un véritable plafond de verre à la fois invisible, très difficilement franchissable et qui est, selon l'Organisation mondiale du travail (OMT), le fruit des préjugés comportementaux et organisationnels
Moins d'un tiers de femmes sont aujourd'hui créatrices d'entreprises, mais cette proportion tend à augmenter. Lorsqu'elles se lancent, elles le font avec un niveau de diplôme plus élevé que les hommes, mais avec moins d'expérience professionnelle, leur but étant souvent d'assurer leur propre emploi. Ici encore, elles sont très attirées par les activités tertiaires, notamment le commerce et les services aux particuliers. Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - L'emploi des femmes

Plus diplômées que les hommes, les femmes se voient confier moins de responsabilités qu'eux par les employeurs.
Aujourd'hui, selon le ministère du Travail, les femmes représentent près de la moitié de la population active. Leur taux d'emploi (moins de 65 %) est encore inférieur à celui des hommes (plus de 75 %), même si l'écart tend à se réduire.
La majorité des femmes ne s’arrêtent pas de travailler lorsqu'elles ont des enfants. C'est entre 25 et 49 ans que leur taux d'activité augmente d'ailleurs le plus. La progression du taux d'emploi féminin s'est faite essentiellement par la croissance des emplois à temps partiel.
Au sein de la fonction publique, 62 % des agents sont des femmes. Ce taux est de 54 % dans la fonction publique d'État, 61 % dans la fonction publique territoriale, et 77 % dans la fonction publique hospitalière.
Dans le cadre de leur travail, les femmes sont plus souvent exposées à la précarité, aux bas salaires, au chômage de longue durée, aux risques psychosociaux et aux agressions physiques ou verbales.
Dans le secteur privé (tous secteurs confondus), le temps partiel concerne surtout les femmes : plus de 80 % des salariés à temps partiel sont des femmes. Les femmes sont particulièrement à temps partiel lorsqu'elles ont des enfants à charge (plus de 70 % des femmes salariées ayant au moins 3 enfants travaillent à temps partiel).
L'intérim et l'apprentissage sont des formes d'emploi salarié très majoritairement masculines.
En 2015, les femmes affichent un taux de chômage inférieur à celui des hommes, à 9,9 % (contre 10,8 %). Plus...
23 février 2019

La formation et l'emploi au féminin - Le sexe des métiers

L'égalité professionnelle étant inscrite dans le droit français, les femmes sont en principe tout autant libres que les hommes d'accéder à l'ensemble des métiers. En dépit des progrès réalisés, la réalité observée est bien différente !
La différence entre les hommes et les femmes est donc plutôt à rechercher du côté des différences d'expériences et d'apprentissages.
Au masculin sont associées des activités socialement valorisées laissant la place au commandement, à l'autonomie et à la création, tandis que les activités de service, de soin, d'assistance et de soutien psychologique sont liées au féminin...
Une pression normative familiale et sociale a tendance à s'exercer sur l'enfant afin qu'il se conforme à son sexe et des comportements différenciés sont encouragés.
Des recherches universitaires ont mis en évidence les nombreux clichés sexistes (plus de héros que d'héroïnes, personnages masculins actifs représentés en extérieur, personnages féminins passifs en intérieur...) véhiculés dans les livres pour enfants et qui tendent à reproduire très tôt chez eux des stéréotypes liés au sexe.
La représentation des hommes et des femmes dans leur activité professionnelle est aussi une question sociolinguistique qui conditionne l'image qu'on se fait des sexes. Initiée par le gouvernement, la première réflexion sur la féminisation des noms de métiers ne date que de 1984. Les questions de féminisation des noms et la féminisation des carrières sont très intriquées. Plus...
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