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Formation Continue du Supérieur
29 octobre 2011

Valoriser la culture de l'entrepreneuriat

http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/themes/default-3cols-fixes/css/img/logo_im.jpgA quelques jours du G20 des jeunes entrepreneurs (YES G20), Hedia Privat, fondatrice des boulangeries Maison Privat, revient sur certaines des causes du "plafond de verre" que rencontrent les entreprises françaises dans leur développement.
Développer la culture de l'entrepreneuriat

Un certain nombre de causes culturelles françaises brident la prise de risque. La culture de l'entrepreneuriat est en effet fortement sous-valorisée en France, et ce à tous les niveaux de l'éducation.
Accompagner la prise de risque

Hedia Privat relève par ailleurs le manque d'accompagnement dont souffrent les créateurs d'entreprises. Les PME jouent en France un rôle moteur en matière de création d'emploi. Or leur difficulté à croître révèle combien leur croissance est très liée à leur environnement économique, fiscal et juridique. Les grandes entreprises et les investisseurs privés peuvent à ce titre jouer un rôle crucial pour accompagner davantage les PME et les aider à se développer.
Les propositions de l'Institut Montaigne

Parmi les 11 propositions qu'il formule dans son rapport De la naissance à la croissance: comment développer nos PME, l'Institut Montaigne recommande notamment de développer la culture de l'entreprise et de l'entrepreneuriat pendant la scolarité. Il s'agit:
- d'inviter des cadres à animer des conférences ou des études de cas ;
- d'introduire les problématiques d'entreprises et d'économie de marché dans les programmes scolaires.
Cela passe aussi par la généralisation de filières "innovation et entrepreneuriat" au sein des cursus universitaires.
En savoir plus:

- Nos 11 propositions pour faire grandir les PME.
- Bernard Liautaud, Gilles Babinet… Voir tous les témoignages d'entrepreneurs.
http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/themes/default-3cols-fixes/css/img/logo_im.jpg Na kilka dni przed G20 młodych przedsiębiorców (YES G20), Hedia Privat, Privat domu założyciela piekarni, omówiono niektóre z przyczyn "szklanego sufitu", przed którymi stoją francuskie firmy w ich rozwoju. Nasze 11 propozycji dla małych i średnich przedsiębiorstw rośnie. Bernard Liautaud, Gilles Babinet ... Zobacz wszystkie historie dla przedsiębiorców. Więcej...
29 octobre 2011

La formation d'orthophoniste et de masseur-kinésithérapeute reconnue en Master

http://www.sebastienbouyssou.com/wp-content/uploads/2009/10/10_Ministere_Enseignement_Superieur.jpgLe ministère du Travail, de l'emploi et de la santé et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ont reçu aujourd'hui les représentants des masseurs-kinésithérapeutes et des orthophonistes. Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez ont annoncé que leurs formations respectives, en cours de rénovation, seront reconnues en Master.
La reconnaissance de la formation généraliste en Master 1

Les masseurs-kinésithérapeutes et les orthophonistes pourront exercer leur profession à l'issue d'une formation initiale, que les deux ministères vont rénover de façon à ce qu'elles soient reconnues en M1.
Pour les masseurs-kinésithérapeutes, cette formation comprendra une première année de préparation et de sélection à l'université. Cette première année, déjà prévue par de nombreux instituts de formation et qui a fait ses preuves, sera donc progressivement généralisée à l'ensemble des instituts, dans des conditions qui préserveront la diversité du recrutement et l'équité de la sélection.
Pour les orthophonistes, la formation qui se déroule déjà à l'université sera rénovée de façon à être également reconnue en M1. La rénovation conduira également à harmoniser les modalités de formation tant théoriques que pratiques dans l'ensemble des écoles universitaires préparant au certificat de capacité en orthophonie.
La reconnaissance de la formation avancée en Master 2

Sur la base du rapport Hénart-Berland-Cadet, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez engagent les professionnels à déterminer des champs de "pratiques avancées".
Ces travaux permettront de déterminer le contenu d'une année de formation universitaire complémentaire de niveau Master 2, destinée à répondre aux besoins de rééducation spécifiques de certains patients, permettant ainsi de jeter les bases de deux nouvelles professions : kinésithérapeute-praticien et orthophoniste-praticien.
Ces travaux associeront, sous l'égide du ministère chargé de la Santé et avec le concours de l'Observatoire national de la démographie des professions de santé, l'ensemble des parties prenantes : rééducateurs et médecins prescripteurs (médecins de médecine physique et réadaptation, neurologues, ORL...).
Ces réflexions s'adosseront à des protocoles de coopérations (article 51 de la loi HPST), d'initiatives locales ou nationales, initiés par des équipes exerçant en établissements de santé et centres spécialisés. Une évaluation sera conduite afin d'évaluer la pertinence de ces nouveaux modes d'exercice, leur intérêt pour les patients, et leur apport au plan de l'organisation du système de santé.
Les ministères chargés de la Santé et de l'Enseignement supérieur, dont l'objectif est que la rentrée 2012 se déroule sur la base du nouveau programme de formation, se sont engagés dès 2008 dans la réingénierie des diplômes paramédicaux et leur universitarisation. Ce processus veille à conserver le caractère professionnalisant des formations et la cohérence entre les métiers, pour répondre aux enjeux de notre système de santé, à l'évolution des techniques et des modes de prise en charge des patients. Il s'inscrit aussi dans une dynamique universitaire ambitieuse visant à constituer de vraies opportunités de reconnaissance et de valorisation des professionnels paramédicaux.
Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez s'inscrivent résolument dans les conclusions du rapport Hénart-Berland-Cadet, qui confirme que la démographie médicale en tension et le développement des maladies chroniques exigent la reconnaissance de nouveaux champs d'intervention pour les paramédicaux. Les deux ministères concernés poursuivent ainsi, à la fois la rénovation des formations "socles" et la définition de métiers de niveau intermédiaire. Ces derniers, exercés en complémentarité avec les médecins, amélioreront la qualité de prises en charge, permettront à chaque professionnel de la chaîne du soin se concentrer sur ce qu'il fait de mieux et de mieux collaborer avec les autres, et offriront des perspectives d'évolution professionnelle dans les métiers paramédicaux.
Télécharger le Rapport relatif aux métiers en santé de niveau intermédiaire et les Professionnels d’aujourd’hui et nouveaux métiers - Annexes.
http://www.sebastienbouyssou.com/wp-content/uploads/2009/10/10_Ministere_Enseignement_Superieur.jpg Töö-, tööhõive-ja tervishoiu-ja kõrgharidus-ja Teadusministeerium sai täna esindajatega füsioterapeudid ja logopeedid. Xavier Bertrand ja Laurent Wauquiez teatas, et nende koolitus, alla renoveerimine, kajastatakse Master.
Tunnustamise üldist koolitust Master

Füsioterapeudid ja logopeedid võivad töötada oma ametikohal lõpus algkoolitust, kaks osakonnad Renoveerime, et nad on tunnustatud M1.

For füsioterapeudid, see koolitus hõlmab esimesel aastal valmistada ja valida ülikoolis.
Et esimesel aastal, juba pakutakse palju koolitusasutuste ning on tõestanud, järk-järgult laiendada kogu instituudi tingimustel, säilitada mitmekesisus värbamise ja õiglane valik.
For patoloogid, koolitus, mis toimub juba ülikoolis renoveeritakse nii, et see on ka tunnistanud, M1.
Remont toob kaasa ka ühtlustada nii teoreetilise ja praktilise koolituse kõikide akadeemiliste koolid valmistub sertifikaadi kõneravi.
Tunnustamise täiendõpet in Master 2

Põhineb aruanne Hénart-Berland-Cadet, Xavier Bertrand ja Laurent Wauquiez palgata spetsialiste, et määrata kindlaks valdkonnad "arenenud praktikas"
. Velle...
29 octobre 2011

La formation professionnelle dans le jaune budgétaire 2012, réactions de la FCU

http://www.fcu.fr/images/logofcu.gifJaune budgétaire 2012 pour la Formation professionnelle: mais que fait l’enseignement supérieur?
La publication le 24 octobre du jaune budgétaire de la formation professionnelle donne lieu à de nombreux commentaires dans auprès des acteurs de la Formation Professionnelle Continue mais sert avant tout aux décideurs politiques à orienter leurs choix et décisions. Le contenu de ce document provoque chaque année des réactions dans nos établissements alors même que tous les yeux sont plutôt orientés vers un autre document, le Projet Annuel de Performance de la MIRES qui programme le budget 2012 de l’enseignement supérieur et de la recherche et aussi vers les problématiques de prise en compte du GVT.
Ce PAP, comme en 2010, affirme (page 51), concernant l’objectif de faire de l’enseignement supérieur un outil performant de formation tout au long de la vie, que « Aujourd’hui, l’ensemble des universités sont en mesure d’offrir des formations adaptées à ces différents objectifs. Ce résultat a été rendu possible grâce à leur ouverture au monde de l’entreprise, à la professionnalisation de leurs formations ainsi qu’à la définition de leurs diplômes en compétences. ». Or, la FTLV inclut non seulement la formation initiale, mais aussi la formation continue, qui, en France relève d’un autre budget, d’autres compétences et donc d’un autre Ministère, celui du travail, de l’emploi et de la santé.
C’est donc bien dans le PLF de ce Ministère, actuellement discuté, que nous devrions retrouver des éléments concernant la participation de l’enseignement supérieur à cette mission (au sens de la LOLF). Force est de constater un traitement pour le moins surprenant, allant jusqu’à une quantification mal justifiée.
La première remarque évidente concerne l’annexe consacrée à une description détaillée des « principaux prestataires publics » de FPC (page 153-155). Si les GRETA (510000 stagiaires et 4542 M€ de recettes) et l’AFPA (168000 stagiaires et 1 milliards d’euros de recettes) représentent des acteurs majeurs aux niveaux infra III (5 dans le Cadre Européen des certifications), l’enseignement supérieur public, qui inclut le CNAM, représente lui un opérateur majeur des niveaux supérieurs. En 2009, l’enquête menée par la DEPP donne 437000 stagiaires accueillis et 353 M€ de recettes. Il nous semble qu’au minimum, le réseau de formation continue de l’enseignement supérieur public pourrait faire l’objet d’une note spécifique.
Cet avis ne peut être que renforcé à la lecture plus analytique du document qui pointe page 31 à 33 la participation de l'Etat à la formation continue des actifs occupés "particuliers" ou post scolaires dans l'enseignement supérieur. Ainsi il y est indiqué que pour la « formation continue dans l'enseignement supérieur, la dépense de l'état qui s’établissait à 1365 M€ en 2008 baisse à 1160 M€ en 2009 soit une baisse de 15% » !! Il est pour le moins surprenant qu’une telle somme ne se retrouve nulle part dans les enquêtes de la DEPP ou dans les bilans pédagogiques et financiers établis chaque année. Nous nous sommes déjà inquiétés par le passé du mode de calcul de ce chiffre, qui, s’il était avéré, représenterait en effet un effort considérable de l’Etat pour le formation tout au long de la vie et vaudrait bien à l’enseignement supérieur une place majeure dans la liste des acteurs publics de la formation continue, devant l’AFPA. Cela aurait aussi pour conséquence de pouvoir dégager des moyens importants dans le budget des universités pour améliorer l’accueil, l’orientation, l’accompagnement des adultes qui reviennent à l’université.
En fait, ce chiffre est évalué par la DARES à partir des statistiques de la DEPP sur les nombres de stagiaires déclarés (données précises) et du coût moyen d’une année de formation d’un étudiant à l’université (7900€). Cette méthode donne évidemment un résultat inconsistant dans la mesure où une grande partie des stagiaires de FPC dans l’enseignement supérieur suivent une formation courte, financée par les fonds de la FPC ou par eux-mêmes. Seuls environ 60000 stagiaires sont inscrits dans des formations diplômantes (remontée SISE du MESR). Sur ceux ci, la moitié sont comptabilisés en « formation continue non financée par un tiers » et donc à charge du budget de l’état et de l’établissement. Cela devrait donner pour le PLF, environ 230 M€. Ce n’est évidemment pas négligeable et devrait être ajouté au chiffre des recettes publié par les établissements pour leur activité de FPC.
En conclusion, il nous semble plus que temps de prendre au sérieux cette mission de formation continue confiée aux établissements d’enseignement supérieur, de l’évaluer à sa juste mesure et en fonction de son réel impact sur la société et sur l’économie, au delà de la rhétorique servie depuis tant d’années. Les acteurs de terrains que nous représentons ne cessent de le réclamer. La qualité de cette mission de service public de formation en tirerait très certainement un bénéfice important.
Télécharger le Jaune Formation professionnelle 2012 et le Communiqué de la CDSUFC.
http://www.fcu.fr/images/logofcu.gif Yellow fiscal 2012 for the training: but what is higher education doing?
The release of October 24 yellow budget for vocational training gives rise to many comments from those involved in Continuing Professional but is used primarily for policy makers to guide their choices and decisions.
The contents of this document each year causes reactions in our institutions, even though all eyes are more oriented to another document, the annual performance plan for that program MIRES 2012 budget for higher education and research and also to the issues of inclusion of GVT
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28 octobre 2011

Emploi - Mobilisation générale en PACA

http://www.paca.pref.gouv.fr/var/ezflow_site/storage/images/media/images/hugues_parant2/10199-1-fre-FR/hugues_parant_medium.jpgLa nouvelle lettre Réussir l’action de l’Etat en Provence-Alpes-Côte d’Azur (n°1 octobre 2011) fait son dossier sur "Une bataille qui se livre sur le terrain":
- L’alternance à la une,
- Les contrats aidés à leur plein potentiel,
- La formation pour faciliter la reprise d’activité des demandeurs d’emploi,
- Rapprocher l’offre et la demande.
La formation pour faciliter la reprise d’activité des demandeurs d’emploi

Outre les contrats aidés supplémentaires, le Président de la République a annoncé en septembre l’achat par Pôle Emploi de 15 000 places de formation supplémentaires pour les demandeurs d’emploi.
Sur le volume octroyé initialement en début d’année à notre région (8389 ), Pôle Emploi Paca avait à fin juillet 2011, prescrit près de 60% de son objectif annuel. L’augmentation obtenue de 2000 places (soit un total de 10389) devrait permettre à Pôle Emploi, sur la base des besoins exprimés dans les territoires, d’engager de nouveaux achats de formation, afin de faciliter la reprise d’activité de ceux parmi les demandeurs d’emploi qui ont besoin d’une formation de remise à niveau.
Consulter la lettre Réussir l’action de l’Etat en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Edito

Dans un contexte économique tendu, la question de l’action en faveur des demandeurs d’emploi est une préoccupation majeure des services de l’Etat en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans une telle situation, je considère qu’il est, plus que jamais, de notre devoir de protéger et d’agir: protéger les populations les plus exposées du fléau que constitue le chômage, agir pour offrir à tous une chance de retrouver sa place dans un environnement économique en évolution constante.
Conformément à la volonté du Président de la République, l’ensemble des outils disponibles ont été mis en oeuvre dans les territoires pour faire reculer le chômage: j’ai engagé le 16 mars dernier la démarche «Initiative Emploi Formation Paca» afin de renforcer la mobilisation de tous les acteurs de l’emploi. Le défi dont il est question est en effet l’affaire de tous et la bataille se gagnera plus que jamais sur les territoires, au plus près des acteurs du terrain. Dans cette mobilisation totale et essentielle, les préfets et les sous-préfets, au contact des réalités locales dans leurs départements et leurs arrondissements, ont un rôle d’animation primordial. Les objectifs sont clairs, et font l’objet d’un suivi rapproché:
■ Faire baisser le nombre des demandeurs d’emploi et en particulier des demandeurs de longue durée et des jeunes;
■ Augmenter le nombre des formations qui leur sont offertes;

■ Développer significativement l’alternance en augmentant le nombre de contrats d’apprentissage et de contrats de professionnalisation;
■ Réduire le délai moyen de satisfaction des offres d’emploi.
Afin d’amplifier la mobilisation des acteurs pour l’emploi, j’ai voulu faire le tour des Services Publics de l’Emploi locaux (SPEL) de la région PACA. C’est pourquoi, j’ai souhaité consacrer à notre bataille pour l’emploi ce numéro de la nouvelle lettre de l’Etat en région, et vous présenter non seulement les moyens et les instruments relevant de l’Etat et de Pôle Emploi mobilisés afin de concourir aux objectifs d’amélioration de la situation de l’emploi, mais également les premiers exemples des efforts conduits dans les départements qui illustrent dans chaque territoire la réalité de notre détermination à agir. Hugues PARANT, Préfet de la zone de défense Sud, Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Préfet des Bouches-du-Rhône.
Le
dossier sur "Une bataille qui se livre sur le terrain".
Le saviez-vous ?
Au nombre de 18, les SPEL associent désormais, outre la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), Pôle emploi et les Missions locales, tous les acteurs susceptibles de contribuer activement au développement de l’emploi (réseaux consulaires, directeurs de centres de formation d’apprentis (CFA), agences d’intérim, branches professionnelles, entreprises…) et se réunissent sur un rythme mensuel pour un suivi approché des indicateurs fixés. Ainsi, c’est arrondissement par arrondissement qu’est livrée cette bataille pour l’emploi.
Quelques chiffres

L’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi dans la région est de l’ordre de 5,7% en un an, contre 2,3% au niveau national. Si la tendance semble se stabiliser pour les jeunes (-0,1%), elle demeure sévère pour les chômeurs de longue durée (+13,9%) et plus encore pour les plus de cinquante ans (+ 17,3%).
Une mobilisation de terrain

La mobilisation engagée ici est sans précédent. Au plan opérationnel, elle implique tout particulièrement les sous-préfets qui impulsent et coordonnent, sous l’autorité des préfets de département, les plans d’actions élaborés dans le cadre des Services pour l’emploi locaux (SPEL). Soucieux d’être lui même au plus près du terrain et d’amplifier la mobilisation de tous, Hugues PARANT, Préfet de région, a décidé d’assister personnellement aux réunions des SPEL.
Il s’est ainsi rendu successivement en septembre à Draguignan et Grasse le 20, à Avignon le 21, à Briançon et à Gap le 26, et en octobre à Arles et Carpentras le 5, à Digne le 6, à Toulon et Nice le 12, à Brignoles le 18 et à Aix-en-Provence et Marseille le 19. Ces déplacements ont permis de mieux coordonner l’action sur le terrain et d’effectuer en temps réel des bilans locaux de la mise en oeuvre de l’«Initiative Emploi Formation».
L’apprentissage : un investissement d’avenir

Lors de son déplacement le 6 octobre dans les Alpes de Haute-Provence, le Préfet de région a notamment rappelé la nécessité de valoriser l’apprentissage: « il faut parvenir à dépasser cette hiérarchie qui sépare, voire oppose, du point de vue des valeurs, l’enseignement général et l’apprentissage », citant en exemple le cas de l’Allemagne « la formation professionnelle initiale est deux fois plus importante qu’en France. Et le taux d’embauche des jeunes est deux fois plus élevé aussi…»
L’alternance à la une

Dans un contexte économique tendu, où les enjeux de la qualification seront déterminants, le développement de la formation en alternance, renforcé par les nouvelles mesures issues de la loi du 28 juillet 2011 (allégement de charges, carte d’étudiant des métiers…), constitue l’un des leviers clés d’une insertion professionnelle durable des jeunes dans l’emploi.
Développement de l’alternance: un objectif prioritaire

C’est dans le but que ces outils soient mobilisés à leur plein potentiel qu’Hugues Parant, anticipant sur le lancement le 29 septembre de la campagne nationale de communication sur l’alternance, a réuni le 16 l’ensemble des représentants des chambres consulaires, des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), et des grandes entreprises régionales.
L’Etat s’engage pour l’apprentissage en PACA

Des volumes financiers sans précédent (20,57 millions d’euros par an) sur 5 ans seront par ailleurs investis prochainement par l’Etat au service du développement de l’apprentissage en Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre du « contrat d’objectifs et de moyens - apprentissage 2011-2015» en cours de signature avec le conseil régional.
L’objectif est de concourir puissamment à l’attractivité de l’apprentissage dans notre région, avec un objectif de plus de 40000 apprentis à l’horizon 2015, soit 8000 de plus sur la période d’exécution du contrat. Les financements mis en place seront tout spécialement mobilisés pour la modernisation des installations, la rénovation des centres de formation des apprentis, l’adaptation de l’offre de formation, l’amélioration des conditions de vie des apprentis ou encore la valorisation de l’apprentissage, notamment auprès des jeunes de la région et de leurs familles ainsi que des acteurs économiques.

Les contrats aidés à leur plein potentiel

Depuis le 1er janvier 2011, 23194 « contrats d’accompagnement dans l’emploi » (CAE) destinés au secteur non marchand ont été prescrits, dont plus de 6300 cofinancés par les Conseils Généraux. Concentrés sur les publics prioritaires (jeunes, Chomeurs de Longue Durée - CLD -, seniors), ils ont contribué efficacement à la réinsertion progressive des personnes les plus éloignées de l’emploi.
S’agissant du secteur marchand, 2147 CIE (contrats initiative emploi), dont 762 cofinancés par les Conseils Généraux, ont été prescrits dans la même période. Les enveloppes octroyées pour le deuxième semestre, auxquelles viendront s’ajouter une partie des moyens supplémentaires annoncés par le Président de la République le 2 septembre dernier (1400 CAE), porteront le nombre de contrats aidés disponibles pour l’année 2011 à un niveau jamais atteint en région: ce sont ainsi près de 45000 contrats au total qui pourront être mobilisés au service de l’emploi régional.
Rapprocher l’offre et la demande

Optimiser la mise en adéquation des compétences des demandeurs d’emploi avec les besoins des entreprises constitue une des priorités centrales des SPEL, tout particulièrement sur les secteurs d’activité en tension.
Bien qu’inférieur à celui qu’on enregistre en moyenne nationale, le délai enregistré de satisfaction des offres, encore situé à 32 jours, devra être encore réduit. Dans cette perspective, Pôle emploi amplifie ses contacts avec les entreprises pour redéfinir le cas échéant les profils des postes et les conditions d’emploi, propose lorsque nécessaire des actions de formation préalables ou des contrats de professionnalisation, et mobilise en tant que de besoin des méthodes de recrutement innovantes comme la méthode des habiletés.
FOCUS : Le recrutement par simulation ou sur habiletés

Ce type de recrutement est une méthode innovante d’origine canadienne reprise et développée en France par Pôle-emploi. Elle vise à sélectionner des candidats en détectant chez eux des aptitudes et des comportements adéquats à un poste de travail. Le choix s’effectue grâce à la combinaison de critères tels qu’aptitudes techniques, qualités personnelles et comportements liés à l’emploi et n’accorde aucune importance aux diplômes, à l’expérience ou à l’âge. Des exercices pratiques sous forme de simulation de situations de travail sont proposés aux candidats pour révéler leurs capacités et aptitudes et aussi évaluer leurs habiletés. En Provence-Alpes-Cöte d’Azur, des entreprises comme AOL, CAF des Alpes Maritimes, CSA, Flunch, Ikéa, Intermarché, Leroy-Merlin, la Société Monégasque des Services Téléphoniques, ou ST Microélectronics ont déjà eu recours à cette méthode.
Consulter la lettre Réussir l’action de l’Etat en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La nuova lettera passo l'azione dello Stato in Provenza-Alpi-Costa Azzurra n ° 1 da ottobre 2011 è il record di "una battaglia combattuta sul terreno":
- L'alternativa ad una,
- I contratti assistiti al loro pieno potenziale,
- Formazione per facilitare la ripresa di attività dei disoccupati,
- Fornitura di corrispondenza e la domanda.
Formazione per facilitare la ripresa di attività per chi cerca lavoro
In aggiunta ai contratti sovvenzionati aggiuntivi, il Presidente della Repubblica ha annunciato nel mese di settembre con l'acquisto di centro per l'impiego di 15.000 posti di formazione supplementari per chi cerca lavoro.
Il volume inizialmente concesso all'inizio di quest'anno nella nostra regione (8389), centro di lavoro Paca doveva finire nel luglio 2011, richiede quasi il 60% del suo target annuale. L'aumento ottenuto in 2000 posti (per un totale di 10389) dovrebbe consentire centro per l'impiego, sulla base delle esigenze espresse nei territori, di avviare nuovi acquisti di formazione, per facilitare la ripresa di attività tra quelle in cerca di lavoro che necessitano di un corsi di aggiornamento.
Si veda la lettera passo l'azione dello Stato in Provenza-Alpi-Costa Azzurra
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28 octobre 2011

L’Initiative Emploi Formation Paca - Une mobilisation au plus près des territoires

http://www.tv83.info/pic/header/logo.pngMalgré un taux de chômage qui se stabilise pour les deux premiers trimestres de l’année, la situation de l’emploi régionale demeure préoccupante. Pour obtenir des résultats, il est essentiel d’engager l’action dans la proximité, au plus près des territoires.C’est pourquoi, dès le 16 mars dernier, Hugues Parant, Préfet de Région, engageait un plan de mobilisation de l’ensemble des ressources du service public de l’emploi avec un objectif d’efficacité accru pour lutter contre le chômage de longue durée et développer l’emploi.
Baptisée Initiative Emploi Formation Paca (IEF Paca) cette mobilisation s’organise autour
- de réunions mensuelles  des services publics de l’emploi locaux (SPEL), présidés par les sous-préfets qui outre la DIRECCTE, pôle emploi et les missions locales, associent désormais le plus grand nombre d’acteurs utiles au développement de l’emploi (réseaux consulaires, directeurs CFA, agences d’intérim, branches professionneles, entreprises)
- de réunions IEF dans les départements présidées par les Préfets de département
- de rencontres mensuelles de synthèse régionale présidées par le Préfet de région
Elle s’appuie sur une batterie d’objectifs de résultats ambitieux
1) Réduction du nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A: pour enrayer le cycle d’augmentation régulière constatée et s’engager dans une dynamique durable de baisse.
2) Réduire le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée: pour atteindre un niveau d’évolution identique au niveau national.
3) Réduire le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans. L’objectif régional est d’accélérer la baisse constaée sur l’évolution annuelle pour se rapprocher de celle constatée au national, à savoir une réduction de 2 points.
4)Réduire le délai moyen de satisfaction des offres d’emploi
5) Augmenter le nombre d’entrées en formation des demandeurs d’emploi. L’objectif régional est d’augmenter le nombre de 1500 le nombre d’entrées en formation d’ici le 31 décembre 2011 pour atteindre les 5 500 places
6)Augmenter le nombre d’entrées en contrat d’apprentissage
7) Augmenter le nombre d’entrées en contrat de professionalisation
Ces objectifs qui font l’objet d’un suivi rapproché sur la base d’indicateurs identifiés
Afin d’amplifier cette mobilisation exceptionnelle dont les résultats sont d’ores et déjà mesurables, Hugues Parant a annoncé qu’il participerait personnellement aux réunions des SPEL, au cours desquels les plans d’action élaborés par les sous-Préfets seront examinés en présence des acteurs du monde économique. Voir la vidéo d'Hughes Parant, Préfet de Région.
http://www.tv83.info/pic/header/logo.png Nonostante un tasso di disoccupazione si è stabilizzato per i primi due trimestri dell'anno, la situazione occupazionale regionale resta preoccupante. Per ottenere risultati, è essenziale per avviare l'azione nel settore, il più vicino territoires.C Ecco perché, dal 16 marzo, Hugues Parant, Prefetto della Regione, assunto un piano di mobilitazione per il tutte le risorse del pubblico impiego con un target maggiore efficienza nella lotta contro la disoccupazione di lunga durata e aumentare l'occupazione.
Formazione l'occupazione chiamato Paca (IEF Paca), questa mobilitazione è organizzata intorno a

- Incontri mensili di enti pubblici per l'impiego locali (SPEL), presieduto dal sotto-prefetti che, oltre a missioni DIRECCTE, centro per l'impiego e locale, ora combinare il maggior numero di attori interessati allo sviluppo dell'occupazione (reti consolari, direttori CFA, agenzie di lavoro interinale, filiali, aziende)

- Incontri IEF nei dipartimenti presieduta dal prefetto del dipartimento

- Incontri mensili presieduto da sintesi regionale del prefetto regionale
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28 octobre 2011

Les 10 ans de la Vae - Portes ouvertes dans les Points relais conseil

  Programme À l’occasion des 10 ans de la Vae, les Prc ouvrent leurs portes le samedi 24 novembre 2012 de 9 h à 12 h. Les conseillers accueilleront et répondront aux questions des visiteurs.
Portes ouvertes dans les Points relais conseil
. Voir l'affiche-vae.
La VAE fête ses 10 ans ! CCREFP
Transformez votre expérience en diplôme.
Des conseillers vous accueillent près de chez vous dans les Points Relais Conseil le samedi 24 novembre 2012 - 9 h • 12 h.
Financé par: Conseil régional, Direccte, Drjscs, Draaf, Rectorat. Appui logistique: Efigip, Espace Lafayette - 8 rue Alfred de Vigny 25000 Besançon. Tél 03 81 25 52 25 - fax 03 81 25 52 20 - www.efigip.org - contact@efigip.org
Points relais conseil de Franche-Comté
Inscription au colloque • Doubs
Cibc Besançon - Pontarlier

11 rue Xavier Marmier, 25000 Besançon
Cibc Montbéliard

32 A rue des Grands Jardins, 25211 Montbéliard cedex
Greta du Haut-Doubs

48 rue de Besançon, 25300 Pontarlier
Inscription au colloque • Jura
Cibc Jura

1 rue Louis de la Verne, 39100 Dole
Cibc Jura

33 place de la Comédie, 39016 Lons-le-Saunier cedex
Greta du Haut-Jura

Pôle de Services, 1 rue du Tomachon, 39200 Saint-Claude
Inscription au colloque • Haute-Saône
Cibc 70

16 rue Édouard Belin, Le Grand Montmarin, 70014 Vesoul cedex
Greta Formation 70

15 rue de la Métaierie, 70202 Lure cedex
Inscription au colloque •Territoire de Belfort
Cibc 90

6 rue du Rhône, 90000 Belfort.
Voir aussi Colloque 'Les 10 ans de la Vae' et La Vae fête ses 10 ans!

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27 octobre 2011

De l'enseignement supérieur de masse à l'économie de la connaissance: la valeur des diplômes en question

http://iredu.u-bourgogne.fr/images/stories/Illustrations/logo_iredu.gifL’IREDU publie le rapport de Jean-François Giret intitulé « De l'enseignement supérieur de masse à l'économie de la connaissance: la valeur des diplômes en question ». L’étude est organisée en trois chapitres. Il s'interroge sur la réalité des rendements de l’enseignement supérieur sur le marché du travail en France et dans le monde. Le deuxième chapitre se focalise sur les évolutions de l'enseignement supérieur de masse en France et ses relations avec le marché du travail. Le dernier chapitre reviendra sur la formation doctorale.
Conclusion du Chapitre 1 - Poursuivre des études supérieures est-il rentable?
Nous nous interrogions dans le titre de ce chapitre sur la rentabilité de l’enseignement supérieur pour ses diplômés. La réponse s’impose assez largement par l’abondance des résultats des recherches que nous avons collectées jusqu’ici: l’enseignement supérieur est, en général, rentable pour ses diplômés. Il l’est certes plus ou moins selon les pays, les données et les méthodes utilisées, mais poursuivre des études supérieures reste dans les années 2000 comme dans les années 90 un investissement payant pour les jeunes.
L'évolution de ces rendements n'est cependant pas indépendante des caractéristiques de l’offre et de la demande de travail qualifié. Le niveau de développement économique du pays apparaît comme un des facteurs les plus déterminants. Si l'on fait abstraction des pays les plus pauvres où l'enseignement supérieur sert principalement à la reproduction des élites qui administrent le pays, on peut interpréter nos résultats en se basant sur la distinction faite notamment par Aghion et Cohen (2004) entre économie d'innovation et économie d'imitation.
Les premières se doivent de rémunérer les plus diplômés pour se rapprocher de leur frontière technologique alors que les secondes privilégient l'embauche de personnel moins diplômé leur permettant cependant de s'adapter aux technologies existantes. Cela explique le faible niveau des taux de rendement de l'enseignement supérieur dans de nombreux pays à revenus intermédiaires notamment, lorsque l'emploi dans le secteur des services y est peu développé. Du coté de l'offre d'éducation, nos résultats suggèrent un léger effet négatif de la massification de l'enseignement mais à partir d'un taux d'inscrits très élevé, qui concerne, tout au plus, une dizaine de pays.
Au final, les résultats proposés dans ce premier chapitre demandent à être poursuivis et complétés, au niveau des pays, des données à collecter, comme au niveau des méthodes à utiliser. La méta-analyse nous semble cependant un outil très utile pour cumuler des connaissances sur un champ de recherche, notamment lorsque celui-ci fait l’objet de controverses. Si elle demeure dépendante, comme tout outil, des choix réalisés par le chercheur dans ses lectures, dans ses hypothèses et dans ses méthodes, elle favorise la confrontation des travaux, ce qui nous paraît essentiel dans la production scientifique.
Extraits de la conclusion du Chapitre 2 - Un retour sur les contradictions de l'université de masse

L'analyse proposée dans ce chapitre souligne l'intérêt de dépasser la théorie traditionnelle de la demande d'éducation, notamment dans un contexte de déclassement d'une partie des diplômés. Écrit il y a plus de 35 ans dans un environnement universitaire très différent, le modèle d'éligibilité apparaît toujours comme un cadre théorique stimulant pour expliquer une partie du comportement étudiant dans le cadre de l'université actuelle. Les différentes estimations réalisées à partir des enquêtes de l'OVE montrent bien que le temps personnel d'études est une variable d'ajustement des étudiants lorsque les débouchés professionnels des diplômés se détériorent. Lorsque le rendement anticipé de leur investissement en capital humain baisse, les étudiants s'ajustent en réduisant leur effort studieux. La dégradation des conditions d'insertion des diplômés conduit les étudiants à moins investir dans le capital humain « universitaire » au cours d’une année d'études, mais le niveau de diplôme qu'ils souhaitent obtenir ne baisse pas. La théorie du filtre peut expliquer cette rigidité à la baisse du nombre d'années d'études, mais, conformément aux prédictions du modèle d'éligibilité, les activités rémunérées des étudiants sont également une variable d'ajustement: une baisse relative de la rémunération des diplômés augmente l'intensité du travail étudiant et la probabilité d'une absence en cours liée à une activité professionnelle. Cependant, alors que la demande de loisirs est supposée stable dans le modèle de Lévy-Garboua, nous montrons que lorsque le salaire relatif des diplômés augmente, les étudiants ont plutôt tendance à augmenter leur effort studieux en diminuant leurs loisirs...
Se pose également la question des compétences réellement acquises au sein de l'université de masse et valorisables sur le marché du travail dans une économie de la connaissance (Paul, 2002). Il n'est pas certain que le temps personnel réservé aux études dans les premières années de licence soit un des modes d'acquisition des compétences les plus efficaces, même s'il augmente en général les chances de réussite au diplôme. La question est importante sauf si l’on considère que ces premières années ne sont qu’une période inévitable de sélection. On a pu voir dans nos recherches que les activités professionnelles en cours d'études, sous forme de petits boulots étudiants, de stages obligatoires ou facultatifs apportent en général une valeur professionnelle qui est rémunérée à la sortie définitive des diplômés sur le marché du travail.
Une meilleure compréhension des différentes compétences acquises par ces jeunes dans les différentes situations d'apprentissage, de leur substituabilité et de leur complémentarité, est un enjeu pour de futures recherches. Ce type de questions bute cependant sur des considérations méthodologiques notamment dans les enquêtes quantitatives: les enquêtes que nous avons utilisées, comme CHEERS et REFLEX, se référent à des mesures autodéclaratives de compétences, acquises ou requises. Outre les risques de biais liés à la subjectivité individuelle, elles ont également tendance à réduire ou limiter les compétences techniques plus spécifiques qui constituent pourtant une partie de l'avantage compétitif des diplômés.
Conclusion du Chapitre 3 - La valeur professionnelle de la formation doctorale dans une économie de la connaissance

Ce troisième chapitre s’interrogeait sur le rôle que pouvait avoir la formation doctorale dans une économie de la connaissance. La réponse proposée, à partir de travaux portant principalement sur les trajectoires professionnelles de ses diplômés, n’est évidemment pas exhaustive. Toute une dimension des recherches sur les apports des diplômés au processus d’innovation interne à l’entreprise, sur la transmission de savoirs tacites dans laquelle ils sont impliqués ou sur les compétences collectives qu’ils contribuent à faire émerger n’a pas été directement prise en compte. Cela pourrait être une piste stimulante pour de recherches futures, notamment à partir de données d’entreprises, qui font défaut dans nos travaux. Analyser conjointement la manière dont les entreprises gèrent l’innovation et leurs ressources humaines peut s’avérer riche d’enseignements pour comprendre les compétences individuelles qu’elles souhaitent favoriser dans leur recrutement.
Le travail que nous avons mené dans ce chapitre souligne cependant toute l’ambigüité du statut de la formation doctorale. Elle doit permettre, dans la majorité des pays, le renouvellement des enseignants-chercheurs et des chercheurs dans le secteur académique. Elle doit également faciliter la dissémination des savoirs académiques en proposant au secteur privé une main-d’oeuvre rapidement performante et susceptible de contribuer au processus d’innovation. Plusieurs recherches montrent pourtant que ces objectifs ne sont pas forcément contradictoires, malgré les difficultés actuelles d’insertion des docteurs, notamment dans le secteur privé. Les compétences attendues par les employeurs du secteur privé recrutant des docteurs peuvent être parfois très proches de celles que l’on peut attendre d’un chercheur ou d’un enseignant-chercheur dans le secteur académique, si l’on fait abstraction des connaissances disciplinaires. On voit par ailleurs, qu’une partie des docteurs s’insère très bien en France dans la R&D, surtout s’ils ont été impliqués durant leur doctorat dans des contrats de recherche plus appliquée.
Pour les autres docteurs, et notamment, ceux qui ont des difficultés à accéder à l’emploi académique, se pose la question de rendre moins irréversibles les choix professionnels faits en amont de la formation. Une formation doctorale unique mais susceptible de sécuriser les trajectoires en facilitant les transitions d’un secteur à l’autre dès le début de la thèse nous apparaît comme l'une des propositions les plus compatibles avec les deux objectifs de cette formation. Cela passe cependant par une réflexion sur la manière dont on peut aider les doctorants à acquérir puis valoriser les compétences qui leur seront demandées dans le secteur privé. Ce n’est pas contradictoire avec l’objectif de former des chercheurs et des enseignants-chercheurs de qualité. Si l’on reprend la proposition de Stephan et Levin (1997) d’analyser l’inscription en thèse comme un contrat implicite entre le doctorant et son directeur de thèse, la sécurisation de débouchés en dehors de la recherche, est un des moyens pour éviter la rupture de ce contrat, présentée comme inévitable par ces chercheurs dans un contexte de dégradation des opportunités d’emploi dans l’enseignement supérieur. Elle permettrait de conserver un vivier de recrutement nécessaire aux carrières académiques en diminuant les difficultés d’une réorientation en cas d’échec. Télécharger le rapport de Jean-François Giret intitulé « De l'enseignement supérieur de masse à l'économie de la connaissance: la valeur des diplômes en question ».
http://iredu.u-bourgogne.fr/images/stories/Illustrations/logo_iredu.gif The IREDU publishes the report by Jean-François Giret entitled "From mass higher education in the knowledge economy: the value of the degrees in question." The study is organized into three chapters. He questions the reality of returns to higher education on the labor market in France and worldwide. The second chapter focuses on the evolution of mass higher education in France and its relations with the labor market. The final chapter will return to the doctoral program.
Conclusion of Chapter 1 - Pursuing higher education is cost-effective?

We wondered in the title of this chapter on the profitability of higher education for its graduates.
The answer is obvious enough largely by the abundance of research results we have collected so far: higher education is generally profitable for its graduates. He is certainly more or less depending on the country, data and methods used, but still pursue higher education in the 2000s as in the 90's a profitable investment for young people.
The evolution of these returns is not independent of the characteristics of supply and demand for skilled labor.
The level of economic development is seen as one of the most important factors. If one ignores the poorest countries where higher education is mainly used for the reproduction of elites who run the country, we can interpret our results based on the distinction including Aghion and Cohen (2004) between the economy innovation and economies of imitation. More...
27 octobre 2011

Face aux records du chômage, améliorer l’alternance et l’accompagnement

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRQYtkj62zZXMwdPzWa7vLvRd1bf_CCG_jxye0JFRfDGDDDk2O1Le chômage a encore grimpé en septembre. Selon les statistiques de la Dares, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (non dispensés de recherche d’emploi et ne travaillant pas du tout) s’établit désormais à près de 2,8 millions de personnes: une hausse de 0,9% par rapport au mois précédent et de 3% par rapport à l’année dernière. Si l’on ajoute à ces derniers les chômeurs de catégorie B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), ce sont près de 4,2 millions de personnes qui sont concernées par le chômage. Marc Landré tire la sonnette d’alarme dans le Figaro: le chômage se situe aujourd’hui à « un niveau non atteint depuis près de douze ans ».
C’est en particulier le chômage des seniors et le chômage de longue durée qui ont augmenté. Le nombre de chômeurs de plus de 55 ans inscrits en catégorie A connaît une hausse de 2,1% sur un mois (+ 14,3% sur un an). +0,7% de chômeurs de longue durée (inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an), un chiffre tiré par le haut par la hausse particulièrement préoccupante du nombre de personnes inscrites depuis plus de trois ans à Pôle emploi (+2,5% sur un mois et +21% sur un an).
En réaction à ces chiffres, le ministre du Travail et de l’Emploi a néanmoins rappelé dans un communiqué que les jeunes constituaient la priorité de l’action du gouvernement en matière d’emploi. En effet, le nombre de moins de 25 ans inscrits à Pôle emploi et n’exerçant aucune activité a progressé (de 0,6%) en septembre, réduisant ainsi la baisse sur douze mois à 2%  – contre 6% à la fin du premier semestre.
Alors que le portail gouvernemental de l’alternance a été récemment mis en ligne, Xavier Bertrand a particulièrement insisté sur l’action du gouvernement en la matière: Les entrées en formation en alternance ont, sur les neuf premiers mois de l’année, progressé de 5,6% par rapport à 2010. En outre, «les nouvelles mesures déjà applicables de la loi du 28 juillet 2011 [dite « Loi Cherpion »], et notamment la possibilité de démarrer une formation en apprentissage sans être immédiatement sous contrat d’apprentissage, les solutions pratiques apportées aux difficultés de terrain devraient permettre à tous les jeunes souhaitant entrer en alternance de pouvoir le faire ».
Rappelons que deux types de contrats d’alternance coexistent:
le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation, créé plus récemment. Leurs situations actuelles sont contrastées:
*La professionnalisation se porte bien: près de 24 000 (23 918) contrats ont été signés en septembre, contre 19 090 le même mois de l’année précédente – soit une progression de 25,3%. Sur les neuf premiers mois de l’année 2011, la progression est nette: +20,9%.
*A l’inverse, l’apprentissage patine.
Si sa baisse s’est ralentie en septembre (–0,4%), la tendance négative des neufs premiers mois de 2011 n’a pas été enrayée – une évolution inquiétante en ces mois de rentrée. Au total, la baisse est de 4,5% sur les neuf premiers mois de l’année.
Si l’alternance progresse de 4% sur les neufs premiers mois de l’année, c’est ainsi grâce à la hausse du nombre des contrats de professionnalisation, qui fait plus que compenser la baisse de l’apprentissage. Néanmoins, on peut considérer que la France peut et doit mieux faire en matière d’alternance, surtout qu’elle ne bénéficie toujours pas, dans les faits, à ceux qui en ont le plus besoin: les jeunes les moins qualifiés. L’Atelier de l’Emploi reviendra tout prochainement sur ses limites actuelles.
Par ailleurs, Marc Landré fait remarquer, au sujet de l’emploi des jeunes, que « ce sont surtout les jeunes hommes qui se sont inscrits en masse en septembre (+1,3%, contre -0,1% pour les jeunes femmes) »; une nouvelle illustration du retournement de tendance déjà évoqué en ces pages?
Parmi les pistes de solution, le Ministre du travail a souligné le rôle central de Pôle Emploi. La nouvelle feuille de route de Pôle Emploi proposée par X. Bertrand doit permettre de personnaliser et améliorer sensiblement l’accompagnement des demandeurs d’emploi, en accordant plus de souplesse et d’autonomie aux agents sur le terrain. Les services rendus aux entreprises devront aussi être améliorés.
Dernier axe de progrès : « la mise en œuvre d’un plan d’action local pour l’emploi dans chacun des 340 bassins d’emplois [pour] faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande d’emplois au plus près des besoins et des attentes du terrain. » Le succès des premiers « Rendez-vous recrutement Europe 1-Manpower », qui ont eu lieu hier à Strasbourg et Bordeaux, démontre la pertinence de cette approche au niveau des bassin d’emplois. Le prochain billet de l’Atelier de l’Emploi, consacré à la gestion territoriale des emplois et compétences (GTEC), reviendra plus largement sur ce sujet.
Pour en savoir plus

Télécharger la publication de la Dares
(pdf).
Lire le communiqué de presse du Ministre du travail, de l’emploi et de la santé.
Lire l’article du Figaro.
Accéder à l’espace dédié à l’emploi des jeunes » sur l’Atelier de l’Emploi.
http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRQYtkj62zZXMwdPzWa7vLvRd1bf_CCG_jxye0JFRfDGDDDk2O1 Unemployment rose again in September. According to statistics from the Dares, the number of job seekers registered at employment center in category A (not exempt from job search and not working at all) now stands at nearly 2.8 million people: an increase of 0.9% over the previous month and 3% over last year. If we add to these unemployed category B and C (persons who have reduced activity), nearly 4.2 million people are affected by unemployment. Landré Marc sounding the alarm Le Figaro: unemployment is now at "a level not reached for nearly twelve years." More...
27 octobre 2011

Le projet "Les appreneuriales: je pense, donc j'agis!"

http://www-fc.univ-ubs.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?CODE_FICHIER=1305642940791&ID_FICHE=245022Dans ce cadre, l'Université de Bretagne Sud a souhaité développer une expérimentation visant à mettre en place de véritables dispositifs innovants de « fertilisation croisée » entre la formation continue et la formation initiale dans des domaines où il y a peu ou pas d'alternance. Cette expérimentation est soutenue par le Fonds d'expérimentation pour la Jeunesse et évaluée par le CAR Céreq Bretagne.
Objectifs
Développer une méthodologie de l'alternance dans les filières ou il y en a peu ou pas, pour favoriser les parcours réussis et sécuriser de nouveaux parcours professionnels.
Les partenaires: Université de Bretagne-Sud, IUT Lorient, Université Rennes 2, Rectorat de Rennes
Cadre
Projet Hirsch : Programme national d'expérimentation pour les jeunes
Axe 2 : Améliorer la transition entre formation et emploi
Programme 1 : Actions innovantes pour améliorer l'insertion professionnelle à l'université
Action 4 : Le développement de formules innovantes d'alternance dans l'enseignement supérieur.
En savoir plus...

Télécharger le descriptif du projet "Les appreneuriales".
Télécharger le document de présentation du projet.
Semaine des Appreneuriales: visualiser la conférence "La transition Ecole-Travail en passant par l'insertion professionnelle".
W tym kontekście, Uniwersytetu Południowej Bretanii chciał rozwijać eksperyment rozwijać prawdziwe innowacyjne funkcje "cross zapłodnienia" pomiędzy kształcenia ustawicznego na obszarach, gdzie jest mało lub nie ma alternatywy. To Eksperyment jest wspierane przez Fundusz na rzecz młodzieży i doświadczenie oceniane przez RAC Céreq Brytanii.
Cele

Opracowanie metodologii dla przemian w sieci i niewiele lub nie, jest promowanie sukcesu i bezpieczne trasy dla nowych karier.

Partnerzy: Uniwersytet Południowej Bretanii Lorient IUT, Université Rennes 2, Rennes Rektoratu
. Więcej...
27 octobre 2011

Chroniques sur le financement des universités

http://www.educpros.fr/uploads/RTEmagicC_Dubois_Pierre.JPG.jpgAvec les Responsabilités et Compétences Elargies (RCE), les universités accumulent les difficultés financières. Seront-elles en mesure de voter pour 2012 un budget "sincère"?
Rogner, sabrer des dépenses

La plupart des universités n’ont plus le choix: pour leur budget 2012, qui doit être “en équilibre” et “sincère”, elles sont obligées de rogner les dépenses, d’en sabrer voire d’en annuler certaines. Cette chronique dresse un inventaire à la Prévert des mesures d’économie. Ne sont pas seulement concernées les ”petites universités”, cas révélé par le dossier de [...]
Même Strasbourg sabre les dépenses

L’université de Strasbourg doit être fière de ses succès (Plan Campus, Investissements d’Avenir, Prix Nobel de médecine). Elle en attend plusieurs centaines de millions d’euros, même si elle n’en a pas encore beaucoup vu la couleur (chroniques “Les sous, c’est pour quand ?“ et “IDEX. 10Mns€ pour 1,25 Md€“). Elle semble donc riche, mais est-elle à l’abri d’une [...]
Bordeaux invente les HC non payées

Message envoyé ce matin par un enseignant-chercheur de Bordeaux 1, atterré par la décision du Conseil d’administration en date du 6 juillet 2011 et applicable au 1 septembre 2011. Cette décision concerne la mise en oeuvre de la modulation des services d’enseignement. Courrier adressé à tous les enseignants-chercheurs, le 13 octobre 2011, par Alain Boudou, président de [...]
“Les sous, c’est pour quand”?

Suite des chroniques: “Campus, Idex, Labex, Equipex, IRT…: je t’embrouille ! “. Les établissements d’enseignement supérieur n’en finissent pas de s’interroger: “les milliards d’euros du Plan Campus et des Investissements d’avenir, c’est pour quand”? Avec l’accroissement de la crise de l’endettement des Etats, ils tremblent de peur. Laurent Wauquiez a été auditionné à [...]
10 Millions € seulement par IDEX!

Il faut relire le compte-rendu de l’entretien du 26 juillet 2011 avec Jean-René Perrin, délégué général de l’IDEX de Strasbourg, une des 3 IDEX labellisées par le jury international : “Mesurer l’impact des IDEX“. “Il devrait y avoir une négociation, en août ou en septembre, avec le Commissariat général à l’investissement (CGI) et l’ANR. Objet de [...]
http://www.educpros.fr/uploads/RTEmagicC_Dubois_Pierre.JPG.jpg Laiema volitused ja kohustused (NCE), ülikoolid koguneda rahalistes raskustes. Kas nad oleks võimalik hääletada 2012 eelarve "siiras"?
Crop, vähendada kulutusi

Enamikul ülikoolidel ei ole valikut nende 2012 eelarve, mis peab olema "tasakaalustatud" ja "siiras", nad on sunnitud kärpima kulutusi, vähendada või tühistada mõned.
See veerg annab inventuuri Prévert säästmise meetmeid. Ei ole seotud vaid "väike ülikool" poolt avastatud juhtumite rekord [...]
Isegi Strasbourgis mõõk kulud

Strasbourg'i Ülikool peaks olema uhke oma edu (Campus kava, investeeringud tulevikku, Nobeli Medicine).
Ta ootab mitusada miljonit eurot, kuigi see ei ole veel näinud palju värvi (krooniline "sub on siis?" Ja "IDEX. 10mn kuni € 1250000000 €"). Tundub, rikas, kuid see on ohutu. Velle...
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