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Formation Continue du Supérieur
30 octobre 2011

Consultez les diagnostics réalisés dans le cadre des travaux du CPRDFP

http://www.espace-competences.org/Portals/0/Publications/vignette-1.jpgLes centres de ressources ORM et Carif Espace Compétences ont accompagné les travaux préparatoires à l'élaboration du Contrat de Plan Régional de Formation de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) 2011-2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La collaboration des centres de ressources régionaux, spécialistes des problématiques emploi-formation a donné lieu à la production de 6 dossiers dont les thématiques ont préalablement été définies par les acteurs et partenaires du CPRDFP. Vous pouvez consulter la collection des 6 documents qui ont été réalisés dans ce cadre.
1 - Les enjeux de l'accès à la qualification professionnelle pour tous: formation professionnelle initiale, formation professionnel initiale différée et articulation des voies d'accès à la qualification.
« Première qualification »: une notion variable selon les métiers visés et l’objectif de certification
1 Tout en garantissant un accès à des savoirs fondamentaux, les certifications de niveau V gardent un pouvoir d’insertion professionnelle.
Les certifications de niveau V garantissent encore une entrée sur près de la moitié des métiers parfois au prix d’un déclassement. Ces métiers représentent 39 % de l’emploi régional en comptant ceux qui recrutent encore sans diplôme et qui leur sont donc également accessibles. L’insertion est d’ailleurs facilitée pour les titulaires d’une certification professionnelle de niveau V, compte tenu de la finalité de leur diplôme par rapport aux diplômés de filières générales.
2 Pour nombre de métiers le seuil d’entrée passe aux niveaux IV et plus. Les premiers niveaux de certifications deviennent pour plus de la moitié des métiers (qui couvrent 64 % de l’emploi régional), le niveau IV et les niveaux III et plus.
La formation professionnelle différée : une urgence pour les non-diplômés
3
L’accès à une « formation professionnelle initiale différée » est crucial pour les jeunes non diplômés, compte tenu de leur arrivée prématurée et pénalisante sur le marché du travail.
En PACA comme en France, les non-diplômés sortent en moyenne trois ans plus tôt du système éducatif que l’ensemble des jeunes. Pour beaucoup d’entre eux, ces trois années sont difficiles. Ils seront plus d’un tiers à avoir déjà passé au moins un an au chômage quand leurs camarades pouvant se prévaloir d’une certification arriveront à leur tour dans la vie active.
4 L’espace d’accueil sur le marché du travail des non-diplômés se rétrécit et le diplôme (dans le sens générique de certification) reste un critère déterminant lors des pratiques de recrutement.
La part des métiers dans lesquels les jeunes sans diplôme sont majoritaires ne couvre plus que 15 % de l’emploi régional. Les enquêtes longitudinales apportent des informations précieuses sur le devenir des non-diplômés. Ces informations contribuent à cibler des actions prioritaires en faveur de l’accès à la qualification professionnelle pour tous.
5 La situation préoccupante des jeunes non-diplômés conduit à envisager une entrée rapide dans un processus d’accès à la qualification et à la certification, en valorisant au plus tôt leurs connaissances et compétences. Nombre de secteurs d’activité peu sélectifs à l’embauche, notamment dans les services, sont ouverts aux jeunes non qualifiés et non diplômés. Ces derniers sont d’ailleurs en région, un peu plus en emploi trois ans après leur sortie du système éducatif qu’au niveau national. En revanche, au regard de leurs parcours pendant ces trois ans, leurs conditions d’emploi ne se consolident pas dans la durée à la différence des jeunes diplômés. Surtout, ces parcours sont souvent morcelés avec des séquences de chômage fréquentes ou longues. Leurs expériences professionnelles sont hétérogènes et pas toujours « présentables » (travail caché), mais ils acquièrent des compétences qui, dans une perspective à la fois de certification et d’insertion, méritent d’être valorisées. Or ils ne sont pas encore éligibles à la VAE.
6 La mobilisation autour du raccrochage scolaire peut être appréhendée par publics prioritaires, en particulier les garçons en difficulté scolaire.
La différence de comportements entre filles et garçons vis-à-vis de la formation témoigne globalement d’une moindre appétence de ces derniers à la poursuite d’études. La traduction de ce phénomène est exacerbée au niveau des sortants du système éducatif sans diplôme (61 % de garçons). Parallèlement, la crise a davantage touché les métiers plutôt masculins et peu qualifiés fragilisant encore un peu plus ce public. Cette situation est d’autant plus alarmante que ces jeunes ne trouveront pas forcément dans leur entourage le soutien nécessaire pour raccrocher.
Quels niveaux de qualification, quelles filières de formation pour quels parcours professionnels ?
7
Nombre de jeunes titulaires d’un niveau V n’ont pas la garantie d’une insertion durable, notamment s’ils ne peuvent pas être recrutés localement.
Selon les spécialités, le niveau est davantage à considérer comme un premier palier sur un parcours de formation qui se poursuivra, le cas échéant, dans un autre dispositif. Les métiers dont le seuil d’accueil est le niveau V (1/4 de l’emploi régional) sont peu diversifiés. Il s’agit pour les 2/3 de métiers ouvriers qui, selon les secteurs et les types d’entreprises, ont été récemment fragilisés par la crise. Les métiers dont le seuil d’accueil est le niveau IV  1/4 de l’emploi régional également) sont moins nombreux mais plus diversifiés, notamment dans les activités de service.
8 L’appariement entre spécialités de formation suivies et métiers exercés ne permet pas à lui seul de rendre compte des modes d’accès à l’emploi et des trajectoires des individus. Les enjeux de niveau de qualification ne sont pas les mêmes selon les filières de formation (maintien des qualifications de bases pour certaines, élévation du niveau de qualification pour d’autres). De plus, la préparation à un métier par la formation professionnelle initiale ne prédestine pas les personnes qui l’ont suivie à exercer ce métier. Par exemple, la moitié des personnes ayant suivi une formation dans la spécialité du commerce-vente ont trouvé un emploi dans un autre secteur d’activité. Inversement, la moitié des professionnels du commerce ont été formés dans un autre domaine.
9 Le devenir des jeunes bacheliers de filières générales en difficulté d’insertion relève de plusieurs problématiques de formation complémentaire. Toutes posent la question de l’anticipation. S’ils disposent d’une culture générale qui sera naturellement mobilisée dans toute expérience professionnelle, les titulaires d’un bac général ne pouvant poursuivre leurs études sont moins souvent en emploi trois ans après leur sortie du système éducatif que les titulaires d’un CAP ou BEP (63 % contre 79 %). En revanche, ils sont nombreux à être entrés en formation (20 %) ou à avoir repris des études (15 %) au cours de ces trois ans. L’anticipation se décline à la fois au niveau de la prévention du décrochage lors des premières années universitaires, de l’orientation et de l’entrée en formation courte dans les meilleurs délais, voire de la préparation d’une reprise d’études.
10 L’élargissement de la palette de spécialités de formation professionnelle initiale vers lesquelles s’orientent les filles constitue un levier pour optimiser leurs performances scolaires et pour améliorer la qualité de leur insertion. Les spécialités de formation professionnelle initiale très féminisées posent la question d’un équilibrage régional entre voies et dispositifs afin de limiter les risques de précarisation sur le marché du travail. Les sortants des filières tertiaires administratives, traditionnellement féminisées, sont les plus pénalisés. L’organisation de la transférabilité de leurs connaissances et compétences vers d’autres spécialités (ex : logistique, travaux publics…), ouvrirait de nouvelles perspectives.
Vers une connaissance partagée des modes d’accès à la qualification et des situations de publics en difficulté
11
Aujourd’hui, l’ensemble du système de production de certification est peu visible en région. Au type de certification (diplômes, titres, CQP), se conjuguent la diversité des certificateurs et les différents voies d’accès. En termes de certification, la production de CQP, par exemple, est mal connue. Il en est de même pour le dispositif des contrats de professionnalisation. Sans même évoquer les difficultés du grand public à s’y retrouver, ces lacunes freinent la concertation autour de l’articulation entre les voies d’accès aux qualifications.
12 La réflexion sur les difficultés d’accès à la formation et à l’emploi des jeunes d’origine étrangère peut jourd’hui
s’appuyer sur de premiers éléments de connaissance. Parmi les jeunes dont les parcours d’insertion sont les plus difficiles, la proportion de ceux nés à l’étranger ou dont les parents sont nés à l’étranger est plus importante que dans l’ensemble d’une génération sortie du système éducatif. Cet indicateur est d’autant plus significatif que la part de ces jeunes, ou familles installées récemment en France, est plus importante en PACA qu’au niveau national.
2 - Parcours et continuité professionnels, emploi et développement économique des territoires: la formation investissement social et économique.

Les points saillants 13 à 24 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Parcours et continuité professionnels, emploi et développement économique des territoires: la formation investissement social et économique ». Les deux premières parties contribuent à mieux cibler les principaux enjeux relatifs à la qualification de la population. Dans un premier temps, ce dossier s’intéresse aux situations de l’ensemble des actifs en s’appuyant sur différents travaux relatifs aux mobilités professionnelles. Ceux-ci offrent l’occasion de clarifier des notions très usitées et de rendre compte de la réalité des mobilités vécues par les salariés et les personnes à la recherche d’un emploi. Dans un second temps, les caractéristiques économiques régionales ou infrarégionales sont décrites de manière à mieux appréhender l’environnement dans lequel évoluent les actifs. Cette partie aide également à la compréhension de l’articulation entre les dynamiques territoriales qui sont à l’oeuvre en matière de développement économique et celles relatives à la production et à la circulation de compétences.
La troisième partie recense les outils d’intervention publique et paritaire qui concourent à la sécurisation des parcours. Elle met en évidence la nécessité d’avoir une vue d’ensemble sur les initiatives existantes, sur leur cible et sur leur efficacité.
3 - Accueil, information, orientation, accompagnement et prescription: accompagner les personnes vers la qualification professionnelle pour l'emploi durable.

Les points saillants 25 à 31 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Accueil, information, orientation, accompagnement et prescription: accompagner les personnes vers la qualification professionnelle pour l’emploi durable ». La question de la construction d’un système d’orientation permettant d’aiguiller les choix des parcours de tout type de public et tout au long de la vie est devenue un axe fort des politiques publiques et partenariales. Cette question mobilise une pluralité d’intervenants, de financements, de pratiques diverses. Il convient de mieux les organiser au service d’un dispositif partagé et lisible sur l’espace régional. Il s’agit en tout premier lieu de partager une définition de la notion d’orientation afin d’être en capacité de dynamiser une offre de service adaptée à des publics les plus divers. Ce dossier se propose de réaliser l’inventaire des offres existantes en matière d’orientation et de mettre en perspective les besoins attendus, tant en matière d’accueil, d’orientation, que d’accompagnement. Il propose également des clés de lecture permettant de mieux comprendre les tensions entre les besoins des individus dans la construction de leur projet professionnel et les contraintes et opportunités du tissu économique. Enfin, ce dossier apporte un éclairage sur les enjeux de professionnalisation du système d’accueil, d’orientation et d’accompagnement face aux évolutions des emplois et aux mutations des territoires.
4 - Services publics, collectivités locales, OPCA et formation professionnelles: les enjeux des commandes de formation.

Les points saillants 32 à 39 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Services publics, collectivités locales, OPCA et formation professionnelle : les enjeux des commandes de formation ». Ce dossier renvoie à la problématique des commandes de formation professionnelle. Il s’intéresse notamment à la qualité de la commande publique comme élément déterminant de la structuration de l’offre de formation. Tout d’abord, ce dossier réalise un premier inventaire de l’ensemble des dispositifs, de leurs objectifs et des publics qu’ils ciblent. Il met également en perspective les volumes financiers consacrés par les commanditaires d’actions de formation, comme la Région, Pôle Emploi, l’État, les partenaires sociaux mais également les entreprises. A la lumière de ces éléments, ce dossier thématique fait état d’un certain nombre de pistes et d’outils susceptibles d’optimiser et d’apporter une plus grande cohérence aux commandes de formation. La question de l’évaluation de la formation est également appréhendée avec toute la complexité que ce sujet revêt; là encore des pistes sont proposées aux différents acteurs en charge de la structuration de l’offre de formation.
5 - Des conditions de vie décentes pour les usagers de la formation: conditions sine qua non de la réussite des parcours.
Les points saillants 40 à 45 introduisent ce cinquième dossier thématique intitulé « Des conditions de vies décentes
pour les usagers de la formation : condition sine qua non de la réussite des parcours ». Ce dossier explore les conditions de vie des usagers en situation d’apprentissage lors de leurs parcours de formation. Il met ainsi en lumière leur rôle essentiel dans la réussite de ces parcours. Après avoir brossé le contexte social et sanitaire en région, ce dossier thématique fait le point sur les différentes aides existantes destinées à améliorer les conditions de vie. Enfin, il fait état des besoins exprimés par les différentes populations engagées au sein de parcours de formation. De nombreuses initiatives conjuguant l’intervention des pouvoirs publics et des réseaux associatifs sont ici mises en valeur. Des pistes sont également proposées pour les dynamiser. Par ailleurs, compte tenu de la diversité des situations auxquelles sont soumis les différents apprenants, le dossier a pour ambition de proposer des critères pour prioriser les actions de remédiation qu’il convient de mieux cibler. Il constitue ainsi une aide à la décision pour conduire des politiques plus performantes et mieux coordonnées.
6 - Mise en oeuvre du CPRDFP, instances de suivi, modalités d'évaluation.

Ce sixième dossier thématique, élaboré par les centres de ressources et Sémaphores, met en perspective les enjeux
du suivi et de l’évaluation du CPRDFP. Il est logique que cette thématique soit abordée en fin de processus après une mise en discussion des grands axes constitutifs du CPRDFP : l’accès à une première qualification, les parcours, l’AIO, la commande publique de formation, les conditions de vie des apprenants. Ce calendrier bénéficie également de la publication récente d’une note du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV) qui fait précisément le lien entre évaluation et gouvernance, plaçant le CCREFP au coeur du dispositif de mise en oeuvre du CPRDFP. Ce dossier thématique ne déroule pas la démarche de suivi et d’évaluation qu’il conviendrait d’appliquer au long de cette mise en oeuvre. Il se situe en amont, sur le registre de l’information et du questionnement, comme les dossiers
précédents.
Cette remarque appelle deux précisions:
• Au moment où ce dossier est réalisé, les objectifs stratégiques du CPRDFP ne sont pas énoncés, il n’est donc pas possible de décrire les modalités de leur suivi et de leur évaluation. Autrement dit, c’est au lendemain de la signature du contrat, autour d’axes prioritaires ayant fait l’objet de compromis entre les partenaires, que le processus d’évaluation pourra démarrer. Par ailleurs, il est envisageable que les modalités de l’évaluation soient appelées à évoluer et à s’enrichir au long de ce processus.
• La démarche de suivi et d’évaluation dépend de la volonté de toutes les parties prenantes de s’y engager. Sur ce plan, les attentes sont réelles puisque les partenaires ont demandé, dès le début de la concertation, un bilan du précédent PRDF. Cette fois, il leur est possible, conformément aux textes, de s’impliquer ensemble non plus seulement dans un bilan a posteriori (évaluation ex post), mais dans une évaluation qui peut être embarquée ou « chemin faisant », puisqu’elle relève du CCREFP en tant qu’instance pérenne de concertation. Par conséquent, la définition des objets et des modalités de l’évaluation dépendra des options choisies par les partenaires.
L’organisation de ce dossier tient compte du fait qu’il est beaucoup question aujourd’hui d’évaluation dans tous les domaines de la vie publique sans pour autant que tous les protagonistes soient au clair sur les objectifs, les concepts, les outils de l’évaluation. Pour le moins, ce thème est sujet à débat. Même si les experts, acteurs et partenaires, ont respectivement une expérience en la matière, cette dernière reste encore à construire pour répondre à un projet partagé. En effet, le champ de l’emploi et de la formation se prête bien à l’évaluation et diverses initiatives portent déjà leur fruit. Ces avancées de la culture de l’évaluation contribuent à renforcer l’efficacité des politiques publiques. La bonne volonté semble donc l’emporter sur les réticences, mais l’on conviendra de l’utilité d’un apprentissage collectif. C’est pourquoi ce dossier cherche avant tout à remplir une fonction pédagogique.
Il ne s’agit pas, encore une fois, de dire ce qu’il faudra faire. Le principe est plutôt de:
1 Définir les mots, distinguer les étapes et les finalités de l’évaluation

C’est l’objectif de la première partie « Ce qu’évaluer le CPRDFP veut dire ». Ce travail de définition demande aussi de préciser ce qui ne relève pas de l’évaluation (le contrôle financier, l’audit, l’observation…) mais qui peut entretenir une relation de proximité avec l’évaluation (le suivi notamment). Ce détour est rassurant, car s’il est vrai qu’il y a beaucoup à apprendre, experts et acteurs ne partent pas de rien.
2 Décliner la méthode d’évaluation et ses options

C’est l’objet de la deuxième partie « L’évaluation dans tous ses états : options méthodologiques à la disposition des acteurs ». Ce panorama poursuit le travail de définition en s’arrêtant sur chacune des étapes d’une démarche d’évaluation. Il donne un aperçu des choix possibles, des moyens correspondants et des résultats attendus.
3 Recenser les pratiques et les expériences d’évaluation en PACA
La troisième partie « Les compétences et les données de l’évaluation: état des ressources en PACA » dresse un état des lieux des forces régionales en matière d’évaluation. Il s’agit d’abord de voir comment ces ressources pourraient être mobilisées dans le cadre du suivi et de l’évaluation du CPRDFP. Par exemple, l’essentiel des données statistiques disponibles est répertorié dans un tableau récapitulatif identifiant également les manques. Il s’agit aussi de voir comment s’inspirer de pratiques repérées en région qui se révèlent pertinentes. La construction de ce dossier cherche donc à valoriser l’existant, car si le CPRDFP participera d’une dynamique d’acculturation dans le domaine de l’évaluation, il est important de répéter que l’ensemble des partenaires ne sont pas démunis. Cette tonalité pragmatique est ici déterminante.
L’objectif n’est pas de laisser entendre que tous les volets du CPRDFP pourront être évalués, sur les cinq ans à venir, dans une démarche homogène et systématique. Une telle ambition serait irréaliste car elle ne tiendrait pas compte de la diversité des cas de figure selon les thématiques traitées et la position des acteurs concernés. Puisque le suivi et l’évaluation s’appuient sur une temporalité pluriannuelle, il sera intéressant de commencer par des domaines où la faisabilité technique est forte (données quantitatives et qualitatives disponibles, partenaires motivés, échéances raisonnables…), sans se priver d’améliorer les initiatives déjà engagées. Rendre visible les bénéfices de l’évaluation sur des premiers segments du CPRDFP se révélera très certainement stimulant pour passer à des étapes plus complexes (appareil de recueil de données à construire, partenaires à mobiliser…). Mieux vaut abandonner l’illusion de l’exhaustivité pour privilégier les critères d’efficacité et d’utilité.
Les interviews réalisées dans le cadre de la préparation de ce dossier font ainsi émerger le principe d’une évaluation sélective et participative. Il s’agit avant tout de se focaliser sur des sujets à la fois importants et délicats, sur lesquels les protagonistes ont besoin d’éléments nouveaux pour piloter et réussir les actions qu’ils entreprennent. Finalement, l’évaluation n’est pas une démarche supplémentaire venant ajouter de la complexité et des contraintes dans un champ qui n’en manque pas. Sous réserve de précautions suggérées dans ce dossier, elle peut faciliter, en tant que démarche intégrée dans le CPRDFP, la mise en oeuvre d’un plan ambitieux et aider les acteurs à leurs différents niveaux de responsabilité.
Ce dossier écarte donc toute approche prescriptive et se présente plutôt comme un guide pour les partenaires prêts à s’engager dans le processus d’évaluation du CPRDFP. Sa finalité est d’apporter un éclairage technique et opérationnel et d’aider les acteurs à faire des choix pour lancer un processus, innovant en région, d’évaluation dans le champ de la formation professionnelle. De fait, la dynamique de concertation dans le cadre de la préparation de ce CPRDFP, la diversité et la pertinence des contributions recueillies et la richesse des débats incitent à parier sur les atouts d’une démarche d’évaluation participative.

http://www.espace-competences.org/Portals/0/Publications/vignette-1.jpg Centri di risorse e competenze ORM Spazio CARIF accompagnato i preparativi per lo sviluppo del Piano di sviluppo Contratto di formazione regionale della formazione professionale (CPRDFP) 2011-2015 in Provenza-Alpi-Costa Azzurra.
La collaborazione di centri di risorse regionali, l'occupazione specialisti e della formazione ha portato alla produzione di sei casi i cui temi sono stati definiti dagli attori e CPRDFP partner. È possibile visualizzare una raccolta di sei documenti che sono stati fatti in questo quadro.
1 - Le questioni relative all'accesso alla qualifica professionale per tutti: la formazione professionale, formazione professionale e percorsi di articolazione in ritardo alla qualificazione.
"Prima qualifica" un concetto varia a seconda dei mestieri interessati e ai fini della certificazione. Più...

30 octobre 2011

Apprendre et se former après cinquante ans: quels enjeux et quelles pertinences?

http://www.flsh.uha.fr/accueil.pngRésumé: Les Sciences de l’éducation de la Faculté des lettres, langues et sciences humaines et le Centre universitaire de formation des enseignants & des formateurs (CUFEF) de l'Université de Haute Alsace à Mulhouse ainsi que le groupe UHA du Laboratoire interuniversitaire de sciences de l'éducation et de la communication (EA2310) lancent un appel à communication pour le colloque intitulé « Formation et vieillissement. Apprendre et se former après cinquante ans: quels enjeux et quelles pertinences? », qui se tiendra les 24 et 25 novembre 2011 à Mulhouse, Campus Illberg.
Dans les pays développés, l’allongement de la vie est spectaculaire. Les trois mois gagnés par année ont augmenté l’espérance de vie des hommes d’à peine 65 ans en 1945 à presque 80 ans en 2010. Cette évolution a promu la dernière phase de la vie – auparavant négligée du fait de sa courte durée pour une grande majorité de la population – au rang de phénomène intéressant plusieurs disciplines universitaires. La médecine à travers la gériatrie a été sans doute l’une des premières concernées. Sa grande influence dans le domaine de la gérontologie en témoigne. Sous son impulsion, des progrès notables ont été initiés dans le domaine de la formation des personnes âgées. Les ateliers équilibre ou les séances d’activation cérébrale en sont des exemples.
Les Sciences de l’Éducation se sont également intéressées au public âgé aux États-Unis depuis les années 1950 avec les travaux de Wilma Donahue, et depuis les années 1970 en Angleterre avec les travaux de D.A. Peterson et de F. Glendenning. L’intérêt pour la thématique a cependant été plus tardif en France où l’on ne trouve une production scientifique et des publications qu’à la fin des années 1970, notamment avec les contributions de Philippe Carré. La fondation de la première Université du Troisième Âge à Toulouse en 1973, point de départ d’un mouvement qui devait devenir mondial, n’a finalement que peu stimulé la production scientifique française en Sciences de l’Éducation. Dans l’espace culturel anglo-saxon, par contre, cette création a contribué à la construction d’un champ d’investigation solide – largement soutenu par la publication des 37 volumes de la revue Educational Gerontology fondée en 1976. Par ailleurs, l’intérêt de plus en plus marqué pour cette thématique a offert un espace justifiant la parution en 2010 d’une seconde revue intitulée International Journal of Education and Ageing.
En France, la thématique n’a été que très peu traitée durant ces vingt-cinq dernières années, mais, récemment des signes d’intérêt pour la question sont réapparus. Lors des deux derniers congrès internationaux sur l’actualité de la recherche en éducation et en formation à Strasbourg en 2007 et à Genève en 2010 des symposiums ont été tenus sur des travaux de recherche récents portant sur la formation dans la deuxième moitié de la vie. Pour soutenir ce regain d’intérêt pour la question, le colloque souhaite fédérer, dans une logique de pluridisciplinarité, les chercheurs de différentes provenances disciplinaires. L’objectif réside dans l’échange et la discussion sur des problématiques fondatrices aussi théoriques qu’empiriques. Les communications, issues de disciplines comme les Sciences de l’Éducation, la Sociologie (du vieillissement, de l’éducation et du travail), la Psychologie (du vieillissement et de l’éducation), la Gériatrie, STAPS, etc., pourront traiter les différentes thématiques de formation liées au vaste champ liant la formation au vieillissement comme:
- la formation continue professionnelle spécifique aux employés seniors;
- la préparation à la retraite;
- les offres de formation pour retraités;
- l’éducation thérapeutique;
- les activités de formation visant la prévention, etc.
Nous élargissons explicitement la notion de formation à l’ensemble des situations : formation formelle (p. ex. des cours), non-formelle (p. ex. accompagnement de bénévoles débutant dans une fonction associative) informelle (la formation autodirigée).
Comme la gérontologie éducative et plus particulièrement la formation spécifique aux personnes âgées de 50 ans et plus est un champ vaste, interdisciplinaire et complexe, il s’agit dans un premier temps d’opérer un travail de « débroussaillage » et de clarification épistémologique autour de trois axes:
1. La spécificité d’une formation pour un public à l’âge adulte avancé

Comment sont argumentées les similitudes et les différences entre la formation pour les adultes de 50+ et celle pour les adultes plus jeunes ? Si l’âge chronologique constitue une variable pour définir les publics cibles de la formation, comment argumente-t-on les seuils et quelles sont les dénominations attribuées aux différentes catégories, ou quelles sont les alternatives ? Quelles sont, le cas échéant, les spécificités du public 50+ et quelles en sont les conclusions pour la formation ? Peut-on introduire une différence pertinente entre les adultes en phase active de la vie et les retraités ?
Si la pédagogie s’intéresse à la formation des enfants et l’andragogie à la formation des adultes, la géragogie (ou gérontagogie) s’intéresse aux personnes plus âgées. Dans cette logique, les adultes d’âge avancé seront différents face à la formation comparée aux adultes plus jeunes. Cet axe vise l’exploration des argumentations sur l’existence ou non de différences, sur leur importance ainsi que sur les variables convoquées.
2. Les offres de formation (formelle, non-formelle ou informelle) et les participants

Que signifie apprendre et se former après 50 ans pour les différents acteurs ? Qui sont les personnes qui s’engagent dans les démarches de formation et quelles sont leurs pratiques ? Quelles sont les organisations qui proposent des formations spécifiques à un public d’âge adulte avancé ou qui accueillent ce public dans des formations ouvertes à tout public adulte et quelles sont leurs caractéristiques ? Quels liens existent-ils entre la conceptualisation des offres de formation et les théories éducatives ou gérontologiques ?
Si le premier axe aborde la thématique du côté théorique, cette deuxième se base sur des expériences empiriques. L’évidence de l’existence d’une formation spécifique pour les publics vieillissant ainsi que sa pertinence sont interrogées à travers l’analyse des publics âgés apprenant et l’analyse des organisations actives dans le champ.
3. La pertinence de la formation à l’âge adulte avancé

Quelle est la pertinence d’associer formation et vieillissement ? Qu’attend-on de leur conjugaison? Comment s’intègre-t-elle, le cas échéant, dans l’épistémologie des Sciences de l’Éducation, de la Gérontologie et des autres disciplines s’intéressant à la question?
En réunissant la formation et le vieillissement, les acteurs s’attendent à des effets bénéfiques. Le troisième axe interroge la relevance de ce lien ainsi que le caractère des avantages que l’on peut en tirer. Les réponses peuvent dépendre d’un point de vue disciplinaire ce qui conduit à une interrogation sur l’ancrage épistémologique du lien entre formation et vieillissement dans les disciplines concernées.
http://www.flsh.uha.fr/accueil.png Streszczenie: edukacja Nauki na Wydziale Sztuk Pięknych, Języki humanistyczne i Uniwersyteckie Centrum Doskonalenia Nauczycieli i (CUFEF) Trenerzy z Uniwersytet Haute Alsace w Mulhouse i grupy UHA Międzyuczelnianego Laboratorium nauki, edukacji i komunikacji (EA2310) wzywają do prac na sympozjum "Szkolenia i starzenia się. Kształcenia i szkolenia po pięćdziesięciu latach: o co chodzi i jakie znaczenie? "To się w dniach 24 i 25 listopada 2011 r. w Mulhouse, Illberg Campus. Więcej...

30 octobre 2011

Les matinales de la formation: Quels parcours et quelles compétences pour l’Alsace de demain?

http://www.region-alsace.eu/templates/themes/regionalsace/images/header-region-alsace.jpgLes matinales de la formation: Quels parcours et quelles compétences pour l’Alsace de demain? - Mardi 8 novembre 2011 à la Maison de la Région, place Adrien Zeller, Strasbourg.
Les contrats d’objectifs territoriaux, permettent une mise en oeuvre concrète des objectifs du CPRDFP. En 2011, ce sont 14 secteurs d’activités qui font l’objet de contrats d’objectifs dans lesquels la Région Alsace, l’Etat et les branches professionnelles s’accordent sur des priorités en matière de formation professionnelle tout au long de la vie. Dans le cadre de cette rencontre, il vous est proposé d’échanger sur ces partenariats, de vous présenter des actions d’ores et déjà mises en oeuvre, et de réfléchir sur les perspectives.
Le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles 2011-2014 a été adopté et signé le 24 juin 2011 en Alsace, par le Président du Conseil Régional d’Alsace, le Préfet de la région Alsace, le Recteur de l’académie de Strasbourg et le Directeur Régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt, en présence de Nadine Morano, Ministre chargée de l’apprentissage et de la formation professionnelle.
Véritables leviers, les contrats d’objectifs territoriaux, pilotés par la Région Alsace, permettent une mise en oeuvre concrète des objectifs du CPRDFP. En 2011, ce sont 14 secteurs d’activités qui font l’objet de contrats d’objectifs dans lesquels la Région Alsace, l’Etat et les branches professionnelles s’accordent sur des priorités en matière de formation professionnelle tout au long de la vie.
Dans le cadre de la rencontre du 8 novembre, il vous est proposé d’échanger sur ces partenariats, de vous présenter des actions d’ores et déjà mises en oeuvre, et de réfléchir ensemble sur les perspectives. A cet effet, Martine Calderoli-Lotz, vice-présidente du Conseil Régional d’Alsace, en charge de la formation professionnelle continue, présidera cette première « Matinale de la formation ». Consulter le programme. Invitation. Merci de confirmer votre présence avant le 3 novembre, uniquement par mail à 8novembre@region-alsace.eu.
Les Matinales de la Formation”. Quels parcours et quelles compétences pour l’Alsace de demain? 1 thème, 3 rendez-vous
Des partenariats au service du projet individuel. Les dynamiques de contractualisation :Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles et Contrats d’Objectifs Territoriaux. 8 novembre 2011 de 9h30 à 12h30.
La prospective des métiers et des qualifications dans le contexte du Rhin Supérieur. Quelles compétences pour l’Alsace de demain? 6 décembre 2011 de 9h30 à 12h30.
Le “plan d’action” sectoriel et territorial. La formation pour répondre aux enjeux économiques, 24 janvier 2011 de 9h30 à 12h30.

L'Enseignement supérieur dans le Cprdfp Alsace
L’Alsace compte en 2009, près de 68000 étudiants. 74 % d’entre eux sont à l’université. p.23
Leviers pour agir: La loi n°2007‐1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités quant à l'insertion des étudiants. p.30
Cela doit conduire à un partenariat approfondi entre les lycées et les universités, et une articulation des formations post bac avec les besoins de l'économie régionale. p.36
Une démarche de sensibilisation
La sensibilisation des plus jeunes dans le cadre de leur scolarité (ainsi que de leurs enseignants et futurs enseignants) peut avoir une répercussion non seulement sur leur façon d'agir et de se comporter, mais également sur un processus de maturation d'un projet de création‐ reprise d'entreprise qu'ils engageraient à plus long terme. Renforcer les relations entre les écoles, les Universités et les branches professionnelles, développer les modules de formation entrepreneuriale dans les filières de formation, notamment technologiques, et poursuivre des actions innovantes (mini‐entreprise) permettront d'insuffler l'esprit d'entreprendre chez les plus jeunes. Cette sensibilisation doit rester une préoccupation constante pour le public adulte. p.37
Résultats attendus: Renforcement des relations entre les acteurs de l'environnement économique et les écoles,
universités. p.38
La cohérence de la carte de ces formations supérieures doit être recherchée grâce à une offre concertée avec les universités. Les poursuites d’étude des diplômés de BTS vers une licence professionnelle devront être favorisées. p.41
Modalités de mise en oeuvre: Accords cadre avec les grands opérateurs de formation (GIP FCIP, Université, CNAM, AFPA, CMA). p.42
5. Concevoir un partenariat avec l’enseignement supérieur

- Image des métiers
- Passerelles avec l’université. p.71
2. Aboutir à la création d’une filière de formation dans le domaine social (*)
- Master 2
crée par l’Université de Haute Alsace/l’IUT d’Illkirch a demandé la création d’une licence professionnelle « gestion de paie en entreprise »: complémentarités à approfondir. p.87
6. Créer des passerelles entre les filières
- Poursuivre les rapprochements avec l’EM, les Universités et les lycées d’enseignement
supérieur.
- Développer la VAE (réorientation, validation d’acquis).
- Développer l’apprentissage des langues vivantes. p.87
Valoriser les métiers auprès des jeunes issus de l’Université. p.97
2. Renforcer l’alternance

- diffusion des offres d’apprentissage
- rapprocher davantage université et entreprise. p.115

http://www.region-alsace.eu/templates/themes/regionalsace/images/header-region-alsace.jpg Die morgendlichen Training: Welche Kurse und welche Fähigkeiten in der Zukunft Elsass? - Dienstag, 8. November, 2011 im Haus der Region, Ort, Adrien Zeller in Straßburg.
Verträge territoriale Ziele, eine konkrete Umsetzung der Ziele der CPRDFP. Im Jahr 2011 sind 14 Branchen unterliegen Leistungsverträge, in denen die Alsace Region, Staat und Berufsverbänden einig über die Prioritäten für die berufliche Bildung während des gesamten Lebens . Im Rahmen dieser Sitzung werden Sie gebeten, diese Partnerschaften zu diskutieren, um die Aktionen bereits umgesetzt Gegenwart, und über die Aussichten.
Der Vertrag von Regional Development Plan 2011-2014 Berufsausbildung wurde angenommen und unterzeichnet 24. Juni 2011 im Elsass, der Präsident des Conseil Régional d'Alsace, der Präfekt der Region Elsass, der Rektor der Akademie von Straßburg und Regional Director für Ernährung, Landwirtschaft und Forsten in Gegenwart von Nadine Morano, Minister für Bildung und Ausbildung. Mehr...

30 octobre 2011

Première journée d'étude "du concept à l'action": La PROFESSIONNALISATION

http://typodun.unistra.fr/uploads/RTEmagicC_Affiche_JEP_01.jpg.jpgPremière journée d'étude "du concept à l'action": La PROFESIONNALISATION, organisée dans le cadre du Master AM de la Faculté de Sciences de l’Éducation, Jeudi 17 novembre 2011 – 09h00-17h45, Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme – Alsace (MISHA), 5,allée du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg. Manifestation organisée par la Faculté de Sciences de l'éducation de Strasbourg, dans la dynamique actuelle d'ouverture du monde universitaire vers la société civile.
Le public ciblé est très vaste et concerne tous les professionnels de l'éducation et/ou de la formation exerçant leur activité dans des milieux différents.
Objectifs

Quel que soit le sens qu’on lui attribue, la professionnalisation constitue une préoccupation majeure tant du côté des organisations de travail, des dispositifs de formation, des instances politiques que des individus eux-mêmes. Objet socialement et scientifiquement partagé, la professionnalisation suscite un vif intérêt en même temps qu’elle interroge. Comment professionnaliser à l’heure où la stabilité de l’emploi n’est plus garantie? Dans quelle mesure la professionnalisation permet-elle d’améliorer la formation des acteurs? Comment faire face aux effets contradictoires de la professionnalisation? Peut-on renforcer l’autonomie du collectif à l’ère de l’individualisation de la société? Quelles sont les conditions et les modalités d’une professionnalisation efficace?
Autant de questions qui traversent les mondes de l’université, de l’entreprise où encore du travail social, là où les injonctions à la professionnalisation sont aujourd’hui les plus fortes. Ce sont autant de réponses qui vous seront proposées à l’occasion de la 1ère journée d’étude « du concept à l’action » organisée par la Faculté de sciences de l’éducation de l’université de Strasbourg.  Acteurs, experts, politiques et chercheurs viendront y partager leurs expériences et livrer leurs analyses.
Le but de cette journée est d’inciter chercheurs et acteurs à débattre autour d’un concept actuel qui soulève des questions vives tant du point de vue du discours social que savant. Téléchargez le programme détaillé en PDF. Formulaire d’inscription en ligne.
http://typodun.unistra.fr/uploads/RTEmagicC_Affiche_JEP_01.jpg.jpg Erste Studie Tag "Vom Konzept zum Handeln": Die PROFESIONNALISATION, unter der AM-Master of Science Fakultät für Erziehungswissenschaft, DONNERSTAG, 17. NOVEMBER, 2011 organisiert - von 9.00 bis 05.45 Uhr, Haus Interuniversity Science of Men - Alsace (MISHA), 5, avenue du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg. Veranstaltung von der Fakultät für Erziehungswissenschaften der Stadt Straßburg, in der aktuellen dynamischen Eröffnung des akademischen Zivilgesellschaft organisiert.
Die Zielgruppe ist sehr breit und umfasst alle Bildungs-Profis und/ oder Schulungen, die in verschiedenen Umgebungen zu arbeiten
. Hebt fördern das ausführliche Programm im PDF-Format herunterladen. Anmeldeformular Online. Mehr...
30 octobre 2011

46 % des personnes en emploi ont au moins le Bac, contre 39 % en 1999

http://www.insee.fr/fr/css/images/logo_insee_pageint.gifPar Louis Meuric et Romain Warnan, division Emploi, Insee. Plus de femmes dans des métiers plus qualifiés
Résumé

En 2007, 58,1% des femmes ayant entre 15 et 64 ans travaillent. Leur taux d’emploi a progressé de 4,3 points depuis 1999. Plus diplômées qu’en 1999, elles exercent plus souvent des métiers à responsabilités. Les non-salariés pâtissent de la concentration des entreprises et des commerces; ils tiennent une place de plus en plus faible dans l’emploi.
L’outil de travail est plus normalisé et informatisé dans tous les domaines. Dès lors, les salariés comptent plus de cadres et de professions intermédiaires, et moins d’agents de maîtrise, d’employés et d’ouvriers (qualifiés ou non). Ce phénomène est plus marqué dans le public. Dans le privé, les employés deviennent plus polyvalents. Avec le vieillissement de la population, les métiers de la santé et du travail social se développent. Cet essor profite plus aux professions de type infirmiers, kinésithérapeutes, aides-soignants et ambulanciers qu’aux médecins et pharmaciens. Télécharger l'étude Les professions entre 1999 et 2007.
* Le taux d'emploi augmente surtout pour les femmes et les plus âgés
Selon le recensement de la population, en métropole, le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 8,5 % entre 1999 et 2007. En effet, le nombre de personnes en âge de travailler s’est accru et l’activité féminine a continué de se développer. Le taux d’emploi des femmes ayant entre 15 et 64 ans a augmenté de 4,3 points pour s’établir à 58,1% en 2007.
La proportion des personnes de 55 ans et plus qui travaillent augmente fortement (+8,5 points, soit 36,7% en 2007). Cette hausse s’explique par l’arrivée à partir de 2001 des générations du baby-boom dans cette tranche d’âge (impact évalué à 3,1 points) et par le resserrement des conditions d’accès à la préretraite et à la retraite.
En 2007, selon l’enquête Emploi, 46% des personnes qui ont un emploi ont au moins le Bac, contre 39% en 1999. On compte, notamment, plus d’hommes diplômés de niveau Bac ou Bac +2 et plus de femmes diplômées au-delà de Bac +2.
* Les femmes investissent davantage les postes à responsabilités
L’emploi poursuit sa féminisation : on compte 46,7 % de femmes en 2007 contre 44,9 % en 1999. Dans les années 1990, l’emploi des femmes a été surtout tiré par le développement des métiers déjà féminisés. Entre 1999 et 2007 en revanche, il s’accroît dans la majorité des métiers, quelle que soit la part des femmes. Avec des diplômes plus élevés, les femmes accèdent davantage aux postes à responsabilités, particulièrement ceux où elles étaient moins représentées : professions libérales, cadres et professions intermédiaires des secteurs public et privé, hors santé et enseignement (graphique 1). Les femmes réalisent même une forte percée à la tête de l’administration publique et des grandes entreprises, comme directeurs administratifs ou techniques : 30 % des cadres d’état-major sont des femmes en 2007, contre 14 % en 1999. Il y a également bien plus de femmes parmi les contremaîtres, agents de maîtrise, policiers, militaires et agents de sécurité, même si ces professions comptent encore une large majorité d’hommes. Les femmes gagnent du terrain aussi parmi les non-salariés : elles constituent 32 % des artisans, commerçants et chefs d’entreprise, soit + 1,7 point en 8 ans, comme chez les salariés. Elles sont en revanche moins souvent ouvriers non qualifiés ou agriculteurs exploitants qu’en 1999. Enfin, certains métiers à forte majorité masculine sont peu investis par les femmes (tuyauteurs, couvreurs, plombiers…), tandis que d’autres, largement féminisés, commencent doucement à accueillir quelques hommes (puéricultrices, assistantes maternelles, sages-femmes…).
* Moins d’artisans, de commerçants, d’agriculteurs et de chefs d’entreprise sous l’effet des concentrations
Les non-salariés, essentiellement les agriculteurs exploitants, les artisans, les commerçants, les chefs d’entreprise et les professions libérales, constituent 10,8 % de la population ayant un emploi en 2007, contre 11,7 % en 1999. Ils ont 46 ans en moyenne, soit 6 ans de plus que les salariés.
Parmi eux, les artisans, commerçants et chefs d’entreprise représentent désormais moins de 6 % des personnes ayant un emploi, soit une baisse de 0,8 point.
Le nombre de commerçants et assimilés diminue fortement (−9,5%), comme au cours de la décennie 1990. Si les buralistes tirent leur épingle du jeu (+20%), les plus touchés sont toujours les petits grossistes (−40%) et les petits détaillants en alimentation (−30%). À mesure que les grandes enseignes se développent, ils sont remplacés par des chefs de petites surfaces de vente salariés ou mandataires, par des vendeurs, des caissiers… Ainsi, les effectifs des vendeurs en grande surface ont augmenté de 50%. Par ailleurs, le nombre de vendeurs par correspondance et de télévendeurs a triplé entre 1999 et 2007, probablement grâce au développement d’Internet. Au total, les effectifs de la distribution, commerçants ou salariés, augmentent de 17%. Les agents immobiliers non salariés (+50%) bénéficient quant à eux de la forte hausse des prix du logement sur la période considérée.
Les chefs d’entreprise d’au moins dix salariés représentent 0,6% des actifs ayant un emploi, en baisse de 0,1 point. Sous l’effet des concentrations, le nombre de chefs d’entreprises de moins de 50 salariés a diminué au profit des chefs de moyennes et grandes entreprises. Ce mouvement de concentration a cessé en 2005.
Le poids des artisans dans l’emploi, qui est de 2,8%, perd 0,2 point. Presque toutes les professions sont touchées: tôliers carrossiers, blanchisseurs, mécaniciens, bouchers, charcutiers, réparateurs, chaudronniers, boulangers, pâtissiers… Il reste quelques exceptions: les déménageurs, les artisans du BTP, les coiffeurs et surtout les manucures et les esthéticiennes: en 2007, ces deux dernières professions comptent 10% de non-salariés de plus qu’en 1999; les emplois salariés correspondants se développent également, de plus de 70%.
Enfin, les agriculteurs exploitants représentent 2% des actifs occupés en 2007. Leurs effectifs ont fondu de 19% en huit ans car les exploitations agricoles se sont concentrées. Cette baisse est moins marquée que durant les années 1990. Parallèlement, le nombre d’ouvriers agricoles diminue de 14% en raison de l’industrialisation des méthodes de travail. En tout, l’emploi dans l’agriculture a perdu 16% de ses effectifs.
* Les professions libérales se développent avec les experts conseils
Ils sont ingénieurs conseils, analystes financiers, auditeurs, conseillers fiscaux, consultants… C’est grâce à eux que les professions libérales se développent (+ 37 %). Les ingénieurs conseils libéraux en études techniques (+ 75 %) font face à la demande croissante en certification de processus. Les conseils et experts libéraux en études économiques et fiscalité (dont le nombre a été multiplié par 2,5) répondent à des besoins plus nombreux de rapports et de certifications comptables. D’autres professions libérales (vétérinaires, avocats, architectes et experts comptables) continuent de se développer, de façon moins spectaculaire.
* Plus de cadres et de techniciens, moins d’ouvriers et d’agents de maîtrise
Les cadres et professions intermédiaires prennent une place plus grande en 2007: ils pèsent, respectivement, 15,9% et 24,8% de l’emploi total, soit des hausses de 2,6 et 2,1 points. Toutes les catégories se développent à l’exception des enseignants et des agents de maîtrise. Ainsi, le nombre de cadres techniques augmente fortement dans presque tous les domaines. Après les ingénieurs du BTP, ce sont les ingénieurs et cadres dont les fonctions sont transversales qui augmentent le plus, particulièrement dans le domaine du contrôle-qualité et des méthodes de production. En effet, la sous-traitance se développe et amplifie les besoins de certification et de normalisation. De plus, les chaînes de production sont plus complexes et plus flexibles. Les ingénieurs doivent donc multiplier les cahiers des charges et les contrôles.
La normalisation des processus de production va de pair avec leur informatisation. Le nombre d’ingénieurs en informatique et en télécommunication augmente de 35 %. Ils représentent à eux seuls 30 % des cadres techniques d’entreprise. De plus, les métiers de l’informatique se complexifient avec les technologies. En 2007, deux tiers des informaticiens (développeurs, administrateurs réseau, analystes, administrateurs de base de données…) sont cadres, alors qu’ils n’étaient qu’une moitié en 1999.
* Le domaine de l’environnement est également porteur pour les cadres et les techniciens.
Les cadres du contrôle des services administratifs et financiers exercent des métiers proches des experts conseils libéraux mais en tant que salariés (auditeurs internes, contrôleurs de gestion, experts-comptables…). Ces professions sont aussi en pleine expansion (+56%), après une progression déjà notable entre 1990 et 1999.
La part des ouvriers diminue de 2,3 points pour atteindre 23,2% de l’emploi en 2007. Les contremaîtres qui les encadrent sont aussi affectés (−0,25 point): ils sont 2,1% en 2007. Le recul du poids de l’industrie dans l’emploi total en est la raison principale. De fait, c’est dans l’industrie que la catégorie des ouvriers diminue le plus pour s’établir à 10,9% de l’emploi en 2007 (soit −2,3 points), et particulièrement les ouvriers qualifiés (6,2% en 2007, soit − 1,6 point): mécaniciens sur machine, outilleurs, ouvriers de l’habillement, câbleurs, bobiniers… En moyenne, les ouvriers de l’industrie sont donc moins qualifiés qu’en 1999, alors que la qualification de cette catégorie avait augmenté dans les années 1990
* Dans le privé, les employés sont plus polyvalents qu’en 1999
Dans le secteur privé, les secrétaires ont perdu 14 % de leurs effectifs. Il en va de même pour les standardistes, les dactylos, sténodactylos…, notamment avec la dématérialisation des échanges de données. En 2007, une partie de ces secrétaires exercent des métiers plus polyvalents regroupés sous l’appellation : « employés administratifs divers d’entreprises ». D’autres plus diplômés occupent des postes d’assistants de direction et de maîtrises administratives.
* Les emplois liés aux services à la personne (assistantes maternelles, employés de maison…) représentent 3,8% de l’emploi total, en hausse de 0,3 point depuis 1999. Cela fait suite au boom des années 1990 (+0,9 point), encouragé notamment par les dispositifs incitatifs tels que l’instauration de la réduction d’impôt en 1991. Ce domaine se recompose depuis 1999: les employés se déclarent moins souvent hommes ou femmes de ménage (−24%), mais plus volontiers aides à domicile ou travailleurs familiaux (+73%). Ils doivent alors assurer à la fois le ménage et d’autres tâches, comme par exemple l’administration de soins élémentaires à des personnes âgées.
* Développement des professions de la santé, compression du personnel non qualifié dans la fonction publique
L’essor des métiers de la santé et du travail social (+22%, soit 8,3 % de l’emploi en 2007) profite surtout aux professions intermédiaires (infirmiers, sages-femmes, techniciens médicaux, puéricultrices, kinésithérapeutes, éducateurs, animateurs…: +23%) et aux employés qualifiés (aides-soignants, ambulanciers, aides médicopsychologiques…: +29%). Le nombre de cadres augmente plus faiblement (médecins, pharmaciens…: +12%).
* Les employés civils et agents de service de la Fonction publique (hors santé et enseignement) représentent 9% des actifs ayant un emploi en 2007, soit une baisse de 0,6 point depuis 1999. L’externalisation des tâches les moins qualifiées est en partie responsable de cette transformation. Ainsi, dans la Fonction publique, la part des agents non qualifiés de catégories C et D (agent d’entretien, concierge, employé de cantine, planton…), de 63% en 2007, baisse de 4,4 points alors que celles des personnels de catégorie A et B augmentent de 1,9 et 2,5 points.
* Les métiers du BTP profitent de l’embellie
Le bâtiment et les travaux publics bénéficient d’une conjoncture favorable : l’emploi y augmente de 20% entre 1999 et 2007, après une décennie 1990 difficile. Pour faire face à cette embellie, les effectifs des ouvriers non qualifiés augmentent de moitié, ceux des techniciens d’un quart (métreurs, géomètres, topographes…), ceux des ingénieurs doublent (cadres d’étude du BTP, architectes salariés, cadres de chantier, conducteurs de travaux…), et ceux des artisans augmentent de 25%, la hausse profitant à tous les corps de métiers. Seuls les ouvriers qualifiés voient leur nombre baisser sur la période : −3,3%.
Télécharger l'étude Les professions entre 1999 et 2007.

http://www.insee.fr/fr/css/images/logo_insee_pageint.gif Louis MEURIC ja Romain Warnan Division Tööhõive, Insee. Rohkem naisi oskustöölised rohkem
Kokkuvõte
Aastal 2007, 58,1% naistest vanuses 15 ja 64 tööd. Nende tööhõive määr tõusis 4,3 protsendipunkti võrra alates 1999. Rohkem lõpetajad 1999, on nad sageli kangasteljed kohustusi. Füüsilisest isikust ettevõtjad kannatavad kontsentratsioon firmad ja ettevõtted, ja nad mängivad üha väike tööhõives. Velle...

30 octobre 2011

Besoin d’un CV? découvrez le CV Européen

http://www.planetemetiers.picardie.fr/img/logo_pmp.gifLe CV européen permet à chaque citoyen européen de présenter de manière plus efficace ses qualifications, facilitant ainsi l’accès à des offres de formation ou d’emploi en Europe (UE, AELE et EEE). En plus d’une meilleure transparence, ce modèle contribue à garantir un traitement plus équitable aux demandeurs d’emploi et aux candidats à des enseignements ou des formations.
Cet outil a été initié par une recommandation du Conseil européen de Lisbonne en mars 2000, invitant la Commission à établir un modèle type de CV européen dans le but de supprimer les obstacles à la mobilité.
Le modèle européen de CV, élaboré en collaboration avec les gouvernements de l’UE, les employeurs et les syndicats, est un outil simple, utilisable en version papier comme en version électronique. Il en existe 27, disponibles pour chaque Etat membre de l’UE ainsi que la Norvège et la Turquie. La version FR est disponible via le lien suivant: >>>. Pour regarder un exemple vierge: >>>.
A l’instar de ce modèle européen de CV, qui pourra aussi être utilisé dans le pays d’origine, une série d’autres documents ont été crées par le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (CEDEFOP), visant à améliorer la transparence et la visibilité des qualifications et des compétences. En effet, cinq documents dont le CV européen, rassemblés sous la dénomination « Europass » sont prévus par la décision 2241/2004/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 décembre 2004 instaurant un cadre unique pour la transparence des qualifications et des compétences. Pour en savoir plus: >>>.
Ce « passeport » comprend:

* deux documents: le Curriculum vitae Europass et le Passeport de langues Europass à remplir par le citoyen lui-même, soit directement en ligne sur le site, soit en téléchargeant les documents; et
* trois autres documents: le Supplément descriptif du certificat Europass délivré aux détenteurs d’un certificat d’enseignement ou de formation professionnel(le), complétant l’information qui figure sur le certificat officiel et facilitant sa compréhension, particulièrement par les employeurs ou les organisations situés dans un pays étranger; le Supplément au diplôme Europass délivré aux diplômés de l’enseignement supérieur parallèlement au diplôme original et contribuant à une meilleure lisibilité des diplômes de l’enseignement supérieur, particulièrement hors des pays où ils sont délivrés; et l’Europass Mobilité qui est un relevé de toute période organisée (appelée Parcours Europass Mobilité) effectuée par un citoyen dans un autre pays européen dans un but éducatif ou de formation. Ces trois documents sont remplis et délivrés par les organisations compétentes.
Enfin, à coté de ces différents documents, la Commission européenne a crée un portail européen sur la mobilité de l’emploi dit EURES, permettant de mettre en relation des demandeurs d’emploi et des employeurs de toute l’Europe. Pour en savoir plus: >>>. Article réalisée par la délégation de la Picardie auprès de l’U.E.
http://www.planetemetiers.picardie.fr/img/logo_pmp.gif The European CV enables European citizens to present their qualifications more effectively, thereby facilitating access to training opportunities or employment in Europe (EU, EFTA and EEA). In addition to greater transparency, this model helps to ensure more equitable treatment for job seekers and applicants for teaching or training. More...
30 octobre 2011

L'Enseignement supérieur dans le CPRDFP voté en Bretagne

http://www.bretagne.fr/internet/images/custom/bandeau.jpgUn Contrat de Plan régional de Développement des Formations Professionnelles
L’objectif du CPRDFP est de définir et coordonner les politiques régionales dans le domaine de la formation professionnelle pour la période 2011/2015. Pour cela, il s’appuie sur cinq grandes orientations: l’accès à la formation et à la qualification pour tous, une offre au service du développement économique, sociétal et environnemental, le droit à l’orientation pour tous et tout au long de la vie, un cadre collectif d’actions pour sécuriser les parcours et une gouvernance. Lire le document cadre du Cprdfp Bretagne.

L'enseignement supérieur dans le CPRDFP
Un accès à la formation qui diffère selon les publics

De façon générale, la formation professionnelle continue concerne un public plutôt jeune. Ainsi en 2008, 42% des stagiaires de la formation professionnelle ont moins de 26 ans et seulement 9% ont plus de 45 ans. Ainsi, même si la formation professionnelle continue s’adresse à tous les publics, la place des seniors reste faible.
L’origine sociale des élèves, tout comme la catégorie socioprofessionnelle des actifs, impactent l’accès en formation. Ainsi, en Bretagne, en 2010, 39% des élèves de CAP-BEP sont enfants d’ouvriers, contre 6% d’enfants de cadre. Ces différences s’accroissent avec le niveau d’études: à l’université, 10% des effectifs des masters et des écoles d’ingénieurs sont enfants d’ouvriers contre 47% d’enfants de cadres. Ces disparités se retrouvent dans l’accès à la formation continue des salariés: en moyenne 60% des cadres accèdent à la formation contre 29% des ouvriers. p.16
Une dynamique démographique, qui devrait entraîner une hausse des effectifs scolaires

Avec 734 000 élèves, apprentis et étudiants à la rentrée 20099, la Bretagne est la 5ème académie au niveau national. Dans un contexte de ralentissement des naissances, la région a connu, comme au niveau national, une contraction des effectifs scolarisés au cours de ces dernières années. Avec l’arrivée des générations nées après 1991 (jeunes âgés de 15 à 19 ans en 2010), les effectifs de l’enseignement secondaire (effectifs de collèges, lycées et CFA) devraient de nouveau repartir à la hausse. En revanche, dans l’enseignement supérieur, la baisse devrait se poursuivre d’ici à 2015. p.15

Volet 1 : Favoriser l’élévation générale du niveau de qualification, notamment en référence aux objectifs définis dans le cadre du processus de Bologne
Objectif : Favoriser l’accès à l’enseignement supérieur

Avec près de 110000 étudiants, la Bretagne représente de l’ordre de 5% des effectifs nationaux, se plaçant ainsi au 7e rang national. La région se caractérise par une proportion plus importante d’étudiants dans le supérieur court, avec 19% des effectifs contre 15% au niveau national. En conséquence, les effectifs au niveau Maîtrise représentent un pourcentage plus faible (34% contre 36% au niveau national).
Malgré des résultats positionnant la Bretagne parmi les premières régions de France en termes de réussite scolaire, le taux de poursuite d’études des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur est de 75.6%, soit à peine 1 point de plus qu’au niveau national. Ainsi, l’avantage dont la Bretagne bénéficie en termes d’accès au baccalauréat ne se prolonge pas en ce qui concerne l’accès à un diplôme de l’enseignement supérieur. Selon le CEREQ, seulement 36% de la génération 2001 est sortie diplômée de l’enseignement supérieur (20% des sortants étant diplômés d’un 2ème ou 3ème cycle).
Atteindre 50% d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur
implique donc une action volontariste en faveur des poursuites d’études, au travers de l’ensemble des voies de formation. Dans ce cadre, il s’agira d’initier une démarche de concertation avec l’ensemble des acteurs afin de tendre vers une carte des formations supérieures équilibrée. Ce travail sera conduit en étroite collaboration avec l’Université Européenne de Bretagne.
* L’apprentissage participe également à cet objectif d’élévation du niveau de qualification. En effet, dans le cadre du Contrat d’objectifs et de moyens apprentissage, l’État et la Région ont inscrit un objectif minimum de 1000 contrats supplémentaires dans le supérieur d’ici 2015. Il s’agit de mettre en oeuvre des actions en faveur d’un renforcement de la pédagogie de l’alternance, voire, en complément, d’envisager l’ouverture de formations nouvelles.
Au titre de la formation tout au long de la vie et conformément aux dispositions prévues par la loi du 24 novembre 2009 en matière d’élévation du niveau de qualification, la formation continue doit également permettre d’accéder à un diplôme ou à une certification de l’enseignement supérieur. Ainsi, la Région soutient des actions en ce sens : Diplôme d’accès aux études universitaires – DAEU – en lien avec les Universités de Bretagne, financement des plans de formation mis en oeuvre par le CNAM, aides individuelles à la formation (chèque Formation), dispositif collectif de formation qualifiante (PRS Supérieur). Le soutien à ces actions sera poursuivi.
Dans le domaine sanitaire, l’inscription des formations de niveau III dans le processus universitaire du LMD (dans le cadre de l’harmonisation des cursus d’enseignement supérieur européens initiée par le processus de Bologne, le cursus universitaire français s’organise désormais autour de 3 diplômes: la Licence (Bac + 3), le Master (Bac + 5) et le Doctorat (Bac + 8)) contribue également à cette élévation du niveau de qualification. Mise en place dès 2009 et 2010 pour les formations d’infirmier et d’ergothérapeute, cette démarche sera progressivement étendue aux autres formations de niveau III. De même, les formations en travail social de niveau III sont à ce jour en cours de transposition en ECTS (European Credit Transfer System: Système de points développé par l’Union européenne afin de faciliter la comparaison des programmes d’étude européens), en vue de leur inscription dans ce processus LMD.
Plus globalement, dans le prolongement des orientations du CPRDF au titre des formations professionnelles post baccalauréat, la Région souhaite étendre la démarche à l’ensemble des formations supérieures. Ainsi, comme l’y autorisent les articles L-214.2 et L-214.3 du code de l’éducation, elle prendra l’initiative de l’élaboration d’un Schéma de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. En concertation avec l’État, elle associera dans sa démarche l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche du territoire breton.
* L’État et la Région s’accordent pour intégrer les engagements pris concernant les formations postbaccalauréat dans le présent CPRDF, au titre du schéma de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
* La Région prendra l’initiative d’élaborer un schéma de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, en concertation avec l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ce schéma sera présenté à l’Assemblée régionale en 2012.

Objectif : Favoriser les poursuites d’études à l’issue des baccalauréats professionnels et technologiques
Initiée dès la rentrée 2008 en Bretagne, la réforme de la voie professionnelle s’est traduite par un alignement de la durée du cursus des bacheliers professionnels sur celui des bacheliers des voies générale et technologique. De façon mécanique, cette réforme va entraîner une augmentation du nombre de bacheliers professionnels. En effet, le taux d’accès à la terminale professionnelle est en nette progression: 72% contre 42% avant la réforme.
Aujourd’hui, les bacheliers professionnels accèdent peu à l’enseignement supérieur, en général, et peu aux filières courtes: le taux de poursuite vers un BTS est de 19.3% en 2009, mais connaît une progression régulière au cours de ces dernières années. En effet, même si le baccalauréat professionnel garde comme objectif premier l’insertion professionnelle, il convient d’agir en faveur d’un meilleur accès à l’enseignement supérieur de ces bacheliers, en particulier dans les filières courtes, compte tenu des évolutions en cours.
Au niveau de la voie technologique, la réforme en cours actuellement a pour ambition de revaloriser la filière et doit conduire à plus grande lisibilité en termes de poursuite d’études. A compter de la rentrée 2011, la réforme entrera en vigueur et s’appliquera, de manière progressive, à l’ensemble des séries technologiques.
Les bacheliers technologiques sont mieux représentés dans l’enseignement supérieur court, en particulier dans les sections de techniciens supérieurs. Ainsi, le taux de poursuite des bacheliers technologiques vers le supérieur court est de 61% en 2009 (en cumul BTS + IUT), les poursuites en BTS étant plus nombreuses (50% contre 11% pour les IUT).
De la même manière, en cohérence avec les objectifs de chacune de ces certifications, les bacheliers technologiques et professionnels sont beaucoup moins représentés à l’Université. À la rentrée 2009, au niveau national, ils représentaient 17% des nouveaux bacheliers inscrits dans les filières universitaires. Leur probabilité d’obtenir la licence en 3 ans est inférieure à 10% (7.4% pour les bacheliers technologiques, 2.5% pour les bacheliers professionnels). En écoles d’ingénieurs, les bacheliers autres que les bacheliers généraux ne représentent, à la rentrée 2009, que 4% des inscrits en 1ère année du cycle préparatoire ou assimilé. Il s’agit majoritairement de bacheliers technologiques.
Dans le cadre du Projet Académique 2011-2015, l’Éducation Nationale affirme sa volonté de considérer l’ensemble des voies d’enseignement comme « d’égale dignité », y compris dans les possibilités de poursuite d’études, en proposant des réponses adaptées aux spécificités de chacune de ces trois voies. En conséquence, la poursuite d’études des bacheliers professionnels et technologiques devra être favorisée, participant ainsi à l’élévation générale du niveau de qualification. Toutefois, cet objectif impliquera la mise en oeuvre de modalités spécifiques leur permettant de s’inscrire dans une dynamique de réussite, jusqu’à l’obtention de la qualification.
A travers le CPRDF, l’État, la Région et les Partenaires sociaux souhaitent réaffirmer que l’ensemble des voies de formation (formation initiale sous statut scolaire, contrats en alternance - contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation) seront mobilisées afin de répondre à l’objectif de poursuite d’études des bacs professionnels et technologiques.
A ce titre, ces orientations seront déclinées dans le schéma de l’apprentissage et le schéma des formations sanitaires et sociales.
* Dans ce cadre, les Autorités académiques s’engagent à:
▪ Faciliter l’accès des bacheliers professionnels aux sections de techniciens supérieurs, en réponse aux évolutions en cours.
▪ Garantir l’accès des bacheliers technologiques aux sections de techniciens supérieurs, conformément aux dispositions réglementaires.
L’Etat et la Région s’engagent à étudier, à titre expérimental et selon des modalités à définir, la mise en oeuvre de ces poursuites d’études dans le cadre de parcours mixtes, c'est-à-dire en proposant une 1ère année sous statut scolaire et la 2e année en alternance.
* Dans le cadre du schéma de l’apprentissage, une attention particulière sera portée à la poursuite des baccalauréats professionnels et technologiques vers le niveau III (DUT, BTS, BM) et L3 dans la réalisation des objectifs quantitatifs fixés pour le développement du supérieur.
Complémentairement, et afin de favoriser des poursuites d’études au-delà du supérieur court, la Région étudiera avec les Autorités académiques, en lien avec les branches professionnelles, la possibilité de lancer une expérimentation sur le modèle « Vaucanson », porté par le CNAM. Cette formation, qui s’adresse spécifiquement aux jeunes bacheliers professionnels, propose une pédagogie innovante en alternance conduisant au grade de licence voire à des poursuites d’études en écoles d’ingénieurs. Cette expérimentation sera mise en oeuvre dans le cadre du COM Apprentissage.
* Un travail en ce sens sera également engagé avec les Universités, en particulier concernant l’accès aux IUT.
* Dans le domaine sanitaire et social, la substitution des baccalauréats professionnels « Accompagnement soin et services aux personnes » (Éducation nationale) et « Services aux personnes et aux territoires » (Enseignement agricole) aux BEP/BEPA existant sur ces champs devrait étendre les possibilités de poursuite d’études pour les publics désormais titulaires de certifications de niveau IV.
A ce titre, une réflexion sera conduite afin de conforter les parcours de formation des titulaires de ces nouveaux baccalauréats professionnels souhaitant poursuivre leurs études. De façon générale, les signataires s’accordent sur la nécessité de renforcer l’accompagnement pédagogique de ces publics, en développant une ingénierie de formation innovante. p.26-28
Du décrochage scolaire à la persévérance scolaire :

Dans cet objectif, l’État et la Région souhaitent réaffirmer, au travers du CPRDF, leur volonté de lutter contre le décrochage, tant en formation initiale (statut scolaire et étudiant, apprentissage) qu’en formation continue.
Des travaux seront également engagés avec les Universités, afin de conforter les actions déjà mises en oeuvre dans la lutte contre le décrochage et d’en promouvoir de nouvelles. p.35
Proposer une filière de formation professionnelle universitaire du niveau licence au niveau master 2

Dans un objectif de pérennisation du service public de l’orientation à l’échelle régionale, il apparaît important, parallèlement à la réalisation d’un état des lieux des certifications existantes, d’envisager la création d’une filière de formation universitaire en Bretagne de niveaux 2 et 1 qui réponde à la demande et aux besoins des accueillants et conseillers intervenant - actuellement ou dans le futur - dans le cadre du service public de l’orientation.
* La Région et l’Etat s’engagent à mener une réflexion avec les universités bretonnes sur la création d’une filière de formation professionnelle universitaire du niveau licence au niveau master 2. Cette formation devra être proposée en formation initiale et continue et être accessible par la VAE. p.68. Lire le document cadre du Cprdfp Bretagne.

http://www.bretagne.fr/internet/images/custom/bandeau.jpg Kontrakt Regionalny Plan Rozwoju Kształcenia Zawodowego
Celem CPRDFP jest określenie i koordynowanie regionalnej polityki w zakresie kształcenia zawodowego za okres 2011/2015. Aby to zrobić, opiera się na pięciu głównych tematów: dostęp do szkoleń i kwalifikacji dla wszystkich, oferta usług gospodarczych, społecznych i środowiskowych, orientacja prawo dla wszystkich i na całym życia zbiorowego działania w celu zabezpieczenia trasy i zarządzania. Przeczytaj dokument ramowy Cprdfp Brytanii. Więcej...

30 octobre 2011

Europe: Do loans create an indebted generation?

http://www.universityworldnews.com/layout/UW/images/logoUWorld.gifBy Allan Pall*. The European Commission recently published an agenda for the modernisation of Europe's higher education systems, which is a revamp of its 2006 plan. It is important to remember that the commission exists to support national higher education efforts, but its role is crucial, particularly with regard to funding.
The commission is seeking to increase the budget share from the central European Union financial framework from 2014 onwards by more than 70%. That is money invested directly in more student mobility grants, more cooperation support and more action on policy issues. But more importantly, while the overall EU budget is set to remain approximately the same size, the big increase in higher education investment sends an important message.
If we consider that the potential of our universities is still hidden to a degree and that we need to do something to release it, then the announcement is a clear communication that greater investment is needed. The commission does not put it so bluntly, but its actions hopefully speak for themselves. We must bear in mind that traditionally, spending on education has been tiny compared to the overall size of the EU budget - the sum proposed represents only around EUR15 billion (US$21.3 billion) of an overall EUR1 trillion budget. However, universities will also benefit from the research and innovation budget and cohesion funds.
Interestingly, the announcement focuses on two crucial issues that are of great importance to the success of higher education and the role it can play in personal, societal and economic development. Namely, that we need to do more to unleash the potential of every individual by widening participation, and that we need an education system that is more attuned to the needs of society and the labour market. This means that teaching and learning needs to become more student-centred, focusing on building competence and keeping citizens active for longer. Europe has long decided that encouraging greater mobility of students and staff plays a key role in bringing down barriers to learning and freedom.
The commission has been at the forefront of promoting mobility, through specific policies and initiatives such as the Erasmus programme, which has sent more than two million students for a period of study in another country in Europe since it was inaugurated. The Erasmus generation is ultimately European, but also more adaptable to social and economic change. Being able to study in different countries enables students to become better in transversal skills, which have a great long-term value.
Erasmus has been based on providing grants and it has also been tuition-free - students are not required to pay the fees of the institutions at which they spend time abroad. The commission now seems eager to try something new - awarding a loan guarantee of EUR100 million a year to help masters students fund full degree study abroad. In the past, mobility has been limited for such students as most financial help with fees has been for national-level study.
Thus a student from a lower socio-economic background would face an uphill struggle to find the funds to do a full degree in another country in Europe. The commission therefore has a good target audience and it knows what that audience needs, following a feasibility study that it carried out. However, this new policy also sends another signal to governments - invest in higher education, but do it through loans so that students also contribute to the costs.
Loans are nothing new and many governments have put them in place, often with the endorsement of students, especially when schemes are designed to have so-called progressive elements like income contingent repayments, grace periods and subsidised interest rates. All of these have also been proposed by the feasibility study, which also envisages a new EU institution that will manage a portfolio of EUR60 billion, which in the current political climate appears unimaginable. The plan is not a concrete proposal, but an idea for guaranteeing such loans through private banks (those that the governments still keep on bailing out). Thus we can only guess what the real conditions of the loans would be for students. No current study, including the feasibility study, has examined the actual attractiveness of such loans.
Secondly, the commission seems to be expecting everybody to immediately jump at the opportunity to endorse its idea even though there is not much detail about it and there has been no meaningful democratic dialogue with member states and citizens.
Thirdly, guaranteeing such loans needs to give students more than what member states are doing already for students, and must not act as a disincentive for governments making their own funds available for mobile study, something that has been a key promise of Bologna process ministers since 1999.
Fourthly, given that the scheme involves private banks, it is doubtful whether these could offer subsidies or tie repayments to students' later earnings. Such a scheme would not take into account individual financial gains or losses since higher education will not yield huge fortunes to graduates by itself. Thus the scheme actually doesn't appear to provide many options for increasing social mobility, as the loans are likely to be expensive and poorer students are more debt-averse.
Finally, one wonders if this scheme represents a change in the European Commission's approach to funding streams. The commission has stated publicly that it still considers grants to be important and that loans are simply an additional means of funding students. But we surely need to admit that rising youth unemployment and an increasing graduate debt burden might become an explosive mix, leading to greater social divisions between young and old.
What goes through the heads of this generation? How will such schemes affect today's and tomorrow's indebted generation of graduates? How will they affect graduates' plans to become parents and build capital for the future, for pension and increasing healthcare costs?
Of course, some economists do not consider this a long-term problem, but the perception that it might be is there and, as history has shown, perceptions are sometimes enough to provoke a reaction. *Allan Pall is chairperson of the European Students' Union.
30 octobre 2011

Internationalisation - Aid, trade, pervade

http://www.universityworldnews.com/layout/UW/images/logoUWorld.gifBy Elspeth Jones*. Hans de Wit's commentary in University World News on 23 October, titled "Naming internationalisation will not revive it", makes interesting reading. He is right to say that too much time is spent on definitions and arguing over detail, and asks whether such labels will advance the debate on the future of internationalisation. Perhaps this is exactly the problem - we are still having a debate.
While we continue to argue over whether internationalisation means student mobility, recruiting international students, internationalising the curriculum, developing globally competent staff or preparing students for a globally interconnected world, we need to be reminded that an integrated approach to internationalisation involves all of these and more. Too few university leaders have yet grasped the potential of internationalisation as a powerful force for change, restricting themselves instead to the economic or brand-enhancing concepts of global engagement. John Hudzik's article on 'comprehensive internationalisation' at least seeks to remind us of the breadth of issues we face.
As Hans de Wit says, Jane Knight, in her article "Is Internationalisation Having an Identity Crisis?", asks whether we are able to "focus on values and not only on definitions".
Equally it is now time to ask whether we are able to focus on actions rather than further debate. In Australia, academics talk of the two phases of internationalisation as being aid then trade. It's now time for internationalisation to 'pervade' and to reach all aspects of university life - vice-chancellors, presidents and provosts, take note. At the same conference in Adelaide to which Hans de Wit refers, I gave a paper which asked whether different global interpretations of the term 'internationalisation' are not in fact barriers to greater effectiveness in achieving internationalisation itself.
The paper suggested 10 key indicators of a university which has achieved 'comprehensive' or 'integrated' internationalisation:
1. The rationale and strategy for internationalisation
is linked to the university's vision and values and clearly communicated to and understood by academic and support staff at all levels across the institution, governing bodies and external stakeholders.
2. Governance, leadership and management.
The importance and relevance of internationalisation is explicit in all key university policies and strategies, incorporated into planning processes and delivered through normal line management routes across academic and corporate services and reported on annually to governors and-or senate.
3. Internationalisation of the formal curriculum
for all students is pervasive, in terms of content, pedagogy, assessment processes and graduate outcomes. This demonstrates the impact of global issues on the discipline and related professions and the role and impact of that discipline in the global context. Varied international mobility opportunities support the internationalised curriculum and intercultural learning opportunities are available within the local community.
4. International campus culture and informal curriculum is visible.
The international aspects of university life are celebrated regularly through events and activities that support internationalisation on the home campus.
5. A vibrant, diverse international and multicultural student community
is evident, with students actively participating in campus life and being valued for the way in which they enrich classroom and campus culture.
6. Guidance and support for students
outside the classroom supports incoming international students as well as promoting and encouraging internationalisation for all students, domestic and international.
7. Staff development, recognition
and reward for engaging in any aspect of the international dimension of university life is offered systematically for all staff through performance review or appraisal.
8. Broad and deep international partnerships
provide global opportunities for student and staff engagement through research, staff and student exchange or placement, collaborative programmes, benchmarking of performance and a bilateral programme of visiting academic and support staff.
9. Resources follow strategy
to ensure that the commitment to integrated internationalisation can be delivered.
10. Continuous enhancement of internationalisation activities
and strategy is undertaken through monitoring, reflection and evaluation processes which inform reviews of policy and practice.
This is challenge enough for any university and our efforts should not be impeded by the distraction of terminology, definition or debate. To achieve our objectives we need to take small steps on all fronts rather than berating ourselves for lack of progress. We should integrate rather than 'add on' internationalisation. We need to engage all staff in this endeavour whether academic or professional support and, above all, we need to engage and listen to our students, who are the ultimate beneficiaries of our efforts to internationalise.
Enough rhetoric and debate - let's get on with it!

* Professor Elspeth Jones is emerita professor of the internationalisation of higher education at Leeds Metropolitan University and an international education consultant. Until July 2011 she was international dean at the university, where she devised and led implementation of its internationalisation strategies. In 2009 she founded CAPRI, the Centre for Academic Practice and Research in Internationalisation. Her publications include the edited collection, Internationalisation and the Student Voice (Routledge 2010), and Internationalising Higher Education (edited with Sally Brown) (Routledge 2007). She is a member of the editorial advisory board of the Journal of Studies in International Education and visiting professor at the University of Zagreb. Email: EJ@ElspethJones.com.
30 octobre 2011

Etudiant étrangers. Repères

http://www.infosyrie.fr/wp-content/uploads/2011/10/logo-LIBERATION.jpgLa France est le quatrième pays d’accueil des étudiants internationaux (7,5% des inscrits en 2009), derrière les Etats-Unis (19,9%), le Royaume-Uni (11,1%) et l’Australie (7,7%) et devant l’Allemagne (5,9%). Les étudiants marocains sont les plus nombreux, talonnés par les Chinois.
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C’est le nombre d’étudiants étrangers présents en France
sur l’année 2010-2011, dont 77% sont inscrits à l’université. Ce chiffre représente une hausse de 5% en quatre ans.
«L’avenir de l’influence de la France, c’est le "soft power", ce ne sont pas d’abord les Rafale et les chars Leclerc.» Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles
La circulaire contestée du 31 mai 2011
des ministres Claude Guéant (Intérieur) et Xavier Bertrand (Travail) porte sur «la maîtrise de l’immigration professionnelle». Elle appelle à plus de «vigilance» dans les demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
Au gouvernement, deux écoles sur les étudiants étrangers
Alors que Guéant rend plus difficile l’emploi des jeunes diplômés venus faire leur cursus en France, Pécresse et Wauquiez prônent la souplesse. Par CATHERINE COROLLER, De notre correspondante à Lyon, MARIE PIQUEMAL, VÉRONIQUE SOULÉ.

Obsédé par la question de l’immigration, Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, veut empêcher les étrangers de prendre le travail des Français. Soucieux du rayonnement de la France, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, ses camarades du Budget et de l’Enseignement supérieur, rêvent d’attirer les meilleurs étudiants étrangers et de former la future élite internationale… Le résultat est une guéguerre interne autour du sort des jeunes diplômés étrangers qui, jusqu’ici, enchaînaient souvent avec une première expérience professionnelle en France. Claude Guéant voudrait désormais les renvoyer chez eux. L’affaire concerne plusieurs milliers d’étudiants étrangers qui, chaque année, sont recrutés à la sortie des grandes écoles ou des universités par des sociétés ayant souvent des activités internationales. Au-delà du nombre, elle est surtout révélatrice des errements d’une politique, oscillant entre ouverture et fermeture et qui finit par inquiéter les milieux économiques et les grandes écoles.
«en tension». L’affaire débute au printemps dernier. Le 31 mai, Claude Guéant et son collègue du Travail, Xavier Bertrand, adressent une circulaire aux préfets. L’objectif est de durcir l’application de la loi de 2006 sur l’immigration professionnelle. Afin de lutter contre le chômage et une immigration dont les chiffres ne baissent pas assez selon lui, Guéant veut réduire celle du travail. Avant d’accorder un statut de salarié à un étudiant ayant un master ou un doctorat, les préfets sont appelés à être plus sévères et à regarder les métiers «en tension», dont la liste est encore réduite.
Très vite, les premiers effets se font sentir. «Avant, la procédure était déjà contraignante avec de nombreuses pièces à fournir. Mais une fois qu’on les avait toutes, on obtenait une autorisation de travail au bout de trois semaines-un mois, souligne Fatma Chouaieb, sortie d’HEC et porte-parole du "collectif du 31 mai", un groupe de diplômés étrangers qui s’est constitué sur Facebook. Avec la circulaire, même si on respecte tous les critères, on n’a aucune garantie que ça aboutisse et on attend trois-quatre mois la réponse, qui est de plus en plus un refus.»
Talents.
Dès juillet, le patron de la Conférence des grandes écoles (CGE), Pierre Tapie, ainsi que celui de l’Association des entreprises privées, Maurice Lévy, écrivent en toute discrétion à Claude Guéant. Ils s’inquiètent des retombées de la circulaire sur l’image de la France, alors que la concurrence est féroce pour attirer les étudiants étrangers. Selon eux, la France se prive de talents qu’elle a elle-même formés et qui seront ensuite de précieux vecteurs d’influence dans la compétition économique mondiale. Mais le ministre de l’Intérieur reste inflexible.
A la rentrée, toute la communauté universitaire est en émoi. Les principaux syndicats étudiants - l’Unef, la Fage, la Confédération étudiante… - dénoncent les discriminations touchant les étrangers. Entre-temps, un nouveau décret a aussi durci les exigences financières pour les séjours étudiants en France. A son tour, la Conférence des présidents d’université (CPU) se lance dans la bataille: Louis Vogel, son président, dénonce une circulaire «très grave».
Le 11 octobre, Laurent Wauquiez réunit toutes les parties : les responsables des grandes écoles, des universités, représentant de l’Intérieur, etc. Selon lui, la circulaire n’est pas mauvaise en soi mais a connu «des problèmes d’application» qui vont être «corrigés» et tout va se régler. De son côté, Valérie Pécresse, qui lorsqu’elle était ministre de l’Enseignement supérieur plaidait pour une multiplication des étudiants étrangers, a écrit à Claude Guéant le 26 septembre, lui rappelant «notre stratégie d’attractivité universitaire».
Valises.
Le 11 octobre, le ministre lâche un peu de lest, sans rien céder sur le fond : «Des solutions vont être apportées de manière pragmatique aux problèmes, au cas par cas», promet-il. Depuis, la CGE a transmis 152 dossiers à l’Intérieur. On observe des petits signes de relâchement. Le 19 octobre, un ingénieur libanais de 25 ans, diplômé de l’université de technologie de Compiègne et embauché par Air liquide, a finalement obtenu une autorisation de travail après avoir essuyé un refus. Mais l’affaire n’est pas terminée. La vice-présidente du Sénat, la socialiste Bariza Khiari, s’apprête à déposer une résolution pour demander le retrait de la circulaire. Et certains étudiants font leurs valises, déçus par la France. «Je m’en vais, dit Maile, une Américaine de 31 ans (Lire les témoignages sur Libération.fr et Libélyon). Avec mon double diplôme Sciences-Po et Columbia University, j’avais décroché un contrat à l’Agence France Presse et un mi-temps à l’école de journalisme du Celsa. La préfecture a mis sept semaines pour me répondre non. Cette circulaire, c’est le signe d’une mentalité fermée. Or les jeunes comme moi, on est des internationaux, un peu aventuriers. Je pars en Chine, j’ai trouvé un boulot en trois jours.»
http://www.infosyrie.fr/wp-content/uploads/2011/10/logo-LIBERATION.jpg Prantsusmaa suuruselt neljas saaja välisüliõpilased (7,5% registreeritutest 2009), taga Ameerika Ühendriigid (19,9%), Ühendkuningriik (11,1%) ja Austraalia (7,7%) ja enne Saksamaa (5,9%). Maroko õpilased on arvukamalt ning neile järgnesid Hiina.
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Kas välisüliõpilaste arvu Prantsusmaa 2010-2011, millest 77% õpib kolledžis. See tähendab 5% kasvu neli aastat. Velle...
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