Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
30 octobre 2011

Consultez les diagnostics réalisés dans le cadre des travaux du CPRDFP

http://www.espace-competences.org/Portals/0/Publications/vignette-1.jpgLes centres de ressources ORM et Carif Espace Compétences ont accompagné les travaux préparatoires à l'élaboration du Contrat de Plan Régional de Formation de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) 2011-2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La collaboration des centres de ressources régionaux, spécialistes des problématiques emploi-formation a donné lieu à la production de 6 dossiers dont les thématiques ont préalablement été définies par les acteurs et partenaires du CPRDFP. Vous pouvez consulter la collection des 6 documents qui ont été réalisés dans ce cadre.
1 - Les enjeux de l'accès à la qualification professionnelle pour tous: formation professionnelle initiale, formation professionnel initiale différée et articulation des voies d'accès à la qualification.
« Première qualification »: une notion variable selon les métiers visés et l’objectif de certification
1 Tout en garantissant un accès à des savoirs fondamentaux, les certifications de niveau V gardent un pouvoir d’insertion professionnelle.
Les certifications de niveau V garantissent encore une entrée sur près de la moitié des métiers parfois au prix d’un déclassement. Ces métiers représentent 39 % de l’emploi régional en comptant ceux qui recrutent encore sans diplôme et qui leur sont donc également accessibles. L’insertion est d’ailleurs facilitée pour les titulaires d’une certification professionnelle de niveau V, compte tenu de la finalité de leur diplôme par rapport aux diplômés de filières générales.
2 Pour nombre de métiers le seuil d’entrée passe aux niveaux IV et plus. Les premiers niveaux de certifications deviennent pour plus de la moitié des métiers (qui couvrent 64 % de l’emploi régional), le niveau IV et les niveaux III et plus.
La formation professionnelle différée : une urgence pour les non-diplômés
3
L’accès à une « formation professionnelle initiale différée » est crucial pour les jeunes non diplômés, compte tenu de leur arrivée prématurée et pénalisante sur le marché du travail.
En PACA comme en France, les non-diplômés sortent en moyenne trois ans plus tôt du système éducatif que l’ensemble des jeunes. Pour beaucoup d’entre eux, ces trois années sont difficiles. Ils seront plus d’un tiers à avoir déjà passé au moins un an au chômage quand leurs camarades pouvant se prévaloir d’une certification arriveront à leur tour dans la vie active.
4 L’espace d’accueil sur le marché du travail des non-diplômés se rétrécit et le diplôme (dans le sens générique de certification) reste un critère déterminant lors des pratiques de recrutement.
La part des métiers dans lesquels les jeunes sans diplôme sont majoritaires ne couvre plus que 15 % de l’emploi régional. Les enquêtes longitudinales apportent des informations précieuses sur le devenir des non-diplômés. Ces informations contribuent à cibler des actions prioritaires en faveur de l’accès à la qualification professionnelle pour tous.
5 La situation préoccupante des jeunes non-diplômés conduit à envisager une entrée rapide dans un processus d’accès à la qualification et à la certification, en valorisant au plus tôt leurs connaissances et compétences. Nombre de secteurs d’activité peu sélectifs à l’embauche, notamment dans les services, sont ouverts aux jeunes non qualifiés et non diplômés. Ces derniers sont d’ailleurs en région, un peu plus en emploi trois ans après leur sortie du système éducatif qu’au niveau national. En revanche, au regard de leurs parcours pendant ces trois ans, leurs conditions d’emploi ne se consolident pas dans la durée à la différence des jeunes diplômés. Surtout, ces parcours sont souvent morcelés avec des séquences de chômage fréquentes ou longues. Leurs expériences professionnelles sont hétérogènes et pas toujours « présentables » (travail caché), mais ils acquièrent des compétences qui, dans une perspective à la fois de certification et d’insertion, méritent d’être valorisées. Or ils ne sont pas encore éligibles à la VAE.
6 La mobilisation autour du raccrochage scolaire peut être appréhendée par publics prioritaires, en particulier les garçons en difficulté scolaire.
La différence de comportements entre filles et garçons vis-à-vis de la formation témoigne globalement d’une moindre appétence de ces derniers à la poursuite d’études. La traduction de ce phénomène est exacerbée au niveau des sortants du système éducatif sans diplôme (61 % de garçons). Parallèlement, la crise a davantage touché les métiers plutôt masculins et peu qualifiés fragilisant encore un peu plus ce public. Cette situation est d’autant plus alarmante que ces jeunes ne trouveront pas forcément dans leur entourage le soutien nécessaire pour raccrocher.
Quels niveaux de qualification, quelles filières de formation pour quels parcours professionnels ?
7
Nombre de jeunes titulaires d’un niveau V n’ont pas la garantie d’une insertion durable, notamment s’ils ne peuvent pas être recrutés localement.
Selon les spécialités, le niveau est davantage à considérer comme un premier palier sur un parcours de formation qui se poursuivra, le cas échéant, dans un autre dispositif. Les métiers dont le seuil d’accueil est le niveau V (1/4 de l’emploi régional) sont peu diversifiés. Il s’agit pour les 2/3 de métiers ouvriers qui, selon les secteurs et les types d’entreprises, ont été récemment fragilisés par la crise. Les métiers dont le seuil d’accueil est le niveau IV  1/4 de l’emploi régional également) sont moins nombreux mais plus diversifiés, notamment dans les activités de service.
8 L’appariement entre spécialités de formation suivies et métiers exercés ne permet pas à lui seul de rendre compte des modes d’accès à l’emploi et des trajectoires des individus. Les enjeux de niveau de qualification ne sont pas les mêmes selon les filières de formation (maintien des qualifications de bases pour certaines, élévation du niveau de qualification pour d’autres). De plus, la préparation à un métier par la formation professionnelle initiale ne prédestine pas les personnes qui l’ont suivie à exercer ce métier. Par exemple, la moitié des personnes ayant suivi une formation dans la spécialité du commerce-vente ont trouvé un emploi dans un autre secteur d’activité. Inversement, la moitié des professionnels du commerce ont été formés dans un autre domaine.
9 Le devenir des jeunes bacheliers de filières générales en difficulté d’insertion relève de plusieurs problématiques de formation complémentaire. Toutes posent la question de l’anticipation. S’ils disposent d’une culture générale qui sera naturellement mobilisée dans toute expérience professionnelle, les titulaires d’un bac général ne pouvant poursuivre leurs études sont moins souvent en emploi trois ans après leur sortie du système éducatif que les titulaires d’un CAP ou BEP (63 % contre 79 %). En revanche, ils sont nombreux à être entrés en formation (20 %) ou à avoir repris des études (15 %) au cours de ces trois ans. L’anticipation se décline à la fois au niveau de la prévention du décrochage lors des premières années universitaires, de l’orientation et de l’entrée en formation courte dans les meilleurs délais, voire de la préparation d’une reprise d’études.
10 L’élargissement de la palette de spécialités de formation professionnelle initiale vers lesquelles s’orientent les filles constitue un levier pour optimiser leurs performances scolaires et pour améliorer la qualité de leur insertion. Les spécialités de formation professionnelle initiale très féminisées posent la question d’un équilibrage régional entre voies et dispositifs afin de limiter les risques de précarisation sur le marché du travail. Les sortants des filières tertiaires administratives, traditionnellement féminisées, sont les plus pénalisés. L’organisation de la transférabilité de leurs connaissances et compétences vers d’autres spécialités (ex : logistique, travaux publics…), ouvrirait de nouvelles perspectives.
Vers une connaissance partagée des modes d’accès à la qualification et des situations de publics en difficulté
11
Aujourd’hui, l’ensemble du système de production de certification est peu visible en région. Au type de certification (diplômes, titres, CQP), se conjuguent la diversité des certificateurs et les différents voies d’accès. En termes de certification, la production de CQP, par exemple, est mal connue. Il en est de même pour le dispositif des contrats de professionnalisation. Sans même évoquer les difficultés du grand public à s’y retrouver, ces lacunes freinent la concertation autour de l’articulation entre les voies d’accès aux qualifications.
12 La réflexion sur les difficultés d’accès à la formation et à l’emploi des jeunes d’origine étrangère peut jourd’hui
s’appuyer sur de premiers éléments de connaissance. Parmi les jeunes dont les parcours d’insertion sont les plus difficiles, la proportion de ceux nés à l’étranger ou dont les parents sont nés à l’étranger est plus importante que dans l’ensemble d’une génération sortie du système éducatif. Cet indicateur est d’autant plus significatif que la part de ces jeunes, ou familles installées récemment en France, est plus importante en PACA qu’au niveau national.
2 - Parcours et continuité professionnels, emploi et développement économique des territoires: la formation investissement social et économique.

Les points saillants 13 à 24 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Parcours et continuité professionnels, emploi et développement économique des territoires: la formation investissement social et économique ». Les deux premières parties contribuent à mieux cibler les principaux enjeux relatifs à la qualification de la population. Dans un premier temps, ce dossier s’intéresse aux situations de l’ensemble des actifs en s’appuyant sur différents travaux relatifs aux mobilités professionnelles. Ceux-ci offrent l’occasion de clarifier des notions très usitées et de rendre compte de la réalité des mobilités vécues par les salariés et les personnes à la recherche d’un emploi. Dans un second temps, les caractéristiques économiques régionales ou infrarégionales sont décrites de manière à mieux appréhender l’environnement dans lequel évoluent les actifs. Cette partie aide également à la compréhension de l’articulation entre les dynamiques territoriales qui sont à l’oeuvre en matière de développement économique et celles relatives à la production et à la circulation de compétences.
La troisième partie recense les outils d’intervention publique et paritaire qui concourent à la sécurisation des parcours. Elle met en évidence la nécessité d’avoir une vue d’ensemble sur les initiatives existantes, sur leur cible et sur leur efficacité.
3 - Accueil, information, orientation, accompagnement et prescription: accompagner les personnes vers la qualification professionnelle pour l'emploi durable.

Les points saillants 25 à 31 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Accueil, information, orientation, accompagnement et prescription: accompagner les personnes vers la qualification professionnelle pour l’emploi durable ». La question de la construction d’un système d’orientation permettant d’aiguiller les choix des parcours de tout type de public et tout au long de la vie est devenue un axe fort des politiques publiques et partenariales. Cette question mobilise une pluralité d’intervenants, de financements, de pratiques diverses. Il convient de mieux les organiser au service d’un dispositif partagé et lisible sur l’espace régional. Il s’agit en tout premier lieu de partager une définition de la notion d’orientation afin d’être en capacité de dynamiser une offre de service adaptée à des publics les plus divers. Ce dossier se propose de réaliser l’inventaire des offres existantes en matière d’orientation et de mettre en perspective les besoins attendus, tant en matière d’accueil, d’orientation, que d’accompagnement. Il propose également des clés de lecture permettant de mieux comprendre les tensions entre les besoins des individus dans la construction de leur projet professionnel et les contraintes et opportunités du tissu économique. Enfin, ce dossier apporte un éclairage sur les enjeux de professionnalisation du système d’accueil, d’orientation et d’accompagnement face aux évolutions des emplois et aux mutations des territoires.
4 - Services publics, collectivités locales, OPCA et formation professionnelles: les enjeux des commandes de formation.

Les points saillants 32 à 39 introduisent ce deuxième dossier thématique portant sur « Services publics, collectivités locales, OPCA et formation professionnelle : les enjeux des commandes de formation ». Ce dossier renvoie à la problématique des commandes de formation professionnelle. Il s’intéresse notamment à la qualité de la commande publique comme élément déterminant de la structuration de l’offre de formation. Tout d’abord, ce dossier réalise un premier inventaire de l’ensemble des dispositifs, de leurs objectifs et des publics qu’ils ciblent. Il met également en perspective les volumes financiers consacrés par les commanditaires d’actions de formation, comme la Région, Pôle Emploi, l’État, les partenaires sociaux mais également les entreprises. A la lumière de ces éléments, ce dossier thématique fait état d’un certain nombre de pistes et d’outils susceptibles d’optimiser et d’apporter une plus grande cohérence aux commandes de formation. La question de l’évaluation de la formation est également appréhendée avec toute la complexité que ce sujet revêt; là encore des pistes sont proposées aux différents acteurs en charge de la structuration de l’offre de formation.
5 - Des conditions de vie décentes pour les usagers de la formation: conditions sine qua non de la réussite des parcours.
Les points saillants 40 à 45 introduisent ce cinquième dossier thématique intitulé « Des conditions de vies décentes
pour les usagers de la formation : condition sine qua non de la réussite des parcours ». Ce dossier explore les conditions de vie des usagers en situation d’apprentissage lors de leurs parcours de formation. Il met ainsi en lumière leur rôle essentiel dans la réussite de ces parcours. Après avoir brossé le contexte social et sanitaire en région, ce dossier thématique fait le point sur les différentes aides existantes destinées à améliorer les conditions de vie. Enfin, il fait état des besoins exprimés par les différentes populations engagées au sein de parcours de formation. De nombreuses initiatives conjuguant l’intervention des pouvoirs publics et des réseaux associatifs sont ici mises en valeur. Des pistes sont également proposées pour les dynamiser. Par ailleurs, compte tenu de la diversité des situations auxquelles sont soumis les différents apprenants, le dossier a pour ambition de proposer des critères pour prioriser les actions de remédiation qu’il convient de mieux cibler. Il constitue ainsi une aide à la décision pour conduire des politiques plus performantes et mieux coordonnées.
6 - Mise en oeuvre du CPRDFP, instances de suivi, modalités d'évaluation.

Ce sixième dossier thématique, élaboré par les centres de ressources et Sémaphores, met en perspective les enjeux
du suivi et de l’évaluation du CPRDFP. Il est logique que cette thématique soit abordée en fin de processus après une mise en discussion des grands axes constitutifs du CPRDFP : l’accès à une première qualification, les parcours, l’AIO, la commande publique de formation, les conditions de vie des apprenants. Ce calendrier bénéficie également de la publication récente d’une note du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV) qui fait précisément le lien entre évaluation et gouvernance, plaçant le CCREFP au coeur du dispositif de mise en oeuvre du CPRDFP. Ce dossier thématique ne déroule pas la démarche de suivi et d’évaluation qu’il conviendrait d’appliquer au long de cette mise en oeuvre. Il se situe en amont, sur le registre de l’information et du questionnement, comme les dossiers
précédents.
Cette remarque appelle deux précisions:
• Au moment où ce dossier est réalisé, les objectifs stratégiques du CPRDFP ne sont pas énoncés, il n’est donc pas possible de décrire les modalités de leur suivi et de leur évaluation. Autrement dit, c’est au lendemain de la signature du contrat, autour d’axes prioritaires ayant fait l’objet de compromis entre les partenaires, que le processus d’évaluation pourra démarrer. Par ailleurs, il est envisageable que les modalités de l’évaluation soient appelées à évoluer et à s’enrichir au long de ce processus.
• La démarche de suivi et d’évaluation dépend de la volonté de toutes les parties prenantes de s’y engager. Sur ce plan, les attentes sont réelles puisque les partenaires ont demandé, dès le début de la concertation, un bilan du précédent PRDF. Cette fois, il leur est possible, conformément aux textes, de s’impliquer ensemble non plus seulement dans un bilan a posteriori (évaluation ex post), mais dans une évaluation qui peut être embarquée ou « chemin faisant », puisqu’elle relève du CCREFP en tant qu’instance pérenne de concertation. Par conséquent, la définition des objets et des modalités de l’évaluation dépendra des options choisies par les partenaires.
L’organisation de ce dossier tient compte du fait qu’il est beaucoup question aujourd’hui d’évaluation dans tous les domaines de la vie publique sans pour autant que tous les protagonistes soient au clair sur les objectifs, les concepts, les outils de l’évaluation. Pour le moins, ce thème est sujet à débat. Même si les experts, acteurs et partenaires, ont respectivement une expérience en la matière, cette dernière reste encore à construire pour répondre à un projet partagé. En effet, le champ de l’emploi et de la formation se prête bien à l’évaluation et diverses initiatives portent déjà leur fruit. Ces avancées de la culture de l’évaluation contribuent à renforcer l’efficacité des politiques publiques. La bonne volonté semble donc l’emporter sur les réticences, mais l’on conviendra de l’utilité d’un apprentissage collectif. C’est pourquoi ce dossier cherche avant tout à remplir une fonction pédagogique.
Il ne s’agit pas, encore une fois, de dire ce qu’il faudra faire. Le principe est plutôt de:
1 Définir les mots, distinguer les étapes et les finalités de l’évaluation

C’est l’objectif de la première partie « Ce qu’évaluer le CPRDFP veut dire ». Ce travail de définition demande aussi de préciser ce qui ne relève pas de l’évaluation (le contrôle financier, l’audit, l’observation…) mais qui peut entretenir une relation de proximité avec l’évaluation (le suivi notamment). Ce détour est rassurant, car s’il est vrai qu’il y a beaucoup à apprendre, experts et acteurs ne partent pas de rien.
2 Décliner la méthode d’évaluation et ses options

C’est l’objet de la deuxième partie « L’évaluation dans tous ses états : options méthodologiques à la disposition des acteurs ». Ce panorama poursuit le travail de définition en s’arrêtant sur chacune des étapes d’une démarche d’évaluation. Il donne un aperçu des choix possibles, des moyens correspondants et des résultats attendus.
3 Recenser les pratiques et les expériences d’évaluation en PACA
La troisième partie « Les compétences et les données de l’évaluation: état des ressources en PACA » dresse un état des lieux des forces régionales en matière d’évaluation. Il s’agit d’abord de voir comment ces ressources pourraient être mobilisées dans le cadre du suivi et de l’évaluation du CPRDFP. Par exemple, l’essentiel des données statistiques disponibles est répertorié dans un tableau récapitulatif identifiant également les manques. Il s’agit aussi de voir comment s’inspirer de pratiques repérées en région qui se révèlent pertinentes. La construction de ce dossier cherche donc à valoriser l’existant, car si le CPRDFP participera d’une dynamique d’acculturation dans le domaine de l’évaluation, il est important de répéter que l’ensemble des partenaires ne sont pas démunis. Cette tonalité pragmatique est ici déterminante.
L’objectif n’est pas de laisser entendre que tous les volets du CPRDFP pourront être évalués, sur les cinq ans à venir, dans une démarche homogène et systématique. Une telle ambition serait irréaliste car elle ne tiendrait pas compte de la diversité des cas de figure selon les thématiques traitées et la position des acteurs concernés. Puisque le suivi et l’évaluation s’appuient sur une temporalité pluriannuelle, il sera intéressant de commencer par des domaines où la faisabilité technique est forte (données quantitatives et qualitatives disponibles, partenaires motivés, échéances raisonnables…), sans se priver d’améliorer les initiatives déjà engagées. Rendre visible les bénéfices de l’évaluation sur des premiers segments du CPRDFP se révélera très certainement stimulant pour passer à des étapes plus complexes (appareil de recueil de données à construire, partenaires à mobiliser…). Mieux vaut abandonner l’illusion de l’exhaustivité pour privilégier les critères d’efficacité et d’utilité.
Les interviews réalisées dans le cadre de la préparation de ce dossier font ainsi émerger le principe d’une évaluation sélective et participative. Il s’agit avant tout de se focaliser sur des sujets à la fois importants et délicats, sur lesquels les protagonistes ont besoin d’éléments nouveaux pour piloter et réussir les actions qu’ils entreprennent. Finalement, l’évaluation n’est pas une démarche supplémentaire venant ajouter de la complexité et des contraintes dans un champ qui n’en manque pas. Sous réserve de précautions suggérées dans ce dossier, elle peut faciliter, en tant que démarche intégrée dans le CPRDFP, la mise en oeuvre d’un plan ambitieux et aider les acteurs à leurs différents niveaux de responsabilité.
Ce dossier écarte donc toute approche prescriptive et se présente plutôt comme un guide pour les partenaires prêts à s’engager dans le processus d’évaluation du CPRDFP. Sa finalité est d’apporter un éclairage technique et opérationnel et d’aider les acteurs à faire des choix pour lancer un processus, innovant en région, d’évaluation dans le champ de la formation professionnelle. De fait, la dynamique de concertation dans le cadre de la préparation de ce CPRDFP, la diversité et la pertinence des contributions recueillies et la richesse des débats incitent à parier sur les atouts d’une démarche d’évaluation participative.

http://www.espace-competences.org/Portals/0/Publications/vignette-1.jpg Centri di risorse e competenze ORM Spazio CARIF accompagnato i preparativi per lo sviluppo del Piano di sviluppo Contratto di formazione regionale della formazione professionale (CPRDFP) 2011-2015 in Provenza-Alpi-Costa Azzurra.
La collaborazione di centri di risorse regionali, l'occupazione specialisti e della formazione ha portato alla produzione di sei casi i cui temi sono stati definiti dagli attori e CPRDFP partner. È possibile visualizzare una raccolta di sei documenti che sono stati fatti in questo quadro.
1 - Le questioni relative all'accesso alla qualifica professionale per tutti: la formazione professionale, formazione professionale e percorsi di articolazione in ritardo alla qualificazione.
"Prima qualifica" un concetto varia a seconda dei mestieri interessati e ai fini della certificazione. Più...

Commentaires
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 783 472
Formation Continue du Supérieur
Archives