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Formation Continue du Supérieur
6 avril 2014

Gouvernance des politiques d'insertion

logoLe gouvernement rend public le rapport final - piloté par le secrétariat général pour la modernisation de l'action publique - sur "L'Évaluation de la gouvernance territoriale des politiques d'insertion et de lutte contre l'exclusion".
Élaboré sous l'égide du secrétariat général pour la modernisation de l'action publique, le rapport sur "L'Évaluation de la gouvernance territoriale des politiques d'insertion et de lutte contre l'exclusion" propose une approche innovante pour faire évoluer la gouvernance de l'insertion. Avec son diagnostic, cinq axes de transformation, deux scénarios et cinq chantiers nationaux, il offre une vraie boîte à outils. Les départements sont invités à s'engager.
Le rapport (Pdf). Voir l'article...

6 avril 2014

La recherche sur le genre à l'UBO

logoLe 4 avril, une journée d'étude consacrée à "La recherche sur le genre à l'UBO : regards croisés "aura lieu dans les locaux de l'UBO.
Il est organisé par l'Institut des sciences de l'homme et de la société de Brest en lien avec la mission égalité homme/femme de l'UBO et des laboratoires de recherche
En décembre 2013, 9 laboratoires de l’UBO adhèrent au Groupement d'Intérêt Scientifique "Institut du Genre" avec le soutien de l’Université. Les disciplines représentées vont du droit à la sociologie en passant par l’histoire, les sciences de la gestion ou les études britanniques et américaines.
Quant aux recherches intégrant le genre, elles ont pour objet le cinéma, la littérature, la conjugalité, l’homophobie, la parité, les politiques reproductives, la religion, la sexualité, les vulnérabilités, le vieillissement ou encore les violences envers les femmes. Cette diversité témoigne de la transversalité des questions relatives au genre ( qu’il s’agisse d’analyses en termes de rapports sociaux de sexe, en termes de construction des catégories de genre ou encore des identités de genre) et plus loin d’une ouverture sur l’interdisciplinarité. Le programme de la journée.
Plus d'informations

6 avril 2014

Création d'un contrat à durée indéterminée pour les intérimaires

Legifrance - Retour à l'accueilArrêté du 22 février 2014 portant extension d'un accord relatif à la sécurisation des parcours professionnels des salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire. JORF n°0055 du 6 mars 2014 page 4906, texte n° 67, NOR: ETST1405084A.

Article 1 En savoir plus sur cet article...

Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans son propre champ d'application, les dispositions de l'accord du 10 juillet 2013 portant sur la sécurisation des parcours professionnels des salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire :
― sous réserve qu'en application de l'article L. 3231-3 du code du travail la mention SMIC figurant à l'article 4.2 de l'accord vaille la valeur du SMIC à la date de conclusion dudit accord ;
― sous réserve de l'application de l'article L. 2241-1 du code du travail portant obligation de négocier annuellement une revalorisation de la garantie minimale de rémunération et de l'article L. 2241-2-1 portant obligation de négocier dès lors que la rémunération minimale est inférieure au SMIC revalorisé ou, à défaut d'initiative de la partie patronale dans les trois mois, dans un délai de quinze jours suivant la demande d'une organisation syndicale de salariés représentative au sens de l'article L. 2231-1 du code du travail ;
― sous réserve du respect par les employeurs de la branche des dispositions réglementaires portant fixation du salaire minimum interprofessionnel de croissance ;
― sous réserve du respect des articles L. 3123-1 à L. 3123-8 du code du travail.

Article 2

L'extension des effets et sanctions de l'accord susvisé prend effet à compter de la date de publication du présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit accord.
Legifrance - Retour à l'accueilAccord du 10 juillet 2013 portant sur la sécurisation des parcours professionnels des salariés intérimaires
Chapitre 1er Sécurisation des parcours par la création d'un contrat à durée indéterminée pour les intérimaires

Article 1er En savoir plus sur cet article...
1.1. Définition
Le travail temporaire, qui a pour objet la mise à disposition temporaire d'un salarié par une entreprise de travail temporaire au bénéfice d'un client utilisateur pour l'exécution d'une mission, peut donner lieu :
– à la conclusion d'un contrat de travail temporaire, dit « contrat de mission » entre un salarié temporaire et son employeur, l'entreprise de travail temporaire, pour la réalisation d'une mission conformément aux dispositions de l'actuel article L. 1251-1 du code du travail. Ce salarié temporaire est appelé « intérimaire en contrat de mission » ;
– à la conclusion d'un contrat de travail à durée indéterminée entre un salarié temporaire et son employeur, l'entreprise de travail temporaire, pour la réalisation de missions successives.

1.2. Textes conventionnels applicables
En application de l'article 1.1 du présent accord, il n'est pas créé de champ conventionnel nouveau, les salariés intérimaires en CDI ne constituant pas une 3e catégorie de salariés des entreprises de travail temporaire.
Les intérimaires bénéficiaires d'un CDI sont, au même titre que les intérimaires sous contrat de travail temporaire, mis à disposition d'entreprises utilisatrices. Ils sont donc soumis aux textes conventionnels applicables aux intérimaires. Si nécessaire, ces derniers seront aménagés en conséquence.

Article 2 En savoir plus sur cet article...
Contrat de travail à durée indéterminée conclu entre un intérimaire et l'ETT
En vigueur étendu

2.1. Organisation générale du contrat
Le CDI conclu par un intérimaire comporte des périodes d'exécution des missions et peut comporter des périodes sans exécution de missions appelées périodes d'intermission.
Pendant les périodes d'intermission, l'intérimaire doit être joignable aux horaires d'ouverture de l'agence ou de l'entité afin que celle-ci puisse lui proposer de nouvelles missions et que l'intérimaire puisse, dans un délai minimum de 1/2 journée, se rendre dans l'entreprise utilisatrice pour exécuter la mission.
Ces dispositions ne s'appliquent pas lorsque l'intérimaire est en congés payés ou en formation professionnelle.
Il est également précisé que bien que ne constituant pas du temps de travail effectif, ces temps d'intermission sont assimilés à du temps de travail effectif et qu'une journée d'intermission est égale à 7 heures pour le calcul des congés payés, des droits liés à l'ancienneté, ainsi que pour la durée du travail fixée au contrat de travail en CDI.
Le temps d'intermission sera pris en compte pour le calcul de la garantie minimale mensuelle de rémunération dans les conditions prévues à l'article 4.2 du présent accord.
Pendant les périodes d'intermission, l'ETT peut également proposer des actions de formation professionnelle visant à augmenter son employabilité.
L'ETT organisera également la prise des congés payés de l'intérimaire pendant les périodes d'intermission dans les conditions définies à l'article 2.5 du présent accord.
Pour le calcul de l'ancienneté de l'intérimaire en CDI servant à déterminer l'accès aux dispositifs conventionnels de la branche et de l'entreprise, il sera tenu compte à la fois de l'ancienneté acquise au titre des périodes d'emploi en CDI et de celle acquise au titre des périodes d'emploi en contrat de travail temporaire.

2.2. CDI choisi
Le CDI ne s'impose ni à l'agence d'emploi, ni au candidat à un emploi, ni au salarié déjà bénéficiaire d'un contrat de travail temporaire.
La conclusion d'un CDI participe à la construction d'un parcours professionnel et ne peut résulter que d'un accord entre l'ETT et le salarié.
Une attention toute particulière sera accordée à la candidature des intérimaires ayant une ancienneté dans l'ETT de 2 400 heures dans les 24 derniers mois précédant la proposition d'un CDI.
Les offres d'emploi en CDI seront accessibles à tout salarié intérimaire ou à tout candidat à une embauche, sans distinction.

2.3. Période d'essai
Le CDI peut comporter une période d'essai dont la durée maximale est de :
– 2 mois pour les ouvriers et les employés ;
– 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens ;
– 4 mois pour les cadres.
Cette période d'essai pourra être renouvelée une fois par accord écrit des deux parties. La durée maximale de renouvellement est de :
– 2 mois pour les ouvriers et les employés ;
– 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens ;
– 4 mois pour les cadres.
Ces dispositions ne s'appliquent pas aux intérimaires ayant dans l'ETT, dans les 12 derniers mois pour des emplois similaires, une ancienneté d'au moins :
– 4 mois pour les ouvriers et les employés ;
– 6 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens ;
– 8 mois pour les cadres.
La durée des missions réalisées pour le compte de l'ETT dans les 4 mois précédant la date de l'embauche en CDI est déduite de la durée de la période d'essai du CDI.
Pour le calcul de la période d'essai, il est tenu compte des périodes de mission et des périodes d'intermission.
En cas de rupture de la période d'essai par l'ETT, celle-ci ne peut intervenir qu'au cours de l'exécution d'une mission.

2.4. Contenu du contrat de travail
Le CDI proposé à un intérimaire doit être conclu par écrit.
Le CDI liant le salarié intérimaire et l'ETT comporte notamment :
– l'identité des parties ;
– la durée du travail (modalités d'organisation de la durée du travail telle que travail de jour ou travail de nuit) ;
– pendant les périodes d'intermission, le temps pendant lequel l'intérimaire doit être joignable dans les conditions définies à l'article 2.1 du présent accord ;
– le statut ouvrier/employé ou agent de maîtrise/technicien ou cadre ;
– le périmètre de mobilité dans lequel s'effectuent les missions, tenant compte des particularités, de la spécificité des emplois et de la nature des tâches à accomplir, dans le respect de la vie personnelle et familiale de l'intérimaire (1) ;
– la description des emplois (2), dans la limite de trois, correspondant aux qualifications qui seront fixées dans la lettre de mission ;
– les modalités d'attribution et de détermination des congés payés ;
– la période d'essai ;
– la garantie mensuelle de rémunération ;
– le nom et l'adresse de la caisse de retraite et de prévoyance ;
– une clause de renvoi à des lettres de mission pour l'organisation des mises à disposition au bénéfice des clients utilisateurs de l'ETT.

2.5. Congés payés
Le régime des congés payés est celui du droit commun applicable aux CDI.
Les périodes d'intermission, bien que ne constituant pas un temps de travail effectif, sont prises en compte pour le calcul des droits à congés payés de l'intérimaire en CDI.
L'indemnité de congés payés est égale à 1/10 de la rémunération brute totale perçue par l'intérimaire au cours de la période de référence, sans pouvoir être inférieure au montant de la rémunération qui aurait été perçue pendant la période de congés si l'intérimaire avait été en mission.
L'ETT veillera à tenir compte de l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale.
Les congés payés seront pris si possible pendant les périodes d'intermission.

2.6. Rupture du CDI
La rupture du CDI est réalisée selon les dispositions du droit commun applicables au CDI.

(1) Les parties signataires du présent accord s'entendent pour considérer que, de manière générale, le périmètre de mobilité s'apprécie sur une distance séparant le lieu de résidence du lieu de déplacement au moins égale à 50 km (trajet aller) et que les transports en commun ne permettent pas de parcourir cette distance dans un temps inférieur à 1 h 30 trajet aller. L'intérimaire et l'ETT peuvent convenir dans le contrat d'un périmètre de mobilité supérieur. L'indemnisation des frais de déplacement inhérents à cette mobilité s'apprécie par analogie avec les règles prévues par l'entreprise utilisatrice pour ses propres salariés. Dans le cas où l'entreprise utilisatrice ne prévoit pas de remboursement des frais de déplacement, l'ETT les prend en charge dans la limite du barème ACOSS.
(2) La détermination de l'emploi correspond à celle utilisée par l'administration (INSEE, ministère) pour identifier les libellés des emplois, c'est-à-dire les codes profession et catégorie socioprofessionnelle des emplois salariés, code PCS-ESE.
Article 3 En savoir plus sur cet article... 

3.1. Définition
La mission est la période pendant laquelle le travailleur intérimaire est mis à disposition d'une entreprise utilisatrice en vue d'y travailler de manière temporaire sous le contrôle et la direction de ladite entreprise.
Les dispositions relatives aux conditions d'exécution du travail et aux conditions d'organisation du travail sont ainsi déterminées par les règles applicables dans l'entreprise utilisatrice dans laquelle l'intérimaire est mis à disposition.

3.2. Régime juridique des missions
L'intérimaire est tenu d'accepter les missions proposées dès lors qu'elles sont compatibles avec les emplois tels que définis au contrat de travail, qu'elles sont conformes au périmètre de mobilité défini au CDI, et dès lors que la rémunération n'est pas inférieure à 70 % du taux horaire de la dernière mission.
L'intérimaire est également tenu d'accepter les formations professionnelles qui lui sont proposées par l'ETT, que celles-ci se situent pendant les missions ou en dehors des missions.
Le salarié peut légitimement refuser une mission ne correspondant pas aux critères fixés ci-dessus.
Toutefois, dans le cas où les parties dérogent, d'un commun accord, au périmètre de mobilité et/ou à la rémunération et/ou aux emplois tels que prévus dans le CDI, une période probatoire, durant laquelle le salarié peut interrompre sa mission, peut s'appliquer.
La durée de cette période sera de :
– 2 jours si la durée de la mission est inférieure à 1 mois ;
– 3 jours si la durée de la mission est supérieure à 1 mois et inférieure ou égale à 2 mois ;
– 5 jours si la durée de la mission est supérieure à 2 mois.
Pendant les missions, les parties signataires conviennent de faire application, dans les mêmes conditions, des dispositions du code du travail pour lesquelles la mise à disposition de l'intérimaire en CDI ne doit pas être une source de différence de traitement, dans l'entreprise utilisatrice, par rapport aux intérimaires en contrat de travail temporaire.
Il en est ainsi, notamment, des cas de recours, du principe d'égalité de traitement et des règles d'hygiène et de sécurité.
Les parties signataires du présent accord conviennent de ne pas créer d'indemnité de fin de mission qui ne se justifie pas dans le cas des intérimaires en CDI. En revanche, l'ETT affectera l'équivalent de l'IFM, représentant 10 % des rémunérations versées aux intérimaires en CDI pendant les périodes de mission, à un compte spécial du fonds de sécurisation des parcours des intérimaires afin de financer les périodes d'intermission (art. 5).
Cette somme affectée au FSPI apparaîtra sur le bulletin de paie de l'intérimaire.
Le détail des dispositions du code du travail ci-dessus énumérées est listé en annexe.

3.3. Lettres de mission fixant les modalités d'exécution du CDI
A l'occasion de chaque mise à disposition, l'ETT remet à l'intérimaire une lettre de mission précisant les conditions de la mise à disposition.
Le refus des stipulations de la lettre de mission est apprécié dans les conditions prévues à l'article 3.2 du présent accord.
Le contenu de la lettre de mission reprend les mentions obligatoires des contrats de travail temporaire, à l'exception de celles relatives aux périodes d'essai. La lettre de mission comporte notamment :
– la qualification professionnelle, l'emploi de l'intérimaire ;
– le montant de la rémunération de la mission et ses différentes composantes y compris s'il en existe les primes et accessoires de salaire que percevrait dans l'entreprise utilisatrice un salarié de qualification professionnelle équivalente occupant le même poste de travail ;
– le lieu de la mission ;
– les dates de début et de fin de la mission et la possibilité de modifier le terme de la mission ou de la renouveler ;
– les horaires de travail ;
– le motif pour lequel il est fait appel à l'intérimaire ;
– les caractéristiques particulières du poste à pourvoir et notamment si celui-ci figure sur la liste des postes présentant des risques particuliers pour la santé ou la sécurité des salariés, prévue à l'article L. 4154-2 du code du travail ;
– la nature des équipements de protection individuelle que le salarié utilise ;
– la clause de rapatriement à la charge de l'ETT en cas de mission hors du territoire métropolitain.
La lettre de mission indiquera que l'embauche de l'intérimaire par l'entreprise utilisatrice à l'issue de la mission est possible.
Les clauses du contrat de mise à disposition telles que visées à l'article L. 1251-43 du code du travail conclu entre l'ETT et l'entreprise utilisatrice sont reprises dans la lettre de mission.
L'ETT informe l'intérimaire des conditions d'exécution d'une nouvelle mission par la transmission d'une lettre de mission.
La lettre de mission sera transmise pour signature à l'intérimaire au plus tard dans les 2 jours ouvrables suivant sa mise à disposition.

4.1. Application du principe d'égalité de traitement
Les partenaires sociaux signataires du présent accord décident de ne pas déroger au principe d'égalité de traitement pendant les missions.
Ainsi, la rémunération versée à l'intérimaire en CDI réalisant une mission dans une entreprise utilisatrice ne peut être inférieure à celle que percevrait dans l'entreprise utilisatrice, après période d'essai, un salarié de qualification professionnelle équivalente occupant le même poste de travail. C'est le principe d'égalité de traitement avec les salariés de l'entreprise utilisatrice.
Ce principe est fixé par application des dispositions prévues à l'article L. 1251-18 du code du travail.

4.2. Garantie minimale mensuelle de rémunération
Le temps de travail effectif de l'intérimaire en CDI est celui fixé pour chacune des missions.
Pour autant, les signataires du présent accord s'entendent pour accorder à l'intérimaire en CDI une garantie minimale mensuelle de rémunération déterminée par rapport à un « temps d'emploi » fixé dans le contrat de travail englobant à la fois les temps de travail effectif des missions et les périodes non travaillées des intermissions.
En effet, sans déroger au principe selon lequel le salaire est versé en contrepartie d'un travail, les parties signataires du présent accord entendent assurer un revenu aux intérimaires en intermission.
La garantie minimale mensuelle de rémunération afférente aux périodes de mission et d'intermission est fixée par accord entre les parties au moment de la conclusion du CDI de missions sans pouvoir être inférieure au montant du Smic horaire multiplié par 151,67 heures correspondant à un emploi à temps plein. Pour déterminer le montant de la garantie minimale mensuelle de rémunération versée à l'intérimaire il n'est pas tenu compte de la rémunération des heures supplémentaires versées pendant les périodes de mission, ni des primes exceptionnelles et de celles qui sont liées au poste de travail ni des sommes versées à titre de remboursement de frais.
Pour les intérimaires agents de maîtrise et les techniciens, eu égard à leur qualification, leur autonomie et la responsabilité inhérentes à leurs fonctions, la garantie minimale mensuelle de rémunération ne peut être inférieure au montant du Smic horaire défini ci-dessus majoré de 15 %.
Pour les intérimaires cadres, eu égard à leur qualification, leur autonomie et la responsabilité inhérentes à leurs fonctions, la garantie minimale mensuelle de rémunération ne peut être inférieure au montant du Smic horaire défini ci-dessus majoré de 25 %.
S'agissant d'une rémunération, les sommes versées pendant les périodes de mission et d'intermission sont soumises à cotisations sociales.

6 avril 2014

Des VAE collectives organisées par le Cnam Aquitaine

Aquitaine Cap MétiersLe Cnam Aquitaine (Conservatoire National des Arts et Métiers) a initié deux actions collectives de validation des acquis de l’expérience (VAE). L'une à destination de la profession des guides conférenciers débutera dès ce mois d’avril, l'autre à destination des professionnels de l'accueil, de l'information et de l'orientation est en phase de démarrage.
La VAE collective, de quoi s'agit-il ?
Si la démarche de validation des acquis de l'expérience reste une démarche individuelle, elle peut se conjuguer en mode collectif.
Le principe est de rassembler dans une dynamique commune des personnes faisant valoir des compétences similaires et qui visent, par le biais de la VAE, la reconnaissance et la valorisation de leurs compétences par l'obtention d'un même diplôme ou titre.
Dans ce cadre collectif, le Cnam Aquitaine propose un accompagnement en deux temps :
Les deux premiers tiers du temps de l'accompagnement (10 heures) s'effectue en groupe. Outre l'acquisition de la méthodologie, la possibilité de travaux collectifs, d'échanges entre pairs et de partage d'expériences facilitent, enrichissent et accélèrent l'acquisition de la posture d'explicitation des compétences. L'accompagnement de groupe permet également de rompre avec le sentiment d'isolement que peuvent ressentir habituellement les candidats à la VAE, notamment en début de démarche.
Le dernier tiers de l'accompagnement (6 heures) s'effectue dans le cadre d'une interaction personnalisée avec un accompagnateur dédié. Il vise à la production du dossier individuel de chaque candidat et à sa préparation à l'entretien devant le jury.
Un premier groupe de guides conférenciers démarrera dès le mois d'avril. Pour les personnes qui n'obtiendraient pas une validation totale de la Licence professionnelle « Guide-Conférencier », elles auront la possibilité de suivre les compléments en formation à partir de l'année 2014-2015.
Pour tous les professionnels qui exercent des activités d'accueil, d'information et d'orientation, le projet est en phase de démarrage, notamment avec les personnels des Bureaux et Points d'Information Jeunesse. Le titre qui peut être visé en VAE est celui de « Chargé d'accompagnement social et professionnel » (titre inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles - niveau III).
Pour toute information sur les dispositifs de VAE collective au Cnam Aquitaine
Hélène Lacarrère - Tél. : 05 59 84 64 73
6 avril 2014

Guide pratique du droit du travail

Aquitaine Cap MétiersD’importantes évolutions du droit du travail ont eu lieu dernièrement avec notamment la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi, les accords de maintien dans l’emploi, le contrat de génération, les emplois d’avenir, la réforme des retraites…
Cette 13e édition du Guide pratique du droit du travail intègre ces nouveaux dispositifs et la jurisprudence récente. La mise à jour détaille les nouveautés relatives à l’embauche, les contrats de travail, la formation professionnelle, l’insertion des jeunes et des demandeurs d’emploi. Certains points sont approfondis sous forme de questions-réponses et d’encadrés.
Ce guide est complété par des références précises aux textes législatifs et réglementaires, des adresses de sites internet. Un index détaillé facilite l’accès à l’information.

Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Guide pratique du droit du travail (13e édition), La Documentation française : 2014, 928 p., ISBN : 978-2-11-009386-8

Commander sur le site de la Documentation française.
6 avril 2014

Intérim : signature des premiers contrats de travail à durée indéterminée

Aquitaine Cap MétiersLes premiers contrats de travail à durée indéterminée (CDI) pour intérimaires ont été signés par des agences d’interim dans le courant du mois de mars. Selon Prism’emploi, l’organisation professionnelle de l’interim, le CDI intérimaire devrait permettre l’embauche de 20 000 intérimaires en CDI d’ici 2017.
 Ce contrat a été créé par l’accord de branche du 10 juillet 2013 relatif à la sécurisation des parcours professionnels des salariés intérimaires qui a également créé un Fonds de sécurisation des parcours des intérimaires (FSPI). Leur mise en œuvre fait suite à un arrêté portant extension de cet accord, publié au journal officiel du 6 mars.
Un contrat pour améliorer la sécurité de l’emploi
Avec ce nouveau contrat, l’intérimaire en CDI verra certaines de ses démarches de la vie courante facilitées, comme par exemple l’obtention d’un crédit ou d’un logement. Il bénéficiera de la garantie d'un salaire minimal mensuel ainsi que d’une garantie d’emploi au-delà du terme d’une mission.
Le CDI pour les intérimaires s’adresse :
  • aux intérimaires qui ont fait le choix de l’intérim pour l’exercice de leur métier ;
  • à des demandeurs d’emploi employables immédiatement ;
  • à des personnes qui auront besoin d’une formation, notamment dans les métiers en tension, avant de pouvoir accepter une mission.

Deux types de publics sont plus particulièrement concernés :

  • les jeunes qui vont multiplier les expériences professionnelles dans un cadre sécurisé, augmentant leur employabilité et s’ouvrant à différents horizons pour mieux s’orienter après ;
  • les seniors, qui souhaitent travailler sur des projets différents au sein de plusieurs entreprises et qui ont besoin d’accompagnement, dans un cadre sécurisé.
 
Voir l’arrêté d’extension. Voir l'article entier...
6 avril 2014

La Semaine de l’industrie, du 7 au 13 avril

Aquitaine Cap MétiersLa 4e édition de la « Semaine de l’industrie » se tiendra du lundi 7 avril  au dimanche 13 avril 2014.
Tout au long de cette semaine, les industriels et leurs partenaires vont proposer au grand public, et notamment aux jeunes et aux demandeurs d'emploi de (re)découvrir l’Industrie et ses métiers.
 
Plus de 2 800 événements sont programmés en France, dont 84 en Aquitaine, pour permettre au grand public mais aussi aux professionnels :
  • de découvrir l’industrie et ses métiers ;
  • de rencontrer les hommes et les femmes de l’industrie et des services associés ;
  • de voir comment sont conçus et fonctionnent les sites industriels du 21e siècle ;
  • de prendre conscience du rôle structurant de l’industrie en France.
6 avril 2014

Web rendez-vous PRECO, l'outil des conseillers

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)PRECO est l’outil indispensable des conseillers emploi-formation. Avec plus de 200 dispositifs, 350 questions/réponses et de nombreuses ressources, cette plate-forme permet de retrouver en un seul endroit tout ce qui est nécessaire à l’accompagnement des publics.
Au travers des forums, il est aussi possible à chacun de poser ses questions et de profiter de la connaissance et de la pratique des autres professionnels.
Pour utiliser au mieux PRECO, venez participer au Web Rendez-vous du mardi 8 avril, de 14h à 15h.
Inscription sur la page d’accueil d’ECHO - Si ce créneau ne vous convient pas, vous pouvez nous contacter pour organiser un autre RDV.

6 avril 2014

ERASMUS : 10 choses à ne JAMAIS faire quand on étudie à l'étranger !

Par EmilieFlo. Le mois dernier, une nouvelle avait révolté les étudiants : les suisses sont interdits d'Erasmus. Loin de se laisser faire, ils ont harcelé la boîte mail de Blocher pour faire changer la donne. Ce problème est bien loin de toucher les facs françaises et les étudiants attendent la réponse de l'administration. Vas-tu pouvoir partir étudier à l'étranger ou non ? En attendant, le site College Humor t'informe sur les choses qu'il ne faut surtout pas faire quand tu pars étudier dans un autre pays et meltyCampus t'en propose 10. Suite...

6 avril 2014

Québec : Des frais de scolarité plus chers pour les français ?

Par Sentiblaise. Tout d’abord, il est important de savoir que les étudiants québécois et français payent les mêmes frais de scolarité, soit 2 300 $ par an. Le site Huffington post revient sur les propositions des candidats concernant ces frais. Les élèves canadiens, ne résidant au Québec, paient environ 6 300 $ par an tandis que les étrangers doivent débourser entre 14 000 et 15 000 $ l’année. Suite...

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