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Formation Continue du Supérieur
12 juin 2013

Une charte pour évaluer les résultats de la formation

http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifPar Michel Diaz. L'évaluation, c'est compliqué, c'est risqué. Sinon la pratique en serait acquise depuis des décennies. Et si le responsable formation prenait l'initiative de négocier une charte d'évaluation, sur un prochain projet?
C'est compliqué, en effet… D'abord quel est cet objet à évaluer ? Les savoirs, savoir-faire, savoir-être? Une réponse souvent donnée, qui n'éclaire pas grand chose (même sous sa forme "connaissances, compétences et attitudes"), au moins d'un point de vue opérationnel. Autre réponse possible: évaluer le gain de performance issu de la formation. Plus séduisant sans doute pour les métiers et la direction générale, mais il faut se garder de tout esprit de système, parce que la performance peut échapper au seul ordre quantitatif: le bien-être ressenti par les membres d'une équipe, par exemple, est un indicateur de performance pour la formation du manager. Suite de l'article...
http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gif De réir Michel Diaz. Measúnú casta, tá sé risky. Seachas sin, ba é an cleachtas a fháil ar feadh na mblianta. Níos mó...
12 juin 2013

Des formations pour manager les générations

http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifPar Brice Ancelin. Faire travailler ensemble les différentes générations. Voilà ce qu’attend un certain nombre d’entreprises qui recourent aux formations sur le management intergénérationnel. Retour sur ces formations.
D’abord méprisées ou juste boudées, les formations au management intergénérationnel attirent de plus en plus des managers parfois désarmés, un peu perdus face à des modèles qui changent. « Les entreprises commencent à s’apercevoir que le mode d’emploi, le modèle managérial, change avec les nouvelles générations », commence Marie Desplats, consultante et coach chez CSP Formation. Suite de l'article...
http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifBy Brice Ancelin. Doing work together different generations. This is what awaits a number of companies who use the training on intergenerational management. More...
12 juin 2013

Commerce de gros et international: les demandeurs d’emploi recourent massivement au DIF portable

http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifLe 15 mai dernier, à l’issue de ses trois premières années d’existence, Intergros dressait le bilan de l’usage du DIF portable par les demandeurs d’emploi et les entreprises du commerce de gros et international. Un recours conséquent selon l’Opca Intergros.
Sur la période 2010-2013, le nombre de DIF portable financés par l’OPCA s’élève à 5 400. Un chiffre qui a été multiplié par 10 entre 2010 et 2012 avant de se stabiliser sur une moyenne de plus de 200 nouveaux dossiers chaque mois. Depuis le début de l’année 2013, Intergros enregistre plus de 1 000 nouvelles demandes de financement, confirmant ainsi cette tendance.
Les bénéficiaires de ce dispositif sont des demandeurs d’emploi (98%), très peu de demandes proviennent de salariés nouvellement embauchés. En effet, un nombre infime de salariés utilisent le DIF portable lors de leur intégration en entreprise. A l’inverse, les demandeurs d’emploi mettent à profit leur période de recherche pour suivre une formation dont la durée moyenne s’élève à 67 heures, à comparer à la durée moyenne de 17 heures dans le cadre du DIF « classique ». Suite de l'article...
http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gif Ar an 15 Bealtaine, tar éis an chéad trí bliain ar an saol, ar choinníoll Intergros forbhreathnú ar an úsáid a bhaint as DIF fostaíochta agus gnóthaí soghluaiste i iarratasóirí mórdhíola agus idirnáisiúnta. Níos mó...
12 juin 2013

De la formation professionnelle initiale

http://www.desideespourdemain.fr/themes/desideespourdemain/imgs/logoim.pngPar Daniel Laurent. Plus de 6 millions de jeunes européens sont actuellement au chômage, dont plus de 700 000 en France. Au début de l’année 2013, un peu moins de 2 millions de jeunes âgés de 15 à 29 ans étaient ni en emploi, ni en formation, ce qui représente 17% de cette classe d’âge.
Afin de lutter contre le chômage des jeunes et en vue du sommet européen qui aura lieu fin juin, la France et l’Allemagne ont lancé leur "initiative européenne pour la croissance et l’emploi". Ce plan franco-allemand comprend notamment la mise en place d’un "Erasmus de l’alternance" au niveau européen, sur le même principe que celui qui existe déjà pour les étudiants. Suite de l'article...
http://www.desideespourdemain.fr/themes/desideespourdemain/imgs/logoim.png By Daniel Laurent. More than 6 million young Europeans are currently unemployed, more than 700 000 in France. In early 2013, a little less than 2 million young people aged 15 to 29 were neither in employment nor in education, which represents 17% of this age group. More...
12 juin 2013

Valider les acquis de l'expérience: l'autre voie de la réussite

http://static.francetv.fr/arches/francetvemploi/default/img/logo_francetvemploi.pngUn diplôme sans passer par les bancs de l'école! La validation des acquis de l'expérience est une voie méconnue mais souvent couronnée de réussite pour les actifs qui s'y lancent. Infos pratiques et conseils pour explorer cette piste.
Salarié: la VAE en huit points

Le parcours d'une validation des acquis de l’expérience (VAE) est jalonné de plusieurs étapes. En voici les principales.
1. Quel que soit votre parcours et votre profil, faites-vous aider! Il s'agit de s'orienter parmi les titres et diplômes ouverts à la validation des acquis de l’expérience (VAE). Pour en savoir plus consultez le portail national consacré à la VAE.
2. Si vous connaissez déjà le diplôme auquel vous postulez, adressez-vous directement à l'organisme concerné.
Si vous ne savez pas précisément à quel diplôme peut correspondre votre expérience, adressez-vous à l'un des Points Relais Conseil en VAE (c'est gratuit!) ou à votre DRH.
3. Une fois le diplôme identifié, attaquez-vous au dossier que l'on vous a remis. Là encore, faites-vous aider par un conseiller d'un Point Relais Conseil, voire par votre DRH.
4. Parallèlement, pensez à préparer le financement de votre VAE. Cette démarche coûte plutôt chère (entre 500 et 1 000 euros en moyenne).
Elle peut être prise en charge:
- soit par votre entreprise dans le cadre de son plan de formation. Renseignez-vous auprès de votre DRH ou le responsable de la formation,
- soit par vous-même, si votre entreprise ne souhaite pas financer votre projet de validation. Adressez-vous alors au Fongecif.
5. Sollicitez un congé pour VAE. Sa durée est de 24 heures maximum sans incidence sur votre salaire. Envoyez votre demande à votre employeur au plus tard 60 jours avant le début de vos actions de validation. La totalité ou une bonne partie du coût peut être pris en charge par un organisme financeur dont dépend votre entreprise comme l'OPACIF (Organismes paritaires collecteurs agréés du congé individuel de formation). Demandez leurs coordonnées à votre DRH ou au responsable de la formation de votre entreprise. Pour en savoir plus, consultez le site du ministère du Travail.
6. Afin d'étayer votre dossier, rassemblez toutes les preuves de vos acquis: anciens diplômes, bulletins de salaire, attestations de travail, comptes-rendus d'entretien d'évaluation, documents professionnels, photos de réalisations, etc.
Puis, une fois votre dossier complété, remettez-le à l'organisme chargé de la validation. Suite...
Revue de web pour valider ses acquis
Une sélection de services en ligne pour valider vos acquis de l'expérience.
Reportage vidéo: la VAE a le vent en poupe en Isère
En Isère, 5500 candidats ont été diplômés depuis la création de la VAE, en 2002.

http://static.francetv.fr/arches/francetvemploi/default/img/logo_francetvemploi.png A céim gan dul trí ar scoil! Is é an bailíochtú taithí cosán anaithnid ach is minic a crowned le rath na sócmhainní lena dtionscnaíonn siad. Faisnéis agus comhairle úsáideach le haghaidh iniúchadh an rian. VAE Fostaithe in ocht pointí. Níos mó...

12 juin 2013

Les enjeux d’Erasmus pour tous pour l’enseignement supérieur: la place des entreprises

http://international.cnam.fr/medias/photo/eleves-a-l-entree-des-amphitheatres-dans-la-cour-d-honneur-21176-tif-eleve-entree-_1314628575045.jpgLe prochain programme Erasmus pour tous 2014-2020 offrira aux établissements d'enseignement supérieurs de multiples possibilités en matière de coopération et de partenariats avec une ouverture marquée vers l'international, le monde de l'entreprise, ou encore les autres secteurs de l'éducation et de la formation tout au long de la vie.
Cette journée d'information abordera les enjeux du nouveau programme liés à l'employabilité et à la coopération internationale, à travers les partenariats stratégiques, les alliances de la connaissance et le devenir de deux programmes phares: Tempus et Erasmus Mundus.
Programme
13 juin 2013 CNAM - 2, rue Conté - Paris 3e (Salon d’honneur et salle des Conseils)
14h30 Ouverture
Gilles Schildknecht,
directeur délégué de la DNF (Direction Nationale des Formations) au Cnam
Antoine Godbert, directeur de l’Agence Europe-Education-Formation France
15h00 – 16h00
Les enjeux du nouveau programme Erasmus pour tous 2014 2020. Les partenariats stratégiques et les alliances de la connaissance
Sandrine Dickel, directrice du département développement à l’Agence Europe-Education-Formation France
16H15 – 17h15
La dimension internationale du nouveau programme 2014 - 2020. D’Erasmus Mundus et Tempus à Erasmus pour tous
Nadia Gonthier, chargée de développement à l’Agence Europe-Education-Formation France
17h15 – 17h30 Clôture

Sandrine Dickel, directrice du département développement à l’Agence Europe-Education-Formation France
Laurent Perez, directeur des relations européennes et internationales du CNAM
The next Erasmus program for 2014-2020 will provide institutions of higher education many opportunities for cooperation and partnerships with a strong international opening to the world of business, or other sectors of the education and training throughout life. More...
12 juin 2013

6 juillet 2013: clôture des candidatures pour le label européen des langues

http://www.2e2f.fr/images/couvertures/20120203_laureats-labels.jpgAgenda du concours
    * Janvier 2013 : appel à candidatures
    * 06 juillet 2013: clôture des candidatures

    * Septembre-Octobre 2013 : expertise des candidatures
    * Novembre 2013 : sélection des lauréats de l'année
    * Décembre 2013 : cérémonie officielle de remise des trophées.
Documents utiles à télécharger:
Label européen des langues 2013 - formulaire de candidature
Label européen des langues 2013 - priorités européennes
Label européen des langues 2013 - appel d'offres.
Qu'est-ce que le label européen des langues?

Vous avez mis en place un projet novateur pour l'apprentissage des langues et vous souhaitez le faire connaître? Votre projet peut prétendre à l'obtention du « label européen des langues », initiative européenne permettant de valoriser des projets novateurs dans le domaine de l'enseignement et de l'apprentissage des langues. Les labels européens des langues sont remis lors d'un concours annuel organisé par la Commission européenne et les agences nationales dans chacun des 33 pays de l'Europe de l'éducation.
http://www.2e2f.fr/images/couvertures/20120203_laureats-labels.jpg Féilire Comórtas
* Eanáir 2013: glao ar iarratais

* 6 Iúil, 2013: ainmniúcháin gar

* Meán Fómhair-Deireadh Fómhair 2013: saineolais iarratais

* Samhain 2013: Roghnófar na buaiteoirí na bliana

* Nollaig 2013: trophies searmanas oifigiúil
. Níos mó...
12 juin 2013

Are you the 3.000.000th Erasmus Student?

http://www.esn.org/sites/default/files/imagecache/header/sites/default/files/header.pngIn the academic year 2012/2013 the Erasmus Programme celebrates an important milestone: Three million students have enjoyed the opportunity to go on Erasmus. To celebrate this achievement, one student per participating country representing the 3.000.000th student will be selected. The Erasmus Student Network assists the European Commission in selecting one student per country that could potentially be the 3.000.000th Erasmus student.
To participate you have to be a current Erasmus Student from 2012/2013 (studies or placement). Please fill in the following short form and give a quote and your picture to be published on the Europa Website once selected. Please equally note that once chosen you should be available to be approached by journalists to give testimony on your experience (EU press conference scheduled for 8th July 2013). You might equally be invited to national events organised by the national agencies managing the Erasmus Programme as well as to EU events.
On top of a high visibility online and in the press, e
ach 3.000.000th Erasmus Student will also receive a customised (name and EC logo) iPod Shuffle 2 Go and a customised t-shirt.
You can also upload a short video in addition to the text. Students can apply until Sunday, June 23.
12 juin 2013

Sénat: débat sur le bilan de la loi sur l'autonomie des universités

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Loi_ESR_2013/54/6/4-loi-esr_242546.136.jpgLors du débat sur le bilan de la loi L.R.U. qui a eu lieu au Sénat mardi 11 juin, Geneviève Fioraso a rappelé que les difficultés d'application de la loi L.R.U. sont à l'origine du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche qui sera discuté au Sénat dès le 23 juin. Voir aussi Assises nationales de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Universités, Formations et diplômes: BTS - DUT - Licence - MasterSchéma LMD, Opération Plan Campus, Examen du projet de Loi ESR, Autonomie des Universités.
Je me réjouis que le Sénat, à travers la Commission pour le contrôle de l'application des lois, ait pris l'initiative de débattre de l'autonomie des universités. Je salue le travail effectué par les rapporteurs Dominique Gillot et Ambroise Dupont dans leur rapport intitulé: "L'autonomie des universités depuis la loi LRU: le big-bang à l'heure du bilan".
Ce débat est bienvenu à l'heure où nous engageons au Sénat la discussion du projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche au sein de la Haute Assemblée. Les difficultés rencontrées par les établissements dans la mise en œuvre de la loi L.R.U., ainsi que les protestations soulevées par plusieurs de ses dispositions, ont été à l'origine du projet de loi que je porte actuellement. Ce projet de loi dépasse maintenant très largement les corrections attendues sur la loi L.R.U. et il est organisé autour de deux priorités nationales: la réussite étudiante et la relance d'une stratégie de recherche dans toutes ses dimensions, du fondamental à l'appliqué, y compris le transfert. Votre rapport lui-même, tout en se focalisant sur l'évaluation de la L.R.U., couvre de fait l'ensemble du champ de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il devient donc une pièce essentielle dans le grand débat national sur l'avenir de nos universités, de nos écoles et de nos laboratoires.
Un bilan contrasté
Vous faites un bilan très contrasté de la loi L.R.U. et de sa mise en application. Vous identifiez tout d'abord à juste titre une série de transformations que l'on peut aujourd'hui considérer comme positives, mais qui sont à consolider.
C'est notamment le cas de l'ouverture sur le monde professionnel et économique. Elle était largement engagée auparavant, avec le développement des formations professionnalisantes lors de la mise en place du L.M.D. et la loi sur l'innovation de 1999. Ils ont été renforcés par la L.R.U., avec l'insertion professionnelle, mais aussi les coopérations dans le domaine financier (mécénat et fondations)...
Second point abordé par votre rapport: l'autonomie

L'autonomie est à la fois une valeur du monde universitaire, et un moyen pour améliorer l'efficacité et la qualité de l'enseignement et de la recherche. Toute l'histoire des universités raconte la conquête de l'autonomie, depuis son invention au Moyen Age, en résistance aux pouvoirs établis, jusqu'aux réformes les plus récentes, celle d'Edgar Faure en 1968, et celle d'Alain Savary en 1986. A cet égard, l'autonomie dans la L.R.U. a surtout consisté à déconcentrer la gestion budgétaire de la masse salariale, qui est venue compléter le principe du "budget global", qui était pratiqué depuis quelques années. Malheureusement, cette déconcentration de la masse salariale s'est faite sans anticipation des évolutions à venir...
Une politique de formation qui n'est ni maîtrisée ni régulée

Vous montrez qu'avec plus de 3 600 diplômes de licences habilitées, et 7 700 masters, sans compter ceux qui sont habilités hors universités, le paysage national des formations supérieures est devenu illisible pour les jeunes, leurs familles et les secteurs professionnels. Votre analyse rejoint la mienne:
* 2 217 licences professionnelles réparties entre 47 dénominations nationales et un peu moins de 2 000 spécialités;
* 1 420 licences générales, comportant 322 intitulés différents dont plus de 200 intitulés (soit 67%) uniques qui ne concernent qu'un seul établissement, une soixantaine d'intitulés (soit 19%) qui ne concernent que deux à cinq établissements...
Une gouvernance trop centralisée

Quelques mots sur la gouvernance en rappelant que, dans son esprit,elle doit être au service des missions du service public de l'enseignement Supérieur et pas l'inverse. Votre analyse relève la centralisation excessive du processus décisionnel autour du conseil d'administration et de son président, ainsi que la marginalisation des autres instances élues, le CS, mais plus encore le CEVU. Vous notez également le caractère autocentré de cette gouvernance, qui conduit à interdire aux personnalités extérieures du conseil d'administration de participer à l'élection du président de l'université. Vous mettez en relation à juste titre l'ouverture insuffisante des universités sur le monde socio-économique et la place marginale qu'elles occupent sur le marché de la formation continue, alors même qu'elle possède la meilleure compétence...
Le contrat et les territoires

Des craintes se sont exprimées concernant une "régionalisation" supposée de l'enseignement supérieur. Il me paraît positif que les universités se comportent comme des opérateurs territoriaux et participent aux écosystèmes et dynamique territoriale. Nous devons faire en sorte que les efforts des universités autonomes pour mieux faire correspondre leur carte de formations avec les besoins socioprofessionnels de leur environnement régional soient valorisants et valorisés. Mais nous devons veiller et c'est le rôle de l'Etat, à assurer la cohérence et l'égal accès aux formations sur le territoire national...
Une politique de regroupements territoriaux qui creuse les inégalités

Vous constatez que les pôles de recherche et d'enseignement supérieur ont bien joué un rôle dans une première phase de développement de la coopération territoriale. Deux d'entre eux ont abouti à une fusion, plusieurs autres ont bénéficié du Plan campus et des initiatives d'excellence, concentrés sur quelques sites, la plupart ont organisé en commun leurs formations doctorales. Mais plus d'une douzaine d'entre eux n'ont reçu qu'une très faible part des crédits extra-budgétaires du plan campus et du P.I.A.. A mon arrivée, seuls 153 millions d'euros avaient été engagés sur les 5 milliards des Plans campus. Le recours systématique et unique aux P.P.P. avait bloqué la démarche Plan campus...
Sur l'attractivité internationale

Je partage entièrement votre analyse: malgré des instruments de mobilité encore puissants, "l'attractivité universitaire de la France a souffert de la politique d'immigration développée ces dernières années, notamment à l'occasion de la publication de la circulaire Guéant".
Vous rappelez également que notre politique d'attractivité souffre, en particulier pour les filières scientifiques, de la barrière de la langue. Les mesures concernant l'accueil et le séjour des étudiants et chercheurs étrangers, et notamment tout ce qui concerne la gestion des titres de séjour, fera l'objet de débats parlementaires et de mesures interministérielles, pour une politique d'accueil conçue en cohérence entre le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avec des visas pluriannuels pour les étudiants et les chercheurs et un statut spécifique pour les étudiants effectuant leur doctorat en France, pendant et après leur thèse. Je rappelle qu'ils représentent 41% de nos docteurs.
Dans la loi pour l'enseignement supérieur et la recherche, figurent aussi les nouvelles dérogations à la loi Toubon, encadrées qui visent à la fois à renforcer le socle de la francophonie et à attirer les étudiants des pays émergents qui ne viennent pas assez dans notre pays. Grâce aux amendements votés par l'Assemblée nationale, les conditions ont été inscrites dans la loi pour que la mise en œuvre de ces dérogations favorise l'accueil des étudiants des pays émergents, en particulier dans les filières scientifiques, et participe au rayonnement et à l'extension du socle de la francophonie.
Lors du débat à l'Assemblée nationale, par amendement, nous avons rendu obligatoire la formation en français des étudiants étrangers auxquels seront dispensés des enseignements partiellement en langues étrangères, et nous avons demandé qu'elle soit prise en compte dans l'attribution du diplôme. Nous avons également demandé que soient précisées les conditions pédagogiques et institutionnelles justifiant ces formations dispensées en langues étrangères. Notre enseignement supérieur et notre recherche sont plus que jamais au cœur du rayonnement culturel, intellectuel et du redressement de notre pays. Les attentes sont fortes et le reste du monde, pays développés comme émergents, bouge vite. Dans le même temps, la mise en mouvement nécessaire de notre dispositif d'enseignement supérieur et de recherche doit se faire sans brutalité, avec conviction et une grande constance politique.
Cette constance s'exprime d'abord par la programmation de moyens supplémentaires: 5 000 postes, inscrits dans la loi de finances pluriannuelle votée en décembre 2012, sur la durée du quinquennat. Des postes priorisés sur la réussite en licence. Elle s'exprime également dans les prises de position du Président de la République, qui a rappelé à plusieurs reprises que l'avenir de notre pays reposait sur l'augmentation de l'investissement dans l'enseignement et la recherche.
La réussite des étudiants participe de l'augmentation de la qualification de notre population. La réorganisation de la recherche dans toutes ses dimensions contribuera à l'amélioration de notre compétitivité en Europe et dans le monde.
Le retour d'un Etat stratège, aussi bien pour la formation que pour la recherche, garantit que l'effort demandé à tous sera au bénéfice de l'intérêt général, au service de la société et de ce qui constitue son avenir, les étudiants et les jeunes chercheurs.
Le doctorat sera de ce point de vue davantage pris en compte dans les carrières publiques et privées. Nous aurons besoin de temps, nous aurons besoin de votre soutien. J'espère que vous saurez l'apporter au moment opportun. Je remercie sincèrement et chaleureusement vos deux rapporteurs pour le travail exemplaire qu'ils ont accompli. Je les remercie pour la pertinence de leurs analyses, l'ampleur de leurs consultations, et je me félicite de la convergence entre nos diagnostics respectifs et avec les orientations prévues dans la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche que nous allons débattre ensemble à partir du 19 juin. Suite de l'article...
During the debate on the review of the LRU which took place in the Senate Tuesday, June 11, Genevieve Fioraso recalled that the difficulties in applying the LRU are behind the bill on higher education and research will be discussed in the Senate on June 23 See also. National Conference of Higher Education and Research, Universities, Courses and Degrees: BTS - DUT - Licence - Master - LMD scheme, Operation Campus Plan, Consideration of the draft ESR Act, Autonomy of Universities. More...
12 juin 2013

Compte personnel de formation: les Régions font des propositions

http://www.arf.asso.fr/wp-content/themes/arf/images/congres-2013.jpgL’Association des Régions de France a rendu publique le 10 juin 2013 sa contribution pour la mise en place du compte personnel de formation (CPF). Les Régions proposent que ce nouveau droit destiné à favoriser l’accès à la formation professionnelle tout au long de la vie soit ciblé vers des objectifs spécifiques et organisé collectivement.
La loi relative à la sécurisation de l’emploi, transposition de l’accord du 11 janvier 2013 entre les partenaires sociaux,
prévoit l’instauration du CPF. Comptabilisé en heures, il pourra être mobilisé pour une formation à titre individuel, quel que soit le statut de la personne, salariée ou demandeuse d’emploi. La loi prévoit une concertation entre l’Etat, les Régions et les partenaires sociaux pour la mise en oeuvre du compte.  C’est dans ce cadre que l’ARF a présenté une contribution de 27 pages qui formule les principes généraux défendus par les Régions.
Un droit individuel ciblé

Les Régions posent comme premier principe que le compte est « un droit individuel mais garanti et organisé collectivement ». Il doit être « ciblé vers la protection des transitions professionnelles, le développement des compétences et de la mobilité interne et externes des personnes ».
Pour ce qui est de « l’ouverture des droits » au CPF, l’ARF propose de « distinguer la notion de titulaire du droit de celle de bénéficiaire ». Ainsi, « toute personne [deviendrait] titulaire du compte dès la fin de la formation initiale » et ce, quel que soit son statut. L’ouverture de ce droit pourrait se matérialiser par « la remise d’un passeport ».
En revanche, pour devenir « bénéficiaire » du CPF, l’individu devrait remplir des « conditions de mise en oeuvre du droit (conditions d’ouverture, crédit, abondements éventuels). Suite de l'article...
http://www.arf.asso.fr/wp-content/themes/arf/images/congres-2013.jpg An Cumann na Réigiún na Fraince ar fáil go poiblí ar 10 Meitheamh, 2013 a chuireann sé le cur chun feidhme chuntas oiliúint foirne (CPF). Tugann Réigiún go bhfuil an dlí nua atá deartha rochtain ar aon gairmoiliúna a chur chun cinn ar feadh an tsaoil dírithe ar chuspóirí sonracha agus i dteannta a eagrú. I gcomparáid le dhaingniú dlí fostaíochta thrasuíonn an comhaontú Ean 11, 2013 idir na comhpháirtithe sóisialta, foráiltear do bhunú an CPF. Níos mó...

 

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